Petite pause... [PV Norman] [Terminé]

Une voix s'éleva juste à côté du colosse, il s'était habitué depuis longtemps à la présence de Cérya à ses côtés qui ne se faisait sentir qu'au dernier moment. Norman fixait Nulhadon qui se dressait face à lui, il n'hésiterais pas à l'anéantir si celle-ci opposait une quelconque résistance, face aux troubles du Médian et de l'Atral, le Nord devait se réunifier au plus vite pour pouvoir affronter d'autres ennemis de l'extérieur.

Cérya trahit donc sa présence lorsqu'elle demanda si l'Elfe serait à la hauteur de la tache. Norman l'espérait seulement, car sinon il aurait perdu énormément de temps. Il jeta un coup d'oeil à son Ombre, elle était encapuchonnée alors que la lune ne s'était pas encore montré. Norman poussa un léger soupire avant de répondre.

- Oui bientôt le grand jour, Oësgard ne peut avoir qu'un seul seigneur. J'espère vivement que l'Elfe le sera, j'aurais préféré te confier cette mission plutôt que d'engager un inconnu mais tu as été très occupé ces derniers temps.

Alors que la lune les éclairait de ses premiers rayons les deux protagonistes, Cérya retira sa capuche. C'était une belle femme qui n'avait pris aucune ride depuis leur première rencontre, le sang drow qui coulait en elle n'en était pas pour rien. Norman la fixa un moment, il avait eu raison il y a maintenant huit ans lorsqu'il l'avait épargné, à l'époque il n'avait vu en elle qu'un amusement qui lui aurait servi pour son jeu de pouvoir. Mais à présent, un lien ambigue s'était tissé entre eux et le colosse ne la considérait plus comme telle. Par le temps, elle était devenu sa plus fidèle alliée et sa mort lui aurait fait un plus grand mal que celle de Lucrèce, qu'il avait d'ailleurs commandité.

Il avait demandé donc à son Ombre, car Norman ne lui ordonnait jamais rien, de tuer un des généraux d'armée d'Andelheïm qui s'était aligner avec le Déserteur. La mission avait prise plus de temps que prévu, ce dernier lui avait sans doute poser quelques problèmes. Cérya sortit alors une chevalière ayant appartenu au général, Norman la récupéra en effleurant le gant de l'Ombre.

- Excellent, un de moins qui ne pourra plus faire son fier. Mais tu en as mis du temps. Avant de me faire ton rapport rejoins moi dans ma tente, ici nous pourrions nous faire entendre par des oreilles indiscrètes.

Norman referma sa main sur l'insigne et tourna le dos pour rejoindre sa tente au milieu du campement. La méfiance était mère de sureté, s'installant derrière une table qui lui servait de bureau où cartes et rapports d'éclaireurs étaient mélangés, Norman demanda à l'un de ses gardes d'apporter de quoi dîner pour deux personnes, celui-ci n'osa poser la question quant à l'identité du visiteur.

Quelques secondes après que le garde déposa la nourriture, Cérya fit son entrée discrètement, et ce malgré sa grande taille que Norman appréciait retrouver chez une femme.

- Reprends des forces, le voyage a dû être long...

Cérya pénétra à l'intérieur de la tente quelques temps après, et le garde s'éclipsa aussitôt après. Tous en Oësgard connaissait l'Ombre, figure crainte parmi les nobles, inquiétante pour les brigands des grandes routes, mais depuis le début de la guerre, les hommes de Norman étaient ravis de l'avoir dans leur côté plutôt que dans le camp ennemi même si elle les mettait toujours aussi mal à l'aise. La demi-drow n'avait pas besoin d'attendre un signe du colosse pour se mettre à l'aise, une certaine familiarité s'était installé entre eux depuis le temps.

Elle se défit donc de sa ceinture portant ses armes ainsi que de sa cape révélant une silhouette des plus fine et élancée tout juste vêtu d'une courte robe en cuir discrète qui lui permettait d'être à l'aise dans ses mouvements où chaque geste pouvait sauver ou enlever une vie. Elle mit également ses cheveux sur une seule épaule dévoilant ses oreilles qui trahissent son métissage, à la vue de son cou, Norman se retint d'aller y déposer un baiser. Cérya avait besoin avant tout de reprendre des forces, d'ailleurs elle se rapprocha de la table sur laquelle elle prit appui.

- Ton absence s'est faite ressentir, qu'est ce qui t'a prit autant de temps ?

Elle prit ensuite un grain de raisin qu'elle porta à sa bouche. Norman lui, prit une chope de bière, venant tout droit des brasseries de Nebelheïm, elle était l'une des plus fortes du royaume et sa réputation dépassait les frontières d'Oësgard.

- Les récents évènements nous ont maintenu occupés.

Le baron bu cette fois-ci directement d'une bouteille posé sur le bureau, dans le regard qui fixait Cérya une lueur de désir était percevable. Il se leva de son bureau et alla chercher un tonneau contenant le précieuse liqueur et la posa sur le bois massif de son bureau par dessus les cartes juste à côté du plat de victuailles qu'il avait amené pour Cérya.

- Sers toi donc de cette bière, tu n'as sans doute pas eu le luxe d'en boire durant ton voyage.

Il en fallait beaucoup pour Norman pour tomber dans l'ivresse, ce n'était pas quelques verres qui lui feront quitté sa sobriété. Souriant à Cérya, il la saisit par la taille avant de l'embrasser dans son cou qu'il lui avait donner tant envie tout à l'heure, la douceur de sa peau l'émerveiller à chaque nouveau toucher. Il se retira ensuite et alla s’asseoir sur un divan à la gauche du bureau, sa tente offrait un certain confort digne d'un baron.

- Lucrèce est morte.

Nul tristesse dans sa voix, aucun signe trahissant une quelconque émotion. Il n'avait vu en la vicomtesse qu'un moyen d'assurer une situation financière stable, et après ses deux accouchement elle ne s'est révéler plus d'aucune utilité. Ainsi, dans la logique du baron, elle devait laisser la place à une autre femme. Un nouveau sourire s'étira sur ses lèvres, Cérya ne l'avait jamais apprécier...

Norman ne trouvait pas sa mort regrettable, et si Lucrèce ne s'est pas montré contraignante durant ces quatre années, elle était devenu génante. D'autant plus qu'elle n'était pas populaire auprès du peuple, qui la considérait comme une suderonne qui avait ensorcelait le nordiste. En dehors d'Oësgard-la-Forteresse et d'Uberwald, la populace avait très mal vu leur mariage et aurait très largement préféré une union entre gens du Nord. D'ailleurs le colosse prévoyait de sortir de son prochain mariage bien plus d'avantages que le précédent, et de cela il avait quelques idées.

Cérya posa ensuite son verre sur la table et vint rejoindre Norman sur le divan, posant une main sur la cuisse de l'Ours de Nebelheïm, elle lui demanda alors si cela allait. Autant dire que le baron se retint de rire, avec un large sourire, il se contenta de répondre.

- J'ai connu pire.

L'Ombre prit une mèche du colosse et la replaça en arrière avant de caresser sa joue de la main, Norman lui baisa les doigts avant de reprendre, plein de sous-entendu qui laisserait à Cerya deviner l'auteur du meurtre.

- L'Elfe que j'ai engagé s'est payé sur son corps. Et j'ai toujours douté de sa fidélité depuis qu'elle a accouché du bâtard d'un inconnu.

Il ne craignait nullement l'opinion de son Ombre, et il avait sa confiance depuis huit longues années. En dehors de l'Elfe et d'elle à présent, personne n'était au courant du réel commanditaire de cette assassinat. Les yeux glacés de Norman fixaient intensément la demi-drow, le silence ne dura que quelques secondes qu'il fut de nouveau romput par le colosse.

- Si l'Elfe échouait, serais-tu capable d'achever son travail ?

Non pas qu'il doutait en les capacités de sa femme de main, mais elle revenait tout juste d'un long voyage après une mission qui avait duré plus longtemps que prévu. Proche de Cérya, Norman se pencha légèrement pour saisir les lèvres de son amantes des siennes, l'embrassant d'abord doucement avant de continuer avec fougue. La texture de ses lèvres était douce et mielleuse et la réceptivité de celle-ci changeait grandement de celle de feu Lucrèce.

- Tu m'as manqué Cérya. Les seules femmes que j'ai vu ces dernières semaines sont les catins du campement.

Il était sans doute temps pour les deux amants de se retrouver. Le lendemain, l'assaut serait sans doute donner, et si Norman était sur de revenir vivant de l'affrontement, il demeurait un doute de ne pas revoir la lune. Mais cela ne rendait la bataille que d'autant plus ... attirante ! D'ailleurs Norman portait toujours sa cuirasse qu'il n'avait pas encore eu le temps de retirer, avec un simple pantalon. Ses puissants bras étaient à nu, et de ses mains il attira par la taille la demi-drow un peu plus proche de lui, et cette fois-ci, ce fût à son tour de lui caresser une joue. La douceur de ce contact l'émerveillait toujours autant.

Si Norman avait fait assassiné sa chère épouse, ce n'était comme dit précédemment que dans un soucis d'utilité. En effet, il envisagé de se marier avec une femme qui cette fois-ci venait du Nord, et qui avait été élevé au Nord. Cette femme, il l'avait rencontré en Favrius à Hiviène, et autant dire qu'elle lui avait laissé une très bonne impression ou alors était-ce tout autre chose ? En tout cas, une fois la guerre achevé, il ferait le voyage jusqu'en Etherna où il fera sa demande. Mais avant cela, il comptait faire signer aux plus puissants de ses vassaux des contrats de mariage pour ses deux enfants. Kevin aura bientôt ses cinq ans, et Désidéria à peine quelques mois mais une fois en âge, ils feront de parfaits époux, cela le colosse en était certain.

Si dans quelques heures, la tête de l'Ithier ne figurait pas au bout d'une pique, Norman enverrait Cérya achevait le travail. Il commençait à de plus en plus regretté le fait d'avoir basé la majeur partie de son plan sur cette Elfe dont il ne connaissait absolument rien, et qui allait surement lui faire un faux plan. La réponse de la demi-drow ravit Norman qui hocha de la tête pour afficher son contentement à la réponse fourni.

- Dans ce cas là, tu risques fort de le finir à sa place.

Après le baiser provoqué par Norman, Cérya en déclencha un autre avant de poser une main sur la cuirasse du guerrier afin de lui faire comprendre qu'il devra la retirer. Le colosse détacha donc les sangles qui la maintenait en place, et se retrouva torse nu, ses muscles impressionnants étaient sillonnaient de cicatrices, des soldats dans les tavernes murmuraient souvent autour d'une bière qu'un guerrier comme le Terrible, il n'en existait pas deux. Vestige de batailles passées et glorieuses, Norman les arboraient fièrement. Puis sans le prévenir, la belle demi-drow l'allongea sur le divan, le chevauchant presque, telle leur premier soir où elle avait tenté de l'assassiner. De ses doigts habiles, elle fit frissonner le géant lorsqu'elle parcourut ses cicatrices, ses pectoraux et son ventre. Norman n'avait pas l'habitude de se faire dominer lors de ses ébats, et ce surtout avec Lucrèce, mais il appréciait grandement lorsqu'une femme prenait les devants. Puis, toujours sans un mot, Cérya commença à défaire les boutons de sa robe, révélant sans dévoiler sa généreuse poitrine ce qui fît monter le désir de Norman qui d'ailleurs était perceptible contre la cuisse nu de l'assassine habillé d'une courte robe. Lui mordillant l'oreille, elle lui avoua également qu'il lui avait manqué ce qui fît grandement sourire le baron qui aimait se sentir désirer. Cela changeait encore une fois des catins et des paysannes qu'il violait.

Puis avec sa langue, elle lui lécha le cou traçant des sillons de salives alors que les mains de la belle se reseraient sur son torse et que le souffle du seigneur s'accélérait. Norman déposa ses mains sur les hanches de sa demi-drow, puis d'un coup sec il lui arracha le haut sa robe, dévoilant alors une poitrine serrait par un corsage des plus sombre. Le baron prit cette fois-ci les devant, durant leur ébat le combat de domination qui s'annonçait allait être des plus rude, mais ni Cérya ni Norman n’abandonneront. Il fit donc basculer la tueuse sur le dos, et se retrouva au dessus d'elle, ses jambes de chaque côté de sa taille. Il se pencha et l'embrassa, descendant dans son cou, qui lui, ne se retint pas de mordiller. Il descendit à nouveau jusqu'à la naissance de sa poitrine alors que ses mains dénouaient les fils du corsage un à un. La douceur de sa peau était si mielleuse, bien plus que toutes ces catins du campement.

- Voyons si tu es toujours aussi experte dans cette art.

Ses lèvres remontèrent vers celles de Cérya, puis de sa langue franchit la barrière de ses dents avec ardeur et pétulance. Qui mènera la danse le plus longtemps ?

Norman grogna son mécontentement lorsqu'il découvrit le bandage sur le flanc de la tueuse. Sa mission avait été des plus ardus si elle était revenu blessé de la sorte, le colosse effleura le bandage du bout des doigts, et constata que Cérya ne grimaça pas. Le blessure ne devait alors pas être si grave que cela. Il l'embrassa une nouvelle fois dans son cou découvert, alors que les ongles de la belle labouraient son dos. Le colosse connaissait la fidélité de son amante, et il lui en était reconnaissant pour même s'il n'avait passé aucun pacte avec elle à ce propos. Mais Norman était quelque peu possessif, et sa jalousie pouvait être dangereuse pour le mâle téméraire qui s'y risquerait.

Cérya reprit le dessus en revenant en position dominante, offrant au baron une vue imprenable sur son corps, elle pouvait d'ailleurs commencer à sentir le désir de son amant se manifester entre ses cuisses. Norman était allongé sur le divan lorsque Cérya le provoqua d'une phrase empli de malices. Elle se saisit des poignets du géant pour déposer ses mains sur ses hanches, les pouces sur l'aine. Elle le tentait, elle jouait avec son désir et sa volonté.

Le baron la souleva par les hanches, quittant le divan, il se dirigea vers le bureau massif posant Cérya sur le bout, il débarrassa la table de tout ce qu'y trainait d'un revers de la main avant de l'allonger dessus. Il entreprit alors de délivrer la belle de ses cuissardes et ensuite de son unique sous-vêtement. La demi-drow se retrouva dans le plus simple appareil devant le regard avide de l'humain, il se permit de s'extasier face à pareille merveille quelque secondes avant de reprendre la tueuse dans ses bras pour la déposer à nouveau sur le divan. Ses baisers parcoururent son cou pour se poser sur l'un de ses tétons, de sa langue il commença à mordiller légèrement ce mont de plaisir alors que sa main empoignait son homologue pour lui offrir un massage aguichant qui lui fit pousser quelques gémissements d'extase. Les mains du géant quittèrent la poitrine de la belle pour aller effleurer ses hanches puis ses fesses, les saisissant à pleine mains avant d'érafler d'une douce caresse l'intérieur de ses cuisses. Norman menait depuis un long moment à présent, et il restait toujours entraver par son pantalon. Ce n'est qu'à ce moment là qu'il répondit à sa précédente phrase.

- Juges par toi même.

Et il remonta l'embrasser à nouveau, retenant sa lèvre supérieur prisonnière de ses dents après lui avoir flatter le cou une nouvelle fois, ce dernier l'appelait comme du miel appelait un ours. Suite à cela, il laissa ses mains redécouvrir le corps de la belle en intégrité, doucement, dans des étreintes doucereuses. Il voulait la posséder pleinement en cet instant précis, mais il devait se contrôler.

Durant toutes les caresses du colosse, Cérya frissonnait de plaisirs allant même jusqu'à laisser échapper quelques gémissements avant de flatter la chevelure blonde du seigneur. Si Norman avait plusieurs fréquentations venant de milieux variés allant de la courtisane à la catin, Cérya était son amante. La seule avec qui, dans des moments tels ceux-là, avait des rapports réguliers. De toutes les femmes, elle était de loin sa meilleure amante sachant réveiller la moindre parcelle de son corps afin qu'elles brûlent de désirs au moindre contact et, à la moindre occasion, il réitérer l'expérience car aucune jouissance n'est aussi grande que celle qu'il a dans les bras de sa tueuse. Si la belle avait été dominé durant la quasi-totalité de leur ébat, elle décida de reprendre les choses en mains. D'une poussée violente, elle le repoussa et du revers de la main, elle lui caressa son entrejambe à travers le tissu. Sous ce carcan, Cérya pouvait sentir toute la tension exercé sur la paroi. Elle poussa finalement Norman à s'assoir sur le divan, et elle debout devant lui, lui défit le pantalon libérant alors le mastodonte de sa prison. Le regard céruléen accrochant celui flamboyant de la demi-drow, on pouvait y lire tout le désir furieux qui y brillait.

L'Ombre se pencha alors sur le seigneur, l'adossant contre le divan, sa plantureuse poitrine narguant son torse. Elle l'embrassa et lui, lui prit un baiser brûlant de passion et de désir, entremêlant violemment sa langue à la sienne, lui rappelant ainsi que même s'il n'avait pas les choses en main, il ne se montrait pas pour autant soumis aux caprices de l'amante endiablée. Mais les lèvres de la belle quittèrent trop rapidement au goût de Norman sa bouche pour aller se déposer sur ses pectoraux, tantôt un baiser tantôt un effleurement, elle animait en le baron une envie presque bestiale. Pendant ce temps, les mains de la demi ne chômèrent pas et elles prirent la direction des cuisses du colosse. Une poigne ferme mains pourtant douce, ce touché ne manqua pas de réveiller encore plus la virilité du géant. Norman attendait fiévreux que les baisers de sa belle continuent leur descente le long de son bas-ventre, mais ils s'arrêtèrent le torturant encore plus qu'il ne l'était.

Se redressant, elle s'assit sur Norman qui était lui dos à l'édredon du divan, appuyé dessus. Tout en lui massant la nuque, Cérya l'embrassait encore avec la même passion alors que l'entrejambe du colosse flirtait avec l'entrejambe de la belle, la narguant presque mais sans pour autant pénétrer l'antre d'extase. Il avait tout autant qu'elle envie de la prendre, mais faisait durer le plaisir, attendre encore pour que tout soit parfait, pour ressentir au plus profond de lui même cette frustration, cette envie, qui le tiraillerait tellement qu'il ne serait même plus capable de calculer le moindre de ses gestes et qu'il l'empoignerait pour la prendre sans aucune retenue après toutes ces semaines d'absence. Le baron était décidé à ne pas perdre cette partie, alors que généralement c'était lui qui cédait, il voulait faire flancher. pour cela, les mains du seigneur s'insinuèrent dans son dos pour se saisir une nouvelle fois de ses fesses, tâtant leur galbe parfait avant de se saisir une nouvelle de l'un de ses seins lui faisant pousser gémissements après gémissements. Qu'elle le supplie voilà ce qu'il souhaitait, mais Cérya n'était pas femme facile et elle voudra sans doute à son tour punir son sauveur.

Mais Norman ne lui laissa pas le temps d'y songer, la soulevant par les hanches, il la fit rouler sur le divan et descendit sa tête vers les cuisses de la belle. Si le divin touché de Cérya l'avait enflammée, il comptait par ses quelques assauts lui retourner la monnaie de sa pièce. Jouant de sa langue, il traça un sillon à l'intérieur de ses cuisses avant de s'emparer de sa fleur, la happant sous ses caresses buccales, pénétrant légèrement à l'intérieur avant d'en faire le pourtour, il resta ainsi plusieurs secondes attendant les supplications de l'assassine alors que lui même risquait de s'y adonner d'une seconde à l'autre.

Dans un murmure aussi léger que la brise du matin, Cérya le supplia de mettre fin au délicieux supplice. A vrai dire, Norman lui même n'aurait pas pu tenir plus longtemps, c'est donc avec soulagement qu'il accueilli cette supplication si douce à l'oreille. Il était rare de voir le baron triomphait de son Ombre, mais lorsque cela arrivait, Norman le savourait pleinement. La belle lui releva la tête et après un coup de langue, elle l'embrassa farouchement. Il descendit ses lèvres au niveau de son cou, l'effleurant de baiser avant de remonter vers l'une de ses oreilles pointu, sa condition de demi-elfe ne l'avait jamais dérangé, il bénissait même ce sang drow qui lui avait offert un corps aussi beau. Doucement, il lui écarta les cuisses, approchant sa virilité de son antre, il le laissa taquiner les portes du plaisir sans oser y entrer, jouant un peu plus avec les nerfs de la tueuse, mais également les siens. N'y tenant plus, il la pénétra, d'un va et vient lent, s'introduisant le plus loin possible en elle, appréciant la sentir se resserrer autour de lui, son antre se faire plus humide qu'il ne l'était alors qu'il s'empare d'elle. Cérya poussa un gémissement très audible malgré elle et il décida de capturer ses lèvres pour en atténuer la résonance.

Elle était de plus en plus serrée autour de lui alors qu'il était toujours en elle, humide et pleine de désir, et même s'il aurait voulu rester lent, il ne pouvait s'empêcher sous l'effet du désir et la vue de son corps nue, l'écoute de ses gémissements de plaisir, d'accélérer quelque peu l'allure afin de la comblée du mieux possible. Allant crescendo, les mains du colosse se baladèrent le long de ses hanches. En mâle dominant qu'il était, Norman appréciait toutefois d'inverser les rôles mais il laissait le soin à Cérya d'en prendre initiative lorsqu'elle le souhaitera.

Il la souleva une nouvelle fois, toujours embroché à elle, et la posa sur ses genoux. Cette position lui facilitait l'accès à sa généreuse poitrine qu'il ne manqua pas de gratifier de baisers plus dévorant les uns que les autres. S'il se montrait tendre en cet instant, sa bestialité fit irruption soudainement. Il la retourna et la fit assoir sur le divan avant de se retirer une seconde seulement, Il se laissa allez a une dernière caresse sur son intimité ainsi que l'intérieur de ses cuisses avant de la pénétré avec force, s'emparant de son corps sans aucune retenue, elle lui avait offert sa virginité il y a maintenant plusieurs années, mais il ne s'était jamais lassé de sa belle. S'accrochant à ses épaules, il démarra immédiatement par un mouvement rapide et puissant afin de satisfaire sa pulsion bestiale, sa respiration se faisant plus dur, son souffle brûlant de désir parcourant la peau Cérya, il alla encore lui donner un baiser dans le cou ou même mordiller la peau de celui-ci. Sa tête redescendit vers sa poitrine, il lui mordilla également ses tétons durci par le désir. Sa virilité à l'étroit dans l'intimité de la belle, il finit par se libérer en elle. Sa bouche n'avait toujours pas quitter les monts de plaisirs de la demi-drow.

Leurs ébats prirent une tournure plus sauvage et passionnée jusqu’à arriver au sommet de la jouissance. L’embrassant dans le cou tout en lui caressant une épaule, Cérya finit par poser sa tête sur l’édredon alors que leurs deux souffles ralentissaient peu à peu. Norman quant à lui posa une dernière fois ses lèvres contre les monts de plaisirs de sa belle avant de se retirer de son antre humide lentement. Ils restèrent là, ainsi, reprenant petit à petit leur souffle. Un respect profond s’était immiscé dans leur relation, et il n’avait jamais été cas de la renvoyer après leurs ébats. Toujours aussi nu qu’un ver, le baron alla se servir un verre du tonneau de bière au pied de son bureau, et un autre pour son amante. Revenant au divan, il reprit la parole pour un sujet tout à fait différent du précédent cette fois-ci.

- J'ai une demande à te faire part Cérya.

Cette demande aurait pu se montrer déplacer si Norman considérait la demi-drow comme une simple conquête, une simple femme à séduire. En effet, il n'était jamais très prudent de parler d'une autre femme à son amante, mais connaissant Cérya, il s'y risquait.

- Je vais épouser Mathilde de Clairssac, c'est la soeur du baron d'Etherna. J'aimerais si possible que tu veilles sur elle et sur l'enfant qu'elle porte. Mes ennemis sont nombreux et je crains qu'ils aient la main longue.

Norman craignait-il pour la vie de Mathilde ? Sans doute oui. Mais ne vous méprenez pas, il lui accordait seulement de l'importance à cause de son sang et des opportunités qu'un tel mariage puisse lui offrir. En tous cas, c'était ce qu'il se plaisait à raconter à son proche entourage. Personne ne se risquait à vérifier ses véritables motifs, et ce, même pas lui.

- Elle se trouve actuellement au château d'Etherna, très peu sont au courant de sa grossesse. Tu devras te montrer discrète à ce sujet, elle t'aidera à trouver une excuse quant à ta présence et elle seule, devra connaitre la véritable raison de ta présence.

Reposant son verre sur une table basse, il amena sa main sur la cuisse nue de la belle, et du bout des doigts effleura le haut de celle-ci, mouvement simple de va et vient. Durant l'heure coulé, il avait oublié tous les soucis liés à la guerre et à sa situation politique actuelle. Le colosse avait concentré ses pensées envers Cérya uniquement, et à présent il se rendait compte de l'heure écoulé et de l’éminence du prochain assaut qui se solderait avec très peu de doutes sur sa victoire en toute logique. Tournant la tête vers son amante, il plongea son regard azuré dans celui de braise de la belle.