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 [crypte] Le silence des agneaux égarés

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Licsis
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MessageSujet: [crypte] Le silence des agneaux égarés   [crypte] Le silence des agneaux égarés I_icon_minitimeLun 1 Avr 2013 - 19:18

Spoiler:


Les esprits tourmentés criaient en rythme, et ces cris
raisonnaient dans la crypte, dans un écho funèbre, qui vous prend aux os. Les
lamentations et les cris donnaient à la crypte cet air funèbre qui le sied bien
et qui garde éloigné tous les curieux, et autres traine-savates qui n’avaient
rien a faire ici…


La crypte était grande, tantôt sinueuse, tantôt laissant la
place à de grands espaces, parfois même se trouvaient des tables, des chaises,
en effet beaucoup de cultistes de la mort passaient le plus clair de leur temps
ici pour etre au plus proche des esprits, essayer de les entendre, de les
sentir.
Il y avait même une partie immergée sur laquelle les apprentis essayaient de
marcher, souvent sans succès d’aileurs, ce qui amusait beaucoup les plus vieux,
ce qui contrastait totalement l’ambiance de la crypte pour qui y était
pleinement habitué.
Licsis lui n’y était pas seulement habitué, elle était comme un berceau, il
étudiait les arts interdits dans ses recoins les plus sombres, parfois sans
boire ni manger plus d’une journée entiere, perdant totalement le sens de la
réalité. Il avait son réseau de salles à lui, un peu comme ses appartements
secondaires, ou il y entreposait ce qui ne craignait pas trop l’humidité
ambiante, beaucoup d’artefacts historiques, dont il était particulièrement
friand, tres interessé dans l’histoire et surtout dans ses mystère.
Car le culte de la mort est aussi un culte de l’histoire, du passé, de la
mémoire, c’était un fait tres important qui les reliait d’ailleurs à la
société, car tous pretre est un tres bon historien. C’était ce qui faisait
parfois vivre un peu le culte, car le coté morbide de la mort creait une
certaine gene, qui ne favorisait pas la relation au public.


Longue robe noire ouvragée de fils d'or et d'osselets d'ivoire, sa capuche et un masque en or cachant ses traits demi-elfe, sa grande taille, sa faux, la présence de l'homme captait toute l'attention de la salle. Sa main tapotait son accoudoir au rythme des cris des esprits tandis que l'autre faisait tourner ses multiples et sublimes bagues tres anciennes. Le bas de sa robe légerement rapiécé traduisait cependant une activité mouvementé, mais imprégnait aussi le personnage d'une histoire. De par son sang elfe, il ne vieillissait presque pas, cela lui donnait un caractère presque immortel, il était similaire aux reliques derrières lui, et sur son corps portait lui aussi les cicatrices du temps et de son histoire.



Le Haut Pretre était posté sur ce qui ressemblait à un trone
dans la salle principale de la crypte, il discutait pensif avec un
Grand-Pretre. Les choses étaient mouvementées depuis son retour a cause de
cette gardienne déchue qui divisait les rangs des croyants. Un nombre non
négligeable était parti la suivre, ce qui agaçait le Haut Pretre au plus haut
point. Le culte n’avait vraiment pas besoin d’un chisme, les religions avaient suffisamment
de mal comme ça… Si il le fallait il la ferait elle-même mettre sur le buché à
l’aide de tous les autres cultes. Religion et politique font tres mauvais
ménage, mais si il devait bruler pour cela, alors ce serait pour la cause la
plus noble qui soit…
Mais etre un martyr ne garantissait rien, les vivants ont le mérite d’etre
capable d’action… Il fallait donc penser à un plan…
Déjà il avait invité tout ceux qui se sentaient en doute à venir expressément
lui parler, ce qui était une mesure exceptionnelle car Licsis était connu pour
étre souvent en voyage ou à étudier, rompant avec le manque d’activité de son
prédécesseur, et ainsi il si il échangeait souvent un ou deux mots avec ceux
qui le croisaient, il n’y passait pas des journées entières, or en ce moment il
ne faisait que cela.





La conversation terminée, il commençait à en avoir plein la
tête de ces histoires…Monter un plan et s’investir personnellement, ou se
montrer plus détache…Et puis il y avait cet artefact maudit dans les terres
neutres qu’il voulait aller étudier…Depuis son retour, tout ce se bousculait,
il devait etre plus actif que jamais…


Afin de se plonger au mieux dans ses pensées le Haut Prêtre
profita de ce moment un peu plus tranquille pour invoquer un brume sur sa
position et à pratiquer des mouvements de faux, executés avec grâce, sans temps
de repos, comme un dance, car la faux est une arme particulière, et la manier
est un art délicat, tant son style s’apparente à celui d’une dance.

Un pas en avant. Pivot sur l’épaule. Changement de main. Mouvement de poignet.
Demi-Tour. Un pas en arrière. Reprise à deux mains. Deux pas en avant…



Quand il eu dissipé la brume du tranchant de sa faux, son esprit en
fut aussi parallèlement plus clair. Il irait dans les terres neutres, mais
avant écrirait aux Hauts-Pretres, tout en dépêchant quelques fideles à Serramire
afin d’observer l’évolution de la situation…


Le Haut pretre jeta sa faux à l’un des membres de sa gardes
personelle en échange d’une serviette, s’essuya puis attrapa une pomme.

Le souvenir de la prison de de Katalina lui laissa un gout amère, sans meme y
penser il avait absorber toute la vie de la pomme, elle était maintenant
poussiere…






Il eu alors une réflexion qu’il dit à voix haute.
« Les sentiers de la mort n’attirent personne, mais ceux du fanatisme,
pour qui connait l’histoire, devraient dégouter encore plus. Nous sommes réputés
pour notre froid, calme, impartialité, et pourtant nous restons des hommes,
avec des sentiments… Je n’en veux nullement à ceux qui se sont égarés, mais
tant de brebis attirera les loups, et viendra le temps du sang et des larmes….
Lorsque la mort s’égare, qui sait à quelle porte elle va frapper… »
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Marcus Lisandre
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MessageSujet: Re: [crypte] Le silence des agneaux égarés   [crypte] Le silence des agneaux égarés I_icon_minitimeMar 2 Avr 2013 - 20:23

" N'est pas mort celui qui jamais ne dort,
Mais, par d'étrange éons la mort elle même peut mourir"
H.

    Le mort qui marche, c'était un des nombreux surnom de Marcus, on l'appelait ainsi car il avait été trouvé mourant, véritable cadavre il s'en était pourtant sorti en vie. Certains y voyant là un signe de la sainte de déesse, comme une bénédiction, d'autre y voyait une malédiction, un être interdit du repos éternel que gagnait les âmes vouées au royaume de Tyra, obligé ainsi à la servir sans le moindre espoir de repos.

    C'est sur cette pensée de "malédiction", de travail éternelle pour la déesse des morts, que Marcus entra dans la crypte, véritable sanctuaire des disciples de l'épouse des morts. Il savait qu'il avait été "convoqué" par des supérieurs, et savait que cela ne pouvait être qu'en lien avec Elle, celle qui était l'ancienne gardienne du culte. Il s'était dès lors engoncé dans son armure d’obsidienne, à fin que tous se rappel de son statu de saint paladin, que personne n'oublie qu'il était l'un des moines guerriers les plus craint et redouté de miradelphia. Ainsi, portant la lourde armure de plate sur sa bure signe de son sacerdose de moine de Tyra, il avançait parmi le dédales de tunnel qu'offrait la crypte, son épée tintant contre son flanc au rythme régulier de ses pas sur le sol éternelle du lieu sacré.

    Il arriva alors sur le lieu de l'entrainement du haut prêtre, fixant ce dos qu'il lui offrait, il avait quelque peu connu le semi elfe, "saint" homme éternel, il était avant tout un bon combattant, étrange certes de par l'arme qu'il maniait, mais un bon combattant. Marcus comme tout soldat considéré le maniement de lame exotique comme une lubie, une sorte de "mode", façon bien étrange que certains avaient pour se démarquer des autres. Marcus lui croyait qu'en l'acier de son épée, arme qui avait fait ses preuves et connu plus de batailles, avait fracassé plus de crâne que les terres des hommes avait produit de blé aux habitants de la capitale.
    Il écouta attentivement les mots du haut prêtre avec une attitude glaciale :


    « Les sentiers de la mort n’attirent personne, mais ceux du fanatisme, pour qui connait l’histoire, devraient dégouter encore plus. Nous sommes réputés pour notre froid, calme, impartialité, et pourtant nous restons des hommes, avec des sentiments… Je n’en veux nullement à ceux qui se sont égarés, mais tant de brebis attirera les loups, et viendra le temps du sang et des larmes…
    Lorsque la mort s’égare, qui sait à quelle porte elle va frapper… »


    La langue du paladin claqua contre ses dents avant de commencer à souffler comme une réponse ou plus exactement comme une litanie, sorte de prière impie :

    -Le fanatisme n'est poussé que par la foi, la foi ne peu être réprimée, elle anime l'âme, l'enlace, l'emprisonne dans un tourbillon. Mais quand vient les loups, les agneaux mugies par la foi deviennent alors des Lions et se battent sans peur dans les ombres car ils sont capables de la plus grandes des forces car leurs actions sont justes et nuls ne peut abattre le juste.
    Le prix de la foi est fait des larmes et du sang des Martyrs...


    Fixant le haut prêtre de Tyra, le paladin se pencha légèrement en signe de respect, comme si sa première tirade n'avait été qu'un préambule, sorte d'introduction à son arrivé impromptu. Il continua alors :

    -Haut prêtre Licsis Necrose, c'est une joie de vous revoir. J'ose espérer que vous vous portez bien et que la déesse vous apporte dans les songes un futur radieux.

    se redressant de toute sa stature, Lisandre était impressionnant, sorte de statu d’araine, il ressemblait à un gardien éternel capable de tenir ici contre marée et tempête, le bruissement de l'eau ajoutant à son aspect un air presque mythique.

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Licsis
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MessageSujet: Re: [crypte] Le silence des agneaux égarés   [crypte] Le silence des agneaux égarés I_icon_minitimeMer 3 Avr 2013 - 17:57

-Le fanatisme n'est poussé
que par la foi, la foi ne peu être réprimée, elle anime l'âme, l'enlace,
l'emprisonne dans un tourbillon. Mais quand vient les loups, les agneaux mugies
par la foi deviennent alors des Lions et se battent sans peur dans les ombres
car ils sont capables de la plus grandes des forces car leurs actions sont
justes et nuls ne peut abattre le juste.
Le prix de la foi est fait des larmes et du sang des Martyrs…


-Haut prêtre Licsis Necrose, c'est une joie de
vous revoir. J'ose espérer que vous vous portez bien et que la déesse vous
apporte dans les songes un futur radieux.




Licsis bût ces paroles pour s’en imprégner, afin ensuite de les murir, de les peser. Voila qu’un de ses convives était arrivé. Le Haut Pretre eut tout le loisir de se retourner et de constater sans surprise que c’était la l’un des paladins, un certain frère Lisandre.

Le fanatisme n’est il poussé que par la foi ? En êtes-vous certain frère ? Lorsque l’on fonde un raisonnement sur un postulat, encore faut il être certain que celui-ci soit exact. Le fanatisme est l’acte d’agir selon sa foi, effectivement, mais vous ne considérez que son caractère sacré. Les grands discours des rois ne provoquent ils pas du fanatisme ? La passion vous enlace mais elle à tendance à vous rendre aveugle, et la foi sans la raison est aussi inutile que la vie sans la mort, de la même manière que les érudits disent que « science sans conscience n’est que ruine de l’âme »…
Vos lions qui agissent de manière déraisonné, ne valent pas mieux que des hyènes, se nourrissant d’un ideal qui n’est pas raisonné et donc qui est pourrissant…
Les charognes…


Licsis tapota sur l’épaule du moine et se retourna afin de faire quelques pas.
Voila des animaux intéressants, qui ne nourrissent des morts pour vivre mais qui ne tuent pas directement…Mais je ne vais pas approfondir ce sujet la, ce n’est pas la question et le but de votre présence ici, en ces lieux.
Le Haut pretre leva la main et un fil d’eau s’envola jusqu'à le rejoindre. Il manipulait alors une petite masse d’eau au bout de ses doigts et s’assit alors à une table sur laquelle il y avait quelques mets. D’un signe de la main il fit signe à son convive de s’assoir.

Marcus Lisandre, tout d’abord je dois vous dire que pouvez m’appelez tout simplement votre sainteté, Haut Pretre fait tout à fait pompeux.

Un temps.

On m’a parlé de vous, un tres grand guerrier, mais trop connu pour le fil de son épée que par la profondeur de sa foi à mon gout. Vous accomplissez votre travail envers ce culte comme une dette que vous lui devez…Vous avez flirté avec le royaume des morts c’est cela ?
A ce jour je trouve que vous ressemblez bien plus à un mercenaire de Tari qu’a un paladin. Savez-vous quelle est la différence entre un chevalier et un paladin ? Un chevalier embrasse une cause, alors que c’est la cause qui embrasse le paladin…

Le prix de la foi…Le prix de la foi…La foi aurait-elle un prix à vos yeux ? Je pense que c’est la une liberté des plus inaliénable, on peut tout enlever à un homme, mais sa foi, cela est bien plus dur…

Licsis fit serpenter sa masse d’eau sur la table.

Voyez vous, le cours d’eau suit son cours, imperturbable, perpetuellement, de ce fait, on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve finalement…La foi, c’est la même chose, elle est la, flux perpétuel qui nous traverse et ou nous puisons notre magie, mais nous ne pouvons que nous baigner dedans et essayer d’en capturer l’essence. Que nous ne soyons la ou pas, le fleuve est la, et il n’a pas besoin de nous pour couler, et pourtant nous sommes quand même la, à agir, penser, croire, pour lui. Pourquoi ? Pourquoi servons nous Tari alors que Tari n’a pas besoin de nous ? Je vous pose la question.

Le haut-pretre avait fait une grande entrée en matiere sans même evoquer le cas de la gardienne, car au fond de lui, il savait que chez les fideles, la cause du mal n’était pas la gardienne. Ils étaient surtout effectés du même mal que cette derniere, un manque de pureté, de verité, dans le rapport à la foi. La gardienne n’était qu’une incidence, une allumette de plus dans le brasier qui consumait les cultes en général…
Ce Marcus lui rappelait un peu lui il y a quelques décénies, un homme vigoureux, capable de prouesses au combat, mais parfois un peu égaré dans son rapport à la foi. Ainsi Licsis tenait réelement à parler à son ame plus qu’a ses oreilles. Ses paroles ne se voulaient pas divines, tout justes sage, afin de présenter au jeune homme les choses telles qu’elles étaient, et peut etre animer en lui une nouvelle flamme. Il n’était pas un mauvais croyant, il était juste un homme. Apres ce long monologue Licsis était curieux de voir ce que lui répondrait son interlocuteur. Car si ils étaient la tout les deux, c’était pour un echange, sinon Licsis aurait simplement fait tourner une missive…

Le fil d’eau forma une sphere qui se posa delicatement sur la paume de la main Du Haut Pretre.
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MessageSujet: Re: [crypte] Le silence des agneaux égarés   [crypte] Le silence des agneaux égarés I_icon_minitimeDim 7 Avr 2013 - 11:08

    Le visage impassible de Marcus demeura de marbre, telle un bloc de granite, il ne bougea pas le moindre du monde, encaissant les coups de Licsis sans broncher, restant stoïque face à ses répliques aussi aiguisées qu'une lame de rasoir.
    Le haut prêtre se fourvoyait, la foi n'appelait pas la raison, la foi était au-dessus de la raison. Par dévotion on pouvait faire bien des choses, mais par foi, par foi l'on pouvait mourir, l'on pouvait se sacrifier pour sa foi, devenir un martyr! La foi était l'inverse de la raison, elle était son opposé! Qui se sacrifierait pour un dieu? Quel être doué de raison serait prêt à mourir pour ses convictions? La raison pousserait l'homme a tout faire contre, l’instinct de survie.

    Le son mat de la main de Licsis sur son épaule sorti à peine le paladin de sa douce torpeur. Il continua de l'observer, s'amusant avec l'eau. Marcus avait toujours eu en horreur il magie, il l'avait toujours associé à des actions maléfiques, des horreurs...
    Sous invitation de "Sa Sainteté"... Sainteté, quel nom pompeux, voilà une des choses qui l'insupportait dans les cultes, qu'importe le dieu vénéré, l'on donnait des titres, des fonctions. Qui offrait ces titres? Qui offrait ces fonctions? Des Hommes pour des Hommes. C'était une des nombreuses dérives de la religion qui avait oublié son but premier de servir.
    Le paladin de la mort se posa sur le siège que lui offrait Licsis dans un bruit si familier qu'est celui du métal qui s'anime.

    Il y eu un court temps d'arrêt, petit instant de pause qui sembla durer une éternité. Puis le "saint homme" repris :


    On m’a parlé de vous, un tres grand guerrier, mais trop connu pour le fil de son épée que par la profondeur de sa foi à mon gout. Vous accomplissez votre travail envers ce culte comme une dette que vous lui devez…Vous avez flirté avec le royaume des morts c’est cela ?
    A ce jour je trouve que vous ressemblez bien plus à un mercenaire de Tari qu’a un paladin. Savez-vous quelle est la différence entre un chevalier et un paladin ? Un chevalier embrasse une cause, alors que c’est la cause qui embrasse le paladin…

    Le prix de la foi…Le prix de la foi…La foi aurait-elle un prix à vos yeux ? Je pense que c’est la une liberté des plus inaliénable, on peut tout enlever à un homme, mais sa foi, cela est bien plus dur…


    Le bâtard elfe, titre non péjoratif dans la bouche du soldat de Tyra, continua de jouer avec la magie, animant l'eau tel un serpent, une créature sournoise, vicieuse. Il était surpris qu'on ai parlé de lui, surtout comme un grand guerrier, Marcus n'était à son propre sens qu'un simple soldat, juste une lame parmi tant d'autre, mais il ne pouvait nier que sa position de paladin était dût à ses compétences martiales et non à un quelconque appui politique :

    Voyez vous, le cours d’eau suit son cours, imperturbable, perpetuellement, de ce fait, on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve finalement…La foi, c’est la même chose, elle est la, flux perpétuel qui nous traverse et ou nous puisons notre magie, mais nous ne pouvons que nous baigner dedans et essayer d’en capturer l’essence. Que nous ne soyons la ou pas, le fleuve est la, et il n’a pas besoin de nous pour couler, et pourtant nous sommes quand même la, à agir, penser, croire, pour lui. Pourquoi ? Pourquoi servons nous Tari alors que Tari n’a pas besoin de nous ? Je vous pose la question.

    Le paladin fixa la sphère, boule parfaite, cristalline, pure. Le paladin, sans rien dire dans un premier temps retira son épée de sa ceinture, sorte de défi? Qui sait. Il leva alors l'épée a une main et demi engoncée dans son écrin de cuir pour la poser sur la table, comme s'il se mettait à nu finalement face à l'homme de foi :

    -Votre... Sainteté... Oui, j'ai connu l'étreinte glacée de la mort, j'ai découvert le royaume de Tari.

    Le paladin marqua une petite pause, ses mains caressant le fourreau tanné de son arme. Combien de fois l'avait il sorti de son écrin pour frapper les infidèles, les hérétiques, nécromants et autres morts-vivants.
    Il sorti la lame, dévoilant l'acier solide qui avait frappé sans relâche de nombreuses personnes. Il souffla :


    -Et c'est Tyra qui m'a offert le choix de la servir, pas l'inverse, ainsi donc, je répond à votre définition du paladin qui est embrassé par la cause.

    Le paladin rangea sa lame comme pour cesser la provocation, reposant la lame à ses côtés, le paladin plaqua ses mains l'une contre l'autre, formant un triangle. Il continua :

    -Tari a besoin de nous comme nous avons besoin d'Elle. Nous sommes là pour protéger les impies qui volent les âmes de sont royaumes. Nous sommes des protecteurs, des boucliers. La foi est peut être un fleuve, mais nombreux sont ceux qui veulent souiller les eaux, et qu'importe son mouvement, une fois souillé cela le reste ad vitam.
    Nous sommes ceux qui empêchons cela, nous sommes ceux qui puise l'eau pour l'amener à ceux qui sont trop faible pour aller jusqu'à la rivière, voila pourquoi Tari a besoin de nous... Votre Sainteté...
    Mais mes mots sont peut être maladroit, je ne suis pas un homme de lettre. Comme vous l'avez dit, je reste plus un homme d'épée...


    Pique pour pique, oeil pour oeil, dent pour dent, sang pour sang, c'était une loi du Talion qui s'appliquait ici, mais Macus n'oubliait pas la différence de statu entre lui et le Haut Prêtre et savait que ce genre d'individu prenait souvent ombrage lorsqu'on leur rappelait qu'ils n'étaient que de simple homme et que leur puissance n'était que factice, alchimie des hommes évolués...
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MessageSujet: Re: [crypte] Le silence des agneaux égarés   [crypte] Le silence des agneaux égarés I_icon_minitimeDim 7 Avr 2013 - 12:08

-Votre... Sainteté... Oui, j'ai connu l'étreinte glacée de la mort, j'ai découvert le royaume de Tari.

**L’était-ce vraiment ? Une fois qu’on est dans le royaume on n’en revient plus… Sans doute l’a-t-il vu de loin, ou bien était il en proie à un delirium pré mortem…**

-Et c'est Tyra qui m'a offert le choix de la servir, pas l'inverse, ainsi donc, je répond à votre définition du paladin qui est embrassé par la cause.
Et pourtant la foi ne resplendie pas en toi…Tout juste une ardeur belliqueuse dirigée par un ideal vers lequel peut être tu te raccroches face à un evenement traumatique…Voila le probleme avec les moines qui n’ont pas passé leur enfance dans les ordres… Ils peuvent etre bon, mais leur vocation est trop tardive, or on ne peut pas remplir un verre qui est déjà a moitié plein…

-Tari a besoin de nous comme nous avons besoin d'Elle. Nous sommes là pour protéger les impies qui volent les âmes de sont royaumes. Nous sommes des protecteurs, des boucliers. La foi est peut être un fleuve, mais nombreux sont ceux qui veulent souiller les eaux, et qu'importe son mouvement, une fois souillé cela le reste ad vitam.
Nous sommes ceux qui empêchons cela, nous sommes ceux qui puise l'eau pour l'amener à ceux qui sont trop faible pour aller jusqu'à la rivière, voila pourquoi Tari a besoin de nous... Votre Sainteté...
Mais mes mots sont peut être maladroit, je ne suis pas un homme de lettre. Comme vous l'avez dit, je reste plus un homme d'épée...


Votre ardeur n’a d’égal que votre jeunesse frère… Vous êtes la, fougueux dégainant votre épée, la rengainant, vous efforçant de rester la comme un bloc de marbre, insensible à la magie comme si vous la détestiez, telle l’ancien mercenaire que vous êtes…
Vous portez avec vous trop de bagages de votre passé, cela vous rend bien moins sacré que vous devriez l’etre…Je peine à croire que vous êtes encore capable de marcher sur l’eau… La mission du moine est de trouver et accompagner les esprits errants vers le royaume de Tari, pas de répendre la mort…
Vous aviez une curieuse conscience hiérarchique… Non Tari n’a pas besoin de nous, elle est une déesse, notre travail nous le faisons en sont honneur, pour sa mémoire et sa reconnaissance… Lorsqu’un fleuve est souillé par une bete morte par exemple, cela ne dure jamais bien longtemps, le fleuve continuera de couler et finira par etre à nouveau des plus clairs…
Il est clair que vous n’etes pas un homme de lettre, mais ce qui est plus embetant c’est que je trouve que vous n’êtes pas autant un homme de foi que vous devriez l’etre… Voyez vous foi et raison sont egaux, opposés, et se completent, ensemble ils forment un tout et la foi permet d’aller la ou s’arrete la raison. Le veritable sacrifice est celui qui est pleinement consentis, et par la foi et par la raison…


Le Haut Pretre était peiné de la reaction de Marcus, il se demandait si la foi de se dernier était véritable, il était loin de l’elite que sont sencé etre les paladins, sans doute avait il été un peu trop loué pour le tranchant de son épée et le coté spirituel avait été depuis trop longtemps mis de coté…
Nous se sommes tous de que des pions qui ne agitons sur une immense table de jeu divine, du jour au lendemin nous pouvons etre expulsé de la partie et rejoindre Tari…
Certes, certains ont beaucoup de chance d’avoir un temps de jeu bien plus long que d’autres, et mon sang d’elfe m’a fait connaitre déjà de nombreux printemps…

Un temps.

-Vous avez une trop forte tendance pousser les vivants vers la morts plutôt que d’aider les morts à rejoindre le royaume eternel… Peut etre à un endroit sur les sentiers sacrés vous êtes vous perdus ?... Le physique d’un paladin doit être au moins aussi aiguisé que son esprit et sa spiritualité…


On apporta un verre de vin au Haut Pretre, il le fit tourner lentement avec d'observer sa robe, puis le reposa, rabaissa sa capuche, dévoila son visage, et donc ses traits elfiques, ses yeux jaunes perçants, sur une peau plus sombre, montrant aussi son sang humain. Il bu alors son verre et s'en délecta, un grand cru.
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MessageSujet: Re: [crypte] Le silence des agneaux égarés   [crypte] Le silence des agneaux égarés I_icon_minitimeMer 10 Avr 2013 - 14:23

    Et pourtant la foi ne resplendie pas en toi…Tout juste une ardeur belliqueuse dirigée par un ideal vers lequel peut être tu te raccroches face à un evenement traumatique…Voila le probleme avec les moines qui n’ont pas passé leur enfance dans les ordres… Ils peuvent etre bon, mais leur vocation est trop tardive, or on ne peut pas remplir un verre qui est déjà a moitié plein…

    Les muscles du paladin se raidirent, le haut prêtre l'insulté directement, le giflant avec force, lui crachant dessus. Le misérable, pensait il vraiment qu'un enfant était choisi par les dieux? Le dogme, le fanatisme leur était inculqué, c'était du bourrage de crâne, pas de la dévotion.
    La mâchoire de Marius se serra, il sentait la pression de ses dents se serrer les unes contre les autre, se retenant de cracher à son tours son venin au visage du semi-elfe, le laissant continuer de le frapper sans relâche avec ses insultes :


    Votre ardeur n’a d’égal que votre jeunesse frère… Vous êtes la, fougueux dégainant votre épée, la rengainant, vous efforçant de rester la comme un bloc de marbre, insensible à la magie comme si vous la détestiez, telle l’ancien mercenaire que vous êtes…
    Vous portez avec vous trop de bagages de votre passé, cela vous rend bien moins sacré que vous devriez l’etre…Je peine à croire que vous êtes encore capable de marcher sur l’eau… La mission du moine est de trouver et accompagner les esprits errants vers le royaume de Tari, pas de répendre la mort…
    Vous aviez une curieuse conscience hiérarchique… Non Tari n’a pas besoin de nous, elle est une déesse, notre travail nous le faisons en sont honneur, pour sa mémoire et sa reconnaissance… Lorsqu’un fleuve est souillé par une bete morte par exemple, cela ne dure jamais bien longtemps, le fleuve continuera de couler et finira par etre à nouveau des plus clairs…
    Il est clair que vous n’etes pas un homme de lettre, mais ce qui est plus embetant c’est que je trouve que vous n’êtes pas autant un homme de foi que vous devriez l’etre… Voyez vous foi et raison sont egaux, opposés, et se completent, ensemble ils forment un tout et la foi permet d’aller la ou s’arrete la raison. Le veritable sacrifice est celui qui est pleinement consentis, et par la foi et par la raison…


    Le paladin préparait sa réplique, comme un général qui subit des assauts sur sa forteresse, il préparait minutieusement la contre-attaque, prêt à frapper une nouvelle fois avant de se replier.

    -Vous avez une trop forte tendance pousser les vivants vers la morts plutôt que d’aider les morts à rejoindre le royaume eternel… Peut etre à un endroit sur les sentiers sacrés vous êtes vous perdus ?... Le physique d’un paladin doit être au moins aussi aiguisé que son esprit et sa spiritualité…


    Le regard de Lisandre s'arrêta un instant sur les traits si "parfait" de celui qui se voulait saint homme, ses yeux jaunes putride lui inspirant qu'un profond dégout, cette espèce de suffisance qu'il trouvait dans les mots de "sa sainteté" lui apparaissait dans chacun de ses gestes.
    Le serviteur se tourna vers le paladin, conscient du rang de Marcus, et d'un geste l'invita à se désaltérer également. Sur un polie hochement de tête, l'homme déclina et, passant sa langue sur ses lèvres pour les humidifier, répliqua à son tours. C'était l'instant de sorti de la forteresse, il lui fallait détruire les trébuchets pour continuer à soutenir le siège :


    -La jeunesse est une notion relative votre sainteté, j'ai vécu déjà la moitié d'une vie d'homme... Assurément pour un éternel je suis jeune, mais il y a des enfants avec la sagesse du vieux, et des vieux avec la malice et la fougue d'un enfant.
    Comme vous le savez, je suis paladin votre sainteté et j'ai plus souvent dût me battre contre la magie, qu'avec la magie. Les impies nécromantes ne sont pas des hommes d'épée mais des occultistes, mages, sorciers ou autre termes que vous pourriez y apposer.
    J'entends bien que la mission du moine est d'accompagner les esprits errant vers le royaume de la déesse, mais ma tâche de paladin de l'ordre du royaume éternel est de faire en sorte qu'elles y restent, dès lors, je ne répand pas la mort, j'aide les âmes. Si je répandait la mort chez les vivants, j'irais à l'encontre de la volonté de notre culte, de la déesse.


    Le paladin marqua une courte pause, agitant ses mains comme l'aurait fait le haut prêtre avec sa magie à la différence prêt que pour Marcus c'était un moyen de se détendre, d'agiter une main trop souvent rompu à manier de lourdes choses.

    -Tari a besoin de nous, sinon qui guiderait les âmes vers son royaume? Un fleuve obstrué sans personne pour l'entretenir peu mourir...
    Vous pardonnez mon ignorance votre Sainteté, mais vous me dites que le véritable sacrifice est celui qui est pleinement consentis, et par la foi et par la raison… Mais un enfant que l'on fait entrer dans les ordres peut il être un meilleur ... croyant... que quelqu'un qui y rentre consciemment, qui sait ce qu'il abandonne pour servir la déesse?
    Quand on rentre de son choix dans les ordres, on ne remplit pas un verre, on jette son contenu pour y mettre un nouveau breuvage.


    Le paladin marqua une nouvelle pause, passant sa main dans ses cheveux. La tournure de la discussion commençait à fortement lui déplaire, il commençait même à bouillonner, sa foi, sa foi était tout ce qu'il avait, elle était sa force, dans les pires instants de tourment le paladin se tournait vers la déesse, dans jamais il n'avait douté de ce qu'il croyait, et là, jouer à ce petit jeu de questions, réponses, piques et autres insultes commençait à le mettre en rogne et il ne doutait nullement de sa supériorité physique. Ainsi, il lâcha avec froideur comme un juge l'aurait fait en déclarant la peine de mort à un condamné :

    -Je demande de parler de façon franche et directe votre Sainteté, car comme je vous l'ai dit, je ne suis pas un homme de lettre, je n'ai pas comme vous le loisir d'étudier les textes et autres. Je suis un moine, un paladin, mon dogme est sur les routes de Miradelphia, ma chapelle est faite de la poussière des sentiers et mes cierges des buissons qui les bordent.

    Marcus s'était collé contre son dossier, comme pour se reculer de Licsis. La différence de gabarit et d'origine entre les deux hommes était frappante.

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MessageSujet: Re: [crypte] Le silence des agneaux égarés   [crypte] Le silence des agneaux égarés I_icon_minitimeMer 10 Avr 2013 - 18:23

(-La jeunesse est une notion relative votre sainteté, j'ai vécu déjà la moitié d'une vie d'homme... Assurément pour un éternel je suis jeune, mais il y a des enfants avec la sagesse du vieux, et des vieux avec la malice et la fougue d'un enfant.
Comme vous le savez, je suis paladin votre sainteté et j'ai plus souvent dût me battre contre la magie, qu'avec la magie. Les impies nécromantes ne sont pas des hommes d'épée mais des occultistes, mages, sorciers ou autre termes que vous pourriez y apposer.
J'entends bien que la mission du moine est d'accompagner les esprits errant vers le royaume de la déesse, mais ma tâche de paladin de l'ordre du royaume éternel est de faire en sorte qu'elles y restent, dès lors, je ne répand pas la mort, j'aide les âmes. Si je répandait la mort chez les vivants, j'irais à l'encontre de la volonté de notre culte, de la déesse.)


Licsis termina son verre d’une traite, partagé entre l’irritation provoqué par son interlocuteur et un certain amusement face à la fougue de se dernier, mais qui venait accompagner d’un certain consternèrent. Tel étaient trop nombreux de ses fideles, bien trop guerriers, bien peu philosophe… Résultat d’années sombres, et des quelques divergences avec la Haut Pretresse, et sa manière un peu différente de gérer les affaires et à prendre part aux conflits avec une force armée…Le Haut Pretre entreprit alors de répondre point par point à son interlocuteur. Si il parvenait à lui entrevoir ne serait-ce que légèrement l’esprit sur l’intérêt de la conscience spirituelle et de la sagesse, alors ce serait une belle chose, un accomplissement de plus dans la journée qui se faisaient déjà bien longue…

-Oui La jeunesse n'est pas une période de la vie. Elle est un état de l'esprit, un effort de la volonté, une qualité de l'imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l'aventure sur l'amour du confort... Personne n’irait contre cette idée… Les nécromants ne sont plus d’ailleurs aussi présents que lors de la dernière grande dépression, ce n’est pas vraiment l’objet qui occupe la majeure partie du temps des paladins… Nous ne sommes plus au temps des croisades inconsidérées… Les temps changent, les priorités aussi, le culte est en crise, et cela est accentué par une personne en particulier qui ne sert plus Tari comme elle le devrait…

(-Tari a besoin de nous, sinon qui guiderait les âmes vers son royaume? Un fleuve obstrué sans personne pour l'entretenir peu mourir...
Vous pardonnez mon ignorance votre Sainteté, mais vous me dites que le véritable sacrifice est celui qui est pleinement consentis, et par la foi et par la raison… Mais un enfant que l'on fait entrer dans les ordres peut il être un meilleur ... croyant... que quelqu'un qui y rentre consciemment, qui sait ce qu'il abandonne pour servir la déesse?
Quand on rentre de son choix dans les ordres, on ne remplit pas un verre, on jette son contenu pour y mettre un nouveau breuvage.)



…Car si comme vous le dites Tari à besoin de nous, bien qu’en réalité c’est le culte qui à besoin de nous, pas la déesse elle-même, c’est bien face à ce genre de situations, lorsque les religions ne séduisent plus autant qu’avant, les humains ont maintenant tendance à se jeter corps et âme dans la politique, tous le monde cours âpres la noblesse, les titres, les intrigues de château ou la gloire par l’épée… Et oui lorsque l’on rentre par choix, on est un bien meilleur croyant… Ce sont des âmes qui sont sous l’aile sacrée de notre déesse, pas des esclaves, Tari est tolérance, pas asservissement… Celui qui aura réussi à jeter tous le contenu de son verre afin de le remplir à nouveau, celui-là est un croyant tel que je le veux, un homme qui de lui-même consent à tous les sacrifices, un homme bien plus fiable que n’importe quel fanatisé qui n’agit jamais par raison et qui à trop souvent tendance à partir dans les excès et qui fait rarement les bons choix, les choix humains. Lorsque le culte à besoin de fanatisés, elle fait appel aux morts vivants, pas à ses membres… Vous avez une curieuse appréhension du monde et une piètre conscience humaniste…Votre cœur est trop gorgé de mort et de sang, il est peut être un peu trop noir frère Lisandre…

(-Je demande de parler de façon franche et directe votre Sainteté, car comme je vous l'ai dit, je ne suis pas un homme de lettre, je n'ai pas comme vous le loisir d'étudier les textes et autres. Je suis un moine, un paladin, mon dogme est sur les routes de Miradelphia, ma chapelle est faite de la poussière des sentiers et mes cierges des buissons qui les bordent.)

…N’oubliez pas que vous servez la déesse de la mort, du passé, de l’histoire, par le dieux de la guerre, cela vaut son pesant de connaissance du monde, de son histoire, et implique une certaine spiritualité, une certain philosophie, pas besoin d’avoir un autre bras armé de la mort sur les routes de la vie, si c’est pour que son bras ne soit pas guidé par la sagesse mais pas la force appuyé d’une conviction religieuse…

De plus en plus irrité par le manque de respect que lui témoignait Lisandre, Licsis changea son fusil d’épaule, enfin, sa hallebarde d’épaule plutôt afin d’éviter toute expression anachronique… L’échange n’était pas constructif. Alors que son adversaire, car on pouvait l’appeler comme ça, lui répondait, Licsis se leva. Du haut de son mètre 95, Le Haut Pretre restait des plus imposant face à une taille moyenne comme son interlocuteur même avec un gabarit moins guerrier. Le Haut Pretre tout en écoutant attentivement ce dernier commença à se déshabiller, ses seconds récupérèrent aussitôt ses vêtements. Toutes l’audience qui écoutait en conversant l’échange s’était arreté de parler, même le son étrange provenant de la crypte. Une grande incompréhension régnait. Non seulement sur le fait de voir l’homme à la tête du culte dans une pareille tenue que je décrirais plus tard, mais en plus car on commençais à se demander si il allait se passer exactement ce qu’il allait se passer… Déjà des murmures s’élevèrent, et des acolytes partirent à la recherche de leurs compagnons.

Le Haut Pretre était en pentacourt noir, tissu très fin et léger, qui tenait grâce à une cordelette d’or. Pour le reste il n’avait plus rien, et son corps offrait un spectacle des plus contrastés. En effet son corps était d’un coté le mélange assez remarquable de ce qui se faisait de mieux chez les hommes et chez les elfes. Une sublime peau mat, avec une musculature non pas proéminente mais sèche, bien dessinée, mais une carrure plus prononcée que celle d’un elfe. Mais même si un tel corps d’un mètre 95 avait de quoi étonner de par cette plastique que le Haut Pretre n’aimait pas mettre en avant, ni se découvrir du fait que cela révèle trop son sang de batard, ce qui attirait le plus le regard c’etaient les cicatrices… Outres les lacérations profondes de fouet dans le dos qui laissait comprendre que l’os avait été de nombreuses fois touché un jour, il y avait aussi la multitudes d’entailles sur le reste du corps, quand ce n’était pas carrément la marque d’un instrument de torture plus compliquée, ou un signe ésotérique pratiqué par scarification lors de l’un de ces rituels interdits qui cachent la face caché du culte de la Mort. D’où le contraste saisissant entre le beau et l’effroyable, ce qui attire et ce qui repousse…

Le Haut Pretre soupira en voyant tous les regards tournés vers lui, il aurait du avoir cette conversation en huis clos. Mais si cette conversation pouvait apprendre une leçon à quelques uns alors pourquoi pas, alors le Haut pretre ne fit pas évacuer la grande salle bien qu’il s’assura avec une rapide coup d’œil à sa garde personnelle que tous le monde resterait à distance. Déjà plus de monde s’était attroupé, et quelques instruments commencèrent à sonner, donnant à la crypte une nouvelle vie. Cette vie souterraine et insoupçonnée des gens du dessus…

- Mon cher frère, mon mode de dialogue ne vous est pas très convainquant, je vous invite donc à échanger avec moi quelques paroles sous une autre forme, qui peut etre feront plus honneur à votre sens de la réflexion et de la répartie…Les anciens sages étaient aussi d’ardents lutteurs et j’en respecte moi-même profondément la mémoire. Un esprit sain dans un corps sain, tel est ma devise, même si à voir mon corps, c’est plutôt ma nature humaine qui se dessine… Mais je vous en pris, choisissez votre arme, je prendrais la même et vous aurez ensuite l’obligence de mener le premier assaut. J'espere que cela est assez "franc" pour vous.

Le Haut Pretre dans son physique était effectivement la representation du corps face à ses limites, portant la trace des pires sevices, et donc de la mort souvent présente au détour de certaines tortures. Le Haut Pretre était un homme spirituel, certes, mais il était aussi un homme d’experiences, souvent au péril de sa propre vie, son corps tout entier portait l’histoire de sa vie, il était une relique parmis les reliques…Meme presque nu, le Haut Pretre ressemblait à un Haut Pretre, dans son caractere occulte et exceptionel, son caractere à la foi fort mais emprunt de la faiblesse de la vie humaine, et de la richesse de la vie…
Le Haut Pretre s’attendait à ce que son interlocuteur choisisse une arme afin qu’un paladin de sa garde lui passe une arme similaire et qu’il puisse tout de suite continuer cette discussion avec des premiers assauts marqués par Lisandre. Il esperait bien plus parvenir à mieux echanger avec Lisandre de cette maniere que de se donner en spectacle, car lui qui était plutot secret n'aimait pas trop cela, il faisait aujourd'hui une exception. Par pour rien il l'esperait...

Un Haut Pretre se devait-il de telle representations ? Etait-ce son role ? Apres tout, pourquoi pas.




[HS : j’apprecie la rapidité de ta réponse qui permet d’avancer un peu plus vite que mes autres rp un peu enlisés ^^ ]
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MessageSujet: Re: [crypte] Le silence des agneaux égarés   [crypte] Le silence des agneaux égarés I_icon_minitimeSam 27 Avr 2013 - 14:44

[hj erf, faut que tu dise ça pour que j'ai des soucis irl ^^ mea culpa ]

    Les mains du géant se serrèrent que le haut prêtre évoqua à demi mot Katalina. Ne comprenait il pas qu'elle servait Tari comme tous devrait le faire, sans détours, sans concession, sans politique, sans profit, sans autre volonté que de la servir!
    Le clergé comme la politique était devenu une faste fange, sorte de déchetterie ou tous se jetaient comme la misère sur miradelphia, rien n'était trop bon pour le pouvoir, le sacro-saint pouvoir des hommes, celui matériel, cette capacité jouissif de regard l'autre et de souffler "silence" et avoir cette satisfaction pleine et entière de ne plus rien entendre.
    Marcus savait qu'il avait des défauts, mais lui était entier, pas de politique, pas de faux semblant, pas de manipulations, pas d'habile parole, pas de démagogie, juste sa foi, son épée, ses bras et ses jambes. Tout les prêtres devraient être ainsi, aucun ne devrait avoir de pouvoir, le pouvoir corrompt les hommes même les plus pieux.

    Alors que le membre du clergé parlait de la noirceur du coeur du paladin, ce dernier regarda à ses côtés, elle était là, une enfant qu'il avait croisé sur le bord de route, morte, décharné, bouffée par la charogne. Qu'avait il put lui arriver? Tué par un bandit? Violé par un mécréant de passage? Les yeux picorées de l'enfant le fixait alors que les propos du haut prêtre lui semblaient lointain, irréel. Il savait qu'il était les seuls à les voir, il savait que beaucoup disaient que ce n'étaient pas des fantômes, juste des farces de l'esprit. Cruel esprit qui jetait le paladin au sol en usant de ces visions de morts.
    La mort, trop souvent, trop de fois.
    La torpeur de Lissandre fut soudainement abrégé que le semi-elfe se redressa, dévoila sa taille "anormale", preuve d'un sang bâtard dans les contrées de Miradelphia.
    Marcus regarda un instant là où se tenait l'enfant, plus rien, pour le moment. Il reporta son attention sur son supérieur hiérarchique, et resta pour le moins interloqué de le voir se mettre ainsi à nu. La dernière fois qu'il avait vu quelqu'un faire ainsi c'était une "courtisane", pour rester poli, des bas fond de Diantra qui dans une auberge exposé aisément ses charmes à fin d'attiré les bourses, dans tout les sens du terme, des clients du bouge dans lequel il était venu se nourrir.
    Tout cas est il que l'acte provoqua quelques remous, comme une pierre lancé dans un lac, l'on voulait vraisemblablement s'attrouper pour essayé de comprendre les faits et geste de Licsis. Peut être la mort elle aussi lui avait tapé sur le système.

    Le torse du haut prêtre aux yeux de notre saint paladin n'était qu'un vaste champ de bataille, couvert de stigmate rappelant des combats durement menés. Bien, il avait combattu, était-ce donc ce qu'il voulait montré à celui qui avait voué sa dévotion au culte par le maniement de l'épée?
    Il laissa les mots de Necrose résonner dans la crypte, ils avaient la résonance du défie.

    - Mon cher frère, mon mode de dialogue ne vous est pas très convainquant, je vous invite donc à échanger avec moi quelques paroles sous une autre forme, qui peut etre feront plus honneur à votre sens de la réflexion et de la répartie…Les anciens sages étaient aussi d’ardents lutteurs et j’en respecte moi-même profondément la mémoire. Un esprit sain dans un corps sain, tel est ma devise, même si à voir mon corps, c’est plutôt ma nature humaine qui se dessine… Mais je vous en pris, choisissez votre arme, je prendrais la même et vous aurez ensuite l’obligence de mener le premier assaut. J'espere que cela est assez "franc" pour vous.


    [i]Un rire, étouffé, un peu moqueur, sorti de la gorge de Lisandre alors qu'il relevait à peine les manches. Il ferma les yeux, sourire aux lèvres en secouant la tête plusieurs fois. Le combat, la lutte, voila ce qu'on lui offrait, encore, et ensuite on disait qu'il avait été trop abreuvé par la violence. N'y avait-il pas dans cette proposition une sorte de schizophrénie? Le paladin souffla finalement de sa voix rauque :


    -Chacun sa devise votre sainteté, la mienne concernant mon corps est bien plus simple, "repose toi cette nuit, demain il y a du chemin".
    Cependant, votre sainteté, je ne sais si cela est très correcte, mais si cela est votre volonté, elle sera accomplie. Néanmoins,
    désignant son épée, il serait stupide d'user d'arme votre sainteté. L'ordre m'a éduqué pour qu'un combat soi une mise à mort, non pas un amusement, mais entrainement se font avec armure pour éviter un coup malencontreux. Dès lors, usons de nos poings, ainsi aucun coup ne risquera d'être mortelle et nous ne risquerons pas de voir un haut prêtre de la déesse la rejoindre par pure... débat. Si cela vous convient.

    Ce n'était pas une pique qu'avait lancé Marcus, mais un carreau d'arbalète. Assurément il se savait supérieur en combat au haut prêtre, et cela n'était pas forcément envieux, ce dernier l'aurait écrasé sans question avec l'usage de la magie. Mais la magie comme tout art demande du temps, et le temps consacré à cet art n'est pas consacré à l'épée...
    Le paladin se leva donc, moins grand mais plus imposant que le haut prêtre, il décala sa lame sur le côté. Et commença méthodiquement à retirer son armure. Ceci fait, les pièces d'armures posés avec soin comme on l'aurait fait avec un enfant en bagage, il retira sa propre bure .
    Là ou le corps de Licsis marqué une perfection elfique, celui de Marcus montrait son sang bien humain, un corps abimé par le temps, des marques sur les épaules à force de porter trop longtemps la lourde armure de plaque, le corps portant de vieux stigmate d'avant son entré dans les ordres. Blessure terrifiante qui faisait se poser une question et une seule "comment avait il survécu à ces dernières".
    Le restes des cicatrices étaient mineurs bien que pleines de sens, ici et là griffures et morsures, signes de créatures impies qui par leurs armes naturelles avaient tenter de soumettre le paladin, le dévoré vif et le faire ainsi rejoindre leur rang immortel.



    -Mais cependant, je vous en prie votre sainteté, à vous de mener l'assaut si vous le désirer et que le main nue ne vous dérange pas comme arme

    Le paladin se mit dans une garde relativement basse, quelque soit finalement le choix du Haut Prêtre, il voulait en premier lieu voir ce qu'il allait mené comme genre d’assaut, s'il était du genre vicelard, fonce dedans ou carrément tordu.


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