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Nombre de messages : 1011 Âge : 33 Date d'inscription : 10/02/2010
| Sujet: Magie : Les Grandes Règles Dim 8 Déc 2013 - 22:22 | |
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Magie : Les Grandes Règles ~ Celles qui régissent les Arcanes ~ Qu'est-ce que la magie ?
Vulgairement la magie est une énergie parcourant le monde de Miradelphia. Il existe différentes représentations de celle-ci : certains y voient comme une toile d'araignées dont les fils plus ou moins épais représentent les courants d'énergie, d'autres l'imaginent comme des ruisseaux, rivières et même fleuves d'énergie invisible et ce ne sont là que des exemples parmi d'autres. Une chose est certaine, la magie est omniprésente mais fluctuante, la quantité disponible varie suivant les lieux et le temps. Les causes de ces fluctuations et la façon dont elle est liée à notre monde sont des mystères et les théories foisonnent parmi les initiés : mages, sorcier, prêtres et simples érudits se disputent depuis des centaines d'années.
Savez-vous la différence fondamentale entre un mortel et un Dieu ? Le premier est consommateur de magie, le second producteur. Les Dieux, de part leur seule existence, sont la cause de la magie. Ce n’est pas forcément quelque chose qu’ils contrôlent, tout juste peuvent-ils l’influencer. Mais de leur existence découle cette force impétueuse que leurs créatures ont nommé Magie.
Qu'est-ce que l'Art ?
L'Art, aussi appelé thaumaturgie ou sorcellerie, consiste à manipuler la magie pour obtenir des effets variés. Ceux qui le pratiquent sont appelés communément mages, sorciers, envoûteurs ou thaumaturges. Les prêtres sont également formés à manipuler l'Art, même si ils passent pour cela par la vénération et l'introspection plutôt que par l'étude.
Miradelphia est un univers fantastique et la magie y joue un rôle important. Certains peuples, les elfes en particulier, l’étudient avec assiduité dans l’espoir d’en saisir toutes les subtilités et l'utiliser au quotidien. D’autres, comme les humains, auront plus tendance à la craindre et à la mystifier.
Sensibilité et pratique: Comment peut-on manipuler la magie ?
Il existe naturellement des êtres plus sensibles que d'autre à la magie. Si posséder une telle sensibilité de perception aide grandement un apprenti à appréhender les bases, elle n'est pas nécessaire pour autant. A force de persévérance et de travail auprès d'un mage confirmé, presque n'importe qui peut s'ouvrir à la magie.
Une fois la sensibilité innée ou acquise, il convient d'apprendre à modeler la magie. Pour cela, deux qualités sont nécessaires : volonté et concentration. La première va vous permettre de puiser dans la magie et de lui donner corps tandis que la deuxième vous permettra de modeler à votre envie l'énergie.
Que l'une ou l'autre manque et vous vous exposez à de cruels revers de médaille :
- si votre volonté est trop faible la magie vous échappera et risque de vous blesser.
- Si votre concentration n'est pas suffisante, votre contrôle ne sera pas parfait et des effets secondaires plus ou moins graves se feront sentir.
Les mages, pour mieux se concentrer, ont pour habitude d'utiliser des formules ou des gestuelles plus ou moins complexes. Elles n'ont rien de magique et n'ont pas besoin d'avoir de sens, elles servent simplement au mage à se concentrer et à se représenter tous les aspects de sa tâche.
Le dernier facteur à prendre en compte est votre état physique. Même si vous utilisez une énergie qui n'est pas la vôtre, c'est bien votre corps qui va la canaliser et qui en subira certains des effets, mieux vaut ne pas être trop sensible. Les mages sont donc bien souvent des êtres, si ce n'est musclés, athlétiques ou agiles, au moins endurants.
Apprendre à utiliser la Magie de façon unique
Pas un mortel ne perçoit la magie de la même façon, c’est d’ailleurs ce qui rend son apprentissage si difficile. D’une certaine façon, on peut comparer l’art de pratiquer la magie à celui de respirer : le mage « inspire » la magie, sa volonté la transforme et il peut ensuite « l’expirer. » Cela demande un effort physique important et d'ailleurs, la plupart des mages seront en très bonnes formes physiques, car la pratique est exigeante. Maintenant, essayez d’imaginer que vous deviez apprendre à respirer à quelqu’un. Comment vous y prendriez-vous ?
Le plus difficile, dans la pratique des arcanes, est de réussir à plier la magie à sa volonté une première fois. Le rôle du maître va être de le guider dans ses premiers pas et la façon dont il va le faire va conditionner son élève d’une manière pratiquement irréversible. Il existe en effet autant d’approches de la magie et de son usage qu’il y a de mages. Toutes ne se valent pas et sont plus adaptées pour telles ou telles tâches. De même que pour la respiration, il existe plusieurs façons de réguler son souffle : par le nez, par la bouche, inspirer par le nez et expirer par la bouche, etc. Néanmoins, à la différence de la respiration, un mage ne peut pas changer sa façon de faire, pas sans désapprendre pour réapprendre ensuite. Autant dire que les premières leçons d’un maître mage sont extrêmement importantes et qu’il faut choisir son professeur avec attention ! Même si, malheureusement, dans les faits le choix est rarement offert.
Concentration, Incantations et Prières
Si chaque manière de faire est unique, il est néanmoins tentant d’essayer de les séparer en grandes classes. Il existe des mages qui tenteront de plier la magie à leur volonté sans aide extérieure. Il s’agit de l’approche la plus difficile. Plus taxante pour le corps, elle demande une concentration plus importante mais permet de pratiquer son art dans pratiquement toutes les circonstances. Les mages qui ont adopté cette démarche n’ont besoin de rien en particulier sinon de rester parfaitement concentrés. Il s’agit d’une voie exigeante et dangereuse, qui n’est plus pratiquée que par une poignée d’irréductibles tenant de l’exception. Si les Cycles passant la grande majorité s’en est éloignée, c’est qu’elle est jugée inutilement difficile et risquée.
Il est en effet possible d’améliorer sa concentration par le biais d’un petit « rituel » personnel. Rien de mystique là dedans, simplement un geste, une parole, n’importe quoi qui soit entièrement dédié à l’usage de la magie et qui permettent au mage de se concentrer plus facilement. Il s’agira par exemple de « guider » les effets de son sort du bout des doigts, par exemple. Les possibilités sont infinis : la danse, le jeu de cartes, l’escrime même sont autant de « petits trucs » que les mages utilisent pour améliorer leur concentration.
Avec le temps, ce rituel devient intimement lié à la pratique de la magie qu’ils en deviennent indissociables. On parle de rituels pour désigner tout ce qui peut aider le mage à se concentrer. Les rituels, les incantations, les gestes sont des moyens de se concentrer, mais le terme focaliseur ou focalisateur est plus souvent utiliser pour parler d'un objet bien précis.
En effet, la plupart des mages possèdent leur talisman fétiche. En l’occurrence, il s’agit d’un objet dénué de tout pouvoir magique mais qui « aide » le mage à se concentrer tout en lui permettant d'éviter une part des retomber physiques de la manipulation de l'énergie brute qu'est la Magie. Comme il fait parti intégrante de la pratique de la magie, sa perte aura un effet significatif sur la facilité qu’aura le mage à pratiquer la magie. Cela le poussera à chercher un substitut, si possible proche, et il devra ensuite s’habituer à ce dernier.
Finalement, il existe une dernière catégorie de mage un peu à part et considérée, à tort, comme totalement différente parce qu'elle a surtout court dans les temples. Certains prêtres parmi les plus fervents ont développé et transmettent à présent une approche de la magie radicalement différente. C’est comme s’ils parvenaient à respirer sans utiliser leur bouche ou leur nez. Ils utilisent la force de leur foi et la connaissance d'eux-même ainsi que de leur culte pour « déplacer des montagnes ».
Le jeune prêtre suivant cette voie ne voit pas la magie comme une source d’énergie environnante mais comme un don de son Dieu, son icône, son site sacré etc. Ainsi, sa magie se renforcera à mesure que sa foi grandira et vacillera lorsqu’il sera pris de doutes.
Attention, cependant ! Tous les prêtres ne sont pas forcément des mages et parmi ceux-là, tous ne suivent pas forcément cette pratique. De la même façon, certaines personnes très pieuses mais extérieures aux ordres ont parfois pu développer pareille affinité avec la magie.
La magie reste un matériau et l’esprit un outil : ce qu’on fait de la magie dépend du pratiquant et rien n’est fixé.
Qu'est-ce qu'un Focaliseur ?
Un focaliseur peut être absolument n'importe quoi. Il s'agit d'un objet physique, n'importe lequel, auquel est lié le mage. Suffisamment lié pour s'en servir de prolongement à son esprit et canaliser la magie à travers, allégeant ainsi le fardeau que doit supporter son propre corps.
Cela explique également que quasiment tous les mages font appel à des focaliseurs. Tout facteur altérant votre sensibilité, votre volonté, votre concentration ou votre endurance peut avoir des conséquences, parfois graves, et pas toujours celles que l'on croit.
Le focaliseur n'est pas magique en lui-même, il ne le devient que parce que le mage est capable de projeter son esprit dedans. Il est donc tout à fait personnel. Un focaliseur peut-être un bijou, un bâton, une arme, un gri-gri, un fétiche, un talisman, un dé, un jeu de cartes, une icône sainte (souvent le cas des prêtres), une relique, un livre, un jouet de votre enfance... n'importe quoi. Il est toutefois la plupart du temps assez petit pour être transporté par le mage. Il ne peut pas s'agir d'un être vivant.
Qu'est-ce qu'un Rituel ?
Tous les procédés visant à réduire la fatigue du mage et a augmenter sa concentration sont appelés simplement rituels. Il s’agira par exemple de « guider » les effets de son sort du bout des doigts, par exemple. Les possibilités sont infinis : la danse, le jeu de cartes, l’escrime même sont autant de « petits trucs » que les mages utilisent pour améliorer leur concentration. Il s'agit de diverses installations à la nature aussi variées que les focaliseurs.
Là encore l'important n'est pas la nature magique du rituel en lui-même, mais la puissance avec lequel le mage peut lier son esprit à celui-ci.
Les rituels ont de plus la faculté de pouvoir relier l'esprit de plusieurs mages et sont très souvent utilisés par les cabales et autres congrégations. Moins personnels, souvent très culturels, il en existe de toute tailles. Plus un rituel est complexe et long, plus le mage arrivera à se lier à lui, ou aux autres, et meilleure sera la canalisation de la magie. Certains rituels, surtout ceux s'effectuant à plusieurs, peuvent durer des heures, voir des jours. Plus que la puissance brute, ceux-ci sont souvent utilisés pour produire des effets plus subtils tels que des malédictions, sorts plus ou moins retardés et autres enchantements et assimilés.
Les huit règles de l'Art :
- L'Art prend du temps.
Lancer un sort, ce n'est pas comme donner un coup d'épée ou bander un arc. Cela nécessite de se concentrer et visualiser précisément tous les paramètres du sort en question : taille, intensité, quantité de magie, forme, distance... Par exemple, là où un archer décoche une flèche et ne se soucie plus de celle-ci puisqu'elle est laissée libre, un mage de feu doit se concentrer sur son projectile tout le long de son trajet, sous peine de le voir s'évanouir dans les airs. En conséquence de quoi, même le sort le plus simple vous demandera quelques secondes de concentration et de réflexion. Seuls les plus grands mages peuvent réussir à lancer des sorts instinctivement, et encore il ne s'agit là que de sorts extrêmement basiques et répétés des heures et des heures.
- La magie est instable.
Aussi grande soit la concentration du mage, la magie reste une énergie instable, brute au comportement parfois erratique. Nul n'est à l'abri d'un sursaut de puissance ou d'une soudaine tarification du flux. Bien que rares, ces événements peuvent avoir de graves conséquences. De manière plus commune, il est très rare qu'un mage réussisse à maîtriser parfaitement l'ensemble de l'énergie qu'il déploie et une partie s'échappera. Souvent sans conséquences, des effets secondaires peuvent néanmoins se manifester. D'autant plus facilement que la quantité d'énergie, et donc de fuites, est grande ou que la concentration est faible. Ces effets secondaires peuvent être de toute sortes, affectant la cible, le mage, l'environnement autour ou tout à la fois. Parfois même l'énergie se contente de stagner pour ne se révéler qu'à la prochaine occasion. Cela se produit principalement lorsque de grosses quantités de magie ont été échangées. D'anciens champs de bataille magique recèlent parfois des poches entières de magie qui n'attendent qu'un stimulus pour se déchaîner.
- L'Art est fatigant.
Même si le mage ne puise pas dans son énergie personnelle pour alimenter le sort, la seule canalisation de la magie est éprouvante pour son corps. Une bonne condition physique et du repos sont donc nécessaires pour qui espère user de plusieurs sorts. Les rituels et l'utilisation de focaliseur permettent de réduire la fatigue physique et mentale mais jamais de les annuler. Dans les cas les plus grave, cela peut-être si épuisant que des nausées, évanouissements, vertiges, asphyxie ou autres symptômes se fassent sentir. Si le mage atteint continue de faire appel à son pouvoir, celui-ci peut même dévorer les chairs et l'énergie vitale du mage, provoquant des brûlures profondes extrêmement difficiles voir impossibles à guérir et à l'aspect reconnaissable. Dans les cas les plus extrêmes, c'est tout le mage qui peut se faire consumer par le pouvoir, rejoignant alors bien souvent la légende tant à cause sa disparition que par la puissance qu'il aura déchaîné.
- L'Art est personnel.
Il existe une manière de manipuler la magie pour chaque mage, sorcier ou autre pratiquant. De par sa nature indéfinie, la magie accepte de nombreux concepts de la part de ceux qui prétendent à la maîtriser et chacun développera sa propre façon de voir les choses. Si l'enseignement et la culture dans laquelle le mage a grandis vont forcément influencer sa conception et ses pratiques, il n'est toutefois jamais de similitudes parfaites, et cela d'autant plus que l'expérience s'accumule. Si deux apprentis n'auront que peu de différences entre eux, elles ne feront que se renforcer au fur à mesure de leur apprentissage et du lien qu'ils tisseront avec l'Art. En dehors de simple débat d'idées et de différences dans les incantations, les gestes et autres, certains mages préféreront la sécurité là où d'autres joueront avec le feu. Certains chercheront la puissance brute tandis que d'autre privilégieront la rapidité. Chacun développera ses préférences comme un bretteur son style.
- L'Art n'est pas inné.
Apprendre à maîtriser la magie nécessite plusieurs années de pratique régulière, si ce n'est assidue. De même, si la pratique est indispensable, elle se suffit rarement à elle-même et les autodidactes meurent bien souvent d'accidents magiques avant d'avoir sus maîtriser leurs talents. Les livres traitant de la magie sont rares chez la plupart des race, et ceux écrits par des personnes qui s'y connaissent encore plus, la plupart des mages ont donc été formés par un maître.
- La spécialisation est nécessaire.
La magie possède un potentiel théoriquement illimité. Considérant ce fait, le spécialiste aura toujours l'avantage sur le touche-à-tout. Chaque utilisation de la magie nécessite d'ajuster sa façon de penser et de manipuler l'énergie. Pour comprendre, on peut associer chaque utilisation de la magie à une couleur : certaines sont des nuances si subtiles que l'oeil s'y trompe, d'autre sont si différentes qu'elles ne semblent avoir aucun point commun. Dès lors il est indispensable pour espérer progresser de savoir se concentrer sur certains aspects. Bien évidemment, avec l'expérience les possibilités s'élargissent mais même les plus puissants archimages sont confrontés à des limites, des marches que leur esprit ne peut pas enjamber. Ainsi, si la progression ne s'arrête jamais vraiment, personne ne peut maîtriser l'entièreté des possibilités.
- Le rapport puissance/concentration est primordial.
Un sort réussit passe par un juste dosage de la puissance utilisée et de la concentration du mage. Utilisez trop de puissance sans avoir la concentration nécessaire et votre sort échappera à tout contrôle, pour des effets dramatiques et souvent sur vous même. A contrario, passer trop de temps à se concentrer risque d'avoir les même effets, les risques de perdre le fil de votre pensée et de provoquer des fuites d'énergie devenant bien plus grands. Ainsi il faut savoir justement doser et ne pas garder trop longtemps l'énergie contrainte pour mieux la maîtriser.
- Les focaliseurs et rituels sont importants.
En pratique, il est extrêmement rare qu'un mage puisse supporter physiquement le contrôle de toute l'énergie qu'il est en mesure de plier à sa volonté. C'est pourquoi, quel que soit leur niveau, l'extrême majorité des mages utilisent différentes astuces pour se soulager d'une certaine fatigue. La plus simple est l'utilisation de focaliseur et convient très bien aux sorts communs. Tous les autres procédés visant à réduire la fatigue du mage sont appelés simplement rituels. Il s'agit de diverses installations à la nature aussi variées que les focaliseurs.
Les différentes utilisations de la magie
Comme expliqué, il est impossible pour un esprit mortel de s'ouvrir à toutes les utilisations de la magie, puisque chacune nécessite une manière de penser différente. Au fil du temps, les pratiquants de l'Art ont donc classifié ces différentes utilisations de la magie suivant leur similitudes et surtout leurs moyens d'action. Les différences de pensées entre ces groupes sont si grandes qu'il est extrêmement difficile d'en appréhender plus d'un, seuls quelques archimages s'y sont risqués et n'ont jamais obtenus autre chose que des résultats insignifiants. On tend donc à considérer qu'il est impossible de manipuler plus d'un groupe.
On recense ainsi trois groupes dans la magie :
- L'élémentaire :
Il consiste à manipuler les éléments inertes de notre monde. Basé sur la quatuor d'éléments (feu, eau, air, terre) il comprend également toutes les variantes que l'on peut obtenir en mélangeant leurs effets (lave, foudre, glace, brume...). C'est le groupe le plus stable et le plus physique dans la magie, puisque son moyen d'action n'évolue pas ou peu par lui-même. Un mage élémentaire peut manipuler l'élément, s'en protéger, le façonner, parfois le créer voir pour les plus doués fusionner avec. Un apprenti va généralement se concentrer sur un éléments particulier, avant de s'ouvrir progressivement aux autres par affinité (il est plus facile de manipuler la terre que l'eau si l'on a commencé par le feu).
- La vie :
Plutôt que de se concentrer sur des éléments inertes, les mages de ce groupe s'intéressent aux êtres qui peuplent ce monde, vivants ou non. La manipulation des chairs, que ça soit pour les guérir ou les détruire, est leur principal moyen d'action. Ils sont vulgairement qualifiés, suivant les buts dans lesquels ils utilisent leur magie, de guérisseurs ou de nécromants. Ce groupe, bien qu'aussi physique que le précédent, est moins stable du fait que la matière qui est maniée par le mage évolue d'elle même. Un mage de la vie peut guérir ou provoquer des maladies, manipuler le sang, réparer les os ou les détruire, refermer les plaies ou les créer, modifier le métabolisme de sa cible voir contrôler complètement un corps. Notez que les mages de la vie peuvent influencer leur propre corps, mais cela est d'autant plus dangereux. Contrairement à l'élémentalisme, les différentes facettes de ce groupe sont en interaction perpétuel, il est donc difficile de vraiment en maîtriser sans toucher aux autres. Ainsi les mages de la vie auront souvent une approche plus globale de leur art, même s'ils ont comme n'importe qui leur points forts et leur points faibles. En comparaison, ils progresseront par contre plus lentement que la plupart des autres mages.
- L'immatériel
Sans doute le groupe le plus difficile à appréhender. Si jusque là les manifestations de la magie était perceptibles par les cinq sens commun, la magie de l'immatériel ne produit aucun effet physique direct, ce qui la rend donc particulièrement subtile à manier.
Les mages de l'immatériel jouent avec l'esprit des gens, leurs perceptions et la magie elle-même. Ils sont capables de créer des illusions convaincantes à destination d'une ou plusieurs personnes, de toucher aux émotions des gens qui les entourent, de manipuler la lumière et les ombres pour révéler ou camoufler, de capturer, asservir et contrôler les âmes des morts, de créer des protections contre la magie, de détecter les perturbations de celle-ci ou de l'enchaîner au monde physique, voir pour les meilleurs d'entre eux de plier l'espace à leur volonté. Les mages de l'immatériel, au vu des capacités qu'ils ont à leur disposition et n'étant pas limités au cadre physique, sont souvent spécialisés dans un aspect de leur groupe et ne s'ouvre aux autres que prudemment. Les effets secondaires de ce groupe sont sans doute les plus pervers, souvent pas même visibles. Par son côté immatériel, il nécessite une très grande sensibilité à la magie et n'est donc pas forcément accessible à n'importe quel mage. On ne compte que très peu de personnes n'ayant pas une sensibilité innée à la magie qui ont réussit à le maîtriser.
En résumer :
- La magie : comprend trois groupes
- L'élémentaire : comprend quatre éléments étudiés séparément, et leurs variantes
- Feu (lave, vapeur ... )
- Air (foudre, brume...)
- Eau (glace, vapeur, brume... )
- Terre (lave, sable, métal...)
- La Vie : comprend différents aspects qui doivent être étudiés en même temps
- Chair
- Sang
- Os
- Maladies
- Contrôle du métabolisme...
- L'immatériel: comprend plusieurs domaines d'approches différentes
- Illusion
- Lumière
- Ombres
- Manipulation de l'âme
- Mysticisme (protection contre la magie, détection de la magie, altération des sort...)
La magie est-elle réellement illimitée ?
La magie, oui, les mortels non. Il est des effets de la magie que jamais aucun archimage n'a réussit à maîtriser. Certains émettent l'hypothèse qu'ils sont réservés aux dieux et que ceux-ci empêchent tout mortel d'y accéder, d'autre pensent simplement qu'ils sont au-delà de la compréhension. Ces tabous, comme on les surnomme parfois, fascinent toujours autant par leurs possibilités et n'ont pas finis de voir des mages s'y intéresser.
En voici une liste :
- la télépathie : bien que les maîtres illusionnistes puissent faire voir ou entendre à leurs cibles des choses qui n'existent pas, il semble impossible de transmettre directement des pensées ou des paroles quelles qu'elles soient.
- divination : bien des mages s'y sont essayés mais aucun n'a jamais réussit, seuls les dieux semblent avoir le moindre droit de regard sur ce que peut réserver l'avenir.
- contrôle temporel : quelque soit la puissance et le talent déployé, jamais un ou plusieurs mages ne pourront modifier la course du temps. A noter que les mages de la vie peuvent ralentir ou accélérer leur cible, mais il s'agit alors d'une modification du métabolisme de celle-ci, non pas d'une réelle modification du temps : la perception du sujet reste la même, il aura soit l'impression que son corps est lent soit qu'il est rapide.
- créer ou rendre la vie : la vie telle qu'on la perçoit est une liaison complexe entre la matière vivante et l'âme, et malgré de nombreux essais -les drows s'en sont notamment fait une spécialité- jamais les mages n'ont réussit à la créer, tout au plus à l'imiter en liant des âmes à des corps en parfait état de marche, mais même ainsi cela reste une création artificielle et l'âme en souffrance ne sera que prisonnière du corps.
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