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 A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE]

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Hagen de Mhizaar
Hanegard Kastelord
Norman le Terrible
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MessageSujet: A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE]   A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE] I_icon_minitimeDim 23 Sep 2012 - 10:55

3ème jour de la 5ème ennéade de Verimios, 6ème année du 11ème cycle

    A la tombée de la nuit un frémissement d'excitation parcouru les rangs de l'armée de Norman, l'ordre de levé le camp avait été donné la veille au soir. Alors que certains remballaient tentes, d'autres s'occupaient d'entasser les chaudrons, marmites et autres ustensiles sur des chariots tirés par des bœufs. Les catins quant à elles avaient passé une journée calme par rapport aux précédentes, les soldats préférant une après-midi de repos à leurs services et ne les avaient donc pas quémandé, elles prirent donc place sur trois chariots prêtent à prendre la route pour tenir compagnie à ces hommes qui iront défendre leur baron. Une chouette hulula au loin pendant que les fantassins ramassaient leurs affaires, et que les cavaliers scellèrent leurs chevaux. La rumeur qui s'élevait était celle que l'armée du colosse marcherait sur Adelagny pour ensuite prendre Nulhadon à revers, seul les chefs de guerres composés des Seigneurs de Krahof, Nebelheïm et d'Essenburg connaissaient la réelle destination de l'ost. Une fois le camp démonté, Norman donna le signal du départ. Chevauchant un hongre, et entouré de sa fidèle garde des redoutables LeümberJack, il menait la marche. L'Ost devait marcher une nuit et une journée pour arriver à destination, des éclaireurs furent envoyés à l'avant pour recueillir des informations, et quelques centaines de cavaliers allaient bientôt les rejoindre pendant que les troupes du Sieur Goar et ceux du baron d'Alonna rempliraient les garnisons des différents castels.

    Norman s'était trouvé de précieux alliés qui changeaient considérablement la donne, les accords passaient avec celui que l'on nomme Vil-Trogne lui assurait ses arrières alors que l'alliance avec Alonna lui permettait de ne pas manquer de réapprovisionnement. Bien sur, cela n'était pas gratuit. Confiant, le baron se réjouissait des rapports de ses éclaireurs qui l'informèrent qu’Adelagny s'était barricadé derrière ses murailles et que la défense se préparait. Quant à savoir si des hommes avaient afflué des garnisons des autres cités, ses éclaireurs ne l'ont pas encore informé à ce propos.

    La route empruntée était vide, plus personnes n'osait la prendre, les pauvres paysans s'étaient réfugiés derrière les murailles abandonnant leurs fermes et masures. Norman s'en garda bien de les brûler, sachant à présent qu'il ne devait pas se mettre toute la population à dos. La punition et autres représailles étaient destinées aux nobles et leurs familles qui n'accepteront pas de déposer les armes, d'autant plus que le baron avait sous sa manche une bonne carte pour accourter la bataille qui lui ouvrira les portes du Sud. Son objectif à son plus grand déplaisir était de faire le moins de morts possibles, en tout cas d'éviter les morts inutiles, pour pouvoir garder l'intégrité de son armée qu'il envisageait de réformer par la suite.

    Au lieu de marcher sur Adelagny, l'ost prit au dernier moment le chemin vers Nulhadon, la Forteresse qui abritait l'Ithier, fils d'un père assassiné par Norman lui même. Au courant de la nuit suivante, la forteresse ennemie se dessinait enfin sur le paysage oësgardien. Fier et redoutable, le colosse se réjouissait de pouvoir montrer sa supériorité en prenant une telle ville. Il donna l'ordre de dresser le camp, ils se trouvaient sur une plaine où se dressait à peu plus loin derrière eux la forêt d'Uberwald, terre natale du baron et juste avant l'Alette, qui les alimenterait en eau si un siège devait durer. Les hommes se mirent au travail, des guerriers munis de haches entreprirent de couper du bois pour pouvoir former une palissade, autour de celle-ci d'autres hommes creusaient un fossé que d'autres alimentaient en pieux. Le baron sortit de sa tente toute juste montée pour donner un coup de main à ses hommes et rehaussait le moral de par sa présence. Grâce aux relèves, le camp fut entièrement dressé au milieu de la nuit, alors que des sentinelles scrutaient les environs sur leurs tours dressées grâce au bois coupés. Les ténèbres furent éloignés de par les divers feus allumés, et après un repas distribués par les marmitons, un calme étrange s'installa sur le camp. Les hommes fatigués avaient besoin de repos, ou était-ce alors la tension ? En tout cas Norman passa la nuit en compagnie de ses hommes, aidant à des tâches et montrant bien à ses gens qu'il serait présent avec eux le jour de l'assaut, et qu'il ne les abandonnerait pas.

    A l’aube, Norman n’avait toujours pas dormi, son assaut devait être synchronisé avec l’attentat de l’Elfe, la majeure partie du plan reposait sur ce dernier qui consistait par la mort du renégat, la reddition sans effusion de sang. Evidemment, tout ne reposait pas sur l’Elfe, il aurait été stupide pour le baron de se fier aveuglément aux gens de cette race ce pourquoi de toute manière l’assaut serait donné. Des éclaireurs furent envoyés vers les autres forteresses afin d’éviter d’être attaquer à revers par les troupes d’Adelagny ou Hausse-Porc, ces derniers pour rejoindre les murailles de Nulhadon étaient obligés d’affronter sur terre plate les troupes de Norman en infériorité numérique à moins que les troupes de l’Ithier sortent de leurs cachettes pour se joindre à la bataille ce que le colosse doutait fortement car alors Ithier aurait perdu l’avantage des remparts, laisserait-il ses fidèles courir à la mort ? L’autre option était que les seigneurs renégats d’Adelagny & autres, de peur d’un affrontement direct restent barricadés derrière leurs murs. Et s’ils avaient encore un peu de jugeote, se rendre et jurer allégeance à leur suzerain.

    La journée fût consacrée à la construction des grandes tours d’assauts, les beffrois. Le bois ne manquait pas, mais pour combler le manque de peaux, certains guerriers furent chargés d’aller chasser. Ces tours devaient être couvertes de peaux humides afin de ne pas s’enflammer, elles permettraient ainsi de passer sur les murailles, six tours furent ainsi construites. Au milieu de l’après-midi, Norman fît venir un messager pour lui remettre un parchemin qu’il devait délivrer à l’Ithier, et à un autre un message aux nobles de Nulhadon. Le premier était chargé de menaces et appeler au bon sens du renégat pour se rendre et éviter une mort douloureuse et une défaite humiliante, le deuxième message était plus long et appeler les nobles à déposer leurs armes, retirer leurs troupes et ouvrirent les portes et ainsi être épargné par le baron qui leur donnait une deuxième chance.

    Mais avant que le soleil n’aille se coucher, Norman en compagnie de deux portes étendards et de deux chevaliers prient la direction des remparts et s’arrêta à une distance raisonnable alors que sonnèrent les trompes dans la ville. Derrière Norman flottaient les bannières d’Oësgard et d’Uberwald et du Norwald, prenant une profonde inspiration, il prit la parole en portant un cône en fer ouvert des deux extrémités pour porter sa voie, sachant que des gens étaient curieux de ce que le baron voulait leur dire en personne. Pendant que son armée à lui, derrière tendait l’oreille pour écouter son discours.

    « Combattants de Nulhadon, Peuple d’Oësgard, Mes Frères du Nord,

    Notre bon pays connait un déchirement des plus violents de l’histoire à cause d’un seul homme que vous serviez, avide de pouvoirs et de richesses. Notre peuple ne peut se permettre d’être divisé, nous sommes les fiers guerriers du Nord, les redoutables Hommes Septentrionaux, nous nous devons d’être réuni sous une seule et même bannière. Notre division nous affaibli devant nos ennemis du Sud, alors que nous nous déchirons dans le sang, notre sang, celui de nos frères, de nos sœurs, de nos pères et de nos mères nos ennemis se régalent du spectacle macabre que nous leur offrons. Oësgard est divisé, souillé par des seigneurs renégats, Oësgard a été humilié de l’intérieur par des hommes et femmes qui se sont levé contre leur unique baron, Oësgard a perdu de son prestige mais Oësgard n’est pas morte, Oësgard se relèvera avec moi, avec nous mes frères. Il est encore temps d’éviter de faire couler notre sang, faisons honneur à nos ancêtres et unissons nous à nouveau comme nous l’avons toujours était. L’Heure de la haine ne devrait plus être, l’Heure du pardon est. Rejoignez-moi mes frères, redevenons ensemble ce que nous avons été. Vous avez été manipulé par un seigneur félon, son châtiment sera la mort. Mais vous, vous pouvez encore éviter des morts inutiles. Rejoignez-moi mes frères.

    NOUS SOMMES LES REDOUTABLES GUERRIERS DU NORD, NOUS SOMMES LES FIERS HOMMES SEPTENTRIONNAUX. »


    Une clameur s’éleva alors derrière Norman chez son armée qui crièrent en tapant de leurs armes leurs boucliers. Le baron attendait donc la réaction des défenseurs, espérant que son discours avait trouvé bonnes oreilles.


Dernière édition par Norman le Terrible le Lun 29 Oct 2012 - 15:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE]   A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE] I_icon_minitimeDim 23 Sep 2012 - 15:42

Le soleil entamait la dernière partie de sa lente descente vers l'horizon lorsque le massif baron d'Oësgard s'en alla mander d'une voix forte à ses sujets rebelles de lui ouvrir leurs portes en échange de son pardon et de sa protection. Proposition somme toute assez raisonnable et diplomatique, en tout cas bien plus qu'un envoi massif de rochers de la part des trébuchets qui attendaient leur heure pour s'exprimer. Paix ou guerre, fraternisation ou combat, beaucoup de choses se trouvaient placées dans la balance en cette heure tragique.

Un peu à l'écart du camp de Norman d'Uberwald, d'autres pavillons et d'autres bannières pouvaient se distinguer, bannières dont la présence se révélait plus étonnante peut être encore en cette heure critique. Car le loup d'Alonna campait également dans la plaine devant Nulhadon, et le nombre d'étendards qui claquaient au vent indiquaient clairement la présence d'une force militaire assez conséquente. De fait, près de deux cents soldats se trouvaient là, et leur présence ne semblait guère gêner ou surprendre les oësgardiens du baron. Cela mérite peut être quelques explications...

Suite à des échanges diplomatiques entre les deux barons, celui autrefois nommé par le bon roi Trystan et celui qui avait assis son pouvoir l'épée à la main, un accord venait d'être conclu. La baronnie d'Alonna ravitaillait l'armée assiégeante, permettant au baron d'Oësgard de disposer ainsi d'un soutien logistique pour ses opérations militaires dans le sud rebelle de ses terres. Soutien payant et pas désintéressé bien entendu, mais entre l'amitié et la sottise se situe le mur de l'argent que le baron d'Alonna veillait à ne jamais négliger.

Par ailleurs, une force dite "de surveillance et de contrôle" se trouvait déployée afin, officiellement, de "veiller aux intérêts d'Alonna et à la stabilité de la région en ces temps troublés". C'est cette force justement qui campait devant Nulhadon, et dans le camp des alonniens également nombre d'yeux se trouvaient fixés sur les remparts de Nulhadon, curieux de connaître la réponse que les assiégés donnerait à leur seigneur légitime.
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Hagen de Mhizaar
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MessageSujet: Re: A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE]   A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE] I_icon_minitimeLun 24 Sep 2012 - 16:01

L'ost avait levée le camp, les cavaliers de Krahof suivirent le Baron Norman, Brynjolf seigneur de la forteresse noire suivit des autres seigneurs et généraux proche de Norman avaient attelé leur destrier, enfilé leur armure sombre dont le col de fourrure en peau de loup harmonisait leur prestance déjà forte. IL chevauchèrent jusqu'a arrivé enfin devant Nuhaldon la où résidait l'Ithier. Une force rassemblé se dressait a présent devant la forteresse et nul doute que si la réponse se voyait négative le combat sonnerait. Norman avait su solidifié des alliances de poids comme Alonna dont la bannière flottait également quelque peu plus loin. Hagen remarquait celle-ci avec attention. Odoacre avait beau avoir de la verbe il avait oublier qu'il se trouvait en Oesgard et pas dans le sud. Hagen fils de Siegfried de Mizar accompagnait son seigneur de Krahof prêt a combattre, il avait l'habitude du combat, en effet le Nordwald et Krahof était souvent mené a mal par les Wandrais. Cette forteresse bâtit sur le sommet de la montagne était également très difficile d'accès, un seul chemin de terre sinué qui se traçait a travers la pierre et la terre pour rejoindre l'unique entré et sortie de la forteresse montagneuse.

"....Nuhaldon....enfin..."

Brynjolf :" Hagen...."

" Oui..Seigneur..?"

Brynjolf:" Aucun homme ne peux choisir sa mort...mais tu peux choisir comment aller a sa rencontre..."


"...."

Des paroles peu réconfortante, mais qui donnèrent une certaine forme de courage au chevalier de Mizar dont le blason de sa famille flottait aussi sous le symbole de trois tête de loup noir sur fond blanc.
L'armée avait stopper sa marche posté devant la forteresse de L'Ithier, tout le monde se mit a écouter les dires du Baron Norman


« Combattants de Nulhadon, Peuple d’Oësgard, Mes Frères du Nord,

Notre
bon pays connait un déchirement des plus violents de l’histoire à cause
d’un seul homme que vous serviez, avide de pouvoirs et de richesses.
Notre peuple ne peut se permettre d’être divisé, nous sommes les fiers
guerriers du Nord, les redoutables Hommes Septentrionaux, nous nous
devons d’être réuni sous une seule et même bannière. Notre division nous
affaibli devant nos ennemis du Sud, alors que nous nous déchirons dans
le sang, notre sang, celui de nos frères, de nos sœurs, de nos pères et
de nos mères nos ennemis se régalent du spectacle macabre que nous leur
offrons. Oësgard est divisé, souillé par des seigneurs renégats, Oësgard
a été humilié de l’intérieur par des hommes et femmes qui se sont levé
contre leur unique baron, Oësgard a perdu de son prestige mais Oësgard
n’est pas morte, Oësgard se relèvera avec moi, avec nous mes frères. Il
est encore temps d’éviter de faire couler notre sang, faisons honneur à
nos ancêtres et unissons nous à nouveau comme nous l’avons toujours
était. L’Heure de la haine ne devrait plus être, l’Heure du pardon est.
Rejoignez-moi mes frères, redevenons ensemble ce que nous avons été.
Vous avez été manipulé par un seigneur félon, son châtiment sera la
mort. Mais vous, vous pouvez encore éviter des morts inutiles.
Rejoignez-moi mes frères.

NOUS SOMMES LES REDOUTABLES GUERRIERS DU NORD, NOUS SOMMES LES FIERS HOMMES SEPTENTRIONNAUX. »

"....Tss les hommes devraient savoir lorsqu'ils sont vaincus..."

Brynjolf: " Le serais-tu Hagen....le serai-je..."
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Manfred Kerangal
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MessageSujet: Re: A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE]   A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE] I_icon_minitimeMer 26 Sep 2012 - 23:38

C’était le jour du départ. Il laissait derrière lui une jolie jeune femme, aux cheveux sombre et possédant un regard intrigant d'émeraude, elle était probablement plus belle et avait une plus grande vitalité que les zombies qu’il avait eu l’habitude de croisé dans les cours de châteaux, étonnant qu’elle ne soit que fille de boucher. Cette voix dont les notes faisaient chemin dans son esprit avec autant de douceur que du bon miel. Un nom dont il était difficile à se souvenir. En fait, il est malaisé de se rappeler de quelque chose d’aussi complexe que le nom d’une douce créature après avoir bu une bouteille du bon vin Alonnien. La belle était étendue par-dessus lui quand il vit la silhouette d’un jeune homme passer la porte de sa chambre. Il se leva doucement pour ne pas réveiller la jeune femme et après avoir enfiler rapidement une chemise blanche et des pantalons d’une douce étofe, suivit Metsatöl, un jeune homme du village qu’il payait pour lui donner un coup de main pour tenir sa demeure dans un état convenable. Le jeune homme lui aida à enfiler son armure pièce par pièce. Manfred senti de la nervosité dans les mouvements du son jeune employé, alors il lui posa sa main sur la petite tête châtaine.

C’est avec la bouche pâteuse et le mal à la tête qu’il prend scelle sur Menelor, son fidèle destrier. Sa visière relevée faisait assez d’ombre pour faire en sorte que son mal de tête soit plus supportable. Le soleil pointait à l’horizon escaladant peu à peu les massifs qui sépareraient Alonna d’Oësgard. C’est vers le soleil levant que Manfred faisait route. Quelques curieux s’étaient attroupés pour regarder partir le chevalier tout en armure. D’autre preux monté sur des bêtes loyaux aux lourds sabots se joignirent à lui. Il devait rejoindre l’armée principale à mi chemin de Kregan. Ils passèrent la rivière pour s’engager sur une longue et verdoyante plaine. Durant le trajet Manfred but dans sa gourde chassant son mal de tête en parti, lui permettant enfin d’avoir les idées claires. Le village en vue, les armures brillantes se firent enfin voir au loin. Des preux arrivèrent en même temps par la route du nord. Ils faisaient route depuis Lodiaker et Azrith.

Il referma la visière et une fois les derniers préparatifs terminés, Alonna était prête enfin à marcher vers Oësgard. L’armée passa alors la forêt pour enfin atteindre la frontière du territoire voisin. Ils faisaient route vers la forteresse de Nuhaldon. Les Oësgardiens étaient reconnu pour être des guerriers de grandes valeurs faisant fi de la peur qui pouvait assaillir les cœurs les plus vaillants. Cette bataille, allait être un test à savoir s’il est digne de la gloire qu’il tente d’acquérir pour lui et les siens. Ils arrivèrent enfin à la ville aux hauts remparts non loin du camp de Norman d’Umberwald. Manfred se tenait parmi la cavalerie prêt à obéir aux ordres de Hanegard. Norman, lui, haranguait ses hommes qui réagissaient en faisant grand bruits. Cela était parfait, le cri d’hommes braves à l’unisson était parfait pour installer la peur dans le camp ennemi.

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Arne Agning
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MessageSujet: Re: A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE]   A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE] I_icon_minitimeJeu 11 Oct 2012 - 9:19

Arne avait finalement reçu deux propositions, l'une venant de l'inconnu de la taverne, l'autre d'un recruteur pour le Baron d'Oësgard. Au final, étant déjà sur place et préférant ne pas voyager une nouvelle fois, ce fut la deuxième qui reçue l'approbation du chef des mercenaires. C'est ainsi que lorsque l'armée de Norman prit la route, il y avait une troupe qui n'était pas affiliée à l'armée régulière quelque part dans la ligne d'hommes marchant vers leur destin.

Le premier regard qui se posa sur la compagnie d'Arne fut celle d'hommes qui se croyaient vertueux et au dessus d'un ramassis de vauriens se vendant au plus offrant. L'équipement peu reluisant des mercenaires qui venaient de tourner la page de leur ancienne vie de brigandage était en effet bien fade comparé aux troupes qu'alignait le Baron. Pourtant lorsqu'on finissait par s'attarder sur les visages de ces irréguliers, les quolibets cessaient, du moins pour les plus intelligents. Les regards affutés et les cicatrices ainsi que les froncements de sourcils démontraient qu'il s'agissait d'hommes qui en avaient vu pas mal et qui n'étaient pas des saints. Certes le nombre en la faveur de la soldatesque faisait qu'il subsistait encore quelques murmures et rumeurs à leur encontre mais il serait temps lors du combat de leur rabattre leur verve et de montrer leur savoir faire. Après tout une partie des mercenaires présents dans la troupe d'Arne était d'anciens militaires oësgardiens qui avaient plusieurs campagnes à leur actif, aussi la peur ne faisait plus partie de leur vocabulaire.

Les bannières de l'aigle noir sur fond jaune n'avaient pas été levé, il était inutile de s'afficher alors qu'il n'y avait aucune bataille en perspective. Chaque hommes portait ce dont il disposait en armes et armures et l'on voyait de tout, du couteau à la hache en passant par l'épée ou le fléau d'arme, du cuir à la plate ou de la maille, c'était un digne défilé de mercenaires.

Ils arrivèrent devant la ville de Nulhadon ou l'arrêt fut ordonné, aussitôt les soldats se mirent en action afin de monter le campement, creuser des tranchées et pleins d'autres choses. La troupe d'Arne quand à elle, chercha un coin pour planter leurs tentes miteuses, toutefois contrairement aux apparences, une discipline stricte fut mise en place avec des gardes et des relèves. Le lendemain, ils ne furent pas les premiers à être sur le pied de guerre, au contraire, ils arrivèrent plutôt à la fin. Par contre l'effervescence dont le campement fut pris ne semblait pas les atteindre, ils se préparèrent calmement et sereinement.

Enfin devant les murs de la ville, placé à un endroit non vital pour l'armée en raison de la confiance inexistante que l'on faisait à des mercenaires sans foi ni loi, ils entendirent le beau discours du Baron. Eux même ne prirent pas part à la débauche de vacarme que firent les soldats réguliers, par contre vu leur importance relative, ils faisaient partis des premières lignes qui monteraient au front, sacrifier un mercenaire est moins important qu'un soldat fidèle après tout.
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Norman le Terrible
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MessageSujet: Re: A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE]   A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE] I_icon_minitimeLun 15 Oct 2012 - 9:07

    Aucune réponse en retour, après le discours du baron et les acclamations de l’armée, un silence pesant retomba sur la plaine. Quelques minutes passèrent puis le colosse tourna le dos à la ville et rejoignit ses hommes à l’intérieur du campement pour passer une soirée aux bras de son Ombre. L’assaut sera donné le soir même, si les habitants de Nulhadon ont refusé d’accepter la main tendue par leur baron, ils le regretteront de leurs vies. Alors que Norman s’adonnait aux plaisirs de la chair, il laissa des directives à ses généraux pour qu’ils préparent l’assaut. Dès que le soleil eut fini sa course de la journée, les cinq trébuchets se mirent en place à deux cents cinquante mètre de la muraille mobilisant quelques centaines d’artilleurs. De grosses roches pesant plus d’une centaine de kilogrammes prirent place dessus et à un décalage de douze minutes, un projectile venait se fracasser contre les murailles de la cité endormi et parfois même à l’intérieur de celle-ci. Un cor sonna l’alarme sur les murailles, sans doute en prévention d’un assaut. Des troupes en bon nombre restèrent autour des armes de siège, pour dissuader une quelconque tentative de sabotage de la part des Itheriens.

    Vers le milieu de la nuit, une équipe d’une dizaine de mineurs creusaient un tunnel à l’autre bout de la ville depuis quelques heures déjà, les sapeurs avaient comme ordre de placer des poutres sous la muraille et d’y mettre le feu lorsque l’armée sera prête. Dirigé par un certain Bourgon, le petit groupe profitait de la diversion des trébuchets pour creuser une galerie, ces mineurs des Monts d’Or avaient des bras solides et leurs pioches fracassaient la terre à rythme régulier de telle façon qu’au petit matin le travail soit achevé.

    Revenant aux alentours des trébuchets, ces derniers propulsaient depuis plusieurs heures déjà leurs terribles boulets vers la cité, parfois des cris résonnaient derrière les remparts avant de sombrer dans le profond silence qui animait la plaine. Tous, dans les deux camps attendaient l’heure de l’assaut. Norman sortit de sa tente et demanda à ses généraux de réveiller les hommes qui dormaient encore, la discipline régnait en maitresse dans le camp, les soldats de métier et les miliciens avaient appris à se discipliner dès le tout début de leur carrière, la tradition militaire d’Oësgard n’y était pas pour rien. Plus de trois milles hommes étaient alignés là, devant le colosse qui donna l’ordre d’allumer une torche par un soldat et il en disposa même sur des supports plantés dans le sol. La plaine s’illumina et dans la nuit noire, les assiégeaient pouvaient contempler l’immensité des troupes du colosse d’Uberwald qui souriait à l’image d’un Ithier frissonnant de peur dans sa tour d’ivoire. Entre les colonnes de guerriers, des percussionnistes jouaient de leurs tambours à une cadence lente et régulière, le son résonnait et donnait plus de frissons d’excitation aux soldats et de peur aux défenseurs. Le baron sur son destrier d’ébène parcourait les colonnes, le marteau à la peau, éclairait par les torches qui faisaient danser des ombres inquiétantes sur son visage prit la parole.

    Mes frères d’Oësgard, Amis d’Alonna et Mercenaires du Rapace !
    L’heure de la guerre est venu, notre histoire prendra place dans les chants des bardes !
    Cette bataille restera dans les mémoires, par delà les années et delà les siècles, on se rappellera de ces hommes droits, loyaux et fidèles à leur terre qui ont prit les armes pour défendre leur Baron. Nous sommes le peuple d’Oësgard. Certains d’entre nous tomberont au combat, ne reverrons plus la lumière de la lune, mais soyez sur que votre nom rentrera dans la légende. Que tous se rappelle de la bataille de Nulhadon, que vos femmes soient fières de porter vos noms, que vous enfants se souvienne avec honneur et fierté de qui fût leur père. Les Vivants se souviendront des Morts.
    Nous ne sommes pas seulement une armée, nous sommes des Oësgardiens, du Norwald et d’Uberwald, qu’on se souvienne de nous comme étant les réconciliateurs d’Oësgard. Suivez moi mes frères, reprenons ce qu’on nous a pris, et tuons ceux qui nous ont déshonorés ! Pour Oësgard !


    Une clameur encore plus grande que celle de la veille s’éleva parmi les braves hommes, le bruit des armes contre les boucliers, rythmés par le son des tambours. Le vacarme devait sans doute parvenir également aux oreilles des Itheriens. Suite à cela, Norman appela le seigneur de Krahof, Brynjolf portait une belle armure et chevauchait un hongre à la robe brune.

    - Prenez avec vous Brynjolf, milles hommes et restez près des trébuchets. Gardez toutes les torches allumées, profitons de la nuit pour faire croire à Ithier que nous sommes immensément plus nombreux, attendez mon signal avant de lancer l’assaut, vous utiliserez les beffrois et les échelles pour passer par-dessus les murailles.
    - Bien Votre Honneur !

    Norman fit un signe de tête à Hagen et remarqua un pendentif autour de son cou, il l’avait déjà vu à Hiviène, et sourit à la pensée de la cousine Mizar qui attendait son retour à Etherna. Hagen était le second du seigneur de Krahof et allait diriger l’attaque à ses côtés.

    Retournant vers les autres colonnes, Norman demanda à des généraux de prendre deux milles hommes avec eux, tous devaient porter des chiffons à leurs pieds et éviter d’entrechoquer leurs armes. L’objectif de la manœuvre était de profiter des ténèbres, et de se diriger vers le sud de la ville et de ne se faire repérer que le plus tard possible afin de pouvoir attaquer l’ennemi à revers pendant que les troupes de Brynjolf les distraient avec les armes de sièges et des tentatives d’assaut. Mais alors que les colonnes s’apprêtaient à partir, un éclaireur galopait en toute vitesse vers le baron en criant « Votre Honneur ! Votre Honneur ». Saignant du front et avec une jambière toute cabossé, il s’arrêta au dernier moment devant Norman essoufflé et au bord de l’évanouissement :

    - …Adelagny…Une centaine… Peut-être deux…Chariots…Réapprovisionnement…Détruit…Cavaliers !

    Il en fallut pas plus au baron pour deviner de quoi il en tenait, il cria à qui pouvait l’entendre de lui convoquer l’homme responsable des troupes d’Alonna. Il l’informa rapidement de la situation à leurs arrières et lui demanda s’il pouvait bien s’en occuper avec ses troupes et de si possible, de capturer Kebvian d’Adelagny vivant afin qu’il réponde de ses crimes devant les Oësgardiens. Norman pouvait compter sur les braves hommes d’Alonna pour lui enlever cette épine du pied, si Kebvian se montrait plus téméraire, il risquerait d’attaquer ses arrières avec ses troupes. Et il fallait à tout prix éviter d’ouvrir deux fronts, surtout lorsque l’issu de la bataille restait encore flou même si le colosse était confiant en ses chances de l’emporter, il ne préférait pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir complètement tué.

    Au loin, on pouvait encore entendre les cors sonnaient le signal du regroupement, les torches allumaient donner une impression d’immensité, tel un essaim de frelons prêt à s’abattre sur une proie. Ithier devait sentir sa fin approchait, misérable qu’il l’a était de ne pas lui avoir juré allégeance au lieu de vouloir chercher à venger son père. Jeune comme il l’est, il aurait eu tout le temps d’apprendre avant de tenter un renversement.
    Il fallut une heure aux troupes dirigeaient par Norman lui-même pour parvenir au sud de la ville, à trois cent mètre des remparts. Ils s’étaient faufilés sans grand bruit pendant que les troupes dirigeaient par Brynjolf donnait l’assaut à une demi-heure d’intervalle.

    Au Nord, les milles hommes qui étaient restés s’étaient répartis en plusieurs divisions, les archers avaient plantés au sol des plaques de bois derrière lesquels ils se réfugiés après avoir tiré des salves de flèches enflammées alors que derrière eux, les beffrois s’érigeaient fièrement. Chacune pouvait abriter environ soixante quinze hommes, parfois le cri d’un mourant perçait parmi les cris de guerre, les ordres et autres tumultes dû à la bataille. Pendant que les beffrois prenaient place, un bélier se faufila entre les archers, au bout du tronc de bois était sculpté un Ours, l’emblème de la famille d’Uberwald, les normaniens se tenaient sous une carapace de boucliers et à une fréquence régulière, ils tambourinaient la porte avec le bélier. La lumière du jour elle, commença à percer et la supercherie commençait à être comprise des assiégés. Un cor à l’intérieur de la cité retentit, un deuxième toujours à l’intérieur mais plus au sud également, alors que plus loin, celui de Norman retentissait. C’était le signal, les beffrois approchaient dangereusement des remparts abritant des guerriers qui ne demandaient qu’à en découdre.

    A l’intérieur de Nulhadon, la panique devait régner, les itheriens venaient tout juste de remarquer que le plus gros des troupes étaient au sud alors qu’eux même, étaient bien moins nombreux que les troupes du baron.

    Lorsque Bourgon entendit le cor d’Uberwald, il ordonna aux mineurs de mettre le feu aux poutres de bois et de courir le plus loin possible dans la galerie qu'ils avaient creusé toute la nuit. Les douze sapeurs prirent leurs jambes à leurs cous et se hatèrent à l'extérieur alors que les poutres commencèrent à craquer. De l'extérieur, l'on pouvait voir ce pan du mur se fissurer avant de s'écrouler quelques secondes plus tard dans un grand bruit et un nuage de poussières, à l'intérieur de la ville les troupes ennemis commencèrent à grouiller dans els ruelles de la cité.

    - Archers en position !

    L'armée s'était avancée à présent à quelques mètres des gravats de roches. Norman avait son marteau levé vers le ciel, et attendait d'apercevoir toute l'étendue du bataillon mais surtout d'attendre qu'ils soient à porter de tir.

    - Tireeeeez !

    Le soleil à peine naissant, fût masqué le temps d'une seconde par une centaine de flèches enflammées qui allèrent se ficher dans des corps ou dans les toits des masures. Des corps tombèrent, l'affrontement était immédiat. La rue était large et bordé par quelques maisons en feu, et la cohorte ennemi se massait à l'intérieur, les rangs de l'armée de Norman se fendirent en deux et la cavalerie lourde chargea, lances pointaient en avant mené par le baron lui même qui eut tout juste le temps de crier au capitaine des mercenaires de se saisir de chaque tour et des remparts jusqu'à arriver à la porte Nord.

    Le marteau fracassait des crânes alors que le sang jaillissait et éclaboussait la cuirasse du colosse, les normaniens avaient l'avantage de la surprise et du nombre et le bataillon itheriens n'était pas préparé à recevoir pareille assaut du sud de la cité. D'ailleurs en parlant d'assaillants, les troupes de Brynjolf avaient profité de la confusion provoqué par le pan de muraille au sud pour envahir le rempart à l'aide des beffrois et des échelles.

    Nulhadon était entrain de tomber...
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Arne Agning
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MessageSujet: Re: A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE]   A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE] I_icon_minitimeLun 15 Oct 2012 - 10:25

Suite au beau discours fait par le Baron, aucune réponse ne fut apportée, les assiégés semblaient vouloir relever le défi et résister jusqu'au bout. Cela était courageux, la question était de savoir ce qu'en ferait Norman s'il remportait la victoire. Le silence s'installa, il était pesant et rempli de promesses de sang et de carnage pour les deux camps. Le géant d'Oësgard se retourna et il fit le chemin le ramenant au campement, les hommes le suivirent, chacun retournant à sa tente.

La journée se termina ainsi et le crépuscule accueillit le mouvement rythmé des trébuchets qui pilonnaient les murailles adverses. La nuit s'écoula lentement sous le bruit des lourds mécanismes qui se mettaient en branle à chaque lancement de pierre et libération du cordage le permettant. Les soldats expérimentés comme l'étaient les mercenaires ou les vétérans essayaient de dormir, il est toujours bon de prendre du sommeil d'avance lorsqu'on est un homme d'arme car on ne sait jamais quand on pourra en avoir de nouveau. Certains jouaient d'un instrument de musique ou jouaient aux cartes pour détendre l'atmosphère électrique qui précède une bataille.

Un autel avait été monté à la hâte et Arne fit sacrifier quelques coqs pour Morgar, le père des batailles, les meilleures parties furent découpées avant d’être offertes aux flammes qui s'élevaient. Il était d'usage que les animaux sacrifiés soient un sanglier ou un taureau mais les finances de la troupe n'étaient pas, pour le moment au plus haut et nul doute que le Dieu verrait la ferveur de ses fidèles au combat.

Au milieu de la nuit, les généraux oësgardiens réveillèrent tout le monde, ils demandèrent aux suivants d'Arne d'en faire de même avec leurs hommes, l'heure était arrivée. A peine sortit de leurs rêves et déjà sur le qui-vive, voila qui est typique d'un soldat. Les mercenaires se joignirent aux troupes régulières de nouveau, à la place qui leur était échue. Les tambours se mirent en marche et des torches furent allumées, malgré l'efficacité qui semblait être de mise, il était aisé pour un mercenaire de faire la différence entre un vétéran, une bleusaille et un milicien, ces derniers étant les moins enclins à se faire trouer la peau par un flèche. Arne avait le sourire aux lèvres en pensant à la boucherie à venir et il priait intérieurement une prière à Morgar afin qu'il arme son bras et le garde en vie ainsi que le maximum des hommes qui le suivaient.

Le Baron fit un nouveau discours afin haranguer ses troupes et de nouveau la clameur et le bruit des armes percutants les boucliers se firent entendre. Cette fois, les mercenaires se joignirent aux autres, non pas car ils avaient été pris d'une foi aveugle envers Norman mais parce qu'ils savaient que ce tintamarre pouvait jouer sur le système nerveux des assiégés et les déstabiliser. Vint alors le moment crucial d'une bataille, le stratagème mit au point par le Baron fut mit en œuvre. Les hommes portaient des chiffons et avaient tout fait pour ne plus faire de bruit. Ils reculèrent dans les ombres derrière les torches et entreprirent le mouvement commandé par le chef de guerre, passant ainsi à la muraille sud dans le plus grand silence possible. Il sembla qu'il soit payant car aucun signe ne montra qu'ils avaient été repéré mais l'aube arrivant, la supercherie ne fut plus de mise. Un cor résonna puis un autre plus proche, les soldats adverses avaient vu que les troupes assiégeants n'étaient pas où ils le pensaient et des renforts se dirigeaient vers le rempart sud.

Les archers furent positionnés et lorsqu'ils entrèrent en action, l'assaut fut donné. La cavalerie se mit en branle et les soldats partirent au devant des murailles avec des échelles de campagnes. Le Baron donna comme instruction à Arne de prendre les tours et les murailles, c'était une tâche difficile surtout avec le peu d'effectifs que comptait la troupe de mercenaire mais il fallait faire son travail si l'on voulait recevoir la paie qui va avec.

Etre mercenaire est compliqué, il faut réussir à trouver un contrat qui n'enverra pas tous les hommes au massacre. il faut également réussir à les préserver lors des affrontements car plus la troupe est petite et moins il y a d'embauche et moins le contrat est juteux. En opposition, il faut mettre de l'ardeur à la tâche car si on vous voie fuir un champ de bataille ou ne pas mettre d’entrain alors vous êtes qualifié de lâche et de non efficace et le soucis redevient le même. Ainsi Arne avait le soucis de concilier les deux, c'est pourquoi ses hommes porteurs de boucliers furent les premiers à partir à l'assaut avec les soldats porteurs d'échelles. ils pouvaient ainsi se préserver des flèches des archers montés sur les murailles. Ils prirent soin sur les conseils avisés de leur chef de ne pas se mettre aux endroits où il semblait y avoir des caches de pierres qui pouvaient être jeté par dessus les remparts, ni proche de l'huile bouillante qui avait fait son lot de morts. Ils commencèrent par se plaquer contre les murs et de tenir les échelles, aidant les troupes régulières à monter puis lorsqu'une échelle était assurée et qu'au moins deux hommes avaient prit pied, ils montaient à leur tour. C'était souvent la qu'il y avait le plus de perte, la montée de l'échelle. Une fois sur les remparts, les premiers mercenaires firent une "tête de pont", restant sur place et la sécurisant. C'est ce moment que choisit le reste de la troupe pour se joindre à la mêlée. Chaque soldat supplémentaire poussait les autres et augmentait donc la proportion de rempart tenue par les mercenaires. Ceux-ci sécurisèrent ainsi d'autres échelles qui permirent à un plus grand nombre de leurs hommes et de troupes régulières de prendre pied sur le rempart sud.

Une fois tous les mercenaires sur le rempart, après avoir tout de même essuyé quelques pertes dans la prise de position, Arne sortit son marteau et son bouclier et il montra la tour la plus proche. La cible indiquée et les troupes régulières ayant le rempart en main, un flot continu se mit en place pour l'arrivée des autres, amenant toujours un renouveau d'hommes. Arrivé à la tour, celle-ci présentait une porte bien close aux hommes d'Arne, ce dernier ordonna de la défoncer. Les mercenaires commencèrent bien évidemment comme tout le monde en essayant à coup d'épaules mais la prote était bien évidemment trop résistante. Ils prirent des pierres et ils entreprirent de taper lourdement sur les gond. Au bout d'un moment qui sembla une éternité, sous le déluge de flèches qui venaient des tours voisines, elle finit par céder. Le flot de mercenaire s'engouffra à l’abri et le combat s'engagea avec les hommes à l'intérieur. Vu l’exiguïté des lieux, la bataille fut aussi courte que violente, des membres furent sectionnés par les armes effilés, d'autres écrasés par les armes contondantes comme le marteau de guerre d'Arne. Le sang coula à flot et le sol devint rapidement glissant et les mains poisseuses, rendant plus compliqué la tenue des armes. L'étage aux mains des mercenaires, ils débutèrent la montée des marches menant au sommet, chaque palier fut le lot d'une bataille farouche, les gémissements des mourants et blessés étaient le son restant à chaque fois. Enfin ils arrivèrent en haut et ce fut les archers qui se trouvèrent prit au corps à corps, combat pour lequel ils étaient bien mal préparés, ce fut une véritable boucherie.

Le même scénario se produisit pour chaque tour et partie de muraille entre celles-ci. Le flot de flèches s'estompa au fur et à mesure que les tours étaient prise, amputant les défenseurs des archers à leur sommet et souvent remplacé par les archers réguliers de Norman, prenant le relai et faisant tomber le déluge de flèches sur les troupes d'Ithier. tout cela ne fut bien évidemment pas une histoire facile et bien des mercenaires tombaient au fur et à mesure qu'ils avançaient, les ennemis vendaient chèrement leur peau et leurs positions. en contrepartie, les mercenaires ne faisaient pas de quartiers, ne laissant derrière eux que des cadavres ou des mourants inoffensifs.
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MessageSujet: Re: A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE]   A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE] I_icon_minitimeLun 15 Oct 2012 - 22:38

- Prenez avec vous Brynjolf, milles hommes et restez près des trébuchets. Gardez toutes les torches allumées, profitons de la nuit pour faire croire à Ithier que nous sommes immensément plus nombreux, attendez mon signal avant de lancer l’assaut, vous utiliserez les beffrois et les échelles pour passer par-dessus les murailles.

- Bien Votre Honneur !

L'ordre fut donné a son seigneur de Krahof, apparemment l'assaut principale se fera ici devant la muraille du nord. Norman d'Uberwald fit un signe de tête au chevalier Hagen de Mizar dont la famille était l'une des plus loyaliste des nombreux partisans de Norman. L'emblème du loup du Nordwald était connu et reconnu dans Oesgard pour être de grands guerriers qui n'avait pas de gêne a tuer ceux qui les résistait et les savoir sur le champ de bataille donnait du courage et de l'assurance pour certains. Habillé de son armure noire dont les épaulières semblait ressemblé a une gueule de loup, la fourrure grise de son col quant à elle contrastait avec le reste de sa personne. Il fit aussi un signe de tête à son Baron. La suite se fit sans tarder. Brynjolf donna ses ordres. Les trébuchets quant à eux continuait leur implacable assaut gardez jalousement par les hommes du Nordwald. L'emblème du Loup de Mizar flottait au côté de celui de Krahof avec une imposante prestance comme si ces deux bannières attendait le bon coup de vent pour se hisser de toute leur grandeur.

Spoiler:

Les beffrois se préparait pendant que les archers du seigneur de Krahof accompagnait les lancé de pierre des trébuchets. Attendant patiemment le signal du Baron Norman pour donner l'assaut. Les soldats était a la fois excité et avide de pouvoir faire couler le sang, ils n'étaient pas venus jusqu'ici pour ne rien faire. La stratégie payait et le signal fut donné. Brynjolf ordonna a ses soldats de continuer avec les trébuchets pendant que les beffrois avançait lentement vers les murailles poussé par les soldats et couvert par les archers qui ne cessait d'envoyer des volés sur les rempart pour empêcher les ennemis de tenter quoique se soit. Lorsque les Beffrois arrivèrent a mi-parcours des remparts, Brynjolf ordonna au soldat portant les échelles d'avancer eux aussi couvert par des d'autre soldats portant des boucliers. La masse de troupes commença a s'approcher des remparts pour finir par se retrouver en masse en bas de la muraille que déjà des jetés de pierre par les meurtrières assénait les malheureux qui se trouvait dans le champ de mire. Une puis deux....la troisième quant a elle se dressa met l'acte courageux d'un Ithier la fit pencher en arrière et lorsque deux trois hommes armées avait décidé de commencer a monter pour finir par tombé dans un fracas violent qui eut raison des deux soldat dont les cris résonnait a travers la horde de combattant qui se trouvait en masse plus bas. L'échelle tombé fit de nombreux blessé et quelque mort. Les deux premières échelles fixé et les Beffrois arrivant finalement devant les rempart les trébuchets avaient semble-t-il cessé leur activité en vue de ne pas blessé leur propre hommes.


Brynjolf:" Hagen...vous prendrez d'assaut le coté droit des remparts...je m'occuperais de l'autre nous tenterons de les prendre par les côtés"

" Bien mon seigneur..."

Les beffrois engagé sur les rempart les échelles aussi l'ensemble des forces du nordwald se mirent a prendre d'assaut les rempart pendant que dans le sud le Baron et les mercenaires engagé pour la bataille offraient eux un assaut des plus lourd. La monté des échelles fut la plus rude épreuves pour les nombreux soldats qui tenait de monter jusqu'en haut car les défenseurs n'étaient pas prêt de lâcher prise. Hagen chevaucha jusqu'au beffrois et échelle qui se trouvait du côté droit de l'assaut, posant pied au sol et laissant son destrier, il se mit lui aussi a grimper sur l'une des échelles suivit de son écuyer et des hommes qu'il avait prit avec lui. Une fois arrivé en haut Hagen tenta d’enjamber le rempart par l'étroit espace qui se présentait a lui, sa lame frappa fort et dur contre le crâne du premier assaillant qui se trouvait sur son chemin faisant gicler littéralement son sang sur son armure, il finit par passer l'autre jambe et se trouver sur les rempart ou les combats se mêlaient au cadavres. Son écuyer suivit de près. Le combat était rude et étroit dans ce couloir des remparts. La lame d'Hagen s’enfonça dans la chair de ses ennemis qui tentaient de lui barrer le passage.

" ....Tuez moi ces fils de chienne....."

Dit-il en assénant son coup d'épée pour trancher un bras et pousser violemment son adversaire d'un bon coup de pied dans l'estomac. Hagen se dirigea vers la gauche des rempart voyant ainsi son seigneur Brynjolf qui lui aussi avait réussit a monter en haut des remparts suivit de près par ses gardes. Les soldats du nordwald tentèrent alors de prendre en sandwich les dernier soldat Ithier qui se trouvait là a défendre leur position. Mais ce fut sans compté sur l'assaut d'un Ithierien qui s'abattit sur notre chevalier avec toute la fougue et la colère qu'il pouvait lui rester; parant ses deux premiers coups le troisième vint trouver la faille de son armure, sa cotte de maille au niveau de l'articulation de son bras gauche. Surprit par le coup du forcené ce ne fut avec colère et rapidité que notre chevalier contre-attaqua frappant un coup vertical forçant son adversaire a parer le coup de sa lame horizontalement et ce fut a cet instant que profitant de la parade du soldat qu'Hagen sortit du fourreau une dague de sa main gauche pourtant affaibli par le coup porter précédemment pour la lui enfoncer dans la jugulaire faisant tomber a bas son ennemi. Étouffée par son casque Hagen de Mizar l'enleva dans un effort qui semblait lui paraître sur-humain, reprenant son souffle il se mit a courir vers son seigneur afin de l'aider parant et frappant sur son passage de sa main droite encore pleine de force. Son bras gauche saignait et pourtant il tentait a quelques reprises de l'utilisé sa fougue lui servait d’énergie afin d'oublier la douleur qui le tenaillait.

" Argh...keuf...!!"

Mais l'impensable se produisit, son seigneur Brynjolf reçu alors qu'il était seulement a quelques mètres de lui un coup d'épée au niveau de la cuisse transperçant sa cote de maille , un autre soldat d'ithier en profita pour lui enfoncé sa lance dans le cou perçant la carotide et faisant gicler le sang dans un fracas de cris et de douleurs. A la vue de la scène Hagen se sentit monté une colère subite qu'il cria lui aussi mais de rage déferlant a pas plus rapide encore qu'il ne pouvait déjà le faire a cause de la douleur, mais sa colère semblait passer au dessus et il finit par percé les quelques derniers soldat ithierien qui se trouvait sur les remparts pour parvenir jusqu’à son seigneur, enfonçant Griffenoire son épée dans le dos de l'assassin de Brynjolf. Un genoux a terre Hagen se pencha vers lui mais la mort avait déjà fait son travail, son seigneur baignait dans son sang les yeux ouverts, balayant du regard autour de lui notre chevalier n'y aperçu que des corps entremêlé l'un sur l'autre, l'odeur du sang et du fer lui donnait encore plus de rage et de force pour continuer le combat....son seigneur était mort il était a présent le seul capable de diriger les hommes du Nordwald, il s'empara du l'épée de Brynjolf de sa main gauche et du haut des rempart il se leva et tourna son regard vers la cours intérieur ou les nombreuses habitations semblaient s'enflammer déjà et ou Norman se trouvait.

Les remparts étaient a présent pris par les forces du Nordwald et Brynjolf mort Hagen son second prenait alors le commandement des troupes et ordonna tout de suite l'assaut de la cours d'intérieur afin de rejoindre les forces de Norman au sud et ainsi les prendre en tenaille.


" Soldats...a l'assauuuuttt....pour Oesgard....pour le Nordwald"


Encouragé de nouveau les soldats se mirent a descendre vers la cours intérieur où se massait un grand nombre de soldat d'Ithier. Hagen continua l'assaut avec témérité et vaillance, laissant derrière lui des cadavres il frappa de ses deux épées ne laissant que peu d'opportunité au ithierien suivit de ses nombreux hommes il finirent par entré dans un combat de mêlé en plein milieu de la cours ou une résistance certaine s'était alors formé. Mes les guerriers du Nordwald avait réussit a s'imposer et quelques soldat avait lâché leur arme faisant signe de rédition mais cela n'allait pas joué en leur faveur, trop de colère trop de haine....Hagen ordonna le massacre des soldats sans sommation.

"....Tuez les tous jusqu'au dernier...qu'ils ressentent la peur jusque dans leur entrailles...."


L'ordre fut donné et les guerriers de Krahof s'exécutèrent, et c'est avec un sourire carnassier qu'Hagen enfonça ses lames dans le corps du dernier soldat. Le visage comme l'ensemble de l'armure noire du jeune Hagen ruisselait de sang mais la cours intérieur était prise. Si chevalier il était il n'en suivait point les règles en massacrant des soldats qui se rendait mais c'était la le lot de la guerre aussi.
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MessageSujet: Re: A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE]   A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE] I_icon_minitimeMer 17 Oct 2012 - 23:14

    La cour intérieur était tombée, les mercenaires avaient pris les tours et les remparts pendant que les troupes de Brynjolf débarquaient au nord de la ville. De son côté, Norman était obligé de se montrer généreux et de ne pas exécuter tous les soldats qui se rendaient, il ne faisait prisonnier que les généraux ennemis en ordonnant de ne pas les tuer.

    Son bataillon rejoignit celui de Brynjolf aux environs de la porte Ouest, où Norman appris la mort du Seigneur de Krahof et désigna donc Hagen pour le seconder, même s'il avait pris par lui même le commandement. Il ordonna au chevalier des Mizar par ailleurs de ne pas tuer les soldats ennemis qui se rendaient après avoir entendu que ce dernier en avait exécuter une dizaine qui avaient déposé les armes. Il fallait garder la haine pour les gens extérieur à la baronnie et non pas la propre armée d'Oësgard.

    Une fois les rues nettoyées, il fallait s'occuper de la muraille intérieur qui donnait sur le donjon où se tapissait Ithier de Veildrin. Les troupes survivantes se rassemblèrent à nouveau, Norman appela à nouveau Arne et lui demanda de débarquer derechef sur les remparts avec ses hommes à l'aide des échelles pendant que lui serait avec ses hommes entrain d'enfoncer la porte d'entrée à l'aide d'un bélier. Quelques catapultes roulèrent vers le mur et s'arrêtèrent à bonne distance pour déverser leur fureur sur la muraille. Le bélier pouvait abriter une vingtaine d'hommes, tous des colosses venant du Nordwald, d'Uberwald ou d'Oësgard, sous des sortes de boucliers en bois recouvert de peaux humides d'animaux qui avaient servi également comme souper plus tôt aux soldats. La tête du tronc du bélier tambourinait la porte, la gueule de l'Ours bien ouverte faisait grincher la porte alors que les itheriens tentaient de les déloger en vain. Au bout de quelques minutes, la porte céda, les fantassins laissèrent la place à la cavalerie qui déambula la première à l'intérieur de la cour suivit par les fantassins.

    Norman était en prise avec deux chevaliers de Nulhadon, il les dépassait largement de deux tête. L'un d'entre eux arriva à l'érafler au flanc, le faisant saigner quelque peu juste avant que l'énorme marteau ne vint lui broyer les côtes. Le deuxième reçu une flèche qui lui fit plier genou et Norman le cogna de son poing lui faisant alors perdre connaissance. Les cohortes libératrices étaient bien plus nombreuse, et les soldats ennemis vite encerclés déposèrent alors les armes. Une nouvelle fois, Norman rappela à Hagen l'interdiction d'éxecuter qui que ce soit.

    Du sang séché ou encore frais colorait la cuirasse du colosse qui déposa son marteau à ses pieds pour souffler quelque peu. Ithier se tapissait à l'intérieur du donjon. Forçant la porte de celui-ci avec le bélier, Norman envoya à l'intérieur les hommes de Arne afin de purger les lieux des gardes. De nouveau, ils ne devaient tuer que ceux qui résistait, les nobles de la cour devait comparaître devant le baron qui déciderai alors de leur sort. Mais dans aucun cas il n'allait faire d’exécution sommaire. Les mercenaires ressortirent du donjon, escortant une demi-centaine de gardes désarmés, les hommes de Norman les récupérèrent et les éloignèrent du donjon après leur avoir ligoter les mains avec une corde. Ce furent autour des hommes du colosse lui même de rentrer à l'intérieur et ressortirent avec une vingtaine de nobles et une cinquantaine de domestiques. Parmi les nobles, se trouvait la famille d'Ithier et quelques courtisans. Le principal concerné lui, était toujours à l'intérieur. N'ayant pas fui, il avait préféré affronter Norman plutôt que prendre la poudre d’escampette.

    Deux colonnes de LeumberJack pénétra alors à l'intérieur du hall, se dirigeant directement vers la salle du trône, ou d'audience. Ouvrant les portes, la garde personnelle du baron se place en une sorte de haie, encadrant un tapis rouge au bout du quelle dominer un trône en chêne massif où était assis un tout autre personnage qu'Ithier de Veldrein. Plus grand que lui, mais plus gras, il arborait toutefois un ventre qui montrait bien qu'il n'était point un guerrier, un bouc était bien taillé, seule tignasse sur ce visage chauve. Ce fût alors au tour de Norman de pénétrer dans la salle, accompagné de Hagen représentant de Krahof, se trouvait à ses côtés également l'élégant seigneur d'Essenburg, le régent de Nebelheïm et quatre militaires. A cinq mètre du renégat, Norman le toisa de toute sa hauteur pointant son marteau vers lui.

    - Où est Ithier de Veildrin ?!

    Parmi les LeumberJack présent, certains étaient armés d'une arbalète dont les carreaux étaient pointé vers le seigneur renégat. Le moindre geste hostile envers le géant, et le seigneur des lieux se verra alors transpercer. Dehors, le soleil montait au zénith et la population restait toujours cloîtrer chez elle. L'inconnue se leva et avant même de sortir son arme de sous sa cape, quatre carreaux vinrent le perforer. Quelques secondes plus tard, un des guerriers entra en trombe dans la pièce criant "Votre Honneur", il fût arrêter par des gardes mais sa nouvelle était des plus importantes d'après lui. Norman l'autorisa à le rejoindre, ce dernier l'informa que le corps de l'Ithier a était retrouvé parmi les morts qui jonchaient la cour intérieur.


Dernière édition par Norman le Terrible le Jeu 18 Oct 2012 - 21:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE]   A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE] I_icon_minitimeJeu 18 Oct 2012 - 10:46

La premier escarmouche pour les remparts et les tours touchait à sa fin, Arne avait réussit à minimiser ses pertes du fait de son stratagème aux échelles, laissant la troupe en premier attaquant mais il avait tout de même subit des pertes lors de ce sanglant assaut. Ses hommes et lui même ne s'était pas épargnés et même s'ils avaient laissé faire les autres au début, ils n'étaient pas en reste et ne pouvaient pas être traité de lâche vu ce qu'ils avaient accompli. Il était lui même recouvert de sang des pieds à la tête et en se retournant il constata que c'était la même chose pour ses hommes. Un des avantages pour la troupe miteuse qui composait les forces d'Arne, ce fut qu'ils n'avaient qu'à se baisser pour s'équiper mieux que ce qu'ils étaient jusque la. Ainsi il n'était pas rare de trouver un soldat mort nu lui manquant des chaussures ou une cotte de maille. Les armes furent systématiquement prise tant que c'était possible et nul doute que les autres le seraient une fois qu'ils auraient le temps de réunir des chariots.

Etant le chef de la bande il avait gardé à l'esprit qu'il devait avoir une vision de la situation autre que juste celle qui se présentait en face de lui. Ainsi, même s'il avait participé et n'avait pas été le dernier à faire trépasser les défenseurs, il regardait fréquemment ce qu'il se passait autour. Tout le monde exécutait ce qu'il devait, la cour intérieur ainsi que tous les remparts et les tours étaient maintenant en leur possession mais la bataille était encore loin d'être gagnée. Les rues furent dégagées avec sauvagerie et quiconque passait la tête par la porte la perdait aussitôt, personne n'était épargné et ceux qui habitaient ici s'étaient terrés et enfermés à double tours dans leurs maisons. La jonction fut faite et les instructions ne tardèrent pas à tomber de nouveau, le Baron demanda aux mercenaires d'attaquer les remparts intérieurs avec les échelles tandis que lui même tentait de forcer la porte avec ses troupes. La mine d'Arne se fit plus dur, cette fois il n'était pas question de laisser commencer les autres et les pertes seraient surement plus importante, toutefois c'était le métier qu'il avait choisit et il devait le faire sous peine de ne plus trouver d'embauche.

Il réunit ses hommes et leur fit un topo rapide, puis il adressa une prière muette à Morgar afin de lui apporter la victoire de nouveau. Ils attendirent que le bélier s'attaque à la porte, amenant une portion importante de troupes pour la défendre puis ils se ruèrent vers les murs, boucliers en avant et protégeant ceux qui tenaient les échelles. Des hommes tombèrent mais la majorité atteignirent les murs et commencèrent à gravir les échelons. Certaines échelles furent repoussées mais Arne avait misé sur le nombre et c'est ainsi que ses hommes réussirent à atteindre le mur et à faire une nouvelle tête de pont sur les remparts afin d'attendre que tout le monde soit dessus. Un nouvel affrontement se déclara, Arne était content d'avoir un marteau comme arme. Les remparts intérieurs étaient plus petits et dès qu'ils étaient en mêlée, il était difficile de se battre avec une épée, ce qui n'était pas le cas pour la marteau qui n'avait pas besoin de beaucoup de place pour être manié. De plus Arne avait déjà vu une épée se bloquer si elle entrait en contact dans une jointure osseuse et ce moment laissait le porteur de l'arme cruellement sans défense. Le marteau était une arme contondante, il n'y avait donc aucun risque qu'il se coince, de même qu'il ignorait l'armure que portait l'autre, qu'elle soit de cuir ou de plate, le choc était toujours le même et en fonction de la puissance mise dans le coup. Des os furent donc éclaté, des cranes enfoncés et les dents jonchées la sol derrière la passage d'Arne qui se servait d'ailleurs aussi de son bouclier comme d'une arme, l'envoyant dans la face de son adversaire lorsqu'il n'avait pas à s'en servir pour se protéger.

Le travail demandé fut fait et les remparts tombèrent dans les mains des mercenaires. Les mercenaires ne faisaient pas de prisonnier, ils n'avaient pas le temps de s'en occuper et de les ramener en arrière, il n'y avait pas de pitié, ni de quartier de faits. Leur chef refit le décompte et en se rappelant la fureur des combats, il était satisfait par les pertes qu'il enregistrait, une dizaine au premier assaut, cette fois ci une vingtaine, c'était beaucoup vu le nombre d'homme sous ses ordres mais c'était acceptable. Tout le monde se regroupa devant le donjon, dernier bastion des défenseurs, le bélier se mit en action et Norman indiqua à Arne que c'était ses hommes qui entreraient les premiers, il ajouta qu'il serait bon de ne pas tuer tout le monde et d'épargner ceux qui se rendaient. Le visage d'Arne se durcit une fois de plus, ses sourcils se froncèrent, il n'était jamais bon d'être ceux qui chargeaient un donjon car les défenseurs déployaient la force du désespoir, sachant qu'ils ne devaient surtout pas lâcher. Mais il n'avait pas le choix, il avait accepté son rôle en signant le contrat et il avait besoin de se faire une réputation s'il voulait trouver encore du travail par la suite. Intérieurement il se dit que la prochaine fois il ferait plus attention aux termes du contrat afin de ne pas tomber dans des missions suicides mais ce n'était pas le moment de tergiverser.

La porte céda et Arne n'attendit pas que le bélier soit reculé complètement comme il était d'usage afin de faciliter le passage d'un maximum d'hommes en même temps, bouclier en avant, les mercenaires se ruèrent à l'assaut, l'écume aux lèvres et criant à s'en percer les poumons. La première volée de flèche ne tarda pas mais les boucliers encaissèrent. Les défenseurs semblèrent surpris par la sauvagerie avec laquelle ils étaient chargés de façon non conventionnelles. Les mercenaires ne laissèrent pas le temps aux hommes de réarmer leurs arcs et arbalètes qu'ils avaient déjà fondu sur eux, attrapant les lances et hasts de leurs mains et se jetant sur leurs adversaires en leur crachant dessus. Le combat fut aussi bref que violent, ce fut un vacarme sans nom que firent les armes s'entrechoquant, les boucliers arrêtant les attaques. Quelques minutes tout au plus et un silence pesant s'installa, perturbé par le râle des mourants et agonisants ainsi que les blessés demandant de l'aide. Cette fois, vu la proximité immédiate du Baron et de ses hommes, ceux qui finirent par se rendre eurent la vie sauve, ce fut donc une cinquantaine d'hommes qui sortirent, la tête baissée et désarmés.

A peine finit que les troupes régulière du Baron entraient, en compagnie de Norman qui marchait comme à la parade. Arne fit ressortir ses hommes, il n'y avait plus grand chose à faire pour eux, il resterait bien quelques tentatives de résistances dans les étages mais il serait aisé de les acculer maintenant qu'il n'y avait presque plus personne de valide pour se défendre.

Arne refit une fois encore le décompte, il avait perdu environ quatre vingt hommes, presque un tiers de ses effectifs, il espérait les faits d'armes de sa troupes seraient connus afin de réussir à combler les trous sans trop de difficultés. Profitant de l'absence du Baron et des dirigeants qui l'avaient suivit, Arne envoya ses hommes dans la ville afin de continuer de s'équiper comme il le fallait. Il resta lui même dans la première salle du donjon, au cas ou on l’appellerait.
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MessageSujet: Re: A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE]   A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE] I_icon_minitimeDim 21 Oct 2012 - 23:43

Verser le sang comme le veux la devise des Mizar, cela était chose faite, mais son petit écart de conduite arriva bien vite au oreilles de son Baron qui lui ordonna de ne pas tuer les hommes qui se rendaient. Obéissant au dernière directive notre chevalier noir en compagnie des troupes régulière de Norman s'occupèrent des dernières poches de résistance avant d'arriver devant la porte qui cachait encore les derniers résistants. Le bélier a tête d'ours emblème de Norman se mit a tambouriné la porte sous les cris guerriers de leur utilisateurs. Hagen blessé sur le flanc gauche sentit un liquide chaud couler a travers sa cote de maille, la rage semblait s’être calmé et la douleur reprit de plus belle et ce fut un gémissement qui fit serrer les dents de notre guerrier ténébreux. Mais l'heure n'était pas a la souffrance, l'heure était au sang et au combat, tournant son regard autour de lui il aperçu bon nombre de cadavre ensanglanté dont l'odeur de sang mélangé au métal dessinait une image morbide et triste a la fois. Mais Hagen avait honoré sa Maison en faisant couler le beaucoup de sang. Sa loyauté envers Norman était elle aussi honoré, les Mizar étant l'une des Maison les plus fidèle et les plus loyaliste envers le Baron qu'elle estimait légitime du trône d'Oesgard et aussi car la Maison du Baron avait aider dans le passer l'ancêtre des Mizar Gunnar le conquérant et pour les remercier les Mizar avait jurer loyauté et fidélité, un serment qui était toujours honoré aujourd'hui.

Norman ordonna au mercenaire de pénétrer après que la porte soit ouverte, sûrement afin de ne pas faire tuer ses propres soldats ce qui était intéligent, des mercenaires sa va et sa viens il est facile de les remplacer et puis leur vie avaient moins d'importance que ceux des soldats dévoués. Eric son écuyer s'était battu vaillamment et semblait bien qu'ensanglanter lui aussi indemne et tant mieux encore quelques combats et il aurait le droit de devenir chevalier, chose a laquelle il aspirait tant. Les mercenaire de Arne n'attendir pas que le bélier soit complètement retiré pour pénétrer et ils fuselèrent tel des sauvages dans la salle, et c'est avec un sourire certain qu'Hagen les observa. La défense fut bref et violente mais les vaincus furent épargné du moins ceux qui avait baissé leur armes. Notre chevalier oesgardien suivit les troupes régulière de son Baron pénétrant la salle dont les corps morts jonchaient le sol tel de la mauvaise herbe. Un homme se tenait a la place de l'Ithier. Hagen remarqua que les troupes d'Arne s'étaient retirés, ils avaient fait le travail qu'on leur avaient demandé le reste ne les concernaient plus bien que leur chef était toujours présent dans la salle.

Hagen se trouvait au côté de Norman représentant Krahof et la région du nord, entouré de ses fidèles vassaux et généraux comme le seigneur d'Essenburg et le régent de Nebelheïm, tous toisèrent celui qui se trouvait face au baron.


- Où est Ithier de Veildrin ?!

Aucune réponse de la part de l'inconnu mais lorsqu'il se leva ce fut quatre carreaux d'arbalètes qui se plantèrent dans son corps pour qu'ensuite un guerrier débarqua en trombe dans la pièce annonçant que l'Ithier fut retrouvé sans vie dans la cours intérieur au côtés des nombreux cadavres. Et bien voila l'Ithier n'était plus et Nuhaldon était tombé. Sur l’échiquier de la guerre les Forces de Norman avait a nouveau fait avancer leur pions et remporter une bataille clé pour contrôler le sud et a présent le prince Odoacre était entouré des partisans de Norman.

"Argh...keuf..."

Eric( ecuyer): "Sire il faut soigner cette plaie sinon elle s'infectera..."

"Oui et je et je tient à être encore de ce monde lorsque ce félon d'Odoacre tombera...keuf "
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MessageSujet: Re: A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE]   A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE] I_icon_minitimeMer 24 Oct 2012 - 8:24

[pnj : Arcam Stakr, seigneur de Winterfall]

Arcam Stakr ôta son casque afin de pouvoir essuyer la sueur qui goutait sur son front et y collait ses longs cheveux grisonnants. Le vieux chevalier était épuisé, et le poids des ans pesait lourdement sur ses épaules. Normalement, il aurait du se trouver dans son château de Winterfall, au côté de son épouse, mais l’appel du devoir l’amenait en ces lieux pour servir encore une fois la baronnie d’Alonna. Arcam se demandait parfois ce qu’il faisait là. Alonna n’était pas directement partie prenante à la guerre civile d’Oësgard, toutefois un accord avait été conclu entre les deux terres. Selon les termes de cet accord, Alonna envoyait vivre et ravitaillement aux assiégeants de Nulhadon en échange de convois de minerais de fer qui descendaient la Syrilia et allaient alimenter les forges de Kregan.

La bataille prenait fin. Plutôt que de bataille, il faudrait parler d’escarmouche, car point ici de grands mouvements de troupes et de milliers de combattants se jetant les uns sur les autres dans un élan de furie destructrice que chanteront les bardes durant les siècles à venir. Nommé commandant du corps expéditionnaire que le baron d’Alonna avait envoyé soutenir les troupes de son allié Norman d’Uberwald, Arcam Stakr s’était retrouvé chargé de sécuriser les lignes d’approvisionnement de l’armée qui assiégerait la ville de Nulhadon. D'Adelagny, un seigneur félon, menait en effet raids sur raids dans l’espoir d’isoler et d’affamer les troupes de son seigneur légitime.

Désireux d’éviter des opérations prolongées, Arcam avait envoyé un convoi de ravitaillement sous une escorte de temps de paix. Les brigands de d'Adelagny n’avaient pu se retenir de gober l’appât et s’étaient jetés comme des loups sur la colonne de chariots avant de comprendre leur erreur. Au lieu de s’enfuir comme s’y attendaient les assaillants, les soldats déguisés en charrons avaient dégainé des armes cachées sous leurs sièges et encaissé le choc. Lorsque la cavalerie sous les ordres d’Arcam avait à son tour jaillit d’un bosquet, le carnage avait commencé.

Une quarantaine d’oësgardiens rebelles gisaient raides morts au sol, et autant se retrouvaient prisonniers. Les soldats d’Alonna les avaient désarmés et ils se retrouvaient en un petit groupe étroitement surveillés, se demandant vraisemblablement avec appréhension si leurs vainqueurs allaient les pendre sur le champ à l’un des chênes qui fort plaisamment poussait au bord de la route. Nul doute qu'ils devaient envoyer ceux des leurs qui avaient réussi à fuir le champ de bataille.


Achevez les blessés intransportables et escortez les autres jusqu’à Nulhadon. C’est au baron d’Oësgard et à lui seul de décider de leur sort.

Alors que le convoi reprenait la route, Arcam alla prendre des nouvelles de ses hommes blessés. Bien qu’ayant pris au piège leurs ennemis, les forces d’Alonna ne sortaient pas indemnes du combat. Un jeune soldat, qui participait peut être à sa première campagne, se tenait en larmes agenouillé aux côtés du cadavre d’un vétéran. Probablement son mentor, se dit Arcam. Durant le combat, le jeune homme avait combattu avec ardeur et fougue, mais désormais toute l’horreur de la guerre lui revenait en boomerang dans le visage et il comprenait que le prix à payer est parfois trop élevé.

Sans vraiment parler à quelqu’un en particulier, le vieux chevalier eut cette phrase qui mériterait de demeurer célèbre :


La guerre est comme une tarte au citron… savoureuse à la première bouchée mais malaisée à digérer.
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MessageSujet: Re: A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE]   A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE] I_icon_minitimeVen 26 Oct 2012 - 18:28

    Nulhadon avait perdu sa tête, Ithier de Veldrein était à présent mort. Aussitôt, des messagers allèrent répandre la nouvelle aux quatre coins de la baronnie, d'Essenburg à Oësgard, on souleva les verres dans les tavernes en l'honneur du bon baron qui allait enfin les sortir de cette guerre civile déchirante. Norman demanda à ce qu'on récupère le corps du traître, que l'on le nettoie du sang et autre crasse dû à la bataille, puis suite à cela on le décapita et sa tête, au bout d'une pique, alla orner la porte Nord de la ville. La journée fût consacrer à nettoyer la cité des cadavres qui jonchaient les rues et les remparts, les guérisseurs des deux camps soignaient les blessés. Un bûcher fut allumer pour les hauts gradés tombés au combat, les soldats furent enterré dans de grosses fosses après un chant en l'honneur de la Déesse. Les nobles de Nulhadon étaient resté quant à eux prisonniers dans le château, attendant la sentence du baron. La priorité de Norman restait pour l'instant l'armée qu'il devait purger des plus loyaliste envers le seigneur félon. Friedrich de Veldrein fût le premier à comparer devant le colosse, frère cadet de l'Ithier, il était son premier général et fût rapidement juger coupable de haute trahison. On le jeta en cellule en attendant sa mise à mort. Ester de Veldrein, épouse du traître, fût, après avoir passer sous le bureau, acquitté jugé alors trop soumise à son époux et inconsciente des méfaits de ce dernier. Son acquitation fût saluer par la population, l'épargner fût vu comme un acte louable de Norman. Trois autres hommes furent condamné à mort, les autres nobles furent également épargner et jurèrent fidélité à leur baron. Valdemar de la Fossecreuse fût nommé Régent de Nulhadon, connu comme étant un fervent partisan du colosse, Norman n'avait pas hésiter à sa nomination, et il nomma également Ragniol de Jeunsshor, un noble de Nulhadon et connu par le peuple et qui avait été en retrait par rapport aux agissement d'Ithier, pour le seconder dans sa tâche.

    On informa Norman de la fuite du seigneur d'Erbay, Jormung d'Erbay à l'annonce de son arrivée. Le baron quémanda alors Hagen, tout juste nommé Seigneur de Krahof, qui avait passé du temps avec les guérisseurs. Le colosse se trouvait debout devant une table ronde où était posé une carte immense de la région, et lorsque le jeune Mizar pénétra la salle, Norman lui montra le bourg d'Erbay de son doigt.

    - Jorgmund d'Erbay a prit la fuite avec ses gardes, j'ai envoyé des cavaliers à leur poursuite. La ville reste toutefois sous son emprise, je veux que tu prennes avec toi huit cents hommes et que tu partes prendre la ville. Evites les massacres, demandes leur de se rendre, si jamais ils tentent d'attaquer, tue seulement la tête du serpent. Ne tues aucun noble s'ils se rendent, le sang à déjà couler. Va, et reviens avec les clés de la cité.

    Un peu plus tard dans la journée, le seigneur de Winterfall entra à Nulhadon avec des prisonniers. L'ost d'Adelagny avait été décimé, et les cavaliers avaient été fait prisonniers. Lorsque Arcam présenta les hommes à Norman dans la cour intérieur, le baron reconnut parmi eux Gerheilm le Téméraire, seigneur d'Adelagny et cousin par alliance d'Ithier. Durant tout le trajet, il avait gardé son identité secrète de peur de se faire pendre sans doute à l'annonce de son titre. Le baron s'approcha de lui, le dominant de sa hauteur, il lui asséna un puissant coup de poing en plein plexus, le faisant plier en deux.

    - Vous auriez dû sentir le vent tourner Gerheilm. A présent, la mort vous attend pour votre témérité. Une dernière volonté ?

    Gerheilm cracha aux pieds du colosse un mélange de salive et de sang et dans un souffle demanda à Norman d'épargner son enfant, la toute jeune Lena d'Adelagny. Le baron, plus dans un élan de réconciliation que de compassion, accorda ce souhait au seigneur félon avant de le jeter dans une cellule. En début de soirée, le colosse accorda une belle mort aux traîtres, leurs têtes fût trancher par le bourreau d'Ithier même devant le peuple de Nulhadon qui criait mort aux renégats après qu'un garde de Norman avait allumé la torche qui enflamma l'assemblée, et ce après le discours du baron qui s'était présenté comme le libérateur du peuple et qu'il leur promettait la fin d'une guerre civile qui n'avait que trop durer. Tête qui allèrent également orner les murs de la ville toutefois. Le lendemain matin, un messager l'informa que les miliciens d'Erbay s'étaient rendu à Hagen, et que des éclaireurs d'Essenburg avaient retrouvés la trace du seigneur. Applaudissant cet exploit, Norman se présenta devant son armée qui avait essuyer des pertes, mais également rejoint par les soldats survivant de Nulhadon et les gardes rescapés d'Adelagny. Les soldats poussèrent des hourras suite aux dires du baron, Norman rappela à tous la victoire méritée de la veille, et aux soldats de Nulhadon et d'Adelagny, il rappela qu'ils étaient avant tout des guerriers d'Oësgard et qu'ils ne devaient pas servir des seigneurs en particulier mais seulement leur baron. Les principaux généraux qui n'ont pas été raccourci avaient juré plus tôt dans la journée leurs fidélités au baron seul. Laissant donc la régence à Valdemar et Ragniol, Norman laissa à Nulhadon quelques hommes à lui, la moitié de la garnison de la ville même en attendant que les hommes du baron d'Alonna n'arrive et prit la route pour Adelagny.

    A l'annonce de son arrivée mais surtout de la mort de son seigneur, on lui ouvrit les portes. Les nobles de la ville étaient soucieux de garder leur vie, et tous s'inclinèrent devant Norman à sa venue. Malgré cela, les plus proches conseillers de Gerheilm eurent la tête tranchée. Honorant sa promesse, Norman ne fit aucun mal à Lena, et il annonca au peuple que cette dernière se marierait plus tard à son fils Khelvin. Les nobles jurèrent ensuite loyauté et fidélité au baron qui nomma Sylvia d'Ornevar, Régente de la cité après qu'elle passa une demi-heure en tête à tête avec lui dans le bureau de Gerheilm. A Erbay, Norman demanda à Hagen d'installer Einrich de Moldreïn à la régence et les miliciens et soldats d'Adelagny et d'Erbay vinrent renforcer les rangs de l'ost normanien. La nouvelle de la chute de ces trois villes, de la mort d'Ithier et du ralliement des nobles à l'Ours de Nebelheïm ne tarda pas à faire le tour de la baronnie jusqu'à arriver aux oreilles de l'Usurpateur.


Dernière édition par Norman le Terrible le Mar 30 Oct 2012 - 12:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE]   A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE] I_icon_minitimeSam 27 Oct 2012 - 18:39

Le soleil brillait sur Nulhadon, mais dans la salle du conseil de la forteresse, il n'était guère question de pique-nique champêtre ni de cabrioles dans des champs de pâquerettes avant d'aller lutiner des bergères à la vertu peu farouche. Plusieurs hommes de lois et diplomates avaient pris possession des lieux sous l’œil sévère et inquisiteur du colosse qui régnait sur Oësgard. Du dehors, on entendait les bruits de la ville qui reprenait vie après le siège subit peu de temps auparavant.

De sombres nouvelles provenaient du nord de la baronnie où des félons reniaient leurs paroles et leur allégeance. Cette vile trahison avait amené le baron d'Oësgard à demander à son voisin du sud une intervention plus importante dans la guerre que celle engagée jusque là, intervention visant à soulager l'effort militaire qu'il devait consacrer à Nulhadon et aux régions alentours. Hugh Korbett, clerc à la chancellerie d'Alonna, s'était vu mandater par la baron d'Alonna pour conduire les négociations sur un accord en vue de cette intervention.


Bien, récapitulons nos discussions, monseigneur.

Nageant comme un poisson dans l'eau au milieu de ces négociations, Korbett ne se sentait plus de joie. Négocier des traités entre états, écrire une page d'histoire et bouleverser la géopolitique du royaume, voilà ce qui le motivait dans son travail. Son auditoire portant une oreille attentive à ses dires, il commença à lire le parchemin posé devant lui et qu'il venait de finir de rédiger.

La baronnie d'Alonna, représentée par son Honneur le baron Hanegard Kastelord, s'engage à fournir 250 hommes en garnison à chacune des forteresses répondant aux noms de Nulhadon, Erbay et Adelagny. Ces troupes ne seront pas utilisées pour des actions à vocation offensive et resteront sous le commandement de leurs officiers, qui rendront compte aux gouverneurs des forteresses susnommées. De son côté, la baronnie d'Oësgard, représentée par son Honneur le baron Norman d'Uberwald, s'engage à prendre à ses frais la paye, l'équipement, les soins et toute la logistique nécessaire au bon maintien en condition opérationnelle de ces troupes durant leur présence sur ses terres. En cas de décès d'un soldat d'Alonna, la baronnie d'Oësgard s'engage également à payer à sa famille une indemnité afin de rendre leur deuil moins pénible. Cependant, la baronnie d'Oësgard se trouvant actuellement aux prises avec certains... troubles... civils...

A ce stade, le clerc se passa légèrement la langue sur la lèvre supérieure, comme s'il se félicitait d'avoir réussi à résumer avec un terme poli l'effroyable boucherie qui ensanglantait le Nord.

Des troubles civils, donc, qui rendent malaisés de tels paiements, il est entendu que ces frais seront supportés par la baronnie d'Alonna sous forme d'un prêt à intérêt nul consenti auprès de la baronnie d'Oësgard, prêt qui sera remboursé une fois les troubles achevés. Il est également entendu que les trois villes préalablement citées ne seront évacuées par les troupes alonniennes que lors du paiement de ce prêt, les frais financiers supportés par la baronnie d'Oësgard s'arrêtant à cette échéance. Par ailleurs, les barons Hanegard Kastelord et Norman d'Uberwald reconnaissent cet accord comme le fondement d'une période de confiance mutuelle et d'amitié entre leurs deux terres et déclarent vouloir ouvrir un nouveau chapitre des relations entre Alonna et Oësgard. Ils s'engagent à se rencontrer sitôt Oësgard pacifiée afin de formaliser un traité d'alliance militaire et économique en bonne et due forme.

Arcam Stakr, qui représentait le baron d'Alonna, signa le traité avant de le sceller de son sceau. Le baron d'Oësgard fit de même, puis chacun se salua et se félicita d'avoir réussi à trouver un terrain d'entente.
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MessageSujet: Re: A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE]   A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE] I_icon_minitimeDim 28 Oct 2012 - 23:38

La bataille avait été rude et sanglante, mais notre Mizar avait fait honneur a sa Maison en faisant couler le sang des infidèles et des traitres marquant son nom dans l'histoire de la réunification d'Oesgard. La mort de son seigneur et son éloection au rang de Seigneur de Krahof avait augmenter le prestige de sa famille. La forteresse noire de Krahof était de moindre importance que celle d'Oesgard mais jouait un rôle primordiale dans la défense du nord mais aussi comme poste avancé, de part sa situation géographique situé sur le sommet de la montagne la plus haute, construit a même la falaise et dont le seul chemin menant a cette forteresse n'était autre qu'un long et étroit chemin; et cette pour cette raison que jamais Krahof ne fut attaqué, cela prendrait trop de risque d’emmener toute une armada de siège pour la prendre et c'est également pour cette raison que seulement 50 soldats suffisait amplement a la défendre. "Krahof mieux valait la laisser régner sur son sommet que de tenter de l'en détrôner", voila ce que l'on disait sur cette forteresse, et celle-ci était le siège principale de la Maison Mizar , le lieu de replis stratégique le plus difficile d'accès pour ceux qui ne connaissait pas bien cette région. Autour de la forteresse fleurissait quelques châteaux dont celui de Mizar. Ces échanges commerciaux se faisait autrefois avec Aetenach et principalement Hasseroi qui jouissait d'une bonne situation géographique mais depuis qu'Odoacre y avait élu domicile les échanges se faisait moins fréquents et plus contrôlé par les soldat d'Hasseroi qui savait où se trouvaient l’allégeance de cette région. pendant que le jeune Hagen était partit en guerre ce fut son père "Siegfried de Mizar" et son cousin Alrik qui s'occupa de la régence de Krahof et du reste. Le cerbère rouge tenait le nord d'Oesgard d'une poigne de fer et tentait malgré la guerre civil de maintenir son économie et le commerce stable, ce qui était une tache ardue.

_________________________

Pendant ce temps a Nuhaldon, le jeune chevalier Hagen était assit sur un lit de fortune fait pour les blessé, se faisant soigné sa plaie, les guérisseurs eurent finit de nettoyer sa plaie et de recoudre la blessure ouverte que déjà son baron le faisait appeler. C'est avec fierté qu'il se redressa sentant encore quelque peu la douleur lui parcourir a l'endroit de la plaie, bien qu'a présent il se sentait bien mieux qu’auparavant. Néanmoins du repos lui serait plus profitable qu'une nouvelle bataille mais un Mizar ne plierait jamais le genoux devant l'affrontement a venir.

Soldat:" Seigneur Hagen , son Honneur, le Baron Norman vous fait demandé"

"...Hm?...Bien j'arrive tout de suite"

Hagen pénétra dans la salle et s'inclina en signe de respect envers son seigneur, puis s'approcha un peu plus près et vit le doigt du colosse pointé sur Erbay une cité situé au sud de Nuhaldon. Il n'en fallut pas longtemps pour que Norman luia ssigne ses nouveaux ordres.

- Jorgmund d'Erbay a prit la fuite avec ses gardes, j'ai envoyé
des cavaliers à leur poursuite. La ville reste toutefois sous son
emprise, je veux que tu prennes avec toi huit cents hommes et que tu
partes prendre la ville. Évites les massacres, demandes leur de se
rendre, si jamais ils tentent d'attaquer, tue seulement la tête du
serpent. Ne tues aucun noble s'ils se rendent, le sang à déjà couler.
Va, et reviens avec les clés de la cité.

" Bien votre Honneur..."

Si tôt ayant reçu ses ordres notre Seigneur et chevalier se retourna laissant virevolter cette cape noire dont le col en fourrure harmonisait avec grandeur l'ensemble de la silhouette de notre avatar de la guerre. Il demanda à son écuyer Eric de préparer son cheval, quant à notre Seigneur il fit réunir 800 soldat et lorsque tous furent prêt a partir, il sortit de Nuhaldon apercevant au passage au loin la bannière d'Alonna qui flottait avec force et grandeur a coté de celle de L'Ours d'Uberwald, un sourire s'afficha sur son visage. Oesgard sera réunit sous une seule bannière. Chevauchant a pleine course vers Erbay avec 800 hommes, il lui fallut une demi-journée de galop pour arriver devant la ville, les premiers miliciens arrivèrent mais au vu du nombre conséquent de soldats ne tentèrent rien, et Hagen suivit avec fidélité les ordres de son seigneur en ne massacrant personne. Il arriva finalement devant le château d'Erbay vide de son seigneur qui avait prit la fuite. Hagen envoya un messager avertir Norman de la prise de la ville sans la moindre effusion de sang. Toujours a Erbay le lendemain vers l'après-midi, un messager arriva portant de nouvelle consigne. Hagen devait placer Einrich de Moldreïn a la régence de la cité. Aussi le Seigneur de Krahof s'exécuta appelant Einrich et lui passa les consignes de son Baron. Notre chevalier devait rejoindre Norman a Adelagny aussi il laissa en garnison en plus des hommes des soldat de métier d'Erbay et de la milice alors levée afin de fournir protection et appuis a la cité quelques hommes fidèles à Norman avant de repartir avec les troupes vers Adelagny. Prenant la route ainis vers la cité ou se trouvait son Baron.
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MessageSujet: Re: A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE]   A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE] I_icon_minitimeMar 6 Nov 2012 - 23:55

Au même moment où les glorieuses nouvelles de d’éhontément exagérée victoire normanienne arrivait aux oreilles du peuple d'Oesgard, c'était l'inverse même que recevait les sbires du baron. Alors que ce dernier se trouvait dans la plus haute tour du donjon d'Adelagny, il fut alerté par un homme haletant des sinistres décapitations orchestrées dans son fief propre. La nouvelle fit grand émoi -cela va sans dire- car bientôt courait dans l'assemblée ce murmure d’indignation profonde : qui, qui donc rivalisait d'audace et de billot avec sa Terrible seigneurie ? L'intempestif guillotinage à but ostentatoire n'était il pas exclusivité de son honneur ? Les bourreaux furent bientôt touts à leur entrain d'apprendre que la pratique faisait des émules. Il convint dès lors d'affirmer la primauté dans l'art pour ces précurseurs du genre, et là où l'on trouvait des traitres supposés, des prisonniers mal en point, ou quiconque qui fut d'un aspect trop louche, des têtes ne tardèrent pas à rouler. Ce macabre procédé, s'il avait quelque charme au travers de l'artisanat, perdit toute sa beauté dans l'industrie, assurément.

Norman ne dut guère se préoccuper de ces préoccupations hautement intellectuelles ; après tout, lui avait guerre à mener! les exégèses métaphysiques de ses parangons d'étêtement n'entraveraient à coup sûr le bon entrain à la guerre. Les nouvelles suivantes peut-être le purent. Il fut en effet su rapidement que dans sa folie parjure, Goar s'était empressé d'engloutir les château de Norman. Ainsi, Essenburg se voyait occupé, et Nebelheim, au sortir d'une bataille sans nom, amputée de presque toute sa garnison. Une blague fut à l'occasion énoncée par les bourreaux du baron, décidément débordants d'esprit. Ainsi, selon eux, le coup de main assimilé métaphoriquement à une exécution aurait requit que l'on décapite le corps de la tête, et non pas l'inverse. Il se trouva que parmi ces gens là demeurait de sinistres lettrés, dont le goût pour la hache et le billot ne rivalisaient avec la mathématique et la philosophie. Les temps de guerre sont ainsi, on y découvre quelque singularité, mais l'anecdote n'a de sens que de l'invention d'une fabuleuse machine, née de cette boutade jargonneuse. Si autrefois l'on avait vu naitre des mains sales d'artisans elfiques la fameuse fourche patibulaire, des honorables pensées oesgardiennes émergeait l'oukazélée, démontrant ainsi un goût prononcé pour la contraction de la part de ces chantres de l'élagage. L'objet permettait de couper les corps des têtes comme souhaité, au subtil moyen d'un ressort, d'une manivelle et bien sûr, d'une lame. L'idée fit tant sensation si bien qu'une fois couchée sur le papier, on s'empressa de la réaliser. Ce objet expérimental serait à coup sûr amené à accompagner le Terrible dans ses plus sanglantes campagnes futures.

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MessageSujet: Re: A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE]   A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE] I_icon_minitimeMer 7 Nov 2012 - 12:50

Quelques jours plus tard…

Le calme était revenu à Nulhadon, bien que la cité ne se remettrait que péniblement du siège subit par les armées du baron d’Oësgard. Les rebelles avaient été dument châtiés, leurs têtes s’entassant au bas de l’échafaud. Désormais, seul le temps permettrait de refermer les plaies causées par cette épouvantable guerre civile, et chacun priait les dieux que ce châtiment s’arrête. Le commerce au point mort, les réserves de nourriture à un seuil critique, de nombreuses maisons inhabitables… une lourde tâche pesait sur les habitants pour préparer le prochain hiver. Mais les facultés d’adaptation humaines sont sans limites, et déjà des bruits de chantier se faisaient entendre tandis que les fermes des environs se voyaient mises à contribution pour assurer un ravitaillement minimum.

Une différence toutefois était notable par rapport aux jours précédents. Désormais, les troupes qui patrouillaient la cité arboraient non plus le tabard d’Oësgard mais bien celui d’Alonna. Un nouveau venu aurait pu croire que la baronnie voisine venait de conquérir la ville, mais cependant c’était bien l’oriflamme du seigneur d’Uberwald qui flottait en haut du donjon. De fait, les troupes d’Alonna ne se trouvait pas à Nulhadon suite à une action militaire mais bien suite à un accord diplomatique. Désireux d’en finir avec les derniers rebelles qui s’accrochaient aux frontières nord de ses terres, et ayant pour cela besoin de toutes ses armées, le baron d’Oësgard avait signé un traité avec le baron d’Alonna. Ce dernier, en vertu de ce traité, lui fournissait des troupes à placer en garnison à Erbay, Adelagny et Nulhadon.

Désormais, et alors que le calme revenait dans la région, tous les regards se tournaient vers le nord, là où se trouvaient les dernières places fortes rebelles que l’ost du baron d’Oësgard s’apprêtait à assaillir.
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MessageSujet: Re: A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE]   A Nulhadon nous irons pendre notre linge [GUERRE] I_icon_minitimeDim 11 Nov 2012 - 18:59

"Allons mes braves gens, en rang ! La cavalerie devant et les piquiers derrière ! Que les miliciens ferment la marche et que les chariots suivent !".

Le ban avait été levé depuis quelques jours. Pour tout dire quelques heures seulement après le décès du dernier seigneur et mon intronisation à ce même titre. Jusqu'à présent je n'étais que le fils malheureux d'un malheureux et mes idéaux et projets n'étaient que songeries fantasques. Aujourd'hui je peux espérer les réaliser avec mes droits nouvellement reçus. Propulsé à l'avant de la scène politique en quelques jours seulement j'ai décliné les invitations du Seigneur d'Amblère sans manquer de souligner la félonie que je désapprouver à bien des égards. Mes billets trouvèrent le chemin du baron Norman d'Uberwald où ils insistèrent en long et en large sur la mort de Firniel et sa fâcheuse neutralité. A travers ces billets je renouvelais par la même occasion mes hommages et je faisais le serment de défendre la baronnie contre ses nombreux ennemis dont le seigneur amblerons et hasseroi.

Gaiement, l'ost dormmilois faisait route vers Adelagny où j'avais prévenu Norman de notre jonction. Notre colonne composé de deux corps de cavaliers, de fantassins, un corps d'archers avançait joyeusement sous le soleil de Verimios attirant l’œil des miséreux trainant encore sur les sentiers vides de la baronnie. J'étais fier de me retrouver parmi mes hommes, les accompagnant au combat pour la première fois ! Je songeais à ma Dame qui m'attendait au château et qui devait se lasser de mon absence. Elle m'avait fait la promesse de me donner un héritier à mon retour de campagne mais je ne révélais pas à mes hommes que c'était là une raison de ma détermination à la victoire.


"Sire Fenricks ne craignez vous donc pas la colère de feu votre Père qui vous observe de l'au-delà ?"

D'une pression de la bride l'étalon ralentit sa course me maintenant à la même hauteur que mon écuyer.

"Apprenez que la lâcheté de feu mon Père le suivra jusqu'au royaume de Tyra, qu'il brûle chez la Déesse et tachons d'effacer son nom de l'histoire."

Au trot la procession ne mît pas moins d'une journée pour rejoindre les troupes du baron. Les hommes s'étreignirent autour du gîte chaleureux alors que je renouvelais mon serment devant Norman qui me mit au courant des derniers faits d'armes ; je le félicita de sa victoire sur le traitre Ithier et le rassura sur notre prochaine victoire sur Vil-Trogne.
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