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 Malag'eyl Zuhak - Obok Senger d'Thalack [2eme Ost].

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Malag'eyl
Drow
Malag'eyl


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Niveau Magique : Non-Initié.
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MessageSujet: Malag'eyl Zuhak - Obok Senger d'Thalack [2eme Ost].   Malag eyl - Malag'eyl Zuhak - Obok Senger d'Thalack [2eme Ost]. I_icon_minitimeDim 11 Déc 2011 - 22:29

Nom/Prénom : Malag'eyl Zuhak
Âge : 937 ans
Sexe : Masculin
Race : Drow
Particularité : Comme tout les soldats du second ost, il possède nombre de tatouages indiquant son rang et son parcours militaire, principalement sur les bras. Le dernier en date, une complexe arabesques aux formes agressives couleur or, s’étale toutefois sur tout son cou, remontant un peu sur sa joue droite. Des zones et une couleur normalement réservé au seul Obok Senger.

Alignement : Loyal mauvais
Métier : Obok Senger d'Thalack officieux, dirige le deuxième Ost
Classe d'arme : A distance / Corps à corps

Équipement :
De par son rang dans l'armée drow, Malag'eyl vit dans un certain luxe. S'il n'est pas amateur d'une richesse trop ostentatoire, il souligne discrètement celle-ci et par conséquent le pouvoir qui en découle. Ainsi arbore-t-il toujours des tenues et bijoux raffinés, bien que neutres et relativement discret. L'un de ses ornements préférés est un pendentif d'or massif, forgé à partir d'un butin de guerre récupéré lors de l'attaque sur les territoires nains, et représentant un cavalier stylisé.
Si ses tenues sont variés, Malag'eyl ne possède toutefois qu'un seul équipement de combat, bien qu'il fut de nombreuses fois réparé et amélioré au cours des siècles de batailles.
Ainsi porte-il toujours son armure légère d'acier, composé de bandelettes de métal ajustées comme des écailles. Ses bras sont majoritairement laissé nus, seules deux gantelets les protègent. Des épaulières aux arrêtes acérés ornent ses épaules, le rendant plus impressionnant qu'il ne 'est réellement. Un heaume léger, ouvert pour réduire un minimum le champ de vision, vient s'ajouter sur son crâne, ornées de de quelques joyaux et de trois pointes de métal recourbées vers l'arrière. Toutes les arrêtes de l'armure sont soulignées d'un fin liseré doré.
Niveau armement, Malag'eyl est équipés de manière légère.
Sa principale arme est un arc court typique de la cavalerie légère, destiné à être utilisé sur le dos d'une monture, peu encombrant et facile à manier. L’arme possède deux courbures permettant d'imprimer une force peu commune pour cette taille. Le bois, de couleur noir, ne possède pas la moindre aspérité ou fissure qui pourrait détériorer la qualité du tir. La bandelette de cuir, enroulée autour du bois entre les deux courbures, est changé avant chaque combat, assurant ainsi une prise aussi parfaite que possible. Il en est de même pour la corde. Soucieux de représenter son statut, Malag'eyl a depuis peu fait rajouter des nombreux filigranes d'or. Le carquois de Malag'eyl est le plus généralement accroché dans son dos, ou bien à la selle de sa monture. On y trouve plusieurs lots de flèches, qu'elles soient barbelés, à pointe fine, lestées, tranchantes... Chaque type possède un empennage différent qui permet au drow de les reconnaître simplement en le touchant.
Pour les inévitables engagements dans la mêlée et pour toute autre situation que le champ de bataille, il possède également un cimeterre dont la lame noire parfaitement polis est semblable à un miroir. De plus il garde toujours sur lui une dague à lame droite, généralement à sa ceinture ou caché dans sa veste.



Description physique :
Comme les plus futés pourront facilement le remarquer, Malag'eyl appartient à la race des ombres, à cette face psychotique et obscure du peuple elfique que constituent les drows. Que de légendes murmurées et de terreur réveillées par cette simple évocation, que d'images, à la fois sublimes et effrayantes, contenues dans un simple mot.
Et il est facile de comprendre la peur primale des hommes lorsque l'un de ces êtres se tient devant vous, son regard de braise observant le moindre de vos mouvements tandis que sa peau, aussi noir que l'ébène, donne une indéniable impression d'invulnérabilité. Et l'on peut tout à fait dire que Malag'eyl colle à cette image.
Grand, un bon mètre quatre-vingt dix, il possède un corps ciselé qui, s'il n'est pas aussi imposant que celui de ses confrères, et plus proches rivaux, portées sur le corps-à-corps, n'en demeure pas moins d'une puissance appréciable. Notamment, Malag'eyl est particulièrement endurant, chose nécessaire pour supporter les longues chevauchés qui ont constituées son quotidien pendant tant d'années, que dis-je, de siècles. De plus, il est capable de déployer une force insoupçonnée lorsqu'il s'agit de bander un arc et sait rester stable même sur le dos d'un cheval au galop, ce qui demande souplesse et force.
Dans un domaine plus visible, il possède une peau d'ébène, légèrement plus brune que la plupart des drows, sous laquelle se devine des muscles entretenus. Ses articulations déliées et la souplesse de ses mouvements semblent s'opposer à cette puissance apparente, mais en réalité ne font que la renforcer.
Sa peau d'ébène est parcourues par de nombreux tatouages variés, principalement sur les bras mais également quelques uns sur ses flancs, qui raconteraient son histoire à qui saurait les lire. En effet, tout son parcours militaire, et quelques détails en rapport, y sont écrits à travers les tatouages traditionnels du second ost, mis en place par l'un de ses prédécesseurs.
Son visage est fin et sec, taillé par les vent et la poussière, même s'il s'en dégage un port altier et un charisme indéfinissable, issus d'un constant travail sur lui même. Des pommettes hautes, des orbites légèrement enfoncées, un nez aquilin, de fines lèvres toujours sérieuses, et un front dégagé lui donne constamment un air concentré, comme si le Senger était perpétuellement plongé dans d'intenses réflexions.
Il possède toutefois cet étrange charisme, presque princier. Il semble en effet ne jamais être réellement affecté par ce qui l'entoure, comme si tout désagrément n'était voué qu'à disparaître sans laisser plus de tracas qu'une légère perte de temps.



Description mentale :
« Tout réussit à qui s'en donne les moyens. » Un proverbe remplit d'orgueil s'il en est, mais pas d'un orgueil rampant et ignare, pas de celui qui vous murmure à l'oreille que vous êtes supérieur, que tout vous est dus, que vous valez forcément mieux que les autres. Non, cet orgueil là n'est voué qu'à vous faire chuter, généralement d'une manière brutale et douloureuse.
L'orgueil qui nous intéresse est très différent, il se montre sensé, réaliste, il vous pousse en avant, vous force à tout donner, et plus encore. On l'appelle parfois l'ambition.
Une ambition dévorante et galopante, voilà qui caractérise bien Malag'eyl. Sous ses airs apaisés, presque satisfaits, le drow cache un feu ardent qui ne rêve que de dévorer tout ce qui l'entoure. Rien n'est trop gros pour lui, rien n'est inaccessible. Tout est question de temps, de préparation, d'entraînement et de maîtrise. Ainsi s'est forgée l'âme de cet implacable guerrier, qui toujours ne pense qu'à supplanter la personne au-dessus de lui.
Mais Malag'eyl est prévoyant, ce qui lui est accessible l'est également aux autres et il en a totalement conscience. Ainsi l'Obok Senger ne se montre-t-il jamais méprisant, jamais trop sûre de lui et sa méfiance des autres frise la paranoïa. Une paranoïa dissimulée et contrôlée toutefois.
Estimant en effet que la réussite ne peut s'obtenir que par une maîtrise absolument totale de ses actions, Malag'eyl ne se laisse jamais dominer par ses sentiments, ses instincts ou ses désirs. En plus de neuf siècles, le drow s'est façonné une âme aussi froide que la glace et une volonté de fer. Ce froid contrôle l'a d'ailleurs relativement éloigné du culte d'Uriz pour un militaire. S'il vénère toujours le père des batailles, il n'apprécie guère ses prêtres et se sent bien plus proche du culte de Teiweon. Tout chez lui est soigneusement calculé et réfléchis. Du moins aimerait-il qu'il en soit ainsi.
En tant que drow, Malag'eyl est parfois sujet à des colères aussi subites que violentes, qu'il parvient la plupart du temps à résorber. Mais être un colérique ambitieux n'est pas toujours chose aisé, et il lui est plusieurs fois arrivé dans des vengeances aussi impressionnantes que futiles, même s'il n'en prenait pas réellement conscience.
Son assurance a également quelques effets vicieux, le principal d'entre eux étant une certaine tendance à la paresse. Partant du principe que tout est possible et étant habitué à réprimer ses envies immédiates, il n'est que rarement pressé, et certains le qualifierait d'apathique. Et il est vrai que Malag'eyl prend grand plaisir à se prélasser dans un fauteuil confortable, se contentant d'observer l'agitation du monde extérieur, un verre de quelque délicieux nectar à la main. La paresse, et une certaine gourmandise, font partie intégrante de sa vie, au même titre que cette ambition qu'il prône tant. Cette paresse est toutefois relative et récente, et ne l'a jamais empêché de s'imposer des entraînements éprouvants dans le but de réussir.
Au delà de ces ''défauts'' majeurs, on trouve chez ce drow quelques autres vices. Ainsi Malag'eyl n'est pas exempts d'un certain sadisme, propre à tous les drows et qui chez lui s'exprime principalement à travers le plaisir de la traque, quelque soit la proie, et aime parfois à se vautrer dans la luxure et la décadence le temps d'une soirée ou d'un simple rendez-vous galant. Rien de bien intéressant me direz-vous.
Mais dans un rayon plus insolite, il est relativement connus qu'il apprécie particulièrement la compagnie des félins de tous types, et il entretient, depuis son accession a un niveau de vie assez important, une petite ménagerie de ces puissants et redoutables animaux. On peut notamment citer, de par son caractère particulièrement rare, un Phish Oura , plus très jeune maintenant. Cet animal fait la fierté de Malag'eyl, lui ayant personnellement demander plusieurs semaines de traque et plusieurs années de domptage.



Histoire :
Malag'eyl est né dans les quartiers populaires du Puy, dans une de ces cavités supérieures contenant la plèbe drow. Ses parents, un quelconque prêtre d'Uriz et une sargtlin du troisième ost, n'avaient rien de particulier, si ce n'est peut-être des émotions exagérément violentes, même selon les critères drows habituelles.
L'enfance fut une période dont Malag'eyl garda très peu de souvenir. Déjà elle est loin, plus de huit siècles, ensuite il ne s'est rien passé qui méritait qu'il s'en souvienne. Il reçut une éducation classique dans ce genre de quartier, vaguement éduqué par sa mère, reçut quelques rudiments de religion de la part de son père -père avec lequel il était en fréquent désaccord, ce qui au vu du caractère de celui-ci n'était guère agréable- mais surtout passa l'essentiel de son temps à courir les rues en compagnies d'autres drows de son âge, à s'occuper comme tous les drows de leur âge.
C'est à dire qu'ils volaient, exploraient chaque recoins, se battaient régulièrement entre eux -combats dont le jeune Malag'eyl sortait assez rarement vainqueur- et, à travers ces activités, se forgeaient déjà des caractères bien trempés, nécessaires à la survie dans un monde aussi rude que celui des drows.
Enfin, le caractère de Malag'eyl n'était pas vraiment à son avantage, faisant à l'époque preuve d'une paresse incroyable et d'un désintérêt profond pour à peu près toute chose.
Aussi cette période s'écoula-t-elle tranquillement. Façon de parler.
Puis le drow atteint l'âge fatidique de la fin de l'enfance, et vint le moment de trouver une voie. Il ne possédait aucun talent magique, ne s'imaginait absolument pas en prêtre et aucun artisanat ne l'attirait particulièrement. C'est donc presque par défaut qu'il s'engagea dans l'armée sombre, commençant rapidement les entraînements avec les autres recrues.
La première année d'entraînement fut un calvaire. Cela tenait en partie d'un manque de talent assez flagrant, mais surtout de ses habitudes de vie pitoyables, habitué à l'oisiveté qu'il était. Cela ne dura toutefois qu'un temps. Son orgueil, à l'époque particulièrement mal placé, ne pouvait souffrir de se voir ainsi rabaisser et le jeune soldat réussit à prendre étonnamment vite une discipline d'entraînement rigoureuse, plus que la plupart de ses confrères.
Mais, aussi rude soit l'entraînement, il ne peut rattraper en quelques mois un écart aussi grand, si bien qu'à la fin de son année d'entraînement, Malag'eyl comptait encore parmi les plus mauvaises recrues. Une situation peu enviable, les drows n'étant pas connus pour leur esprit de collectivité.
Son affectation au régiment de cavalier léger tint en partie de sa relative habileté une fois en selle et en partie du hasard, le régiment étant à l'époque assez dépeuplé et avait donc besoin de regonfler ses effectifs.
Le drow entama donc les vingt ans d'entraînement qui lui étaient nécessaire pour devenir Ur'thalrss. Et, si sa discipline ne le lâcha plus, son ambition naissante le poussant toujours de l'avant, il faisait toujours montre d'un manque de talent rédhibitoire, compensé par sa ténacité devant les échecs. De fait, pas une seule fois il ne se découragea ou montra quelques signes de lassitude.
Il reçut toute une collection de surnoms assez évocateurs, plus ou moins blessants, de la part de ses confrères qui se riaient de lui, obstinément dernier.
Mais des années d'un dur entraînement ne pouvaient que payer, et, lentement, étape par étape, Malag'eyl se hissait au niveau de ses pairs, puis au-dessus. Il devenait plus précis, plus adroit, et surtout commençait à faire preuve d'un réel talent pour diriger sa monture.
De plus, étant doté d'un réel instinct de survie qui lui sauva plus d'une fois la mise, le guerrier se hissait lentement vers les soldats ''vieux'' de son corps d'armée et accumulait l'expérience par rapport aux générations suivantes. Le temps qui passait était donc un perpétuel avantage pour lui.

Il devint finalement kyorl vers ses 250 ans, mis à la tête d'un groupe de ses semblables, pour le meilleur et pour le pire. C'est à partir de cet instant qu'il commença à faire montre de ses capacités réelles. S'il n'était pas le meilleur des combattants, cela faisait déjà longtemps qu'il entraînait son esprit à comprendre les engrenages de la stratégie.
En effet, que ça soit dans son étude théorique ou dans sa pratique, au travers des jeux de plateau divers qu'appréciaient les militaires pour mesurer leur talent en toute tranquillité. Il avait toujours trouvé cette activité relaxante et montrait des prédispositions certaines à la planification et l'anticipation.
Mais, si la stratégie était nécessaire pour occuper le rôle de sergent, les soldats n'étaient pas de simples pièces de bois que l'on bougeait sur un plateau, et les contrôler était tout un art bien différent. Il dut apprendre à motiver ses hommes, à les contenir, les rappeler à l'ordre, savoir alterner entre l'autorité et l'écoute pour ne pas les laisser insatisfaits et donc incontrôlables. Avant de le devenir, il n'aurait jamais pensé qu'un tel rôle nécessitait d'être aussi bon orateur, puisque c'était bien de ça dont il s'agissait.
Il s'en tira relativement bien, ses connaissances stratégique lui attirant le respect de ses subordonnés et comblant ses maladresses de nouveau commandant.
Passa deux nouveaux siècles dans l'armée, alternant les périodes de raids, en Ithri'Vaan et plus rarement ailleurs, et les périodes de repos. Il continua de gravir les échelons, lentement, sûrement. Le jeune drow essayant de prouver au monde son existence, qu'il avait été à ses débuts, avait laissé la place à un militaire endurci, expérimenté et de plus en plus froid. La mort et le combat, qui l'avait si souvent pris à la gorge auparavant, ne parvenait qu'à lui arracher un frisson de plaisir. Les années se suivaient et se ressemblaient, mais le sergent commençait à prévoir les choses, commençait, du haut de son petit grade, à apercevoir l’échiquier politique des puissants.
Échiquier qu'il rejoignit au bout de ces deux siècles, où il fut promus veldruk suite à la mort, considéré comme accidentelle, de son prédécesseur. Il était désormais à la tête de 500 cavaliers légers, et commençait à tâter un nouveau plaisir qui devait ne pas le lâcher : celui du pouvoir.

Sa nouvelle position lui assurait un niveau de vie qui commençait à être confortable, mais plus que l'argent, c'était le pouvoir qu'il commençait à gagner qui l'intéressait. En tant que seul veldruk des cavaliers, il représentait la seule autorité directe sur eux, même si bien sur il devait rendre compte aux Streea Jabuuk et à l'Obok Senger.
Il était d'ailleurs un subordonné zélé, obéissant et de bon conseil. Ce qui ne le rendait que plus insupportable car plus difficile à écarter. Surtout que le bougre était prudent. N'ayant pour ainsi dire jamais eu la moindre facilité -son ascension avait d'ailleurs surpris bon nombre de ses ''camarades'' des premiers jours- il était parfaitement conscient que le danger pouvait venir de n'importe où, même de la personne la moins probable, et depuis cette époque a appris à assurer perpétuellement ses arrières.
Dans le même temps, il pénétra dans le monde de faux-semblants et de complots que constitue la société drow, s'y montrant à l'aise. Certains virent là les premiers signes de la chute de cet ambitieux, qui délaissait son entraînement au profit de fêtes ou de rendez-vous divers. Il n'en était rien. Simplement, le veldruk savait que ses prochaines batailles se gagnerait tout autant dans les réceptions des puissants que sur le champ de bataille. A partir d'un certains rangs, le talent seul ne suffisait plus, le complot devenait nécessaire.
Ce que les uns prirent pour de la luxure et de la décadence par rapport à une vie auparavant entièrement martiale n'était en réalité que la prolongation logique de cet entraînement, ce dans le seul but de gagner encore et toujours plus de pouvoir. Dans cet enfer de renommée et de trahison, l'extraction très basse de Malag'eyl le servait d'une étrange manière. Comme je vous l'ai dis, la famille Zuhak n'avait jamais été respecté, et ce jeune veldruk montant au nom inconnu, ou tout du moins incontestablement associé à la basse classe, attirait la curiosité de bien des drows.
Si ce n'était pas d'une utilité flagrante pour son ambition, apportant autant d'avantages que de désavantages, il dut à cette curiosité quelques agréables conquête d'une nuit ou de quelques jours, ce qui n'était pas pour lui déplaire vous vous en doutez.
C'est vers cette époque qu'il commença a éprouver un intérêt pour les félins, sans que personne n'en sache trop la raison. Ces animaux n'étaient pas particulièrement rare chez les drows fortunés, et appréciés de par leur incontestable statut de chasseur qui correspondait tant au peuple des sombres.

A la même période eu lieu la Bataille des Cendres qui vit de nombreux héros se hisser, Alder'Aak de la famille Dolerian et Tebirahc de la famille Zaurahel en tête. Le second ost n'ayant pas eu le loisir d'affronter la vermine humaine, Malag'eyl et ses confrères d'ailleurs, passèrent très largement en second plan de la politique drow, ce qui n'était pas forcément pour déplaire à notre principal sujet, rien ne valait une pause pour surveiller ce qui se passait et mettre en place les prochains pions.

Pendant près d'un siècle et demi, les armées drows restèrent en repos, temps que mit à profit Malag'eyl pour continuer ses entraînements réguliers. Et il profita bien des diverses soirées nobles également, se faisant quelque fois hôte.
Puis la guerre revint, contre un peuple qui n'avait plus connus la fureur des sombres depuis bien trop longtemps, le peuple des petites jambes à longues barbes et grandes haches, les nains. Le deuxième ost était chargé, en compagnie du troisième et du quatrième, de mener le combat contre l'armée naine, tandis que le premier ost combattait les humains installés loin au nord.
Lorsque la bataille commença, les drows durent progresser sous un véritable déluge d'artillerie naine ce qui entama sérieusement les effectifs de l'armée drow.
Les cavaliers de Malag'eyl évoluaient sur la droite des deux armées, profitant du terrain bien plat pour atteindre vitesses qui auraient été impossible dans les régions naines plus montagneuses, ce qui leur permettait d'adopter leur tactique de guérilla préférée. Le problème venait surtout de la résistance des armures naines qui rendaient les flèches assez peu utile.
Dans une manœuvre assez risqué, les cavaliers légers se jetèrent sur le flanc nain, embourbé dans de violents combats avec l'infanterie drow su second ost d'ailleurs, cimeterre au poing. La charge fut violente, plusieurs cavaliers tombèrent mais permirent également d'affaisser la ligne de nain et au troupe à pied de prendre l'avantage contre leur vis-à-vis.
Aussitôt Malag'eyl fit replier ses hommes, pas destinés à tenir un combat de front avec l'infanterie lourde naine, cela aurait tourné au massacre, et pas le bon. L'escadron reprit ses manœuvres de harcèlement habituelles, même si ils délaissaient souvent le tir, par trop inefficace contre l'infanterie lourde, pour aller trancher quelques cou dans la mêlée.
Lorsque les troupes du troisième ost prirent l'ascendant sur les nains et chargèrent les runistes, qui répondirent par un torrent de magie, les cavaliers de Malag'eyl ne perdirent pas une occasion et contournèrent la ligne de batailles pour attaquer les nains par derrière. Un petit groupe de runistes remarqua le mouvement et quelques runes bien choisis permirent rapidement d'embourber la cavalerie sombre. Les nain se satisfaisait déjà lorsqu'il remarquèrent une cinquantaine de cavaliers, qui avaient contournés leur semblables et leur fonçaient dessus, sans aucune entrave. Avant qu'ils n'aient pus commencer à incanter, les cavaliers arrivèrent à portée et décochèrent leur projectile. Malag'eyl, qui était à la point du groupe, perfora d'une flèche la gorge d'un nain avant de transpercer le torse d'un autre.
Rapidement, les runistes perdirent le contrôle alors que les autres cavaliers se tiraient de la boue dans laquelle ils étaient embourbés. Puis l'escadron de nouveau réunis chargea l'arrière des lignes naines, fauchant tireurs, runistes et quelques unités d'infanterie placée en retrait. Malag'eyl était encore une fois à la tête de l'assaut et donnait de ses flèches et de son cimeterre pour offrir son lot d'âmes à Teiweon.
Lorsque les nains commencèrent à fuir, les cavaliers de Malag'eyl les poursuivirent, attaquant les plus petits groupes et harcelant ceux trop puissants. Bien que cela n'était guère époustouflant d'un point de vue martiale, ils purent ramener un petit troupeau d'esclaves, ce qui souligna leur rôle dans la bataille et apporta un poids de plus au rôle de Malag'eyl.

Plus tard, lorsque la bataille fut finie et que les morts furent comptés, on eut la surprise de découvrir dans les tas de macchabées l'un des Streea Jabuuk du second ost. Une mort qui n'avait pas une grande importance dans cette période de deuil, si ce n'est qu'il allait falloir lui choisir un remplaçant. Aussi, quelques jours après la bataille, Malag'eyl accédait au poste de Streea Jabuuk pour ses performances martiales et stratégiques contre les nains. Même si il n'avait pas été l'un des héros de cette bataille, surtout que celle-ci avait entraîné la mort de deux Senger et donc leur remplacement, événement toujours d'importance, il put se faire une confortable réputation, fruit de son labeur à préparer cette bataille.
Comme butin, il se fit notamment forgé un imposant pendentif d'or sur le butin récupéré, pendentif qu'il a pris l’habitude de toujours gardé sur lui. Ceci pour rappeler à tout ceux qui la connaîtrait sa victoire, mais surtout parce que lui-même avait été très favorablement impressionné par l'organisation et la puissance des nains, qu'il a depuis cette époque gardé en haute estime, du moins pour un drow.

Malag'eyl profita du retour au Puy pour juger de ses adversaires. Non pas guerrier, normalement, mais politiques. Nombreux était les changements après les lourdes pertes encaissés contre les nains, le deuxième ost ne faisait pas exception à la règle. Le nouveau Streea Jabuuk remarqua notamment les faits d'armes d'un veldruk fraîchement nommé dans le second ost, un certain Aegnor Kezz' Taazmodesh.
Malag'eyl pour sa part, commença à réellement goûter aux plaisirs d'une position sociale élevé, entreprenant de satisfaire certains de ses désirs sans pour autant abandonner son entraînement ou son jeu de manigances politique qu'il affectionnait tant. Simplement, plus la richesse venait, plus le drow retrouvait de sa paresse originelle, qui l'avait pratiquement quittée au cours de ses dernières années.
C'est à cette période que le drow commença à réunir des félins de tout genre dans sa demeure, dépensant parfois des fortunes pour l'acquisition d'un animal un peu rare. Mais il lui manquait toujours une pièce maîtresse à son goût, un félin aussi rare que dangereux et qu'il pourrait domestiquer. Et pour ça, rien ne valait les terres autour du Puy, riches en prédateur de toute sortes.
Malag'eyl assista sans grand émois à la mort de son confrère, lors d'une campagne en Anaëh dans laquelle il ne tint qu'un rôle assez mineur, même s'il put s'octroyer quelques délicieuses esclaves. L'Obok Senger de l'époque décida d'organiser un concours entre quatre veldruks, parmi lesquels, ô surprise, Aegnor.
Malag'eyl suivit cette compétition d'un œil attentif, soucieux de savoir avec qui il entrerait en compétition prochainement, mais ne s'en mêla d'aucun manière, l'Obok Senger veillait à cela au grain. Il commençait à connaître les manies de son second de tout vouloir maîtriser, et nourrissait d'ailleurs sans doute quelques doutes sur la mort du prédécesseur de Malag'eyl. Après tout, certains soldats disaient ne plus l'avoir vus a partir de l'intervention des cavaliers lors de la bataille en terres naines.
Finalement, Aegnor parvint à supplanter ses concurrents -dont deux étaient morts par ailleurs- et fut nommé comme Streea Jabuuk. Malag'eyl ne put ignorer l'air envieux que le nouveau venus posa sur la bague émeraude, et se dit qu'il ferait mieux de préparer ses pièces dès maintenant.

Lors d'une campagne en Anaëh particulièrement fructueuse, les deux ''associés'' furent au moins d'accord sur la discipline stricte qu'ils se devaient d'imposer aux troupes. Entre les deux Streea Jabuuk s'engageait désormais une compétition a celui qui réussirait à ramener le plus de richesses, le plus d'esclaves. Course dans laquelle, il le reconnaissait, Malag'eyl se faisait lentement distancer. Ceci dit, ceux qui le connaissaient bien se demandait toujours s'il était réellement plus faible ou si ses plans exigeait qu'il passe pour plus faible. Ou même les deux...
Puis vint la bataille d'Alonna. Une nouvelle bataille contre les humains. Alors que les troupes d'infanterie attaquaient les remparts, les cavaliers légers, et Malag'eyl avec eux, empêchaient les lignes de ravitaillements de passer et donnaient la chasse aux forces de renforts des humains ou à tout ce qui aurait pus venir perturber le siège des drows.
Malag'eyl eut le déplaisir, en rentrant au camp principal de l'armée, de trouver son confrère encore vivant. Il avait pourtant tout planifié, les troupes s'était bien retirés et lavait laissé en proie à l'une de ses crises habituelles, il s'était retrouvés encerclés d'ennemis... mais il s'en était sortis. Apparemment les corbeaux l'avaient aidé. Malag'eyl mit plutôt ça sur le compte des humains, de stupides volatiles n'avaient pas assez de poids sur l'échiquier.
Finalement les forces drows avaient presque réussit à prendre d'assaut la ville, Malag'eyl coordonnant plusieurs groupes de combats, notamment les arbalétriers, lorsque la situation dégénéra très vite. Des renforts arrivèrent et une poussée soudaine des défenseurs prit les drows en tenaille. Malag'eyl se démenait pour coordonner les différents régiments et soutenir l'Obok Senger et l'autre Streea Jabuuk, mais la situation ne tarda pas à devenir désespéré et bientôt les drows durent emprunter les portails de repli des fils du chaos. Reprenant la tête de la cavalerie légère, Malag'eyl ouvrit la voie comme c'était leur rôle, tandis que le deuxième Streea Jabuuk se chargeait de fermer la marche.
Après bien des peines, le deuxième ost parvint à évacuer les lieux, accusant une défaite qu'il ne parviendrait pas à faire oublier avant la prochaine attaque sombre, ce qui expliqua son retrait lors de la prise de Fort Ellyrion.

S'en suivit une période de calme pour les soldats, l'ost reformant ses unités après de sévères pertes au cours des derniers siècles. Pendant cette période, l'Obok Senger disparut de manière mystérieuse, et Aegnor prit sa place après avoir, selon lui, imposé sa présence à Malag'eyl. A dire vrai celui-ci préférait laisser l'ambitieux prendre la place, l'en éjecter ne serait qu'affaire de temps, et il pouvait continuer à poser ses pions dans l'ombre de la deuxième place.
Les années continuèrent à défiler, doucement. C'est dans cette période de légère inactivité que Malag'eyl trouva le temps de se procurer ce qu'il cherchait depuis déjà longtemps. Lors d'une chasse dans les marais de Faélia, il réussit à s'emparer d'un bébé Phish Oura de quelques mois. Enfin il avait sa perle rare.
L'animal, une fois ramené au Puy, fut élevé et surtout dressé par Malag'eyl. Celui-ci ne vouait pas d'un énième fauve sauvage, non. Cet animal là serait le clou de sa collection, libre et pourtant obéissant. L'affaire ne fut pas aisé, ces bêtes-là sont revêches au domptage et le drow reçut quelques griffures. Mais, au bout de quelques années, il avait sa bête de guerre personnelle, un fauve puissant et à ses ordres. Durant tout ce temps toutefois, il n'avait pas oublié de faire bouger ses pièces.

Puis la guerre revint, comme dans un éternel recommencement. Une expédition contre la traîtresse cité d'Abyssea. Mais cette fois, Malag'eyl en était convaincus, Aegnor n'en reviendrait pas... Trop de ses lieutenants ne pouvaient plus le supporter pour que ce voyage ne lui soit pas fatale. Malag'eyl bougeait ses dernières pièces.
Le voyage à travers le marais fut long et fastidieux. Mais l'armée arriva quand même en vue de la forteresse d'Abyssea, et le siège commença.
Supérieure en nombre, l'armée drow entendait bien profiter de cet avantage pour rapidement écraser ses ennemis. Les fils du chaos appliquaient une stratégie de guérilla à travers la citré qui donna dans un premier temps du mal à l'armée drow. Jusqu'à ce que, au cours d'une des mêlées sanglantes dont il avait le secret, l'Obok Senger se retrouve isolé, pris à part par tout un groupe de fils du chaos dans un recoin.
Il appela ses corbeaux mais ceux-ci ne vinrent pas. Au terme d'un affrontement bref et violent, le grand guerrier qu'avait été Aegnor Kezz' Taazmodesh s'effondra sous les coups de ses adversaires, en emportant plusieurs avec lui dans la tombe. Il aurait sans doute pus tous les tuer si deux flèches à empennages noirs n'étaient pas venus se ficher dans sa poitrine.
Avant que les fils du chaos ne puisse se poser la question de savoir comment elles étaient arrivés là, ils furent promptement abattus par Malag'eyl et sa petite escorte, qui récupérèrent le cadavre de leur défunt chef et revinrent rapidement vers le gros de l'armée où la mort de l'Obok Senger fut accueillis avec un stoïcisme rarement vus. Tous eurent d'ailleurs la bonté de ne pas remarquer les blessures étranges, très fines et profondes, au niveau du thorax, qui ne correspondait pas vraiment aux armes habituelles des fils du chaos. Et personne ne prêta attention aux nombreux cadavres de corbeaux, percés d'une flèche à empennage noir, que l'on put retrouver dans les ruines.
Aucun ne s'opposa lorsque Malag'eyl prit naturellement le commandement. Habitué aux opérations de guérillas, il réorganisa rapidement l'attaque drow et les fils du chaos furent bientôt pris à leur propre jeu, tombant dans des embuscades savamment calculées dans les ruines. Les combats durèrent encore trois jours, le temps pour les drows de s'assurer que tous avaient tués ou réduits à l'esclavages, et que pas une richesse n'avait échappé au pillage en règle.

Plutôt que de rentrer directement au Puy, Malag'eyl se servit de la relative proximité elfique pour lancer plusieurs opérations de raids, qui rencontrèrent un succès mitigé, les marais n'étant vraiment pas un terrain idéal. Néanmoins cela permit de ramener encore plus d'esclaves en tout genre au Puy, ce qui ne pourrait qu'asseoir l'ascension prochaine de Malag'eyl au rang d'Obok Senger -il avait d'ailleurs déjà nommer un Streea Jabuuk plus ou moins officiel, l'ost comptait donc à cette période trois Streea Jabuuk et aucun Obok Senger officiel.
Désireux de s'imposer dans son rôle et conscient pour cela du poids des coutumes, il se fit aussitôt tatouer un complexe motif d'arabesques de couleur or sur le cou et une petite partie du visage. Tatouage réservé au seul Obok Senger. Lorsqu'il se représenta devant ses hommes, il ne put s'empêcher d'appréhender leur réaction, ils le tueraient s'ils n'acceptaient pas son autorité. Mais ce ne fut pas le cas, les soldats saluant leur nouveau chef tandis que son nom passait sur toutes les lèvres de l'armée. Il était prêt à rentrer désormais, un ost complet derrière lui.
Mais certaines nouvelles arrivées entre temps rendaient le retour au Puy à la fois plus attrayant et plus effrayant.
La mort de leur seigneur, tué de la main même du Gardien d'Uriz, Tebirahc Zaurahel, jetait un avenir incertain sur la politique du Puy. Incertain et totalement imprévu, ce qui énervait au plus haut point Malag'eyl. Il avait tant planifié pour en arriver là, et aussitôt un événement venait ravager ses plans parfaitement conçus.
Non, décidément, il vénérait le père des batailles mais n'aimait vraiment pas les agissements de son clergé. Rentré en quatrième vitesse au Puy, sa victoire fut complètement éclipsée par les bouleversements politique. Qui plus est, il n'avait pus revenir rapidement, et il s'était déjà écoulé quelques années non négligeables. Ceci dit, l'absence de seigneur au Puy ne signifiait qu'une chose : il fallait en trouver un nouveau. Et quoi de mieux pour un perpétuel ambitieux que d'accéder au plus haut pouvoir à sa disposition ?

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MessageSujet: Re: Malag'eyl Zuhak - Obok Senger d'Thalack [2eme Ost].   Malag eyl - Malag'eyl Zuhak - Obok Senger d'Thalack [2eme Ost]. I_icon_minitimeLun 2 Jan 2012 - 12:09

Fiche terminé, je m'occupe aussi rapidement que possible de mon avatar.

Edit : Avatar rajouté, la couleur de peau ne correspond pas vraiment, j'en suis conscient, mais je suis nul en manipulations graphiques et c’est encore ce que j'ai de mieux.
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Hanegard Kastelord
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MessageSujet: Re: Malag'eyl Zuhak - Obok Senger d'Thalack [2eme Ost].   Malag eyl - Malag'eyl Zuhak - Obok Senger d'Thalack [2eme Ost]. I_icon_minitimeJeu 5 Jan 2012 - 21:42

Excellente fiche, c'est un plaisir de te lire. Tu as bien pris en compte l'existant du deuxième ost, de tes prédecesseurs et de l'histoire drow... je n'ai rien à redire.

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[Âge & Sexe] : 937 ans & Masculin.
[Classe d'arme] : A distance / Corps-à-corps.
[Alignement] : Loyal Mauvais.

(pour ton avatar, tu peux demander à nos chers graphistes Wink)
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