Altiom d'Ydril
Humain
Nombre de messages : 642
Âge : 30
Date d'inscription : 28/08/2010
Personnage
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Âge : 32
Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.![Vela dritto, dritto alla guerra! [terminé] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: Vela dritto, dritto alla guerra! [terminé] ![Vela dritto, dritto alla guerra! [terminé] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/13/06/08/i_icon_minitime.gif) Dim 6 Nov 2011 - 18:02 | |
| [Mi-Verimios ou début Favriüs selon les versions]
Peu de gens savent voir au travers de cette opaque nébuleuse qu'est l'Histoire, peu de gens savent naviguer au travers de ses méandres... mais en Ydril, observer et voguer étaient affaire de sang! L'équipage du Vigile était pleinement conscient de l'importance de sa mission, alors qu'il s'apprêtait à entrer dans le port de la resplendissante cité. Du moins resplendissante fut-elle quand le spectre de la guerre ne flottait pas encore au-dessus de ses remparts, de ses rues, ses quartiers et jusque-dans les pensées angoissées de ses habitants.
Tous deux en proue, Alaric et Halvdan, lieutenants du nobliau pour l'heure en route vers Lante, devisaient sur la marche à suivre. Devaient-ils directement chercher quelque recruteur? Passer voir Ollvar d'abord? Mentionner Altiom? Explicitement, ou non? Tant de détails qui furent débattus le temps que n'accoste la galéasse: il fut finalement décidé d'arriver avec l'équipe au grand complet.
Ainsi le trio de choc fit un petit détour par l'auberge du Furet Furax, comme convenu lorsque les partisans souhaitaient rencontrer le pégriot barbu. Tout juste deux heures (et une vingtaine de pintes) plus tard: il était là. Prévenu par quelque mystérieux contact de l'arrivée de ses comparses très probablement. Le petit groupe échangea de fébriles messes basses attablés qu'ils étaient dans un recoin du bouge. Cela parlait de lutte, d'effectifs, de logistique, de moyens, de factions, d'alliés, d'adversaires: en un mot, de guerre. Un quart d'heure s'écoula paresseusement dans l'auberge à l'ambiance tamisée, et soudainement tous quatre se levèrent d'un même mouvement, l'air grave, le pas lourd, le regard résigné.
L'étrange équipée déambula dans la cité, à la recherche d'un quelconque enrôleur. Ces temps de prélude à la guerre avaient vu affluer nombre de bandes, d'opportunistes, de malandrins en tous genre. Dans le dédale urbain on pouvait les voir se presser à droite à gauche, d'une auberge à une autre après un crochet par le lupanar le plus proche. Tous les chemins mènent au rhum, c'était bien connu, mais cette fois la dernière étape de leurs périples tortueux était toute autre: ils cherchaient le combat, et ceux qui les y mèneraient.
Ainsi en suivant tout bêtement les groupes hétéroclites qui se massaient dans la ville vers cet office, nos quatre compagnons tombèrent sur l'un des recruteurs.
- Hola señor, commença Alaric, l'air grave. Vous rèclutez por la guerra, è? Nous en sommes.
- Hoho pas si vite..., tempéra Halvdan. On peut vous fournir toute une troupe d'hommes robustes, de la piétaille de qualité, des rapières, des hallebardes, des épées, du trait même. Mais pas sans savoir ce que vous comptez en faire, il lança un regard appuyé à l'homme et son comparse.
- Pour tout dire nous serions plus efficace derrière l'ennemi, à piller ses campagnes, écraser les petites garnisons restées en retrait, couper ses voies d'approvisionnement, ajouta Ollvar, qui n'avait pas l'expérience des grands combats, des stratégies aux larges effectifs ou des manœuvres d'ampleur, mais excellait dans la guérilla. |
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