Le prince et son singe Ydryain ! [Ydril]

Et ainsi Ydril, seconde ville par sa taille de toute la Péninsule humaine, fierté du Sud brillait de ses guirlandes de fleurs, des saltimbanques, des musiciens et autres joyeux gens de l'art et du divertissement était présent. La foule d'Ydril toujours prêt à s'amuser, rire et fêter n'importe quoi n'importe quand, était massé dans la rue. Des dizaines de milliers d'Ydryain était là pour une seule chose (bien que la plupart en ignorait vraiment la nature), l'arrivé du Prince Cosme D'Amias, Seigneur de Thaar, lointaine ville, qui bien que dominé par les drows, restait peuplé par des humains, soit quoi de plus agréable que d'accueillir de lointains frères.

Les navires, voiles dehors, arrivaient, dépassant Fort la vigie, qui du haut de sa colline surveiller de ses tours ardentes le passage menant à Ydril sur l'Avine. Et c'était bien sur ce fleuve, l'Avine, que la flotte débarqua passant les docks marchants, pour arriver au cœur des quais d'honneur, donnant directement dans le cœur de la ville, sur la place publique. Les musiciens, n'attendant plus longtemps sortir les sons d'accueils, la foule heureuse de chômé un jour pour une occasion si festive, cria et se mit aussi à chanter des chants de bienvenue.

Ce fut du haut de sa monture, que le Comte, armuré et armé comme la tradition le voulait, attendait son invité. Après l'avoir invité par une missive, le dernier avait accepté de passer quelques semaines en Ydril, et bien sûr de négocier quelques accords entre les deux terres. Diogéne de Systolie, fier d'incarner à nouveau le lien qui unissait Thaar et Ydril, descendit, et enroulé dans une cape verte ou le dragon brillait sur le dos, descendit. Adhémar fut un ami de ce jeune prince, et Diogéne espérait bien en être un de même.

Une fois le bateau amarré, les planches tirées, voici donc le jeune Prince qui descendait accompagné de sa suite. Allant à son encontre, Diogéne accompagné de plusieurs de ses chevaliers, qui portait eux étendard, alla se présenter à son invité.

-Prince Cosme d'Amias, grand défenseur de Thaar, c'est un honneur pour moi de vous rencontrer enfin. Après tout nos deux terres sont liée par leurs histoire dans une grande amitié, c'est donc en ami que je vous accueille, soyez ici comme chez vous, bienvenue en Ydril !

Ce à quoi la foule se mis à applaudir, chanter, jouer, soit, à faire bruit et fanfare. Une fois de plus Ydril sur l'avine prouvait bien que si elle ne pouvait battre Diantra, au moins elle restait une vrai rivale sur l'activité et la festivité!

Vie et couleur, les feux joie brillaient en Ydril. Le peuple qui au passage des nobles seigneurs applaudissait, éclata de plaisir quand les habitants de Thaar laissèrent des pièces à leur encontre. Ce que Diogéne trouvait déplacé, mais par bon accord et bonne relation, il ne dit rien et laissa son peuple se réjouir du peu de richesse que leur donnait ce jour ci, et pour tout les mal contents qui se plaignait de perdre une journée de travail, la voilà rentabilisée ! Le voyage continua ainsi, et on aurait pu croire qu'on fêtait ici une grande victoire, mais pourtant ce n'était rien de plus que l'arrivé d'un hôte de marque.

Ce qu'on nommait le palais, qui plus qu'un palais disposait de fortification qui le laissait parfois décorer du nom de château ou citadelle, mais dont l'intérieur luxueux et agréable rappelait son confort, du haut de sa petite colline, regardait les seigneurs avançaient. Et tandis que la troupe arriva au haut de la colline, il fallut descendre, ce à quoi une armée de petit valets et laquais se jeta à l'aide des nobles présents. Les étables du Comté ne suffisant guère, le Comte avait du louer et aménager plusieurs bâtisses autour de la muraille du palais pour pouvoir les loger. Et tandis que le Comte, le Prince et leurs escortes proches respectives se lancèrent à la monté des trente cinq marches menant à la porte, le reste de l'équipé se dispersa, le petit peuple allant continuer à fêter l'arrivé du Prince dans les rues, en attendant les jeux qui serait donné dans les jours à venir pour fêter cela, et les Seigneurs s'en allant dans le palais pour eux mêmes fêter les réjouissances.

Une fois le jardin traversé, qui était fort grand et où milles fleurs et plantes se mélangeaient, la ménagerie de dépassée, et le reste de bien de bâtiments laissés derrière soit, la troupe arriva au palais même. Elle s'en alla alors dans la salle du trône. Cette dernière se trouvait être la salle la plus grande de tout Ydril. Le plafond était décoré de peinture, de dorure, de sculpture, de gravure,... ce qui donnait une allure presque infini à ce plafond s'élevant à plusieurs dizaines de pieds*. Le toit en lui même était une coupole des plus travaillées, en son centre, un vitrage de vingt pieds de large laissait filtrer la lumière en travers des vitraux de maintes couleurs.

La salle large de cinq perches* et longue d'autant, était garni tout le long, de maints tableau et tapisserie là ou il n'y avait point de fenêtre donnant la vue sur les jardins privés du Comtes. On y trouvait aussi quelques sièges, et autres refuge derrière des tapisserie, qu'on nommait dans le jargon Ydryain des "Ragoteuses". Au fond de cette pièce, la salle se refermé doucement en un pic, tandis que deux allées à senestre et dextre permettait de se rendre dans les profondeurs du palais, le tout se terminait sur le trône. Haut de sept marches, ce dernier fait d'un alliage de métaux, était recouvert de feuille d'or, tandis que le siège, large pour deux personnes recouvert de soie rouge. Sur les bords joyaux et autres frivolités se mêler d'un goût loin d'être Langecin, mais typiquement Ydryain par sa simplicité et son apparat si bien mêler, pas de diamant aussi gros que des poings, pas de rubis d'une couleur extraordinaire, mais juste de simple joyaux gravé dans le métal et d'où seul un regard s'approchant suffisamment pouvait savoir de quel ordres ils étaient.

La salle était elle déjà remplit de maints courtisans, tout Ydril (ou presque) était venu. Et les éclats retentirent à nouveau lorsque le Comte et le Prince entrèrent à leurs tours dans la salle. Après plusieurs paroles échangées entre ses deux derniers, et des présentations faites, il fut temps de manger. La table était levé, au côté du Comte, le Prince Cosme bien évidemment, tandis qu'on trouvait à la droite du noble invité la fille de Monsieur le Comte, Marguarette, dont la beauté était plus convoité que sa dot ! Et on trouvait après des seigneurs de Thaar et d'Ydril des deux côtés. Le repas fut des plus appréciables, spécialité d'Ydril, on servit des oeufs à la crème, des magrets de canard à la noix, et beaucoup de plat à la base de poisson, tandis que le Vin d'Hautval se mêla comme breuvage avec d'autres alcool plus fort. Loin de parler affaire, les deux hauts nobles parlèrent plutôt de chasse, joutes, quelques ragots sur l'une et l'autre de leur terres.

Le repas finit, ce fut la musique qui s'élança. Comme à l'habitude on devait nommer tout les nobles présents, ce qui fut fait malgré qu'ils soit déjà tous présents depuis fort longtemps. On accrocha aussi les deux étendards à l'entrée pour que tous voit qu'Ydril et Thaar festoyait ensemble.

-Sa Grandeur le Comte, Diogéne de Systolie, Vicomte de Marcalm, Régent d'Aphel, Seigneur de Mirabel et d'Ydril sur l'Avine.
La salle éclata en applaudissement, mais personne ne parla, de peur qu'on les croit dire de mauvaises choses.
-Sa majesté, Cosme d'Amias, Prince de Thaar.
On nota autant d'applaudissement, mais accompagné de quelques murmures, surtout les dames qui parlait de ce jeune prince, minaudant sur sa beauté et racontant quelques ragots comme à leurs habitudes.

On continua ainsi, après vint les enfants du Comte, Richard, le fils aîné, on dit de lui qu'il ne pouvait avoir d'enfant c'était pourquoi il ne prenait pas femme, d'autre disait qu'il préférait copuler avec des femmes mariés. François, fils jumeaux du premier mais sortit en second, marqué d'une balafre sur l'œil, trace d'un geste héroïque fait pour sauver son frère, mais des mauvaises langues disait qu'il était un vil comploteur cherchant un moyen de déshérité son frère.
Marguarette de Systolie, Grande Demoiselle du Comté par sa beauté et sa grâce, connu pour sa grandeur d'âme. Nul ne trouvait une mauvaise chose à lui amputer. Pour son jeune frère, Charles, ce fut différent, il était maussade et mélancolique, parfois violent et dérangeant, on le tolérer par son titre, et lui excusait par son jeune âge, mais c'était surtout l'affection qu'avait son père pour lui qui effaçait toutes mauvaises conduites de sa part. En date fraîche, il avait libéré un ours avec d'autres jeunes nobles du même calibre que lui, ce dernier avait dévoré à moitié un pauvre garde.
Et enfin, la jeune Isabelle de Systolie, qui accompagné d'une de ses dames, pouvait malgré son jeune âge se livrer à la fête. On initiait très jeune les dames de la famille du Comte aux mondanités.

La suite s'arrêta surtout à quelques seigneurs connu pour être cause de maintes histoires, les De Marcalm, qui ayant perdu leur fief jadis pour des histoires de sorcellerie et autres faits étranges et fourbes, restait toujours dans la cour, détenteur d'un petit domaine non loin. Chef de famille, la vielle Arna de Marcalm, habillé tout de noir, et avec ses manières des plus sombres, passaient facilement pour une sorcière. On disait, quelques mauvais sujets, que le Comte s'en allait des fois effectuer quelques sombres rituels avec des créatures nocturnes, et qu'il serais devenu aussi riche grâce à des forces obscurs.

Ce fut donc une nuit fait de bal, de chant et d'amusement, le Comte qui détestait ces menus plaisirs, n'en laissa néanmoins rien paraître comme à son habitude, dansant quelques danses, avalant plusieurs verres de vin. Il resta plutôt peu enclin à la fête, et parla plus qu'il ne dansa. En revanche, sa fille, la Belle Marguarette, qui avec sa chevelure d'un blond qui rendait jaloux le Soleil lui même du haut de sa tour, accompagné de toute la grâce attirait tout les regards. Vêtu dans une longue, délicate et richement décoré robe bleu, les formes de son corps s'imaginait facilement.

Son père, qui lui vouait un amour éternel, (ce fut bien la seule personne à part Charles qui en avait le droit), la protégeait autant qu'il lui cherchait le meilleur des partis possibles. Et, avant l'arrivé du Prince, il lui avait glissé quelques mots à son encontre. Ce que la jeune demoiselle s'effectua à concrétiser, non loin de son esprit de travestir son amour, mais perdu dans les pensées sentimentales de son âge et de son sexe, elle ne pouvait s'empêcher d'imaginer ce jeune Prince comme l'élu de son cœur, avec lequel la joie et le bonheur s'éteindrait dans l'infini impossible des joies amoureuses des humains. Ce fut donc ainsi qu'elle refusa trois fois des prétendants qui souhaitait l'inviter à danser, restant au côtés de son père, son regard ne se détachant pas du Prince de Thaar, il lui paraissait sublime et touchant par une grâce et une bonté divine. Seul, cette maîtresse, monstre horrible à ces yeux, assombrissait la scène, et si Marguarette avait eut une dague, ce fut du sang qu'on aurait fait couler.