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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 327 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Bol d’Jiv’elgg - Haut Prêtre de Kiel Mar 13 Aoû 2013 - 11:46
Nom/Prénom: Jaluk Beldro’A Rintheith d’Ilkar d’Jiv’elgg, appelé plus simplement Bold’Jiv’elgg, l’Enfant de la Torture Âge: 316 ans Sexe: Mâle Race: Drow
Particularité:
Il était le plus pur et le plus beau des Drow, il parait selon une rumeur que son corps n’a pas perdu de cette étrange et paradoxale beauté, mais caché sous l’armure de fer de son rang et derrière le masque de la Cruauté, il est impossible de réellement en juger. Et ceux qui savent comment il se sert de son corps préfèreraient ne jamais le découvrir.
Il a été soumis à l’Ordalie Suprême, désormais, on ne le qualifie plus de Drow mais de «Créature de Kiel». Son ancien nom a été oublié pour son nouveau. Ce supplice a également grandement modifié sa constitution. Soumis à de constante vapeur acide et à divers poisons subtiles, et moins subtiles, il a fini par en développer une certaine résistance aux drogues faibles.
Il est un des rares Drows qui n’émet pas une classification des races. Lui tire le même plaisir à torturer chacune d’entre elle. Et c’est cela qui lui a permis de voir le potentiel dans le fait de laisser un Elfe vivant après une séance. Il est grâce à cela le détenteur unique d’un secret bien gardé: l’art de faire revivre à la victime sa torture des années après.
Une vie emplie de débauche et d'échanges répétés de sang entre lui et ses victimes, ou ses bourreaux, font que Bold'Jiv'elgg a contracté une maladie vénérienne comme c'était à prévoir. Cependant, pour une raison inconnue, celle-ci ne l'affecte pas. Est-ce à cause de son coté Drow? Serait-il réellement protégé par Kiel Elghinn? Ou bien serait-ce l'Ordalie Suprême qui l'en aurait délivré? Toujours est-il qu'il en demeure porteur sain et qu'il est susceptible de la transmettre à quiconque pratiquerait un acte sexuel librement consenti, ou non, ou bien se voyant infecté par le sang du Favori de Kiel. (Cette maladie a été contracté un an après sa relation avec Y'Shahinn Nehleän)
Alignement: Chaotique mauvais Métier: Haut Prêtre de Kiel Elghinn Classe d'arme: Corps à corps (La Chaine de Kiel et griffes) et Magie Divine (domaine de Kiel)
Équipement:
Bold’Jiv’elgg porte une armure de fer rouillée, la même que celle dans laquelle il fut enfermé pour passer l’Ordalie Suprême. A celle-ci s’ajoute le masque de la Cruauté, relique dévolue au Haut-Prêtre ayant prouvé leur foi par un acte indéniable. Il porte également des gantelets munis de griffes, son outil de travail favori. A cela s’ajoute la Chaine de Keil, forgée dans la dernière chambre magmatique en activité, elle serait capable de revenir à son propriétaire en toutes circonstances. Elle a l’aspect sinistre et rouillé des reliques du culte de la cruauté et se termine par un crochet semblable à celui des bouchers, pour happer et suspendre les futures victimes de son porteur.
Description physique:
«L’amour tu n’inspireras point»
La beauté est une chose fortement relative. Bold’Jiv’elgg pouvait se vanter de posséder une certaine pureté qui contrastait avec son appartenance à la race des Drows. Une beauté hautaine et orgueilleuse, un corps lisse digne d’une statue ou d’un fantasme d’Isten et un visage réputé parfait. Mais cela, c’était avant. Maintenant qu’il a passé l’épreuve suprême du clergé de Kiel Elghinn, il ne sera plus jamais cette beauté fascinante et merveilleuse aux yeux du publique.
Désormais, c’est la cruauté qui a pris le pas sur tout le reste. Son vêtement et son aura sont tellement emplis de sadisme, de froideur et de désir de souffrance, que nul ne peut distinguer la beauté qui jadis faisait fondre jusqu’aux mâles. Sa peau a pâlit, ses mains couvertes de gants de fer au griffes acérées sont constamment salie par du sang sèché, son visage est masqué par la Cruauté, la Chaine de Kiel et son armure rouillée masque ses formes élégantes et sa démarche fière n’est plus désormais que terrifiante par la dépravation qui en émane.
Le plus grand malheur reste pour ses victimes. Celles-là sont les seules à pouvoir encore goutter à ses charmes maléfiques. Et il est très rare qu’aucune d’entre elles puissent réellement en parler de manière cohérente après. Parce que sa torture est toujours la même, faire mourir la raison en mettant en parallèle une apparente pureté et des actes d’une violence et d’une cruauté inouïe. Le viol est toujours son arme préférée, peu importe la race, le sexe ou l’âge…
Description mentale:
«Le "moi" est souverain»
Il est le meilleur, le plus apte à extraire les secrets. Qui d’autre pourrait l’égaler? Lui qui fait parler ses "patients" avant même qu’il ne pose de question. C’est donc bien l’orgueil qui caractérise le comportement de Bold’Jiv’elgg. Il est l’élu de la déesse et il le sait. Son égoïsme est digne de celui de son espèce. Et son Ego a des dimensions comparables à son goût pour la souffrance.
Il aime voir les corps tordu par la douleur, il adore entendre hurler et il apprécie plus encore quand la personne ne le peut plus. Il veut regarder sa proie dans les yeux quand il la maintient en vie malgré tout, malgré les griffes, malgré les vices… Il prend son plaisir en enlevant toute chance à l’autre de jamais en éprouver à nouveau. Sa vie est entière dévouée à sa déesse et, pourquoi ne pas lier le devoir à l’agréable?
Il est impossible de raisonner le Haut-Prêtre quand sa décision est prise et, si il accepte les offrandes pour gagner sa pitié, il ne connait pas ce sentiment et ne tiens jamais aucune promesse à propos de merci ou d’épargner. Quand on a vécu l’enfer, on ne s’encombre plus de pareils entraves que les principes. Et le sexe avec une personne souffrante est une luxure tellement exquise qu’il ne saurait de toute façon pas s’en distraire quand cette délicatesse est à sa portée.
Mais le Haut-Prêtre aime aussi sa propre douleur. Il a passé trop de temps enferme dans la salle de l’Ordalie Suprême que pour qu’il en soit autrement. Il aime se rappeler la morsure de l’acide, le contacte des pointes d’acier glacées ou brulantes, le contact du poison contre ses bronche et ses muqueuses et la sensation délectable de l’étouffement et des coups. Il est donc normal qu’il aime la guerre et qu’il apprécie plus encore quand lui et sa victime peuvent partager la souffrance dans un hurlement de jouissance.
Histoire:
«Les voies des dieux sont impénétrables»
Je suis né il y a exactement 316 années et 109 jours dans le troisième étage du Puy d’Elda. La beauté était mon don le plus probant, dés mon plus jeune âge. A tel point que cela en a fasciné mes parents. A l’âge de mes dix ans, il semblerait que j’exerçais déjà un certain attrait hypnotique sur mes semblables. Je n’étais pas comme eux, non, j’étais plus. Mes traits était plus fins, ma bouche plus plaisante, mes yeux plus captivant et mon corps était plus grâcieux, même pour ceux de mon espèce.
J’étais un sujet d’admiration et d’interrogation, un mystère déjà. Après tout, comment un Sombre pouvait-il être aussi pure et beau? En fait, l’interrogation était telle que je n’ai jamais du subir les frais de ce que je possédais avant mes soixante ans. La jalousie n’arrivait semble-t-il pas à percer le mur de surprise et de curiosité que je suscitais.
Le premier à avoir ressenti pour la première fois une jalousie suffisamment forte jusqu’à avoir envie de détruire ma beauté me fut une révélation pour moi. Bien sûr, lui ne sera pas là pour vous raconter ma mise en pratique des cours martiaux de mon paternel ni des délectables souffrances que j’ai pu lui insuffler.
Je débutais à l’époque. J’étais tout excité par la découverte d’un nouvel hobby, de ce qui deviendrait un désir dévorant et une soif inextinguible de plaisir divin. D’ailleurs, c’est à cette occasion que je fis ma première approche de la sexualité. Et on peut dire que j’ai eu le loisir d’observer la chose sous diverse couture, à divers niveau et en profondeur…
Ma voie me paraissait toute tracée, je devais suivre les enseignements de Kiel Elghinn, la maîtresse de mon art. Et pourtant, pour arriver à mes fins, c’est une toute autre maîtresse que je dus embrasser. Car si les Drow révèrent Uriz et Teweion, c’est en Ishten que réside leur faiblesse. Et je l’ai bien vite compris.
L’âge de 70 ans vit mon premier acte de réelle politique, je me voyais dans le même temps défloré et accepté au sein du clergé de Kiel Elghinn pour débuter mon apprentissage. Je dois dire que j’ai relativement apprécié cet instant passé. Et qu’il m’est arrivé de me promener par la suite aux alentours du temple de Ishten, profitant, aussi souvent que faire ce peut, des orgies qui étaient organisées. J’aurais bien pu entrer dans cette institution, si mon cœur n’avait déjà appartenu à ma Mère, Kiel Elghinn.
Bold’Jiv’elgg avant sa transformation, au début de son enseignement au sein du clergé de Kiel.
«Tout a un prix»
Je suis donc entré dans le clergé de Kiel comme Novice à l’âge d’un siècle. C’était là les plus belles années de ma vie, enfin de mon ancienne vie. Je me plongeai avec délectation dans l’étude de l’art et la manière de faire souffrir. Lentement mais sûrement je me frayai un chemin vers le sommet. A la fois pour être le meilleur, mais surtout pour apprendre plus sur la douleur, toujours plus et par ce fait servir celle que je considérais désormais comme ma mère.
J’appris là également une autre facette de mon enseignement. S’il nous fallait être capable de faire souffrir, nous devions nous même savoir ce que signifiait le mot souffrance. Ce fut la première fois que je fus violé et battu, en l’an 802 du dixième Cycle. Et je dois bien avouer que j’ai adoré cela. Ils s’arrangèrent toujours pour ne pas m’abimer, je leur plaisais bien trop.
Bientôt, je fus reconnu comme apte à passer au niveau suivant, je devins un bourreau. Je pris fort à cœur mon travail et je rendais souvent hommage à Kiel, autant que faire ce pouvait. Et les cris accompagnaient mes prières de manière exquise. On m’initia à nouveau à d’autre niveau de douleur, à d’autre secret également. Le prix était cher mais ça en valait la peine. Je devins bien vite Tortionnaire et j’eus accès à plus de partenaires encore.
Et puis, vint l’épreuve ultime de ma carrière, j’avais traversé les autres niveaux sans spécialement faire attention. Plongé dans l’étude, zélé dans ma foi et doué dans mon art, il n’y avait nulle raison que cela se passa autrement. Et un jour, on m’introduit devant le Haut-Prêtre, dont je n’ai pas jugé utile de retenir son nom. Et on me demanda si je souhaitais apprendre plus encore. Mon enthousiaste fit rire sinistrement mon interlocuteur. Mais mon sourire à ce rire était bien ce qui fit frissonner le peu de membres présents.
Pour devenir un réel Tourmenteur, je devais passer une réelle épreuve. À commencer par la torture de ma famille. Le plus difficile fut de les capturer, la suite coula de source. J’allai jusqu’à user de mon arme favorite avec eux, la sexualité. Et il sembla que l’inceste immonde, leur viol par leur propre enfant qui leur avait apporté tant de fierté, était insupportable. Ils devinrent fous à lier avant de mourir. Ma jubilation convainquit le Haut Prêtre, le Favori de Kiel de me laisser aller.
Cependant, si j’avais réussi les tests, il me désira à son tour. Et c’est dans la douleur que se passa une dernière épreuve. Une épreuve que je n’aurais pas du passer. Et là, il osa ce que jamais aucun n’avais osé. Il blessa mon visage d’une seule balafre. Je ne pouvais me débarrasser de lui, étant attaché. Et puis, par la suite j’appris à apprécier également cette forme de torture. J’étais souillé et ce n’était que justice, une autre manière de rendre hommage à Kiel.
Nul ne reste favori longtemps, et la mort vint bientôt chercher le Favori. Un autre lui succéda, puis un autre. Et c’est sous celui-ci que je pus rencontrer pour la première fois celle qui devait devenir la Prime Sorcière. C’était alors une suivante d’un prêtre d’Ishten, je n’y accordais pas plus d’attention que cela. Elle par contre… Elle était belle, si désirable. J’avais envie de la posséder, ou peut-être qu’elle me possède?
Nous nous vîmes en privé pour la première fois en 972 du dixième Cycle. Une rencontre simple, quelques mots et une nuit torride. Je ne lui fit aucun mal, jamais. Pourtant, nous eûmes l’habitude de nous revoir souvent. Elle décida à un moment de repousser sa connaissance du vice. Aussi, je lui proposai de tester le sadisme. De tous mes partenaires, elle fut jamais la seule autorisée à me blesser. Et elle le faisait tellement bien.
Je ne pourrai jamais oublier sa magie glaciale, aussi froide que son regard méprisant quand elle jouait aux dominatrices. Mais toute chose a une fin. Et nous fumes séparés. Pas une séparation tragique ou larmoyante, il n’y a pas d’amour au sein de notre peuple, seul compte le désir. Et je désirais tester autre chose. Cependant, je n’oublierais jamais ni son visage ni son nom: Y'Shahinn Nehleän
Nous utilisons la magie depuis toujours pour nos tortures, des doses subtiles dans des sorts subtiles. Et nous savions également que les Elfes étaient sensibles à la magie. Je voulais donc chercher un procédé à tester sur ces pauvres créatures, une manière de faire en sorte qu’un sort demeure en eux, prêt à se déclarer s’il tentait de guérir les dégâts.
Le nombre d’Elfes qui passa de vie à trépas dans mes travaux était ahurissant. Rien n’était trop beau pour rendre un nouvel hommage à Mère. L’effet de la magie devint simple, si on essayait de réparer les effets de mon travail, un sort se réactiverait puisant dans l’énergie de la victime pour contrer l'acte de guérison. A la base, il s'agissait d'une simple dérive du sort d’Emprisonnement , forçant le torturé à revivre sa torture sans cesse.
Je m’étais déjà lancé dans cette étude auparavant, une petit cinquantaine d’année pour être précis, enlevant une enfant Elfe. Je la torturai et lui infligeai le sort. Elle était mignonne. Bien sûr je ne la violai pas, les enfants ne sont pas de mon goût. Je décidai cependant de retourner à mes travaux et de tester à nouveau ce que j’avais mis de coté. Et un jour, je me décidai à retourner voir cette elfette, vérifier si le sort tenait comme il le faut.
Je n’ai jamais considéré les Elfe comme une race particulièrement faible. Certes, ils ne valent rien comparer à nous, mais ils sont très agréables à torturer et à violer. De plus, ils font des réceptacles idéaux pour ce genre d’expérience. Il n’y eut jamais qu’une seule personne au courant des miennes, de ce sort et de son principe, et j’étais presque sûr que jamais elle n’en parlerait.
Mes espérances furent récompensées et, bien que je dusse renforcer la structure pré existante, il fut satisfait du résultat. Elle ne vécut hélas pas assez longtemps que pour que je puisse admirer la suite. La magie fini de la consumer lors du dernier acte. Comme je l'ai déjà dit, les elfes sont sensibles à la magie. C'est un avantage, certes, mais cela a aussi quelques inconvénients Je revins donc satisfait et grandit au Puy d’Elda. C’était il y a à peine quelques années.
Et finalement, advint le jour où je deviendrai ce que j’avais toujours rêvé d’être…
Il y avait au cœur des chambres magmatique de Kiel Elghinn, descendant même en dessous du septième niveau, une salle. On l’appelait la Rintheith d’Kiel, la bouche de Kiel. Et c’était là, dans cette pièce surchauffée que se déroulaient un ultime sacrement, que peu de gens, même parmi les Favoris, eurent jamais l’audace de tenter. On l’appelait l’Ordalie Suprême.
Je demandai à la passer, persuader d’être l’élu de notre déesse. Je descendis en compagnie d’un autre Tourmenteur et de Tortionnaires dans la salle. L’humidité brûlait déjà ma gorge mais j’étais résolu à passer cette ultime épreuve. Il fallait que je leur montre. A l’époque, il n’y avait pas de Favori, et en sortant vivant de cette épreuve, je savais que le titre me reviendrait sans conteste.
On me planta des aiguilles dans les articulations, un pieux dans le nombril, prenant bien soin de ne pas toucher de point vitaux et on prit un soin méthodique à me casser toutes les côtes, une à une. Même pour moi qui aimais la douleur, c’en était trop. On me mit encore des caches sur les yeux, planté par de petit clou dans mes orbites. Mais on ne s’arrêta pas là, on me mit dans le sarcophage, dont le font était chauffé par intermittence à un peu plus que la température nécessaire à faire bouillir de l’eau, et on le referma, non sens oublier d’étendre mon corps au maximum grâce à la fameuse et redoutable Chaine de Kiel, dont le croche me fut planté dans la nuque comme il se devait.
Je restai ainsi longtemps, très longtemps. Bien que dans l’obscurité je ne puisse compter les jours. Et puis arriva la seconde partie de mon ordalie: les miasmes. On introduisit d’abord des poisons subtiles. Des hallucinogènes qui me firent délirer, d’autre me rendant nauséeux, certains me vidant littéralement les entrailles de leur contenu sur le sol brûlant par moment. Puis, on me versa de l’eau glacée par des orifices pour me remettre encore d’autre poison, des migraineux, des vomitifs, des paralysants, des douloureux…
Et enfin, arriva l’ultime étape: l’Acide. C’est là où je compris l’utilité des caches plantés sur mes yeux. Je ne devais jamais ressentir de telles sensations. Un mélange savant de brûlure et de morsure, de souffrance insoutenable et de jouissance sans limite, une déchirure et un baiser. Et ce jusque dans la plus petite de mes bronches. Ma peau, elle, s’adapta, au bout de près de deux semaines d’exposition, elle commença elle-même à sécréter un acide.
Lorsqu’on ouvrit enfin le sarcophage, je ne me rendis compte de rien. Il fallu parachever la dernière étape. Un coup violent dans mes organes génitaux me ramena à la réalité. Et là, tandis que le Tourmenteur seul enlevait les aiguilles et les pieux de mes membres et de mon corps, lavant l’acide et le poison de ma peau, j’eus l’impression de revenir à la vie, de renaître.
Mais cette fois-ci, je n’étais plus né d’une simple Drow, je n’étais plus le fruit de basses œuvres bestiales. J’étais enfanté, façonné et raviver par ma déesse, ma Mère, Kiel Elghinn! Je fus nommé Favori de Kiel et plus encore. On m’appela désormais Jaluk Beldro‘a Rintheith d’Ilkar d’Jiv’elgg. E lorsqu’on referma sur mon visage le Masque de la Cruauté, mon autre nom n’avait plus d’importance, j’étais devenu un autre Drow, j’étais enfin devenu la créature de Kiel!
Dernière édition par Bol d’Jiv’elgg le Lun 19 Aoû 2013 - 22:48, édité 1 fois
Kiran
Nain
Nombre de messages : 730 Âge : 31 Date d'inscription : 19/08/2011
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Sujet: Re: Bol d’Jiv’elgg - Haut Prêtre de Kiel Lun 19 Aoû 2013 - 21:49
Bonsoir !
Je vais prendre ta fiche, désolé pour l'attente...
Peu de choses à redire, c'est assez bien écrit avec un minimum de fautes d'orthographe.
Pour la peau acide, je vais devoir dire non. Que ton corps soit à force capable de résister aux poisons et acides les moins puissants, ok. Mais il ne se mettra pas à en secréter lui-même.
L'histoire est plutôt cohérente et bien construite. Une exception seulement : je n'ai pas bien compris quelle était la place du culte d'Isten dans ton parcours...
A part ça, je suppose que tu t'es arrangé avec Y'Shahinn pour les passages la concernant ?
Pour le reste, je dois avouer que c'est parfois vraiment super malsain... x) Mais bon c'est bien au moins tu joues le truc jusqu'au bout ^^ N'oublie juste pas de colorer le titre des RP qui risquent de choquer les âmes sensibles
Bol d’Jiv’elgg
Ancien
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Sujet: Re: Bol d’Jiv’elgg - Haut Prêtre de Kiel Lun 19 Aoû 2013 - 22:49
J'ai supprimé la peau acide et remplacé par ta suggestion. Pour ce qui est de la place du Culte d'Ishten, c'est relativement anecdotique. En somme, il s'y est rendu de temps en temps pour rechercher des plaisirs charnelles. Mais au final ça n'a vraiment que la place que je lui donne.
Y'sha est ok pour le lien ^^
Et oui, ce perso est hyper malsain, attends de voir le nombre de topic rouge qu'on va voir fleurir par ci par là
Kiran
Nain
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Sujet: Re: Bol d’Jiv’elgg - Haut Prêtre de Kiel Mar 20 Aoû 2013 - 8:35
Parfait, je ne vois donc pas de raison de delayer d'avantage la validation de ton sado-masochiste en puissance...
Code:
[Métier & Classe] : Haut Prêtre de Kiel Elghinn
[Race & Sexe] : Drow & Masculin
[Classe d'arme] : Corps à corps & Magie
[Alignement] : Chaotique Mauvais
Bol d’Jiv’elgg
Ancien
Nombre de messages : 363 Âge : 31 Date d'inscription : 13/08/2013
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Sujet: Re: Bol d’Jiv’elgg - Haut Prêtre de Kiel Mar 20 Aoû 2013 - 10:30
Merci Kiran pour ton efficacité, je m'attendais pas à ce que ça aille si vite une fois commencé ^^
Bol d’Jiv’elgg
Ancien
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Sujet: Re: Bol d’Jiv’elgg - Haut Prêtre de Kiel Ven 29 Nov 2013 - 22:19
Pour ma magie, vais me baser sur cinq lois que j'avais établis comme ligne directrice et qui sont dans le spoiler ci dessous:
Spoiler:
«L’amour tu n’inspireras point»
Elle n’apporte d’ailleurs généralement rien de positif pour une autre personne. Le beau est généralement à exclure au profit de sentiments et d’effets beaucoup moins propre. A l’Amour se substituera le Désir par exemple.
«Le ‘moi’ est souverain»
Tout comme le mode de penser Drow, la magie de leur panthéon est à sens unique dans la plupart des cas. Les effets éventuellement positifs ne s’appliqueront que très rarement à quelqu’un d’autre qu’au religieux qui en fait usage.
«Tout a un prix»
C’est un principe simple qui s’observe dans tous les domaines, pourtant il a un sens encore plus particulier dans le cas des Drows. Les dieux demandes une contrepartie pour offrir leur force. Le coté terrifiant est que celle-ci varie d’un individu à l’autre. Chez une certaine prêtresse d’Isten devra peut-être offrir son corps à tout un bataillon pour acquérir ses pouvoirs, alors qu’un prêtre de Kiel particulier devra simplement assouvir son désir de sadisme et de cruauté.
«Tout sacrifice mérite une récompense.»
Cette phrase résume un grand concept qui permet aux différents clergés de ne pas se détruire mutuellement dans le modèle ascensionnel des sombres. Les clergés peuvent en effet travailler de concert via de puissant sortilège dont l’efficacité et la force dépendra de la performance dans une unique discipline: Plaire aux dieux invoqués.
«Les voies des dieux sont impénétrable»
A tout moment, la déité à laquelle un membre du clergé fait appel peut le désavouer et le renier. Généralement, les dieux restent assez fair play et accorde la dernière prière de leur fidèle. Le seul moyen de voir qu’il a été désavoué est dans le résultat particulièrement puissant. Mais également, dans les conséquences qui voient généralement une certaine nuisance à l’intégrité du croyant de manière très spécifique. Par exemple, l’excision pour un membre du clergé d’Isten. Le plus terrible dans cette affaire, outre la situation de rejet social qui s’en suit, c’est que cela peut arriver à n’importe qui, n’importe quand et qu’il n’y a pas nécessairement de raison. Les dieux sombres sont cruels, vous étiez prévenus.
Magie Divine:
Exacerbation: il s'agit d'une illusion assez simple qui porte très bien son nom puisque son rôle est d'amplifier les sentiments de la cible, que ce soit pour qu'elle perde son sang-froid à force de haine, déraille sous l'effet d'une peur irrationnellement forte ou se voit tirailler par la survenue d'un sentiment entièrement contradictoire avec sa situation.
Novice: accroît un sentiment déjà présent de manière forte.
Bourreau: Permet d'augmenter de manière moyenne l'intensité d'un sentiment présent. Il possible d'utiliser des sentiments à peine présent mais cette pratique devient délicate et est souvent irréalisable au vu du bruit qui entoure le lanceur.
Tortionnaire: Permet d'augmenter n'importe quel sentiment présent, même si celui-ci est ténu.
Tourmenteur: la seul amélioration est de pouvoir faire germer un sentiment dans l'esprit de la victime, l'effet est presque négligeable et cela demande d'en savoir assez sur sa victime que pour en appeler à ses souvenirs. Bien sûr, l'utilisation de souvenir récents permet parfois d'arriver à des résultat plus concluent.
Favori de Kiel: Le sentiment insufflé prend à ce niveau une dimension moins négligeable, mais la nécessité de faire appel à un souvenir reste une condition nécessaire. Il es naturellement impossible d'insufflé un sentiment d'amour ou un quelconque sentiment positif envers le prêtre.
Prolongation: Faire durer le plaisir résume très bien cette prière à la déesse. Capable de faire se poursuivre les maux, quelque soit leur forme, plus longtemps que de coutume, elle finit par être invoquée plus par automatisme qu'autre chose à force de pratique. Bien souvent, les prêtres oublient à quel point Kiel déteste les artifices et oublient par la même que tomber dans la routine de la magie peut leur valoir de très désagréables surprises... Au plus le sort sera répété, au plus le prêtre perdra de sa vision, jusqu'à ce que Kiel décide qu'il n'est plus digne d'observer les maux du monde.
Peur Irrationnelle: Le nom de cette aptitude en résume toute la fonction, elle fait naitre une peur sans origine dans le coeur de l'être ciblée. La force de celle-ci augmente avec le rang qu'atteint l'adorateur de Kiel, passant de l'angoisse à une peur poignante. Il ne crée cependant la panique que si la cible a préalablement été convenablement préparée. Le risque existe cependant que l'autre soit plus fort mentalement que le prêtre, le sort a dés lors l'horreur de voir la magie se retourner contre lui.
Souviens-toi: Rien n'est plus terrible que de se voir revivre un évènement traumatisant avant de se faire déboîter les articulation. Sauf peut-être d'être emprisonné dans l'illusion d'un passé paisible avant de se voir marqué au fer rouge. Le Tortionnaire fait ici appel à la déesse pour faire revivre à sa victime un morceau de son passé, un souvenir particulièrement fort. Si il n'en as pas le choix, il saura certainement comment utiliser ce que Kiel lui offrira.
Emprisonnement: le tourmenteur condamne sa victime à revivre inlassablement la même journée de souffrance en boucle. Lui faisant perdre la notion du temps et des heures, puisque cette illusion peut aussi bien se répéter toutes les heures que durée le temps que l'évènement qu'elle décrit aurait du durer. Si la contre-partie n'était pas trop risquée, il n'est pas à douter que les tourmenteurs regarderaient ses pantins se vautrer en hurlant pendant des jours et des jours. Mais quand on joue avec l'esprit des autres, il arrive parfois qu'on se tombe dans son propre piège...
Jour et nuit: La capacité favorite des tourmenteur, et le fantasme de bien des sadiques. Celui de donner l'impression à sa victime que même en son absence, on continue de la guetter, d'être prêt à lui asséner un coup, de lui parler de ses choses abominable qu'elles ne veut pas entendre mais ne peut taire. Allant jusqu'à la priver de repos, c'est un argument pour le moins efficace. La contre-partie est d'accepter de garder constamment à l'esprit ce prisonnier en souffrance.
Tourmenteur: durée jusqu'à trois jours et trois nuits.
Favori de Kiel: peut arriver à une semaine.
Le Chant Brisé: Il est une tradition ancienne qui se perpétue au sein de l'ordre de Kiel, celle d'un hymne à la douleur. Ce n'est pas vraiment une chanson, en fait on ne peut pas non plus parler de musique dans le sens où le thème en est la dissonance pure. Musique atroce dépassant la limite de la raison. Audible jusque dans l'esprit de la cible, elle démolit sa raison et déchire son âme. Dans les faits, l'effet est moins fabuleux et assez variable. Là où un elfe perdra la raison, ivre de douleur et de colère, pour parfois plusieurs mois, alors qu'un humain ne vivra par exemple qu'une des pires expériences de sa vie sans subir de séquelles. Le prix a payé est simple, il faut que le sang du prêtre coule au rythme de la mélodie, plus il y en aura, plus elle sera puissante, mais ce genre de blessures guérissent mal et la magie curative ne leur est d'aucun secours. Une rumeur veut qu'une pareille symphonie existe en Aduram, mais aucun Drow n'a jamais su le vérifier, comme si ils y étaient sourds...
Entre Kiel et Teweïon: Si il y a bien un pouvoir qui est le plus craint et le plus adulé dans le clergé de Kiel, c'est bien celui de pouvoir garder au delà de l'imaginable une personne en vie. Le Favori de la déesse a cette atout, celui de maintenir un être entre la mort et la vie quelque soit ce qu'il a enduré ou continue à endurer. Mais bien peu savent qu'en jouant ainsi avec la vie et la mort, le Favori remet sa vie entre les mains de sa Maîtresse, à la frontière entre le monde des vivant et celui des mort, il suffit que celle-ci l'oublie un instant pour qu'il bascule sur le chemin du non retour. Cependant, il paraît qu'il n'existe pas d'expérience plus grisante pour un drow et plus efficace pour arracher des aveux. Mais cela ne se fait pas sans peine, au plus longtemps et au plus souvent on fait appel à ce stratagème divin, au plus on s'expose à ses effets secondaires. D'abord, c'est le sommeil qui en souffre, puis la patience, la raison ensuite et finalement, on perd la maîtrise de son corps, livré à la volonté de Kiel Elghinn pour une durée déterminée par elle-seule.
Ressent ma souffrance!: Souffrir est un met des plus délicat pour quelqu'un qui comprend pleinement les préceptes de Kiel Elghinn. Ne reculant jamais devant aucune occasion de se faire du mal ou de faire du mal, certains fidèles les plus altruistes ont mis sur pied un procédé sacré permettant de communiquer à un tiers la douleur physique qu'ils ressentent. Considérer comme un acte hautement sacré, il implique une grande concentration et un entrainement stricte puisqu'il faut, pour qu'il soit efficace, souffrir le martyr tout en maintenant une certaine lucidité.
Masque de la Souffrance:L'artéfact du Masque de Kiel fournit à son porteur une opportunité unique. En effet, il lui confère la capacité de percer un mystère qui tourmente tout tortionnaire digne de ce nom: que ressent la victime? A tout moment, le porteur peut décider de s'immerger dans le ressenti de son vis-à-vis et d'explorer les méandres de ses souffrances. Si il ne peut en voir clairement les causes, ceux qui sont rompus à cette exercice pourront cependant arriver à en deviner plus d'une. La contre-partie est naturellement qu'on ne peut observer la souffrance qu'en tant que spectateur, mais qu'il faut bien la ressentir pour réellement pouvoir affirmer qu'on la connait. (avec le Masque de Kiel uniquement)
Malédiction de l'Imbibition: Il s'agit d'une technique complexe et très rare. Aussi rare que terrifiant d'ailleurs. Mis au point pendant plusieurs siècle par celui qui allait devenir le Favori de la déesse de la cruauté pour son usage exclusif, ce procédé permet de mettre en place une malédiction sur la personne torturée. Extrêmement expérimental, les effets varient selon le sujet et le temps investi dans l'opération est considérable, pouvant aller jusqu'à une semaine. Certains revivrons inlassablement leur séance de torture dés qu'ils fermeront les yeux, d'autres en deviendront schizophrène et incontrôlable, d'autres encore se verront couper de toute réalité. Mais en définitive ces effets ne sont que secondaire parce que la réelle et première portée du sort est réellement de faire plonger en enfer la victime si quiconque tente de la soignée de manière efficace.
Bol d’Jiv’elgg
Ancien
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Sujet: Re: Bol d’Jiv’elgg - Haut Prêtre de Kiel Sam 28 Déc 2013 - 21:56
Le Pouvoir de Kiel Elghinn:
"Toute la puissance de Kiel Elghinn est contenue dans la souffrance du monde. Elle réside en toute douleur et en toute chose qui y est liée. On ne demande pas à Kiel de nous offrir la puissance, on se rend digne d'être le réceptacle de son pouvoir. Parce que ma Mère est généreuse mais seulement envers ceux qui le méritent, envers ceux qui s'ouvrent à la souffrance universelle et qui contribue à accroître cette espèce d'entropie algique qu'est la force de notre Déesse.
C'est pour cela que le pouvoir dépend de la compétence du tourmenteur plus que de son âge ou de ses envies. Bien sûr, la foi en Kiel notre déesse souveraine est une chose complètement naturelle. En appeler à elle sans être entièrement dévoué à sa douleur est un sacrilège, une hérésie et ne va pas très loin. Nous sommes les émissaires de la Vérité et la Vérité réside en la douleur où qu'elle soit. Nous sommes esclaves de cette mission d'apporter la lumière aux autres et de nous en abreuver nous-même.
Le Pouvoir, comme vous dites, vient donc aussi bien de la douleur que l'on inflige que de celle que l'on ressent. Et au mieux on peut jouer sur ces deux points, au mieux Kiel nous considérera et permettra l'utilisation de ses incommensurables facultés. La plus subtile des balances est la clef vers le plus grand des pouvoirs, souffrir et faire souffrir avec une justesse et une égalité calculée à l'once près, sur fond d'une foi indéfectible et inconditionnelle, donne accès à la réelle puissance que Celle qui Régit toute Vie est prête à offrir."
Mais le Favori en pense bien plus qu'il n'en dit. Parce que les arcanes du culte ne sont pas faites pour toutes les oreilles ou toute les mains. Il faut une connaissance profonde du mal qui se ressent dans sa chair que pour prétendre pouvoir en tirer la substantifique moelle. Et seulement une fois que les conceptions de douleur et de plaisir se voient intimement enlacée, alors seulement commence le véritable apprentissage des possibles de Kiel. Ce n'est pas l'abandon de toute sensation qui fait du tourmenteur un élu, au contraire, c'est le fait de savourer chaque facette des obstacles de ce monde.
Le Haut-Prêtre est bien placé pour savoir qu'au mieux on connait sa propre souffrance, au plus on l'expérimente, on la comprend et on l'accepte, au plus Kiel se penche sur vous et, dans l'intérêt de voir grandir ces Enfants qui se sont ainsi élevés, leur donne accès tout d'abord à la souffrance des autres. C'est là le premier pas qu'il faut pleinement mesurer et apprécier. Chaque leçon offerte par sa Mère est un nectar dont il faut savourer l'entière coupe avant de s'en voire offrir une autre plus liquoreuse et délectable encore. Le réel secret est de ne jamais oublier le goût de la première gorgée.
Lorsque la Déesse de la Souffrance ouvre les portes à la manipulation de l'esprit des vivants, il faut savoir se saisir de l'opportunité en prenant le temps de mesurer et de profiter de chaque facette. La gourmandise reste un vil défaut et tous savent que ce qu'un dieu donne, il peut le reprendre plus violemment encore. Se servir du pouvoir que Kiel offre sur l'esprit pour sublimer la souffrance est une chose, en abuser pour créer la souffrance dans une paresse proche de l'asthénie en est une autre. Il est un pécher très grave d'utiliser ses pouvoirs pour son propre plaisir plutôt que pour participer à l'accomplissement du dessein de sa vénérée Maîtresse.
Si Bold'Jiv'Elgg en vient à employer toutes les forces que Kiel met à sa disposition, il n'existe plus. Son corps n'est plus qu'un réceptacle et son esprit s'efface presque entièrement, laissant libre cours à la volonté de sa Mère. L'expérience de cette force est la plus grisante qui soi pour lui. Il n'a jamais pu ressentir qu'une seule fois la pleine mesure de cette sensation. Celle de faire partie intégrante de la déité, de ressentir en son âme et en sa chaire la douleur de mille âmes, de percevoir leurs cri et leurs voix torturées. Et quand son âme rejoint cette mêlée, cette débauche de douleurs exprimées bien qu'indicibles, alors l'extase et la souffrance extrêmes se mêlent pour se déverser sur le monde... Ou bien juste se restreindre à l'esprit.
Toujours ouvert aux volontés de Kiel Elghinn, de celle qui l'a créé, il pourrait prétendre entendre les voix des messagers parler au fond de son esprit. Il pourrait même dire que la volonté de Kiel dépasse de simples compétences physiques, qu'il fait un acte de foi en laissant s'exprimer ces messagers à travers son corps, ne dirigeant leur action que par sa première intention et nourrissant leur propre force par la souffrance qu'il éprouve et qu'il fait éprouver. On pourrait dire qu'il tire sa force de la souffrance elle-même. Étrange catalyseur du pouvoir que celui qui devrait en premier lieu éloigner de la réalisation de son désir.
Lómion Ineinior
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Sujet: Re: Bol d’Jiv’elgg - Haut Prêtre de Kiel Ven 27 Aoû 2021 - 12:48