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 La Bête face à la Frêle. [ PV Norman.]

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Nina Debroïs
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MessageSujet: La Bête face à la Frêle. [ PV Norman.]   La Bête face à la Frêle. [ PV Norman.] I_icon_minitimeMar 6 Nov 2012 - 20:50

La Bête face à la Frêle. [ PV Norman.] Sans_t10


• Face au Puissant, la méfiance est de mise.


Elle marchait calmement autour de Oësgard. Arc sur une épaule et carquois sur l’autre, la belle arpentait les chemins boueux en sifflotant légèrement. Les oiseaux lui rendirent avec joie la douce mélodie qu’elle produisait alors que le soleil effleurait ses avant-bras nus. Elle avait prit soin de remonter ses manches puisque chaque-fois qu’elle glissait ses mains au sol, afin d’en récolter des plantes, ses manches se tachaient de boue. Un craquement de branche la fit sursauter et elle arrêta aussitôt de rêvasser.

La belle passait mon regard sur les environs… Rien si ce n’est une oie errante. Elle fronça légèrement ses sourcils et approcha de la bestiole. Celle-ci brailla aussitôt. La frêle soupira et s’accroupit a son niveau en tendant légèrement sa main. Pour toute réponse, elle écopa d’un couinement et de pincements de la part de cette grosse dodue. Elle retira aussitôt sa main et la mauvaise bestiole décida de revenir vers elle afin de pincer son bas.

Elle la saisit sous son bras et arrachai quelques unes de ses plumes en les glissants dans son carquois. L’oie se débattit et les plumes volèrent dans tous les sens. La belle créature, la relâcha tout en se relevant et elle lissa son bas afin d’en retirer les plumes. Elle fit de même pour sa chemise et sa cape. D’un œil amusé la créature observa la bestiole déplumée qui s’en allait en pillant et un petit rire s’échappa d’entre ses lèvres. Cependant son rire s’effaça rapidement.

Pourquoi n’y avait-il qu’une seule oie et non pas tout un groupe de bécasse ?

Elle fit un petit tour sur elle-même alors qu’un coude s’abattit sur son menton. Ses dents claquèrent dans un bruit sourd : Douleur. Elle grimaça et s’empara de sa dague en ouvrant les yeux. Elle fit face à son attaquant en plissant légèrement ses yeux. Sa vue se brouillait petit à petit…

[ NEANT ; REVEIL ]

Nina s’éveilla dans une charrette. Des voix familières parviennent a ses oreilles :

« Eh n’empêche on l’a bien eut celle-la. Elle nous a pourrit la vie pendant des années, a prit la fuite et a essayer de nous voler encore. T’en rends comptes comment Norman va être en colère ?
- Tu l’appelles Norman ? dit une voix enfantine.
- Quand il n’est pas la bien sur ! Mais quand il est la c’est mon Seigneur, je n’ai pas des tendances suicidaires. Je connais sa fureur et je sais qu’elle peut être grande. Très grande même. Et surveille voir la gamine au lieu d’poser des questions ! »


La belle s’agita légèrement et une main se plaqua sur son menton. Elle reconnu aussitôt l’un des gardes de Norman et grimaça. Le jeune homme a la voix puéril annonça au vieillard qu’elle était réveillée. Il passa une main dans ses cheveux de blé et lui sourit d’un air confiant. Le vieillard lui avait donné pour indications de la surveiller tout le long du trajet. Le jeunot semblait profiter de la situation, perdant ses doigts dans la frange de la Fragile qui ne bougeait pas, encore sonnée sous le choc. Lorsqu’elle comprit enfin que les caresses dans ses cheveux n’étaient pas la mort qui lui tendait les bras, elle émit un très maigre grognement. Et essaya de se releva. La chose fut vaine puisqu’elle était attachée avec des cordes. On lui avait retiré ses armes mais aussi sa cape. Elle frissonnait de peur mais aussi de froid puisqu’elle n’avait sur elle qu’une chemise et un bas ample. Ses yeux se fermèrent a nouveau… Seul moment de repos avant de fréquenter la Mort en personne…

[…]

Son arrivée fut rude. Tout d’abord lorsque le Jeunot la détacha en coupant les cordes a l’aide de la dague de la belle, il la planta accidentellement dans son poignet. La frêle se tordit de douleur et l’inexpérimenté prit cela comme une tentative de fuite : Il la saisit avec violence, en serrant ses poignets a l’aide de ses grosses mains. Le cri qu’elle laissa échapper d’entre ses lèvres ravirent les hommes aux alentours mais intriguèrent les deux compagnons qui l’avaient capturés. Elle voulait masser son poignet, laver la plaie et la couvrir de feuilles mais ils étaient si stupides et niais qu’ils ligotèrent sa bouche pour qu’elle arrête de brailler.

La belle se laissa guider jusqu'à la tente de Norman dans laquelle ils la jetèrent. Elle regarda aussitôt autour d’elle et sa fatigue passagère s’évapora rapidement… Ils ne l’avaient pas prit pour la vendre illégalement non. Ils l’avaient capturés afin de la livrer a Norman… Aussitôt les souvenirs de sa rude enfance la frappèrent de plein fouet. Elle ramena son poignet meurtrit contre elle et se recroquevilla dans un coin de la tente, derrière un coffre. Ils ne se souciaient pas d’elle, préoccupés a réclamer leur argent suite a cette prise plutôt unique. La belle les fixaient tour a tour et son regard verdoyant se posa sur Norman.
Elle se releva et du prendre appui sur le coffre afin de pas s’écrouler au sol. C’est alors qu’elle comprit qu’elle ne saignait pas que du poignet mais aussi de derrière la nuque. Sa douce chevelure nattée sur une épaule se souillait peu a peu de son sang. La petite poupée grimaça et tendit discrètement une main jusqu'à ses poches. Elle en sortit une petite bourse et se laissa tomber assise au sol tout en prenant les feuilles récoltées. Elle en mâchouilla une et la déposa sur la plaie qui marquait sa nuque. La belle répéta l’opération afin de soigner son poignet puis ferma les yeux, se laissant partir dans un sommeil incertain malgré la peur qui naissait à nouveau au creux de son ventre…

[REVEIL]

Des claques se perdirent sur son visage afin qu’elle ouvre les yeux. La petite créature se fit relever et jeter aux pieds de Norman. Encore endormie et affaiblie elle releva son regard fiévreux vers l’homme. Le visage de l’homme se fit flou cependant elle cligna des yeux et réussit enfin a visualiser sa face d’homme cruel. Agenouillée face a lui, la belle l’observait en attendant qu’il prenne la parole.
Les deux gardes qui se trouvaient dans son dos s’exclamèrent, disant qu’il fallait lui donner la mort mais surtout qu’elle avait une tête de coupable. La petite créature émit un bâillement qu’elle cacha avec soin à l’aide de sa paume. Puis elle baissa le regard. Les gardes la présentèrent sous le prénom de Nina Debroïs sans lui laisser le choix. Ils déballèrent son passé a Norman puis l’un d’eux s’empara de son visage en le relevant vers Norman. La frêle grimaça de douleur et murmura entre ses dents :

« Ma nuque imbécile, relâche moi tout de suite. »
Sa phrase se finit dans un couinement de douleur. L’homme prit une mine outrée en relâchant son visage de poupée. Elle toussota légèrement et murmura :
« Ils m’ont drogué pour me chopper ou bien ? »

L'adorable poupée retira légèrement le soin qu’elle s’était appliquée sur son poignet et voyant que le saignement avait diminué elle en retirant les feuilles. Ces dernières volèrent dans la figure des gardes, elle en fit de même pour la blessure dans son cou.

La douce releva une nouvelle fois son regard et lorsque celui-ci se planta dans celui de Norman elle fut instantanément réveillée. Elle se releva avec prudence et murmura en passant ses doigts sur sa tresse :

« Un plaisir de vous avoir revu Norman. »

Elle esquissa une révérence en ne lâchant pas son regard :

« J’aimerais récupérer mes armes et mes affaires puisqu’il fait un peu froid ici. Ma compagnie fut de courte durée et j’adresse mes plus sincères excuses a l’homme que vous faites. Mais j’ai pris mes distances avec vous et je ne compte plus rester en votre compagnie. »

Elle se releva, arrêtant d’esquisser une révérence et tira légèrement sur le cordon qui nouait ses cheveux en une jolie tresse. Le cordon cassa entre ses doigts fins. Une grimaçe peignit le visage de la poupée et ses cheveux tombèrent en cascade sur ses épaules dénudées. Aussitôt le jeune garde parut admiratif envers une telle chevelure. Voyant son regard, Nina émit un petit grognement et eut un mouvement de recul instinctif.
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MessageSujet: Re: La Bête face à la Frêle. [ PV Norman.]   La Bête face à la Frêle. [ PV Norman.] I_icon_minitimeMer 7 Nov 2012 - 18:02

    Le campement de l'armée se tenait à Essenburg depuis quelques jours déjà, de tous les domaines fidèles à Norman affluait soldats et miliciens prêt à aller à la bataille pour défendre les couleurs de leur baron. Au centre du campement se trouvait la plus grande tente, celle qui servait de salle de conseil et de chambre au colosse d'Uberwald. Au milieu de celle-ci, un divan et un peu plus loin un énorme bureau où s'entassait des cartes et des rapports et à leur droite une sorte d'armoire, le tout en bois de chêne massif. La journée avait été consacrer aux discussions autour de stratégies sommaires, aux lectures de rapport non concluant et à l'inspection du campement mais également des guerriers, la présence du baron dans leur rang jouait sur leur moral très important lors d'une guerre et qui peut se montrer décisif et faire la différence au moment de la bataille. Si la journée avait été ennuyante, le début de soirée le fût encore plus. La plupart des guerriers profitaient des services des catins mis à disposition alors que Norman tourner en rond sous sa tente, sa favorite était tombé malade et toutes les autres n'étaient pas à son goût du soir.

    Quelques jours plus tôt, on l'avait informé que quelqu'un s'amusait à lui dérober ses oies qui devaient servir à nourrir ses hommes, Norman avait alors ordonné à l'un de ses domestiques de rester caché dans un buisson avec l'un des jeunes gardes afin de se saisir du voleur que le baron suspectait d'espionnage également, en contre parti il lui avait promis une récompense s'il réussissait afin de le motiver dans sa tâche, certes des coups de fouets auraient suffit mais Norman se voulait généreux ce jour-là. Alors qu'il s'entrainait au lancer de couteaux sur sa pauvre armoire, un garde entra avec dans ses bras, une jeune femme. Il l'informa qu'ils avaient réussi à mettre la main sur la voleuse. En d'autres occasion, le géant se serrait contenter de la jeter aux fers et de la pendre sur la voie publique si l'envie lui était passé, mais en des circonstances de guerres, il se devait de connaitre ses réelles intentions. L'homme réclama sa récompense, et le baron lui remit quelques piécettes, la voleuse était affalé derrière un coffre où elle soignait ses blessures avec des plantes avant de sombrer dans l'inconscience. Norman fit un signe à l'un de ses gardes de la surveiller et il sortit chercher un fouet et des cordes chez le tortionnaire du campement et revint une petite heure après avoir profité de l'une des filles de joie dans l'une des tentes.

    Il ordonna alors au garde de réveiller la prisonnière, il n'y alla pas de mains mortes et lui administra quelques gifles bien sonores. Le garde la jeta à ses pieds où elle vint choire, puis ils l'informèrent de l'identité de la servante et Norman reconnut en elle la jeune servante qui s'était enfui de chez grâce à leurs précisions. L'un des gardes lui releva la tête en demandant au baron de la pendre sur le champs, un autre rajouta même qu'il aimerait gouter à sa fleur. Défiant les gardes en leur jetant des feuilles au visage, elle posa une question dont personne ne prêta attention. Elle finit par se relever, et planta son regard smaragdin dans l'azur de Norman et lui fit une grossière révérence avant de demander, qu'on lui remette ses armes tout en détachant ses cheveux.

    Le petit groupe alla d'un bon rire devant une telle requête avant que Norman ne mette fin aux délires de la jeune femme, enlevant le sourire qu'elle lui avait dessiné, il la gifla et la fit vaciller. Autant fixer les règles dès le début, et l'insolente allait être puni pour.

    - On ne parle que lorsque je t'y autorises bâtarde !

    Deux des gardes la frappèrent à l'arrière du genoux avec le bois de leur lance pour la forcer à se mettre à genoux devant le baron, ils la saisirent chacun par un bras alors que Norman alla s'assoir sur le divan, les hommes l'obligèrent donc à rester dans cette position d'infériorité.

    - Sais-tu que c'est par la mort que l'on puni les voleurs ?

    Sortant le fouet de sa ceinture, il le posa près de lui sur le divan bien en évidence comme pour menacer Nina.

    - En plus de voler, tu espionnes mes places fortes. Parles ou tu perdras bien plus que ton innocence sous cette tente.

    Froid, dur, le ton de Norman était menaçant et la belle pouvait lire dans ses yeux qu'ils n'hésiterait pas à mettre ses menaces à excécution.
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