Sous la bénédiction des étoiles [Norman]

Les jours qui suivirent la venue de Norman furent assez agités. Le castel informé du mariage prochain du seigneur des lieux était en plein effervescence et la populace était elle aussi au courant contrairement aux restes des nobles de la péninsule qui ne s’intéressait pas aux rumeurs d’un seigneur d’une petite baronnie. Le colosse du Nord s’était chargé de toute l’organisation. Le mariage aura lieu dans la petite chapelle, où deux prêtres seront présents. Ainsi que les témoins du mariage, deux chevaliers d’Uberwald et Camille, la camériste de Lucrèce. Point d’invités de marques, les nobles des autres contrées n’étaient pas conviés car malgré la haute stature du colosse, une des personnes cachées derrière son titre ne manquerait de faire une remarque désobligeante devant une audience qui ne demanderait que cela.

Dans la cour, un tapis rouge menait du château vers la chapelle. Sur chaque côté de celui-ci, les gardes de la garnison d’Uberwald dans leurs habits d’apparat se tenaient fièrement debout, avec des lances légèrement inclinés vers le devant. Ils portaient les armoiries et les couleurs d’Uberwald sur leurs armures : du rouge & noir avec un ours comme emblème. Le fameux grizzly qui arpentait les forêts de la province et de la baronnie aussi d’ailleurs. Puis de chaque côté des tapis, se trouvaient des tables encore vides de mets.

Norman quant à lui, n’avait pas forcé plus qu’il ne l’avait le premier soir Lucrèce. Il lui demandait seulement de lui faire la même cajolerie chaque soir s’habituant rapidement à ses lèvres qui devenaient grandement douées dans l’art. En ce moment même, il se trouvait dans ses appartements entrain de se préparer. Il avait avec lui, trois domestiques dont une servante qui l’aidaient. Il avait décidé de mettre sa tenue d’apparat aux armoiries de la maison : une tenue de Général brodés aux couleurs noir et rouge contrastant avec la blondeur de ses cheveux. A l’emplacement de son corps, la tête d’un ours vu de profil et gueule ouverte. Du haut de ses deux mètres dix, il avait fière allure.

Le moment venue, il demanda à son intendant d’aller chercher Lucrèce et de l’emmenait dans la chapelle lorsqu’il y sera. Lorsqu’on l’informa que ses deux témoins étaient en place, ce fût au tour de Norman de descendre dans la cour accompagnait d’un troisième chevalier. A son arrivé au début du tapis, les gardes se mirent au garde-à-vous les lances redressaient verticalement et perpendiculaire par rapport au sol. A ce moment là, il pu traverser la cour vers la chapelle d’un pas solennel, le buste bombé. Lorsque la porte de la chapelle s’ouvrit sur lui, n’étaient là que les deux prêtes de Néera et Arcam que le colosse d’Uberwald dépassait de deux têtes au moins.

Quelques minutes plus tard, ce fût Lucrèce qui entra. Norman restai sans voix, elle était encore plus belle par rapport d’habitude et de ce qu’il attendait d’elle. Elle s’avança vers l’office, avec dans les yeux de l’appréhension dont le futur époux faisait abstraction.

- Lucrèce …

Son regard smaragdin se leva vers lui, encore plus admirable sous le contraste du maquillage qu’elle avait mise.

La cérémonie débuta, l'un des deux prêtes leur demanda de se mettre face à face puis celui d'Arcam commença la cérémonie religieuse en demandant à l'assistance de parler si elle avait une opposition à émettre. Evidemment, personne ne l'ouvrit, le comité a été restreint pour cela d'ailleurs. Norman embrassa la salle du regard, le déposant sur chaque personne présente dont un peu plus sur Camille qui, à regarder de plus prêt avec un étrange air de famille avec Lucrèce. Très vite, la cérémonie continua sortant Norman de ses pensées.

- Néera bénit ses enfants qui en ce jour vont faire le serment solennel de se jurer mutuellement fidélité et assistance dans tous les instants de la vie et ce jusqu'à ce que la mort les sépare.

C'était celui de Néera qui avait parler. Puis ce dernier posa sa main sur la tête de Lucrèce, mais il n'arriva pas à faire de même avec Norman qui amusait, inclina sa tête que le prêtre tapota. Ensuite, celui qui représentait Arcam lui prit sa main et lia avec une cordelette à celle de Lucrèce.

- Ce lien vous lie l'un à l'autre. Il saura vous guider dans l'adversité et dans les ténèbres. Il unie vos vies à jamais à partir de cet instant.

Ce que Norman espérait bien. Ce qu'il espérait seulement, c'était qu'elle ne commette pas ce péché qu'est l'adultère ruinant ainsi les projets qu'il avait prévu pour la suite. Le prête demanda alors de passer aux consentements mutuelles ; Lucrèce leva ses yeux vers Norman. Elle avait des doutes, mais si elle voulait avoir une chance de se refaire une place dans cette société, elle devait accepter, tout accepter. Sa voix s'éleva à peine audible tout d'abord, avant de tout reprendre. Attendant, qu'elle finisse, à sa dernière phrase, il sourit avant de reprendre à son tour après qu'elle eut embrasser sa main.

- Moi, Norman d'Uberwald dit le Terrible, vous jure écoute et fidélité pour le restant de mes jours. Que les Cinq bénissent nos têtes et notre union. Que Néera rende fertile notre mariage et qu'Arcam la préserve des discordes.
Devant les personnes ici présentes, je promets d'être présent pour vous en tout temps et d'être l'époux que vous souhaitez. Par ce baiser, je remets entre vos mains mon cœur, mon âme, ma vie.

Les deux conclurent enfin par la fameuse phrase tant attendu "Par les liens sacrés du mariage et devant les dieux, vous êtes à présent unis l'un à l'autre. Vous pouvez alors embrasser la mariée!". Ce que Norman ne se priva pas, et avec l'ardeur dont il avait accoutumait Lucrèce, scella ses lèvres aux siennes la faisant rougir devant l'assistance.

Une fois la cérémonie religieuse achevée, le couple sorti, le bras du Lucrèce posé sur le sien. Les deux chevaliers leur ouvrirent la porte qui donnait sur la cour. Comme à son arrivée, les gardes se mirent une nouvelle fois au garde à vous, leur faisant ainsi une haire d'honneur alors que la populace du château mais aussi de la ville jetait du riz sur leur passage qui symbolise la prospérité et la fertilité pour les nouveaux mariés. L'intendant ouvrait le chemin qui menait vers une salle de réception où se tiendrait le banquet pour les nobles de la cour.

Ce dernier tira une chaise pour Lucrèce alors que Norman s’essaya par ses propres moyens. Leur table était perpendiculaire par rapport à celles des invités. Dès qu'ils furent assis, la nourriture arriva et les domestiques s'activèrent pour leur service. Le repas était composé de plusieurs services, et les nobles invités s'en régalaient. On leur servit vin après vin, au premier verre, Lucrèce lui demande ce que c'était et lorsqu'il lui répondit, elle vira au rouge. Norman mit celui sur le compte de l'alcool. On leur servit juste après un velouté de châtaignes aux girolles avec une touche de crème fraîche que Norman termina rapidement et on enchaîna juste après sur un autre met.

D'autres vins vinrent remplirent les verres des convives, plus fort et parfois plus doux. Des acrobates et autres ménestrels se joignirent à la fête. Un dresseur d'ours retint le souffle des plus faciles à impressionner. Au bout d'un certain temps, on vit Lucrèce sourire, pour la première fois des festivités. Fruit de l'alcool ou de la joie d'avoir une nouvelle vie à débuter ? Norman doutait un peu des deux.

Au bout de quelques temps, le repas toucha à sa fin mais la fête perdura. Les musiciens continuèrent de jouer de leur instruments et les courtisans et courtisanes commencèrent à danser. Lucrèce lui demanda d'une voix plus douce et moins timide que d'habitude s'il voudrait bien danser. Norman dans son éducation de nobliau avait appris à danser, mais il n'était pas le plus doué. Il hésitait entre descendre à la piste de danse, ou de s'en tenir là. Finalement, pour gratifier Lucrèce des caresses qu'elle avait pu lui procurer, accepta. Il lui tendit sa main, qu'elle prit aussitôt. Arrivé à la piste de danse, ils se mirent face à face.

Norman avait une main dans celle de sa belle et l'autre dans le creux de son dos l'attirant un peu plus vers lui. Ils dansèrent ainsi quelques minutes, au son de la musique ils se déplaçaient par rapport à elle. Le colosse faisait bien attention à ne pas faire de faux pas et avait l'air sur de lui. Au bout de quelques temps le morceau s’acheva et les deux époux se saluèrent avant de tenter de regagner leur place. Mais un courtisan leur barra le chemin et demanda à Norman s'il pouvait lui emprunter sa femme. Norman haussa les épaules en signe d’acquiescement et les deux jeunes gens allèrent sur la piste.

Norman lui retourna à sa table où d'autres courtisans vinrent le rejoindre dont une, qui fut son amante le premier soir où il était revenu de son voyage à travers la péninsule. Chacun à leur tour, ils le félicitèrent pour la mariage puis la discussion s'orienta vers les projets qu'il avait établi. Ce fût son amante d'un soir qui lui demanda en premier alors qu'il buvait un verre d'alcool fort.

- Mon Seigneur, pensez vous que Dame Lucrèce sera fertile ?

Norman reposa son verre bruyamment sur la table et répondit aussitôt.

- Je l'espère bien. Je compte bien remplir Nebelheim de mes bambins !
- On l'a dit volage. N'avez vous pas crainte qu'elle puisse vous tromper ?!

Le colosse se tourna vers celui qui venait de parler et le gratifia d'un regard vide qui ne se voulait ni amical ni meurtrier. Juste dénoué d'expression.

- Si jamais je l'apprends, elle connaîtra des tourments comme aucune dame du Sud n'en a jamais connu.

Et il sourit. Le risque était existant, mais Norman ne se risquerait pas à la répudier et perdre son argent. La discussion continua puis Lucrèce revint s’asseoir à la table aux côtés de son époux. Ils parlaient de l'avenir d'Oësgard et ne s'arrêtèrent pas à sa venue, d'ailleurs elle ne prit fin qu'avec la musique avant qu'une dernière ne soit entamer pour une dernière danse. La Vicomtesse jeta un regard qui révélait ses désirs de danser à Norman qui pour seul réponse à sa proposition muette hocha négativement de la tête et fit un signe à l'un de ses sujets d'aller occuper son épouse, ce dernier honorer ne se fit pas prier plusieurs fois pour entraîner la nouvelle Dame d'Uberwald vers la piste.

Norman bu sa dernière gorgé d'hydromel alors que la musique battait encore son plein, puis il se leva et se dirigea vers un escalier et il prit la direction de l'un des balcons du premier étage. La lune était à moitié pleine cette nuit-là ...

Norman était sorti prendre l'air. Le balcon ne donnait pas sur la cour mais sur la forêt avoisinante où il allait souvent chasser seul ou avec ses sujets. Avec ce mariage, il devenait sans aucun doute le plus riche seigneur d'Oësgard et par la même occasion le plus puissant. Il avait un bon choix en choisissant d'épouser la Vicomtesse, il n'aura pu envisager de se marier avec une comtesse ou une duchesse, elles étaient hors de porter d'un petit Seigneur d'Oësgard. Mais la question que lui avait poser l'un des courtisans lui laissait matière à réfléchir. A Diantra, Lucrèce lui avait révélé n'avoir jamais tromper Harnyll. Sur le coup il n'avait pas bronché, mais elle aurait bien pu le lui dire dans le seul but de le convaincre de la prendre. Car pour elle, ce mariage est une chance de sortir de sa vie d'ombre et de se refaire un nouveau nom. Norman voyait cette alliance d'un autre point de vue, pour lui, Lucrèce était un moyen d'avoir de nouvelles caisses d'argent, d'assurer sa position en Oësgard et sa descendance. De plus, elle était loin d'être désagréable. Mais resté son côté volage, Norman la surveillerait et si jamais il apprenait une quelconque rumeur il se gênerait pas pour remettre les choses au clair entre eux mais jamais il ne la quitterait. Non. Certains diront que c'est injuste, que le Seigneur est lui même volage et qu'il ne se cachait même pas de Lucrèce mais la vie est injuste et dans cette vie, ce sont les hommes qui décident.

Une légère brise fit virevolter les cheveux lâchés du jeune marié alors que Lucrèce s'avançait vers lui avec un sourire, il était rare de la voir ainsi. Haut dans le ciel, une étoile filante passa et l'épouse joint ses mains en une prière que Norman ne prenait pas la peine de lui demander plus tard. A son tour, il fit voeu que cette étoile soit le présage de bonnes nouvelles pour la suite, tout simplement. Arrivée à sa hauteur elle lui demanda s'il avait fait un souhait.

- Oui, j'ai fait le mien. On dit aussi que si on révèle son voeu, celui-ci ne se réalisera jamais. Gardons donc les notres pour nous.

Quelques secondes plus tard, elle brisa à nouveau le silence.

- L'hiver vient de débuter, dans quelques jours vous verrez la neige s’abattre sur la contrée. Bienvenue au Nord ...

Durant la dizaine de jours qui avait suivit la venue de Lucrèce en Oësgard, celle-ci n'avait pas visité Uberwald. Norman haussa les épaules à sa proposition, maintenant qu'ils étaient mariés il pouvait sortir avec elle rendant visite aux nobliau des terres.

- Pourquoi pas. Mes sujets sont à présent les votre et mes terres les votre également. Si vous le désirez, dès demain nous pourrions parcourir Uberwald cela vous permettra également de mieux faire connaissance avec vos sujets.

Une brise plus fraîche souffla sur les visages des jeunes époux et Lucrèce se frictionna les bras faisant sourire Norman, elle devra rapidement s'habituer au climat rude d'Oësgard en hiver. Quelques secondes juste après, elle fit part de cela au colosse et lui demanda par la même occasion s'il pouvait la prendre dans ses bras. Sa voix comme à l'accoutumer était timide et sa demande encore une fois innocente, Lucrèce était encore toute jeune. Ils étaient seul et mariés -quoi que cela n'aurait jamais déranger le seigneur-, pourquoi ne pas y céder. De ses bras puissant, il enveloppa son corps gracile et fragile la serrant sans l'étouffer contre son buste. La tête de la belle joliment coiffé reposait sur son torse, en effet elle ne lui arrivait qu'aux épaules. La puissante main de Norman était sur son dos la caressant paisiblement.

Le Terrible n'était pas habituer à se genre de caresses, aucune femme ne le lui avait jamais demander. Lorsqu'il était en galante compagnie il passait directement aux choses sérieuse et ne se préoccuper pas de quelques futilités de ce genre. Mais il n'avait pas à faire à une quelconque amante, c'était son épouse et la futur mère de ses enfants.

- Lucrèce, ne me faites pas regretter mon choix ...

Lui murmura-t-il à l'oreille. Par contre il était conscient que Lucrèce appréhender le moment où ils se retrouveront seul dans leur appartements communs à présent, et essayer de le reculer. Pour le moment, Norman ne souciait pas trop. Chaque chose en son heure ...

Et elle avait bien intérêt à ne pas lui faire défaut si elle tenait à son joli minois. La discussion s’orienta à présent vers le surnom que la population avait donné à Norman, dit le Terrible. Celui-ci pour lui répondre se détacha d’elle et posa ses deux mains sur l’un des barreaux du balcon, son regard se perdu sur l’immensité de la plaine de conifères et sans se cacher sous de fausse modestie lui répondit avec une once de fierté.

- On dit de moi le Terrible car à moi seule je suis capable d’abattre un ours qui fait deux fois votre taille. Le Terrible parce ce que de mon poing je suis capable d’assommer un bœuf. De par ma stature imposante, on dit de moi le Terrible car je fracasse le crâne de mes ennemis en répandant leur cervelle sur le sol. Mes cicatrices ne peuvent que témoigner de mon parcours sanglant. Ceci n’est pas un discours que l’on tient à une jeune femme du Sud, mais vous m’avez demandé, je vous réponds donc.

Ils se connaissaient depuis peu, mais cela ne gêner pas plus que cela Norman qui se disait qu’avec le temps, ils apprendront à se connaître mutuellement. Norman s’était décollé de Lucrèce pour lui répondre et ne l’avait pas reprit à la fin de sa réponse ; une autre brise les frappa au visage et Norman qui voyait bien que si Lucrèce resté plus longtemps sur ce balcon risquerait d’attraper froid lui proposa alors innocemment le regard toujours perdu sur l’étendue verte.

- Désirez-vous rentrer au chaud ? Si vous restez plus longtemps ici vous ne passeriez même pas la nuit …

Bien sur il était ironique, jamais un froid aussi léger n'avait tuer une personne du Nord mais en même temps il ne voulait pas plus s'attarder sur lui. Il n'aimait pas se révéler ainsi, en répondant à de simples questions. Si Lucrèce voulait en savoir plus sur lui, elle le saura mais chaque chose en son temps.

La réponse de la belle fût dite dans un murmure, laissant à Norman dans l'immédiat comme réaction qu'un simple sourire. Certes il ne s'attendait pas à ce genre de réponses mais en plus, sa requête le vexa. Il ne s'était encore jamais montré violent ou "Terrible" avec elle avec elle. Souriant toujours, il lui répondit alors. De plus, pourquoi avait-elle si peur ? Elle n'était ni vierge et se n'était pas sa première fois ...

- Voyons Lucrèce, me suis déjà montrer "Terrible" avec vous ? Quant aux jeux, ne vous en inquiétez pas, avec moi vous apprendrez bien vite.

Sa réponse n'était ni négative ni affirmatif. Il se pencha une nouvelle fois et l'embrassa plus tendrement en s'y attardant très peu, simple essai. Ses mains toujours sur ses hanches remontèrent dans son dos et commencèrent à dénouer les fils de sa robe l'un après l'autre. Celle-ci était digne d'une comtesse et reflétait la richesse de la Dame, ainsi Norman prit soin pour ne pas l'abîmer, doucement il la fit glisser par de la ses épaules et elle tomba choir à ses pieds révélant un corsage serré en dessous de la poitrine alors qu'elle portait une robe en mousseline fine qui laissait deviner ses formes.

- Ce soir, je vous ferez mienne. De notre union naîtront ma fière descendance qui régentera Uberwald et continueront mon oeuvre. Allant Lucrèce, prenez y goût, apprenez et donnez du votre également. Si vous voulez m'honorer et me donner des enfants, allez-y

Si elle ne voulait pas qu'il prenne totalement les choses en main, de façon brut peut être mais sans aucun doute comme un galant seigneur du Nord, elle devra y donner du sien et prendre durant quelques instants au moins les choses en main. C'est également ainsi que Norman aimait les femmes, lorsqu'il n'était pas pressé.

Elle répondit à sa question par un non de la tête avant d'abaisser celle-ci. D'ailleurs le baiser de Norman la détendit quelque peu. Juste après, elle fit monter ses mains le long du torse de Norman allant chercher à déboutonner le premier de la chemise avant de passer au deuxième puis au suivant le libérant ainsi totalement de l'entrave du tissu. La chemise alla choir à ses pieds. Lucrèce se mit à lui baiser les pectoraux, les parcourant de ses lèvres alors que ses mains descendirent plus bas allant déboutonner cette fois-ci sa ceinture et laissant ainsi son pantalon entre ouvert. Ses lèvres quant à eux continuaient leur office faisant ainsi monter le désir du nouvel époux qui se sentait un peu au chaud dans cette chambre.

Elle alla s’asseoir ensuite sur le lit jouant avec le flot de ses bas. Norman lui enleva ses chaussures d'un geste du pied, l'un après l'autre mais n'enleva par contre pas son pantalon, il voulait laisser Lucrèce libéré d'elle même le monstre encore endormi. Il se dirigea d'ailleurs vers elle, et s'agenouilla devant elle pour lui enlever ses escarpins. Il lui souleva le pied, et les détacha l'un après l'autre avant de les reposer tout deux au sol. Ne se montrez-t-il pas intentionné ?

Puis il se releva pour lui enlever son corsage ne la laissant ainsi qu'avec ses bas et sa chemise de mousseline transparente. Norman l'entraina pour cela au milieu du lit, où à genoux il lui enleva d'un coup cette chemise la laissant totalement nu avec pour seul vêtement que ses bats, dont il détacha les flots. Il l'allongea sur le matelas et souleva son pied du lit pour tirer sur ses bas, il fit de même pour l'autre. Puis il déposa ses lèvres sur sa jambe et remonta le long de celle-ci jusqu'à sa cuisse dont il explora l'intérieur laissant sur son passage un sillon humide il s'y attarda avant de remonter vers son intimité qu'il n'évita pas, il y déposa moult baiser en jouant de sa langue avant de redescendre vers l'intérieur de sa cuisse pour remonter juste après vers son bas ventre et enfin sa poitrine où il s'y attarda longuement. Il embrassa, passionément, son sein jouant avec son mamelon alors que sa main massait doucement son jumeau. Il s'arrêta quelques secondes plus tard, lorsque le téton fut bien dur. Son cou fut d'ailleurs le prochain arrêt avant les lèvres de la belle où un nouveau ballet débuta.

Posant ses mains sur les hanches de Lucrèce, il la fit basculer pour la mettre au dessus de lui, ses cuisses de chaque côté de son bassin au dessus de son pantalon où un dome s'était dressé.

- Lucrèce, je suis à l'étroit. Délivrez moi ..

Il était obligé de le lui faire part pour qu'elle prenne l'initiative d'elle même ...

Sous chacun de ses assauts, Lucrèce tressaillait. D'autant plus qu'elle poussa un petit cri de surprise lorsque qu'il roula et qu'elle se retrouva en position cavalière. Le colosse lui demanda de le délivrer de son entrave de tissu, et une nouvelle fois, la jeune épouse rougit lorsqu'elle comprit. Ainsi, ses deux mains allèrent sur cette zone et essayèrent de libérer le monstre mais la belle était très maladroite et ne savait pas comment s'y prendre correctement, finalement pour faire plus simple, elle le libéra complètement de son pantalon en tirant sur une jambe puis la suivante. Enfin libre, le monstre de chaire était dressé fièrement attendant de se lancer à l'assaut du village sans défense.

Cette fois-ci Lucrèce comprit d'elle même ce qu'elle devait faire ce qui ravit Norman. Elle déposa ses lèvres sur la raideur du colosse et commença à le lécher lentement avant d'accélérée l'allure probablement afin que cela ne dure pas trop longtemps et pour éviter qu'il jouisse avant de passer à l'acte, il laissa un râle s'échapper de ses lèvres lorsqu'elle utilisa son membre comme une sucette avant de le glisser dans sa bouche. Il s'assura que ses cheveux ne viennent pas la déranger en les caressant, appréciant toujours autant le contact de sa crinière blonde. Afin d'optimiser le plaisir mais aussi de facilité sa jouissance, il n'hésita pas à la soulever - facilement- et de la retourner tout en la faisant garder sa bouche sur son membre. Il se retrouva avec sa vénusté au niveau de sa bouche qu'il prit à pleine lèvres rendant la zone humide et afin d'encore insister plus sur cette zone très sensible, il la lui mordilla. Elle adopta des rythmes totalement aléatoire, ne suivant aucune logique, qui laissait le regard de l'amant s'en aller en l'air en même temps que son esprit, serrant les dents pour ne pas laisser de trop grand râles de plaisir s'échapper de ses lèvres, toutefois sans grand succès. Finalement, la pression devint trop forte, mais il savait qu'il ne pouvait se permettre de la retenir trop longtemps, et il se libéra dans sa cavité buccale en y répandant sa semence. Pour eux, cela ne représenté qu'un début, une simple mise en bouche, mais ce soir, ils iront encore plus loin. Norman en avait une longue expérience avec des femmes d'horizons totalement différents. Avec Lucrèce, il voulait y aller doucement, car elle sera l'une des rares femmes qu'il fréquentera régulièrement - pour ne pas dire quotidiennement-. Il ne pouvait lutter plus longtemps contre ce corps qu'il mettait en chaleur et qui l'invitait a aller plus loin, oui il voulait s'emparer de son corps entier, se sentir a l'intérieur de son antre chaud et humide qui devait frétiller d'impatience malgré que l'esprit de la belle appréhendait toujours le moment.

Il la souleva encore une fois, la faisant quitter le bâton de plaisir. Il la remit en place normalement afin de l'embrasser plus ardemment encore, en un baiser brulant de passion et de désir, entremêlant violemment sa langue a la sienne. Il ne pouvait plus attendre plus longtemps.

Il la bascula en dessous de lui, d'une main il lui écarta les cuisses, mais il hésita l'embrocher de sa lance. Finalement il ne le fit pas, sa main flatta encore plus cette zone érogène faisant pénétrer même un doigt dans l'antre du plaisir la faisant pousser quelques gémissements. Finalement, il ne put attendre plus longtemps. Il se laissa allez a une dernière caresse sur son sexe ainsi que l'intérieur de ses cuisses avant de la pénétré avec force, s'emparant de son corps sans aucune retenue avec son membre proportionné par rapport à sa haute stature. S'accrochant a ses épaules, il démarra immédiatement par un va et vient rapide et puissant, afin de satisfaire sa pulsion primaire, sa respiration se faisant plus dur, son souffle brulant de désir parcourant la peau de sa belle, il allait encore lui donner des baiser dans le cou ou même mordiller la peau de celle ci. Il arrêta ses mouvements de va et vient mais resta en elle, il alla embrasser ses deux seins délicatement, mordillant les tétons avec plaisir. Il oubliait toutes ses amantes dans leurs cris et râles de plaisir. Lâchant sa poitrine, il reprit ses mouvements de va et vient raclant le bout de sa cavité de par la taille de son membre. Lucrèce était étroite et fit jouir rapidement une nouvelle fois Norman, mais cette fois-ci en elle espérant lui procurait à elle aussi un orgasme.

Un cri de douleur résonna dans la pièce comme si pour Lucrèce cela était sa première fois. Norman la sentait raide, mais en faisait abstraction. En cet instant, seul son plaisir l'importai. Des larmes discrètes ruisselaient sur les joues de la dame d'Uberwald alors que le colosse ignorait le sang qui se mêlait à la cyprine et continuait ses mouvements un peu moins douloureux avant de se retirer.

A présent, il avait un autre pari à relever : faire éprouver à Lucrèce autant de plaisir. N'est ce pas là une belle preuve de générosité et de non égoïsme ? L'enlaçant et l'embrassant avec plus de passion, pouvant enfin lié sa langue a la sienne, laisser ses mains parcourir de nouveau son corps, le galbe de ses jambes, la fermeté de ses seins, la douceur de sa peau et la si agréable forme de ses fesses parfaitement rebondi qu'il adorait tant. ll emmena ensuite sa main vers son intimité qu'il flatta légèrement pour la détendre un peu. Certes, cela ne valait pas une pénétration en bonne et due forme -quoi que pour elle ...-, mais il connaissait les zones qui serait apte de la faire grimper vers l'orgasme dans les meilleures conditions possible. Il les agita avec délice et précision en des endroits qui lui procuraient des sensations extrêmes. Norman était un habitué, il savait où attaquer pour plus d'efficacité. Cette fois-ci, il s'y prenait mieux et plus intentionné que la première fois en jouant avec sa vénusté.

Sa tête se déposa sur l'un de ses seins, qu'il prit en bouche mordillant même son téton durcit alors que ses doigts continuaient leur offices. L'un après l'autre, il offrit des attentions délicates a ses deux seins, les léchant doucement avant d'en enfermer les pointes dans ses lèvres, mordillant même quelque peu les extrémités. Mais ceci ne se stoppa guère la, puisque la lange descendit encore, jouant maintenant avec le nombril, l'une des zones sensible de l'anatomie aussi bien masculine que féminine. S'y perdant quelques temps, elle s'abaissa encore ensuite, pour pouvoir accès au fruit de la belle, qui était déjà stimulée par les efforts précédent. A l'intérieur, la langue donna moult assaut sachant trouver son chemin. Quelques instants plus tard, Norman pu sentir le corps de sa femme totalement détendu et déjà des cris de jouissance de sa part se faisant entendre dans leur chambre nuptial