Viktor de Missède
Humain
Nombre de messages : 466 Âge : 33 Date d'inscription : 02/06/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Sombre missive [Kazil] Mar 12 Oct 2010 - 7:15 | |
| Une fois de plus, Viktor tira sa plume pour envoyer une missive à son suzerrain.
Les actes de guerre commis par le comte Anseric de la Rochepont, ce lâche de la pire espèce ne pouvaient rester impunis. Viktor n'avait d'ailleurs pas l'intention que cela le soit. On doit toujours répondre de ses actes à un moment ou à un autre. Anseric avait prit la fuite comme un vulgaire voleur qu'on s'apprête à prendre la main dans le sac. Échappant par la même à la justice qu'aurait rendu Viktor s'il s'était fait capturé.
N'imaginez pas que le baron de Missède aurait été très dur avec le comte. C'était plus compliqué que cela. Anseric aurait fini par être libérer.
Enfin. La question ne se posait plus étant donné que ce pourceau avait réussi à s'enfuir.
Mais maintenant, il allait devoir répondre de tout cela devant ses suzerains. On verrait bien comment ce gros tas de muscles sans cervelle manierait les mots. Sans doute moins bien que son épée. À y réfléchir, la discutions que Viktor avait eu avec cet homme à Ysari lui laissait un peu le sentiment d'avoir eu affaire à un attardé.
Mais trêve de pensée, il lui fallait à présent rédiger la lettre qu'il destinait à Kazil.Au duc Karzil de Sephren, duc de Langehac Seigneur,
C'est en des heures bien sombre et pour de biens obscures raisons que je prend aujourd'hui la plume pour vous envoyer cette missive.
Deux choses m'y ont poussé. Raisons aussi funeste l'une que l'autre.
En premier lieu, il me faut vous avertir de cette funeste affaire qui m'oppose au comte d'Arétria. Je le pensais gentilhomme, mais il a récemment agit en vulgaire voleur. Ma fiancée dont votre envoyée fit la connaissance lors du bal d'Ysari s'étant trouvé mal au soir du second bal, je la renvoyais donc à Missède dans un petit et paisible manoir bordant les rives du lac Afayel. Un endroit calme et paisible qui, par les agissements criminels de l'Arétrian ne le resta guère longtemps.
Celui-ci fit en effet son entrée dans le manoir. Faisant sonner son titre et les lois de l'hospitalité pour que mes hommes lui accordent cette hospitalité sur le chemin du retour vers sa terre. Ainsi donc, il lui fut accorder se qu'il demandait.
Mais violant les lois de l'hospitalité qu'il avait invoqué quelques temps plus tôt et tel un vulgaire voleur, Anseric de la Rochepont s'introduit dans la chambre de ma fiancée après qu'avec ses hommes, il ait proprement assommé les deux gardes posté devant sa porte. Je n'ose imaginer tout les outrages que cette brute s'apprêtait à lui faire subir. Ainsi sans défense et, comme vous le savez sans doute, muette, elle ne pouvait rien contre cette bête immonde.
Elle ne dut son salut qu'à mon ancienne nourrisse que j'avais mise à son service et qui donna l'alarme en découvrant le comte dans la chambre de ma promise, celle-ci étendue inconsciente sur le lit.
Aussitôt, les hommes du comte tirèrent les poignards et lardèrent de coups mes hommes. En tuant un certain nombre, mais tombant eux aussi sous les coups. En quelques minutes, mon manoir était tombé entièrement entre les mains de ce ladre.
Ma promise ne doit la survie de son honneur qu'à une poignée d'hommes de la Garde de la Bibliothèque qui avaient prit des disposition. Comme vous le savez, le lac Afayel est proche de notre frontière commune. Et seul une longue chevauché dans la mauvaise direction aurait put y mener le comte. D'autant plus que la taille fort modeste de mon manoir le rend très discret et qu'il n'est rien comparé à la demeure baronniale d'Ybaen qui le seigneur Anseric dénigra.
Intrigué et quelque peu suspicieux à cause de cela, mes hommes avaient fait poster cent cinquante cavaliers de la garnison d'Ybaen dans les bois entourant le manoir. Un de mes hommes parvint à les prévenir. Mes cavaliers arrivèrent malheureusement trop tard pour prendre le comte, mais nombres de ses hommes sont aujourd'hui les hôtes des geôles de Missède.
Vous comprendrez aisément monseigneur qu'un tel acte, un acte de guerre en pleine paix du roi, ne saurait rester impunis. C'est donc vers vous, mon suzerain, que je me tourne. J'enverrais sous peu une missive à dame Emma de Sainte Berthilde pour l'avertir des agissements de son vassal et demander à se que justice me soit faite. S'il le faut, je trainerais cette affaire devant le roi. Mais pour être franc, je préférerais ne pas avoir à le faire. Je m'entretiendrais volontiers avec vous sur cette affaire lorsque nos obligations mutuelles nous en laisseront la possibilité.
Ainsi, voilà la funeste et bien triste nouvelle que je voulais vous annoncer.
La seconde ne me désole pas moins.
Il s'agit ni plus, ni moins, que de vous annoncer la levée de l'armée de Missède. Non dans un but d'invasion ou d'une quelconque agression, mais simplement pour palier à l'insécurité qui règne dans ma baronnie. Ces phénomènes étranges que certains prétendent divins sont un vérritable cauchemars et ont jeté sur les routes de nombreuses personnes. Notre duché, plus épargné, est devenue une terre d'acceuille, et de passage en se qui concerne ma baronnie.
De nombreux troubles ont éclaté, certains manoirs ont été prit pour cible par des pillards.
Je n'ai pas assez d'hommes pour maintenir la sécurité dans ma baronnie comme il se doit. Il me faut donc faire appel à des forces supplémentaire. Depuis la guerre civile, la levée d'armée a été interdite par le roi Trystan.
Mais je n'ai pas le choix et en répondrait devant lui s'il le faut.
À circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles. Ces troupes de Missède appelées au ban seront démobilisée une fois cette tempête passée. Il est de mon devoir de protéger la population de ma baronnie et ses habitants et si un tel acte est illégitime et condamné par le roi, j'ai peur pour notre royaume.
J'espère pouvoir vous voir ou, à défaut, avoir prochainement de vos nouvelles. Ainsi que votre visite à Missède dans des heures moins sombres.
Soyez assuré de mon respect et de ma dévotion envers le trône.
Viktor de Missède, seigneur de Missède. |
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