Nom/Prénom :Hellenwën Nerdanel, aussi surnommée Hellen
Âge : 155 ans (d’apparence de femme faite, 31 ans humain)
Sexe :Féminin
Race :Elfe Sylvain
Particularité :Hellenwën possède un réel don pour la négoce, grâce à sa voix envoûtante et ses manières toujours impeccables, cela pourrait s’apparenter à de la séduction, bien qu’il s’agisse plutôt d’une particularité qu’elle ne peut tout à fait brider, qu’elle utilise cependant à son avantage.
Alignement :Loyal Neutre
Métier :Marchande de bijoux Artefacts Elfiques, Navigatrice et habile négociante.
Classe d'arme :Magie, bien que ses connaissances ne lui servent qu’à faire démonstration de quelques enchantements purement divertissants, et non au combat. D'ailleurs elle n’est qu’initiée à la magie de par sa formation chez les elfes, l’ayant vite abandonnée au profit du commerce.
Possession/Équipement :D’origine modeste, Hellenwën ne possède pas grand-chose, sa fierté principale et bien de valeur inestimable à ses yeux est sans doutes le bâtiment maritime qu’elle partage avec sa cousine Elruwiel, leur outil de transport et élément indispensable à leur commerce de grande envergure. La vie marchande l’empêchant de s’épanouir comme une vraie dame de la cour chez les hommes (qu’elle côtoie régulièrement de par son métier) , elle conserve néanmoins une certaine coquetterie, de beaux atours lui permettant de se fondre dans la masse des hautes sphères, et un talisman en argent serti d’une émeraude, qu’elle garde toujours près d’elle.
Description physique :Possédant le physique gracieux, svelte et léger relatif à sa race, Hellenwën cultive pourtant un certain aspect humain, privilégiant une coiffure, des habits s’éloignant des coutumes de son pays natal. Ses cheveux longs, légèrement ondulés, cascadent sur ses épaules et s’épanouissent en une myriade de couleurs pastel, qui participent à son côté mystique. Évidemment il lui est impossible de camoufler ses origines, dont elle demeure fière, tout comme d’incarner une sorte d’émissaire de la culture des êtres de la nature. Son regard est d’un vert clair, cependant profond, tacheté de paillettes d’or. Ses membres graciles se prêtent tout à fait à la présentation des bijoux qu’Elruwiel et Hellenwën proposent aux clientes humaines.
Description mentale :Grande timide étant petite, Hellenwën en a fait une force, cultivant un air angélique et candide, ne l’empêchant pas de posséder un certain charisme utile au marchandage. Loin d’être hautaine ou égocentrique, elle agit surtout de façon à satisfaire son entourage, sa famille, sa clientèle, sans pour autant faire preuve d’altruisme. Toujours polie, propre sur elle, l’elfe est habituée aux bonnes manières humaines, société et culture qui ne cesse de la fasciner. En effet contrairement à la plupart des elfes, Hellen est de nature curieuse, avide d’apprendre sur le monde qui l’entoure, bien au-delà des terres de ces ancêtres. C’est pourquoi dans les royaumes humains qu’avec sa cousine elles exercent leur activité. Cela peut paraître étrange, mais ces deux êtres sylvains ce sont attachées à ces créatures fragiles à la vie courte et palpitante. D’ailleurs c’est cette ébullition omniprésente qui motive chaque jour leur choix de vie plutôt mal vu, inattendu pour des elfes, mais tout aussi intéressant et exotique. D’ailleurs il faut savoir que ce choix ne résulte pas d’un rejet ou d’un refus de la société elfique, qu’Hellenwën apprécie énormément et qui demeure enracinée dans son caractère, mais plutôt d’une ouverture d’esprit et d’un besoin d’aventure, que seul le voyage, la découverte d’autres peuples et d’autres contrées pouvait assouvir.
Histoire :L’existence des elfes, race à la longévité et à la sagesse légendaire, prend sa source en des temps immémoriaux, il en va de même pour la famille Nerdanel. Maisonnée ancienne de commerçants ruraux en bijouterie dans les terres de Daranovar, c’est dans la cité de Linaëh, à l’Ouest de la région, que naquit Hellenwën. Depuis sa plus tendre enfance, la petite elfe touchait de près cette vie commerçante en aidant au mieux le commerce de ses parents, appréciant ce contact avec autrui, l’échange et l’aspect social s’en dégageant. C’est dans cet univers que grandit Hellenwën, dans un cadre chaleureux et stimulant.
Une fois l’âge requis la jeune fille entama une formation relative à la magie, prédisposition naturelle des elfes dont ils peuvent favoriser ou non l’apprentissage. Malgré les quelques années passées à suivre cette discipline rigoureuse, mais peu intéressée par sa pratique et toute l’étude des arcanes, Hellenwën abandonna cette initiation et décida de revenir à sa passion d’enfance : le commerce. Reprenant la boutique de ses parents, elle perpétua l’entreprise familiale.
Son quotidien était prospère et plaisant, la vie suivait son cours paisiblement lorsqu’un événement inattendu vint contrecarrer cette existence simple. En effet, un soir d’été particulièrement chaud, propice à la détente, au repos, arriva en ville sa cousine adorée, Elruwiel. Hellen entretenait avec celle-ci d’excellent rapports, autant par les liens du sang qu’amicaux, voyant en la personne d’Elru une véritable confidente, acolyte. Enchantée de cette visite surprise, les deux elfes partagèrent de longs moments ensemble, retrouvailles dignement savourées et inestimables. Mais sa cousine n’était pas venue sans raison, et elle lui fit part de ses motivations ; participer à son commerce, et surtout l’élargir à d’autres contrées et civilisations !
Ce projet laissa d’abord Hellenwën plutôt perplexe, ce n’était pas vraiment quelque chose d’anodin, partir à l’aventure, s’exporter, échanger avec une communauté sûrement peu coutumière aux mœurs elfiques. De plus cela n’était foncièrement pas une idée qui allait plaire à leur entourage, les sylvains étant plutôt conservateurs de leur mode de vie et peu ouverts sur l’extérieur…
Cependant cette proposition éveilla quelque chose en elle d’enfoui, un besoin d’évasion auquel répondait parfaitement le plan d’Elruwiel. Sa décision fut vite prise et elle firent rapidement l’acquisition d’un petit bateau, léger mais robuste, permettant de remonter le cours de la rivière Sirilya, et de rejoindre ainsi la mer Olienne. Elruwiel lui enseigna les rudiments de la vie maritime, comment appareiller un bâtiment, et pouvoir voguer librement.
Leur entreprise rencontra rapidement un franc succès chez les hommes, friands de faste et séduits par cette culture exotique leur évoquant un ailleurs pourtant à portée. Evidemment leur sang et physique Elfique ne fut pas de suite accepté par ceux dont l’existence est courte, mais elles finirent par se forger une renommée grâce à leurs produits finement manufacturés et empreint d’une certaine magie de leur terres, ce qui fut un argument décisif dans l’implantation de leur commerce. Leur activité devin florissante, permettant aux deux femmes de prétendre à une vie aisée, à l’abri des besoins, cela à force de travail et d’acharnement. La cour, la haute société de Diantra dans laquelle leurs affaires étaient favorisées, faisaient appel à leurs services devenus très prisés.
Les années passèrent, lentement, les deux elfes passaient leur temps entre les cités humaines et leur fief chez les Sylvains, mais leur commerce allait connaitre une passade houleuse ...
En effet, la fin du 10ème cycle laissa le monde dans un état torturé, démembré, la panique et la terreur s'installèrent aux quatre coins de Miradelphia, cela à cause de la traditionnelle éclipse marquant le passage d'une époque à une autre. Cette éclipse ne fût pas seulement un phénomène naturel notable, mais une catastrophe, de part sa durée exceptionnellement et inexplicablement longue et de ses conséquences dramatiques.
Pendant que le voile engloutissait le monde, Hellenwën et Elwruiel demeurèrent dans le village elfique de Castamir, se situant à l'embouchure des fleuves qu'elles empruntaient pour rejoindre la mer, lieu de préparation et de départ de leurs affaires. Mais elles ne purent leur donner suite, alors qu'une longue nuit plongeait le cosmos dans un état végétatif d’affolement généralisé.
La civilisation Elfique se renferma sur elle-même, cherchant à brider les frontières et le contact avec toute autre race, ce qui évidement mit leur commerce en péril, mais les deux femmes ne perdirent pas espoir d'un jour pouvoir retourner au delà de la grande forêt.
A l'aube du nouveau cycle et contrairement à tout leur entourage elles choisirent la voie des elfes dit "de pierre", reprenant ainsi la route vers les contrées humaines, loin de l'autarcie elfique prenant de plus en plus importance dans les terres des êtres aux oreilles pointues.
Aujourd'hui les choses sont plus compliquées qu'à l'apogée de leur commerce, les hommes se font la guerre entre eux, ainsi que les elfes, partagés entre leurs convictions, loyautés et terres. Hellenwën et Elwruiel espèrent encore un jour pouvoir revivre la gloire d'antant, mais les traces du voile subsistent encore sept ans après la nuit éternelle, et le marchandage n'est plus vraiment une priorité en de temps troublés et marqués par un passé douloureux.
HRP
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