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 L'adorable Ydril et la merveilleuse Soltariel s'encontrent [clos]

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Diogene di Systolì
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MessageSujet: L'adorable Ydril et la merveilleuse Soltariel s'encontrent [clos]   L'adorable Ydril et la merveilleuse Soltariel s'encontrent [clos] I_icon_minitimeMar 18 Jan 2011 - 22:48

Les joyeuses gens d'Ydril s'en allèrent ainsi dans la douceur du jour de ce bon mois. Peu avant son départ, une bien triste lettre était arrivée de Sybrondil, qui insultante, déshonorante, séditieuse et intolérable, avait rendu le Comte si hargneux qu'on dut faire jouer des combattants dans ses arènes, et amener quelques marauds condamnés à la potence pour qu'il joua de sa lame sur leurs têtes. Le comte aimait ainsi se distraire, dans la justice, on nommait cela, la mise à mort Ad Noblium.

Passant par les terres de Soltariel, on rencontra une maladrerie, à laquelle, Diogéne servant religieux offrit quelques pièces d'or; des saltimbanques; un chien errant qui suivit la cohorte; une noble dame qui s'éprit de passion pour un des chevaliers du comte et un petit singe qui par miracle marchait avec diligence sur la route. Le comte qui aimant les distractions pris le singe (qu'on nomma Kalou, un jeux de mots apparemment entre un seigneur Langecin qui aurait des airs de singes grimaçant), et l'écuyer du Comte, Sire Dantale de Mascalon, eut une brillante idée. On amena le chien errant, qui resta sans nom, et on attacha le petit singe sur son dos. Bien que la petit corde ne tarda pas à se défaire. Et le petit Kalou, fier de sa monture, sembla se prendre pour un des nobles chevaliers présents. Et on vit ainsi l'escorte annoncé par le chien et le petit singe.

Par hasard, on croisa un charmant marchand sur la route, son nom devrait rester dans l'oublie car il était bien trop laid pour qu'on lui demande, un nez crochu, des yeux glissants vers l'extérieur et un teint jaunâtres. Mais on y trouva un jolie perroquet, et le même Dantale ne pus se retenir de l'acheter. On le nomma donc, « L'oiseau », pour lui donner quelques formes de politesse. Et on le plaça sur le dos du chien derrière le petit singe (une fois ses ailes ficelés, on craignait qu'il s'échappe par les airs, les connaissances animalières n'était certes pas le point le plus reconnu dans la gente compagnie chevaleresque). Et le long de la route, Dantale accompagné de quelques autres écuyer et chevaliers, se prirent à apprendre quelques mots au perroquet. Ce qui amusa la compagnie.

Il était donc ainsi, une fois la ville de Soltariel en vue. Non certes pas quelques chevaliers pour les annoncer aux gardes, mais un chien montés par un petit singe (à qui on avait fabriqué un petit drapeau aux couleurs d'Ydril), et un petit perroquet qui répétait « Sire, le Comte d'Ydrile ». Provoquant rire et amour des petites gens pour l'arrivage noble de l'ouest suderon. Ainsi on compta que les Ydryains pouvait dompter tout animal connu, et que dans leurs terres on en voyait même certains communiquer comme des hommes. Les petits gens croit rapidement à toutes sortes de rumeurs, notons le.

Mais ce qui compta restait bien la visite. Et Sire Diogéne de Systolie, arrivé au palais, descendit armuré dans sa glorieuse armure d'apparat, qui pleine de diamant et autres bijoux et cristaux, lui donnait l'air d'un fier Noble amis des joyaux plus que des animaux. Ainsi, accompagné de ses écuyers, qui eux portaient bien de jolie vêtements, il était aux côtés des deux enfants d'Aphel. Le premier à être jaillit, le brave Allisten, qui a deux ans portait déjà une jolie chevelure blonde. Dans son jolie visage rond, avec ses petits yeux bleu, si proche de la mer, il avait un air d'amour et de tendresse. On lui avait fait porter une jolie tunique, qui sans joyaux (il ne pourrait en porter le poids), avec néanmoins des cannetilles d'or et d'argent. La jeune Lydia, avait la chevelure plus sombre, et le regard plus vert, mais à son âge on voyait déjà la beauté de sa mère, et on commençait déjà à lui considérer un parti, bien que Sire le Comte trouvait cela un peu rapide, il préférait faire des vœux de fiançailles à trois ans.

On les amena devant la charmante Inès de Soltariel, et ainsi, ce fut les enfants qui se présentèrent les premiers.

« Mdame la Dusesse, bonsour, je suis Allis.. Allisten », après qu'on lui eut soufflé son prénom.

La cour applaudit et poussa de profond soupir d'amour pour ce petit garçon qui était déjà si valeureux à son âge. Un futur grand chevalier qui éprouvera bien des cœurs de demoiselles sans aucun doute !

« Mdamoizelle Ducheze, j'sui Lysia », elle on ne lui souffla pas son prénom, car elle était bien trop rapide. Et la cour voyait déjà en sa splendeur, une beauté tel qu'elle se marierait au plus beau parti qu'on aurait alors dans tout le royaume.

Les deux enfants, se retirèrent, et ce fut sire Diogéne qui prit leur place, après avoir déposé sa main tendrement sur leurs têtes dans un parfait signe d'affection, qui suffit avec sa barbe rasé, et son visage qui étrangement était très radoucit (il fallait dire qu'il avait bien des années d'entraînement dans l'usage de courtoisie), pour lui donnait l'air d'un bien gentil vieillard.

«Ma Duchesse, l'honneur de vous voir enfin me rend si fiévreux que j'en tremble, et je ne puis garder plus longtemps mes cadeaux à votre personne. »

Il était vrai que le Comte trouvait sa duchesse d'une beauté adorable, il restait un homme passionné par la beauté féminine ! Les cadeaux arrivèrent donc, à vrai dire, le premier celui qui était prévu depuis Ydril, était ce joyaux, qu'on appelait souvent « le Coeur du Dragon », non d'être le seul, il y en avait trois de semblable. Le joyaux allait avec un conte, nul beauté d'Ydril n'en avait pas. On racontait que ces joyaux seraient les rejets d'un monstre marins, qui après avoir avalé un bateaux par erreur, aurait donné au Comte ces joyaux pour s'en excuser (le monstre était végétarien en plus d'être horriblement sympathique). Il se nommait Bossora, et les Ydryains se plaisait à imaginer milles histoires sur lui même. De fait, les joyaux aurait plutôt été dérobé à quelques pirates dans un temps lointains. Leur couleur rouge brulante, sur un nid de soie donna à la cour un autre soupir d'allégresse.

Mais, arriva d'autres cadeaux, certes pas le chien errant, qu'on avait offert à quelques gens de passage (qui essayèrent de le faire parler pendant deux mois, mais en vain, ce fut des lépreux qui le mangèrent). Le perroquet lui par contre, après qu'on lui fait apprendre une autre jolie phrase (Dantale avait un don avec ce oiseau !), et le petit singe, qui venant de quelques saltimbanques savait quelques tours. Et ainsi, ce fut l'un (le singe) et l'autre sur son dos, qu'ils arrivèrent devant la duchesse. L'oiseau disant « Dame Duchesse, je suis à vous, pour le bonheur du duché et la gloire d'Ydril », ce à quoi le petit singe fit quelques sauts et acrobaties. Les applaudissement suivirent alors. Et Ydril devint connu comme la Ménagerie la plus merveilleuse du royaume.


Dernière édition par Diogéne de Systolie le Ven 21 Jan 2011 - 15:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'adorable Ydril et la merveilleuse Soltariel s'encontrent [clos]   L'adorable Ydril et la merveilleuse Soltariel s'encontrent [clos] I_icon_minitimeMer 19 Jan 2011 - 23:26

Impériale sur son trône de marbre, son Altesse Sérénissime observait d’un œil materne le prodrome diplomatique ydryains. Mentalement, déjà, elle séparait. Ce qui rejoignait le Trésor et ce qui rejoignait « La salle aux présents encombrants ». Cette dernière n’avait pas d’existence physique à proprement parler mais, dans la mesure où chaque fois que les occupants du trône demandaient à leurs intendants d’y entreposer l’encombrant, le superflu et le byzantin ils s’exécutaient, un duc quelque peu philosophe en avait déduit qu’elle existait, par conséquent, per se.
Le comte, de toute évidence, ne venait pas uniquement présenter ses hommages, preuve en était la présence des, charmants au demeurant, enfants de feu Kalgar de Systolie et Judith d’Aphel. Des petits êtres autour desquels l’agitation était grande.

Une fois qu’elle se fut attendrie sur les enfantelets – voyez leurs joues roses et leurs petites mains potelées ! – et qu’elle eut achevé son classement mental, la duchesse prit la parole.

« Messire, mille grâces pour vos présents ! C’est, pour Soltariel, un grand plaisir que de vous recevoir, vous ainsi que mes jeunes vavasseurs d’Aphel » elle adressa un regard enjoué à Allasten et Aléandre. « J’ai eu vent de l’agitation qui les entourait et suis heureuse que vous veniez, fort à propos, me présenter vos hommages. » Inès se leva et fit un signe à quelques uns de ses eunuques ainsi qu’à une camérière « Conduisez les jeunes héritiers d’Aphel dans le jardin, je suis persuadée qu’ils ne tarderont pas à se prendre d’amitié pour les paons. » puis, reportant son attention sur la suite ydryaine « Vous avez tous fait une longue route et je ne doute pas que vous aspiriez à une collation. Mes gens vont vous mener au patio, où ils prendront grand soin de vous. »

Elle descendit les quelques marches de son trône et glissa, à l’attention du comte « Je crois que nous avons à débattre, sire, suivez-moi, je vous prie ».

Ils prirent place sur une fastueuse terrasse où des valets s’empressèrent de leur apporter quelques délicates pâtisseries à l’eau de rose et aux amandes. De quoi coller les dents de son interlocuteur. Une spécialité ducale lorsque la dame désirait exposer ses vues :

« Sire, je vais être franche avec vous : je crains pour la vie de ces enfants. Vous savez, tout comme moi, que s’il leur arrivait malheur, les Cinq nous en préservent, alors Aphel échoirait au trône de Sybrondil. Je ne nourris aucune méfiance à l’encontre de la baronne, qui me paraît, d’ailleurs, bien trop jeune pour se révéler dangereusement matoise. Néanmoins, il est des courtisans, à sa cour, dont je me garde.

La toile de ces araignées s’étend jusqu’à Ydril et c’est, pour ma personne, sujet à de nombreuses inquiétudes. Des gens d’Aphel profitent de votre hospitalité. Si l’un d’eux venait à succomber à quelque horrible promesse, comme des terres sur cette châtellenie, alors la vie des enfantelets risquerait d’être écourtée. » Elle humecta ses lèvres charnues dans le verre tendu par un échanson avant de reprendre « De plus, une autre affaire me chagrine. Nous parlons des enfants de Kalgar de Systolie, comte d’Ydril de son vivant. En grandissant dans votre sublime cité, ils connaîtront chaque jour la douleur de ce qu’ils ont perdu et jamais ne retrouveront ! Votre descendance est assurée, monsieur le comte, et il serait illusoire pour le petit Allasten d’espérer un jour s’assoir sur votre trône…à moins, bien sûr, que profitant d’un « flottement », des flatteurs fassent leur apparition et ne parviennent à le manipuler. Les jeunes chevaliers aspirent tant à faire leurs preuves ! Je n’ose en imaginer les tristes conséquences. Il est nécessaire, pour le bien de vos propres héritiers, d’éloigner Allasten et Aléandre d’Ydril. » Anticipant une réponse de Diogène, la duchesse leva légèrement sa main avant de continuer « Bien sûr, il est hors de question de les conduire à Sybrondil. Combien de favoris auraient intérêt à les y voir périr ? Ysari, pour sa part, risque de manquer de la force nécessaire si des volontés puissantes se liguaient contre les enfants de Judith d’Aphel. Les mener hors du duché serait inadéquat. Il s’agit de la terre de leurs ancêtres, ils doivent en connaître la noblesse. C’est pourquoi, j’ai décidé qu’ils demeureront ici, à Soltariel, où aucune dague sybrondiloise ne saurait les atteindre. »



Dernière édition par Inès de Soltariel le Ven 21 Jan 2011 - 21:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'adorable Ydril et la merveilleuse Soltariel s'encontrent [clos]   L'adorable Ydril et la merveilleuse Soltariel s'encontrent [clos] I_icon_minitimeJeu 20 Jan 2011 - 1:39

Alors que les deux enfants d'Aphel s'en allait dans les jardins, on vit deux gardes les suivre. Le premier, un bretteur connu sous le nom de Marcusio d'Yspiana, qui selon quelques gentilles légendes aurait abattu de sa seule main dix marauds en protégeant le comte ! Et son partenaire le vaillant colosse de la Colée, Hermanès de la Colée. Qui haut de sept pieds semblait être un démon sortit droit de contes nocturnes. Les deux hommes, accompagnèrent les enfants, ne laissant personne s'en approcher, et les surveillant, à tel point que lorsqu'un des paons sembla paraître hostile, on vit le géant prêt à l'étrangler, si son comparse plus calme ne le ravisa, tout cela ferait mauvais genre.

Ainsi, sachant les enfants bien protégé, le Comte suivit la duchesse, dont son dévouement à leurs causes, lui sembla bien étrange. Il n'avait point soufflé mot à tout cela, et voilà qu'il trouvait un parti très favorable. Son expérience dans la matière le mit alors en garde, bien qu'avant son départ il avait prit les mesures nécessaires. Pourtant il était décidé à faire confiance à la dame, en partie tout du moins.

"Ma dame votre dévouement à la cause de ses charmants enfants me rend aussi doux que dévoué à votre cause, et dans un élan d'amour, je ne puis hélas me résoudre à me séparer d'eux. Pourtant vous avez certes raison, car mon inquiétude à leur personne est croissante. Votre proposition me semble être néanmoins, alors que mon coeur se déchire, une solution à ce problème. Pour leur protection et leurs vie, les enfants pourraient rester ici, sous la protection de ses deux chevaliers, car ces hommes ont juré de les protéger même si leur vie devait les quitter. Ainsi que de leur escorte, non que je craigne quoique ce soit ici, mais le serpent qui vit parmi nous à bien des serviteurs à sa charge, et mes gens furent éprouvé à toutes corruptions, surtout que leurs familles sont sous ma juridiction, ce sont les plus fidèles que je connaisse."

"Il me faut vous tenir ainsi informé des nouvelles, car j'ai reçu une lettre forte inquiétante, la dame dit d'Othyll, ayant décidé de porter à Aphel son premier coup, et revendiquant le droit de gérance, renie de ce fait tout légalité, et usage, démontrant bien ainsi par ces manières les mêmes prétentions que feu Erestor à détruire la noblesse, et corrompre votre autorité. Ainsi, je me rend à vous, pour que par votre décision vous montrez, qu'en Soltariel nous restons attaché aux droits de noblesse et qu'en tant que tuteur des nos aimées enfants, j'hérite de ce fait de l'administration de leur biens, comme il fut toujours fait dans nos terres. Car pour protéger le bien de mes enfants, je n'ai certes pas le choix, et il me faut lever mon armée, ce à quoi je me refuse si je dispose d'autre choix, car verser le sang de mes frères seraient une bien triste besogne, ainsi éviter un bain de sang, Madame Ma Duchesse, je vous prie, rendez votre jugement en faveur des lois, et protéger le droit des tuteurs. Et afin d'éviter toute action vilaine et misérable de cette sorcière, qu'Aphel soit rattaché à votre territoire, donnant ainsi à nos aimées enfants un avenir sûr."
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MessageSujet: Re: L'adorable Ydril et la merveilleuse Soltariel s'encontrent [clos]   L'adorable Ydril et la merveilleuse Soltariel s'encontrent [clos] I_icon_minitimeJeu 20 Jan 2011 - 19:36

Nous y étions…envolées les belles considérations envers les enfantelets et leur avenir, déjà le combat faisait rage sur la garde de leur hoirie. Si la duchesse désirait préserver Soltariel d’une guerre privée, elle se devait d’intervenir au plus vite. Des escarmouches, entre les deux parties, menaçaient d’éclater à tout moment. Sybrondil et Ydril paraissaient irréconciliables. La baronne jouissait de la proximité des terres, le comte des liens familiaux et aucun, sans doute, n’était prêt à reconnaître que les arguments de l’autre possédaient davantage de poids que les siens. Il reviendrait au trône ducal de trancher, au risque de s’attirer des inimitiés. Des maux de tête en perspective dans la complexe pesée des intérêts qui s’annonçait.

« Monsieur le comte » entama-t-elle « je suis fort aise de trouver auprès de vous une oreille compréhensive. Les félons auront bien plus de peine à frapper ici qu’à Ydril, c’est un fait. Cependant, Soltariel est insultée et déçue par le manque d’estime dans lequel vous tenez sa garde, pourtant renommée ! Les énuques que vous voyez ici n’ont aucune famille au nom de qui se vendre et, vous vous en doutez, éprouveraient quelque difficulté à en fonder une. Au contraire de vos gens. Néanmoins, puisque vous engagez votre honneur sur ces deux hommes, et à titre de faveur, j’accepte qu’ils fassent partie de l’escouade qui veillera sur Allasten et Aléandre. »

Elle s’octroya une gorgée de vin pétillant, une fierté de Soltariel, avant de reprendre, d’un air sévère :

« Cependant, sachez que j’improuve fortement vos paroles comminatoires. Nous parlons ici de médiation, non de guerre et il est hors de question qu’une décision naisse du sang de notre peuple. » Inès laissa planer un instant de silence, afin de bien faire comprendre son message « Je désire, comte, que vous me fassiez parvenir une copie de la missive dont vous a gratifié dame d’Othyll, afin que je puisse voir quelles sont, très exactement, ses revendications et au nom de quoi elle les tient. Elle sera conviée dans dix jours, tout comme vous, à la citadelle de Baradello, où vous serez invités à plaider votre cause auprès de moi. Je vous ferai part, alors, de ma décision. »

Hérissant un imposant aplomb rocheux, la forteresse était sise là où le grand cours d’eau qui naissait au cœur du pays Hautvalois se séparait pour donner naissance au Tyrion, le fleuve de Soltariel. La place forte avait cela de particulier qu’elle était toute proche de la châtellenie d’Aphel, dont le sort serait l’objet des délibérations…

« En attendant, monsieur, soyez mon invité. Après tout, l’hospitalité soltari n’est-elle pas vantée dans tout le Ponant ? »
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MessageSujet: Re: L'adorable Ydril et la merveilleuse Soltariel s'encontrent [clos]   L'adorable Ydril et la merveilleuse Soltariel s'encontrent [clos] I_icon_minitimeVen 21 Jan 2011 - 15:22

"Ma dame, excusez mon verbiage bien trop violent, une vieille habitude de vétéran, car en un temps où je pouvais m'orner du titre de jeune noble, c'était contre les drows que j'ai longtemps tourné mon épée, mais de voir en ces jours que même mes anciens alliés, avec qui mes cousins avaient trouvés bon de tisser de bon lien, et ce que je ne peux que me féliciter se trouve compromis par une nouvelle tête aux ambitions trop étranges pour être pur,es je ne sais comment réagir. Les intrigues et complots de basse politique ne m'étant pas familier. Mais j'ai foi en votre personne qui sauras voir dans le droit de tuteur que je tiens, non un mal, mais certes bien une bonne chose, afin de pouvoir tenir suffisamment Aphel en bonne ligne. La fortune de ce fief ayant été que trop diminuée par les décrets d'Erestor, je m'inquiète désormais plus de voir Dame d'Othyll pactiser avec des nains dans quelques sombres desseins. Mais je tiendrais ma belligérance, et je me tiendrais à votre jugement."

Ce à quoi Diogéne songea qu'il avait en effet laissé la lettre en Ydril, ne pensant pas qu'on remettrait sa parole ainsi en doute. Mais puisque la duchesse exigeait une preuve il lui la fournirait, et enverrait quelques messagers la quérir avant de l'avoir faite recopier.

"J'enverrais donc chercher cette lettre, et je vous remercie de votre hospitalité, que j'espère pouvoir vous rendre dans des temps moins troublés."

Marquant ainsi la fin de l'entretient, Diogéne s'en alla rédiger quelques lettres à son fief, et retourna retrouver ses aimables enfants, ainsi que sa gente compagnie.
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