Eusebia [Marchande de Fleurs]

Prénom:Eusebia dit Rose
Age:21 ans
Sexe:Féminin
Race:Humaine
Particularité: Ambidextre, animosité pour la gente masculine

Métier:Paysanne
Alignement:Neutre penchant vers le neutre bon
Classe d'arme:Défensif

Description mentale :

Que vous dire là dessus. Je suis une jeune femme pleine de vie qui ose tenir tête et qui s'en amuse. Etant blessée dans mon orgueil, je ne fais plus confiance aux hommes. Je les regarde tous avec un regard froid. Pour moi, ils sont devenus des monstres qui détruissent le coeur des femmes. J'ai un glaçon à la place du coeur quand cela concerne la gente masculine. J'ai décidé que je serai vieille fille mais cela les dieux seuls peuvent savoir ce qu'il en sera.
Je me suis construite une nouvelle identitée, celle de Rose, une jeune paysanne s'occupant des petits travaux de la ferme. Je m'étais d'ailleurs découvert un talent que j'ignorai. J'avais la main verte. Je n'avais nul difficulté à prendre soin des plantes. Je m'en rendis compte quand les rosiers que l'on pensait mort s'étaient à refleurir quand je pris soin d'eux. Cette vie me plait et pour rien au monde je voudrai l'échanger même si cela est dur par moment.
Dans l'ensemble, je suis tout de même d'une nature bienveillante. Si l'on m'attaque alors je riposterai. J'essayais de mettre en oeuvre les neuf principes de Néera que l'on m'a enseignés même si parfois c'est dur surtout quand mon prochain est un homme.





Description physique :

Commençons par la vue d'ensemble. Je suis sans doute la plus grande de la fraterie. Je mesure 1m70, je sais cela peut paraître petit aux yeux de certains mais je suis bien la plus grande de de la fraterie. Parallèlement à cela je suis également la plus légère car je pèse seulement 52 kg.
Je ne dirai pas que je suis la plus mince mais j'ai ce qu'il faut où il faut. Une taille marquée qui laisse deviner la courbure de mes reins, une poitrine généreuse (95C) qui agrémente ma silhouette svelte.
Ma peau est pâle et sensible. Aussi quand avec les travaux que je fais en extérieur je prends facilement une teinte rouge à cause du soleil. Une fois les brûlures passées, ma peau reprend son hâle d'origine et sa douceur coutumière.
La main fine et le pied agile, je suis habile, un brin ambidextre quoi que j'ai une préférence plus particulière pour la main gauche lorsque je rédige mais cela ne m'empêche pas d'écrire de la même façon avec ma main droite. Adroite dans mes mouvements, j'ai un bon sens de l'équilibre, aussi il n'est pas rare de me voir marcher sur les rambardes cloturant le praie des vaches.
Mon visage est doux et fin. D'après notre mère, j'étais la plus jolie mais je doute de cela car je trouvais ma soeur ainée bien plus belle que moi. Enfin cela n'est qu'une question de goût aussi certains peuvent me trouver belle alors que d'autres simplement commune.
Deux grands yeux de biche d'un brun sombre se font voir. Des lèvres mutines que j'ai tendance à mordiller bien involontairement. De longs cheveux noir corbeau cascadant sur mes épaules et dans mon dos. Je drois que ma plus grande fierté est ma chevelure aussi j'en prends grand soin.

Equipement :

Je ne possède pour ainsi dire rien. Je travaille dur pour gagner ma vie. Ma tenue vestimentaire est des plus simples. Une jupe longue noire car c'est ce qu'il y a de moins salissant. Une chemise tombant négligement sur mes épaules et un serre taille affinant un peu plus ma silhouette. Un tablier autour des hanches, celui ci est bien souvent sale. Un bandeau dans mes cheveux empêche quelques mèches de ma tomber devant les yeux alors que le reste de ma chevelure est nattée. Je m'amuse à l'agrémenter de fleurs tous les jours. Bien souvent une couronne de roses orne ma tête mais avant que mes tendres fleurs ne dépérissent, je les fais sécher. Par temps de fort soleil, je porte soit un château de paille que Garance m'a appris à tresser soit un simple fichu blanc que je noue. Je porte le plus souvent des sabots de bois malheureusement ceux ci ont tendances à me blesser les pieds. Dans ce cas quand je ne peux plus les porter, je reste pieds nus ou alors quand il faut aller au village, je porte des sandales fines. Garance m'a donné une vieille cape qui lui appartenait. Apres quelques retouches car elle était trouée à plusieurs endroits, elle me protégeait l'hiver du froid.

Histoire :


Tout le monde à une histoire, un passé et un avenir, aussi je vais vous conter le mien. Je ne suis pas issue de la noblesse ni de basse couche. Je suis née dans une famille riche de la bourgeoisie de Christabelle. Aussi mes manières sont à mi chemin entre celle d'une gueuse et d'une noble demoiselle. Mais restons en là pour le moment. Laissez moi vous présenter ma famille.


Tout d'abord mes parents. Ma mère d'après mes souvenirs était une femme douce et aimante. Je ne me souviens plus avec exactitude de son visage car elle est morte il y a de cela quinze années. Je n'étais encore qu'une enfant à cette époque. D'ailleurs rare souvenir qui me reste d'elle, cette poupée de chiffon qu'elle avait confectionné juste pour moi. Au fur et à mesure que je grandis, je délaisse cette poupée bienqu'elle soit toujours présente sur mon chevet.
Mon père est un marchand assez important de la cité de Christabelle. Je ne le vois que très rarement car il est très occupé avec ses affaires. Il a toujours veillé à ce que mes soeurs et moi même ne manquions jamais de rien. Malgré cela, il arbore toujours ce visage grave et stricte quand ils nous regarde. Je n'ai jamais compris pourquoi. Un père devrait aimer ses filles et non être indifférent à elle.


J'ai quatre soeurs. Nous sommes cinq filles au total. La plus âgée Alicia est de cinq ans mon ainée. Vient ensuite Carolina qui a trois ans de plus que moi. Ensuite vient mon tour mais je vous en parlerai un peu plus tard. Georgiana et Isabella sont jumelles, leur naissance à eu lieu lorsque javais cinq ans. Que des prénoms finissant par A comme vous pouvez le constater. Ils étaient tous le choix de notre mère.
J'aurai du avoir un frère mais le destin en avait voulu autrement. Lors de la délivrance de notre mère, le cordon s'est enroulé autour de la gorge de mon petit frère l'étouffant. Il est mort né. Une hémorragie suivit alors qui prit la vie de ma mère. Ce jour là, je perdis ma mère mais également mon petit frère. Mon père fut inconsolable. Nous ne le vîmes plus pendant près de quatre semaines. Heureusement que Marianne était là pour s'occuper de nous.


Marianne est notre nourrice. Il avait été jugé bon après ma naissance de l'engager pour aider notre mère. Trois filles à élever, ce n'était pas une mince affaire. Et cela devint plus que nécessaire avec la naissance de jumelles. A la disparition de notre mère, ce fut elle qui veilla sur nous et tenta de nous élever selon les croyances et les neufs préceptes de Néera. Ayant toutes une personnalité bien différente cela n'eut pas le même résultat sur chacune de nous.
Notre enfance se déroula dans la joie malgré la perte que nous venions d'essuyer. Marianne nous répétait sans cesse que la mort n'est pas une fin mais le commencement d'une autre vie dans le royaume de Tyra. Aussi qu'il fallait honorer les déesses de la vie et de la mort sans les juger fautives de notre destin. J'étais encore jeune à cette époque aussi ses paroles ne furent pas comprise. Maintenant je sais ce qu'elle avait voulu nous dire à cette époque.


Alicia quitta la maison le jour de ses noces. Notre père l'avait mariée à un de ses amis afin de consolider une alliance économique entre nos familles. Cet homme était un négociant avec qui mon père traitait depuis de nombreuses années. Le jour de ces noces fut le jour où je perdis ma soeur ainée. Elle quittait la maison nous laissant seules pour aller vivre avec un homme qui avait l'âge de notre père.
Quelques années plus tard, le temps que l'été ne revienne, ce fut au tour de Carolina de prendre époux. Elle fut moins chanceuse dans ce mariage car le parti qu'on lui avait trouvé était moins bon que pour notre soeur ainée. Comme elle était la moins jolie de nous cinq malgré le fait que ce soit elle qui ait le plus d'esprit, les rares hommes qui s'étaient intéressés à elle furent le forgeron, un apothicaire et le bibliothéquaire qui vivait non loin de chez nous. Dans son malheur, elle reçut un époux bien mieux physiquement de sa personne que le négociant qui avait épousé ma soeur ainée.


Je redoutais à présent que cela ne soit mon tour. Je savais que j'y passerai un jour mais j'aurai aimé que celui ci soit encore lointain. Chose que j'avais remarqué, c'est que mes soeurs quittèrent la maison à l'âge de dix neuf ans. Cette année, je serai donc mariée. Contre toute attente, ce ne fut pas le cas. J'entrai dans ma vingtième année et je n'étais toujours pas mariée. J'étais soulagée mais mon père voyais cela d'un mauvais oeil car il ne pouvait marier les cadettes avant moi.
En même temps, il était normal que je n'avais aucun prétendant. Tous ceuc qui avaient tenté ont fui. J'étais la forte tête de la famille aussi je faisais fuir les hommes avant même qu'ils ne puissent entrer et faire leur demande auprès de mon père. La solution la plus simple que j'avais trouvé dans un premier temps fut de leur renverser un seau d'eau sur la tête. Comme la fenêtre de ma chambre donnait sur la rue, juste en dessous de la porte d'entrée, il était plus que facile de leur jouer ce mauvais tour.


Trop ce fut trop. Quand mon père apprit la raison de l'absence de prétendants, il fut rouge de colère. Ce fut la première et dernière fois que je le vis dans cet état. Il ordonna à Marianne de m'enfermer et de verrouiller la fenêtre en la barrant pour que je médite ma conduite. J'étais prisonnière chez moi. Je rageais d'être ainsi traitée. Il fallait que je sorte à tout prix.
Mon père ayant ce soucis en moins me fiança à sans même prendre la peine de m'informer de qui serait mon futur époux. Je ne vis jamais cet homme. Mais d'après ce que Marianne m'en dit, c'était un homme grassouillet pour qui les femmes n'étaient que des petites dindes écervelées qui fallaient mater et éduquer. C'était donc à un monstre qu'il désirait me marier. Personne d'autre à part lui avait consenti à m'épouser.


Les fiançailles durèrent près d'une année sans que je ne vis une fois cet homme. Cela arrangeait bien mon père. Le jour de mes noces approcha. Et finalement le jour tant redouté était venu. Les invités étaient présent dans la chapelle, même mes soeurs avaient fait le déplacement pour constater le désastre. Ce n'était rien dire car personne ne s'attendait à ce qui allait suivre.
Marianne m'avait préparée. Elle était peinée pour moi aussi elle me murmura à l'oreille qu'elle allait m'aider. Elle avait la promesse sur le lit de mort de ma mère qu'elle prendrait soin de nous. C'était le jour où elle pouvait honorer sa promesse. Elle avait mis en place un plan qui me permettrait de fuir.


Alors que je m'appretais à pénétrer dans la chapelle pour épouser un montre, le hénissement d'un cheval se fit entendre. Un cavalier surgit à plein galop pour m'enlever. Il eut juste le temps de me dire d'avoir confiance qu'il m'entrainait loin de ce lieu. Après une bonne heure de folle chevauchée à travers plaines et champs, il me déposa devant une petite ferme et me dit que sa dette envers Marianne était à présent payée. Ainsi donc cela faisait parti du plan de la nourrice. Je la remercie intérieurement lui adressant une prière.
Le cavalier repart sans rien ajouter de plus. Je ne le reverrai jamais. D'ailleurs je n'ai pas eu le temps de réellement voir son visage. Une femme assez agée sortit de la petite ferme et me souhaita la bienvenue. Elle connaissait mon prénom. Me faisant entrer, elle me montra une chambre et me dit de me changer. Une tenue était pliée sur le lit n'attendant que moi. J'avais l'air à présent d'une paysanne mais cette tenue ne me déplaisait pas bien au contraire.


Le lendemain matin, un chariot plein de paille s'arrêta devant la ferme pour me prendre au passage. Le voyage se passa dans le plus grand des silences. La fatigue me gagnant, je pris place dans la paille pour dormir un peu. Plusieurs heures plus tard, le paysage avait changé. Nous n'étions plus en Christabelle mais plus au sud ou au nord, je l'ignore. Je pouvais sentir une brise marine, la mer ou l'océan n'était pas loin. Le paysan me déposa à l'entrée d'un petit village puis continua son chemin comme si de rien n'était.
J'étais loin de chez moi mais je préférai cela à la vie avec un monstre. Personne ne viendrai me chercher ici, j'étais sauvée et libre. Libre de mener ma vie comme bon il me plairait. Comme le village était assez petit, on vit tout de suite que je n'étais pas d'ici.


Une vieille femme assise sur un banc de pierre me demanda lors de sa voix chevrotante d'où je venais. Il était bien normal qu'elle pose cette question quand on voit arriver une étrangère seule de surcroit. Je lui répondis alors que je venais de loin et que je cherchais du travail. Elle m'indiqua d'une main ridée et tremblante une direction que je pris en disant que là bas je trouverai du travail au près de la vieille Garance.
Un remerciement puis je me dirige dans cette direction. Il ne fut pas diffile de trouver Garance car elle donnait à manger aux cochons. En me voyant arriver, elle sut que si je venais vers elle c'était pour une raison bien précise. Elle me dit alors que derrière la porcherie il y avait une petite maisonnette et que je pourrai m'installer là bas. En échange mon rôle serait simple. Je devrais nourrir les animaux et m'occuper du ménage. Cela ne me sembla pas difficile aussi j'acceptai son offre.


J'étais devenue une fille de ferme. Rien ne pouvait laisser présager de mon passé bourgeois et encore moins avec toute cette boue sur ma jupe, mes mains et mon visage. J'étais devenue une souillon. La vieille me laisser cultiver un lopin de terre où je fit pousser quelques légumes de saisons. Des roses avaient poussé depuis mon arrivée tout autour de la petite maisonnette. Aussi Garance me nomma affectueusement la jeune femme aux roses, cela devint vite un surnom qui fut Rose. Tout le village me nommait ainsi à présent.
Je vivais ma vie et cela me plaisait. Même si cela fut dur physiquement au début, j'y pris goût. Seule une blessure mentale resta, celle d'avoir la sensation d'avoir était vendue par ma famille. C'est peut être pour cela que je suis devenue assez sèche avec les hommes. J'avais à présent un coeur de glace face aux émotions que procurait l'amour.

Je valide \o/

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Code:

[Métier & Classe] : Paysanne

[Âge & Sexe] : 21 ans & Féminin

[Classe d'arme] : Défensif

[Alignement] : Neutre

Il manque la faction, et la date de naissance :)

Elle est pas refaite... C(est la fiche de 2010 là :p

Fiche terminée

Je m'occupe de toi

Alors, c'est Christabel et pas Christabelle

Citation :

pendant de longues semaines.

C'est ennéade aussi :)

Citation :

Et cela devint plus que nécessaire avec la naissance de jumelles.

Mais la mère n'est pas morte ?

Corriges moi ces petites fautes et tu seras validés, personnage assez simple en fin de compte :)

Voilà corrigé :)

Non, la maman est morte en couche avec la naissance du mâle. Elle a eu 5 filles avant :)

Validée , tu connais le chemin :)