Une chasse au trésor ou simple passage? [Nyrlae]

Le sourire incertain de la jeune femme à son égard, laissait au moins place à un certain soulagement de sa part. Encore une fois, c’en était moins une. Il était à deux doigts de poursuivre dans l’ombre afin de pouvoir passer un peu plus de temps avec ses parents, mais grâce aux paroles de son père, il dût se rappeler de la demoiselle qui tentait désespérément de le faire revenir avec elle sur le chemin lumineux. Malheureusement, ils n’étaient pas au bout de leur peine. Voilà que c’était au tour de la demoiselle de trouver preneur à ses lamentations. Le jeune homme pouvait voir à quel point il était dur pour la jeune femme de voir cette personne, mais il était d’autant plus impératif qu’ils s’en sortent vivant. Par chance les contradictions qu’il pouvait lire sur son visage empêchait à la jeune femme de rebrousser chemin afin d’aller rejoindre cette personne, mais si cette dernière ce décidait à être plus insistante, nul doute que l’archère céderais à ses caprices.

Quand le garde du corps la fit finalement pivoter vers lui, il s’était bien douter qu’elle allait se débattre et avait raffermit son étreinte autour de son bras afin de l’empêcher de s’enfuir vers la personne qu’elle apercevait. Plus fort qu’elle, la chose fut plutôt aisée, mais il devait encore la convaincre d’avancer. Il vit que la jeune femme avait capté ses paroles lorsqu’elle posa son regard sur lui. Fronçant doucement les sourcils lorsqu’il vit les larmes perlées sur ses joues, il agit d’instinct, puis vint essuyer celle-ci avec le bout de son pouce. Il n’avait pas envi de la voir pleurer et même s’il aimait bien parfois la voir un tant sois peu vulnérable, afin de voir son véritable visage, ce genre de visage ne lui plaisait pas. En fait, il ne pouvait pas vraiment lui en vouloir de laisser libre cours à ses sanglots, simplement parce que lui aussi avait eut cette impression d’avoir la gorge nouée sous l’émotion sans pouvoir prononcer un seul mot. Lui avait perdu deux êtres chers, mais la jeune femme en avait toujours à ses côtés, bel et bien vivant, ce qui devait lui donner une raison suffisante pour sortir d’ici.

" Elle n'est pas là, elle a seulement disparu, elle n'est pas morte. "

Il savait que ses mots avaient pour but d’alléger la conscience de la demoiselle et il n’allait certainement pas trouver moyen d’y répliquer. Chacun réagissait d’une façon différente à ce genre de choses et il était loin de la blâmer de se répéter cela. Même lui, paraissait toujours perturber et ne savais pas vraiment comment y réagir. Il se demanda alors à quoi ressemblait désormais son village sous les influences tyrannique de Lui. Les choses devaient être faites selon sa volonté à lui et uniquement la sienne. Tout cela le rendait malade et il chassa rapidement cette pensée. Il obtiendrait vengeance un jour ou l’autre, mais d’abord, il fallait sortir d’ici!

Ils reprirent la route, bien décidée cette fois à laisser cette épreuve derrière eux. Ils avaient déjà assez souffert en revoyant leur propre, aucune raison de s’attarder en ses lieux. Quand la porte fut en vue, un énorme soulagement s’empara du garde du corps. Malgré la forte prise de la jeune femme autour de son bras, il devait avouer qu’il était tout de même content de pouvoir traverser tout ses épreuves avec elle. Certes, saurait été mieux de ne jamais avoir eu à le faire, mais il ne saurait certainement pas vu affronter le tout seul. De plus, c’était grâce à elle s’il avait réussi à mettre fin à l’emprise de ses parents sur lui. Conservant un regard impassible malgré tout, le garde du corps avançait d’un pas régulier dans le couloir qui les mènerait forcément vers la sortie. Après tout, l’ensemble des épreuves en liens avec les éléments étaient faites et ils avaient réussit tout les entre deux épreuves, ce qui signifiait qu’ils sortiraient prochainement de ses sous terrains maudit. Sa joie fut de courte durée lorsqu’ils franchir la porte qui se trouvait devant eux.

Celle-ci, au lieu de donner sur un espace sois ensoleillé ou plonger dans la pénombre de la lune, donnait sur une énième salle qui semblait dépourvu d’épreuve? Laissant son regard suivre chacune des parcelles de la pièce qui s’offrait à sa vu, il repéra finalement une irrégularité dans le mur et sur celle-ci, se trouvait des lettres alignés. Se rapprochant avec un regard perplexe, il jeta d’abord un regard vers l’archère avant d’arriver à proximité. Il n’y avait nul parchemin présent, mais une phrase qui ne semblait pas vraiment dire grand-chose, du moins pour le garde du corps.

- elueS éviter lac Anirva, lit-il dans un murmure encore plus perplexe

Il tourna on regard vers la demoiselle pour savoir si elle y avait comprit quelques choses. Cette phrase n’avait aucun sens propre et Galyn ignorait de quel lac il était question dans l’énigme. C’était maintenant à ce demander s’il ce lac existait vraiment. Il délaissa le bras de la demoiselle un moment, pour se rapprocher des lettres et s’aperçue que celles-ci étaient peinte sur ses dalles de céramique bien distinct et que l’on pouvait les déplacés à son bon vouloir. Il en prit une dans ses mains, histoire de montrer sa découverte à la dame protectrice.

- Un anagramme. Cela explique que le tout n’avait aucun sens à la lecture.

De plus, il fallait observer les erreurs d’orthographe. Celle-ci était de nouveau présente, comme dans l’épreuve avec la lave et la pierre. Il se demandait réellement où voulait en venir ses êtres démens qui avait construit cet endroit. Il ne semblait avoir aucun compte à rebours cette fois, uniquement un profond silence et cette anagramme.

Il fallait retrouver espoir et oublier ce qu'elle avait vu. La jeune femme essuya ses larmes et s'efforça de se montrer forte. Elle ne devait pas craquer ou du moins, se dominer assez pour paraitre prête à surmonter les épreuves suivantes. Ils allaient s'en sortir vivants : ce serait tout de même stupide de déclarer forfait à cause d'un petit jeu psychologique idiot. Et pourtant, elle avait beau se raisonner, elle voyait encore l'image de sa mère danser devant ses yeux. Un cauchemar qui la poursuivait car elle se demandait si ce n'était qu'illusion ou si...

elueS éviter lac Anirva

Brutalement tirée de ses sinistres pensées, Nyrlae tilta immédiatement sur le premier mot, murmurant aussitôt :

" C'est une anagramme. Seule. "

Galyn en venait à la même conclusion. Par contre, si la jeune femme avait été soulagée de trouver de suite le premier mot, elle fut bien forcée de constater qu'ensuite elle n'arrivait à rien d'autre. Quel lac fallait-il donc éviter, en admettant qu'il s'agisse d'un lac ? Oubliant enfin un peu l'épreuve précédente, elle prit le mot Anirva, en traça les lettres au sol et, enveloppant l'un de ses doigts bandés dans un pan de robe pour le protéger, elle entreprit de les mélanger. Ravina ? Le mot existait sans doute, mais ensuite ? Quel sens cela pouvait-il bien avoir ?

Ce fut à ce moment qu'elle remarqua la façon dont était creusée la roche : il y avait trois emplacements pour bouger les lettres et "éviter" faisait aussi partie de ces encastrements. Il fallait donc sans doute en bouger les lettres. Elle espérait sincèrement que ce soit un indice, autrement ils pouvaient passer des heures, voir des années à mélanger toutes ces lettres. La fatigue n'aidait pas beaucoup et, épuisée, Nyrlae s'agenouilla carrément en espérant qu'aucun piège ne se déclenche dans la minute.

Éviter... elle trouva la première anagramme sans trop de mal : vitrée... sauf qu'une seconde apparut rapidement : rétive, qui la fit donc se pencher à nouveau sur la question alors qu'elle pensait avoir trouvé. Finalement, poursuivant ses déplacements de lettres, elle en vint à riveté... puis vérité... peut-être y avait-il encore d'autres anagrammes, mais à ce rythme, ils ne risquaient pas de trouver un sens à l'ensemble. Elle jeta un coup d'œil à Galyn qui cherchait également, quelque peu désemparée. Au moins ne les forçait-on pas à se dépêcher en menaçant de les faire souffrir atrocement ! Choisissant de laisser de côté "éviter", elle passa à la suite.

Mélanger "lac" et "anivra" ne paraissait pas une mauvaise idée étant donné la place des lettres. "lacanivra"... pas évident, quand même. Seule... un nom devait suivre, logiquement. Vérité sonnait bien pour une énigme. Seule la vérité... on devait donc obtenir un anagramme avec "canivra". Quelques minutes de réflexion plus tard et elle avait l'ensemble : seule la vérité vaincra.

Nyrlae soupira légèrement, quelque peu lassée de tous ces petits jeux. Elle avait vraiment été secouée par la vision de sa mère et, si elle ne pleurait plus, elle n'était plus d'humeur à jouer aux devinettes. Comme Galyn était d'accord pour tenter cette solution, ils déplacèrent les lettres et attendirent la suite. La jeune femme ne pouvait qu'espérer qu'ils en avaient bientôt terminé : elle était suffisamment blessée physiquement et psychologiquement pour se sentir à bout de force. Ce qu'elle voulait, à présent, c'était qu'ils s'en sortent vivants le plus vite possible. Elle ne se voyait vraiment pas enchainer de nouvelles épreuves comme celles qu'ils avaient vécues.

Les bras croisés, l'air quelque peu résigné, elle attendit qu'une nouvelle catastrophe les plonge à nouveau en enfer.

L’épreuve précédente avait réellement troublé la jeune femme, mais il la savait forte, donc elle réussirait à surmonter le tout. Même lui avait du mal à s’en remettre et à chasser l’image de ses parents, puisqu’il les voyait encore décapité dans leur ancienne demeure et les deux images ne cessaient de se superposer pour faire un tout grotesque. Chassant ses images de sa tête, il se concentra finalement sur la porte qu’ils venaient à peine de franchir, révélant à son plus grand malheur, une seconde épreuve. L’anagramme qui leur était présenté ne ressemblait à rien, du moins, pour le moment.

" C'est une anagramme. Seule. "

Le jeune homme releva les yeux de l’anagramme pour les poser sur la jeune femme, confirmant ce qu’elle avançait. C’était là, la seule et uniquement réponse qu’ils pourraient trouver facilement, le reste, ils devraient se creuser un temps soit peu la tête pour réussir à trouver. Le mot éviter qui leur était présenté, ne menait à aucune solution possible avec le mot Seule qui se trouvait déjà en début de phrase. Fronçant les sourcils, le garde du corps retira l’ensemble des lettres qui se trouvaient sur l’irrégularité du mur et les posa sur le sol, ainsi ils pourraient placer le mot qu’ils avaient tout deux convenus que ce « éviter » pouvait bien donner en réalité. Épuiser bien plus qu’il ne voulait l’admettre, il prit place près de la jeune femme afin de pouvoir l’aider à résoudre cette énigme qui ne ressemblait à rien, encore une fois. Assis, il mélangeait également les lettres, puis ils durent admettre qu’un seul des mots qu’ils avaient réussi a former, semblait former le véritable sens de la phrase; vérité.

Son regard se posa un moment sur le renforcement des lettres qui avaient étés creusé et ce fût grâce à l’indice supplémentaire qu’il trouva, que l’ensemble commença finalement à prendre un sens. Les encastrements dans le mur était creuser pour prendre une seule lettres, le premier mot, qui était former de Seule, donc 5 lettres contenaient en tout 5 encastrements collés pour recevoir les lettres. Donc il était évident que le dernier mot était constitué d’à peine 7 lettres. S’ils collaient lac et Anirva, il se trouvait qu’il y avait deux lettres en trop. De plus, personne ne pouvait trouver une anagramme de « la », donc il semblait que le dernier mot était uniquement composer des lettres « carniva ». Content de leurs efforts alors qu’ils semblaient avoir mis la main sur le véritable sens de cette phrase, le garde du corps se leva et vint placer les lettres dans les encastrements prévu à cette effet, puis attendit la suite, désormais, perplexe de ce qui pouvait leur arriver. Nul doute que quelques choses allaient surgir, mais quoi?

Un léger petit déclic se fit entendre derrière leur dos, se retournant, ils purent voir la forme d’une arche qui était entrain de se dessiner dans le mur, puis graduellement, le mur qui était entrain de s’effriter pour laisser place à une pièce. Malheureusement, cette pièce n’était pas éclairer et ils ne pouvaient pas bien distinguer les choses qui s’y trouvaient à l’intérieur. Le seul moyen était de franchir l’arche de pierre et de s’y engouffrer. Tendant une main à la demoiselle, il prit la sienne pour l’aider à se relever et tout deux, se dirigèrent vers cette pièce qui s’offrait désormais à eux. Quand leurs pas les eurent finalement engagés dans cette pièce, l’arche qui se trouvait derrière eux reprit la forme de la pierre, les enfermant par la même occasion. Pour l’instant, ils auraient eut tout les bonnes raisons de paniquer, mais le garde du corps trouva rapidement la forme du porte. Il empoigna fermement le loquet de celle-ci, puis tira de toutes ses forces, mais les gonds de celle-ci restèrent obstinément en place. La porte devait être verrouillé et nul doute qu’ils devraient une nouvelle fois se prêté au jeu auquel ils étaient soumis.

Se retournant, il avisa une structure en bois de forme circulaire adossé au mur. En général, ce genre de structure servait à maintenir ou à torturer un criminel, mais là, il ignorait dans quel but elle pouvait bien se retrouver là. Une table jonchait le centre de la pièce et sur celle-ci, se trouvait le parchemin qui leurs expliqueraient que faire pour déverrouiller cette satanée porte.

Vous avez réussi la première étape de cette épreuve
Comme l’indique l’anagramme, Seule la vérité vaincra.
À tour de rôle, vous devrez vous adossez contre cette structure
Et le second d’entre vous, poseras une seule et unique question.
Vous devrez répondre avec vérité, sinon, mort à vous.

C’était justement le genre d’épreuve que le garde du corps redoutait. Il n’avait pas envi de se faire poser une question sur son passé et nul doute que, depuis que la jeune femme avait vu les inscriptions sur sa dague, elle s’aventure dans cette voie. Serrant la mâchoire, il déposa le parchemin sur le sol et plongea son regard dans celui de la demoiselle.

- J’y vais le premier, vous irez ensuite.

Il voulait d’abord tester l’épreuve. Si celle-ci garantissait la mort au moindre mensonge, nul doute qu’il devrait dire toute la vérité sur la question qu’elle lui poserait. Seulement, en y réfléchissant bien, il se pouvait bien qu’il soit évasif, tout en disant qu’une parcelle de la vérité. Ce n’était pas vraiment un mensonge et tout cela dépendrait de la question que lui poserais la demoiselle. Se rapprochant de la structure, il s’adossa à celle-ci comme il se devait de la faire, puis aussitôt que son dos eut été en contact avec la surface de bois, un filament magique s’anima, créant ainsi des liens qui le retenaient fermement, comme s’il était un prisonnier soumis à son bourreau. De nouveau, il vint plonger son regard dans celui de l’archère, prêt à répondre.

- Réfléchissez bien à la question avant de me la poser.

[hrp : le premier qui râle sur la qualité de mon post, je lui colle 30 petits morveux dans les pattes et on en reparle ! ]


Nyrlae se retourna brusquement en entendant le déclic dans son dos. Une arche, puis un passage... Ils n'avaient pas vraiment le choix, même si le soulagement d'avoir réussi à décoder le message se mêlait à la crainte de l'épreuve qui les attendait. Prenant la main de Galyn, la jeune femme se releva et tous deux allèrent vers la sortie. Le fait que l'arche disparaisse après leur passage n'avait rien de très étonnant, mais ça n'en était pas moins assez inquiétant. D'autant qu'ils voyaient maintenant ce qui ressemblait à un engin de torture. Nyrlae pria pour ne pas avoir à se retrouver dans une telle situation : ils avaient déjà eu leur content d'épreuves, non ? Qu'est-ce qui les attendait, à présent ?

Le parchemin les éclaira sur la question, ce qui ne la rassura pas franchement. La bonne nouvelle, cela dit, c'était que c'était à eux de créer les devinettes. En ce cas, il devrait y avoir moyen de simplifier les choses autant que possible. En revanche, Galyn se précipita un peu trop à son goût : n'auraient-ils pas pu réfléchir un peu à ce qu'ils pouvaient demander pour minimiser leurs risques de perdre la vie ? Elle ignorait ce qui se passerait exactement s'ils répondaient mal, mais le résultat était clairement explicité et elle n'avait pas envie de découvrir la méthode pour en arriver là.

Réfléchissez bien à la question avant de me la poser.

Elle lui rendit un regard mi-agacé mi-angoissé. Évidemment qu'elle allait réfléchir avant de lancer ce qui lui passait par la tête ! Mais il aurait été plus malin d'attendre qu'elle y pense et se décide, justement, avant de se lier à ce truc !

" Vous n'auriez pas dû vous précipiter ainsi, " murmura-t-elle en essayant de paraitre moins inquiète qu'elle ne l'était.

Essayant de ne pas s'affoler inutilement, Nyrlae décida d'aller au plus simple : une question dont la réponse serait évidente, sans aucune ambiguïté possible et qui paraitrait simple au garde du corps. Bien-sûr, elle aurait pu dans d'autres circonstances avoir tout un tas de questions plus personnelles à lui poser, mais là il aurait été stupide de risquer leurs vies pour satisfaire une curiosité mal placée. Elle ne pensait pas avoir trop de temps et ce qui comptait, c'était qu'il arrive à répondre. Rien ne précisait sur le parchemin que celui qui posait la question devait en ignorer la réponse.

Réfléchissant à la question et à peu près certaine qu'il n'y avait qu'une réponse possible, elle finit par demander :

" Quel est votre prénom ? "

Il savait forcément répondre à une question simple ! Elle n'avait plus qu'à espérer qu'il se montre aussi raisonnable lorsque viendrait son tour. A la façon dont il l'avait regardée elle aurait juré qu'il s'attendait à ce qu'elle lui demande elle ne savait quoi. Qu'il fasse aussi simple qu'elle et ils avaient des chances de s'en sortir.

Au vus des circonstances, il était vrai que le jeune homme avait été très imprudent en s’approchant aussi rapidement de l’appareil de torture et il s’en voulut légèrement en voyant le regard que lui lançait la jeune femme. Dans l’empressement de vouloir terminé ses fichus épreuves et enfin pouvoir sortir à l’air libre, il avait mis l’espace d’un moment toute trace de discernement de côté. Maintenant, il était trop tard pour regretter, la chose étant faites, il devait assumer ce qui pouvait lui arriver pendant que la demoiselle réfléchissait à une question à lui poser. Elle semblait utiliser un raisonnement assez complexe et il fronça un instant les sourcils, curieux de voir quel genre de question elle avait en tête présentement. Il ne le saurait probablement jamais et c’était mieux ainsi. Chacun devait garder un espace secret et comme il était son garde du corps, ce ne serait certainement pas à lui d’explorer ce genre de petites histoires au sein de l’esprit de la Dame protectrice.

" Quel est votre prénom ? "

Mettant fin à ses réflexions, le jeune homme haussa les sourcils. Il était plutôt surprit de la tournure que prenait le sens de l’épreuve. Ainsi soumis et menacer d’être tuer s’il ne répondait pas, c’était là, le meilleur temps pour obtenir des réponses à ses questions les plus curieuses, mais la jeune femme ne semblait pas du tout de cette avis. En fait, elle semblait plutôt ne pas avoir envi de profiter de la situation et promouvoir le fait qu’ils puissent s’en sortir tout les deux vivants, plutôt que de satisfaire sa curiosité. Il devait avouer dans un sens qu’il en était reconnaissant.

- Galyn

Après plusieurs secondes, les liens qui le retenaient fermement se détendirent jusqu'à disparaître complètement, laissant ainsi la possibilité au jeune homme de s’éloigner de l’appareil. Cette fois, il confirmerait à la demoiselle qu’il avait bel et bien une question pour elle avant de lui poser et qu’il y avait soigneusement réfléchit. Lui aussi pourrait en profiter pour apprendre d’avantage sur l’archère, mais il était loin de poser des questions sur l’intimité des gens et puisqu’il n’était pas du genre indiscret avec la jeune femme, il se permettait de poser les questions auxquelles il avait envi d’avoir des réponses. Se raccrochant donc à la même logique que Nyrlae, le garde du corps lui fit signe d’un hochement de tête, qu’elle pouvait aller se positionner sur l’appareil de torture et répondre à sa question. Mieux valait poser une question simple et en finir le plus rapidement possible avec cet horrible jeu.

- Qui est votre garde du corps personnel?

Il ne pouvait y avoir qu’une seule et unique réponse, puisque personne d’autre n’était assigné de près à sa sécurité. De plus, elle n’avait pas souvent besoin de ses services, donc pourquoi devait-elle en engagé un autre? La fixant droit dans les yeux en entendant sa réponse, il perçut automatiquement un léger déclic derrière lui et ils purent tout deux voir la porte s’ouvrir d’elle-même, les accueillant à la franchir. Se rapprochant de la jeune femme, qui semblait à bout de force, il glissa son bras derrière son dos et enserra sa taille pour l’aider à avancer plus rapidement. Il ne devait plus rester énormément d’épreuve à affronté et il souhaitait réellement que celle-ci sois la dernière de toutes. Marchant à pas régulier pour ne pas trop faire forcer Nyrlae sur sa cheville, ils franchirent tout les deux la porte, qui se referma de nouveau derrière eux.

Devant leurs yeux, se trouvait une salle très différente des précédentes qu’ils avaient pu voir jusque là. En effet, tout droit devant eux, se trouvait un petit ruisseau qui menait vers une arche et d’où ils pouvaient percevoir une certaine lumière. S’ils se rapprochaient d’avantage, ils pourraient voir que cette lumière ne provenait pas cette fois d’une magie quelconque, mais bel et bien de l’extérieur. Sur ses gardes, le jeune homme avisa une petite embarcation se retrouvant sur l’eau et qui semblait pouvoir accueillir un nombre de deux personnes. Fronçant les sourcils, devant cet environnement beaucoup trop calme, il sentait que quelque chose clochait, mais il ne savait quoi. Sa main se trouvait toujours entrain de serrer la taille de la demoiselle et si l’envi lui prenait de se précipiter dans l’embarcation, lui saurait l’arrêter d’un mouvement assez simple. Déplaçant son regard vers la gauche, les yeux fantomatiques du garde du corps se posèrent sur un autel, se trouvant cette fois-ci sur une sorte d’élévation accessible grâce aux quelques marches de marbres qui se trouvait là.

Offrant un regard à la demoiselle, il lui indiquant de rester près de lui, ne sachant trop où elle pourrait aller pour se mettre à l’abri s’il y avait un danger qui surgissait à l’improviste. Lentement, ils se dirigèrent donc vers les marches, qu’ils gravirent une à une avec une précaution presque exagérer. Rendu au sommet, Galyn retira sa main de la taille de la demoiselle et se rapprocha de l’autel afin d’observer les objets qui y étaient disposer. Trois objets s’y trouvait pour être plus précis; un calice, ainsi que deux bracelets d’archer comportant chacun des symboles elfiques similaires. Au moment où le garde du corps s’apprêtait à prendre l’un des objets en main, il entendit un léger craquement derrière lui, puis un bruit semblable à un éboulement. Tirant sa dague avec dextérité, il se retourna prestement en avisant ce qui se trouvait désormais près de la porte et ne pu retenir un haussement de sourcil stupéfait devant le spectacle qui se trouvait devant lui.