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| [Terminé]Bouger le Cavalier pour mettre la Tour en échec [Delyndil Fervellon] | |
| | Auteur | Message |
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Timérion Adantar
Elfe
Nombre de messages : 378 Âge : 31 Date d'inscription : 25/12/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 1718 ans. (290 du 9ième cycle) Taille : Niveau Magique : Maître.
| Sujet: [Terminé]Bouger le Cavalier pour mettre la Tour en échec [Delyndil Fervellon] Ven 29 Mar 2013 - 0:09 | |
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Le soleil se couchait sur Malereg. Une brise agréable faisait onduler les eaux toujours glaciales du lac Tindanen et pénétra par la porte arrière de la salle du trône. Là, assis sur le fauteuil sculpté dans une souche d'ébène au bois encore vivant, dont les feuille ondulèrent légèrement avec cette brise estivale, Timérion Adantar lisait avec attention la réponse du roi Valek de Lante à sa proposition. Si son enthousiasme était pour le moins réconfortant, Timérion trouvait l'initiative un rien déplacée. Le roi avait d'autres choses à faire de ses maigres troupes que de les envoyer en renfort aux Elfes. De plus, ce n'était nullement le but recherché par Timérion. Il voulait pouvoir rappeler aux nains son geste, pas devenir tributaire du leur.
Il soupira et reposa la lettre sur une autre pile de papiers qui s'accumulait sur la table prévue à cet effet et redirigea son attention vers Neglendir, son intendant. Malgré sa lecture, il avait suivit tout le long discours de son conseiller qui arguait que la cité avait besoin de ses soldats en cette période troublée. Bien entendu, il ne faisait ni référence aux Drows, ni aux humains et encore moins aux Nains, mais aux clans. Cela avait le don d'énerver particulièrement le Seigneur Protecteur qui finit par lever une main pour faire taire cet Elfe orgueilleux.
"Il suffit Neglendir. Dois-je vous rappeler que vous êtes entrain de parler de vos frères de sang? Je considère le débat comme clos à ce sujet, les Elfe de Bois ne nous causeront aucun ennui. Nous approchons de l'automne et des cérémonies rituelles idoines. Ils ont trop à penser que pour songer à revenir sur un conflit auquel nous avons mis un terme."
Ou plutôt auquel j'ai mis moi-même un terme... songea-t-il amèrement. Pourquoi ces Elfes ne parvenaient-ils pas à se concentrer sur ce qui les unissait plutôt que sur leurs différences?
"Si vous n'avez pas d'autres arguments pour étayer votre refus, je pense que nous pouvons clore cette discussion. En avez vous?"
Neglendir se raidit légèrement à ses paroles, visiblement vexé par sa réponse. Timérion n'en avait que faire, l'Intendant était loin d'être en position de force, il le savait tous les deux. Il finit par hocher la tête en signe de dénégation, quitta le centre de la pièce et revint se placer à sa droite sur un trône de bronze forgé par les plus grands maîtres des temps de jadis, dans un style végétal simple rappelant le hêtre.
"Bien, je pense que nous pouvons donc considérer le sujet comme clos. Mille deux cents cavaliers seront donc envoyé en Ardamir, la nature et l'importance des troupes à pied seront déterminés ultérieurement lorsque j'aurai pu juger de mes yeux la situation et les effectifs envoyés ou non par d'autres protectorats. Seigneurs Intendant d'Eldarinwa, d'Almalondë et de Narándilyë, vous avez peut-être une remarque à faire?"
Les deux concernés échangèrent quelques chuchotement avant que le second cité qui était l'aîné de ses homologues ne se lève pour prendre la parole.
"Notre avis a déjà été entendu et nous estimons qu'il a été pris en considération avec sagesse et de manière suffisante. Nous n'avons rien à ajouter Seigneur Protecteur."
Il s'inclina légèrement et repris place. Il était au moins rassurant de voir qu'eux au moins étaient unis et sensibles à la raison. Si il n'avait pas joué habilement de la situation en début de l'été, Timérion savait qu'il n'aurait jamais réussi à obtenir l'accord du conseil en aussi peu de temps et pour un concours si généreux. Les Intendants quant à eux étaient des Elfes sages, tous âgés de plus de cinq siècle et élu pour leur compétence et non pour la politique. Timérion regrettait de ne pas être si bien entouré à Malereg.
Il se tourna vers son premier conseiller qui avait pour charge de prendre acte et notes des décision du conseil. Le conseil avait choisis Noredrion, un maître forgeron pour occuper ce post. L'individu ne lui était ni sympathique ni hostile, mais son sourire en coin et la manière dont il parlait, de manière suave et toujours d'un calme doucereux, ne lui inspirait aucune confiance. Mais il devrait faire avec...
"Noredrion, voulez vous bien prendre acte de la décision je vous prie?"
"Assurément, Seigneur."
"Bien, abordons donc le dernier point à l'ordre du jour. Comme vous le savez, les cérémonies d'automne approchent pour les Clans semi-sédentaires de l'Epine Dorée. Pendant ces trois jours de festivités et de rituels sur l'autre rive du lac, notre frontière Nord sera complètement dépourvue de la surveillance de ces clans. Nous devons naturellement en assurer la protection comme il l'a toujours été fait et plus encore au vu des mouvements militaires important que nous allons effectuer. Evelyn, capitaine de la garde, avez-vous pris les dispositions nécessaires?"
"C'est entendu, Seigneur Protecteur. Cela se produit tous les deux ans, nous avons un plan rodé et imparable pour palier à ce petit contre-temps. Il sera mis en oeuvre comme à chaque fois, le moment venu."
Timérion considéra un instant l'Elfe qui s'était levée. Jeune et engluée dans l'habitude. Il se rappela à quel point l'habitude pouvait être mortelle. La situation était délicate et il doutait que cette Elfe puisse en peser toutes les implications. Elle ne devait certainement pas connaître le rôle qu'avait déjà jouer les clans dans la protection de Malereg, ou en tout cas, elle ne devait pas le reconnaître à sa juste valeur. Ces savoirs étaient malheureusement prompts à disparaître, même chez le peuple immortel.
"Bien, je suppose que je peux vous faire confiance. Souvenez-vous cependant que les circonstances sont extraordinaires et qu'il faudra vous adapter en conséquence, capitaine."
"Je ferai en sorte que cela soit fait, Protecteur."
Elle s'inclina et se rassit... Sans avoir tenu compte de sa remarque. Pourquoi fallait-il toujours que les militaires se contrefichent de ses avis? Enfin, peut-être que cela ne porterait pas à conséquence cette fois-ci... Timérion décida de lui accorder sa confiance, même si il n'en avait aucune envie, il fallait bien qu'il fasse un geste ou l'autre envers ses subordonnés. Surtout quand ceux-ci pouvaient s'unir pour le destituer. Il se tourna vers Noredrion et lui fit un signe de la tête auquel l'intéressé répondit d'un geste discret et se remit à noter. Ils attendirent en silence qu'il mette un point final sur son parchemin et rassemble ses notes.
"Bien, je pense que nous n'avons plus rien à débattre. Merci de votre présence et de votre considération, Conseillers. Vous pouvez disposer."
Tous se levèrent et s'inclinèrent devant Timérion. Respectueux tant qu'il s'agissait d'être face à lui, il ne sous-estimait pas leur potentiel hypocrite une fois dans son dos. Parfois, il se sentait acculé. Piégé dans un donjon rempli d'ennemis potentiels et sans un seul allié. Une fois de plus, il regretta sa femme. Se tournant vers le lac où elle reposait désormais avec tous ceux qui étaient tombés avant elle, Timérion sentit sa gorge se nouer. Qu'il aurait été simple de s'avancer sur la terrasse, au milieu des boutons d'or et de se jeter depuis la falaise sur le temple de la Mère voire dans les récifs et les eaux glaciales... Simple, mais irresponsable. Il avait encore affaire ici.
Il se tînt bien droit dans l'encadrement de la porte qui menait sur la terrasse à regarder l'ombre d'Ondolaurë s'étendre sur l'ondée. Il attendait une dernière visite aujourd'hui, une rencontre capitale. Le capitaine de cavalerie de l'armée royale avait reçu une convocation pour ce soir même. Delyndil Fervellon... Il ne connaissait rien de lui, ou du moins rien qu'il ait pu vérifier par lui-même. Mais depuis le temps, le Seigneur Adantar finissait par en avoir l'habitude de composer avec des êtres dont il ne connaissait ni le nom ni la pensée. Il apprenait vite et son retard se dissipait de jour en jour mais il ne pouvait pas remettre un siècle et demi en place en si peu de temps...
Dernière édition par Timérion Adantar le Ven 9 Aoû 2013 - 7:39, édité 1 fois |
| | | Delyndil Nöldorion
Elfe
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| Sujet: Re: [Terminé]Bouger le Cavalier pour mettre la Tour en échec [Delyndil Fervellon] Mer 3 Avr 2013 - 1:28 | |
| Alëandir, la capitale du monde elfique était le joyaux d'Anaeh et c'était aussi l'endroit ou le Roi des elfes trônait Protéger par la forêt, entourer de ses conseiller et seigneur protecteur, chaque capitaine du détachement de l'armée royale était aussi poster en Alëandir et il ne bougerait que sur l'ordre du Dyarque, et ce fut précisément en ce matin qu'il reçu l'ordre de son roi de dépêcher la cavalerie royale en direction de Malareg concernant Ardamir. Il était temps enfin le roi s'était-il réveiller de son sommeil, avait-il enfin prit conscience qu'il était temps de bouger ses pions sur l'échequier et que la menace des sombres elfes noire était une bien plus grande menace que les querelles internes entre les elfes? Notre capitaine alors devant son roi accepta l'ordre de mission donner sans questionner Dyarque concernant ses nouvelles dispositions. Bien que en tant que capitaine de la cavalerie royale du Roi il avait l'occasion d'apercevoir Dyarque et d'observer la tristesse et la mélancolie de celui-ci jamais il n'avait tenter le dialogue avec lui. Dyarque connaissait l'avis de son capitaine concernant l'isolation des elfes et cette politique qui ruinerait la race elfique, en effet notre Fervellon n'était pas très apprécié du conseil pour ses idées et ses opinions et surtout pour la croyance qu'il dévouait à Tyra la déesse de la mort plus qu'à Kyria, mais néanmoins malgré ses croyances le capitaine s'était toujours montrer fidèle au roi et au siens, il était apprécié de ses cavaliers, il était l'un des survivants de la grande bataille du fort Ellyrion au côté de Kelendil et d'autres. Ses compétences de capitaine n'étaient plus a démontrer il avait mener bien des batailles et s’enorgueillit de toujours s'en sortir avec le moins de pertes.
Heureux de voir que son Seigneur prenait enfin des décisions de roi, il fit révérence de respect envers celui-ci pour prendre congé de lui immédiatement afin de préparer ses cavalier a quitter la capitale pour se rendre en Malareg, le domaine d'où il était natif celui de feu Joy Livian cette dame pour qu'il tenait un amour secret et qui jamais ne s'était dévoilé par respect pour celle-ci et sa mort l'avait attristé de beaucoup . Mais voila notre cavalier à la chevelure d'ébène et au yeux bleu de prusse avait accepter la mort de celle-ci qu'un nouveau protecteur nommé Timérion Adantar siégeait sur le trône de Malareg et attendait sa visite dans les trois jours afin de discuter de l'affaire d'Ardamir. C'était un bon point voila un protecteur qui semblait réfléchir plus loin que la plupart des autres qui trônait sur un siège de soie, dépérissant dans leur politique d'isolation a tenter de régler leur petits problèmes.
"Fait atteler les chevaux et tous les nôtres Melendil....nous partons sur le champ pour Malareg"Melendil:" Tout de suite...Capitaine"Une fois les ordres exécutés, notre capitaine de cavalerie monta son fier destrier, c'était un Méharas de couleur noire et un ami fidèle qui avait toujours su aider notre Fervellon lorsque celui-ci en avait besoin. prince des chevaux on les disait ceux-ci choisissait celui qui pouvait les monter et seulement en ami et pas en maitre, le choix d'Artax s'était porter sur Delyndil et depuis jamais il ne le quitta, sa vie étant désormais lié à l'elfe qui le considérait comme le plus loyal des amis qu'il possédait au côté de Sylvarion et Melendil. Son armure a la feuille d'or et en contraste avec la couleur de sa cape d'un rouge témoignant ainsi de son rang dans la cavalerie, ses lieutenant étant de couleur bleu. les détails de son armures étaient a la fois magnifique et solide témoignait de sa prestance. La cavalerie étant sur le champ de bataille la garde prétorienne du Roi celle-ci devait représenter la noblesse de celui-ci même en son absence.
Les cavaliers partir donc d'Alëandir et après trois jours il finirent par enfin atteindre leur destination. L'arrivé de la cavalerie royale comme a son habitude était annoncé par un chant a la fois noble et discret sous le son d'un cor. Les voix de ces cavaliers se firent entendre dans la cité de Malareg.
Chant"Malareg...." Sylvarion: " Cela faisait longtemps que tu n'étais pas retourné chez toi mon ami...""Oui..."La cavalerie pénétra finalement dans la cité avec la même grâce qui lui était connue, les elfes de la cité se mirent a observer ses cavaliers et bien que cela était toujours un beau spectacle, faire déplacé et appeler la cavalerie royale d'Alëandir ne présageait généralement rien de bien car celle-ci ne se déplaçait que sous ordre du Roi. l'inquiétude gagnait le cœur de beaucoup mais aussi le réchauffement pour certains heureux de ressentir se sentiment de sécurité. Le capitaine fut accueillit par l'intendant et de quelques gardes qui se présentèrent et qui le conduire vers le Seigneur protecteur. Laissant ses lieutenant dans la cité il suivit donc ses hôtes vers la salle ou siégeait leur Protecteur.
On annonça a Timérion Adantar la venue du capitaine de la cavalerie royale d'Alëandir et lorsqu'il fut autorisé a entrer notre capitaine remercia d'un signe de la tête celui-ci qui avait quémander sa venue au protecteur. Delyndil Fervellon pénétra donc dans la salle et s'avance avec charisme et noblesse vers Timerion. Lorsqu'il fut devant lui il s'inclina en signe de respect et se présenta.
" Seigneur Protecteur Timérion Adantar"
" je suis Delyndil Fervellon capitaine de la cavalerie royale" |
| | | Timérion Adantar
Elfe
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| Sujet: Re: [Terminé]Bouger le Cavalier pour mettre la Tour en échec [Delyndil Fervellon] Ven 5 Avr 2013 - 17:08 | |
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L'ombre de la cité touchait l'autre rive du lac. L'air fraîchirait bientôt et la brume monterait du lac Tindanen, cachant l'île de Malereg aux yeux du monde. Quelle supplice c'était de devoir regarder ainsi, chaque jour, l'endroit où elle reposait. A croire qu'on ne lui permettrait pas d'avoir un instant de repos au sein même de sa propre demeure. Mais, au final, il préférait être ici, étrange paradoxe qui le poussait à endurer l'absence et la tentation, pour le simple plaisir de se sentir à ses cotés. Lorsqu'il était loin, il se languissait du lac, et lorsqu'il se trouvait sur sa rive, il regrettait la vue de ses eaux calmes.
Derrière lui, la porte s'ouvrit, l'arrachant un instant à ses idées noires. Il était rassurant en un sens qu'il lui faille tant faire, cela éloignait de son esprit l'image de son épouse et le doux bruit des eaux funestes du Tindanen. Un bien maigre bien pour tant de mal. Il contempla un instant le jeune Elfe qui venait d'entrer dans la salle du trône. Fier et droit dans son armure d'or, sa cape pourpre flottant paresseusement dans son dos. Il se dirigea lentement vers le siège d'ébène, son pas rythmé par les choc de sa canne blanche sur le sol de pierre calcaire.
" Seigneur Protecteur Timérion Adantar. Je suis Delyndil Fervellon capitaine de la cavalerie royale"
Bien, il avait fait vite. Il pensait bien que Dyarque enverrait ici le Capitaine de Cavalerie. Après tout, l'Epine Dorée était une véritable réserve de chevaux pour la Prime Forêt. Certes, on en trouvait ailleurs, mais ceux de cette Terre était plus robustes et entraînés selon une tradition plus ancienne que partout ailleurs sous la canopée. Les clairières disséminées à travers l'Ouest du Protectorat rendait en plus leur élevage particulièrement aisé. Un don de la Mère aux habitants de Malereg, et un don inestimable. Il répondu au salut du militaire par un hochement de la tête.
"Bienvenu chez vous, Capitaine. Vous avez fait vite, la célérité est une qualité fort appréciable par ces temps de guerre et de combat."
Il prit le temps d'observer un instant son interlocuteur. Un visage pâle qui avait un jour été sans doute très beau mais qui subissait aujourd'hui le contre-coup des batailles, de la douleur et déjà les traces du deuil. Bien sûr, cela n'avait presque pas altéré le visage de l'Elfe, mais là où les humains étaient aisément trompés, un membre du Beau Peuple ne saurait être dupés sur les infimes détails qui étaient les marques des âges. Enfin, Timérion ne pourrait jamais se targuer d'avoir un visage comme le sien quoi qu'il en fut.
Mais avant de pouvoir s'entretenir sur des sujets plus sérieux avec Delyndil Fervellon, il préférait en apprendre un peu plus sur ce personnage qui semblait avoir un historique assez remarquable. De plus, Timérion brûlait d'en apprendre plus sur Rima Marcil, un de ceux qui avait pris sa succession alors qu'il était pour le moins absent. Mais ce qui l'intriguait le plus était ce qu'on lui avait dit quant à la proximité du Capitaine et de la Dame Livian. Avant de pouvoir parler librement de projet militaire, Timérion comptait bien apprendre le Chant de cet Elfe qu'il avait convié.
"Avant que nous n'entamions les questions d'ordre militaire, je souhaitrais m'entretenir avec vous au sujet de certaines personnes que vous avez côtoyées alors que j'étais... dans l'incapacité d'assumer ma charge. On raconte que vous vouiez un grand respect et une admiration certaine à celle qui présida au conseil avant mon réveil. Pouvez-vous me parler un peu plus de cette pauvre enfant que le destin a si durement frappé? Pouvez-vous me donner une bride du Chant de la Dame Joy Livian?"
- HRP:
Ce post là est un peu plus court, mais il faut bien démarrer quelque part ^^
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| | | Delyndil Nöldorion
Elfe
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| Sujet: Re: [Terminé]Bouger le Cavalier pour mettre la Tour en échec [Delyndil Fervellon] Jeu 18 Avr 2013 - 1:16 | |
| "Chez lui" voila un mot qu'il n'avait plus entendu depuis près de deux siècles et demi, il avait parcourut les champs de bataille au sud et avait survécu au côté d'autres de ses frères au massacre d'Ellyrion, oh certes il n'avait la que 389 ans, un âge bine jeune comparé au seigneur Adantar ou a Daenor ou encore son frère d'armes capitaine d'infanterie Aranos mais sa vie entière fut tourné vers le conflit et la mort, notre capitaine avait fait ses preuves sur le terrain et ses stratégie n'étaient plus a redire, c'était un elfe respecter par ses pairs pour ce calme et sa nature réfléchie. Bien que ses opinions soient clairement établie il n'en faisait que rarement ouvrage devant les siens et l'attachement qu'il éprouvait pour la race des hommes était connu, ses craintes concernant les elfes noirs reconnues. Il priait Kyria certes, mais il vouait un culte plus grand à la déesse de la mort Tyra qu'il trouvait plus juste de prier pour le simple fait qu'il était un guerrier et qu'il n'y a qu'elle qui accompagne les derniers instants du mourant.
Son regard se faufila sur la splendeur de la salle où il se trouvait, salle qui malgré les changement s gardait cette splendeur éternel. Il se souvenait encore lorsque Rima-Marcil le convia ici-même pour lui parler de cette quête qui dura quatre années. Tant de souvenirs, un autre temps, une autre époque, un autre roi, mais pourtant le mal lui était toujours le même. La menace elle n'avait pas changer, bien au contraire elle avait grandit dans l'ombre de la brume et du silence qu'avait laisser Ellyrion. Mais nos cousins sombres reviendraient et bien que notre capitaine tenta en vain d'avertir les siens et son roi de le menace grandissante des fils de la mère déchus rien n'atteignit les oreilles de ceux qui avait le pouvoir d'agir. Aujourd'hui les elfes noirs remontaient le Puy pour déversé cette haine vivace sur leur cousins sylvains. Au fond notre elfe avait de la peine pour eux, autrefois ils étaient des frères et des soeurs , à présent ils étaient la plus grande menace de Miradelphia.
"Bienvenu chez vous, Capitaine. Vous avez fait vite, la célérité est une qualité fort appréciable par ces temps de guerre et de combat.""Merci Protecteur... rapidité et légèreté sont nos maitres"Rapidité et légèreté, oui c'était ainsi qu'était caractérisé la cavalerie elfique, noble dans sa charge, rapide dans ses coups et précises dans ses assauts. Non décidément la cavalerie du beau peuple était bien différente de cette des hommes, profitant surtout d'attaques éclairs sur des flancs mal protégés afin de perturbé et mettre en désordre un bataillon ennemie, leur passage étaient bien souvent très brefs mais leur soutient et leur efficacité redoutable, appuyant souvent l'infanterie dans ces affrontements. "Avant que nous n'entamions les questions d'ordre militaire, je souhaiterais m'entretenir avec vous au sujet de certaines personnes que vous avez côtoyées alors que j'étais... dans l'incapacité d'assumer ma charge. On raconte que vous vouiez un grand respect et une admiration certaine à celle qui présida au conseil avant mon réveil. Pouvez-vous me parler un peu plus de cette pauvre enfant que le destin a si durement frappé? Pouvez-vous me donner une bride du Chant de la Dame Joy Livian?"Joy Livian, la dame blanche, oh cette femme était magnifique, il se souvenait encore de la fois où il l'avait aperçu dans le jardin du palais, elle était autrefois resplendissante de joie et d'amour. Qui peut dire où le jour s'écoule, où la route mène? Seul le temps le peut. La vie des eldars l'avait quitté dans un moment de tristesse infinie et incurable, aurait-il dût lui avouer l'amour qu'il portait pour elle? Cela aurait-il put changer le destin tragique de cette femme? Certainement que non, elle avait choisit celle qu'elle aimerait toute sa vie et par respect pour cela, jamais notre capitaine ne lui avait avouer ses sentiments. Après tout son rôle n'était pas de se trouver au côté d'une femme, ni d'avoir un jour une compagne, son devoir était de protéger les siens au détriment du bonheur, de l'amour. C'était un chemin qu'il avait choisit et qu'il ne regrettait pas, après tout il était un guerrier, un soldat de l'Anaeh. Alors que dire sur elle?
"C'était une femme d'une grande noblesse de cœur et d'une ouverture d'esprit remarquable...bien que Tyra ne l'aie accueillit trop tôt dans son royaume, elle restera pour moi un exemple de paix"Par les mots qu'il employait et le ton sur lequel il prônait chaque mots en disait long sur ce qu'éprouvait le capitaine à l'égard de la Dame Joy Livian, trahissant quelque peu les sentiments qu'il éprouvait pour elle, mais qui toujours furent enfermé pour servir les siens. Notre capitaine était un soldat, il avait d'autre préoccupations que de s’intéresser a une vie de famille. Il remarqua la balafre du seigneur protecteur, sans doute là le témoignage de bataille, sans doute Ellyrion avait-elle aussi laisser ses marques sur le seigneur Adantar? Comme beaucoup de ses frères et sœurs, notre capitaine avait défendu la forteresse blanche et sentit l'échec de la perte d'un point stratégique mais aussi la peine de voir tant des siens tombés, mais ces temps sont loin à présent et pourtant les sombres semblait refaire surface. L'heure était heureuse de voir que le roi levait enfin l'armée pour défendre la Prime forêt. mais si le monde évoluait, il fallait aussi que les elfes évoluent , ce fait était inéluctable.
"Si vous me le permettez Seigneur Adantar j'aimerai remettre à plutard les souvenirs du passée pour me pencher sur ce qui m'amène loin d'Alëandir"En effet déplacer la cavalerie royale attaché au Roi était rarement vu d'un très bon œil , cela indiquait que les choses allait mal et le fait que le roi ordonne la levée des armée ne signifiait qu'une chose! Les sombres qui avait déjà saccagé l'Anaeh revenait en force, il était enfin grand temps de reformer les défense et d'agir. Le capitaine Fervellon était un guerrier remarquable, mais ce qui le différenciait de nombre des siens était sa faculté à manier une épée de confection naine et ayant appartenu à un humain. Cette épée dont la lame noire avait fait couler bon nombre de sang drow était connu de ceux-ci et portait le nom de Burthanders, ce qui en langage nain signifiait "Acier de Mort". Un souvenir lointain et une amie proche lors des conflits à présent.
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| | | Timérion Adantar
Elfe
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| Sujet: Re: [Terminé]Bouger le Cavalier pour mettre la Tour en échec [Delyndil Fervellon] Lun 22 Avr 2013 - 19:45 | |
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"C'était une femme d'une grande noblesse de cœur et d'une ouverture d'esprit remarquable...bien que Tyra ne l'aie accueillit trop tôt dans son royaume, elle restera pour moi un exemple de paix... Si vous me le permettez Seigneur Adantar j'aimerai remettre à plutard les souvenirs du passée pour me pencher sur ce qui m'amène loin d'Alëandir"
Une phrase qui en disait bien plus que ce qu'elle ne voulait révéler. Timérion compatit un instant à la douleur du Capitaine. Il était toujours horrible de perdre quelqu'un que l'on aimait et pire encore était quand cette personne n'en avait même pas conscience. Mais Timérion ne montrerait pas un signe qu'il avait ne serait-ce qu'une once de connaissance du secret du cavalier. Quittant le coté du trône d'ébène, il descendit les quelques marches qui surélevait la place du protecteur par rapport au reste de l'assemblée. Il se dirigea vers la table d'argent couverte d'une impressionnante plaque de pierre blanche monolithique d'à peine un pouce d'épaisseur. Il attira à lui une des chaises du même métal, en bout de table, et s'y assit.
"Vous avez raison, Capitaine. Asseyez vous, je vous en prie. Le voyage depuis Aléandir est long et le Voile ne l'a pas facilité... Les chevaux nécessaires à l'armée royale sont prêts et ne demande qu'à être attelés. Naturellement, ceux de vos cavaliers qui désireraient conserver leur monture ne seront en rien forcer d'en changer. Cependant, il s'agit des meilleurs de la forêt et je pense qu'un avantage pareil ne devrait pas être négligé dans les batailles qui nous attendent. Les forgerons de Malereg sont également à votre entière disposition pour toute commande ou réparation, tant que celle-ci reste du domaine de votre fonction."
Il planta son regard mutilé dans celui de son interlocuteur, jaugeant chaque détail. il n'était pas elfe à se fier à n'importe qui et son ignorance des dernières décennies n'avait fait que renforcer cette espèce de paranoïa latente. Il savait certes que c'était un défaut mais pourtant, après tout ce temps, il se trouvait encore sur un trône alors que d'autre plus avenant et prompt à faire confiance reposait au fond du lac.
"Mais ce n'est pas seulement pour ça que j'ai demandé au Seigneur Lhynn de vous envoyer ici. Vous n'êtes pas sans ignorer qu'une partie des armées de Malereg va se rendre prochainement à la porte et qu'une seconde, je l'espère, viendra apporter son soutien plus avant dans le conflit. Vous verrez donc un millier de nos archers montés rejoindre vos forces vers Ardamir.
Cependant je souhaiterais en apprendre plus sur celui à qui je confie mes troupes. J'aimerais que vous me disiez ce que vous savez sur ce qui nous attend là bas? Et aussi avoir votre avis quant à l'armée royale. Forces, faiblesses, qualités, défauts... Cela fait longtemps que je n'ai plus du m'occuper de pareils affaires..."
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| | | Delyndil Nöldorion
Elfe
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| Sujet: Re: [Terminé]Bouger le Cavalier pour mettre la Tour en échec [Delyndil Fervellon] Ven 26 Avr 2013 - 13:11 | |
| Prenant place sur un des sièges, le capitaine de la cavalerie royale observait son interlocuteur, dont les cicatrices lui parsemait le visage et le corps. jadis il dût se battre pour Anaeh et pour les siens et il n'y avait pas de plus beaux devoirs. mais le monde change et les peuples aussi, les elfes devaient suivre ce même changement si ils désiraient survivre. Le seigneur protecteur offrit au capitaine de prendre quelques chevaux de Malereg réputé pour être les meilleurs, inclinant légèrement la tête en signe d'acceptation, notre elfe a la chevelure d'ébène accepta donc l'offre d'Adantar. Mais alors que la conversation se dressait, les véritables questions se présentaient elles-mêmes. Il était désireux de savoir l'opinion du capitaine concernant l'armée royale, et autres. Delyndil se demanda un instant si Timerion était au courant de ce qui se disait bien souvent au haut conseil des elfes concernant le capitaine de cavalerie, de son attachement a la déesse de la mort et ses opinions autant politique que militaire, mais il semblait que non. Aussi Delyndil décida de ne pas y aller par quatre chemins et d'expliquer son point de vue.
"Mais ce n'est pas seulement pour ça que j'ai demandé au Seigneur Lhynn de vous envoyer ici. Vous n'êtes pas sans ignorer qu'une partie des armées de Malereg va se rendre prochainement à la porte et qu'une seconde, je l'espère, viendra apporter son soutien plus avant dans le conflit. Vous verrez donc un millier de nos archers montés rejoindre vos forces vers Ardamir.
Cependant je souhaiterais en apprendre plus sur celui à qui je confie mes troupes. J'aimerais que vous me disiez ce que vous savez sur ce qui nous attend là bas? Et aussi avoir votre avis quant à l'armée royale. Forces, faiblesses, qualités, défauts... Cela fait longtemps que je n'ai plus du m'occuper de pareils affaires..."Un millier d'archer montés, un vrai délivrance, et un soutient non négligeable offrait Malereg au capitaine de cavalerie, des 500 cavaliers royaux s'ajouterait le millier, ce qui pourrais bien changer la balance dans ce conflit. Se réjouissant de cette nouvelle, Delyndil Fervellon remercia le seigneur protecteur de Malereg.
"Merci..Seigneur Adantar...votre soutient est plus que bienvenue.."Se reportant sur d'autres sujet, il s'expliqua alors.
"Je vais être honnête avec vous Seigneur Adantar...je connais bien mon ennemi, leur moyens sont grands, ils n'hésiteront pas à utiliser toutes les perfidies qu'ils pourront pour nous battre...et de nombreux elfes iront rejoindre le royaume de Tyra"
"Nos adversaires nous connaissent, ils savent comment nous répliquons car nous n'avons pas changer de tactiques depuis des millénaires, si nous voulons gagner, ils nous faudra innover, braver certains interdits afin que nos sombres cousins soient surpris..."Prenant une pause, les paroles du capitaines étaient sérieuses, il connaissait très bien ses adversaires pour les avoir combattu a Ellyrion et ailleurs, si les elfes voulaient gagner il devaient innover, tenter certaines choses que les drows ne pensait pas. Ellyrion ce massacre restera toujours gravé dans la mémoire du capitaine.
"Nous avons de grands capitaine et de courageux soldats, ils ne reculeront pas...soyez en certains..."
"je vous le dit tout de suite Seigneur Adantar, je ferait tout ce qui est en mon pouvoir pour les arrêter, quitte à braver les interdits de notre déesse Mère et à être confronté a la colère des gardiens, mais je ne laisserait pas nos cousins sombres souiller plus l'Anaeh"
"Car je connais leur desseins, lorsqu'isl s'en seront prit à nous, ils s'en prendront ensuite au hommes et il ne sont pas dupes bien au contraire, ils savent que les anciennes alliances sont mortes, nous sommes seuls et diviser à présent...ils frapperont et frapperont fort...."
"Nos querelles internes doivent cesser à présent...le bois et la pierre doivent s'unir pour palier à la menace grandissantes des sombres.."Les dires du capitaines étaient réaliste, les drows étaient nombreux et intelligents, ils connaissent les manœuvres de leur cousins de lumière et celles-ci n'avaient pas changer...car leur avidité n'ont d'égal que leur cruauté. les elfes étaient les premiers sur l’échiquier.
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| | | Timérion Adantar
Elfe
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| Sujet: Re: [Terminé]Bouger le Cavalier pour mettre la Tour en échec [Delyndil Fervellon] Ven 26 Avr 2013 - 22:51 | |
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"J'entends bien, Capitaine. Et je connais le problème que vous soulevez depuis bien longtemps. J'ai entendu parler de la manière dont les commandants avaient récemment mené la contre-attaque contre les drows... C'était innovant, oui... Idiot, inconsidéré et inefficace mais innovant, je le concède. J'ai le même soucis que vous avec l'empêtrement dans les traditions militaires, mais cet épisode nous a montré qu'une décision à l'emporte pièce qui n'a jamais été prise auparavant n'est pas pour autant une innovation viable.
Pour ce qui est de nos ennemis, je les connais également fort bien. Je m'oppose à eux depuis bien longtemps également. Souvent depuis l'arrière de la scène, mais il m'est arrivé de passer sur le devant. Notamment lors de la bataille du lac Uraal, mais je ne sais si vous pouvez vous en souvenir. J'ai pu voir comment les Sombres ne reculaient, effectivement, devant rien. Et je ne suis pas prêt à mener les Elfes vers de pareils extrêmes. Renier la Mère ne nous apportera pas la victoire.
Cependant, votre idée de réformer la stratégie et la tactique me semble appréciable et trouve écho dans mon coeur et mon esprit. Mais ne vous attendez pas à des miracles, il faudra du temps pour que cela se mette en place. Au mieux, des mois, au pire, des siècles... Voire peut-être jamais, si je rejoins ma tendre épouse avant de n'avoir pu mener à bien ce projet."
Il analysa à nouveau le regard du Capitaine, comme si il tentait de voir au travers le fond de ses pensés. Ainsi donc, c'était lui qui dirigerait la cavalerie. Il était un peu jeune au goût de Timérion. Mais au fond, il se demandait si ce n'était pas mieux ainsi. Si un sang neuf, un sang vif et bouillonnant apparemment ne serait pas mieux pour ce qui les attendait que le calme et les patiences des aînés. Il poursuivit cependant sa tirade, il était juste que Delyndil Fervellon ait réponse à toutes ses paroles.
"Pour ce qui est des hommes, ils ne m'intéressent pas. Je me suis toujours débrouiller sans eux et mon protectorat n'en a point souffert. Ce que j'ai appris sur le destin de la Communauté de la Lumière n'a d'ailleurs pu que me conforter dans mon avis. Les hommes sont éphémères et versatiles, nous ne pouvons placer notre confiance et encore moins notre destin entre leur main. De plus, leur désunion est incommensurablement supérieure à la nôtre, au point qu'il n'y a aucun comparatif possible. Je défends, pour ma part, l'Oeuvre de la Mère et ses enfants, mes enfants, non la Péninsule.
Pour ce qui est de la discorde au sein de nos rang, le problème est plus complexe à régler... Une chose est cependant certaine, les clans, les cités, les Bois et les Pierre s'uniront contre l'Elda. Il en a toujours été ainsi et ce depuis le premier roi, Tyräl. Les nôtres savent malgré tout où est leur intérêt.
Aussi, il est certain que les drows frapperont fort, comme vous le dites. Mais comme vous en avez la preuve aujourd'hui, l'Anaëh n'est pas à bout de souffle ni à court de ressource. Aujourd'hui, je viens de tripler vos hommes. Lorsque le roi prit sa décision d'envoyer l'armée en Ardamir, il doubla les troupes sur place. J'ai moi-même parcouru l'Anaëh pour apporter la nouvelle et enjoindre les autres conseils à venir soutenir le roi, à faire sortir le drow de ses galerie et à excaver définitivement Yutar. Cela fait des siècles que je nourris ce projet et il est enfin à portée.
Croyez-vous toujours que l'oeuvre est si démuni, Capitaine? Pensez-vous que les Protecteurs allaient abandonner Ardamir à son sort?"
- HRP:
Eh bien, ça tu vois, c'est du Monologue taille Cachalot xD
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| | | Delyndil Nöldorion
Elfe
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| Sujet: Re: [Terminé]Bouger le Cavalier pour mettre la Tour en échec [Delyndil Fervellon] Sam 27 Avr 2013 - 3:46 | |
| Notre capitaine comprenait le retrait du seigneur protecteur concernant son opinion sur les hommes, mais face a l'adversité ceux-ci dévoile un courage et une volonté implacable, un courage qui encore jamais ne fut égalé, un courage que notre capitaine se souviendrait toujours lors de la Bataille d'Alonna. Cette bataille fut l'une ou la défaite semblait inéluctable. Notre capitaine s'en rappelait lorsqu'il était encore que lieutenant sous les ordres du commandant en chef Rima-Marcil, le courage d'un seul homme, brandissant la bannière créer pour l'alliance des hommes et elfes, courant face a l'adversaire, face au danger et au désespoir comme si le mince filet d'espoir guidé par son seul courage et sa volonté a ne pas voir ce pourquoi il était venu se battre embrasé subitement la flamme de l'espoir à quelques soldat qui déjà reculait face au drows grandissant. Cet espoir se gangréna tel un parasite dans le cœur de chaque soldat elfe ou homme pour finir par gagner la totalité des armées et ainsi permettre une victoire coûteuse certes mais nimbé d'un courage qui ne se voyait qu'une fois dans toute une vie d'elfe. Les paroles d'un soldat elfique qui avait déjà vécu bon nombre de bataille résonnèrent dans la tête de notre capitaine: "Voit le courage des hommes mon ami...car il est rare mais il te laisse sans voix n'est-ce pas?" Effectivement sans voix, car cet acte qui de prime abord pouvait être considéré comme fou et suicidaire était en faite remplit d'un courage si grand qui permit au morale des soldats de grimper et le plus surprenant et qu'il s'agissait la d’un homme, mortel était-il un simple soldat ou un officier jamais il ne le saurait, alors si les hommes, mortels et si changeant pouvait déployer une tel vertu si noble face à l'adversité alors il était temps pour les elfes d'en prendre de la graine. Non tous les hommes n'était pas mauvais, notre capitaine le savait, il voulait y croire afin de revoir ce courage à nouveau. Un rêve futile me direz-vous? Mais ceux qui ne l'ont pas vu ne peuvent l'imaginez, ni le croire.
"Pour ce qui est des hommes, ils ne m'intéressent pas. Je me suis toujours débrouiller sans eux et mon protectorat n'en a point souffert. Ce que j'ai appris sur le destin de la Communauté de la Lumière n'a d'ailleurs pu que me conforter dans mon avis. Les hommes sont éphémères et versatiles, nous ne pouvons placer notre confiance et encore moins notre destin entre leur main. De plus, leur désunion est incommensurablement supérieure à la nôtre, au point qu'il n'y a aucun comparatif possible. Je défends, pour ma part, l'Oeuvre de la Mère et ses enfants, mes enfants, non la Péninsule." "Vous avez l'expérience et les souvenirs pour vous Seigneur Adantar, mais ne soyez pas fermer à l'homme, je sais qu'ils n'ont pas que des qualités mais j'ai passer mon existence dans l'armée et j'ai eu la chance de me battre au côtés des hommes et certains d'entre-eux peuvent faire preuve de noblesse"" Si nous avions tenter de garder bon contacts avec les hommes et ce malgré les attaques d'individus sans vergogne( références au bûcherons) nous aurions peut-être put demander de l'aide pour surpasser les drows, ceux-ci seraient alors obligés de se battre sur deux fronts et non un seul""Je déplore que cette alliance de la lumière n'ait pas su se hisser aussi haut que je l'espérait...."Le capitaine semblait déçu, beaucoup de défauts nourrissait les hommes et pourtant face a l'adversité il montrait tant de noblesse et de courage. Et les elfes, immortels était dans une politique d'isolation qui était sécurisant certes et que comprenait fort bien Delyndil, mais les sombres du passée n'étaient pas ceux d'aujourd'hui, ceux-ci étaient plus intelligents, plus coriaces, plus ingénieux, en tant que soldat et guerrier il respectait ce évolution chez ses cousins, ils se sont armée de patience et on attendu le bon moment pour frappé tel serpent piégeant sa proie.
Pour ce qui est de la discorde au sein de nos rang, le problème est plus complexe à régler... Une chose est cependant certaine, les clans, les cités, les Bois et les Pierre s'uniront contre l'Elda. Il en a toujours été ainsi et ce depuis le premier roi, Tyräl. Les nôtres savent malgré tout où est leur intérêt.
Aussi, il est certain que les drows frapperont fort, comme vous le dites. Mais comme vous en avez la preuve aujourd'hui, l'Anaëh n'est pas à bout de souffle ni à court de ressource. Aujourd'hui, je viens de tripler vos hommes. Lorsque le roi prit sa décision d'envoyer l'armée en Ardamir, il doubla les troupes sur place. J'ai moi-même parcouru l'Anaëh pour apporter la nouvelle et enjoindre les autres conseils à venir soutenir le roi, à faire sortir le drow de ses galerie et à excaver définitivement Yutar. Cela fait des siècles que je nourris ce projet et il est enfin à portée.
Croyez-vous toujours que l'Oeuvre est si démuni, Capitaine? Pensez-vous que les Protecteurs allaient abandonner Ardamir à son sort?"
"Jene suis pas pessimiste, mais l'Oeuvre n'est plus aussi forte qu'avant, l'exemple d'Ardamir et Ellyrion sont parfait, non Seigneur Adantar, l'Anaeh est malade, fatiguée et brisée car notre peuple l'est et tant que cela ne cessera pas les sombres s’immisceront toujours plus en avant dans nos terres"
"Si vous voulez accomplir vos projets faite en sorte que ce qui fut jadis unit le redevienne et non pas seulement parceque les sombres sont à nos portes"
Lecapitaine Fervellon était un guerrier mais un elfe ouvert d'esprit et réaliste, les elfes devaient changer d'états d'esprits comme le monde change. Car un peuple divisé ne s'unissant que pour contrer les sombres en étant animé non pas par une cause mais à cause de la peur, serait toujours moins forte qu'une armée animé par la haine et la colère. Voilapourquoi l'Anaeh s'unissait par peur , pour protéger ce qu'ils leur sont cher, mais si ceux-ci était subitement animé nous pas à cause de ça pour quelque chose de plus grand, la peur changerait de côté, car celle-ci ne nait que de ceux qu'il la créer.
" Vous devez unir nos frères et sœurs non par car la peur de la menace des sombres pèsent sur nous, mais pour une cause..."
Le capitaine parlait lui aussi par expérience bien qu'atteignant bientôt à quelques dizaines d'années les 400 ans, notre elfe avait vécut déjà pas mal de bataille il était un produit pure et dur de l'armée mais sa quête à l'extérieur d'Anaeh lui avait ouvert l'esprit et le cœur et il en était revenu changer.
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| | | Timérion Adantar
Elfe
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| Sujet: Re: [Terminé]Bouger le Cavalier pour mettre la Tour en échec [Delyndil Fervellon] Lun 29 Avr 2013 - 20:26 | |
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Timérion Adantar soupira... Non pas de lassitude, de dépit ou d'irritation, mais un soupir de regret. Le Capitaine restait à n'en pas douter un idéaliste. Décidément, le poids de l'âge était un fardeau des plus lourd à porter. On lui demandait de faire ce qu'il ne pouvait faire. Il n'avais pas l'autorité pour unifier toute l'Anaëh. Il en avait déjà à peine pour arriver à donner un cohésion à son propre territoire. Les Elfes étaient devenus compliqués, immatures et irraisonnable, puissants comme humbles... Ou peut-être était-ce lui qui devenait trop vieux...
"Capitaine... Si ce problème pouvait se régler si facilement, croyez vous que le Trône Blanc ne l'aurait pas déjà réglé? Toujours est-il que ce n'est pas encore à ma portée. Vous n'êtes pas sans ignorer que la quasi totalité des cent cinquante dernières années m'a échappé. Je dois encore apprendre les tenants et les aboutissants de ce conflit. Mais sachez cependant que c'est une tâche que je considère comme primordiale."
Il prit deux coupe d'or et versa un peu d'eau clair venue d'une aiguière de cristale prévue à cet effet. Il but une gorgée et reposa la coupe, méditant encore un instant sur les dire et la personnalité du Capitaine. Une question lui vint dans sa réflexion, une question qu'il n'avait jamais posée tant la réponse lui semblait évidente. Mais soudainement, il se demanda si elle l'était tant que cela pour ceux qu'il rencontrait.
"Vous savez, je ne pense pas que l'Anaëh soit faible. Elle bien plus forte qu'elle ne le pense au contraire. Mais elle est désorganisée et ses prouesses deviennent poussière parce qu'elles ne sont que la répétition inlassable des hauts faits de jadis. Cependant, une interrogation que je souhaitrais vous soumettre me brûle les lèvres. Seigneur Fervellon, combien de temps pensez-vous que durera cet affrontement? Comment avez-vous prévu d'utiliser vos force? Pour qu'elles tiennent combien de temps face à nos cousin honnis?"
La question était posée. Et il était plus que curieux d'en connaître la réponse. Le reste de l'entrevue partirait de là. Soit le Capitaine avait la même conception que lui de ce macabre événement. Soit il se fourvoyait dans ce que l'objectif du Protecteur représentait. Et alors, il serait nécessaire de reprendre ce point dans le but d'éviter une catastrophe. Timérion confiait ses cavalier à un homme de confiance, il n'en doutait pas . Mais combien d'homme de confiance avait déjà fait des choix stratégiques et tactiques désastreux à cause d'une fausse donnée ou d'une mauvaise interprétation?
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| | | Delyndil Nöldorion
Elfe
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| Sujet: Re: [Terminé]Bouger le Cavalier pour mettre la Tour en échec [Delyndil Fervellon] Jeu 8 Aoû 2013 - 0:34 | |
| "Capitaine... Si ce problème pouvait se régler si facilement, croyez vous que le Trône Blanc ne l'aurait pas déjà réglé? Toujours est-il que ce n'est pas encore à ma portée. Vous n'êtes pas sans ignorer que la quasi totalité des cent cinquante dernières années m'a échappé. Je dois encore apprendre les tenants et les aboutissants de ce conflit. Mais sachez cependant que c'est une tâche que je considère comme primordiale."
Chaque conflit, chaque bataille, chaque guerre, toute ont le même point commun " il ne peut y avoir deux gagnant", et celui qui touchera la victoire est celui qui sera prêt a tout pour la remporter. Celui qui sera prêt a combattre pour se centimètre de chemin menant a la victoire sera celui qui fera la différence entre vivre et mourir. Le protecteur était-il vraiment prêt a tout pour gagner, car tout se jouait aujourd'hui. Il était temps que les elfes s'adaptent, changent et évolue au sinon il ne seront plus que les souvenirs de ce monde. Leurs cousins sombres l'avaient compris, mais les principes et valeurs des elfes se stagnaient dans des idéaux aussi vieux que leur mode de vie. Notre capitaine était jeune certes, mais il avait un avantage sur ses camarades, il avait vécu et voyager cinq ans durant dans le monde des hommes, s'adaptant, évoluant, tant dans la manière de se battre que dans sa façon d'interagir avec le monde associant , mélangeant sa culture avec celle des hommes.
"Vous savez, je ne pense pas que l'Anaëh soit faible. Elle bien plus forte qu'elle ne le pense au contraire. Mais elle est désorganisée et ses prouesses deviennent poussière parce qu'elles ne sont que la répétition inlassable des hauts faits de jadis. Cependant, une interrogation que je souhaitrais vous soumettre me brûle les lèvres. Seigneur Fervellon, combien de temps pensez-vous que durera cet affrontement? Comment avez-vous prévu d'utiliser vos force? Pour qu'elles tiennent combien de temps face à nos cousin honnis?"
La question était osé, mais légitime. Le seigneur Timerion pouvait-il comprendre, le serait-il, ou préféra-t-il se recentrer sur ses principes que de tenter le tout pour le tout. Une guerre longue était hors de question si les elfes voulaient gagner, il faudrait frapper un grand coup fort et rapide dans le temps, un coup seul et unique afin de renverser le morale des troupes, il faudrait leurrer l'ennemi et faire des sacrifices, changer de tactiques.
"Durera? si vous croyez que cet affrontement durera alors cette guerre est perdu d'avance Seigneur Timerion..."
" J'ai vécu cinq années dans le monde des hommes et ce que j'y ai appris est que plus un combat, une bataille dure, plus difficile est la victoire....si vous voulez gagner, il va falloir changer Seigneur, il va falloir tenter le tout pour le tout, oser l'improbable quitte a brisé vos principes et vos valeurs, car dans une guerre, seul ceux qui osent feront la différence entre vivre ou mourir, entre victoire et défaire et un seul grain de riz peut faire pencher la balance..."
"Le temps n'est pas notre alliée , il faut frapper vite et fort, il faut les dégouter du combat lui-même et pour faire cela Seigneur Timerion il faut renier vos principes, vos valeurs, toutes ces choses qui vous retiennent, qui font de vous ce que vous êtes...pour gagner un combat, il faut devenir l'incarnation du combat....les elfes ne se battent que par peur de perdre ce qui les retiens....c'est une erreur, une grosse erreur"
"Mes cavaliers et moi-même nous battons jusqu'à la mort"
Le capitaine Fervellon tentait de faire comprendre au Seigneur protecteur que la victoire se trouve dans chaque instant, dans chaque centimètre de combat, qu'il faut non pas se battre pour protéger quelque chose mais se battre pour obtenir quelque chose " la victoire" car celui qui se battra jusqu'à la mort pour remporter la victoire est celui qui gagnera ce centimètre. Vivre c'était ça, se battre pour avancer. Et une armée qui sait que chacun des soldat se battra jusqu'à la mort pour remporter ce centimètre qui les mènera a la victoire, est une armée qui gagne. C'était la leçon que tira Delyndil de l'une des bataille au mur d'Alonna contre les drows. Il se souvenait encore de cet homme qui ramassa cette bannière et la fit flotter haut et loin et qui avancait vers l'ennemi non pas car il avait quelque chose a protéger mais car il voulait de tout son être remporter la victoire, et cet engouement de courage et de bravoure se contamina dans chaque soldat qui l'entourait, car ce simple soldat était prêt a mourir pour gagner ne serait-ce que quelques centimètres de plus. Voila comment devront se battre les elfes d'aujourd'hui.
"Mais il ne se battrons pas pour protéger une position, ils se battrons pour remporter chaque centimètre qui les rapprochera un peu plus du cœur de l'ennemi...et celui qui remportera la guerre est celui qui aura combattu jusqu'à la mort en vue de cet unique but....le coeur"
" Je vous le dit d'avance Seigneur protecteur, je ne vais pas au sud car le sud à besoin de renfort, je vais au sud pour mettre un terme définitif à cette guerre, je veux cette victoire et je serai prêt à brisé toutes les règles et nos valeurs et jusqu'à ma vie pour remporter ce centimètre de victoire, car je sais que si je me bat jusqu'à la mort pour cela, je peux regarder a côté de moi et je verrais dans leur yeux la même lueur de vaincre, et je verrais un elfe qui sera prêt à se sacrifier pour ce centimètre"
"Alors comment je compte utiliser mes troupes?....Certainement pas comme mes prédécesseurs, je ne commettrai pas les mêmes erreurs qu'eux....mais si vous compter juste défendre l'Anaeh alors cette guerre est perdue...je veux frapper le cœur de leur morale, de leur armée et une guerre longue et lente nous serait fatale il faut en terminer rapidement"
Delyndil savait que le seigneur Timerion ne comprendrait pas, mais qu'importe. Les drows savait que les elfes ne lanceront pas l'offensive, qu'ils préféreront rester à l'abri dans leur forêt à défendre et sur la durée les drows étaient sur d'emporter la victoire. Non notre capitaine de cavalerie l'avait vu de ses yeux lors de la bataille d'Alonna, seul la hargne de la victoire, pouvait briser le morale d'un sombre, Ellyrion avait été perdu car les elfes ne faisait que défendre, il n'avait jamais oser prendre l'initiative de l'offensive, de pousser au delà et d'oublier leur valeurs et leur principes. Les hommes l'avaient comprit, pas de promesse, pas de valeurs dans une guerre, juste des actes. il est facile de brisé quelqu'un qui ne fait que stopper les coups il est plus prévisibles, mais il est plus difficiles de prévoir les coups d'un assaillant, les elfes devraient prendre l'initiative du combat et nous pas l'attendre.
"Faites ce qui vous semble correcte Seigneur Adantar, mais mes cavaliers ne chevaucheront pas pour l'Anaeh, c'est désormais un tout autre but qui les animent et l'aube s'annonce rouge pour nos cousins, alors êtes-vous prêt pour défendre l'Anaeh ou êtes-vous prêt à entrer en guerre?"
" Car tout dépendra de ce que vous désirez....moi j'ai déjà choisit quitte à devenir le plus hait des elfes mais je bouterai aussi loin que mes mains le peuvent ces maudits drows, je ne veux plus vivre dans la crainte je veux pouvoir dire a nos frères et sœurs que désormais leur frontière sont sûr"
Le ton de ses paroles étaient porté avec conviction et détermination, cela se voyait, le capitaine de la cavalerie, ne voulait pas d'une guerre longue, cela ne ferait qu'affaiblir nos défenses, non il voulait cette victoire et de tous les capitaines, il était sans doute le seul prêt à tout sacrifié pour l'obtenir. Ce n'était pas une haine c'était une envie de vivre qui dépassait la limite de compréhension des elfes qui n'avait jamais quitter l'Anaeh et qui était dorloté par le bercement de la sécurité, mais vivre c'était l'inverse, c'était tout faire pour obtenir ce que l'on désire, cela pouvait paraitre orgueilleux mais une guerre ne se gagne pas en ne prenant aucun risque. Dans un combat il faut être prêt a se sacrifié et si vous l'êtes ceux qui vous accompagnent, ceux qui vous suivent le seront aussi. Il n'était pas le seul a vouloir que cela cesse, mais il était certainement l'un des seul a être prêt a sacrifié jusqu'à ses propres valeurs, et ses principes pour que d'autres puisse profiter du bonheur de vivre en paix. |
| | | Timérion Adantar
Elfe
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| Sujet: Re: [Terminé]Bouger le Cavalier pour mettre la Tour en échec [Delyndil Fervellon] Jeu 8 Aoû 2013 - 13:14 | |
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Timérion était atterré. Comment un Capitaine pouvait-il ainsi oublier les forces de sa propre armée? C'était un jeune arrogant qui croyait tout connaître de l'art de la guerre parce qu'il avait vu d'autre manière de la pratiquer. Mais il était trop jeune, il était trop brûlant. Il n'analysait pas la situation aussi froidement qu'il l'aurait du. Lui voyait la gloire et la victoire comme les verrait de pathétiques humains. Les Elfes ne fonctionnaient pas comme ça et surtout pas devant les Drows. "Delyndil, vous êtes resté trop longtemps auprès des humains. Vous me dites que le temps n'est pas notre allié, mais c'est faux. Et c'est le même de nos ennemis. Et c'est pour cela que je vous posais la question. Cette guerre n'est pas prête de finir parce que chacun des deux camps pourra attendre et observer, voir l'ennemi et patienter pour qu'il fasse l'erreur qui lui sera fatale.
Vous me décrivez une guerre d'humain, nous ne sommes pas humains. Nous ne tombons pas malades. Nous ne corrompons ni ne détériorons les lieux de nos campements. Nous avons besoin de très peu d'intendance et nos guerriers sont beaucoup mieux formés que l'élite de l'élite chez les hommes. Ils sont faits pour vivre vites, nous pouvons vivre des siècle. Et il en va de même des Drows. Vous ne connaissez de la guerre que la bataille d'Ellyrion, une boucherie rapide et spectaculaire, un combat court.
Vous avez certainement entendu parler de la bataille du lac Uraal et du siège d'Aléandir. Il s'agissait de deux événement presque simultanés et de ce qu'on pourrait qualifier de bataille éclaire. Ce qu'on ne rappelle pas assez souvent, c'est qu'il fallu trente jours pour que l'un des deux camps l'emporte. Et Aléandir subit le siège pendant cinq jours complet. Et c'était une bataille éclair. La guerre contre les Nains avait déjà duré plus d'un siècle.
Combien de temps croyez vous que durera une guerre contre les Drows? Vous nous proposez de foncer, de tenter l'impossible et pour en arriver où? Pour nous briser sur la pierre de Yutar? Pour achever notre course au pied de porte que nous ne pourrons briser? Pour tomber sous le coup des armes de siège et des mages de guerre?
Je suis d'accord qu'il faut changer la manière dont nous appréhendons la guerre et sachez que cela est déjà en cours. Je ne vous ai pas attendu pour observer et me faire une idée de comment arranger certains problèmes. Mais cela prend du temps que vous le vouliez ou non. Nous ne pouvons pas réformer l'armée en une simple lettre et que tout aille pour le mieux. Lorsque les officiers ont tenté de faire ce que vous prôner, ils ont pris une dérouillée monumentale qui n'a été rattrapée qu'in extremis par l'intervention des clans et de la forêt elle-même. Les Drow ont plus l'habitude que nous des grandes charges et ils nous briserons sans le moindre effort. Vous ne connaissez pas encore assez bien votre ennemi." Il prit ensuite une profonde inspiration, il arrivait à la phrase qui l'avait le plus frapper. Sa voix était demeurée froide et constante. Et elle le resterait. Il allait ici poser une question dont dépendrait la tournure du reste de cette entretiens. Il espérait que le jeune sot saurait y répondre avec raison, sans quoi il arrêterait là les formalités. Il était surprenant de voir à quel point une discussion amicale pouvait se refroidir et se ternir en si peu de temps. "Vous me dites que vous n'irez pas au Sud pour défendre? Et vos cavaliers non plus? Pourtant, j'étais moi-même présent lorsque le Trône Blanc à donné l'ordre à toute l'armée royale de se rendre en Ardamir pour protéger nos frontières. Aussi voici ma question, la seule qui importe en vérité: Comptez vous déserter ou est ce l'aveux d'une trahison?"
- HRP:
Voilà ce qui arrive quand on dit à un Millénaire qu'il n'a rien compris à la vie. Ma réponse n'est pas de beaucoup influencer par la discussion sur CB d'hier, c'est la réponse logique de mon perso. Je tenais à le préciser pour que tu n'y vois rien de personnel ou aucune interférence du HRP dans le RP.
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| | | Delyndil Nöldorion
Elfe
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| Sujet: Re: [Terminé]Bouger le Cavalier pour mettre la Tour en échec [Delyndil Fervellon] Jeu 8 Aoû 2013 - 14:41 | |
| [NB: pas de soucis :) c'est du rp en hrp je ne faisait que donner mon point de vue]
La vieillesse, la patience, certes, mais aussi les vieilles mesures prises par les elfes, leur trop grande confiance en Anaeh, leur pensée isolatrice, voila le résultat de temps de décadance chez les elfes, autrefois de grands et puissant guerriers, un peuple autant craint que respecter, et aujourd'hui leur faiblesse est a découvert, il avait décider de tenir éloigné l'und es seul alliée véritable contre la guerre des drows, les hommes. En effet une alliance avec les hommes contre les drows aurait permis au elfes de l'emporter en attaquant sur deux front prenant ainsi en sandwish les sombres, mais non voila que les elfes devront faire face a un ennemi qui qui a su assimiler les tactiques de leur cousins lumineux et ont apprit a combattre de manière différente, ils ont changer, évolué et ne se sont jamais stagner. les elfes d'aujourd'hui n'étaient plus ceux de l'époque. Cette guerre sera perdue pour les elfes avec de telles pensée a n'en pas douter. ecoutant les dires du seigneur protecteur, le capitaine compris que jamais les elfes n’évolueront dans ce monde. Ils critiquaient les hommes, les mettait si bas et pourtant au contraire ils devraient s'inspirer de leur courage, de leur force et de leur témérité. Car qui aurait put croire qu'une race, tel que l'humain, au morphologie différente, au mœurs si variable pouvait devenir la race prédominante de ce monde, non Timerion Adantar comme tous les autres protecteur n'était plus fait pour régner dans ce monde, il n'avait pas évoluer, il était rester dans une époque révolu depuis bien longtemps. Le monde avait avancer trop vite pour eux, il pensait avoir le temps mais le temps de quoi? De s'enraciner dans la solitude et l'incertitude et la peur. Cette guerre serait perdu si il ne changeait pas rapidement de mode de pensée. Il annonça a Delyndil qu'il avait vécu trop longtemps auprès des hommes et qu'il pensait comme eux, certes c'était vrai en grande partie mais son cœur était elfe avant tout et bien que sa vision de la vie aie changé, il se battait pour les siens, mais il était réaliste pour gagner cette guerre les elfes allaient devoir changer du tout au tout."Je connais de la guerre Alonna ou hommes et elfes s'étaient alliées pour défaire les drows et cette guerre ne fut gagner que par le courage des hommes et non l'ingéniosité de nos frères et sœurs..."
"Je ne vous propose pas de foncer tête baissé, je vous donne le choix entre changer et stagner dans la peur de perdre tout ce pourquoi vous vous êtes battus"
"Peut-être pas aujourd'hui ou dans dix ans, voir dans quelques siècles lorsque tout espoir de victoire aura disparue irrévocablement du cœur de chacun de nos frères et sœurs, lorsque le temps aura ronger leur espoirs et leur rêves..vous repenserez à mes paroles Seigneur Adantar et vous vous direz, je voudrais juste une chance, une petite chance de revenir en cet instant présent et de changer la donne"
"Il faut changer notre façon de combattre, changer notre façon de voir les choses, le monde évolue et avance à grand pas, nous devons le suivre et l'embrasé pas rester à la traine, cela nous l'avons fait depuis trop longtemps maintenant vous êtes acculé car nos cousins décident de passer a l'offensive" Delyndil était jeune certes et ambitieux, mais il n'avait pas tord, le monde avance et alors que nains, drows et hommes évoluent, les elfes se stagnent dans un monde qui les dépasse. Les drows ne patienterons pas aussi longtemps et même si il le faisait les elfes devrait agir rapidement afin d'ôter tout espoir de victoire dans le cœur de leur cousins." Que ferez-vous lorsqu'ils décideront de brûlez l'Anaeh? Lorsque leur machines de guerre déracineront nos arbres et briseront nos murs cité par cité? "Il était inutile de discuter plus en avant sur ce genre de sujet, les protecteurs n'étaient pas ouverts au changement, il espéraient tous attendre que l'ennemi fasse une erreur et si il n'en faisait pas d'erreur? Il était prêt a attendre des siècles et des siècles pendant que des centaines de soldats meurent , combien de vie sacrifiés étaient-ils prêt a laissée derrière eux pour enfin décider d'agir....trop sans doute. Les elfes était trop arrogant, leur immortalité les rendaient stupide et naïfs. L'immortalité ? Un elfe n'était pas vraiment immortel, il pouvait mourir de chagrin ou par le fer et l'acier, non il avait juste une vie plus longue mais cela ne leur donnait pas le droit de croire que le temps était leur alliée. Le temps n'est l'alliée de personne, tôt ou tard il finit par vous atteindre."Vous savez parfois j'envie les humains d'être mortel, cela ne leur donne que très peu de temps pour construire leur existence et pourtant j'ai voyager dans miradelphia et toute les races je peux vous assurez que se sont eux qui ont le plus sentie la vie...nous nous ne faisons que l'effleurez sans jamais réellement la sentir"
"Il n'y a que sur un champ de bataille ou notre vie semble se rétrécir pour devenir aussi insignifiante que la leur...et pourtant même là il paraissent parfois immortel...tant leur volonté est d'acier " - Citation :
- "Vous me dites que vous n'irez pas au Sud pour défendre? Et vos cavaliers non plus? Pourtant, j'étais moi-même présent lorsque le Trône Blanc à donné l'ordre à toute l'armée royale de se rendre en Ardamir pour protéger nos frontières. Aussi voici ma question, la seule qui importe en vérité: Comptez vous déserter ou est ce l'aveux d'une trahison?"
"Vous ne m'avez pas compris Seigneur, mes cavaliers iront bien au sud mais leur but est tout autres que celui de vos soldats nous n'allons pas là-bas pour défendre mais pour lancer l'offensive"
"Je ferais ce que l'on ma ordonné mais je le ferais à ma manière, afin de vous prouvez à vous et a mes frères et sœurs que le changement n'est pas une option mais une nécessité , une obligation si vous désirez survivre à cette guerre qui s'annonce " |
| | | Timérion Adantar
Elfe
Nombre de messages : 378 Âge : 31 Date d'inscription : 25/12/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 1718 ans. (290 du 9ième cycle) Taille : Niveau Magique : Maître.
| Sujet: Re: [Terminé]Bouger le Cavalier pour mettre la Tour en échec [Delyndil Fervellon] Jeu 8 Aoû 2013 - 15:29 | |
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Il réfléchit un instant, puis finit par se détendre et acquiescer. Delyndil était un idiot, mais au moins un idiot fidèle. Cependant, il ne faudrait pas le laisser sans surveillance. Déjà un plan se formait dans l'esprit du Protecteur. Mais il était encore trop tôt pour le mettre en application. Calmement, il porta une coupe d'eau à ses lèvre et but gorgée avant de répondre. "Vous me voyez au moins rassurer sur ce point. Je pense que nos visions sont fondamentalement différentes sur le problème qui nous concerne. Cependant, je dois vous rappeler que notre but est commun: faire tomber Yutar. Pour l'excavation est impossible dans l'état actuel des choses. Aussi j'espère que votre... Témérité ne vous empêchera pas d'être à mes coté au moment où les moyen nous seront enfin donnés de renverser l'avant-poste. Ce jour là, nous aurons besoin de votre fougue.
Maintenant que cette question a été abordée, bien qu'elle n'ait pas trouvé d'accord, je pense que nous pouvons nous pencher sur le reste des dispositions. Je chevaucherai avec vous jusqu'au Sud avec des Cavaliers de Malereg, une fois là bas, nos chemins se sépareront certainement. Après tout, même les courtes guerres se préparent et nous auront beaucoup à faire chacun de notre coté.
En attendant notre départ, vous et vos hommes êtes les invités de notre Protectorat. Vous pourrez vous restaurez et vous reposer. Les cartes que j'ai à ma disposition concernant Yutar, Ardamir et Ellyrion sont vôtre également. Vous pourrez les consulter à la bibliothèque. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser notre conversation m'a un peu éreinté, les journées sont longue, les nuit courte et l'oeuvre et harassante ces derniers temps." Il roula la carte qu'il avait déroulé sans la consultée. Il la remettrai à un des érudits pour qu'il la replace dans les rayonnages. Il prit congé du Capitaine et se dirigea de son pas claudicant vers la grande porte de la salle du trône. Il n'était pas vraiment fatigué, mais il devait bien avouer que sa jambe le lançait péniblement. Une fois arrivé à la porte pourtant, il s'arrêta et reprit la parole d'une voix assez forte pour que le Capitaine puisse l'entendre. "Une dernière chose, Capitaine... Ne vous avisez pas de mettre en péril la forêt ou la réussite de la prise de Yutar par un excès de zêle ou de gloire. Sans quoi..." Il tendit la main vers une lanterne de verre accrochée à un mur. Il y eu une seconde de flottement, puis la magie passa dans son oeil et le lierre qu'il avait autour du bras commença à pousser, lentement au début... Puis d'un manière fulgurante au point d'aller exploser la lanterne à six mètre de lui. Une fois fait, la branche redevint un peu plus lâche et tomba au sol. Timérion ressortit sans autre mot, un morceau de lierre de sept mètre en guise de traîne...
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| | | Delyndil Nöldorion
Elfe
Nombre de messages : 197 Âge : 37 Date d'inscription : 04/04/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 756 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: [Terminé]Bouger le Cavalier pour mettre la Tour en échec [Delyndil Fervellon] Ven 9 Aoû 2013 - 2:19 | |
| "Vous me voyez au moins rassurer sur ce point. Je pense que nos visions sont fondamentalement différentes sur le problème qui nous concerne. Cependant, je dois vous rappeler que notre but est commun: faire tomber Yutar. Pour l'excavation est impossible dans l'état actuel des choses. Aussi j'espère que votre... Témérité ne vous empêchera pas d'être à mes coté au moment où les moyen nous seront enfin donnés de renverser l'avant-poste. Ce jour là, nous aurons besoin de votre fougue.
Maintenant que cette question a été abordée, bien qu'elle n'ait pas trouvé d'accord, je pense que nous pouvons nous pencher sur le reste des dispositions. Je chevaucherai avec vous jusqu'au Sud avec des Cavaliers de Malereg, une fois là bas, nos chemins se sépareront certainement. Après tout, même les courtes guerres se préparent et nous auront beaucoup à faire chacun de notre coté.
En attendant notre départ, vous et vos hommes êtes les invités de notre Protectorat. Vous pourrez vous restaurez et vous reposer. Les cartes que j'ai à ma disposition concernant Yutar, Ardamir et Ellyrion sont vôtre également. Vous pourrez les consulter à la bibliothèque. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser notre conversation m'a un peu éreinté, les journées sont longue, les nuit courte et l’œuvre et harassante ces derniers temps."
Cette discussion prit finalement fin et c'est déçu que le capitaine s'inclina en signe de respect envers le protecteur. Ils ne changeront jamais, ils n’évolueront jamais, ils étaient tous les mêmes, encrés dans leur valeurs dépassés par le temps, ce même temps qu'ils croyaient être un allié, cela en devenait presque pitoyable. Comment ne voyait-il pas ce besoin de changement, de reformer les elfes sous un nouveau jour? Leur isolation au sein d'Anaeh les avaient-ils tous rendus aveugles a ce point qu'il ne comprenait pas? Soit il était inutile de leur expliquer, il ne comprendrons que lorsque les flammes auront atteint leur foyer et que la machine de guerre drow se mettra en route. Delyndil espérant seulement qu'a ce moment il ne sera pas trop tard pour agir.
Alors qu'il se dirigea vers la sortie, les paroles du seigneur Adantar lui arrivèrent tel une lame..son zèle? Prenait-il ses idées de changement pour du zèle? Ce ne fut que d'un sourire narquois qu'il répondit.
"Une dernière chose, Capitaine... Ne vous avisez pas de mettre en péril la forêt ou la réussite de la prise de Yutar par un excès de zêle ou de gloire. Sans quoi..."
" Ce n'est pas de mon zêle que vous devez avoir peur Seigneur Adantar mais du temps que prendra cette guerre"
Il passa lui aussi la porte laissant sa cape rouge sang virevolté pour s'engouffré vers la sortie ou Melendil son fidèle lieutenant l'attendait.
Melendil: " Lui aussi j'imagine ?"
" Oui ...le monde change autour d'eux et ils semblent tous de pierre face à cela...ils ont peur du changement Melendil, mais je ne peux les blâmer..."
Melendil: " Ils ont vécu toute leur vie en Anaeh soit patient ils comprendrons bientôt que l'heure du changement est venu pour notre peuple"
" Les cavaliers de Malereg se joindront à nous jusqu'au sud, une fois là-bas nous nous sépareront, je ferait un petit détour par Linaeh j'ai entendu dire que la protectrice etait une semi elfe, elle sera peut-être plus succeptible de comprendre cette nécessité de changement, j'irais seul, toi tu chevaucheras vers le sud afin de rejoindre les troupes présentes.."
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