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| Hostilités et escarmouches sur les terres de Bastylle | |
| | Auteur | Message |
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Jérôme de Clairssac
Humain
Nombre de messages : 1159 Âge : 47 Date d'inscription : 10/01/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 39 Taille : Niveau Magique : Apprenti.
| Sujet: Hostilités et escarmouches sur les terres de Bastylle Lun 1 Juil 2013 - 12:03 | |
| 23ème jour de Favrius, 7ème année du 11ème Cycle La troupe était scindée en deux parties, l'une sous la direction de Guillaume de Clairssac, avec le gros de l'ost d'Etherna. L'autre, sous le contrôle de son ainé, Jérôme et baron d'Etherna avec la plus petite partie des armées de la baronnie, les troupes de Versmilias et de Brochant/Serramire à ses côtés. Lourmel avait donc décidé de rester "neutre", militairement parlant mais d'aider par la logistique en attendant de voir ce qu'il se passerait. C'était un pari dangereux car les seigneurs n'oublieraient pas leur manque d'entrain. Les jeux avaient été fait et maintenant les hostilités devaient commencer, il était temps d'annoncer à Bastylle qu'elle était isolée et avec peu d'espoir. Jérôme n'avait pas voulu rester plus longtemps que nécessaire et dès le lendemain de la réunion avec les conseillers de la ville de Lourmel, il avait levé les troupes pour avancer sur les terres de Bastylle. Il est évident que nombre d'éclaireurs et d'espions pullulaient dans la région afin de tenir informé les deux osts des derniers mouvements.
Guillaume, de son côté, avait redivisé son armée avec une avant garde et une arrière garde. Une troupe de cavaliers etherniens se trouvait plus loin et elle s'approchait d'un village. De l'autre côté, la poussière se soulevait devant une petite colonne armée qui se dirigeait vers le château. Il y avait des civils bien évidemment mais on ne faisait pas d'omelettes sans casser des œufs. Le responsable de la "troupe" cria sus à l'ennemi et aussitôt les chevaux accélérèrent l'allure, prenant un rythme soutenu pour rattraper les fuyards, ce qui ne fut pas compliqué vu qu'il y avait des chariots. Il y avait une petite vingtaine d'hommes armées et en face une trentaine de cavaliers. La charge fut lancée et tout le monde courut, laissant leurs affaires et les chariots qui auraient pu les aider contre les chevaux. Ce fut un véritable carnage, les soldats furent les premiers visés naturellement mais des civils furent piétinés car ils se trouvaient sur la trajectoire. Comme ils présentaient leur dos et ne défendirent pour ainsi dire pas, la victoire fut facilement acquise. Une fois la première charge effectuée, ils prirent le temps de tuer les soldats qui étaient toujours vivants. Les civils en âge de porter une arme furent passés par le fil de l'épée aussi. Les instructions de ne pas faire de mal aux villageois furent respectées dans cette limite car les soldats ne voulaient pas retrouver des adultes armés en face d'eux, amenant un risque supplémentaire pour eux. Les femmes et les enfants ainsi que les vieillards, furent donc épargnés et la cavalerie reprit son chemin.
Il fut à noter qu'un petit groupe de bandit eut aussi la malchance de tomber sur un groupe de cavalerie en éclaireur. Ils connurent la même fin que les soldats ci-dessus. Le premier château fut ensuite en vue, comme convenu par le noble et naïf Jérôme, une lettre fut remise au seigneur du château, lui demandant ou allait son allégeance et s'il allait résister ou se rendre à l'évidence que la cause était perdue d'avance. On attendit sa réponse alors que les soldats encerclaient le tout. |
| | | Jérôme de Clairssac
Humain
Nombre de messages : 1159 Âge : 47 Date d'inscription : 10/01/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 39 Taille : Niveau Magique : Apprenti.
| Sujet: Re: Hostilités et escarmouches sur les terres de Bastylle Lun 8 Juil 2013 - 11:57 | |
| L'ost unifié sous le commandement de Jérôme avait franchit la frontière entre Lourmel et Bastylle. Les seigneurs avaient apparemment désertés les villages pour réunir leurs troupes. Etaient ils tous enfermés dans les châteaux ou un plan avait muri dans leur tête pour quelques embuscades ? la question était posée. De nombreux éclaireurs et espions parcouraient les terres, à la recherche d'informations, quelqu'elles soient. Aucun mal ne fut fait aux fermes et aux familles rencontrées, ces dernières, n'ayant pu quitter leurs terres, ou encore aux convois de réfugiés qui n'avaient pas été assez rapide. Ils étaient affolés en voyant les armées déferler, pensant leur dernière heure arrivée. L'étonnement se lisait sur leurs visages quand les soldats partaient sans leur avoir fait le moindre mal, leur disant même qu'ils pouvaient rentrer chez eux sans avoir à craindre les ost du baron d'Etherna. Nombreux furent ceux qui firent demi tour, les récoltes arrivant à grand pas.
Une fumée fut aperçue au loin et il fut rapidement évident que ce n'était pas un feu allumé par un petit groupe, ni d'un incendie de forêt. Il s'agissait d'un village qui était en feu. Les yeux de Jérôme se rétrécirent alors qu'il essayait de voir au loin, sachant pertinemment que c'était illusoire et impossible. Toutefois, ne pouvant laisser faire cela, il donna des ordres et il partit au galop entouré de sa garde. On avait tenté de le dissuader bien évidemment mais il venait d'entrer dans une phase ou il était impossible de le faire changer d'avis. Il avait refusé que l'ost accélèrent ou que l'organisation se fasse, tout cela prendrait trop de temps. Il partit donc rapidement, laissant tout le monde sur place, accompagné d'une trentaine de cavaliers.
Ils arrivèrent sur place rapidement grâce à leurs montures, il s'agissait d'un petit village d'une vingtaine de masures, tout au plus. Les corbeaux s'étaient amassés en vue du festin qui allait s'offrir à eux. Il n'y avait pas de portail, ni d'enceinte protectrice et il était facile de deviner qu'ils avaient été la proie facile de bandits peu scrupuleux. Certaines maisons brulaient, d'autres étaient encore étonnement intacte. Au loin, une dizaine d'hommes couraient, les bras chargés mais il était évident que ce n'étaient pas des paysans en fuite. Il s'agissait, comme ils l'apprirent par la suite, de brigands qui étaient resté alors que le gros de la troupe était partit. Ils furent rattrapés et un combat s’engagea mais ils ne firent pas long feu face aux chevaliers expérimentés et équipés. Il n'y en eu que trois à ne pas trépasser, ceux-ci furent capturés et entravés. L'on revint au village et Jérôme descendit de sa monture, il fit fouiller le village à la recherche de survivants mais le travail avait été fait méthodiquement. Des corps étaient étendus, certains encore sur le seuil de leur maison, indiquant la rapidité et la violence de l'attaque. Des femmes étaient nues, certainement ayant été violé avant de les tuer froidement, si ce n'était pas l'inverse. Des enfants, des vieillards et des hommes armés de fourches ou de faux, tous réunis dans la mort.
Jérôme avait le cœur qui battait très vite, la rage l'avait envahit et le désespoir de ce que subissait le peuple. Il se retourna vivement et ordonna que les prisonniers soient amenés devant lui. Lorsque ce fut fait et qu'il vit dans leurs yeux qu'il n'y avait aucune rédemption possible, il sortit sa flamberge de son dos. Il regarda les brigands et choisit le plus costaud. Devant tout le monde, il lui trancha lui même les mains et les pieds, le sang gicla sur son armure et coula sans que cela ne le dérange. Les plaies furent cautérisées à l'aide d'une torche enflammée à un brasier. De toute façon, il lui importait peu qu'il meurt ou survive. L'on amena un cheval et il fut attaché dessus afin qu'il ne tombe pas. Le baron désigna ensuite le plus maigrichon du duo restant, celui-ci avait une lueur de peur dans les yeux, comprenant enfin qu'il allait recevoir le paiement de ses actes. Il fut surpris lorsqu'il entendit les mots qui sortirent de la bouche de l'homme qui avait sectionné les mains et les pieds de son ami
"Accompagne le et ramène le dans votre campement. Explique donc à ton chef que je lui ordonne de quitter les terres de Serramire à l'instant ou tu lui délivreras mes mots. S'il ne le fait pas, qu'il prie pour ne pas tomber entre mes mains car chaque membre de votre groupe subira le même sort. Je garde ce dernier scélérat afin de l'interroger sur les noms et le lieu ou vous vous trouver. Je tirerais de lui tout ce qui me permettra de vous retrouver."
Il ne se le fit pas répéter deux fois, il monta sur le dos du cheval et le fit partir aussi rapidement que possible. L'ost réunifié rejoignit le baron et le campement fut dressé alors que l'heure n'était pas avancée. Des instructions furent données afin que les corps des malheureux soient réunies sur un bucher qui fut allumé. Jérôme fit un prière à Tyra afin qu'elle accueil tous ces malheureux en son royaume. Toute la nuit, les cris du brigand, en train de se faire torturer afin de lui soutirer tous les renseignements souhaités, se firent entendre. Au petit matin, ils cessèrent soudainement. Celui-ci venait d'être exécuté vu qu'il n'avait plus rien à dire. L'ost se remit en marche, Jérôme était encore plus déterminé qu'au départ, cette terre devait retrouver sa sécurité coute que coute. |
| | | Arsinoé d'Olyssea
Ancien
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| Sujet: Re: Hostilités et escarmouches sur les terres de Bastylle Mer 17 Juil 2013 - 15:45 | |
| Quatrième ennéade de Favrius, en l'an sept du onzième cycle.
La route toute harnachée traversait à vive allure les terres poissées de sang de Bastylle, faisant halte aux seuls détours d'aucuns hameaux afin d'y questionner les vilains et faire fourrage. Près de deux cents chevaliers, écuyers et valets d'armes, arborant des pennons frappés des écussons de nombres des grands et bons sires des pays berthildois et olysseans et où figurait en bonne position l’orgueilleux blason de la dame du pays : parti de sinople sur gueules, au cerf élancé affrontant le loup, le tout encourtiné de lys d'or. Car bien qu'icelle fut qu'entrementres dans le pays Diantrais, c'était bien en son nom que la troupe conduite par son sénéchal messire Adelin se rendait auprès de ce baron riche en idées qu'était Jérome de Clairssac. La compagnie – alors plus restreinte – avait quitté le riant port de Sharas près d'un mois auparavant. On y comptait déjà quelques gens de haut lignage, dont quatre de ce clan que les gonzes nommaient celui des Olyssea de Sharas. D'abord la matrone Lesceline, inérable douairière qui jouissait encore d'une influence certaine en ce fief aux trois forts châteaux, et ce malgré les menées de son fils aîné le sire du pays. Un autre de ses fils, Guillaume, était de ces chevalier vrai et vertueux, aux nobles aspirations impropres à cette méchante époque, et assurait la garde de deux de ses jeunes nièces, les damoiselles Almodis et Godeliève. Le périple, quoique long et fastidieux, s'effectua sans heurts ni périls. Tout en longeant le Ner et rassemblant ses vavasseurs, Adelin rendait justice, officiait des compromissions et assistait aux plaids des sires de ce pays encore désordonné. Tout au plus peut-on relever le décès d'un bâtard dudit seigneur, en proie à cet ergotisme, ce feu de Sainte-Berthe, qui alors vivotait dans la région. On l'abandonna au gré d'un gentil cloître cénobite à la frontière Arétane, où il pourrait faire confession des pêchers qui aujourd'hui le condamnaient. On traversa d'un trait la Malelande, triste pays où maraudaient des bandes armées dans le sillon de la guerre que livrait le seigneur Godfroy, et dès lors l'ost ne s’arrêta plus, sinon pour se rafraîchir quelque peu à Wenden puis Serramire-la-cité. On avait d'abord rencontré le duc en devenir Aymeric de Brochant, Adelin faisant gage de son amitié et celle de sa maîtresse, et lui proposant la main d'une des jouvencelle d'Olyssea, à quoi le seigneur répondit par un courtois refus. On avait alors poursuivi le voyage vers le septentrion et le fief félon de Bastylle, avec la ferme intention d'y trouver le probe baron de Clairssac et de faire redevance pour l'aide qu'il avait jadis porté à l'occasion de la conjuration du goupillon, tel qu'il le desservit. Lorsque enfin on parvint à son campement tout bien cerné de bailles, Adelin offrit l'assistance de ses gens dans ses emprises guerrières, ainsi que la main d'une des petites cousines de la dame Arsinoé. Une main qui venait avec pour dot un chastel et ses dépendances, au nord de Sharas, ainsi qu'une somme d'argent tout à fait idoine. Le sénéchal et baillis se garda bien de dire que cette chevance lui serait offerte dès lors, épousailles ou pas. |
| | | Jérôme de Clairssac
Humain
Nombre de messages : 1159 Âge : 47 Date d'inscription : 10/01/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 39 Taille : Niveau Magique : Apprenti.
| Sujet: Re: Hostilités et escarmouches sur les terres de Bastylle Mer 25 Sep 2013 - 9:50 | |
| La campagne de Bastylle se déroula comme beaucoup d'autre. Il était à noter que Valerian d'Adhémar avait rejoint l'ost dès le début de cette guerre et il accompagnait le baron, allié de choix. Le vassal de la marquise de Sainte Berthilde était avare de paroles mais le peu d'échanges qu'ils eurent amenèrent Jérôme a apprécié l'homme qui était venu spontanément l'épauler alors qu'il n'avait rien à gagner. Il avait dit que c'était en remerciement de l'aide qu'Etherna avait apporté pour le sauvetage de sa suzeraine. Une autre troupe arriva, portant les couleurs de la dame ainsi que des seigneurs de Sainte Berthilde et d'Olyssea. De même, elle avait diligenté un ost pour les raisons de Valerian. Il fallait dire que le baron avait mal digéré la façon dont on l'avait traité lors de cette campagne et à l'issue, aussi ce soutien remettait la balance au centre, bien que le baron n'ai rien demandé, contrairement à la dame. Son sénéchal, un certain Adelin rapporta les mots de Arsinoé. Ainsi on lui proposait un mariage avec une petite cousine et un château avec dépendance en plus d'une somme d'argent conséquente. Le baron mit la question de côté, non pas qu'il la refusait mais il avait également reçu une offre de la dame d'Outremont pour marier sa sœur, la châtelaine de Lourmel. Il préférait réfléchir avant de prendre une décision qui l'engagerait à vie, surtout vu l'importance que revêtait la famille à ses yeux. Bien qu'ayant été préparé à un mariage de convenance, il n'avait jusque la pas prit la chose au sérieux. Il repoussa donc l'échéance, expliquant qu'il y réfléchirait sérieusement mais que pour le moment, il désirait employer toutes ses ressources sur la campagne démarrée.
L'ost qui accompagnait Jérôme avait fait jonction avec celui que menait Guillaume. Le nombre d'homme était largement supérieur à celui du pauvre château choisit en premier lieu. Il fallait dire que ce n'était pas une place d'importance non plus, ni l'une des mieux défendues. Il avait été choisit pour une raison spécifique, en espérant qu'il serve d'exemple et ne se rendrait pas. Bien évidemment, étant le premier à subir le siège, le dirigeant de la place ne se rendit pas, certain qu'il recevrait du soutien de la part de Bastylle et du conseil qui avait décidé de se rebeller. C'était mal calculer car personne ne vint à son secours, n'étant justement pas un point clé à défendre coute que coute. Naturellement, l'assaut fut donné par tous les côtés en même temps en raison de la large supériorité et le château tomba plutôt rapidement. Aucun quartier ne fut fait au début et le combat fut sanglant, essayant d'instiguer la terreur aux soldats défenseurs. Puis lorsqu'ils ne furent plus qu'une poignée, alors, le combat fut stoppé et ils purent se rendre. On laissa partir quelques uns de la soldatesque, ceux qui apportaient le plus rapidement la rumeur. L'arme psychologique était d'importance et l'on souligna l'inaction des couards qui étaient terrés derrière les hauts murs de Bastylle.
Il fut alors décidé de se diriger vers l'une des pièces maitresses mais dirigée par un seigneur qui était réputé conciliant et faible. Celui-ci ouvrit carrément les portes, se rendant sans coup férir. Il implora le pardon en se prosternant maladroitement et sans aucune honte aux pieds du baron. Magnanime, et voulant de nouveau faire un exemple, Jérôme le lui accorda. Mais déjà la décadence de l'homme et afin de ne pas avoir de mauvaise surprise, son deuxième fils fut prit en otage et confié à un seigneur afin de le garder et de l'éduquer comme tout noble qui se respecte. Ainsi après la terreur, le pardon, deux armes qui s'avérèrent de taille dans cette campagne. Le fait d'épargner la paysannerie apporta aussi un accueil moins virulent que cela aurait pu l'être. La réputation du bon et juste baron était faite et il finit même par recevoir bon accueil dans certains villages traversés. Il fallait dire que des cavaliers légers écumaient la région et qu'en même temps que la campagne avançait, les bandits étaient traqués comme il se devait.
Finalement, l'avancée fut beaucoup plus rapide que prévue, les places tombaient ou se rendaient. Ainsi on finit par arriver face aux murs de la cité de Bastylle elle même. Le reste de la rébellion se trouvait ici, le fameux conseil qui avait décidé de clamer l'indépendance de la châtellenie. Mieux, après de nombreux espionnage, l'on fut certain que la dame de Lourmel, Lyanna, la sœur de Maélyne se trouvait ici également. |
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