Nom/Prénom : Bérhar dit "L'Aisin", car il aurait "le vin aigre".
Âge : 38 ans
Sexe : Mâle
Race : Humain
Particularité(s) : L'Aisin n'est pas un simple boit-sans-soif, il est un ivroin émérite. Ce véritable puit sans fond occulte l'elixir plus vite qu'un escamoteur et les petits pochards enjoints à ses beuveries, confessent bien souvent qu'ils dégorgent avant que le Reitre n'aie le temps de sentir chauffer ses ouïes. L'on craint aussi son essor, lorsque le rougeaud pare la tablée, nombre d'assises sont désertées. Les médisances de paillarts, voudraient que le Capitaine aie, en de nombreuses soirées, multiplié les occurrences. De celles qui font jaser les bouseux et râler les tauliers, les incisives marquent le bois et le sang est difficile à briquer.
Alignement : Chaotique Neutre
Métier : Capiston de mercenaires et Soiffard. Nervi du Comtiault d'Amblère, à ses heures.
Classe d'arme : Corps à corps (Masses) - Défensif
Équipement :
Même si les sottards et les Puterelles louent le prestige de l'uniforme et s'agrippent aux titres comme des sangsues sur un montoir gorgé, Bérhar impose le respect. Il ne le doit surement pas à ses affublements. Il porte toujours des gambisons sans manches matelassés, surmontés de plastrons d'armures en écailles ou lamellaires ainsi que des braies, cuissardes et bracelets de cuir noir élimé. Voilant sa gueule et coulant jusqu'à ses omoplates comme un vulgaire cache-poussière, le rustaud porte une chape à aigue sombre, mouchetée de trous et zébrée de déchirures. Restes d'un bouclier sans doute bien délabré et reprisé, l'umbo que porte ce briscard est sombre, il a éprouvé dans son passé le baiser des flammes, car c'est aux lendemains d'un pillage qu'il s'est lié à la manicle de son propriétaire. Pour l'abillement, on sent bien rapidement que ce soulard n'est pas du genre à faire dans la broderie, il porte généralement un bec de corbin, pendu à son flanc par baudrier ainsi qu'une épaisse et haute masse d'armes des gorges ardentes d'Oesgard. Couverte d'un mantel brunâtre et cinglée d'aspérités, "L'escepeuse de quenottes" ne ment pas, elle a réduit des ovales en croissants de lune. Que serait Bérhar sans une outre de picrate ou une bonne bouteille sur lui ? Sain, oui, sans aucun doute.
Description physique :
A la cour des affreux, le Capitaine pourrait-être considéré comme un bon parti mais pour le reste du monde, il oscillerait bien entre le vilain et le douceâtre. Sans doute buriné par les outrages du temps et les saccages de la boisson, cet homme n'est pas un minaudier comme les fot-en-cul qui garnissent les plus hautes instances. Si il lui arrive, périodiquement de s'acoquiner à l'eau claire, c'est seulement pour se décrotter avec une parcimonie particulière, l'hygiène étant pour nombre de ses affidés, sujet à railleries. C'est un mâle haut et bien bâti, aux épaules larges et à la panse dure, à la chair travaillée. Entre l'ivresse de ses longues veillées et celle levée par l'étreinte du Jaja, ce gaillard semble accuser une cinquantaine d'années, une décrépitude qui a marqué son faciès comme un bourre-pif. Son visage taillé à coups de serpe, est moucheté de rougeurs, sans doute les prémices de l'ineluctable rubiconderie, son nez camus souligne un regard sombre, deux mirettes d'un noir profond et ceintes de veinules éclatées. Ses lèvres charnues sont cerclées d'une barbe broussailleuse, une toison en accord parfait avec sa tignasse épaisse et indomptée, d'un roux-brun strié de liserés d'argent.
Description mentale :
Ceux qui bavassent dans le dos du Capiston, le font à voix basse, même pour une condamnation par contumace. Ce qu'il en ressort, c'est que ce butor chevronné n'a pas raflé ses échelons au coup de dé, il a en moult pugilats de godale et belligérances prouvé qu'il est bien plus un Coq de combat que de basse-cour. L'Aisin en a vu des acros, sans compter ceux dont il fut le figurant, beaucoup de crépions débonnaires, se plaisent à spéculer sur son insatiable appétence pour le goulot, parlant : " D'un besoin d'metre au font, d'vilaines chimères et d'les noyer dans l'aboivrage ". Sottises. Pour ce seigneur des rades, le rince-gosier, est un pont de communion avec les puissants. Même si il ne saurait vous parler de son panthéon, la bénédiction de ses paternes soulève sa hargne, l'exhorte et le déleste de toute douleur ou épuisement. La liqueur est une lame et non un pavois. Quand ce béotien est sain et sobre, chose rare, puisqu'il fait illusion en épongeant son sang avec le régime alimentaire d'un ours, il est d'une compagnie relativement agréable, folâtre au mieux. Il ne manque jamais de trouver les bons mots, pour faire le bon ou la nique. Jamais on ne l'a entendu verser dans la doléance, ce finaud conteste ou règle ses contentieux à l'intimidation et à la matraque.
Histoire :
Porté sous le giron du Lide Stracfert bien nommé "L'Abaeior", le potelé burgnia sa matrice en laissant sa génitrice sur le carreau. Une entrée sanglante qui ne fit pas blêmir le veuf. Le père des Braconniers et de ce Goliart en devenir, tenait un chenil dans un lieu-dit, tertres tourbeux prétendument contrôlés par un de ces trop nombreux loqueteux qui se faisaient le ban d'être Nobliaux. Cette apparente seigneurie, établie non-loin des bancs de l'Olyia en Oesgard, fut le berceau d'hostilités constantes. Si ce n'étaient pas les charognards, en bon suivants des hobereaux, qui venaient chaparder ou soutirer ; d'autres oiseaux d'aussi mauvais augure tentaient le saccage. Ils finissaient bien vite Boteculés par les puissants Dogues de l'affranchi, mais ces cocasses souvenirs précédèrent la Malaventure. On ne peut défier longtemps un Seigneur aussi factice et malpropre soit-il, c'est le gage qu'Ouen dit "le Crais", imposa à ses détracteurs et les chiens furent bien rapidement muselés, tout comme "L'Abaeior", qu'on trouva pendu à un chêne, séché comme un vulgaire bout de cochonnaille.
La jeune bleusaille rallia les rangs du Crais pour éviter au mieux la dépossession, au pire la carnade. Il fit donc ses armes avec l'ost de larrons que constituait l'escorte d'Ouen, feignant de ne jamais lui avoir tenu rigueur de cette malheureuse rencontre. Ecumant les plus piètres exploitations aux plus solides domaines, faisant foi de l'ascendance de son 'bienfaiteur', il en arracha l'écu, le souverain entre autres contributions, aux doigts roides des gueux. A la voix, il rameuta du pillard et du traîne-semelle et corrigea les insurgés, il oublia les hommes de bien et s'habitua aux gredins, passant le plus gros de son temps à s'humecter la gole. Après un bagne d'une bonne décennie, vint une mémorable journée, celle ou une bienheureuse pérégrination mit fin au servage qui le liait au bon Ouen "le Crais". Alors qu'ils s'en allaient en quête de nouveaux dons, harceler les paysans, la cohorte du Malodorant usurpateur se fit ironiquement détrousser par du bandit de grand chemin. Soupesant les versants de la balance, l'Aisin se retourna contre son maître, comme un molosse mal traité et s'attira la sympathie des rançonneurs. Vu l'acharnement dont-il fit preuve et la réduisance du Crais en coulis, l'on peut aussi soupçonner que leur accointance fut nourrie par quelques craintes.
Posté dans les vastes forêts d'Aduram, l'escarpe et sa fratrie de vilains lurons s'attaqua donc aux caravanes, convois malarmés et voyageurs qui avaient le malheur de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Quand il s'établissait dans un bourg bien fourni en échoppes et mal gardé, l'Aisin en connaisseur de la race canine, se prêta aux combats et fit l'acquisition d'une bonne meute de mâtins teigneux. C'est par ce biais qu'il fit la connaissance d'un Illustre faquin, le très crapoteux Goar de Falkenberg. Ce qui ressemblait à un noble en devenir, n'était encore qu'un bandit, un exilé qui faisait l'objet d'une surveillance irritante. Accompagnant l'enfant du Nord récemment revenu sur ses terres, contre de généreuses "Poignées de mains, garnies d'écus", Bérhar l'assista dans d'obscures besognes, notamment, dit-on, dans la "Chasse aux freluquets", qu'une certaine Bibane-de-Chnik aurait dépecé pour la gorge de ses dogues (ou celle de la Vile Trogne, les racontars divergent). Plutôt bien rémunéré et gratifié par le Comtiault, l'Aisin semble s'être intégré au Fief du laideron et entretient avec lui de cordiales attaches, il tient le Chenil de ce "Grand Pourceau" et serait propriétaire d'une Taverne en Amblère, l'Abrevoir sans cul où il semble s'être constitué une solide équipe de saligauds. Il n'en reste pas moins mercenaire et réfute les billevesées qui le rattachent officiellement aux forces militaires de Goar, il arbore plus le profil de "guerrier" et ses interventions en faveur du Comtiault son purement intéressées, il ne s'en cache d'ailleurs pas le moins du monde.
Bérhar l'Aisin
Humain
Nombre de messages : 3 Âge : 37 Date d'inscription : 13/01/2013
Sujet: Re: Bérhar l'Aisin - Capitaine mercenaire Mer 16 Jan 2013 - 16:23
Nom de la compagnie : Brigue de la grande estroperie.
Capitaine : Bérhar Créateur : Bérhar
Nombre d'hommes : Une centaine de larrons à vue de nez, accompagnés d'une trentaine de chiens de guerre.
Description : Cette faction, ô combien glorieuse, regroupe d'anciens compagnons de crapuleries de l'Aisin, des mercenaires, des déserteurs et des chasseurs (suppose-t-on braconniers), des gens du cru bien plus doués pour le pugilat que pour les guerres rangées. Accompagnés par de belles hordes de Molosses, ils seraient utilisés dit-on pour traquer puis supprimer les éclaireurs et sentinelles adverses. Sur le champ de bataille, ces hommes sont tellement disparates en matière de compétences, qu'ils seraient principalement utilisés pour semer le chaos dans les troupes adverses, moyennant des approches, bien rarement "frontales". On compte une bonne soixantaine de guerriers à pieds, une trentaine de franc-tireurs spécialisé en arbalestrie pour une vingtaine de pavoisiers. On dit que la plupart de ces hommes sortiraient tout droit de l'Abrevoir sans cul, bon nombre d'entre eux auraient connu la puanteur des geôles, si ils ne constituent pas la "fine fleur" d'un quelconque rang armé reconnu, ils n'ont pas les mains propres et ne sont sans doute pas à prendre à la légère.
Dernière édition par Bérhar l'Aisin le Mer 16 Jan 2013 - 16:48, édité 1 fois
Hans
Ancien
Nombre de messages : 1666 Âge : 33 Date d'inscription : 19/03/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 44 ans Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
Sujet: Re: Bérhar l'Aisin - Capitaine mercenaire Mer 16 Jan 2013 - 16:38
Salut Bérhar,
C'est moi qui vais m'occuper de ta fiche ; d'une grande qualité s'il en est. Je n'ai que peu ou prou à rajouter, et te valide avec plaisir, en supposant que tu es plus ou moins au courant de la situation actuelle en Oësgardie.
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}. Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {facultatif}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.