Ophélia Lessiem - Noble (Arsinoé)

Bien qu’étant une noble, Ophélia a toujours sur elle sa dague, afin d'avoir un moyen de défense en permanence, ainsi qu’une petite bourse, dont elle dépense le contenu assez facilement. Bien cachée au fond d’une malle, une épée courte de manufacture ancienne, cédée par son père lors de son quinzième anniversaire, accompagne un ensemble en cuir pantalon/gilet sans manche, qu’elle garde précieusement. Ces objets ont plus une valeur sentimentale que vénale. Elle a également un fidèle destrier, du nom d’Elwing, dont elle s'occupe dès qu'elle est préoccupée.
Sa famille possédant un certain pécule, Ophélia possède nombre de bijoux offerts par sa mère notamment, et des vêtements de très bonne qualité.

Description physique :
Ophélia est une personne que l’on pourrait qualifier de belle, avec des formes non pas généreuses, mais appréciables. Elle mesure 1m67, et a un corps élancé, bien formé, qui lui permet d’être assez souple et agile. Les entraînements avec son père lui ont permis de développer quelque peu ses muscles, ce qui lui permet de pouvoir fournir un effort sans trop en souffrir. Ses cheveux blonds, presque blancs à la lumière du soleil, sont très fins et raides, et lui descendent dans le milieu du dos. Ils restent le plus souvent détachés, mais lors des entraînements ou des leçons d’équitation, ces derniers sont souvent tressés. Elle a les yeux d’un bleu envoûtant, en forme d’amande, qui donnent envie d’y plonger comme dans un lagon. Le reste de son visage reste quelconque, un visage ovale, un nez fin, une bouche bien dessinée. Elle aime par-dessus tout porter des robes de couleurs vives, elle aime se faire remarquer par cette mise en valeur excessive. Elle sait cependant se faire discrète quand elle le souhaite, en portant soit des robes de couleurs neutres, blanches ou bien beiges, voire des vêtements plus adéquats lorsqu’elle s’entraîne seule au combat, un pantalon en lin noir avec une chemise de la même matière, beige, et tout simplement, nus pieds.

Description mentale :
Au cours des entraînements au combat au corps à corps, le caractère d’Ophélia s'est forgé au fur et à mesure. Elle rêve d’indépendance et de liberté, de pouvoir aller et venir comme bon lui semble. Ses petites escapades montrent à quel point elle est déterminée quand elle veut quelque chose. Son gout pour les armes et le combat n’est pas passé inaperçue auprès de son entourage, certains l’appui, d’autres le désapprouve. Fidèle à elle-même, elle n’en continue pas moins à s’entraîner seule, juste avant le crépuscule, sans se soucier de ce que pensent certains. Impulsive, un brin rebelle, et surtout têtue sont ses principaux défauts. Cependant, elle sait faire preuve de prudence et de discernement, est très sociable, et est également loyale et serviable envers les personnes qui lui réclameraient une aide. Mais, étant très directe, elle ne cache pas sa façon de penser si on la lui demande, et pourrait bien s’attirer des ennuis à vouloir n’en faire qu’à sa tête.

Histoire :
Aphel. Ville de naissance de Gontran Lessiem, chevalier au service de la famille d’Aphel. Ce dernier fit la connaissance, lors d’une de ces campagnes, d’une jeune noble native de Sybrondil, Alix, dame de compagnie de la famille de Sybrondil, tout comme sa mère l’était. Quelques années après, ces deux jeunes gens se marièrent, et eurent un heureux évènement.
Petite poupée blonde dans les bras de sa mère, tendant un minuscule doigt vers la main de son père, posée sur son minuscule ventre. Jour le plus beau de ce couple, celui de la naissance de cette petite fille, mais scellant le destin de cette jeune enfant. Ils l’appelleront Ophélia.
Les années passent… Et le caractère de cette petite tête blonde ne tarde pas à se manifester. Elle qui adore être dehors, se retrouver coincée dans un rôle qui ne l’intéresse guère. Bien qu’étant très jeune, cette dernière s’échappe souvent dans les rues de la Cité de Sybrondil, au grand dam de ses parents, qui ne savent pas comment la contenir.
Son père décida alors, durant le peu de temps libre qu’il avait, de l’initier au combat au corps à corps. C’est lui qui lui apprit les rudiments pour se défendre, tout d’abord à main nue (autant que possible pour une dame), mais aussi avec une dague et une épée courte, armes en bois. La mère, impuissante, assistait à certains de ces entraînements, afin de surveiller qu’elle ne se blesse point. Au fur et à mesure de ces exercices, la petite acquiert de plus en plus d’endurance, mais aussi de confiance en elle, peut être même trop…
Lors de son quinzième anniversaire, le cadeau de son père était une dague, qu’elle ne quittera jamais, mais aussi une ancienne et très belle épée courte. L’heure était venue de s’entrainer avec des armes réelles. Quelques jours après, entraînement harassant entre Ophélia et son paternel. Un bref moment d’inattention, et une entaille se formait sur son bras tandis que des perles rouges commençaient à filtrer. Son père s’en voulut, et ne voulu plus s’occuper des entraînements de sa fille, qui continua cependant à s’exercer seule, afin de ne pas perdre cette connaissance.
Hormis cette entorse, l’éducation d’Ophélia était tout ce qu’il y a de plus normal. Les cours d’équitation, ceux que préfère cette enfant, sont accompagnés des cours de couture, mais aussi d’écriture, et d’autres encore.
Au fur et à mesure de sa croissance, Ophélia, qui s’amusait encore à échapper à la vigilance de ses nourrices, s’aperçoit que la liberté qu’elle pensait avoir lui échappe de plus en plus. Elle qui rêve d’aventures et de liberté, se doit de rentrer « dans le moule » de tous les gens de son rang, et de s’en tenir là. La surveillance accrue par son père n’en est que plus étouffante.
Lors de l’avènement de Maciste d’Aphel et de Kahina d’Ys il y a peu, Alix Lessiem devint la dame de compagnie de la toute jeune baronne, et son époux se retrouva alors chevalier au service de Maciste lui-même. Il en est alors ainsi aujourd’hui.
Ophélia a alors 25 ans à ce moment-là. Elle a toujours autant soif de liberté, mais sait pertinemment que quoiqu’elle fasse, il y aura toujours des personnes pour épier ses faits et gestes.