| | | Une demoiselle en détresse? Homme à la rescousse! [Pv Aureane] |  |
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Hormidéas
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| Serramire. La cité semblait propice pour un jeune homme à la recherche d’aventure et c’était exactement ce qu’était Hormidéas. Dépourvu de toute attache envers qui que ce soit, il n’avait pas à demander le bon vouloir de quelqu’un pour ce déplacer et cela pouvait rendre ses déplacements fluides. Ce fut donc vers le marquisat de Serramire que le voleur décida de mettre cap, se disant qu’ainsi, il pourrait améliorer l’art et l’expertise du vol. Dès les premières semaines, il dû admettre que le métier serait dur, surtout qu’il n’avait pas de quoi manger tout les soirs, mais il s’en fichait. Il était libre de faire ce qu’il désirait et personne ne l’en empêcherait. Il plaignait souvent les nobles gens, puisqu’ils se devaient de prévenir qui que ce soit de leur simple déplacement et à son avis, c’était loin d’être une liberté. On pouvait plutôt appeler sa une liberté conditionnel. Il dû donc passer plusieurs nuits à se morfondre avec presque rien dans l’estomac, mais aussitôt qu’il eut atteint une certaine adresse avec le genre de petites choses du marchée, il s’aventura dans un domaine un peu plus compliquer. Piquer la bourse des gens.
Encore une fois, plusieurs semaines de dur labeur durent être mises à profit pour passer inaperçu auprès des gens. Finalement, quand il fut satisfait de ce qu’il avait accompli, il choisit de retourner tout les jours sur la place publique afin de faire les poches, mais il était loin de se douter, que le jour qu’il avait choisit, était le même qu’une charmante demoiselle. Alors qu’il faisait les proches d’un homme occupé à regarder les fruits d’un marchand, son regard fut attiré par un couple semblant appartenir à la noblesse ou du moins, quelques choses qui s’y rapprochaient étrangement. Finissant rapidement ce qu’il était entrain de faire, il commença à déambuler de sorte à suivre la même trajectoire que le couple, mais il dû admettre qu’ils progressaient un peu trop rapidement pour qu’il puisse tenter quoi que ce soit. Délaissant alors ses victimes, il alla se rafraîchir dans une taverne non loin de l’endroit et essaya d’écouter les conversations.
Peu après, il ressorti à l’extérieur, fronçant les sourcils face à l’obscurité qui régnait toujours. Il avait espérer que le voile ce serait lever afin de pouvoir permettre une meilleure vision, seulement ses espoirs étaient vain, puisque l’obscurité dominait depuis déjà plusieurs semaines le ciel. Malgré cette obscurité, son regard ne manqua pas de remarquer la jeune femme qu’il avait discernée plus tôt, mais cette fois, elle semblait seule et surtout…perdue. Un fin sourire fin naître à la commissure des lèvres du jeune homme. Voilà sa chance, il ne devait surtout pas la manquer. Fronçant les sourcils, il se demandait désormais comment faire en sorte qu’elle ne fuie pas devant sa personne. Il était habiller d’une façon assez simple, mais ses vêtements pouvaient tout de même laisser croire qu’il appartenait au rang moyen et donc, rien de ce qu’il était vraiment. Hochant doucement sa tête, convaincu, il se rapprocha lentement d’elle, pour ne pas l’effrayer et vint se placer à son côté, adoptant une démarche neutre.
- Pardonner mon intrusion, demoiselle, mais vous semblez perdue en ses lieux.
La remarque avait été courtoise, mais le jeune homme fulminait intérieurement. Il détestait parler de cette façon et surtout, il n’aimait pas la compagnie des nobles gens. Il n’appartenait pas à cette classe et le savait très. C’était là, la différence entre lui et les paysans. Seulement, son visage adoptait toujours un air courtois, tout de même charmant pour un truand de sa trempe.
- Pourrais-je vous aider à retrouver votre chemin? Il semblerait dommage qu’une demoiselle tel que vous, reste ainsi sans aucun repère.
Il ne se montrait pas trop insistant, se disant qu’il ne devait pas la brusquer, puisque la pauvre semblait un tantinet timide et s’il désirait obtenir quoi que ce soit, il devrait être patient. De plus, il avait l’avantage d’être arriver en ses lieux quelques semaines plus tôt, donc ils étaient loin d’y être inconnu. Ne restait plus qu’à savoir si elle avait envi de son aide ou si elle allait être comme tout ses nobles gens, le repousser sans scrupule? |
|  | | Aureane KalonErc'h
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Une demoiselle en détresse? Homme à la rescousse! [Pv Aureane] Lun 8 Nov 2010 - 20:45 | |
| Aureane n'avait jamais été une grande adepte des marchés, mais elle appréciait de pouvoir prendre l'air et, de toute manière, à partir du moment où elle se promenait avec Nicolaï, elle se trouvait heureuse. Cet après-midi là, elle déambulait donc avec lui entre les échoppes, se rappelant la surprise qu'elle avait eu en allant à la ville pour la première fois devant un véritable marché qui s'étendait à travers les rues. Chez elle, il y avait un unique marchand ambulant qui passait tellement rarement que c'en était toujours un événement !
Perdue dans ses pensées, distraite par les étals, la jeune fille ne prit pas garde et, alors qu'elle se retournait soudain pour faire part d'une réflexion à Nicolaï, elle s'aperçut que le jeune homme avait disparu. Pas étonnant, à vrai dire : la foule était si dense que c'en était impressionnant. Elle le chercha des yeux, d'abord sans réellement s'inquiéter, puis dut se rendre à l'évidence : il n'était plus là. Les badauds passaient, la contournaient, les marchands vantaient leur marchandise, mais il n'y avait nulle part trace du chevalier. L'obscurité n'aidait pas à se repérer et, même en se hissant sur la pointe des pieds, elle ne put le distinguer à nouveau parmi la foule.
Un peu inquiète, le premier réflexe d'Aureane fut de patienter sur place en espérant le voir ressurgir. Mais, les minutes s'écoulant, elle dut se rendre à l'évidence : il ne réapparaissait pas. Restait à rentrer seule ce qui ne l'enchantait guère : elle n'aimait pas beaucoup l'idée de se retrouver sans lui dans une ville qui lui était relativement inconnue. En plus, elle devait reconnaitre qu'elle avait surtout suivi Nicolaï pour se rendre au marché : elle connaissait fort mal le chemin pour retourner chez la gardienne. Peut-être que si elle avait demandé sa route, on l'aurait aidé à se repérer, mais elle n'osa pas aborder les passants et entreprit de se débrouiller seule.
Résultat, à son grand désespoir, elle finit par se retrouver bel et bien égarée dans les rues de Serramire. Marchant à présent presque au hasard, elle tenta de retourner sur ses pas, mais ne parvint qu'à s'éloigner du marché qui était son dernier point de repère. Elle avait beau s'efforcer de ne pas paniquer, elle commençait à craindre que ne vienne la nuit : non pas à cause de l'obscurité qui de toute façon perdurait, mais parce que d'ici quelques heures les honnêtes gens iraient dormir et qu'un autre genre de population sortirait.
Un instant plus tard, Aureane sentit qu'on venait marcher près d'elle. Elle n'osa pas lever la tête, préférant ignorer l'inconnu, mais déjà effrayée à l'idée qu'on puisse s'occuper d'elle. Par les Cinq ! Que lui voulait-on ?
" Pardonnez mon intrusion, demoiselle, mais vous semblez perdue en ces lieux.
C'était tout à fait vrai et, si elle n'avait pas le courage d'aborder quiconque, peut-être était-il plus raisonnable d'accepter au moins l'aide qu'on semblait vouloir lui proposer. Elle s'arrêta de marcher et fixa le sol en ne sachant que dire.
" Pourrais-je vous aider à retrouver votre chemin ? Il semblerait dommage qu’une demoiselle telle que vous, reste ainsi sans aucun repère. "
Indécise, la jeune fille hocha légèrement la tête, se mordit la lèvre et prit son courage à deux mains pour regarder enfin l'inconnu en face. Elle allait répondre lorsqu'elle se figea. Il n'avait pas vraiment un physique banal : des yeux rouges et des oreilles légèrement pointues, voilà qui devait lui valoir bien des ennuis. Son regard tomba sur la cicatrice, sous l'œil et elle parut hésiter, troublée. S'ensuivit un silence gêné qu'elle réalisa soudain devoir briser.
" Je... oui... je... loge chez... la Gardienne. Dame Noblegriffon. "
Elle fixait à nouveau le sol et hésitait, mal à l'aise. Elle aurait peut-être mieux fait de demander à quelqu'un d'autre... En même temps... elle jeta un coup d'œil à la dérobée à son interlocuteur et se demanda si elle se faisait des idées. |
| | | | Hormidéas
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| Le jeune homme avait bien remarqué que la demoiselle qu’il venait d’aborder, semblait quelque peu timide, mais pas au point d’éviter son regard à ce point! Maîtrisant le flot d’émotion qui risquait de jaillir, le jeune homme entreprit d’être patient, afin de ne pas trop le brusquée et risquer de se faire rembarrer à la première tentative. De plus, les gens commençaient à ce faire rare, donc il pouvait comprendre le trouble de la jeune femme. Malgré les apparences, elle était loin d’être tombé sur quelqu’un des plus fréquentables. Il avait suivit sa progression sur quelques pas, puis s’était arrêter à la même hauteur qu’elle, patientant, son regard obstinément poser sur le sol. S’il saurait laisser prendre par les sentiments, le truand l’aurait presque aidé sans rien demander en retour, mais chacun devait gagner son pain d’une façon ou d’une autre, lui avait choisit l’option facile ou difficile, tout dépendait de l’angle d’où on le voyait.
Quand finalement, il discernera une certaine approbation à ses dires, le jeune homme se redressera afin de montrer un air assuré à la demoiselle. Il ne voulait pas qu’elle croit qu’il ignorait tout des lieux et ne savait pas où il allait. En effet, les quelques semaines passées ici lui serait profitable pour la ramener où qu’elle le veuille, sans oublier de lui faire les poches au passage. Croisant finalement le regard de la jeune femme, il cacha difficilement son étonnement face à la couleur bleuté de ses yeux. Il était très rare pour les gens d’avoir de tel yeux et se disait que si elle n’était pas d’une timidité extrême comme elle l’était, probablement qu’elle saurait charmer bon nombres d’hommes. C’est alors qu’il se rendit qu’elle aussi s’était figer, l’espace d’un moment, l’observant. Son physique était en effet, pour le moins ordinaire. Il aurait bien aimé se vêtir de sa cape, malheureusement celle-ci était resté dans la chambre qu’il avait loué, il y avait de cela quelques temps. De plus, se vêtir d’une cape pour aborder une demoiselle de la sorte, aurait été un sacrifice en sois. Des plans pour qu’elle se sauve, la pauvre!
Alors qu’ils s’observaient tout les deux avec une certaines curiosité, ce fût la demoiselle qui vint troubler le silence de cette soirée, faisant de la sorte, entendre pour la première fois sa voix.
" Je... oui... je... loge chez... la Gardienne. Dame Noblegriffon. "
À ses dires, le jeune homme fronça lentement les sourcils, prenant ainsi un air pensif. Il devait réfléchir au chemin le plus long afin de se rendre à la demoiselle de la Gardienne, afin d’instaurer une certaine confiance entre eux et ainsi, la dupé plus facilement. Du côté de la demoiselle, il semblait uniquement réfléchir, loin d’être sournois dans ses intentions. Finalement, il eu un léger sourire gêner, du moins c’était ce qu’il donnait l’air, ayant finalement trouvé le chemin idéal. Il remarqua de nouveau l’air mal à l’aise de la jeune femme. Il savait que sa cicatrice pouvait parfois surprendre et mettre les gens parfois mal à l’aise, mais au point d’éviter de le regarder! Respirant doucement pour se maîtriser et ne pas faire échouer son plan, il pointa une ruelle éclairée par plusieurs échoppes et où plusieurs passants déambulaient de façon régulière. Ceux semblaient avoir l’air tout à fait normal, loin d’être des gens de la nuit.
- Si vous voulez bien de moi comme guide, dit-il d’un ton peu assurer, je vous conduirez à la demeure que vous désirer rejoindre.
Il détestait jouer les imbéciles de la sorte et surtout que, s’il avait le choix, il ne ménagerait pas cette pauvre femme. Encore une fois, il dû se maîtriser, arborant un sourire gêner, il lui indiqua de nouveau la ruelle passante. Elle serait plus en confiance s’ils passaient dans une ruelle de la sorte que l’une des autres ruelles où les ombres s’élevaient dangereusement et où parfois, des bruits peu rassurants surgissaient. Donc, se disant qu'il serait préférable qu'il ouvre la marche, il se décida à acquieser quelques pas en direction de cette ruelle. Si la jeune femme choissisait de ne pas le suivre, c'était un échec lamentable que devrait échouer le voleur, mais si, au contraire, elle choisisait de le suivre, il aurait quelques choses de gros à gagner. D'une part, il espérait que le petit côté timide qu'il avait joué avait porter fruits. Les femmes étaient en confiance avec les gens qui les respectaient et si elle voyait qu'il savait exactement ce qu'elle vivait, peut-être que cela aiderait à sa cause
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| | | | Aureane KalonErc'h
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| Était-ce vraiment une bonne idée ? Aureane avait beau tenter de répondre à cette question, elle n'y parvenait pas. Non seulement la situation l'effrayait, mais en plus, quelque chose avait attiré son attention, ajoutant à son malaise. Autant dire qu'elle ne devait pas avoir l'air tellement disposée à se détendre vis-à-vis de cet inconnu, aussi poli puisse-t-il être.
" Si vous voulez bien de moi comme guide, je vous conduirai à la demeure que vous désirez rejoindre. "
Elle était loin d'être sûre de le vouloir, mais elle doutait avoir le choix. Elle savait assez timide pour ne pas oser demander à quelqu'un d'autre. Elle allait continuer à tourner en rond, et plus le temps passerait, plus elle serait effrayée et moins elle parviendrait à demander à quiconque. En plus, la rue choisie par le jeune homme était éclairée et passante. Aureane se détendit un peu, assez pour oser le regarder à nouveau et lui faire un petit sourire nerveux. En plus, il n'avait pas l'air plus assuré que cela et du coup, c'était rassurant pour elle. Sauf s'il jouait la comédie, évidemment, mais elle n'avait aucun moyen de le savoir et préféra ne pas laisser son imagination s'emballer.
" Je vous remercie, messire, " murmura-t-elle finalement en lui emboitant le pas.
Ils marchèrent un moment en silence, la jeune fille cherchant à se repérer sans y parvenir. Elle n'avait aucune idée de la route à emprunter, mais, pour le moment, ne s'inquiétait pas trop car il y avait encore du monde dans les rues. Si seulement ils avaient pu croiser Nicolaï ! Mais nulle trace du chevalier, et elle dut se résoudre à suivre son guide improvisé.
A mesure qu'ils avançaient, elle jetait à ce dernier quelques coups d'œil à la dérobée, n'osant visiblement pas le détailler ouvertement. Mais il y avait quand même quelque chose qui l'intriguait. Elle hésita un bon moment avant de se hasarder à demander timidement :
" Vous... n'êtes pas d'ici... n'est-ce pas ? "
Ce n'était pas une question pour bavarder, il était d'ailleurs évident qu'elle n'était pas du genre à parler pour ne rien dire. Non, cela ressemblait davantage à une demande de confirmation qui cachait encore autre chose. Prenant conscience de ce qu'elle venait de demander, elle eut à nouveau un sourire nerveux et baissa les yeux, fixant les pavés.
" Je suis désolée... vous n'êtes pas obligé de répondre. "
Elle aurait dû se taire. C'était une question indiscrète et stupide. Elle devait se faire des idées, voilà tout. Bien-sûr qu'il vivait ici : autrement, il aurait été incapable de lui indiquer le chemin. Elle se morigéna intérieurement : elle devait avoir l'air vraiment idiote... On ne demandait pas aux inconnus d'où ils venaient, cela ne se faisait pas. Gênée, elle espéra qu'il n'allait pas s'offusquer de cette monstrueuse marque de curiosité. |
| | | | Hormidéas
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Une demoiselle en détresse? Homme à la rescousse! [Pv Aureane] Ven 12 Nov 2010 - 1:12 | |
| Il avait beau sembler courtois et agréable de fréquentation, le jeune homme commençait à n’en avoir marre de cette situation. Déjà que parler avec une parfaite inconnue était loin d’être son genre, mais d’en plus lui proposer de l’aide, sa l’allait à l’encontre de ses principes! Évidemment, il ne faisait pas ça innocemment, mais combien de temps devrait-il conserver se masque de gentillesse incarné? De plus, la demoiselle commençait à devenir plus mal à l’aise qu’elle ne l’était au début et il craignait pendant un moment qu’elle hurle au voleur (ce qui était vrai) ou qu’elle choisisse d’aller demander l’aide d’autrui. Cependant, un élément semblait jouer en sa faveur, mais également en sa défaveur, la gêne apparente de celle-ci envers les gens. Quand il l’a vit se détendre légèrement à la vu de la ruelle emprunté, il sut qu’il était sur la bonne voie, mais ne devait en aucun cas relâcher son attention. S’il devenait trop familier avec cette dernière, elle croirait forcément qu’il était ce qu’il était en réalité et il ne le fallait pas!
" Je vous remercie, messire, "
Longuement, aucune parole ne fut échanger entre les deux protagonistes, uniquement le bruit de leurs pas contre le dallage prouvait qu’ils marchaient à l’unisson et prouvons qu’ils étaient probablement ensemble. Le voleur réfléchissait à toute allure, se demandant comment les personnes normales réagiraient dans ce genre de situation. Certainement qu’ils essaieraient d’engager la conversation en lançant un sujet de conversation quelconque, mais lui, ne savait tout bonnement pas quoi dire et il n’espérait plus d’essais du côté de la jeune femme. Elle semblait beaucoup moins habile que lui pour ce genre de chose. Continuant à marcher, perdu dans ses pensées, le jeune homme remarqua à peine les légers regards furtifs que lui lançait la demoiselle. Elle était simplement curieuse, vu ses yeux, c’était normal et il ne lui en voulait pas. Cependant, s’ils se seraient retrouver dans une toute autre situation, peut-être lui aurait-il fait remarquer que c’était loin d’être respectueux de dévisager les gens ainsi, mais passons.
" Vous... n'êtes pas d'ici... n'est-ce pas ? "
Ralentissant sa vitesse de promenade, le jeune homme tourna lentement son regard vers celui d’Aureane. Un moment, il crut qu’elle venait de tout découvrir son petit manège, mais force était de croire que les éléments étaient avec lui ce soir, puisque le ton employé ne laissait pas réellement place à la suspicion. Heureusement, il avait réussi à dissimuler cette angoisse passagère et se redressa même. Il voyait qu’elle était gêner d’avoir osé lui poser une question et souris. D’une certaine façon, il admirait qu’une demoiselle de son genre puisse briser un silence qui commençait à devenir de plus en plus pesant. Même lui, n’en aurait peut-être pas été en mesure.
" Je suis désolée... vous n'êtes pas obligé de répondre. "
- Ne vous inquiétez pas, cela ne me gêne en rien.
La rassurée. C’était la première chose à faire lorsque son gagne pain croit avoir mal réagit. Du moins, c’était ce qu’il croyait. S’il ne la mettait pas en confiance, elle risquerait de vouloir le quitter précipitamment aussitôt qu’ils auraient regagné la place du marché. Fronçant doucement les sourcils, il vint placer les mains derrière son dos, faisant mine de réfléchir. Ça pouvait être une réaction normale au vu de la question qu’elle venait de lui poser, donc elle ne chercherait pas d’avantage d’explication.
- Vous avez tout à fait raison. Je me suis établis ici il y a peu, mais comme j’ai beaucoup de temps libre, les rues ne me sont plus inconnues.
En avait-il trop dit? Il en doutait. Au moins, elle était fixer et n’en savait pas trop. Tout en continuant leur progression dans la ruelle éclairée, il réfléchissait à sa carte mère. Devrait-il l’utilisées pour établir un niveau de confiance absolu. Il lui avait semblé qu’elle l’observait énormément et un détail en particulier semblait attirer son regard. La cicatrise. Il était loin de se douter qu’elle aurait pu lui être utile un jour et remercia presque le ciel qu’un imbécile dans un bar ose lui faire. Fronçant les sourcils, il arrêta une nouvelle fois sa progression, ne prévenant pas la jeune femme.
- Pardonner si je fais fausse route, mais vos traits me semble familier…, dit-il un peu hésitant.
Voilà. Sa dernière carte était jouée. Il ne manquait plus qu’à savoir si elle mordrait à l’hameçon ou si elle allait lui fausser compagnie aussi vite qu’il l’ait abordé. |
| | | | Aureane KalonErc'h
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Une demoiselle en détresse? Homme à la rescousse! [Pv Aureane] Dim 14 Nov 2010 - 13:37 | |
| Aureane échangea un bref regard avec le jeune homme lorsqu'elle lui demanda s'il était de la ville. Malgré sa gêne, elle eut légèrement l'impression, un bref instant, que lui même n'était pas à l'aise. Elle en conclut facilement qu'elle aurait mieux fait de se taire et ne tarda pas à s'excuser.
" Ne vous inquiétez pas, cela ne me gêne en rien. "
La jeune fille se détendit un peu, soulagée qu'il ne se fâche pas. Elle n'avait pas vraiment envie qu'il la laisse se débrouiller toute seule pour retrouver son chemin, à présent. En réalité, elle ne s'attendait pas vraiment à ce qu'il finisse par s'expliquer, aussi, elle fut un peu surprise lorsqu'il reprit la parole.
" Vous avez tout à fait raison. Je me suis établi ici il y a peu, mais comme j’ai beaucoup de temps libre, les rues ne me sont plus inconnues. "
Au fond, pourquoi avait-elle posé une question pareille ? C'était absurde... Complètement absurde. Et si elle continuait à l'observer ainsi à la dérobée, il allait se demander ce qui pouvait bien lui passer par la tête. Elle accorda spontanément son rythme de marche sur le sien, se remettant à fixer les pavés.
" Pardonnez si je fais fausse route, mais vos traits me semblent familier… "
Aureane s'arrêta net. En temps normal, elle se serait sans doute dit qu'il n'était qu'un escroc utilisant une ruse vieille comme le monde pour la duper, mais là... Elle se mordit la lèvre et hésita. Elle pouvait secouer la tête et se remettre à marcher, voir lui fausser compagnie. Réflexe évident. Seulement... Il devait se demander pourquoi elle restait plantée là à chercher une réponse. Il fallait au moins qu'elle tente :
" C'est possible... "
C'était plus que possible, c'était probable. Enfin... en même temps, elle n'était pas naïve non plus. Il n'était pas question de faire confiance au premier venu. Seulement... Elle jeta un nouveau coup d'œil au jeune homme et finit par reprendre.
" Je crois que... nous nous connaissons... d'une certaine façon. "
Ils ne s'étaient pas croisés par hasard, si ? C'était une coïncidence trop énorme ! Elle attendit de voir sa réaction, se demandant avec anxiété ce qu'il allait penser de sa supposition. En plus, à aucun moment ils ne s'étaient présentés. Elle hésita à le faire. Certes, elle commençait à avoir une idée sur la question, mais elle ne voulait pas non plus se montrer trop confiante. |
| | | | Hormidéas
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| Les paroles eurent l’effet escompté de la part du jeune homme. Elle semblait finalement se détendre un peu et peut-être même, commencer à lui faire un semblant de confiance? Il l’espérait, puisque continuer à jouer à ce jeu le rendait quelque peu malade. Il lui avait semblé qu’elle ne s’attendait pas réellement à une réponse de sa part, mais s’il essayait de s’ouvrir un peu plus, du moins, s’il lui semblait qu’il s’ouvrait d’avantage, elle irait d’avantage de l’avant avec lui. Cependant, quand il aborda la seconde question, il lui semblait que les pas de la demoiselle ne suivaient plus très bien son rythme de marche. Se retournant pour la regarder, il saisit l’étonnement sur son visage. Il avait viser juste. Elle le dévisageait depuis tout à l’heure parce qu’elle avait le pressentiment qu’il lui était familier. Se retenant de sourire face à la ruse qui réussissait, il laissa paraître une certaine interrogation dans son regard.
" C'est possible... "
Possible? Peut-être pour elle, mais pour le jeune homme, il lui semblait cette possibilité fort improbable. Soit elle l’avait également observé dans plus tôt dans la journée, soit elle semblait parler d’un passer qui leurs auraient été commun. Du moins, entre l’homme qu’elle croyait connaître.
" Je crois que... nous nous connaissons... d'une certaine façon. "
Là, le voleur pencha la tête sur le côté, intrigué. C’était vrai qu’il était rare de croiser un homme tel que lui dans les rues et son physique ne semblait pas la laisser indifférente. Il savait, pour avoir mainte fois croisé le regard des gens, que ceux-ci avaient très peu l’habitude de croiser un humain avec des yeux flamboyants tel que les siens ainsi que des oreilles pointues. Le tout, hériter d’un père à moitié drow, mais don il ignorait tout. De plus, même sa cicatrice semblait faire parti du physique de l’étranger qu’elle croyait connaître. Les coïncidences semblaient être rare depuis que le voile c’était immiscer dans le monde des hommes. Il alla même jusqu'à se demander, s’il ne la connaissait pas vraiment? Après tout, il était humain d’oublier certain détail de sa vie, alors pourquoi pas elle? Finalement, il reprit finalement conscience de ce pourquoi il se trouvait là et c’était loin de ce qu’il était entrain de penser. Sa contenance retrouvé, il osa plonger son regard dans celui de la jeune femme, avec un léger froncement de sourcil.
- Pourriez-vous…m’éclairer sur cette possibilité. Mes souvenirs semblent vagues par moment, seul votre visage m’évoque quelques choses abstraites.
Jouant la carte du mal l’aise face à cette perte de mémoire soudaine, il passa l’une de ses mains dans sa tignasse blonde, la ramenant vers l’arrière. Ses yeux parcoururent un moment les pavés, puis revinrent se poser sur les traits de la jeune femme. Quelques personnes continuaient a vaquer au travers de la ruelle, essayant de gagner leurs domiciles. Puis, se disant qu’un bon gentleman ramènerait rapidement la dame à bon port, il se retourna pour poursuivre son chemin, mais lança tout de même un regard derrière lui, afin de s’assurer qu’elle suivait toujours ses pas. Ils pouvaient s’expliquer tout en marchant. |
| | | | Aureane KalonErc'h
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| Elle aurait sans doute dû se débrouiller toute seule pour retrouver son chemin. Elle aurait dû partir en courant dès qu'il lui avait adressé la parole. A plus forte raison quand il avait prétendu l'avoir déjà vue, ce qui ressemblait à une ruse grossière... elle ne l'avait pas fait. Pas encore, du moins, mais elle ne paraissait pas sur le point de s'envoler. Elle semblait craintive, certes, mais elle l'était continuellement et avec la plupart des gens, même si lui ne le savait pas.
Il fallut pourtant qu'elle réponde à ce qu'il demandait, et de façon on ne peut plus énigmatique. On aurait pu penser qu'elle essayait de faire sa maligne, d'attirer son attention ou de piquer sa curiosité, mais il n'en était rien. Il suffit de voir son expression interdite lorsqu'elle réalisa ce qu'elle venait de dire pour se convaincre qu'elle avait parlé sans réfléchir. Forcément, après une telle déclaration, le jeune homme eut l'air surpris et demanda à ce qu'elle explicite.
" Pourriez-vous… m’éclairer sur cette possibilité. Mes souvenirs semblent vagues par moment, seul votre visage m’évoque quelques choses abstraites.
Oh, vraiment ? Disait-il cela sincèrement ou se moquait-il d'elle ? S'empourprant, Aureane détourna le regard. Qu'était-elle censée répondre à cela ? Les mots se bousculant dans son esprit, elle finit par bredouiller :
" Non... je... "
Une lueur de panique dans les yeux, elle accéléra le pas, se mordit la lèvre et continua à marcher en espérant qu'il n'en demande pas plus. D'ailleurs, pour en être certaine, elle ajouta en murmurant :
" C'est idiot, pardonnez-moi. "
Elle aurait mieux fait de se taire, histoire de changer. Que pouvait-il bien y comprendre ? Il allait la prendre pour une folle si elle lui exposait le fond de sa pensée. Elle se rappela soudain qu'elle était perdue et se remit à observer un peu la rue par laquelle il l'emmenait. Elle ne reconnaissait toujours rien mais ne désespérait pas de déboucher au bout dans un quartier qu'elle connaissait.
La rue se vidant peu à peu, avec l'obscurité de l'éclipse qui continuait à tout assombrir, la jeune fille commença à se sentir plus mal à l'aise. En plus, elle ne savait pas vraiment si la présence de son guide devait vraiment la rassurer. A nouveau, elle baissa les yeux, une façon comme une autre de décourager la conversation. Arriveraient-ils bientôt ? Elle n'osa pas poser la question, se disant que, de toute manière, cela ne changerait pas grand chose au trajet qu'il leur resterait à parcourir.
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| | | | Hormidéas
Humain
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Une demoiselle en détresse? Homme à la rescousse! [Pv Aureane] Sam 27 Nov 2010 - 16:13 | |
| Le regard du jeune homme cherchait une quelconque réponse dans celui de la demoiselle, mais elle ne semblait vouloir lui fournir les explications qu’il désirait. Si elle n’avait pas envi d’en parler, tant pis, il devrait s’y faire. Lorsqu’il osa finalement lui demander quelque information supplémentaire, il eu un léger sourire, qui flotta sur ses lèvres. Il était loin d’être moquer, simplement, il semblait quelque peu, attendrit par la mine de la jeune femme. Il perdit aussitôt toute expression lorsqu’elle accéléra le pas, soudain paniqué par sa simple présence. Fronçant légèrement les sourcils sans réellement comprendre de quoi il en retournait. Jusqu'à présent, certes, elle n’avait pas semblé rassurer, mais elle n’avait pas non plus semblé paniquer en sa présence, donc pourquoi se changement soudain? Simplement parce qu’il avait osé demander une question en trop?
" C'est idiot, pardonnez-moi. "
Il ne répondit pas, simplement parce qu’il n’y avait strictement rien à répondre. Elle ne semblait plus vouloir qu’on engage la conversation avec elle, il s’abstiendrait donc d’en faire autant. Ajustant son pas au sien, il garda le regard fixe sur l’étendu de route qui se dressai devant eux. Il ne devait plus en rester long avant qu’ils ne quittent la ruelle et s’engage dans une nouvelle. Certes, elle n’avait certainement pas chômée pour se perdre aussi loin de la place publique, mais bon, il était là pour la reconduire. Un parfait gentleman.
Alors qu’ils traversaient un carrefour peu fréquenté, un bruit sonore particulièrement rapide vint effleurer l’oreille du jeune homme. Le bruit commençait à ce faire de plus en plus distinct alors qu’ils s’engageaient au cœur du carrefour. Tournant rapidement la tête vers l’endroit d’où provenait le bruit, le spectacle qui l’attendait était loin de le réjouir. Là, dans cette ruelle adjacente, ce trouvait une charrette tirer vivement par des chevaux et qui ne semblait pas avoir de cavalier compétent afin de ralentir sa progression. Cette charrette fonçait tout droit sur eux, s’ils ne se bougeaient pas rapidement, celle-ci aurait tôt fait de les piétiner sans remords. Alors que la charrette se trouvait à quelque pas d’eux, le voleur prit rapidement les devant en empoignant de façon ferme la taille de la demoiselle et l’attira de sorte à pouvoir la place en sécurité. Ce fût au dernier moment, qu’il sentit le vent de la charrette soulever quelques peu sa tignasse blonde, preuve qu’elle était passé à une vitesse folle.
- Vous allez bien?
Alors qu’il prononçait ses mots, il se rendit compte que ses mains étaient toujours poser sur sa taille et choisit de les enlever prestement, ne voulant pas la mettre mal à l’aise en vu de son comportement. Après tout, il avait agis de la sorte, simplement pour la sauver, donc si elle criait à l’agresseur, il n’y était pour rien. Se reculant tout de même pour ainsi mettre une distance respectable entre eux, il parut gêner.
- Pardonnez mon geste brusque sur votre personne, seulement il était nécessaire…la charrette…enfin…
Dans son apparence, il semblait en tout déstabiliser par ce qu’il venait de faire. Détournant le regard vers un passant qui semblait presser, il reporta, après quelques secondaire, son attention sur la demoiselle, qui si cela avait pu dissiper son mal l’aise.
- Vous allez bien?
Il avait réitérer sa question, afin d’être certain qu’elle n’était pas blesser et que tout allait pour le mieux. Après tout, ils avaient frôlés la mort, ce serait normal qu’elle ne soit pas complètement dans son assiette. |
| | | | Aureane KalonErc'h
Humain
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Une demoiselle en détresse? Homme à la rescousse! [Pv Aureane] Dim 28 Nov 2010 - 21:07 | |
| Toute à ses réflexions, Aureane ne fit pas attention à la charrette qui fonçait vers eux. Aussi, lorsque l'inconnu l'attrapa et la poussa sur le côté, elle laissa échapper un léger cri de frayeur. L'attelage qui passait à quelques centimètres d'eux acheva de lui faire ouvrir de grands yeux affolés.
" Vous allez bien ? "
Figée, la jeune fille s'aperçut qu'elle avait crispé ses mains sur la chemise de son guide. Elle le relâcha doucement au moment où il s'écartait lui-même. Pour une fois, elle n'était pas gênée, trop secouée par ce qu'il venait de se passer. Elle se remit à respirer et hocha légèrement la tête en réponse, plus par principe qu'autre chose.
" Pardonnez mon geste brusque sur votre personne, seulement il était nécessaire… la charrette… enfin… "
Aureane reprenait un peu ses esprits. Surprise par la réaction du jeune homme, elle esquissa un léger sourire :
" Ce... non... enfin... je comprends... "
S'imaginait-il vraiment qu'elle allait lui en vouloir de lui avoir évité de se faire écraser ? Devant une charrette lancée à cette allure, elle n'aurait pas fait le poids ! Elle s'en serait tirée au mieux gravement blessée. Déjà qu'en tant normal il fallait vraiment exagérer avant qu'elle en veuille à quelqu'un, ce n'était pas en lui sauvant la vie qu'elle risquait de se plaindre.
Vous allez bien?
La question se justifiait sans doute, car elle était encore livide, mais elle acquiesça à nouveau, cette fois de façon un peu moins machinale, avec une évidente reconnaissance :
" Oui... Je vous remercie... sans vous... "
Sans lui, elle aurait passé une bien mauvaise soirée. Perdue, piétinée... Ce ne devait pas être son jour. Ou alors, les dieux lui avaient envoyé cet inconnu pour compenser. Peut-être bien, finalement. Du moins, c'était rassurant de penser cela étant donné qu'elle se retrouvait dans l'obscurité d'une rue plus si fréquentée que cela.
" Je ne connais même pas votre nom, " ajouta-t-elle finalement avec un petit sourire timide.
Savoir qui venait de la sauver était la moindre des choses. Par contre, demander à qui on avait affaire avant de se présenter soi-même était de la dernière des politesse et elle se mit aussitôt à rougir, confuse :
" Je... enfin, je veux dire... Je m'appelle Aureane Eldon. "
Si on suivait les usages, c'aurait été à lui de se présenter le premier, mais étant donné qu'il ne l'avait pas fait et qu'elle avait amorcé cette discussion... Elle se remit à fixer le sol, embarrassée, attendant une réponse ou qu'il se remette à marcher. Bref, n'importe quoi qui la tire de sa gêne. |
| | | | Hormidéas
Humain
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: Une demoiselle en détresse? Homme à la rescousse! [Pv Aureane] Mar 30 Nov 2010 - 2:00 | |
| Heureusement qu’il avait été attentif aux choses qui se déroulait tout autour de lui, sinon ils auraient tout les deux souffert sous cette charrette. Le cœur battant, il ne c’était pas attendu à ce que les choses tournent de la sorte. Sentant les mains crisper sur sa chemise, le jeune homme revint finalement à la réalité présente, se détachant par courtoisie envers la demoiselle. Après tout, il l’avait vu accompagner, donc elle n’était forcément pas libre pour ce genre de chose. La frayeur passé, il s’excusa rapidement de son geste. Il avait beau venir de lui sauver la vie, tout dans son expression portait à croire qu’il s’en voulait terriblement d’avoir agis en la prenant aussi vivement pour la pousser du chemin. L’important, c’était qu’elle était saine et sauve, donc plus rien à craindre de ce coter. Il jeta un bref regard au alentour, afin de s’assurer qu’il n’y aurait pas un autre danger qui allait surgir à l’improviste. Finalement, il la voyait sourire! Voyant ce sourire, il ne peu que se permettre d’en acquiescer un léger, sur ses lèvres.
" Ce... non... enfin... je comprends... "
Vraiment? Elle comprenait? Elle avait beau lui assurer qu’elle allait bien, son teint semblait toujours légèrement livide, ce qui poussa le jeune homme à réitérer sa question. Il ne voulait pas la savoir blesser ou traumatiser par ce qui venait de se passer.
" Oui... Je vous remercie... sans vous... "
- Mais c’est tout à fait normal…
C’était façon à lui de lui faire comprendre qu’elle ne devait pas le remercier pour une action comme celle-ci. Personne n’aurait laissé une demoiselle au prise avec une charrette fonçant à cette allure, surtout qu’elle ne semblait pas avoir subit d’entraînement pour éviter ce genre d’obstacle. Lorsqu’elle mentionna la première courtoisie qu’en général faisait lorsqu’il se rencontrait, il sembla quelque peu mal à l’aise. Il n’aimait pas particulièrement que les gens s’intéressent à qui il était, donc il se voyait mal lui dire son nom. Lançant de nouveau un regard à la ronde, il posa finalement son regard sur la demoiselle qui se trouvait près de lui.
" Je... enfin, je veux dire... Je m'appelle Aureane Eldon. "
Au moment où elle prononça son nom, les yeux flamboyant de l’humain vinrent rencontrer ceux de la jeune femme. Il n’y avait nul trace d’animosité dans celle-ci, simplement une sorte d’intérêt. Reprenant rapidement ses esprits, il secoua la tête, un peu gêner.
- Permettez…? dit-il en tendant légèrement la main vers celle d’Aureane, puis sans entendre, il lui fit maladroitement un baise main. Après tout c’était la coutume chez les nobles gens, non? Je me prénomme…Hormidéas…Hélas, je ne puis vous confier le nom qui est le mien.
Mettant de nouveau une distance raisonnable entre eux, il lui avait pourtant expliqué plutôt qu’il n’avait pas énormément de souvenir de jadis, donc lui confier son nom lui était impossible. Même s’il l’aurait voulu. Conservant un sourire léger, il commença à s’aventurer dans une ruelle plus éclairer que les autres et d’où l’on pouvait entendre l’écho des passants qui se rapprochant. À n’en croire par le bruit, ils seraient arrivés au lieu désirer de la demoiselle, en une dizaine de minute, voir une vingtaine s’ils prenaient leur temps. Il n’avait pas croisé son regard, depuis l’épisode du baise main et lorsqu’il le rencontra, il ne put dissimuler une once de gêne.
- Aimez-vous la cité de Serramire?
La question n’était pas tellement oser et ce posait très bien à quiconque, de plus, elle pouvait facilement se répondre par un oui ou par un non. Il ne voyait pas pourquoi cela dérangerait la jeune femme, surtout après ce qu’il venait de faire. |
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