Une rencontre qui tombe à pique [pv adlaenne]

Thème de la chevauchée

Oesgard, la région la plus reculé de la péninsule, mais aussi la plus reclus. peu de personne ose entreprendre d'y aller. En effet le conflit intérieur de cette région semble en ébullition depuis la mort du baron et beaucoup de seigneur pensent avoir le droit légitime au trône. Ceux qui voyait en Norman le nouveaux Baron et ceux qui en était contre. Des combats a droite a gauche quelques insurrections tout au plus sans de réel bataille pour la lutte du pouvoir et c'est pour cela en grande partie que peu de gens tente d'aller dans le nord. De plus son mirco-climat n'est guère accueillant pour les voyageurs bien que le commerce soit toujours d'actualité mais a un rythme plus lent du au nombreux conflits interne de la région.

C'est dans cette partie là non loin de la forteresse de Krahof qu'un contingent de soldat rebelle au baron d'Uberwald avaient prit campement en vue d'un attaque surprise du domaine de la famille Mizar , afin d'atteindre la forteresse de Kraft. Cependant les alliées et les espions en ces temps de conflit pullulaient comme les wandrais qui n'arrêtait pas d'harceler les limites du domaine du Nordwald.

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Non loin du domaine de Mizar, une groupe de soldats prenait campement, sur leur chemin il avait prit en embuscade l'avant poste de Krahof qui bordait l'Uberwald et avait fait quelques prisonniers qu'il avait enchainé dans une zone du campement de fortune. Ce fut quelques éclaireurs qui capturèrent une jeune fille a la chevelure blonde et l'amenèrent de force devant leur chef.

Eclaireur:" Une espionne mon seigneur...mais elle prétend n'être qu'une messagère...pourtant elle se dirigeait vers le Chateau de Mizar..."

Chef: " De toute manière espionne ou messagère elle se dirigeait vers Mizar je ne peux prendre le risque qu'elle raconte avoir vu des troupes sur son chemin"

"Emener la dans la avec les autres prisonniers...nous la questionneront plutard en attendant fait rassembler les officiers nous devons établir notre plan d'attaque.."

Eclaireur:" bien mon seigneur...aller viens avec moi la blondinette.."

Elle fut amené avec les autres prisonniers, jeter comme une mal-propre avec les rire sadique de soldat pour agrémenter l'atmosphère déjà sinistre du camp.
Cependant non loin de là des espions de Mizar aperçurent le campement et partir avertir leur seigneur.

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Mis au courant de cela Hagen fit atteler les chevaux et prit avec lui 50 cavaliers et partis en direction de ce campement, d'après les informations ce n'étaient pas des partisans de Norman. Notre chevalier s'équipa de son armure au couleur sombre, ajustant sa cape noire dont le col était en fourrure de loup, il prit son heaume et s'attela de son cheval tout aussi noir que lui-même.

Spoiler:

"Atèle les chevaux nous partons sur le champ...."

Cavalier:" bien sire Hagen.."

Dans la même nuit, les cavaliers de Mizar galopèrent vers le campement ennemi pour les prendre en embuscade par surprise. Le cor de l’ennemi ne put retentir a temps que déjà la cavalerie avait déboulé avec force et rapidité, faisant valser les lames et lancèrent les torches pour enflammer le camp. Hagen en armure frappa son premier adversaire au visage depuis son destrier, pour descendre suivit de près par son écuyer pour entamé le combat. Sa lame trouva deux autres adversaire pour s'imprégner de leur sang. Griffe noire sa fidèle lame dont le bout du manche était sculpté en forme de loup dans un os dur et compact. La particularité de cette lame était qu'elle était de couleur sombre du métal extrait des mines. La bataille fut assez courte et les flammes avaient eut raison de leur victoire. les corps tombé des ennemis furent empilés puis brûlé, les prisonniers après chaque identification furent libéré.

Hagen et quelques gardes était assit près des chevaux, autour d'un feu et déjà le levé du soleil montrait son nez. néttoyant sa lame d'un tissu, il fut interrompu par la venue d'un de ses cavaliers pour lui annoncer qu'il avait trouver une fille. Elle fut amener devant Hagen .

Cavalier: "Nous l'avons trouvé parmi les prisonniers, elle avait se sac avec elle...elle dit être messagère et avoir un message pour vous Sire Hagen"

"...Pour moi ?"

Hagen leva son regard vers Adlaenne, passant sa main gantelé dans sa chevelure laissant paraitre des yeux d'un bleu saphir, son visage était fin et anguleux mais d'une couleur légèrement blanchâtre du au climat nordique.

"Je suis Sire Hagen de Mizar"

"...Eh bien commence donc déjà par te présenté et ensuite tu me dira quel message tu apportes..."

Oesgard, la région la plus reculée de la péninsule, mais aussi la plus reclus...
Adlaenne avait entreprit un long voyage. Elle n'était toujours pas rentré chez elle. Elle se posait toujours énormément de questions. Elle revoyait souvent en rêve les visions que lui avait donné la potion de la sorcière. Elle tentait de les assemblés sans grandes convictions. Elle s'était jurée de rentrer chez elle après sa dernière lettre mais on lui en avait confié une nouvelle et elle avait estimé que c'était urgent. Les lettres familial la touchait toujours, elle qui ne savait pas s'il lui restait de la famille...

Elle avait donc acheté des vêtements plus chaud pour se rendre dans le nord. Elle avait profité d'une caravane qui traversait la péninsule. C'était toujours mieux que de voyager à pieds. Elle portait une robe rouge en velours, avec de larges manches de couleurs crème dans un tissus différent. Une fourrure dont elle ne connaissait pas l'animale recouvrait ses épaules et ses bottes étaient également entourées de fourrure.

Elle avait quitté la caravane lorsque cette dernière avait bifurquée vers l'Est. Elle était presque à destination lorsqu'elle croisa des hommes tout d'armure vêtue.

-Bonjour messieurs...

Elle n'avait eut le temps d'en dire davantage qu'elle fut emmené avec des prisonniers. Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait...

- Je ne suis pas une espionne ! Je suis messagère ! Messagère !

Elle avait beau le répéter autant de fois qu'elle le souhaitait, rien n'y changeait... On ne l'écoutait pas. Avait-elle vraiment changé ? Elle avait tenté de s'endurcir l'esprit, d'être moins naïve mais rien n'avait vraiment changé... Elle avait toujours peur d'être seule, la nuit elle faisait toujours les même rêves, pensait toujours à Morkam, croyait que les gens devait avoir une part de bonté en eux, et que les guerres n'existait que dans les livres. Rien n'avait changé... Elle était toujours la même enfin de compte...
Elle fronça les sourcils. Elle était en colère contre elle-même. A cause de tout ce qu'elle était, elle devait désormais croupir ici... Qu'allait-il faire d'elle ?... Et puis, pourquoi était-elle prisonnière d'ailleurs ? Elle ne le savait même pas...

Alors qu'elle allait harceler le gardien de questions, un bruit de fracas se fit entendre. Adlaenne recula immédiatement et resta sagement à attendre que les bruits cessent. Que pouvait-elle faire d'autre ? Elle n'était en rien une femme d'action.
Une odeur de fumée s'élevait dans les airs s'associant à une odeur de chair carbonisée. Une odeur effroyable en somme. Et puis de la rouille. Certainement le sang.

Un homme vint libérer les prisonniers après les avoir questionnés. Adlaenne attendait son tour.
Elle tenta en vain un petit sourire.

- Bonjour... Je suis messagère. J'ai un courrier urgent à remettre pour Hagen de Mizar. Pouvez-vous me dire où je peux le trouver ?...

On la regarda avec suspicion. Elle pouvait comprendre cela mais à en voir ses vêtements et son frêle physique... Elle ne comprenait pas qu'on puisse douter de ses dires et la croire dangereuse. Mais elle avait envie d'exploser de rire à chaque fois...
On l’amena alors près de Hagen. Elle ne l'avait pas imaginé comme ça. Elle le voyait plus petit et moins imposant. Et puis blond...

Elle prit le temps de faire une bref révérence.

- Enchantée sire...

Sa voix était tout aussi froide que le lieu, mais Adlaenne était compréhensive... D'après ce qu'elle avait compris, le sire Mizar venait de contrer une bande de malfrat qui venait pour lui nuire... Il n'était certainement pas super joyeux...

- Je me nomme Adlaenne mon seigneur. J'apporte un message pour vous. De la part de votre sœur...

Adlaenne chercha fouilla un instant dans sa sacoche et en sorti une joli lettre avec un joli cachet. Elle regarda une dernière fois le sceau marqué dans la cire et tendit la lettre.

- Tenez.

Une lettre de sa soeur, voila qui était inattendu. hagen toujours assit devant ce petit feu observa la jeune messagère, un corps svelte et fragile a la fois, sa chevelure blonde et son visage de porcelaine lui donnait cet air innocente. Avec cette lettre une autre suivit celle-ci venait du prince Odoacre en personne s'adressant au seigneur de Krahof. Intéressant et notre cher Hagen se doutait de la demande de Sire Odoacre mais il prit d'abord la peine de lire celle de sa sœur témoignant ainsi que ce prince héritier n'était pour lui qu'un félon.

"Merci messagère..."

Il 'ouvrit la lettre et en lisant eut un léger sourire, sa sœur l'invitait a son mariage, elle semblait avoir trouver un époux qui agrandissent encore les richesses de la famille Mizar. Un noble possédant quelques carrières d'or et de diamant. Puis levant les yeux vers Adlaenne il rangea la lettre pour ouvrir la seconde.

" Vous avez certainement soif ma chère c'est ça...? Qu'on lui donne quelque chose a boire..."

Il ouvrit alors la seconde, déchirant le sceau d'Odoacre placé sur l’enveloppe afin de la fermer. A peine eut-il lut les première ligne qui souri d'un air narquois et soupira un grand coup. puis il se mit a rire légèrement pour ensuite rire au éclats.

Spoiler:

"Eh bien ce cher Odoacre n'a pas froid au yeux..."

"Bien messagère vous allez rendre une réponse "

" Qu'on m'amène l'un des prisonniers...."

Sur ses ordres l'un de ses soldat s'en alla chercher l'un des prisonniers partisan d'Odoacre mains liés. Les guerrier qui se trouvait autour du petit feu savait ce qui allait se passer et c'est devant les yeux de la jeune messagère que se produisit l'horrible et cruel décapitation faisant gicler le sang sur le visage de notre chevalier noir le sourire au lèvres et les yeux pétillants.

" Voila ma réponse...Prince Odoacre....j'ose espérer qu'elle vous plaira ahah"

Dit-il comme pour énoncé sa réponse à la lettre, le rire au lèvres. Hagen était vassal et partisan de Norman, il ne le trahirait pas car Oesgard devait être dirigé d'une main de fer, et de celle de Norman uniquement car Krahof fut et le restera toujours au côté de Norman.

" Emballé moi cette tête....scellé un cheval pour la messagère..."

"Voila en réponse a cette lettre vous irez portez cette tête en Hasseroi, vous y accompagnerez cette tête d'un mot..."

Hagen prit alors du papier et commença a écrire sans ménager ses mots disant :

" La prochaine sera la vôtre Odoacre de Heinster.

Seigneur de Krahof"

"Tenez...messagère...et que les cinqs vous protège et vous guide...."

Un soldat lui apporta un cheval des vivres et a boire ainsi qu'une épée de fer afin qu'elle puisse être sûr d'arriver en Hasseroi rapidement.

" Un conseil...messagère...n'allumez point de feu le soir...les wandrais sortent la nuit "

Il n'en dit pas plus et se retourna, ses hommes s'écartèrent afin de laisser le passage libre a la messagère.

Adlaenne regardait, comme à son habitude, les émotions qui traversait les visages des lecteurs. Elle était des plus loyales qui soit et ne lisais donc jamais le courrier qu'on lui confiait, mais rien qu'à voir les expressions des gens qui lisait leur courrier, elle parvenait, du moins il lui semblait, à savoir sur quoi portait la lettre. Bien sur le sujet précis lui était toujours caché, mais si c'était une bonne, ou une mauvaise nouvelle, de la famille ou quelqu'un de proche, et à contrario quelqu'un dont on ne voudrait pas de courrier...

D'ailleurs, c'était ce qu'il semblait être pour le seigneur présent devant elle. Il avait la tête haute et son visage était marqué par une expression de fierté qui lui déplaisait grandement. Un homme vaniteux à n'en pas douter une minute.
Après avoir fini de lire la lettre d'Odoacre, il lui signalait avoir une réponse à faire parvenir.

- M-...

Elle n'eut pas le temps de sortir un son que déjà il fit venir un prisonnier. Adlaenne avait un mauvais pressentiment...
Elle ferma le yeux et se retourna rapidement tandis que Hagen décapitait le prisonnier. C'était un spectacle beaucoup trop dur pour elle qui se remettait à peine de la mort d'un de ses précédents amis. La barbarie semblait l’entourait et elle ne pouvait apparemment rien faire pour y échapper. Elle ne bougea pas d'un poil, en attente, écoutant distraitement les voix l’entourant. Elle se concentrait pour retenir ses larmes. " Une messagère ne pleure pas Adlaenne ! Reste à ta place ! "se disait-elle.

Elle ne connaissait pas cette opposition qui semblait se faire entre plusieurs seigneurs... Soit parce que cet "affrontement" était trop récent, soit parce que sa perte de mémoire lui jouait de nouveau tour. Elle en vint presque à culpabiliser d'avoir accepté de transmettre cette lettre...
Mais bien pire que le sentiment de culpabilité, une peur lui tordait l'estomac... Il n'allait tout de même pas...

- N-...

A nouveau on lui coupa la parole, ne lui laissant pas d'autre choix que d'être d'accord. Il semblait avoir une drôle de façon de s'exprimer dans cette région. Adlaenne fronça les sourcils.
Elle regarda le cheval arriver. On ne se moquait pas d'elle... de la nourriture, de l'eau, même une épée. Elle avait envie de rire à ce sujet mais se retint. Et cette...tête.

- Excusez-moi ! Dit-elle assez fort afin de se faire ENFIN entendre.

Elle s'avança vers Hagen. " J'espère qu'il comprendra... Il n'a pas l'air homme à écouter..." pensa t-elle.

- Je vous remercie pour le cheval et la nourriture... Mais je dois refuser. Je refuse également d'apporter votre réponse. Ni voyez pas là un affront envers vous, ou bien même envers votre allié... Je ne connais personne ici, ni vous, ni vos opposants... Néanmoins, je sais ce que je risque en amenant une tête... Je ne livre que du courrier. De plus, j'ai un itinéraire à suivre. Je ne peux pas me permettre de faire un détour, j'ai déjà pris du retard en étant maintenu prisonnière par ces gens là -elle désigna les prisonniers de Hagen- ... J'espère que vous ne le prendrez pas mal, mais je dois décliner votre requête monsieur... Mais peut-être qu'un de vos prisonniers pourrait faire ce travail...

Elle resta sur place, attendant de recevoir possiblement les remontrance du seigneur Hagen. Mais elle avait fait ses choix et s'y tenait. Elle avait froid, elle sentait que ses joues étaient glacées. Elle voulait partir et suivre sa route. Plus vite elle aurait livré tout ses messages, plus vite elle pourrait rentrer chez elle. Elle avait beaucoup de chose à retrouver...