Nombre de messages : 185 Âge : 35 Date d'inscription : 21/11/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 24 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Maciste de Soltariel Mer 21 Nov 2012 - 14:29
Nom/Prénom : Maciste de Soltariel, dit le Soleil-Blanc. Âge : 25 ans Sexe : Masculin Race : Humain
Particularité :
Alignement : Neutre. Métier : Prince d'Estrevent, duc de Soltariel baron de Sybrondil, vicomte d'Euphémion, régent d'Aphel et d'Ydril, seigneur de Port Réal, Amiral de la flotte Royale. Classe d'arme : Corps à corps.
Équipement : Celui qui prétend aux titres de Prince d'Ys et de duc et baron de Soltariel et de Sybrondil a fait fortune dans le commerce des épices avec l’Estrévent. Un commerce qui suscite bien des convoitises et que Maciste sait protéger comme il se doit, par ses hommes et ses navires, ainsi que son argent.
Comme tout bon marchand sybrond ayant quelques sous à dépenser, il a traversé l’Olienne et investit des parts dans les comptoirs Sybronds d’Estrévent, qui sont devenus la compagnie des Trois Saisons. Nouant d’intéressants contacts commerciaux grâce à la place de Raoul de Santazygore et aussi et surtout, de sa femme, dans la société Thaarie, mais sans jamais trop s’approcher des cercles de magie.
Description physique : Pourpoints et Brocards, chemises de soie à crevées ou taillades, le régent suit la mode et n'hésite jamais à endosser les produits de sa cité pour en faire l’habile promotion commerciale auprès des étrangers. En vérité ? Il n’échange ses vêtements coutumiers que pour endosser le pourpoint de cuir et la rapière damasquinée. A la faveur d’une passe d’arme amicale ou d’un contentieux personnel. Encore qu’il fasse le plus souvent assurer cette besogne par des auxiliaires.
Un jeune homme... traçons son portrait d'un trait de plume ; imaginez un spadassin, jeune régnicole de vingt-cinq ans : visage fin et gracieux, la pommette des joues saillante - signe d'astuce, l'œil ouvert et intelligent, mais aussi pâle et glacé que l'océan d'Eris, dont il a la couleur, le nez finement dessiné. Un œil suffisamment physionomiste surprendra quelque chose de félin ou plutôt de féroce dans son regard, le bref témoin d'une morgue et d'une arrogance à peine dissimulée. Il est grand, svelte et nerveux. Et pour cause ! Un corps finement sculpté à force de courir les salles d'armes. Il ne porte pas la maille du Nord, lui préférant les brocards et velours et une épaisse chevelure qui ondule sur ses tempes et ses épaules. Son passé de marin se lit sur sa peau tannée par le soleil de l’Olienne. Son air effronté, sa beauté virile font se retourner les passants et se pavoisées les jolies femmes, qui ne peuvent s'empêcher d'admirer ce beau damoiseau : "Voilà un beau jeune homme !".
Description mentale : Comme beaucoup de suderons, Maciste a le sang chaud et pour lui, l’honneur n’est pas un vain mot, surtout lorsqu’il s’agit de l’honneur familial. L’histoire du sud du royaume est ainsi parsemée de ce que les Soltariis et les langecins appellent la « Vendetta » ; une suite de querelles qui opposent et déchirent en factions des familles pendant plusieurs générations. Les chroniques d’Aphel sont jalonnées de ces épisodes sanglants. La plupart de ceux à qui il porte rancune ne font jamais long feu. Pris d’un mal soudain ou victime d’un étrange accident. Mais le régent est aussi un homme de cour, qui sait composer quand il le faut, ou lorsqu’il n’a pas le choix. Le jeune homme a fait ses premiers pas dans la bonne société apheloise et a grandit dans le commerce. Les tractations ne lui sont donc pas étrangères, de même que les éventuels coups bas. Comme marin et marchand, il a parcouru la mer Olienne et combattu les pirates estréventins, négocier avec les châtellenies d’au delà la mer et partager le lit de nombreuses femmes.
S’il est particulièrement réputé pour son adresse à l’escrime, qu’il pratique dans le style Estreventin, avec une dague et une épée, le régent c’est aussi fait connaître dès avant son accession à l’administration de la cité par ses largesses et ses mécénats. Une bonne bourse vous attache souvent un artiste. Et quoi de plus efficace qu’un artiste pour vous faire bien voir ?
Bien qu’attaché aux traditions, Maciste a toujours su rester neutre dans les querelles qui ont fait rage dans la baronnie. Composant et s’attachant la sympathie ou les intérêts des deux parties. Mais n’hésitant, pas lorsque le vent tourne, à choisir le bon camp.
Une coterie de gens gravite autour du jeune duc, parmi lesquels on dénombre une tripotée de cousins, de relations commerciales et de courtisans. Compagnons de tournois et d'aventures, son frère Melkhart, Pietro d'Iroaz dit l'Olysseano, Foulques Meerkoet le Sharasien, Thero de Briten et Umberto Spalda, des nobles soltarins et Manso l'Aphelois comptent ainsi parmi les plus proches amis du jeune prince.
Histoire : Les années ont passées et Aphel n’est plus que l’ombre d’elle même. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Du temps d’Ifchêl et de ses ancêtres, la cité au bord du lac était le poumon économique de la baronnie. Des barges remplies de denrées et de produits du septentrion remontait le Carnian et débarquaient leurs marchandises sur des quais bondés d’artisans, de commerçants et de voyageurs. La cité était reconnue pour ses tissus et ses teintures, si particulières et si précieuses. Son éclat même se lisait dans ses pierres de marbre importées depuis le sud de la baronnie, ses voix pavées et le luxe affiché par ses habitants. La chevalerie y était tenue en grand honneur, plus ici que tout ailleurs en Sybrondilie et Allasten était un nom craint par les faibles comme des puissants. Las, Erestor vint à monter sur le trône et amena avec lui des idées nouvelles. Sa prise de pouvoir et ses réformes furent-elles néfastes pour la baronnie ? Les avis divergent. La condition des petites gens s’améliora grandement et l’économie demeura suffisamment autonome pour ne pas trop dépendre des grands duchés. Mais la noblesse s’estima flouée, l’armée fut réduite à peau de chagrin et nombre de forteresses furent abandonnées pour être transformées en lieux de villégiature. Vint alors le temps du chaos. Pour Aphel, comme pour le reste de Sybrondil. Erestor disparut et à la tête de la baronnie se succédèrent autant de prétendants que d’incapables. Les uns voulant étendre l’œuvre d’Erestor et les autres l’anéantir. Tous voulant redonner à la baronnie sa grandeur d’antan. La cité du lac fut administrée par la dame d’Aphel, Judith, fille d’Alastein. Mais celle-ci parti bientôt pour le sud, épouser le comte d’Ydril. De la tragédie qui ressortie de ce mariage résulta, bien des années après, une guerre pour deux héritiers et des chansons encore chantées dans les tavernes et les halls des châteaux sur la chute brutale des Systolie, face à la fureur de Soltariel et de sa Dame. Durant ce temps, l’administration de la cité fut placée sous la gouvernance d’un homme de la duchesse, un Olysséen répondant au nom de Cosimo et dont l’administration fut bien vite baptisée du nom de l’Hoirie par les habitants. Capable, à défaut d’être un natif d’Aphel. Il réhabilita les anciennes forteresses de la frontière et lança une grande enquête sur les revenus des nobles, des guildes et des bourgeois. Car il y avait maintenant plusieurs années que les bonnes gens d’Aphel n’avaient payées leur dû au duc et au baron et lorsqu’ils l’avaient fait, c’était de façon bien légère. La chose n’était pas pour plaire aux bourgeois, car beaucoup s’étaient enrichis en l’absence de toute autorité à la tête de la ville ou de la baronnie. Les nobles ne goutaient guère qu’un mercenaire, riche mais avant tout étranger à la cité, occupe le château de leur ancien seigneur. De plus, le rustre avait amené avec lui toute une coterie de mercenaires sharasiens afin de pourvoir à sa sécurité. Hors s’il est une chose qui est connue dans toute le royaume, c’est bien que le sharasien est un pilleur invétéré. Un rustre, un pendard et un voleur, peu habitué aux garnisons mais rodé à la marche des armées en campagne, pillant et brulant tout sur son passage. Et cela n’était pas pour faire plaisir aux petites gens, qui sont toujours les premiers à faire les frais de la soldatesque.
Maciste partageait à peu près toutes ces idées, bien qu’il reconnut volontiers – mais jamais en public - que l’Olysseano avait redressé la situation d’Aphel avec brio. Maciste était le fils de Clitius Maldi, un noble patricien de Sybrondil marié à la fille d'Alastein d'Aphel et descendant des premiers princes pharétans débarqués sur la côte de Sel : les Sandalion. Élevé à la cour d’Aphel comme page, apprenant à ravauder la maille et à manier la lourde épée autant que la lance, Maciste - l'ainé d'une famille de cinq enfants - c’était taillé à l'âge de 16 ans une solide réputation de jouteur, avant d'être ordonné chevalier. Puis, les tensions familiales aidant, comme il est courant de faire disparaitre un éventuel candidat à la succession par une simple chute, ses oncles et son père l'avait fait embarquer pour l'Estrevent à bord des galères des Irun. Servant comme arbalétrier, puis supracomite sur les galées de sa famille à l'âge de 17 ans, comme beaucoup de fils de bon sang en Sybrondie. Il avait descendu le Carnian jusqu’à Sybrondil et de là, plusieurs fois gagné les côtes de l’Estrevent pour faire le commerce d’épices, ce qui l’avait considérablement enrichi. Initié à l’Astronomie et à l’art complexe de la navigation, il s’était créé une large clientèle parmi la bourgeoisie d’Aphel et dans ses ports d’attache. Engageant lui-même des mercenaires et armant plusieurs galères pour diversifié et protégé ses activités. De la querelle d’Ydril, il n’avait été que le spectateur, Aphel n’ayant pas prit part à la guerre et lui-même continuant ses voyages. Ce n’est qu’à son retour que les événements l’avaient rattrapés, face à l’énigme des enfants de Judith d’aphel, dont on était toujours sans nouvelles sinon qu’ils étaient retenus à Soltariel et à la fâcheuse tendance de Cosimo l’Olysseano à se comporter comme le seigneur et maître d’Aphel, la population avait commencer à murmurer. Il se disait que l’homme comptait bientôt acheter son titre à la duchesse à grands renforts de sous et que sitôt cela fait, on se débarrasserait des héritiers d’Aphel pour laisser la place à ce forain. Car pour les bonnes gens de la châtellenie, petits et grands, le statut de pupilles des jumeaux ne parvenait pas à dissimuler leur condition d’otages auprès du Soleil Blanc. Un complot fomenté par les nobles avait vu le jour, bien vite rejoins par quelques bourgeois et on comptait sur un soutien de la population le moment venu. Maciste, qui était alors le parent le plus proche des deux héritiers était de retour depuis peu dans la cité du lac et avait été approché par quelques vassaux de sa connaissance. Son or, bien vite, avait permis aux conspirateurs de soudoyer quelques capitaines mécontents de l’Olysseano, qui avait lui-même prit la voile quelques semaines plus tôt pour la Nanie sur le commandement de la duchesse. C’est lors de la fête de l’Azurialle, à Aphel, fameuse période de quinze jours durant laquelle les Aphelois mettent leurs étoffes sur la glace du Lac en attendant que la neige vienne les blanchir, que les conjurés avaient investis le palais en silence et s’étaient emparé de Pietro, le fils de l’Olysseano. Maciste prit alors possession du palais et fit proclamer partout que l’Olysseano, avec ses sharasiens, avait eu pour but d’abolir la noblesse et de réduire les droits des citoyens d’Aphel, s’autoproclamant seigneur de la cité et partant recruter des mercenaires sur l’ordre de la Duchesse pour imposer ses vues aux gens d’Aphel. Heureusement, le plan du marchand olyssean avait faillit misérablement et après les révélations de son fils, la culpabilité du gouverneur était évidente. La justice serait expéditive. Cosimo fut condamné par contumace et sa fille Azénora, comme son frère, emprisonnée à l’hôtel de l’Hoirie pour servir les dessins du nouveau maître d’Aphel. Généreux, Maciste parvint pourtant à s'attacher leur amitié et leur fidélité.
De ces événements qui auraient pu faire s’abattre la foudre de soltariel sur la cité, n’en résultat qu’un profond silence hors de la baronnie. La duchesse Inès de Soltariel avait disparue et son héritière avait autre chose à penser sur le moment. Maciste s’empressa néanmoins d’assurer Margot de Soltariel de son soutien, ainsi que de celui de la cité, lui envoyant une délégation et de nombreux présents. Raoul de Santazigore, baron de Sybrondil avait quant à lui acter ce changement, qu’il considérait comme une aubaine, l’étreinte du duché se relâchant quelque peu (ou pour quelques temps) sur sa baronnie. Aubaine dont il profita très peu, du reste, puisqu’il décida peu de temps après dans de mystérieuses conditions...
La situation se révélait une nouvelle fois chaotique en Sybrondie, jusqu’à la proclamation mouvementée d’une femme, Aveline, à la tête de la seigneurie. Bien vite, une querelle éclata entre les deux jeunes gens et alors qu'Aphel hésitait à reconnaître cette nouvelle baronne, une seconde rébellion éclata. Aphel avait goûtée à une quasi-indépendance sous Cosimo : elle ne la céderait pas si facilement devant Aveline. Le Régent était aller dans les cités d'Estrevent pour y chercher du soutien, des troupes et de l'argent, il y trouva une femme, Kahina : princesse et comtesse d'Ys. Les deux jeunes mariés s'en revinrent au royaume de Diantra où après de savantes négociations et quelques marchandages, comme on en a l'art dans le Sud, d'autres se joignirent à Aphel : Sybrondil, Tosalia et Olyon représentaient les Cités Libres ; un ensemble de cités clientélistes. Leurs milices vinrent sous le commandement de Galéas Malaspin et ainsi réunies, les troupes des rebelles, qui s'insurgeaient devant la montée sur le trône par un coup de Palais d'Aveline, furent assez nombreuses pour aller disputer la victoire à la desposte. À la bataille du Gué-Aux-Chevaliers, les deux ost se rencontrèrent et se livrèrent une bataille aussi violente qu'acharnée, qui vit finalement la défaite du parti Ephois, comme on appelait les partisans d'Aveline. À la tête de ses troupes, Maciste vint réclamer la ville d'Euphémion et fut élu vicomte et baron peu de temps après par ses vassaux.
Las, une fois de plus, la Péninsule fut en proie aux troubles : le Régent du royaume, Aetius d'Ivrey, et les derniers héritiers de la lignée Fiiram, trouvèrent la mort dans un étrange accident où il fut dit que les mages avaient leur part de responsabilité ! Sybrondil était une patrie de marins et Maciste, un garçon plein d'avenir : on lui proposa l'amirauté de la flotte royale, qui ne ressemblait guère plus à rien, ainsi que la seigneurie de Port Réal, à charge pour lui d'y faire respecter la paix du Roy ! Laquelle paix ne dura guère : quand Bohémond, le fils d'Aetius et d'Arsinoé, monta sur le trône en tant que dernier Fiiram, de nombreux nobles de la Péninsule refusèrent de lui prêter allégeance. A commencer par le duc de Soltariel en personne, aidé de l'archonte d'Ydril. Fidel au Roi et à la Couronne, Maciste livra donc encore une fois bataille à ses ennemis et en sortit vainqueur. Au cour d'une campagne rapide et décisive, dans laquelle il se ria de plus d'une tempête, il soumit le sud tout entier. Et s'est finalement la noblesse du Soltaar elle-même, qui lui proposa de monter sur le trône du duché après que les précédents ducs s'étaient enfuis.
A vingt-cinq ans seulement, Maciste et Kahina prirent ainsi les rênes du Sud, soutenus par les nobles d'Ydril, d'Ysari, de Soltariel et bien sûr de Sybrondil. Un événement qui fut bientôt salué par la naissance d'un fils, premier héritier d'une longue dynastie.
Dernière édition par Maciste de Soltariel le Ven 16 Oct 2015 - 20:45, édité 11 fois
Johann
Ancien
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Sujet: Re: Maciste de Soltariel Sam 8 Déc 2012 - 19:23
Bonjour.
Ne t'inquiète pas, ta fiche sera traitée prochainement par un membre du staff qui est en train de discuter entre lui à ce sujet. Edit : Je vais me débrouiller autrement, correction sous peu.
Joh
Johann
Ancien
Nombre de messages : 2094 Âge : 38 Date d'inscription : 11/08/2008
Sujet: Re: Maciste de Soltariel Ven 14 Déc 2012 - 17:34
Donc, je vais donc m'occuper de ta fiche avec une aide mystérieuse qui aura ses crédits à la fin :p Voici ce qui en est ressortis ! Equipement
Citation :
Celui qui prétend aux titres de Gouverneur d’Aphel
Tu parles de tous tes titres ? (Patricien, Maître de l'Hoirie et Capitaine de la ville.)
Description physique
Citation :
Il ne porte pas la perruque de Cour comme à Diantra ou dans le Langecin
Je ne suis pas certain que l'on porte la perruque à Diantra ou dans le Langecin, puisque c'est typique de la renaissance et non moyen-age. Sachant qu'en prime, il n'y a pas de cours, ou plutot pas de RP de cours.
Description mentale
Citation :
... négocier avec des duchés et royaumes étrangers
Pourrais-tu préciser ce point là ?
Histoire :
Spoiler:
Les années ont passées et Aphel n’est plus que l’ombre d’elle même. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Du temps d’Ifchêl et de ses ancêtres, la cité au bord du lac était le poumon économique de la baronnie. Des barges remplies de denrées et de produits du septentrion remontait le Carnian et débarquaient leurs marchandises sur des quais bondés d’artisans, de commerçants et de voyageurs. La cité était reconnue pour ses tissus et ses teintures, si particulières et si précieuses. Son éclat même se lisait dans ses pierres de marbre importées depuis le sud de la baronnie, ses voix pavées et le luxe affiché par ses habitants. La chevalerie y était tenue en grand honneur, plus ici que tout ailleurs en Sybrondilie et Allasten était un nom craint par les faibles comme des puissants. Las, Erestor vint à monter sur le trône et amena avec lui des idées nouvelles. Sa prise de pouvoir et ses réformes furent-elles néfastes pour la baronnie ? Les avis divergent. La condition des petites gens s’améliora grandement et l’économie demeura suffisamment autonome pour ne pas trop dépendre des grands duchés. Mais la noblesse s’estima flouée, l’armée fut réduite à peau de chagrin et nombre de forteresses furent abandonnées pour être transformées en lieux de villégiature. Vint alors le temps du chaos. Pour Aphel, comme pour le reste de Sybrondil. Erestor disparut et à la tête de la baronnie se succédèrent autant de prétendants que d’incapables. Les uns voulant étendre l’œuvre d’Erestor et les autres l’anéantir. Tous voulant redonner à la baronnie sa grandeur d’antan. La cité du lac fut administrée par la dame d’Aphel, Judith, fille d’Allasten. Mais celle-ci parti bientôt pour le sud, épouser le comte d’Ydril. De la tragédie qui ressortie de ce mariage résulta, bien des années après, une guerre pour deux héritiers et des chansons encore chantées dans les tavernes et les halls des châteaux sur la chute brutale des Systolie, face à la fureur de Soltariel et de sa Dame. Durant ce temps, l’administration de la cité fut placée sous la gouvernance d’un homme de la duchesse, un Olysséen répondant au nom de Cosimo et dont l’administration fut bien vite baptisée du nom de l’Hoirie par les habitants. Capable, à défaut d’être un natif d’Aphel. Il réhabilita les anciennes forteresses de la frontière et lança une grande enquête sur les revenus des nobles, des guildes et des bourgeois. Car il y avait maintenant plusieurs années que les bonnes gens d’Aphel n’avaient payées leur dû au duc et au baron et lorsqu’ils l’avaient fait, c’était de façon bien légère. La chose n’était pas pour plaire aux bourgeois, car beaucoup s’étaient enrichis en l’absence de toute autorité à la tête de la ville ou de la baronnie. Les nobles ne goutaient guère qu’un mercenaire, riche mais avant tout étranger à la cité, occupe le château de leur ancien seigneur. De plus, le rustre avait amené avec lui toute une coterie de mercenaires sharasiens afin de pourvoir à sa sécurité. Hors s’il est une chose qui est connue dans toute le royaume, c’est bien que le sharasien est un pilleur invétéré. Un rustre, un pendard et un voleur, peu habitué aux garnisons mais rodé à la marche des armées en campagne, pillant et brulant tout sur son passage. Et cela n’était pas pour faire plaisir aux petites gens, qui sont toujours les premiers à faire les frais de la soldatesque.
Toute cette partie, histoire d'Aphel et ne parle pas de ton personnage. Elle aurait plus sa place dans ton journal de bord. Enfin bref.
Citation :
et de Materno l'Hyène de voir comment tourneraient les événements
Qui est Materno ? Il faudrait que tu développes ce point là.
Citation :
C’est lors de la fête de l’Azurialle, à Aphel, fameuse période de quinze jours durant laquelle les Aphelois mettent leurs étoffes sur la glace du Lac en attendant que la neige vienne les blanchir, que les conjurés avaient investis le palais en silence et s’étaient emparés de Pietro, le fils de l’Olysseano.
Ceci implique les pnj d'un des anciens DC d'Aetius, il faudrait que tu obtiennes son accord
Spoiler:
C’est lors de la fête de l’Azurialle, à Aphel, fameuse période de quinze jours durant laquelle les Aphelois mettent leurs étoffes sur la glace du Lac en attendant que la neige vienne les blanchir, que les conjurés avaient investis le palais en silence et s’étaient emparés de Pietro, le fils de l’Olysseano. Maciste prit alors possession du palais et fit proclamer partout que l’Olysseano, avec ses sharasiens, avait eu pour but d’abolir la noblesse et de réduire les droits des citoyens d’Aphel, s’autoproclamant seigneur de la cité et partant recruter des mercenaires sur l’ordre de la Duchesse pour imposer ses vues aux gens d’Aphel. Heureusement, le plan du marchand olyssean avait faillit misérablement et après des accusassions arrachées sous la torture à son fils, la culpabilité du gouverneur était évidente. La justice serait expéditive. Cosimo fut condamné par contumace et sa fille Azénora, comme son frère, emprisonnée à l’hôtel de l’Hoirie pour servir les dessins du nouveau maître d’Aphel.
Idem ici, vois avec Aetius
Citation :
De ces événements qui auraient pu faire s’abattre la foudre de soltariel sur la cité, n’en résultat qu’un profond silence hors de la baronnie. La duchesse Inès de Soltariel avait disparue et son héritière avait autre chose à penser sur le moment. Maciste s’empressa néanmoins d’assurer Margot de Soltariel de son soutien, ainsi que de celui de la cité, lui envoyant une délégation et de nombreux présents. Raoul de Santazigore, baron de Sybrondil avait quant à lui acter ce changement, qu’il considérait comme une aubaine, l’étreinte du duché se relâchant quelque peu (ou pour quelques temps) sur sa baronnie. Aubaine dont il profita très peu, du reste, puisqu’il décida peu de temps après dans de mystérieuses conditions.
A voir avec Margot aussi (peut-être lui demander si elle est d'accord sur le fait qu'elle soit pour Maciste.) Raoul n'étant plus là...
Citation :
La situation se révélait une nouvelle fois chaotique en Sybrondilie, jusqu’à la proclamation mouvementée d’une femme, Avelyne, à la tête de la seigneurie. Afin de ne pas apparaître comme un nouvel Olysseano et parce que la cité revenait officiellement aux enfants de Judith d’Aphel, Maciste prit les titres de Gouverneur d’Aphel, de Capitaine du Peuple et de Maître de l’Hoirie. S’attachant à la fois le pouvoir militaire et celui, financier, de percevoir les impôts.
Il faut que tu vois aussi avec Aveline pour ce point.
Donc fiche bonne, très bonne connaissance du contexte même si vision manichéenne de certains points.
Maciste de Soltariel
Ancien
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Sujet: Re: Maciste de Soltariel Ven 14 Déc 2012 - 22:48
Citation :
Celui qui prétend aux titres de Gouverneur d’Aphel
J'avais oublié la régence (les vrais seigneurs d'Aphel étant les jumeaux Systolies, pour l'instant trop jeuens). C'est à présent rectifié !
Citation :
... négocier avec des duchés et royaumes étrangers
J'ai édité pour ne parler que des "châtellenies d'Estrévent".
Materno ::
Citation :
Une coterie de gens gravite autour du jeune gouverneur, parmi lesquels on dénombre une tripotée de cousins, relations commerciales et courtisans. Le plus fameux de ces derniers est sans aucuns doutes l'éminence grise du jeune gouverneur : Materno, dit Materno l'Hyène. Serviteur intrigant, menteur et bel esprit, les intrigues qu’il trame ont ordinairement deux fins : l’intérêt de son maître et le sien propre.
J'ai rajouté ceci et préciser dans l'histoire qu'il était le gouvernant de Maciste. J'ai l'intention de développer le personnage dans les rps mais je voudrais laisser une part de mystère à son sujet.
J'ai vu avec Aetius pour les persos et Avelyne est au courant de ma candidature pour Aphel, nous sommes en discussion pour le BG de la cité.
J'ai envoyé un MP à Margot il y a une bonne semaine maintenant mais pas de news pour le moment.
Tout le reste a été édité !
Merci à toi et à l'aide mystérieuse :)
Johann
Ancien
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Sujet: Re: Maciste de Soltariel Dim 16 Déc 2012 - 21:41
Voilà, validé ! Je tiens donc à remercier tout particulièrement Blanche de Hautval pour sa précieuse aide pour la correction.
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
Code:
[Métier & Classe] : Régent d'Aphel
[Race & Sexe] : Humain & Masculin
[Classe d'arme] : Corps à corps
[Alignement] : Neutre
Elandril
Elfe
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Sujet: Re: Maciste de Soltariel Jeu 20 Déc 2012 - 21:55
Bienvenue sur Miradelphia ! Ton dossier est en règle, ton manuscrit rempli, je n'ai qu'à te souhaiter de bons RPs sur Mira !
Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 44 ans (né en 972) Taille : Niveau Magique : Avatar
Sujet: Re: Maciste de Soltariel Dim 21 Juil 2013 - 17:36
Alignement : Neutre. Métier : Gouverneur et Régent d'Aphel, Maître de l'Hoirie et Patricien. Classe d'arme : Corps à corps.
Équipement : Celui qui prétend aux titres de Gouverneur et Régent d’Aphel a fait fortune dans le commerce des épices avec l’Estrévent. Un commerce qui suscite bien des convoitises et que Maciste sait protéger comme il se doit, par ses hommes et ses navires, ainsi que son argent. En plus de la demeure des Irún, un modeste palais fortifié situé dans l’un des treize bourgs de la ville, le régent à prit possession du palais de l’Hoirie, ancienne demeure des Aphel et des Yroaz. C’est là qu’il retient les enfants de Cosimo l’Olysseano et administre la ville, distribuant largesses et ordonnances au gré de ses envies.
Comme tout bon marchand sybrond ayant quelques sous à dépenser, il a traversé l’Olienne et investit des parts dans les comptoirs Sybronds d’Estrévent. Nouant d’intéressants contacts commerciaux grâce à la place de Raoul de Santazygore dans la société Thaarie, mais sans jamais trop s’approcher des cercles de magie.
Mais le régent c’est aussi fait proclamer « Capitaine du peuple », en charge des affaires militaires d'une cité réputée pour sa tradition militaire et chevaleresque. Il possède une armure de plates et de solides épées, ainsi que de riches montures. Et lorsqu’il s’agit de se battre, le sybrond n’est pas à prendre à la légère.
Description physique : Velours et Brocards, chemises de soie à crevées ou taillades, le régent suit la mode et n'hésite jamais à endosser les produits de sa cité pour en faire l’habile promotion commerciale auprès des étrangers. En vérité ? Il n’échange ses vêtements coutumiers que pour endosser le pourpoint de cuir et la rapière damasquinée. A la faveur d’une passe d’arme amicale ou d’un contentieux personnel. Encore qu’il fasse le plus souvent assurer cette besogne par des auxiliaires.
Le métier de marin, ça vous fait un homme ! Un jeune homme... traçons son portrait d'un trait de plume ; imaginez un spadassin, jeune régnicole de vingt-six ans : visage fin et gracieux, la pommette des joues saillante - signe d'astuce, l'œil ouvert et intelligent, mais aussi pâle et glacé que l'océan d'Eris, dont il a la couleur, le nez finement dessiné. Un œil suffisamment physionomiste surprendra quelque chose de félin ou plutôt de féroce dans son regard, le bref témoin d'une morgue et d'une arrogance à peine dissimulée. Il est grand, svelte et nerveux. Et pour cause ! Un corps finement sculpté à force de courir les salles d'armes. Il ne porte pas la maille du Nord, lui préférant les brocards et velours et une épaisse chevelure blonde, qui ondule sur ses tempes et ses épaules. Son passé de marin se lit sur sa peau tannée par le soleil de l’Olienne. Son air effronté, sa beauté virile font se retourner les passants et se pavoisées les jolies femmes, qui ne peuvent s'empêcher d'admirer ce beau damoiseau : "Voilà un beau jeune homme !".
Description mentale : Comme beaucoup de suderons, Maciste a le sang chaud et pour lui, l’honneur n’est pas un vain mot, surtout lorsqu’il s’agit de l’honneur familial. L’histoire du sud du royaume est ainsi parsemée de ce que les sybronds appellent la « Vendetta » ; une suite de querelles qui opposent et déchirent en factions des familles pendant plusieurs générations. Les chroniques d’Aphel sont jalonnées de ces épisodes sanglants. La plupart de ceux à qui il porte rancune ne font jamais long feu. Pris d’un mal soudain ou victime d’un étrange accident. Mais le régent est aussi un homme de cour, qui sait composer quand il le faut, ou lorsqu’il n’a pas le choix. Le jeune homme a fait ses premiers pas dans la bonne société apheloise et a grandit dans le commerce. Les tractations ne lui sont donc pas étrangères, de même que les éventuels coups bas. Comme marin et marchand, il a parcouru la mer Olienne et combattu les pirates estréventins, négocier avec les châtellenies d’au delà la mer et partager le lit de nombreuses femmes.
S’il est particulièrement réputé pour son adresse à l’escrime, qu’il pratique dans le style Estreventin, avec une dague et une épée, le régent c’est aussi fait connaître dès avant son accession à l’administration de la cité par ses largesses et ses mécénats. Une bonne bourse vous attache souvent un artiste. Et quoi de plus efficace qu’un artiste pour vous faire bien voir ?
Bien qu’attaché aux traditions, Maciste a toujours su rester neutre dans les querelles qui ont fait rage dans la baronnie. Composant et s’attachant la sympathie ou les intérêts des deux parties. Mais n’hésitant, pas lorsque le vent tourne, à choisir le bon camp.
Une coterie de gens gravite autour du jeune gouverneur, parmi lesquels on dénombre une tripotée de cousins, relations commerciales et courtisans. Le plus fameux de ces derniers est sans aucuns doutes l'éminence grise du gouverneur : Materno, dit Materno l'Hyène. Serviteur intrigant, menteur et bel esprit, les intrigues qu’il trame ont ordinairement deux fins : l’intérêt de son maître et le sien propre.
Histoire : Les années ont passées et Aphel n’est plus que l’ombre d’elle même. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Du temps d’Ifchêl et de ses ancêtres, la cité au bord du lac était le poumon économique de la baronnie. Des barges remplies de denrées et de produits du septentrion remontait le Carnian et débarquaient leurs marchandises sur des quais bondés d’artisans, de commerçants et de voyageurs. La cité était reconnue pour ses tissus et ses teintures, si particulières et si précieuses. Son éclat même se lisait dans ses pierres de marbre importées depuis le sud de la baronnie, ses voix pavées et le luxe affiché par ses habitants. La chevalerie y était tenue en grand honneur, plus ici que tout ailleurs en Sybrondilie et Allasten était un nom craint par les faibles comme des puissants. Las, Erestor vint à monter sur le trône et amena avec lui des idées nouvelles. Sa prise de pouvoir et ses réformes furent-elles néfastes pour la baronnie ? Les avis divergent. La condition des petites gens s’améliora grandement et l’économie demeura suffisamment autonome pour ne pas trop dépendre des grands duchés. Mais la noblesse s’estima flouée, l’armée fut réduite à peau de chagrin et nombre de forteresses furent abandonnées pour être transformées en lieux de villégiature. Vint alors le temps du chaos. Pour Aphel, comme pour le reste de Sybrondil. Erestor disparut et à la tête de la baronnie se succédèrent autant de prétendants que d’incapables. Les uns voulant étendre l’œuvre d’Erestor et les autres l’anéantir. Tous voulant redonner à la baronnie sa grandeur d’antan. La cité du lac fut administrée par la dame d’Aphel, Judith, fille d’Allasten. Mais celle-ci parti bientôt pour le sud, épouser le comte d’Ydril. De la tragédie qui ressortie de ce mariage résulta, bien des années après, une guerre pour deux héritiers et des chansons encore chantées dans les tavernes et les halls des châteaux sur la chute brutale des Systolie, face à la fureur de Soltariel et de sa Dame. Durant ce temps, l’administration de la cité fut placée sous la gouvernance d’un homme de la duchesse, un Olysséen répondant au nom de Cosimo et dont l’administration fut bien vite baptisée du nom de l’Hoirie par les habitants. Capable, à défaut d’être un natif d’Aphel. Il réhabilita les anciennes forteresses de la frontière et lança une grande enquête sur les revenus des nobles, des guildes et des bourgeois. Car il y avait maintenant plusieurs années que les bonnes gens d’Aphel n’avaient payées leur dû au duc et au baron et lorsqu’ils l’avaient fait, c’était de façon bien légère. La chose n’était pas pour plaire aux bourgeois, car beaucoup s’étaient enrichis en l’absence de toute autorité à la tête de la ville ou de la baronnie. Les nobles ne goutaient guère qu’un mercenaire, riche mais avant tout étranger à la cité, occupe le château de leur ancien seigneur. De plus, le rustre avait amené avec lui toute une coterie de mercenaires sharasiens afin de pourvoir à sa sécurité. Hors s’il est une chose qui est connue dans toute le royaume, c’est bien que le sharasien est un pilleur invétéré. Un rustre, un pendard et un voleur, peu habitué aux garnisons mais rodé à la marche des armées en campagne, pillant et brulant tout sur son passage. Et cela n’était pas pour faire plaisir aux petites gens, qui sont toujours les premiers à faire les frais de la soldatesque.
Maciste partageait à peu près toutes ces idées, bien qu’il reconnut volontiers – mais jamais en public - que l’Olysseano avait redressé la situation d’Aphel avec brio. Maciste était le fils de Clitius d'Irún, un noble vassal d’Allasten d’Aphel marié à une nièce de celui-ci. Élevé à la cour d’Aphel comme page, Maciste c’était taillé à l'âge de 16 ans une solide réputation de jouteur, avant de devenir marin au service de son père. Servant comme arbalétrier, puis supracomite sur les galées de sa famille à l'âge de 17 ans, comme beaucoup de fils de bon sang en Sybrondilie. Il avait descendu le Carnian jusqu’à Sybrondil et de là, plusieurs fois gagné les côtes de l’Estrévent pour faire le commerce d’épices, ce qui l’avait considérablement enrichi. Initié à l’Astronomie et à l’art complexe de la navigation, il s’était créé une large clientèle parmi la bourgeoisie d’Aphel et dans ses ports d’attache. Engageant lui-même des mercenaires et armant plusieurs galères pour diversifié et protégé ses activités. De la querelle d’Ydril, il n’avait été que le spectateur, Aphel n’ayant pas prit part à la guerre et lui-même continuant ses voyages. Ce n’est qu’à son retour que les événements l’avaient rattrapés, face à l’énigme des enfants de Judith d’aphel, dont on était toujours sans nouvelles sinon qu’ils étaient retenus à Soltariel et à la fâcheuse tendance de Cosimo l’Olysseano à se comporter comme le seigneur et maître d’Aphel, la population avait commencer à murmurer. Il se disait que l’homme comptait bientôt acheter son titre à la duchesse à grands renforts de sous et que sitôt cela fait, on se débarrasserait des héritiers d’Aphel pour laisser la place à ce forain. Car pour les bonnes gens de la châtellenie, petits et grands, le statut de pupilles des jumeaux ne parvenait pas à dissimuler leur condition d’otages auprès du Soleil Blanc. Un complot fomenté par les nobles avait vu le jour, bien vite rejoins par quelques bourgeois et on comptait sur un soutien de la population le moment venu. Maciste, qui était alors le parent le plus proche des deux héritiers avait été approché par quelques marchands de sa connaissance à son retour d’un de ses voyages. Prudent, le jeune homme de 23 ans c’était tenu à l’écart de la conspiration, mais il n’avait pas non plus refusé, attendant sagement sur les conseils de sa mère et de son gouvernant, Materno l'Hyène, de voir comment tourneraient les événements. Son or en revanche, avait permis aux conspirateurs de soudoyer quelques capitaines mécontents de l’Olysseano, qui avait lui-même prit la voile quelques semaines plus tôt pour la Nanie sur le commandement de la duchesse. C’est lors de la fête de l’Azurialle, à Aphel, fameuse période de quinze jours durant laquelle les Aphelois mettent leurs étoffes sur la glace du Lac en attendant que la neige vienne les blanchir, que les conjurés avaient investis le palais en silence et s’étaient emparés de Pietro, le fils de l’Olysseano. Maciste prit alors possession du palais et fit proclamer partout que l’Olysseano, avec ses sharasiens, avait eu pour but d’abolir la noblesse et de réduire les droits des citoyens d’Aphel, s’autoproclamant seigneur de la cité et partant recruter des mercenaires sur l’ordre de la Duchesse pour imposer ses vues aux gens d’Aphel. Heureusement, le plan du marchand olyssean avait faillit misérablement et après des accusassions arrachées sous la torture à son fils, la culpabilité du gouverneur était évidente. La justice serait expéditive. Cosimo fut condamné par contumace et sa fille Azénora, comme son frère, emprisonnée à l’hôtel de l’Hoirie pour servir les dessins du nouveau maître d’Aphel.
De ces événements qui auraient pu faire s’abattre la foudre de soltariel sur la cité, n’en résultat qu’un profond silence hors de la baronnie. La duchesse Inès de Soltariel avait disparue et son héritière avait autre chose à penser sur le moment. Maciste s’empressa néanmoins d’assurer Margot de Soltariel de son soutien, ainsi que de celui de la cité, lui envoyant une délégation et de nombreux présents. Raoul de Santazigore, baron de Sybrondil avait quant à lui acter ce changement, qu’il considérait comme une aubaine, l’étreinte du duché se relâchant quelque peu (ou pour quelques temps) sur sa baronnie. Aubaine dont il profita très peu, du reste, puisqu’il décida peu de temps après dans de mystérieuses conditions.
La situation se révélait une nouvelle fois chaotique en Sybrondilie, jusqu’à la proclamation mouvementée d’une femme, Avelyne, à la tête de la seigneurie. Afin de ne pas apparaître comme un nouvel Olysseano et parce que la cité revenait officiellement aux enfants de Judith d’Aphel, Maciste prit les titres de Gouverneur d’Aphel, de Capitaine du Peuple et de Maître de l’Hoirie. S’attachant à la fois le pouvoir militaire et celui, financier, de percevoir les impôts.
Glinaina
Les Pommes Légendaires Salées
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Sujet: Re: Maciste de Soltariel Dim 18 Aoû 2013 - 19:07
Où ça en est ?
Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
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Sujet: Maciste de Soltariel 
Mer 21 Nov 2012 - 14:29
