Quand coeur meurtri rencontre souvenirs du passé. (PV)

( Hrp, ce Rp se situe 8 ans en arrière de l'époque actuelle. C'est un Rp qui servira de RP flasch back pour une cohérence avec un futur RP dans le présent. )

Ydril, ce n'était pas vraiment la qu"elle aurait du être en ce moment, elle devrait deja être a mi chemin pour l'ile de Meca. Mais quand certains indices sur la disparition d'Ambre lui avaient étés rapporter, Ange n'avait pas hésité a rebrousser chemin. Pourtant voila deja deux jours qu"elle se trouvait dans cette ville et elle n'avait pas l’ombre d'un nouvel élément, cette ville aux murailles étouffantes qui semblaient l’oppressait. Cruel rappel de la douleur qui elle oppressait son cœur.

Les larmes avaient beau s'êtres taries, elle n'avaient rien oubliées .. C'était trop tôt, peut être le serait ce toujours. Une part d'elle même savait que pour oublier, il vaudrait mieux mettre la colère de coté, mais une autre part d'elle même, la plus importance savait que le faire reviendrait a sombré dans la tristesse, la douleur et tellement d'autres choses qu'elle avait choisie de laisser derrière elle .. Au manoir de Soltariel. A cette pensée, son cœur se serra. Elle avait faillie a sa promesse envers Ambre en abandonnant son titre de régente pour partir a sa recherche et a celle d'Haize. Mais comment aurait elle pue faire autrement ? Comment aurait elle pue restée tranquillement a gérer un domaine dont la sécurité avait été mise a mal par la confiance qu'elle avait stupidement et naïvement donnée a un pirate. Bien sur il n'y'avait pas que ça, la vérité pure c'était que restée la bas, seule dans ce grand manoir ou presque, avec pour seule compagnie ses souvenirs .. C'était juste au dessus de ses forces.

Pourtant et elle en était la première étonnée, le manoir lui manqué. Ce n'était pas une question, de biens, de confort ou de faste, c'était une sensation nouvelle. Il n'était plus comme jadis le reflet de sa prison, l'écrin de sa noblesse étouffante. Il était devenue depuis quelque temps deja sa maison, le cœur de ses souvenirs. Mais aussi et surtout la mémoire tangible du lien qui l'avait unie a Ambre et de la confiance qui les avaient toujours unie. Ce qu'elle avait toujours considérée comme le manoir froid de sa famille avait finalement acquis une place dans son cœur. Un cadeau aux allures de fardeau, puisque ce qui l'avait conduite a ce nouvel état des choses étaient des souvenirs maintenant oh combien douloureux. Des souvenirs qu'il y'a encore quelques semaines, elle avait chérie plus que sa vie et que désormais elle s’efforçait d'oubliée. Car ses souvenirs qui avaient étés une telle force pour elle étaient maintenant sa faiblesse et elle n'était pas sans l'ignorée.

Elle balaya ses souvenirs en se fixant sur le chemin qu'il lui restait a parcourir. Elle devait reprendre la route, il n'y'avait visiblement rien pour elle a Ydril, si ce n'est de nouveaux espoirs envolés. Ambre restée introuvable, possiblement perdue a jamais .. Bien que pour l'instant, Ange se refusait a l'admettre. Elle devait désormais se concentrer sur la seule chose qui pouvait être en son pouvoir. Retrouvé Haize Sepida, récupérée les papiers dérobés et espérée que tout cela ne la détruirait pas de manière irréversible.

Enfin ce détour a Ydril n'avait pas été totalement vain, l'ébauche d'un faible sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'elle regarde ses mains ensanglantées. C'est la le souvenir d'une adorable fillette a qui elle a pris quelques coupures, rien de vitale ou de dangereux la dedans, elle avait juste eu besoin de se sentir utile. Mais il y'avait cette petite voix qui murmurait au fond d'elle, une petite voix qui lui disait qu'affrontée la douleur physique lui était bien plus facile que d'affrontée la douleur de son cœur .. Mais sa, elle ne voulait pas l'entendre. Pas encore !

Elle sortie distraitement un chiffon de son sac pour se tamponner les mains avant de les bander et tout ça sans faire grande attention a ses pas, pas plus qu'a ce qui se trouvait devant elle. Et forcément ce qui devait arrivé, arriva ! Elle se heurta brutalement a quelque chose de grand, de dure et de douloureux. Une Armure fut tout ce qu'elle fut capable de voir avant que le choc ne la projette légèrement au sol .. Pour conclure le tout, c'est bien sur, sur ses mains blessées qu'elle se rattrapa.

Veuillez m'excuser ..

Elle lève son regard vers sa pauvre victime, quoi que c'est plutôt l'armure qui était son agresseur mais sa son propriétaire n'y pouvait rien. Elle s’apprête a sourire pour s'excuser dans les règles quand son regard croise celui de l'inconnu ... Qui n'en est pas un ! Cette imposante stature, ce sourire charmeur et ses yeux qui la fixent ne lui sont en rien étranger. Tout cela est sorti de souvenir lointains, de cette époque ou la noblesse l'étouffait, cette époque ou malheureuse, elle errait d'un bal a l'autre, rêvant de fuite et de libertés. Il lui rappelait les derniers jours de sa vie de captive a Soltariel, ses derniers jours avant qu'on est voulu la mariée de force, la forçant a tout quitté en pleine nuit, sans espoir de retour. Sauf que ses souvenirs avec lui ne sont pas désagréables .. Pas totalement, moins que tout les autres de l'époque. Il l'avait aidée, il l'avait sortie d'une situation délicate .. pour la mettre dans une autre quelques instants plus tard. Bien sur le pauvre bougre en eu pris pour ses frais, ne s'attendant sans doute pas a la manière dont allait finir tout ça et certainement pas a la manière dont son geste de galanterie allait tournée.

Ange ne disait rien, le sang de ses blessures aux mains, dégoulinant sur les pavés de la rue, elle se contentée de le fixer sans le voir, prisonnière de ses souvenirs .. Une fois encore ! Il l'avait peut être oublié et cela serait mieux ainsi. Elle avait bien assez a pensé sans devoir se rajouter une rencontre tout droit surgie du passé. Et puis au vu de son humeur et de son ressenti pour les hommes en l' instant, quoi que pas bien diffèrent de celui qu'elle avait a l'époque, juste pire, elle n'était pas sur que le pauvre bougre apprécierait sa compagnie. Une compagnie qu'elle ne désirait pas .. Ni la sienne ni aucune autre, sa peine était et serait désormais sa seule compagnie et elle l'acceptée. Au fond d'elle même, cette solitude lui apparaissait presque comme un cadeau qui l’empercherait de souffrir a nouveau.

Elle resta donc la sans un mot, attendant qu'il accepte ses excuses et disparaisse de sa vie et de sa vue. Ce serait mieux comme ça, d'autant plus que si il ne l'avait pas oublié, il ne devait pas vraiment la porter dans son cœur ... Pour sa part, elle se souvenait d'une gifle magistrale, le comment du pourquoi c'était arrivé, c'était au passé que cela appartenait !

Le jeune chevalier, aîné de la famille Anoszia, marchait dans les ruelles de la cité d’Ydril. Le soleil le frappait de plein fouet et le faisait littéralement cuire dans son armure presque neuve, cadeau de son père lors de son adoubement. Il avait accompagné plusieurs émissaires du seigneur d’Anoszia la mort dans l’âme, mais sans faillir au patriarche. Maintenant qu’il était un homme, il se devait d’assurer pleinement son rôle de représentant. Sauf qu’ici, il ne se sentait aucunement en sécurité et le jeune homme restait aux aguets. Effectivement, le duc d’Ydril était tout sauf en bon terme avec son père et la tâche lui avait été incombé de devoir servir d’intermédiaire. Ainsi, le duc d’Ydril devait avoir le sentiment d’avoir le dessus sur son vassal. Tandis que son père avait imaginé un tout autre plan pour reprendre l’avantage, mais cela, même lui en ignorait la manœuvre.

Oschide eut soudain l’impression de n’être qu’un vulgaire appât dans cette histoire. Une sorte de faux otage, mais à quoi bon remettre en question les ordres de son géniteur. Tandis que les émissaires marchaient devant lui, il assista alors à une scène des plus amusantes en plein milieu de la ruelle qu’il empruntait. Une troupe d’artistes de rues jouait et empêchait les passants de pouvoir passer. Une troupe s’était agglutinée autour et Oschide perdit alors de vu les émissaires de son père. Perdu en plein milieu de la foule, il n’eut pas d’autre alternative que de rebrousser chemin et d’emprunter une autre ruelle moins encombrée. Il jeta alors un dernier coup d’œil aux artistes qui s’étaient mis à se courser un petit sourire vint se figer sur son visage.

Tant d’insouciances, se dit-il. Cette populace ne pouvait même pas s’imaginer ce qui était actuellement en train de se produire. Les enjeux politiques n’atteignaient pas la population et il le savait. Mais il envia pendant quelques secondes ces gens en train de rire et de s’amuser. Son sourire avait alors laissé place à une mine tendue et son regard se perdit de nouveau dans la nouvelle ruelle qu’il avait emprunté.

Cette ruelle se voulait plus étroite et à l’abri des rayons du soleil. Il sentit alors sa transpiration sous son armure devenir beaucoup plus froide. Si seulement il avait pu se débarrasser de cette taule. Pourtant, elle lui allait à ravir et les gens s’écartaient de sa route pour le laisser marcher. Ainsi, n’avait-il plus besoin de faire attention aux passants et son esprit se perdit une nouvelle fois. Ne sachant pas ce qui l’attendait une fois devant le duc, le doute s’empara de lui et il tenta de remémorer les mots que son père lui avait ordonné de prononcer. Seulement, les émissaires n’étaient toujours pas réapparus et Oschide eut bien l’impression de s’être totalement perdu. Soudain, une chose vint le heurter sans qu’il n’ait pu comprendre quoique ce soit et il vit alors une jeune femme s’étaler devant lui en tentant avec peine de se rattraper sur les mains.

Alors que la jeune femme venait de s’excuser, Oschide reconnut aussitôt une connaissance lointaine. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour qu’il la reconnaisse. Comment pouvait-il oublier ce regard, ces yeux, cette mélancolie qui l’avait rendu des plus curieux à l’époque. Son regard se porta alors sur les mains de la jeune femme et il eut alors peur d’être le responsable du sang qui en jaillissait.

« Ne vous excusez pas, je suis l'unique responsable de votre chute… », dit-il d’un air coupable, « Vos mains… vous saignez mademoiselle, permettez-moi de vous aider ! ».

Oschide ne sut pas si la jeune femme l’avait reconnu, mais lui se remémora parfaitement bien cette fois où il l’avait rencontré. Mais plusieurs interrogations l’assaillirent aussitôt et il se demanda pourquoi une des Soltariel marchait seule dans ces ruelles, les mains en sang et le regard perdu. Bien sûr, il se souvint de cette nuit quatre années auparavant ou il avait eu le sentiment d’avoir sauvé cette ravissante jeune femme, et également de s’être prit la pire humiliation de sa courte existence. La scène re-défila alors dans sa tête et il revit la gifle monumentale que cette fille lui avait administrée après qu’il ait été un peu trop insistant.

« Nous nous sommes déjà rencontré il me semble…vous souvenez-vous de moi ? ».

Oschide regarda furtivement les alentours pour voir si des gens les observaient. Il sentit alors que sa question avait peut-être été trop indélicate. De ce que son père lui avait dit après le bal, cette jeune femme s’était enfuie de la cité de Soltariel dans la foulée pour fuir un mariage ou quelque chose de la sorte. En tout cas, Oschide eu soudainement l’impression qu’elle ne désirait qu’une seule chose, fuir de nouveau.

« Pardonnez mon impolitesse, les visages familiers me sont de plus en plus rares depuis quelques temps et je pense en trouver dans tous les coins de rues… J’ai cru revoir en vous un fille que j’ai connu il y a quelques années »,dit-il en ayant prit un air confus et attristé.

Oschide fit mine de faire semblant de l’avoir confondu pour voir si elle se rappellerait de lui ou si elle continuerait sa route. Mais une chose était sûre, tout ce sang et cette détresse ne présageait rien de bon et s’il le fallait, il tenterait d’en apprendre le plus possible sur la présence de cette jeune femme à Ydril.

Il n'avait pas l'air de la reconnaitre, ce qui en aurait vexée plus d'une mais certainement pas elle. Elle n'avait pas le temps pour ce genre de choses. Puis franchement comment pourrait elle lui en vouloir de l'avoir oublié. Ils avaient partagés une danse, rien de mémorable. Il l'avait ensuite prise sur le faite alors qu'elle tentait de s'échappée par une des terrasse du domaine de Soltariel et le tout en robe de soirée ... Leur rencontre s'était soldé par cette fameuse gifle magistrale qu'elle lui avait administré quand il était devenu trop entreprenant. Non, vraiment rien de mémorable la dedans. Alors pourquoi continué t'il de la fixé ?

« Ne vous excusez pas, je suis l'unique responsable de votre chute… », « Vos mains… vous saignez mademoiselle, permettez-moi de vous aider ! ».

Ses mains bien sur, ses mains ensanglantées. C'était la ce qu'il fixait, rien de plus, rien de moins. Elle soupira de soulagement. Elle n'avait pas envie qu'il se souvienne d'elle, pas plus qu'elle ne voulait se souvenir de lui. C'était la les souvenirs d'une autre vie et pour le moment les seuls souvenirs qui l'importaient étés ceux qui la faisait souffrir le plus. Elle pensait a un autre homme, a d'autres bras, a d'autres lèvres et même a d'autres gifles .. Mais tout cela faisait bien trop mal pour s'y attardé, puis il ne manquerait plus que les larmes ne recommencent a couler .. Il était curieux de voir comme la douleur primait sur la colère, du moins pour l'instant. Elle secoua doucement la tête pour chasser ses idées noires. Et fixa son regard dans celui de Oschide .. Car c'était la son nom. Elle ne lui avait toujours pas répondu, décidément elle devait se reprendre et vite.

Vous n’êtes responsable de rien, croyez le bien. Je ne faisais guère attention ou j'allais, je vous l'avouerais et je porte l'entière responsabilité de ce malheureux incident. Ne vous inquiétez pas de mes blessures, elles n'ont en rien étés causer par votre personne.

Elle se relève tant bien que mal, le tout avec dignité bien sur mais la réalité c'est qu'elle s'en moque totalement. Elle frotte ses paumes sur sa cape. Lui arrachant ainsi une grimace malencontreuse, la chute n'avait rien arrangée pour sur. Mais elle avait deja vue pire et elle verrait bien pire a l'avenir. Et puis cette douleur n'était rien a coté de celle qui lui broyer le cœur. C'était presque une distraction bien venue.Elle ne devait pas pensée a l'autre douleur, a celle qui la fragilisé jusque dans les tréfonds de son âme.Elle ne devait pas y penser. Elle ne pouvait pas se le permettre. Elle avait deja craquée, maintenant elle devait avancée. Du moins faisait elle en sorte de s'en convaincre.

« Nous nous sommes déjà rencontré il me semble…vous souvenez-vous de moi ? ».

La ce n'est pas elle qui lui administra une gifle magistrale, ce fut lui. Rien de violent, rien de physique, d'un tout autre genre mais tout de même. Elle qui se croyait hors d'atteinte, a l’abri de souvenirs qu'elle préférait ignorée. Voila qu'il se souvenait d'elle. Grands dieux si c'était le cas, comment pouvait il se montrer aussi courtois. Elle n'avait rien oubliée de l'humiliation qu'elle lui avait fait subir. Était il du genre a ne se souvenir que des événements a son avantage ? Ou alors lui et elle avaient des souvenirs bien déférents de cette soirée .. Bien qu'elle n'oubliait pas ce qu'il avait pour elle ce soir la, alors que tout les autres eux étaient restés impassibles. Elle soupire doucement, pas moyen d'évitée ce moment ...

« Pardonnez mon impolitesse, les visages familiers me sont de plus en plus rares depuis quelques temps et je pense en trouver dans tous les coins de rues… J’ai cru revoir en vous un fille que j’ai connu il y a quelques années »

Les grands yeux bleux d'Ange se troublent un instant, elle sait précisément ce qu'il vient de faire, elle n'est pas dupe. Il vient de lui rendre service, une fois de plus, de volé a son secours. Comme si, elle en avait besoin, mais pourtant il l'avait fait. Savait il qu'elle avait été en fuite après cette fameuse soirée ? La croyait il toujours en fuite ? Elle détestait être redevable de quoi que ce soit, particulièrement envers un homme. Et particulièrement après que le dernier a qui elle est donné sa confiance, le seul, lui est totalement et irréversiblement brisée le cœur. Néanmoins, elle ne peut passée outre ce geste, par ce qu'elle a le cœur en miette, par ce que Ambre lui manque, par ce que Haize l'a abandonné, ce geste veut dire beaucoup. Alors elle fait ce qu'elle regrettera probablement, elle lui dit la vérité.

Il me semble que vous passez votre temps a vous excusez ou a me demander mon pardon. Il me semble pourtant qu'a l'époque vous n'étiez pas si avide de cela.

L'ombre d'un sourire se dessine sur les lèvres d'Ange, il est voilé d'une sombre tristesse. Son cœur est en miette, c'est la tout ce qu'elle peut lui donné, mais il est sincère et lui signifie qu'il ne s'est pas trompé et qu'elle non plus n'a pas oubliée.

J'en déduis que vous êtes toujours le preux chevalier qui tend son bras a une demoiselle en détresse. Tout a votre honneur, bien qu'il m'étonne de par notre dernière entrevue que vous, vous y risquiez encore avec moi.

Il s’était excusé de l’avoir renversé, et pourtant, la jeune femme écorchée était parvenue à lui relancer à la figure une histoire qu’il avait essayé d’oublier. Oschide ne sut pas alors si cela était une méthode d’autodéfense ou véritablement une pique sensée le rebouter et l’écarter de son chemin. Pourtant, elle ne semblait véritablement pas au mieux de sa forme. Il savait très bien ce qui s’était produit après cette fameuse soirée, la jeune soltariel s’était enfuie, laissant le duché dans l’incompréhension. Sans avoir rien dit à son père, Oschide avait tout d’abord pensé que cela avait été de sa faute et seul les plaisirs d’une nouvelle amourette avait pu lui faire oublier cette maudite nuit.

« Et bien, les choses ont changées depuis. Je tiens mes obligations familiales et me doit de venir en aide à une personne si je la juge être dans le besoin. Maintenant, si cela vous dérange, je vous laisserais continuer votre route. Je n’ai aucunement l’envie de subir la même chose qu’à notre dernière entrevue », répondit-il avec un sourire forcé.

Malheureusement, les choses n’étaient plus aussi faciles avec cette rencontre et Oschide regrettait de ne pas pouvoir la laisser partir si facilement. Si le comte d’Ydril venait à mettre la main sur une des Soltariel, alors sa mission se complexifierait. Des hurlements retentirent tout à coup au loin dans les ruelles. Ils provenaient du palais du comte, cela ne faisait aucun doute. Oschide ne connaissait que vaguement la cité, mais il savait s’orienter. Des gens se mirent alors à courir dans leur direction, semblant être totalement apeurés. Oschide parut alors se raffermir et envisagea le pire. Tout en faisant attention à ce que la jeune femme ne parte pas, il arrêta un fuyard dans sa course.

« Que se passe-t-il ? », demanda-t-il en empoignant le bras du pauvre homme.

« Le comte vient d’exécuter tous les émissaires du seigneur Anoszia. Sont tous morts, messire ! et les gardes du comte se sont mis en tête d’arrêter ceux qui traineraient encore dans les parages », fit l’homme avant de se défaire et de continuer sa route.

Le jeune Oschide était médusé par ce qu’il venait d’entendre. Comment le comte avait-il pu faire une telle chose. Des émissaires…tués…impossible. Néanmoins, Oschide n’eut pas la volonté de s’assurer de la véracité des propos du pauvre homme et refit face à la jeune femme qui avait assisté tout comme lui à la scène.

« Les portes d’Ydril vont se refermer, nous ne pourrons fuir, je le crains… », dit-il perplexe, « Les gardes vont me rechercher partout et s’ils tombent sur vous, je crains que vous ne serviez d’otage à ce meurtrier…Angelina ! Faisons en sorte de sortir de ce bourbier»

Il n’avait pas oublié son nom, non, il s’en souvenait très bien malheureusement et voilà qu’il s’était fait prendre au piège avec celle qui quelques années auparavant l’avait ridiculisé devant tout le monde. Le sort s’acharnait-il sur lui ? il n’aurait su le dire, mais il n’y avait plus de temps pour les interrogations et la première idée qu’il eut fut de retirer cette armure qui avait coûté si cher à son père. Les ydrilotes fuyaient toujours le centre de la cité et se réfugiaient chez eux, se préparant ainsi à subir la fouille des gardes. Oschide se mit dans l’ombre d’une petite ruelle et fit signe à Angelina de venir l’aider à enlever cette satanée taule.

« Il va falloir qu’on reste ensemble et que l’on attende dans un coin que l’orage passe. Je crains que vous ne soyez dans le même pétrin que moi », lança-t-il à la jeune femme tout en essayant avec peine de retirer son plastron, « fichue carcasse, détache toi bon sang ! »

Spoiler:

« Et bien, les choses ont changées depuis. Je tiens mes obligations familiales et me doit de venir en aide à une personne si je la juge être dans le besoin. Maintenant, si cela vous dérange, je vous laisserais continuer votre route. Je n’ai aucunement l’envie de subir la même chose qu’à notre dernière entrevue. »

Bon sang, il était devenue précisément ce qui avait été attendu de lui, le parfait fils de noble bien comme il faut qui n'agissait que dans l’intérêt de sa famille et non de ses désirs a lui. Pour le coup, elle ne regrettait en rien la gifle qu'elle lui avait assenée. Elle pensait même sérieusement a le secouer un peu, mais elle n'avait guère le temps pour cela puis les choix d'Oschide ne la concernait en rien. Au delà de tout cela, il semblait être resté un homme bien et visiblement la gifle l'avait gravé en sa mémoire comme potentiellement colérique. Ce qui l'arrangeait parfaitement vu que cela lui permettait qu'il la laisse partir sans encombres.

Je suis sur que votre père est fier de ce que vous êtes devenu ... Réponse parfaitement sarcastique mais rien dans son ton ou son regard ne le laisse transparaitre. Rassurez vous ou je ne suis point dans le besoin et j'oserais vous rappelez que ma gifle n'était pas sans raisons.

Il pouvait bien avoir arrangé cela comme il l'entendait dans ses souvenirs, sans aucun doute elle l'avait humilié ce soir la. Mais aussi charmant est il était a l'époque, il s'était offert des privautés ce soir la. Des privautés qu'elle non plus n'avait pas oubliée. Des privautés qu'elle n'avait donnée a ce jour qu'a un seul homme. Haize. Ne pas penser. Une ombre mélancolique passe dans son regard, mais elle se reprend vite, elle ne peut pas se laisser attraper dans les méandres de sa tristesse, pas maintenant et encore moins devant un Anoszia.

De toute façon elle n'eut guère le temps de s'attarder d'avantage sur une quelquonque pensée, ce qui n'était pas plus mal. Quoi qu'au vue de la suite, elle n'en fut pas si sur. Des gens qui couraient en tout sens, des visages apeurés. Tout ça soufflait un vent mauvais prêt a s'abattre sur eux. Bon sang, elle n'avait quittée Soltariel que depuis quelques semaines, les choses avaient elles mal tournées a ce point. Pourquoi fallait il que le sort s'acharne sans raison ? Les hommes n'apprendraient ils jamais rien des conflits passés ? Décidément elle haïssait la politique, les conflits, tout ce qui s'en approchait de prés ou de loin. Mais elle haïssait plus que tout la bêtise humaine. L'homme était la seule créature qui n'est besoin de personne pour le détruire. L'homme était l'instrument de sa propre destruction, il l'avait toujours été et le serait visiblement toujours. Comment justifié la prise de vies pour l'acquisition de davantage de pouvoir ?

Au vu de la discutions qui s'en suivit, les choses avaient fait pire que mal tournés. C'était pas possible, dans quel guêpier s'était elle fourrée ? Elle était venue chercher des informations sur Ambre et voila qu'elle se retrouvait dans les méandres d'un conflit politique. Techniquement le fait qu'elle soit toujours régente de Soltariel bien qu'officiellement écartée de par sa volonté, n'allait surement pas être de bonne augure pour la suite. Elle soupire doucement et hésite entre planté la Oschide ou simplement attendre de voir si elle peut lui venir en aide ... Et forcément Ange étant ce qu'elle est, elle choisie la seconde option.

« Les portes d’Ydril vont se refermer, nous ne pourrons fuir, je le crains… »« Les gardes vont me rechercher partout et s’ils tombent sur vous, je crains que vous ne serviez d’otage à ce meurtrier…Angelina ! Faisons en sorte de sortir de ce bourbier»

Tout d'abord rester calme et ne surtout pas s'offusquer du fait qu'il venait tout bonnement de l’appeler par son prénom sans permissions. Ensuite acceptée que quelqu'un l'appelle ainsi, ce qui n'est tout simplement pas arrivée .. Et bien pratiquement depuis le soir de la fameuse gifle. Sortir de ce bourbier ? Ah vraiment il pensait qu'elle allait se cacher ? Non. Sérieusement ? Vu qu'elle se trouvait coincée la, elle avait plutôt pensait allée donner un coup de main la ou on aurait besoin d'elle. Non, en faites c'est la précisément ce qu'elle avait décidée au moment ou elle avait vue ces gens courir. Mais visiblement Oschide d'Anoszia la prenait pour une parfaite petite noble .. En somme une potiche. Comme si la situation n'était pas assez compliquée. Mieux valait ne pas en rajouter et garder son calme.

Sachez que je n'avais aucune intention de fuir et que je plains quiconque essaierait de se servir de moi comme otage. Réponds t'elle a demie sérieuse, le regard volontaire.

Elle le regarde allait se mettre a l’abri d'une ruelle et visiblement l'y attendre, ce qui se confirme quand il lui fit un signe de la main. Bon d’accord, elle n'avait pas vraiment le choix, enfin si elle l'avait mais elle n'allait tout de même pas l'abandonner la. Soupir désabusé, elle allait devoir restée avec lui .. Enfin pour l'instant et pas question qu'il espère qu'elle reste tranquillement a ne rien faire pendant que de pauvres gens souffraient .. Pour qui la prenait t'il sérieusement ? Visiblement la gifle n'avait pas suffit a ce qu'il la cerne. Mais il apprendrait vite. Avec elle, il n'aurait pas vraiment le choix.

« Il va falloir qu’on reste ensemble et que l’on attende dans un coin que l’orage passe. Je crains que vous ne soyez dans le même pétrin que moi »fichue carcasse, détache toi bon sang ! »

Elle lève les yeux au ciel, s'approche, se saisit de son plastron qu'elle l'aide a retiré prestement sans lui avoir demandé une quelquonque permission et sans s'y attarder plus que nécessaire. Elle est rapide, vive et visiblement fort habile pour celle qu'il prend comme une petite noble bien comme il faut. Sauf que n'importe qu'elle petite noble bien comme il faut, ne se serait jamais approchée aussi prés de lui sans chaperon et n'aurait certainement pas fait de son plein gré ce qui se qualifierait de basse besogne pour une dame. Elle se recule rapidement, le plastron en main, elle le lâche au sol sans grande attention, pour elle ce n'est rien de plus qu'un bout de métal qui entrave Oschide dans ses possibilités de fuite et pas question de s'attarder dans le coin plus que nécessaire. Il y'avait mieux a faire. Si elle était réellement bloqué ici et avec lui qui plus est, autant mettre ce temps a profit ! Elle lève son regard vers lui, regard qui pendant toute l'opération n'avait pas croisé le sien. Hors de question de mettre une quelquonque gène entre eux, il y'avait plus urgent.

Que nous restions ensembles est une chose. Que nous soyons dans le même pétrin est plus que probable, mais ne comptez absolument pas sur moi pour me mettre a l’abri alors que la dehors des gens peuvent avoir besoin de moi... De nous.

Regard déterminé, bras croisés. Elle n'allait pas fuir l'orage, mais plutôt l'affronter. Tout dans l'attitude de la demoiselle témoigne du fait que la gardait a l’abri loin du conflit qui fait rage dans la cité serait clairement un exploit. Elle était décidée, il devrait faire avec. Soit il l'aider, soit il fuyais de son coté. A lui de faire son choix. Le sien était fait. D'ailleurs elle ne pensait qu'a ça tout en oubliant que son sang gouttait toujours sur le sol et dont une trace était désormais visible sur la chemise d'Oschide. Rien d'étonnant la dedans quand on connait la dame. Les autres passaient toujours bien avant ses préoccupations personnelles, qu'il y'ait douleurs ou non la dedans ne changeait rien a cela.

Tandis qu’Oschide se défaisait de ces dernières pièces d’armures avec peine, il vit la jeune femme se dressait devant lui, bras croisés, et regards déterminés. Il l’avait écouté parler et médusé, il ne sut tout d’abord pas quoi répondre. Elle ne voulait pas le suivre et attendre que la tension redescende, non, elle voulait aller secourir les victimes de la purge qui était véritablement en train de se dérouler. Etait-elle inconsciente des dangers qu’elle encourait ? De toute façon, le jeune homme comprit assez vite qu’il ne pourrait pas négocier avec cette imprudente. Il fallait néanmoins qu’elle comprenne qu’elle ne pourrait pas sauver toute la population ydrilote, et tandis qu’il enlevait ses jambières, Oschide la fixa droit dans les yeux.

« Si vous souhaitez avoir encore plus de sang sur vous, cela vous regarde. Je ne pense pas pouvoir vous convaincre d’abandonner votre idée, mais sachez que je vous laisserais pas partir seule dans ces ruelles ».

Son ton s’était affermit et si la jeune femme ne voulait pas négocier, alors lui non plus ne négocierait certainement pas. Etant donné qu’il s’était débarrassé de sa cuirasse et de sa cote de mail, il pourrait marcher dans les rues sans éveiller de soupçons. Mais fallait-il encore que les gardes ne soient pas en train d’exterminer tous les étrangers présents. Elle lui avait laissé une trace de sang sur sa chemise et elle-même en avait partout sur elle. S’ils ne ressemblaient aucunement à des nobles, ce sang susciterait quelques interrogations de la part des gardes. Cela ne faisait aucun doute. Pour cette raison, Oschide entreprit de trouver des manteaux longs à capuche afin de dissimuler les tâches et également leurs visages par la même occasion.

« Essayons au moins de passer inaperçu, ce sera un bon début. Dans l’état que vous êtes, ce sang sur vous ne nous aidera pas je le crains ».

Oschide enfonça une porte d’une maison à plusieurs étages et tenta de trouver les précieux vêtements. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour en trouver dans une petite armoire. Malheureusement, un des deux ne possédait pas de capuche et il préféra le prendre pour lui afin que ce soit la soltariel qui soit recouverte. Il lui tendit le manteau pour qu’elle l’enfile et scruta les alentours pour distinguer tous mouvements de foules. Des cris au loin se faisaient entendre et laissait présager l’ampleur des dégâts. Il était donc sûr qu’il n’avait pas choisi le meilleur moment pour rendre visite à ce comte.

Son manteau à lui couvrit quelque peu la lame qu’il cachait à sa ceinture. Il était à peu près sûr qu’il aurait à s’en servir avant la fin de la journée et cela ne le réjouit aucunement.

« Je vous préviens, vous ne sauverez certainement pas toutes les victimes. Je vous accompagne pour que nous puissions voir exactement ce qu’il se passe, mais si je juge que la situation devient trop périlleuse, alors nous ferons comme moi je le souhaite »

Alors qu’ils s’étaient mis tous deux à marcher vers la zone d’où semblait provenir les cris, son estomac se noua et un sentiment de peur l’envahit. Du haut de ses vingt ans, il n’était certainement pas préparé à affronter une telle situation. Néanmoins, la présence de la jeune femme qu’il ne connaissait que vaguement parvenait à le rassurer. Il n’était pas seul et devrait faire tout ce qui était en son pouvoir pour préserver la vie de celle-ci. Elle était une Soltariel, son rang était plus élevé que le sien alors si son père avait été à ses côtés, il pouvait être à peu près sûr qu’il prenait la bonne décision à vouloir la protéger. Une question vint alors à lui, la jeune femme avait parler de sauver des gens et il avait survolé la chose sans y faire attention, mais que souhaitait-elle faire exactement ? les guérir ? les aider ? Comme pour faire baisser un peu la tension qui s’était instaurée entre eux deux depuis leur rencontre impromptue, Oschide décida d’évoquer le sujet.

« Pourquoi voulez-vous aider des gens qui vous aurez surement dénoncés s’ils avaient pu ? il est honorable de vouloir protéger son prochain, moi-même, j’en ai fait le serment, mais je ne comprends pas votre obstination ».

Ils arrivèrent alors d’un pas prudent dans une ruelle ou plusieurs corps inertes gisaient dans des flaques de sang. Vraisemblablement, ces personnes étaient toutes affublées de beaux habits, mais n’étaient en aucun cas les émissaires de son père qui l’avaient accompagné. Non, ces personnes étaient des nobles, tout comme eux… Au loin, plusieurs cris se firent de nouveau entendre, et ceux-ci étaient beaucoup plus proches. Peut-être trop d’ailleurs.

« je ne creuserais pas les tombes de ces pauvres gens », lança-t-il comme pour anticiper toute éventuelle demande, « rapprochons nous de la grande place, voulez-vous ! »

Pendant qu'il se défait du reste de son armure, elle ne le quitte pas des yeux, histoire qu'il comprenne bien a quel point elle est déterminée. Il allait sans doute vouloir la mettre a l'abri, faisant fit de ses désirs a elle, comme tout autre noble le ferait et ça c'était simplement hors de question. Les cris environnant la presser de partir a leur aide, elle n'avait jamais été du genre a rebrousser chemin fasse au danger, pas quand de pauvres innocents avaient besoin d'elle. Elle ne ferait peut être pas grande différence, mais le peu de gens qu'elle pourrait aidée serait deja beaucoup.

« Si vous souhaitez avoir encore plus de sang sur vous, cela vous regarde. Je ne pense pas pouvoir vous convaincre d’abandonner votre idée, mais sachez que je vous laisserais pas partir seule dans ces ruelles ».

Elle le regarde quelque peu étonnée et desserre les bras. D'accord il marquait un point, au moins il n'avait pas essayé de faire son stupide noble mâle arrogant. Il n’empêche que ses paroles ne sont pas non plus ce que l'on pourrait espéré d'un homme fort, vaillant, censer défendre le peuple .. Enfin c'était la l'idée que se faisait Ange des capitaines et autres membres d'armées. A vrai dire ses paroles ont juste le don de l'agacer quelque peu .. En faites énormément, mais elle n'avait absolument pas le temps de lui faire une scène. Elle prit dont sur elle.

Je ne veux pas d'avantage de sang sur moi, j'en veux moins sur les pavés d'Ydril. Personne ne vous demande de venir avec moi ou de me servir de protecteur, alors si tenter de sauver de pauvres gens ne vous honore pas, passez votre chemin.

D'accord elle n'était pas tout a fait rester calme, mais au moins elle ne lui avait pas hurlée dessus, ce qui n'était pas mal non plus quand on connaissait la demoiselle. Certes, on pouvait lui reprocher sa témérité et le fait de se mettre en danger. Mais elle considérerait toujours que cela valait mieux que de fuir fasse aux souffrances d’autrui. Comment pouvait il envisagé un seul instant de rester a l’abri pendant que la dehors les cris témoignaient de l'horreur de la situation.

« Essayons au moins de passer inaperçu, ce sera un bon début. Dans l’état que vous êtes, ce sang sur vous ne nous aidera pas je le crains ».

Elle le regarde totalement abasourdi défonçait une porte pour se saisir de .. Mais oui de capes. Bon sang d'accord c'était un état de crise mais de pauvres gens habitaient la. Cette maison était peut etre la tout ce qu'ils possédaient, ces capes peut être leur seul rempart contre le froid. D'accord elle exagérez. Mais elle détestée ses manières de " Je suis noble, tout m'est permis". Elle envisagea un instant de le planter la et de partir en courant. Ce qu'elle ne fit pas, il l'avait aidé et si il lui arrivait quoi que ce soit alors qu'il partait a sa recherche, elle s'en voudrait toujours. Elle se contente pour le moment de ne guère portée la cape qu'il lui avait donné .. Enfin volé pour elle. La logique serait que lui la porte, elle personne ne la reconnaitrait, elle ne s'était jamais montrée a vue dans la noblesse. Bon sang cette protection extrême a son égard menaçait de l’étouffer.

Vous devriez mettre cette cape, je ne pense pas que qui que ce soit puisse m'accorder un quelquonque intérêt, vous par contre, je ne donne guère chère de votre tête si vous ne la cachez pas .. Et franchement mort vous ne seriez d'aucune utilité a ces pauvres gens.

Ses yeux sont sur lui, elle reste concentrée mieux vaut ça qu'entendre les hurlements qui bruissent en tout sens, rendant un sinistre constat sur ce qui se joue non loin d'eux. Penser a ceux qu'elle ne pouvait pas aider, a ceux pour qui il était trop tard n'aiderait pas. Elle pose la cape au sol. Espérant qu'il se décidera, il le fera si il a un tant sois peu de jugeote. Elle délaisse son sac dans un coin, espérant l'y retrouvais plus tard, il vaudrait mieux, c'est la tout ce qu'il lui reste. Elle soigne ses mains a la va vite, prépare ses armes et la voila prête, toujours aussi déterminée si ce n'est plus a mesure que les cris s'amenuisent .. Et tout ça ne présage forcément rien de bon. Moins de cris, moins de personnes a sauver, plus de morts. Il leur fallait se hâter.

« Je vous préviens, vous ne sauverez certainement pas toutes les victimes. Je vous accompagne pour que nous puissions voir exactement ce qu’il se passe, mais si je juge que la situation devient trop périlleuse, alors nous ferons comme moi je le souhaite »

Non sérieusement, si la situation n'était pas si grave, elle lui aurait juste adressée un sourire éclatant. Il croyait vraiment la contraindre a quoi que ce soit ou pouvoir décidé a sa place ? Mon dieu l'espace d'une seconde, elle s'imagine bien utilisée ses armes sur lui, le ligoter, le laisser a l'abri dans un coin et partir sans lui. Mais elle n'en fait rien forcément .. Pourquoi ? Par ce que cet idiot serait bien capable de se faire tuer. Oh diantre, ce qu'il peut lui taper sur les nerfs .. D'accord le fait que jadis il ait voulu l’embrasser n'aide pas, mais tout de même.

Ils marchent tout d'eux un moment, elle le sent alerte et elle même l'est de plus en plus a mesure qu'ils se rapprochent des cris pourtant en train de s'amenuir. Pourvus que ce soit signe de retrait et non de mort.Elle ne prononce pas un mot. Pas qu'elle soit en colère, enfin si un peu. Non, juste irritée, elle n'avait jamais appréciée que qui ce soit lui mette des entraves, on lui en avait trop mit jadis. Dans le fond il ne voulait que la protéger et tout autre jeune femme aurait pris cela avec un grand excès de awww et de waaa. De la reconnaissance, un attrait particulier pour ses beaux yeux et tout ce que Ange n'aurait jamais fait. Oui, avec toutes autres dames, les inquiétudes d'Oschide aurait étés touchantes, mais elle du haut de ses 20 ans avaient deja eu a assistée a bien pire .. Mais ça lui ne pouvait pas le savoir. Elle inspire doucement, décidant de se montrer plus conciliante .. Enfin a condition qu'il ne l’étouffe pas d'une protection démesurée.

« Pourquoi voulez-vous aider des gens qui vous aurez surement dénoncés s’ils avaient pu ? il est honorable de vouloir protéger son prochain, moi-même, j’en ai fait le serment, mais je ne comprends pas votre obstination ».

Il n'était pas le premier a lui dire cela et elle était tout sauf la dernière a connaitre la fourberie humaine. Elle avait connue cela a ses dépends, comme la trahison et d'autres douleurs qu'elle préférait oubliée, pourtant jamais, elle n'avait renoncée au besoin de croire en l’être humain, en la part de bon qui subsistait au delà de toute chose si on lui lui donnait la possibilité de s’épanouir.

Justement par ce que je ne suis pas comme eux et que jamais je ne veux le devenir. Vaudrions nous mieux qu'eux si nous nous abaissions a ne pas les secourir sous prétexte que eux ne l'auraient pas fait. Non. Je veux croire que si vous faites un pas vers les autres, ils en feront également un vers vous .. En toute chose, il est bon de se rappeler qu'il faut parfois une seule chose, un seul geste pour que les choses changent, que l'on vous tende la main. C'est ce que je fais, ce que j'ai toujours fais et je compte bien continuée de le faire.

Elle stop nette quand ils se retrouvent devant un monceau de corps inertes. Elle s'approche, tâte quelques pouls, couvre quelques têtes, ferme quelques paupières puis se redresse. Trop tard, il n'y'a plus rien a faire pour ses malheureux. Tant de cruauté lui font détourné le regard. Elle avait toujours était sensible a la douleur des autres, trop peut être. D'autres cris se font entendre .. Des cris qui signifient qu'ils peuvent encore se rendent utiles quelque part. C'est par la qu'il faut aller. Elle n'allait pas hésité, mais avant qu'elle n'est pue faire un pas, Oschide pris a nouveau la parole.

« je ne creuserais pas les tombes de ces pauvres gens »« Rapprochons nous de la grande place, voulez-vous ! »

Bon sang, comment osait il dire pareilles choses, en un instant comme celui la ? Elle n'était pas stupide, bien sur qu'elle n'allait pas vouloir entérée ces pauvres gens, pas maintenant. Ils n'en avaient pas le temps, d'autres avaient besoin de leurs aide. Mais de la a faire preuve de tant d'insensibilités. Elle prends sur elle pour ne pas lui répondre, se bornant a le suivre silencieusement. C'était mieux ainsi, sans quoi elle ne jurait pas de pouvoir se retenir de le gifler .. Et ce n'était franchement pas le moment, elle le savait parfaitement. Pourtant en cet instant, l'envie de le faire était grande. Sans doute un peu trop d'ailleurs.

Tant d’inconscience de la part de la jeune femme le navrait, mais il pouvait au moins reconnaître en elle une force de caractère et une volonté de fer. Ce ne serait pas simple de la suivre et la simple idée de le faire ne le réjouissait aucunement, mais de toute façon, ils venaient d’arriver aux abords de la grande place et reculer ne faisait plus parti de l’ordre de marche. Oschide se remit à penser aux paroles d’Angelina pendant un instant et il en conclut qu’elle était peut être naïve ou suicidaire, il n’arrivait pas à se décider. Apparemment, son ironie concernant l’enterrement des corps n’avait pas eu l’effet escompté car le regard de la jeune femme en cet instant ne lui avait pas paru des plus réceptifs. Et il revit le même visage qu’il avait dû affronter plusieurs années auparavant. A vrai dire, l’humour ne faisait peut être pas non plus parti de l’ordre de marche se mit-il à penser avant de se reconcentrer sur la scène qui leur faisait à présent face.

La grande place s’était transformée en lieu d’exécution. Des dizaines de gardes d’Ydril encerclait des personnalités de la noblesse Ydrilote ou étrangère. Quelques personnes tentaient tout comme eux de percevoir la scène, cachée derrière des charrettes et des étables du marché. La curiosité ne payait généralement que très peu et il le savait. Sa seule inquiétude en ce moment précis aurait été de voir partir Angelina secourir les condamnés. Mais elle n’en fit rien. Oschide jeta un œil sur les personnes qui les entourait. Quelques vieillards, des femmes et plusieurs enfants, mais pas un seul homme dans la force de l’âge. Ou étaient-ils bon sang ? sa tête se retourna alors furtivement vers la jeune femme.

« Pas de doute, c’est une purge et ça ne fait que commencer », dit-il en ayant mis sa main sur le fourreau de son épée, « Avez-vous vu ce que vous souhaitiez ? Souhaitez-vous que je vous ramène les corps ? », demanda-t-il sans vraiment vouloir de réponse.

Les hommes au loin parlaient, mais il ne parvenait pas à les entendre. Une dizaine de gardes transformés en bourreaux exécutèrent alors les nobles mis à genoux et un soupir surgit chez les spectateurs malheureux. Ce soupir avait été vraisemblablement trop fort vu que quelques gardes se tournèrent vers eux. La situation dégénérait considérablement, et Oschide eu le réflexe de se remettre debout afin de préparer toute attaque. Les gens autour d’eux ne bougèrent pas, trop effrayés pour faire quoique ce soit et en quelques secondes, les gardes firent sur eux. Le jeune homme préféra ne pas dégainer sa lame pour ne pas intriguer un peu plus les gardes. S’il se faisait passer pour un honnête artisan, alors peut-être, qu’ils les laisseraient filer. Cependant, leurs assaillants ne semblaient pas des plus coopératifs et l’un d’eux arrivé un peu trop prêt se saisit d’un enfant.

« le spectacle est terminé, vous êtes cernés ! »

Effectivement, d’autres gardes avaient surgit de nulle part et encerclaient à présent le petit groupe.

« Lâchez cet enfant, il est innocent ! », lança-t-il au garde en regardant l’enfant en larme.

« Très bien, tu seras le prochain. Saisissez-vous d’eux ! "

Le cercle de gardes se referma subitement sur eux, mais pas assez pour qu’Oschide ne puisse pas tenter une sortie. D’un coup sec, il cogna le garde et récupéra l’enfant dans les bras. Tout en jetant un regard à Angelina comme pour lui dire, « Maintenant, on y va ! ». Il déposa alors l’enfant par terre pour s’assurer qu’aucuns des gardes ne tenteraient de les suivre. Le petit groupe s’échappa par la brèche qu’il avait ouvert dans le cercle de sécurité et trois gardes firent sur lui.

« Emmenez-les dans un endroit sûr ! »

Aussitôt, un premier coup de gantelet en fer s’aplatit sur sa tête et il manqua de trébucher. Mais il esquiva le deuxième et poussa violemment celui qui venait de lui déboiter la mâchoire. Un autre vint alors sur lui et lui donna un coup en plein dans les intestins, ce qui ne manqua pas de lui faire cracher du sang. Mais le jeune homme dans la force de l’âge se releva et poussa une nouvelle fois le garde avant de se remettre à courir pour rejoindre la jeune femme et le reste du petit groupe.

« Pour toi, ça sera le tarif double petit ! », entendit-il au loin derrière lui.

Même s’il éprouvait toutes les difficultés du monde à courir normalement, une force vint le pousser pour retrouver celle qu’il s’était mis en tête de protéger. Mais il ne vit aucune trace d’eux. Seul et perdu, l’idée lui vint que le sort s’acharnait véritablement sur lui.

Le reste du trajet jusqu’à la grande place se fit dans un silence pesant. C'était mieux ainsi, quelque soit les circonstances, elle n'était pas sur de pouvoir retenir a nouveau ses paroles si il ouvrait la bouche encore une seule fois. Elle était furieuse contre lui. Furieuse qu'il ne la comprenne pas. Furieuse qu'il ne fasse rien d'autres qu'obéir aux règles dictés par sa condition. Furieuse qu'il soit un petit noble. Et furieuse par ce qu'elle était furieuse contre lui. Elle n'aurait jamais du être mêlée a tout ça, elle n'aurait jamais due le revoir. Tout ce qu'elle aurait voulue c'était poursuivre son chemin. Se préoccuper de ses propres douleurs, de ses propres problèmes, mais voila, elle elle n'était pas égoïste. Elle irait la ou on avait besoin d'elle avant toute chose.

Il n'y'avait rien d'inconscient ou de suicidaire la dedans et une part d'elle même regrettait qu'il ne le comprenne pas. Une part d'elle même était déçue que le jeune homme qui avait volé a son secours jadis est perdu sa fougue de dans temps. Elle ne souhaitait pas la mort, elle savait renoncée si elle y était obligée, mais jamais elle ne baissait les bras avant d'avoir essayée. C'était si facile de se dire, "nous ne pouvions rien faire ". Ah oui, bien sur si personne n’essaie, il est évident que rien ne peut être fait. Elle ne souhaitait pas mourir, mais si cela pouvait sauvé une seule vie alors cela valait le coup de risquer la sienne. Cela serait toujours mieux que la lâcheté et la passivité.

Quand son regard se porte sur la place son visage se couvre d'effrois, ses yeux se font brillant. Son cœur se sert. Elle se serait volontiers élancée pour courir s'interposer entre les pauvres malheureux et les gardes qui seraient sous peu leurs bourreaux. Mais elle n'était pas stupide. Elle sait qu'en l’occurrence, elle est impuissante, du moins pour ces gens la. Ils ne pouvaient rien, se rendre a l'évidence faisait mal mais au moins ils avaient essayés et il y'avait peut être encore d'autres personnes qui pouvait êtres sauvés. Elle n'abandonnerait pas, ce massacre, ce bain de sang ne pouvait pas être juste ça. Ils devaient pouvoir sauver quelques malheureux, sinon a quoi bon survivre pendant que les autres succomber.

« Pas de doute, c’est une purge et ça ne fait que commencer » Avez-vous vu ce que vous souhaitiez ? Souhaitez-vous que je vous ramène les corps ? »

Cette fois s'en était trop, il dépassait tout simplement les bornes et avec l'horreur de la situation mieux valait laisser se déverser sa colère que sa peine et sa frustration pour les pauvres malheureux qui avaient péris sous leurs yeux. Elle s'approcha dangereusement de lui au point qu'il pouvait sans doute pratiquement sentir son souffre sur sa peau. Ses yeux se plongent dans les siens, elle ne sourcille pas. Elle est fixe, terriblement en colère mais c'est pourtant d'une voix parfaitement calme qu'elle s'adresse a lui.

Je suis loin d'avoir vue ce que je souhaitais. Tout ce que je voies en l'instant et c'est ça qui m’horrifie le plus Oschide d'Anoszia c'est qu'un jour c'est vous qui serait probablement a la place de ces bourreaux. Vous qui par le désir de papa ou de tout autre noble en soif de pouvoirs vous retrouverez a mené des actions comme celle que nous voyons ce soir. Sous l’emblème de ce que vous appellerait devoir alors que ce ne sera que les machinations de quelques nobles en quête de plus de pouvoirs, vous partirez massacré de pauvres gens .. Et ce jour la croyez bien que j'espère que quelqu'un comme moi se dressera entre ses pauvres malheureux et vous.

Elle s'écarte finalement de lui sans trop s'éloigner non plus de part la situation qui occupe la place. Son regard n'a toujours pas quitté le sien. Elle sait qu'elle n'aurait probablement pas du s'emporter. Mais il était allé au delà de ce qu'elle pouvait supporter. Elle aurait juste aimée qu'il se démarque de ce qu'elle avait toujours détestée chez les autres nobles. Dans le fond, elle savait que ce n'était pas sa faute, comme tant d'autres il avait vécu une vie surprotégé et n'était jamais allé contre la volonté familiale. Mais ce n'était pas son cas a elle, il était dure de se souvenir qu'ils avaient le même age tant sa vie a elle avait été différente du celle du jeune homme qui lui faisait face. Pourtant elle aurait pu devenir comme lui si elle s'était laissée faire, si elle n'avait pas fuie. Et rien que pour ça malgré la dureté qui a habité les quatre dernières années de sa vie, elle est reconnaissante d'avoir vécue tout cela et ne pas juste être de ces nobles qui ferment les yeux tant que c'est pour servir le besoin de pouvoir d'autres. Elle soupire doucement, oui s'énerver contre lui ne changerait rien a tout cela. Elle était ce qu'il ne serait jamais, mais elle n'avait pas de raison de lui reprocher cela si ce n'est la colère sourde que lui procuré cette purge cruelle qui se déroulait en cette nuit sanglante au cœur d'Ydril.

Elle se reprit cependant rapidement quand la situation menaça de se retourner contre les pauvres gens qui ici et la s'étaient cachés pour comme eux contemplés impuissant l'horreur de la scène qui se déroulait sur la place. Quand un garde se saisit d'un enfant, son sang ne fit qu'un tour. Elle mit la main sur le pommeau de son épée prête a en démordre mais Oschide la devança .. A son grand étonnement.

« Lâchez cet enfant, il est innocent ! »

Innocent oui il l'était comme tout ceux qui allaient périr ce soir et ce probablement des deux cotés. Les gardes ne faisaient qu'obéir aux ordres comme le ferait probablement un jour Oschide et si certains devaient y prendre du plaisir, mauvais jusque dans leurs âmes, d'autres étaient impuissants tout comme eux. Prisonnier du mauvais camp et incapable de se révolter, comme Oschide .. Du moins, c'est la ce qu'elle avait crue jusqu’à maintenant et voir qu'il pouvez l'étonné et lui prouver le contraire lui apporter un un soulagement palpable. Tout n'était pas perdue, c'était la juste ce qu'elle avait voulue .. Espérée de lui depuis le début. Un peu de compassion.

« Très bien, tu seras le prochain. Saisissez-vous d’eux ! "

En moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire, ils se retrouvèrent rapidement cernés. Ange gardait la main sur le pommeau de son épée prête a dégainer ou a fuir au besoin. L'essentiel n'étant pas de se battre mais de sauver ces pauvres gens. Un coup d’œil a Oschide la rassura sur le fait qu'is étaient d'accord et quel ne fut pas son soulagement quand l'enfant se retrouva a l’abri prés d'eux .. Enfin aussi tenter que eux soient a l’abri, ce qui pour l'heure n'était pas vraiment le cas .. Loin de la.

« Emmenez-les dans un endroit sûr ! »

Elle s'assura que tout le monde derrière eux couraient se mettre a l’abri et vint se positionner derrière Oschide. Croyait il vraiment qu'elle allait l'abandonnée la ? Décidément qu'il était agaçant, il ne la comprendrait jamais. Même tout a l'heure quand il lui tapait sur les nerfs et qu'elle rêvait de l'abandonner, elle ne l'avait pas fait. Elle le ferait encore moins maintenant qu'il lui avait prouvé qu'il pouvait être chose que le parfait petit fils de noble qui suit les ordres. Pas question de le laisser mourir si il y'avait une chance, une seule même infime de le voir se réveiller et prendre sa vie en main pour prendre ce qu'il voulait lui et non ce que dicté la bienséance et les règles de la noblesse. Et même si il n'y'avait aucune chance, jamais elle ne l'aurait laissé mourir la.

Je ne vous laisserais pas tout seul .. C'est hors de question. Et puis n'aviez vous pas dit que vous alliez me protéger ? Alors en ce cas mieux vaut que je reste prés de vous. Ajoute t'elle taquine sans pour autant détournée sa concentration ou la pression de sa main sur son épée.

Elle ne sut pas vraiment si il entendit ses paroles vu que les gardes ne tardèrent pas a attaquer. Elle le soutint tant bien que mal, veillant a protéger ses arrières. Elle grimaça a chaque fois qu'il se prit un coup, ce qui ne serait pas arrivé si il ne s'était pas mit au devant l'obligeant a être en retrait .. Mr avait encore des progrès a faire, il continuait de la prendre pour une potiche, hors ce n'était pas la son premier combat. Quand elle fut sur qu'il allait parfaitement s'en sortir, elle commença a courir. puis vu qu'il allait parfaitement bien après coup, enfin autant que possible au vu des coups qu'il avait pris, elle se satisfait de se dire que le fait de l'avoir sous estimé lui avait fait prendre cher. Il y réfléchirait sans doute a deux fois la prochaine fois, si prochaine fois il devait y'avoir. Pourtant la satisfaction ne dure qu'un instant .. Le temps de se rendre compte que bien sur, elle ne le laisserait pas ainsi. Elle allait le soigné .. Idiot .. Stupide idiot. Grands dieux qu'elle le détestait. D'accord pas tant que ça constata t'elle vu qu'elle se retournait sans cesse dans leurs courses éfreinés pour s'assurer qu'il les suivait bien.

Sauf que justement a un moment, quand elle se retourna a nouveau, il n'était plus la. Elle ne céda pas a la panique, elle devait procédé dans l'ordre, elle le savait sans quoi tout cela n'aurait servie a rien. Elle était peut être téméraire, mais pas stupide ou complètement inconsciente malgré ce qu'il pouvait bien penser. Elle cacha les gens qu'ils avaient pus sauver dans un bâtiment visiblement sur, leurs donnant quelques indications et les mettant en garde puis elle se mit a la recherche d'Oschide.

Repartir en arrière et seule qui plus est n'était sans doute pas la meilleure des idées, mais l'heure n'était pas a la prudence. Il n'était pas question qu'elle l'abandonne. Au bout de quelques minutes qui lui parurent une éternité, elle le retrouva enfin. Il ne semblait guère en grande forme, mais au moins il était vivant et aussi agaçant soit il ce fut un véritable soulagement pour Ange.

Alors Mon cher vous trainez ? dit elle quand il fut a porté de voix.

Elle lui sourit le regard brillant, elle ne cache rien de son soulagement, sans pour autant oublié les dangers qui guettent. Son regard est a l'affut de la moindre chose suspecte et sa main reste fermement accrochée sur le pommeau de son épée. Plus que quelques mètres et elle serait près de lui ....

Alors que la nuit venait de tomber brusquement sur eux, Oschide, toujours seul dans la ruelle sinueuse entendit au loin des bruits de pas se rapprochant de lui. Ils provenaient d’en face et ne pouvaient être ceux des gardes qui continuaient de le courser, mais qu’il avait réussi à distancer. Non, ces bruits de pas étaient ceux d’Angelina et un petit sourire lui apparut au visage. Elle était sauve, et revenait le chercher. S’il avait pu s’attendre à ça, se dit-il. Comme pour apaiser un peu la situation, il ne manqua pas d’entendre la petite pique de la demoiselle lorsqu’elle lui dit qu’il était encore à la traîne. Il laissa s’échapper alors un petit rire nerveux.

« Il semblerait que ces gardes ne me portent pas une très grande estime », fit-il en espérant voir apparaître également un petit sourire chez Angelina.

Il arriva à son niveau et tenta de récupérer au mieux son souffle. Le coup à la mâchoire lui avait ouvert la lèvre inférieure, et du sang s’en échappait. Idem pour ses côtes, elles avaient morflés, mais le principale était qu’il soit encore en vie finit-il par penser.

« Vous avez raison, je ne laisserais pas ces pauvres gens se faire traquer et périr sans pouvoir se défendre. Une injustice règne et je compte bien faire en sorte que cela ne se transforme pas en génocide », lança-t-il en tentant d’évacuer le sang qui s’était accumulé dans sa bouche, « faisons en sorte d’être les plus utiles possibles pour ces gens. Un combat ne servirait à rien d’autre qu’à nous faire tuer vu notre nombre ».

Des bruits de pas lourds, probablement dû aux armures, se firent entendre derrière. Les gardes se rapprochaient et il fallait partir au plus vite. Avant qu’Oschide ne reprennent sa course avec la demoiselle, il préféra faire part de son plan à celle-ci afin d’avoir son consentement.

« Tâchons de trouver le temple de Néera, je crois savoir où il se trouve », il parut chercher dans sa mémoire, « Voilà, c’est par là. Regroupons tous les réfugiés là-bas. Le temple leur assurera une sécurité…j’espère ».

Avant que les gardes ne fussent dans la ruelle, Oschide tira rapidement Angelina dans le renfoncement d’une porte et les gardes continuèrent leur route sans les apercevoir.

« A nous de jouer maintenant », lança-t-il en espérant recevoir une fois de plus l’accord de la jeune femme, « Mais avant, où sont passés ceux et celles qui vous accompagnez. Nous commencerons par eux ! ».

L’adrénaline s’était emparée du jeune Oschide. Ignorant s’il faisait la bonne action ou non, son cœur lui disait de le faire. Et cela même en sachant éperdument que son père l’en aurait empêché. Les propos de la jeune femme lorsqu’ils étaient proche de la grande place l’avait fait réagir et il ne voulut pas la laisser avoir raison. Par soucis d’égaux ou par véritable conviction, Oschide ne savait plus très bien ce qu’il faisait. Mais au moins le faisait-il et la jeune femme saurait sans doute l’aider dans sa tâche.

HRP:

Plus que quelques pas et elle serait prêt de lui, elle le regarde de bas en haut, constate les dégâts. Il n'est sans doute pas au mieux de sa forme, mais rien de vital semble t'il. Quelques blessures superficielles tout au plus, du moins en externe. C'est un soulagement, pour le reste, elle s'occuperait de lui une fois qu'ils seraient a l'abri.

« Il semblerait que ces gardes ne me portent pas une très grande estime »

Elle lui adresse un léger sourire, d'accord il pouvait terriblement lui taper sur les nerfs, mais en l'instant le soulagement primé sur tout le reste. Il allait bien, elle l'avait retrouvée. Et puis vu son comportement de tout a l'heure, elle persistait a se dire que tout n'était pas perdu pour Oschide. Elle n'oubliait pas le jeune homme qui était venu a son aide jadis et elle n’oubliait pas celui qui venait de sauver de pauvres gens au péril de sa vie. Il n'avait peut être besoin que d'une petite étincelle pour se libérer de ce que l'on attendait de lui et devenir ce qu'il était vraiment ou tout du moins ce qu'il pourrait être si on lui laisser sa chance. En gratitude du passé, malgré qu'il y'ai eu une gifle bien mérité, elle prend le parti de croire a cela et de le juger pour ce qui arrivera a partir de maintenant et non de ce qui était arrivé plus tôt. Il avait toutes les cartes en mains, a voir si il la décevrait ou si il la surprendrait agréablement.

Mon cher, je suis navré mais je vais devoir vous privez de l'envie irrésistible qui doit être votre de leur faire gouter a votre charme. Le taquine t'elle. Il nous faut partir. Ajoute t'elle plus sérieusement en scrutant les lieux a l'affut d'un quelquonque danger.

De prés il était tout de même plus amoché que ce qu'elle avait pensé, sa lèvre saignait abondamment et il semblait respiré difficilement. Du moins peinait il a trouver son souffle. Elle résiste a l'envie de s'approcher pour le libérer de ses maux. Mieux valait attendre qu'ils soient a l'abri, sans quoi c'est elle qui deviendrait un poids pour lui. Parfois ces capacités sont bien pesantes quand le coté malédiction prime sur le coté don, comme en ce moment. Elle se fait violence. Pas maintenant. Elle l'aiderait plus tard .. Bientôt, quand ils seraient en sécurité.

« Vous avez raison, je ne laisserais pas ces pauvres gens se faire traquer et périr sans pouvoir se défendre. Une injustice règne et je compte bien faire en sorte que cela ne se transforme pas en génocide »

Elle oublie un moment ses inquiétudes pour plonger ses yeux dans les siens. Ces paroles lui montré a quel point elle avait pu se tromper plus tôt et a quel point son cœur avait eu raison de lui donner sa chance. Et en ce moment alors que tant de choses l'avaient déçus, blessés et meurtris c'était un bonheur inestimable. La preuve qu'il y'avait toujours de l'espoir et quoi que soit sa vie depuis quelques semaines, qu'il ne fallait jamais baisser les bras, qu'il resterait toujours des choses pour lesquelles se battre. Et c'est exactement ce dont elle avait besoin en ce moment. Voila de quoi la détourné de sa douleur .. Cela bien sur allié au fait qu'ils étaient possiblement des cadavres ambulant et qu'ils se baladaient au cœur de la nuit dans une ville sous la coupe d'un massacre sanglant.

Il semblerait finalement que sous votre carapace de noble bien huilé par les règles et les convenances, le jeune homme qui m'a porté assistance voila quatre ans, soit toujours la.

Elle lui aurait volontiers souri a nouveau pour ponctuer ses paroles, mais le fait de le voir difficilement se débarrasser du sang qui s’accumule dans sa bouche lui arrache une grimace inquiète. Le voir ainsi alors qu'elle pourrait l'aider ne lui plaisait pas. Elle se répéta encore et encore que c'était mieux ainsi pour le moment. Que devenir une gène et un poids pour lui ne l'aiderait pas plus au final. Il attendrait. Il le fallait. Mais quand vous êtes la demoiselle ici présente, c'est une torture infinie que de laisser souffrir les autres quand vous avez le pouvoir de les aider.

« Faisons en sorte d’être les plus utiles possibles pour ces gens. Un combat ne servirait à rien d’autre qu’à nous faire tuer vu notre nombre ».

Elle acquiesça a cela d'un hochement de tête. Son but avait toujours été d'aider le plus de monde possible et non pas d'aller se perdre dans un quelquonque combat. Si ils mourraient maintenant, ils ne pourraient secourir personne et tout ce qu'ils avaient fait jusqu'alors deviendraient inutiles. Nul doute que si les gardes retrouvaient les pauvres gens qu'elle avait caché, leur intervention aurait été veine.

Rapidement des pas lourds se firent entendre, probablement les pas des gardes qui se rapprochaient dangereusement d'eux. Elle jeta un regard anxieux ici et la, serrant malgré elle sa main un peu plus fort sur le pommeau de son épée. Un affrontement ne serait pas a leur avantage, elle le savait. De plus bien qu'elle savait parfaitement mené sa lame, elle détesté blesser autrui, qu'ils le méritent ou non .. Au besoin, elle le faisait certes mais sans jamais tuer ce qui en l'instant leur donnerait un désavantage certain, elle n'était pas s'en l'ignorer.

« Tâchons de trouver le temple de Néera, je crois savoir où il se trouve » Regroupons tous les réfugiés là-bas. Le temple leur assurera une sécurité…j’espère. »

Elle l’espérait aussi sans quoi la nuit risquait de se terminée de façon bien tragique et ce malgré leurs efforts. Mais elle ne voulait pas penser a cela, l'important pour l'heure c'était de mettre tout ces gens a l'abri et avec un peu de chance de pouvoir en secourir d'autres.

Elle est surprise quand il la tire rapidement dans le renfoncement d'une ruelle, mais elle n'a guère le temps de protester, la justification en arriva fort vite. Un groupe de garde arriva dans leurs direction et passa heureusement sans les apercevoir. Elle le regarde un instant, quand il l'avait saisit pour la tiré dans la ruelle, elle avait sentie le picotement familier et la chaleur du a la manifestation de sa capacité. Il aurait suffit d'un instant de plus pour qu'elle puisse absorbé ses blessures. Voila qui met a mal ses résolutions d'attendre.

« A nous de jouer maintenant »« Mais avant, où sont passés ceux et celles qui vous accompagnez. Nous commencerons par eux ! ».

Elle soupire doucement, le force a se remettre a l'abri dans la ruelle. Elle ne prononce pas un mot, elle se contente de le pousser contre le mur une main sur son torse. Si il essai de l'en empêcher en quoi que ce soit, elle n'y prends pas garde. Ils n'ont pas le temps, pas le temps pour les protestations, pas plus que pour les explications. Il doit s'imaginer bien des choses mais pour le moment les apparences lui importent peu.

Occupons nous de vous d'abord.

Sa main jusqu'alors reposante sur son torse remonte sans douceur sur son visage a la recherche d'un coin de peau nue. Une chaleur se répand dans ses mains puis jusqu'au visage d'Oschide. Son visage devient pale, ses traits se crispent. La douleur la fait chancelé un instant, mais elle a connue bien pire. Elle fait en sorte de rester de marbre serrant a peine les dents pendant que les blessures passent de lui a elle. Sa lèvre craque lentement, finissant bientôt en sang. Sa mâchoire est douloureuse. Sa respiration se fait plus laborieuse, du a la douleur qui habite ses cotes probablement.

Elle halète un instant, reprend son souffle, essuie le sang qui dégouline de sa bouche du revers de la main. Sa main retombe, elle s'écarte de lui le regard fuyant. Ce qu'elle venait de faire avait été on ne peut plus stupide, elle le sait parfaitement. Elle n'a pas pris la moindre protection, elle lui a dévoilé son don, sa malédiction sans avoir le couvert d'un quelquonque soin miracle. Mais vu qu'elle avait pris le parti de lui faire confiance autant le faire jusqu'au bout. Puis a vrai dire, elle n'avait pas vraiment réfléchi.

Plus tard les questions. Suivez moi.

Elle ne lui laisse pas vraiment le choix, elle retourne dans la rue principale et commence a avancée d'un pas rapide malgré le fait que que cela lui soit bien plus difficile qu'un instant plus tôt. Elle était a bout de souffle. Mais elle tiendrait bon, l'endroit ou elle avait cachée les rescapés n'étaient pas loin. Ils avaient besoin d'eux. Le reste pouvait attendre. Elle y compris.

Oschide n’avait absolument rien comprit à ce qu'il venait de se produire dans la ruelle. Angelina l’avait plaqué au mur brusquement sans qu’il n’ait pu rien faire. La suite, il s’était senti totalement paralysé par ce qu’il voyait. La jeune femme avait comme qui dirait absorbé ses blessures et cela n’était pas aller sans mal puisqu’elle les avait visiblement récupérées pour elle. Pourtant, sans qu’il n’ait eu le temps de poser des questions qui l’assaillaient, elle lui ordonna de poursuivre la route sans s’attarder sur ce qu’il s’était passé. Mais une fois qu’ils seraient tous deux en sécurité dans le temps, Oschide savait qu’une discussion s’imposerait.

Angelina était partie devant lui dans la ruelle, ne lui laissant aucune autre alternative que la rejoindre. Elle le mena directement dans une petite maison ou se trouvait les gens de la place. Il découvrit leurs visages apeurés et leurs corps tétanisés par ce qu’ils venaient de voir. Comme pour les rassurer, Oschide se mis à genoux en face des enfants et tenta de sécher la larme du petit qu’il avait secouru quelques minutes plus tôt.

« Tu as été courageux toute à l’heure, veux-tu l’être encore plus et montrer aux autres à quel point tu n’as pas peur de ces gardes ? ».

Le petit hocha la tête pour acquiescer et ses larmes disparurent. Les autres enfants l’imitèrent alors et tous, semblaient alors prêts à suivre ses instructions. Oschide se redressa et regarda brièvement Angelina avant d’expliquer ce qui allait se passer.

« Le temple de Néera n’est pas très loin d’ici. Là-bas, nous y serons en sécurité. Aucun des gardes ne voudra offenser la déesse », du moins, c’est ce qu’il espérait.

Le jeune homme n’avait plus mal nulle part, ses blessures avaient disparu et sa force était revenue. Mais visiblement, Angelina ne semblait pas dans le même état. Même s’il ne faisait rien apparaître, Oschide se sentit coupable de lui avoir transmis ses blessures. Ce don qu’elle semblait avoir lui apparut plus comme une sorte de malédiction. Il voulait en savoir plus, mais il n’y avait plus de temps à perdre. Il prit alors une des petites filles dans les bras visiblement traumatisée et prit le jeune garçon par la main.

« Suivez-moi !"

Le petit groupe reprit alors sa course dans les ruelles toujours plus noires et sans vie qu’auparavant. Seuls des cris d’agonie faisaient écho au loin. Cela ne faisait qu’effrayer encore plus les enfants, qui pourtant tentaient de rester impassible après le discours du jeune Anoszia. Le temple n’était plus très loin, mais quelques vieillards peinaient à les suivre. Une fois que le temps fut visible de tous, à une vingtaine de pieds, Oschide lâcha la fillette et ordonna à tous ceux qui étaient proche de lui de rejoindre la grande porte sans se retourner. Puis il fit demi-tour pour aller soutenir un des vieux qui manquait visiblement de s’écrouler à n’importe quel moment. Il croisa Angelina lorsqu’il retourna sur ses pas et lui adressa un regard comme pour lui demander de s’assurer que les enfants soient à l’abri. Sans savoir si elle avait compris ce qu’il voulait qu’elle fasse, Oschide arriva prêt du vieillard et fit passer son bras autour de ses épaules. Ce bougre pesait plus que lui et le vieux se reposa de tout son poids sur lui, ce qui manqua presque de le faire tomber à son tour, mais il se rattrapa du mieux qu’il put. La porte n’était alors plus très loin d’eux, le manque d’éclairage ne lui permettait pas de distinguer les ombres qui se trouvaient non loin. De toute façon, il savait qu’il ne s’attarderait ni lui, ni elle dans ce temple. D’autres gens avaient besoin d’eux.

HRP:

Par chance Oschide la suivit sans opposer de résistance et plus important encore sans poser la moindre question. Elle savait que cela viendrait, ce qu'elle avait fait n'était pas passer inaperçu et viendrait l'heure ou il lui demanderait forcément des réponses. Mais pour l'heure ce répit était appréciable, d'autant plus que parler n'aurait rien arrangé a la douleur qui lui broyait les cotes la laissant pour le moins essouffler tout le long du chemin. Pour le reste, cela n'allait pas trop mal, le sang de sa lèvre avait finie par cesser de couler, ne rester plus que la gêne causer par la douleur.

Ils arrivèrent rapidement la ou elle avait laisser les rescapés. C'est avec un soulagement visible qu'elle découvrit qu'ils étaient toujours tous a l'abri et qu'aucun n'avait pris la fuite. Elle regarda avec attention Oschide réconfortait le petit garçon qui lui devait la vie. Elle voyait maintenant en lui tout autre chose que le mâle arrogant qu'elle pensait qu'il était encore quelques heures plus tôt. Elle n'était pas mécontente qu'il détrompe ses premières impressions, bien au contraire. Et elle était soulagée de voir que ses espérances avaient étés fonder. Il avait juste eu besoin d'un coup de pouce pour se révéler au delà des apparences qu'il donnait.

« Le temple de Néera n’est pas très loin d’ici. Là-bas, nous y serons en sécurité. Aucun des gardes ne voudra offenser la déesse »

Cela, contrairement a lui et a visiblement tout les rescapés qui buvaient ses paroles, elle n'en était pas sur. Vu ce qu'elle avait vue sur la place un peu plus tôt, vu ce dont tous avait été témoins, elle doutait qu'un simple temple ou le respect d'une déesse visiblement non présente dans la cité ce soir leur soit d'une quelquonque aide dans le maintien de leur sécurité. Quoi qu'il en soit, il fallait mettre ces gens a l'abri et elle n'avait pas mieux a proposer. Il n'y'avait plus qu'a espéré que les cieux seraient avec eux cette nuit.

« Suivez-moi !"

C'est ce qu'elle fit, sans protester comme tout le reste de la petite troupe qui s'engagea dans les ruelles sombres. La marche fut silencieuse, du moins pour eux, la nuit elle restait troublée des plaintes lointaines de ceux qu'ils n'avaient pus sauver. Cela lui déchirait le cœur, mais elle savait qu'ils ne pouvaient pas tous les sauver. Ils devaient pour le moment mètrent ces gens la a l'abri et alors peut être seraient ils en mesure d'en sauver d'autres.

Oschide ouvrait la marche a l'avant, elle la fermait a l’arrière. Tout deux étaient aux aguets du moindre bruit suspect, du moindre danger. Si ils se faisaient piéger dans ces ruelles, ces pauvres gens seraient une proie facile. Tout se passa heureusement sans encombres ni affrontement hormis une légère frayeur que lui fit Oschide. Quand il revient sur ses pas pour rejoindre la fin du groupe, elle pensa d'abord qu'il venait la prévenir d'un danger, mais par chance il venait juste aider un vieil homme qui peiné a terminé son chemin. Une fois encore elle fut oh combien heureuse de constater a quel point elle avait pue se tromper sur lui. Les voyant tout deux en un équilibre précaire, elle hésita a les rejoindre pour l'aider a le soutenir, mais elle savait aussi que c'est tous qui devaient êtres aider. Après un dernier regard vers eux, elle regagna tant bien que mal l'avant de la marche, très essoufflé mais prête a veiller a ce que tout ce petit monde arrive entier.

Ils furent bientôt devant le temple, dans la nuit noire difficile de le distinguer précisément, mais sa forme imposante ne laissait guère plané le doute sur l'édifice. Elle ouvrit l'imposante porte tant bien que mal et veilla a ce que tous entrent. Ils avaient réussis, ceux la étaient saufs. Rester a espérer qu'ils le resterait jusqu’à la fin des affrontements. Une fois que tous furent réunis dans le grand hall, elle s'adressa A Oschide.

Veillez sur eux voulez vous, je vais trouvée quelqu'un ici pour prendre soin d'eux.

Il lui fallut quelques minutes pour trouver un prêtre, elle ne lui laissa guère le temps d'ouvrir la bouche. Elle ne s'était jamais vraiment attardée sur la religion pas plus qu'elle ne la pratiquait et pour l'heure si quelquonque dieux ou déesses habitaient vraiment les cieux, elle trouvait qu'il faisait franchement mal leurs travail. Mais qui était elle pour juger de cela ? Elle n'en avait ni l'envie, ni le temps. Si la haut quelqu'un les regardait vraiment, elle espèrait qu'il userait d'un pouvoir bienveillant pour veiller sur eux cette nuit.

Il y'a tout un groupe de rescapés a l'entrée, ils ont besoin de vous. Veillez sur eux jusqu’à ce que nous revenions. Si vous ne le faites pas, vous aurez bien plus a craindre que les foudres de la déesse, vous affronterez les miennes. Prononça t'elle sans le quitter des yeux. Le genre de regard a vous mettre a l'aise.

Elle caressa le pommeau de son épée, le pauvre bougre en resta stupéfait. Fort bien, il est évident que jamais elle ne lui aurait fait le moindre mal mais cela il ne pouvait pas le savoir. Elle n'y avait peut être pas mit les formes, mais tout ce qui comptait c'est que ces gens soient a l’abri et qu'un possible prêtre lâche ne les mette pas a la porte pour sa propre sécurité. Elle revint sur ses pas, par chance ses paroles avaient fait mouche, il la suivit sans un mot et pris rapidement en charge le petit groupe, visiblement fort désireux de s'éloigner d'elle.

Elle s'approcha d'Oschide pour lui faire part de ses projets qui pour l'heure n'étaient pas de rester a l'abri avec les rescapés. Elle voulait retournée la bas et tenter d'en sauver plus. Elle ne savait pas si il serait d'accord, mais ces dernières actions faisaient qu'il avait mérité son respect. De ce fait, elle ne partirait pas sans l'avoir consulté, pas plus qu'elle ne lui imposerait de mettre sa vie en danger si la n'était pas son choix. Bien qu'une part d'elle même, celle qui maintenant respectait Oschide espèrait qu'il partagerait ses convictions et repartirait avec elle.

J'aimerais repartir la bas et essayée de sauver plus de monde. Seule je ne ferais pas grand chose, c'est pourquoi j'espère que vous voudrez bien m'y accompagné.

Un petit garçon, celui la même qu'Oschide avait sauvé puis réconforté s'approcha d'eux. Il avait visiblement fausser compagnie au reste du groupe ne les voyant plus parmi eux. Il vint s'accrocher la jambe d'Oschide, les yeux brillant. Elle se baissa pour être a sa hauteur, ignorant la grimace de douleur que ça lui arracha et lui ébouriffa gentiment les cheveux.

Ne t'en fais pas, je te le ramène en un seul morceau, c'est promis.

Elle ne promettrait rien de tel pour elle, elle savait que la promesse serait difficile a tenir et que si lui devait revenir en un seul morceau ce serait a ses frais a elle. Mais après tout, c'était elle qui l'avait entrainé la dedans, le faisant risqué sa vie et si quelqu'un devait survivre a cette nuit pour pouvoir les protéger de façon permanente, cela devrait être lui. Néanmoins, elle n'avait aucunement le projet de perdre sa vie non plus. Elle avait toujours des projets ou plutôt un but. Retrouvé Ambre .. Retrouvé Haize .. Retrouvé les cartes et lui faire faire, faire face a sa trahison aussi douloureux cela soit il pour elle. Mais pour l'heure elle devait se concentrer sur le moment présent, sur Ydril, sur le drame qui s'y déroulait et sur sa promesse de garder Oschide en vie.

Finalement, ils avaient réussi à tous parvenir à la grande porte. Angelina avait un peu forcé la main au prêtre de Néera et celui-ci avait été contrait de les laisser rentrer. C’est qu’Oschide aurait fait également s’il avait dû parler à ce prêtre. Il était hors de question de laisser ces pauvres personnes dans le danger tout ça parce que quelques clercs ne le voulaient pas. Néera était la déesse que vénérait sa mère avant qu’elle ne meurt. Elle lui avait appris à prier pour elle. Les laisser rentrer était donc surement la réponse à ses prières s’était-il dit. Alors que tout le monde ou presque avait pris position dans le grand temple, Angelina s’était retournée vers lui pour lui demander de l’accompagner sauver d’autres personnes. A ce moment même, le jeune garçon qu’il venait de sauver était resté attaché à sa jambe et ne semblait pas vouloir le laisser repartir. La jeune femme trouva alors les mots pour le rassurer et Oschide vit en cela une certaine confiance qu’elle lui témoignait. Peut-être qu’après tout, le regard de celle-ci avait changé depuis qu’il avait sauvé ces gens.

« Bien sûr ! d’autres nous attendent, allons-y », répondit-il à Angelina avant de se baisser au niveau du garçon, « Elle a raison, je reviendrais, en attendant j’ai besoin de toi pour t’assurer que tout le monde aille bien ».

Le garçon d’à peine douze ans ne pouvait de toute évidence pas protéger ces gens, mais Oschide se dit que s’il lui confiait une tâche, alors le petit l’exécuterait sans sourciller. Et c’est ce qu’il fit. Oschide se retrouva de nouveau qu’avec Angelina et une conversation concernant la marche à suivre s’imposait.

« Nous séparer ne nous donnera rien de bon. Mieux vaut rester ensemble pour les recherches. Commençons par voir s’il y a des survivants proches de la place ».

Son ton se voulut assez perplexe. Etant donné, que les alentours de la grande place avaient surement été les premiers endroits où s’étaient déroulées les atrocités. Mais de toute façon, au point où ils en étaient. D’y aller ou non ne changeait rien. Le jeune homme dévala alors les grandes marches du temple et se retrouva une fois encore dans ces ruelles devenues toujours de plus en plus lugubres. Une atmosphère de mort y régnait. Les cris d’agonies avaient laissés place à un silence presque insoutenable, comme si rien ne s’était passé. Et pourtant, il savait que la nuit ne faisait que commencer. Si ce qui était en train de se produire était une purge. Alors pas de doute que les gardes rentraient dans les appartements et y tuaient tous les habitants. C’est justement l’horreur qu’il découvrit au détour d’une ruelle.

Le quartier ou ils se trouvaient semblait être beaucoup plus riche. Des demeures de nobles se dit-il alors. Plusieurs corps gisaient en sang dans la grande ruelle comme ce qu’ils avaient pu voir à côté de la grande place. Des lumières s’étaient allumées dans une des demeures et Oschide aperçut un garde montant la garde vraisemblablement. Des cris stridents d’enfants effrayés s’échappaient de cette habitation et il ne lui fallut pas plus de temps pour se dire qu’ils commenceraient tous les deux par aider ces gens.

Alors qu’il s’était recouvert de la capuche que lui avait laissé Angelina, Oschide fit mine d’avancer lentement vers le garde, qui ne tarda pas à la remarquer.

« Qui va là ? Qui êtes-vous ? »

Sans prendre le temps de répondre, Oschide couru vers le garde comme si tous les enfers étaient à ses trousses. Le garde n’eut pas le temps de comprendre ce qu’il s’était passé qu’Oschide lui assénait un coup de poing bien placé à la tête, ce qui fit s’effondrer inévitablement le garde par terre. Il adressa un léger coup d’œil à Angelina et entreprit aussitôt de rentrer dans la demeure. C’est alors avec effroi qu’il aperçut plusieurs gardes prêts à égorger les enfants et leurs parents. Une chose lui parut évidente, Le comte avait sombré dans la folie pour en arriver, cela ne faisait plus de doutes. Il y avait alors quatre gardes qui leur faisaient face tandis qu’eux n’étaient que deux. Une décision s’imposait pour les deux. Qui prendrait qui ? Oschide préféra laisser Angelina faire son choix.

Elle le regarda réconforté a son tour le petit garçon, en profitant pour se relever doucement et récupéré un minimum avant leur départ. Elle espèrait qu'elle n'aurait pas a être un fardeau pour Oschide, elle avait deja eu a se battre en pire état que cela si nécessaire mais elle ne le souhaitait pas particulièrement. D'autant plus que plus elle s'épuiserait, plus elle aurait de mal a utilisée ses capacités sur Oschide au besoin. Elle avait fait une promesse et elle comptait bien la tenir.

La demande de Oschide au jeune garçon eu l'air d'avoir l'effet escompté, il le relâcha soudain très fière, visiblement ravi de la mission qu'on lui confiait. Décidément Oschide n'avait pas fini de l'étonné. Il était tellement plus que ce qu'il paraissait de prime abord. Il avait juste fallut le secouer un peu pour qu'il se révèle tel qu'il était réellement. Mais cela survivrait il a cette nuit ? Quand chacun reprendrait sa route, laquelle des faces du jeune homme gagnerait la bataille en se montrant prédominante ? Le fils de noble obéissant, refoulant ses propres aspirations, l'instrument de futur complot dans des luttes de pouvoir. Ou le jeune homme honorable qui comme ce soir savait écouté sa conscience et faire ce qui était le mieux, pas seulement pour lui. Elle n'avait aucun le droit de se poser ce genre de questions, elle le savait, elle espèrait néanmoins qu'il ferait le bon choix même si alors elle ne serait plus la pour le voir.

« Nous séparer ne nous donnera rien de bon. Mieux vaut rester ensemble pour les recherches. Commençons par voir s’il y a des survivants proches de la place ».

Elle acquiesça d'un signe de tête. Pour sa part, il avait été de toute façon hors de questions qu'elle le laisse seul et pas seulement par ce que cela aurait été inutile et suicidaire. Non, c'était elle qui l'avait entrainé dans tout ça, il n'était pas question qu'elle le laisse allait se mettre dans une situation périeuse et mourir seul dans un coin. Ils seraient partis ensembles qu'il ait été d'accord ou non, qu'elle y'est mit les formes ne changer rien a cela.

De retour dans les rues, le silence était devenu pesant. Un air macabre semblait raisonné dans toute la ville sous le couvert d'un calme angoissant. Ce calme, ce manque de cris ne pouvait vouloir dire qu'une chose. Les exécutions au cœur de la nuit étaient finies, les gardes avaient dus maintenant investir les bâtiments pour exécutés ceux qui avaient eu la chance de pouvoir fuir et se cacher. Une purge dans les règles. Qu'est ce qui avait bien pue conduire a pareil folie ? La soif de pouvoir pouvait elle vraiment devenir si grande qu'elle en conduise un homme a commettre pareilles atrocités. Ange aurait aimé pouvoir réfutée cela, refusée d'y croire mais la vérité était sous leurs yeux. Difficile de nié cela. La folie des hommes n'avaient d'égale que leurs soif constante de pouvoir.

Ils arrivèrent rapidement dans un quartier plus riche mais non pour autant épargné par le massacre. De nombreux cadavres jonchaient le sol des rues, leur sang dégoulinaient sur les pavés. Elle avait beau savoir que le temps pressait, elle ne pouvait s’empêcher de s’arrêter ici et la, contrôlant leurs pouls, couvrant leurs corps, recherchant désespérément un quelquonque survivant. C'était une nuit qu'elle n'oublierait jamais, elle le savait. Un tel drame était juste intolérable. Chaque pas devenait plus difficile par la crainte de ce qu'ils allaient découvrir plus loin. Mais elle tenait bon, un pas après l'autre et évitant de se laisser aller a la tristesse que lui inspirait toutes ces morts. Cela viendrait plus tard, pour l'heure, elle se devait de rester concentrée. Il y'avait peut être encore des gens qui avaient besoin d'elle .. D'eux. Il valait mieux s'accrocher a cela que croire le contraire.

Elle remarqua qu'Oschide se couvrit soudainement de sa capuche et eu vite fait d'en trouvé la signification. Un garde se trouvait non loin d'eux. Des cris venaient perturbés le silence. Des survivants. Il y'avait encore des gens a aider mais au vus des bruits qui se faisaient entendre, sans doute plus pour longtemps. Par chance Oschide ne perdit pas une seconde et se dirigea vers le garde afin de le maitrisé rapidement et proprement. Elle lui rendie son clin d’œil soulagée qu'il aille bien et soulagée qu'ils ne se soient pas fait repérés.

Le soulagement ne dura hélas qu'un très court instant. Quand elle pénétra dans la demeure a sa suite, elle découvrit avec effrois la scène qui les y attendait. 4 gardes qui s’apprêtaient visiblement a exécutés une famille entière. La situation n'était clairement pas a leur avantage, mais ils n'avaient pas le choix, ils ne pouvaient pas laisser cette famille se faire exécuter sans réactions. Elle sortie rapidement son épée de son fourreau alors que les gardes ayant remarqués leur présence s'approcher d'eux délaissant momentanément leurs victimes aux profits de ce qu'ils pensaient surement être leurs nouvelles victimes, c'est a dire eux.

Oschide, si a un moment ou un autre un choix devait se faire, je vous interdis d'hésiter. Elle plante son regard dans le sien. C'est eux que vous sauvez, pas moi. Elle se détourne et fait face au premier garde qu'elle trouve sur son chemin, épée contre épée.

Le combat est engagé, elles espère vraiment en l'instant que si un quelquonque dieu les regarde il prenne pitié d'eux ou tout du moins de la famille qu'ils cherchent a secourir. Le massacre n'a t'il pas assez duré ? Le sang n'a t'il pas assez coulé ? Il était temps que tout cela cesse et en l'instant elle se permet de souhaiter ardament qu'ils ne soient pas les seuls cette nuit la a faire ce qu'ils s'apprêtaient a faire. Sauver des innocents au péril de leurs vies, se battre malgré la folie ambiante, résister encore et encore jusqu’à ce que la menace soit éradiquée .. Si tenter qu'il doive en être ainsi.

La tension était à son comble. Plus personne dans la pièce ne bougeait. Tous, se regardait, s’épiait ou se calculait. Dans sa tête, Oschide essayait tant bien que mal de savoir quels étaient ses chances. Aux entraînements, il lui était arrivé à maintes reprises d’affronter plusieurs personnes. Mais ces personnes à l’époque était des jeunes comme lui, pas des soldats aguerris et sur le point d’égorger des enfants. Angelina dans un bref soupire, lui avait strictement interdit d’hésiter et de privilégier ces pauvres gens plutôt qu’elle. D’où pouvait donc venir un tel sens du sacrifice. IL n’y avait pas de doutes, cette jeune femme n’avait plus rien avoir avec ces demoiselles de la noblesse qu’il fréquentait peut être trop souvent. Les gardes pointèrent leurs yeux dans la direction d’Angelina lorsqu’elle lui parla. Leurs yeux étaient pleins de vices et Oschide sut quelle idée était en train de passer dans la tête de ces hommes. Voyant la situation lui échappait quelque peu, Oschide décida de faire un premier pas en avant en faisant mine de déposer sa lame par terre.

« Relâchez-les, je vous prie », dit-il.

Les gardes parurent abasourdis. A n’importe quel moment, ils auraient pu égorger leurs victimes, mais la seule chose qu’ils firent fut de se mettre à rire de tout leur corps.

« Barre-toi gamin ! Va jouer ailleurs avec ta copine ».

Sans s’énerver, Oschide tenu la position et ne détacha pas son regard du garde qui paraissait être le sergent du groupe. Il reconnut alors un des quatre, il l’avait vu un peu plus tôt et lui avait laissé un petit cadeau au visage. Celui-ci parut s’en souvenir également.

« Je te reconnais toi, t’es c’lui qui m’a pété le nez. Je vais t’faire la peau dès K’jen aurai fini avec ceux là ».

Oschide tourna la tête vers Angelina et tenta de lui chuchoter quelque chose pour qu’il n’y ait elle qui entende. Et il y parvint.

« faites-moi confiance »

Puis il refit face aux gardes.

« Plus personne ne mourra, je souhaite me faire constituer comme otage auprès de vous ! »

Les gardes parurent une fois de plus totalement abasourdis.

« Et t’qui mon gars juste pour savoir ? »

« Oschide d’Anoszia, mon père vous paiera une fortune. Jamais il ne laissera son fils aîné prisonnier ici ».

Une étincelle se fit apparaître dans le regard de ces hommes. Néanmoins, celui qui semblait être le sergent restait quelque peu sceptique.

« Qu’est c’qui nous dit que tu nous mens pas ? », demanda le sergent menaçant.

Oschide tourna son épée et montra le sceau gravé sur le pommeau. On y voyait le dragon d’or, emblème des Anoszia. A moins que ces hommes n’aient été des ignorants, ils étaient obligés de connaître cette héraldique. Le sergent parut alors beaucoup plus coopérant.

« Ok les gars, relâchez ceux-là, on va s’occuper du petit dragon. On sera riche ! », dit le sergent.

Oschide vit du soulagement dans le regard des victimes qu’il venait de sauver. Elles n’avaient pas parlé, ni criés, trop apeurés pour le faire s’était-il dit. Mais au moins voyait-il de la gratitude dans leurs yeux. Son cœur se fit alors plus léger, mais encore fallait-il ruser pour partir de là. Les gardes avancèrent alors doucement vers lui sans vraiment se soucier du danger.

« Mais qui recevra l’argent ? Vous êtes-vous entendu pour cela ? »

« Quoi ? On s’le partagera gamin, équi-ble-ment », dit le sergent en peinant quelque peu sur le dernier mot.

« Si le comte vous l’autorise, peut-être gardera-t-il la rançon pour lui et vous serez lésés et vous resterez sans un sous».

Leur attitude changea brusquement, passant de menaçant à interrogatif. Néanmoins, Oschide n’avait pas terminé son plan et il reprit.

« Même entre vous, il est évident qu’une part plus importante doit vous revenir à vous en priorité, si vous êtes leur chef bien sûr », dit-il en direction du sergent.

« Bien sûr que c’moi l’chef ici. J’aurais la plus grande part, c’tout».

« Quoi ? », répondirent en écho les trois autres qui changèrent alors d’attitude les uns vers les autres.

Tous se pointaient alors leurs lames et se menaçaient. Chacun dans sa petite tête avait surement réussi à faire le calcul et forcement l’appel de l’argent ne pouvait que les diviser. Comme pour enfoncer le clou un peu plus, Oschide entreprit d’appuyer ses arguments.

« Mais si vous récoltez la plus grande somme. Vous trois devrez vous contenter de la moitié à trois. Vous êtes perdants dans l’affaire, pas de doute ».

Il n’en fallut alors pas plus pour que les gardes se jettent les uns sur les autres et s’étripent en gueulant que seul un tel ou un autre aurait le droit à toute la récompense. Le stratagème d’Oschide avait fonctionné. En prenant son épée par la lame, il adressa plusieurs coups aux gardes avec son pommeau marqué du dragon d’or. Les gardes étaient à présent tous assommés et s’étendaient sur le sol comme des ivrognes qui auraient trop consommés.

« Le dragon vous salue ! », dit Oschide en souriant avant de se retourner vers Angelina, « Ramenons ces gens au temple »

« Relâchez-les, je vous prie »

Ange baisse légèrement son arme en adressant un regard stupéfait a Oschide, sérieusement qu'est ce qui lui passait par la tête ? Avait il perdu la raison ? Non ? Alors il était devenue suicidaire. La main sur le pommeau de son épée elle reste en alerte et vient se positionner près de lui, au cas ou il ferait un truc totalement stupide .. Enfin un autre que celui qu'il venait de faire. Bon sang comme si la situation n'était pas assez compliquée.

« Faites-moi confiance »

Lui faire confiance ? C'était une chose énorme qu'il demandait la sans pour autant en avoir conscience, elle le savait. La vie avait appris a Ange de ne jamais faire confiance a personne. Pour sa propre sécurité, elle s'appliquer a respecter cela et a chaque fois qu'elle avait été au delà de ce principe, elle l'avait payée cher, très cher. Elle portait encore en son cœur le poids de la dernière trahison qu'elle avait subie. La pire de toute .. Faire confiance était douloureux et elle n'était pas sur de pouvoir le faire a nouveau .. Elle n'était même pas sur de le désirait a nouveau, non en faite elle était sure de ne pas le vouloir a nouveau. Néanmoins, la situation était périlleuse et il y'avait plusieurs types de confiance. La confiance qu'il lui demandait la avait rapport avec le danger qui les guettait, avec leur survie et en cela il avait prouvé qu'il était digne de la confiance qu'il demandait. S'appuyant sur ces considérations, elle choisie de ne pas intervenir .. Du moins pas pour l'instant.

Elle regarda dont la scène en silence, prête a agir en cas de besoin et gardant toujours a l’œil la famille qu'ils essayaient de secourir. Au début elle eu tout bonnement envie de le massacrer elle même, se proposer comment otage ? Vraiment ? Croyait il qu'elle allait le laisser faire cela. Heureusement elle se rendit rapidement compte qu'Oschide semblait parfaitement bien maitrisé la situation et elle se douta rapidement de la ou il voulait en venir. C'était un pari risqué. pensait il vraiment qu'ils soient aussi stupide que cela ? Ils avaient affaire a des guerriers aguèris, mais il était vrai aussi que l’appât du gain était un vice profondément ancré chez les hommes. Profiter de cela leur éviterait peut être un combat et dans la mesure ou ils étaient en position de faiblesse, cela ne pourrait être que la meilleure issue. Et ce fut le cas. Décidément l'argent comme le pouvoir mené les hommes a bien des barbaries mais aussi a la stupidité. Les 4 gardes eurent vite fait de se retournés l'un contre l'autre en soif de qui aurait la plus grosse part du gâteau.

A ce moment la ce fut a elle et a Oschide d'intervenir, il n'y avait pas a hésiter, la situation ne resterait pas bien longtemps a leur avantage. Ni une ni deux, il se dirigèrent vers les gardes qu'ils maitrisèrent en les assommant avec le pommeau de leurs épées. Ils avaient eu de la chance .. Une chance insensée. Tout aurait pue tourné bien différemment. Elle regarde désormais Oschide.

Vous savez que ce que vous venez de faire était totalement insensé, périlleux et dangereux ? Et après c'est moi que l'on prétend inconsciente. Grand dieux Oschide que ce serait il passé si il n'avait pas mordu a votre histoire ou si leur cupidité n'avait pas été aussi grande que vous l’espériez ?

Ses yeux lancent des éclairs, elle a haussé très légèrement le ton mais elle se contient bien vite. Elle n'est pas vraiment en colère. Il est juste qu'elle ne supporte pas qu'il est choisi de mettre sa vie en jeu pour les sauver et le tout ça sans la consulter. Bien sur il n'avait pas pue, mais n'avait il pas pu avoir confiance en elle pour assuré sa fuite a lui et a celle de la famille ? Non, une petite voix lui disait que si il avait fait ça, c'était surtout pour s'assurer que elle aussi s'en sortirait indemne et c'était bien la qu'était le problème. Elle ne voulait pas qu'on la protège, elle n'avait besoin de personne pour la protéger. Et surtout elle ne voulait pas qu'Oschide lui inspire une quelquonque sympathie. A chaque fois qu'elle avait tenue a quelqu'un, elle l'avait perdue et de la pire des façons qui plus est, que ce soit par la mort ou la trahison. Il était hors de question qu'elle laisse a nouveau quelqu'un pénétré dans sa vie et si ce montrer désagréable était le prix a cela, elle le paierait.

Elle s'approcha de la famille voir si tout le monde allait bien, les réconforta leurs faisant part du fait qu'ils avaient un endroit ou les mettre en sécurité. Mais alors qu'ils allaient reprendre leur chemin, elle découvrit dans un coin une fillette prostrée, en larmes et blessée, saignant abondamment de l'épaule. Au loin, des pas lourds et métallique se firent entendre, d'autres gardes approchaient, ils devaient se hâter. Pourtant elle ne pouvait pas laissée la fillette ainsi. Du moins s'y refusait elle. Certes elle ou aussi Oschide pourrait la porté au besoin, mais qu'arriveraient ils si eux devaient rester au devant pour repousser les gardes, la fillette blesser se retrouverait vulnérable .. Hors de question. Elle n'y réfléchirait pas plus que cela. Sa décision était prise. D'ailleurs ne l'avait elle pas était dés qu'elle avait aperçue la fillette blessée ? Probable que si.

Elle se baissa pour être a sa hauteur, personne ne semblait se soucié d'elle. Elle l'avait pris a première vue pour un membre de la famille mais elle n'était visiblement que la fille d'un des domestiques, voila qui expliquait le peu d’inquiétudes des adultes présent, tous nobles. Cela arrangeait ses affaires, tous se presser deja vers la sortie, ne se souciant guère d'eux. Dehors les pas se rapprochait dangereusement.

Je vais m'occupée de toi et ensuite nous allons t'emmenée a l'abri. Ce cauchemar sera bientôt fini, je te le promets. Un sourire pour ponctuait ses paroles et elle fit ce qu'il y'avait de mieux a faire, du moins pour la fillette.

Elle glisse une main sous sa chemise a l'endroit ensanglantée. L'entaille est profonde, un coup d'épée probablement, elle n'a pas vraiment le temps de s'en inquiéter ou de vérifier le comment du pourquoi. La chaleur familière passe de ses mais au corps de la fillette. La plaie passe de l'une a l'autre. Alors que sa peau s'entaille douloureusement, très lentement, la peau de la fillette redevient intacte. Ange vacille légèrement alors que le sang commence a coulée de son épaule et que la douleur la fait grimacé.

Elle se redresse tant bien que mal incitant la fillette a se diriger au plus vite vers la sortie. Son regard croise celui d'Oschide, bien sur ne la voyant pas suivre, il avait du revenir sur ses pas .. Qu'importe au final, il connaissait deja son secret, elle aurait juste aimée de ne pas lui en faire a nouveau la démonstration .. Mais puisqu'il était la .. Elle s'approcha de lui, lui tendis sa cape le regard déterminé, mais la main tremblante.

Veuillez en découpé un morceau et en entourez mon épaule, n'ayez pas peur de me faire mal, serrez juste. Cela doit tenir jusqu’à ce que nous ayons mit ces pauvres gens a l'abri.

Le bandage de fortune devrait tenir et elle aussi le devrait, dehors les pas se rapprochent. Ils doivent faire vite, ils ne peuvent pas se permettent un nouveau combat. Pas vu leurs faibles effectifs et pas vu l'état dans lequel elle se trouvait. Ah si seulement c'était vraiment un don qu'elle possédait, elle pourrait juste guérir les gens et les blessures disparaitraient simplement mais c'était une malédiction, rien ne s'en allait simplement. Mais elle préférait se dire que c'était la le prix de ses soins après tout rien n'était gratuit en ce monde pas même les miracles. Il n’empêche que don, malédiction, miracle ou qu'importe la signification que vous donnez a cela, ça faisait malgré tout fichtrement mal. Elle n'aspirait plus qu'a une chose, se reposer un instant, souffler et soigner cette maudite blessure .. Après quoi elle penserait sans doute a nouveau a vouloir courir en tout sens dans le but de sauver d'autres gens au péril de sa vie.. Si tenter que d'autres restés encore a sauver .. Malheureusement la nuit se faisait bien calme. D'un calme inquiétant. Peut être bien n'y'avait il pu personne a sauver. La pensée était dérangeante, elle faisait mal mais l'ambiance qui s'emparait maintenant de la ville prêtait difficilement a confusion. Le massacre touchait probablement a sa fin .. Mais a quel prix.

Il leur avait évité de devoir se battre à deux contre quatre. Surtout que ces hommes étaient mieux équipés, mieux armés et aguerris. Et Angelina l'avait sermonné comme s'il avait encore été un enfant. De l'incompréhension se faisait lire dans son visage, une sorte d'injustice en outre. Mais elle avait raison, qu'aurait-il pu se passer si ces gardes n'avaient pas été cupides ? Il n'en avait aucune idée, son instinct lui avait dit de le faire et il avait tenté, même si leurs vies n'avaient tenu qu'à un fil. Et de toute façon, Oschide se résigna en se disant que tous les soldats étaient cupides, surtout dans le sud étant donner qu'ils s'engageaient à la base pour de l'argent. Une envie de répondre à la jeune femme le prit alors, mais elle ne lui laissa guère le temps et partit soigner une fillette blessée à l'épaule.

« Je vais m'occuper de toi et ensuite nous allons t'emmener à l'abri. Ce cauchemar sera bientôt fini, je te le promets », dit Angelina lorsqu'elle eut atteint la hauteur de la petite fille.

Oschide assista alors une nouvelle fois au spectacle qu'elle avait déjà produit ultérieurement dans la ruelle. Mais cette fois-ci, il n'était que le spectateur et put distinctement voir ce qui était en train de se produire. Comme pour lui, Angelina absorba les blessures et tandis que la fillette était guérie, la jeune femme semblait des plus affaiblie. Elle lui tendit la cape et demanda qu'il en découpe un bout et qu'il en fasse un garrot. Ce qu'il fit dans la seconde qui suivit.

Sans s'attarder trop longuement dans la résidence, Oschide et Angelina retournèrent dans la ruelle ou régnaient à présent un silence de glace. Il savait que la jeune femme ne pourrait plus guérir de personnes, si elle le faisait alors la mort de ne serait plus très loin. Il se demanda alors jusqu'où pouvait-elle aller. Etait-elle prête à aller jusqu'au sacrifice ultime pour sauver des malades ou des blessés graves. Si c'était le cas, il était peine perdue pour lui de l'en dissuader et il ne le ferait pas. Elle faisait ce qu'elle voulait avec sa vie, mais pour cette nuit, c'était terminé.

Quelques bruits de pas sur les pavés se faisaient entendre au loin. Mais en quelques minutes, ils parvinrent finalement à retrouver le temple. A l'intérieur, ils purent découvrir que d'autre gens s'y étaient réfugiés. Tous, les accueillirent les larmes aux yeux, les remerciant de leur avoir trouvé un endroit et de les protéger. Le jeune garçon qu'il avait sauvé du garde s'approcha de nouveau vers lui.

« Nous sommes allés chercher ces gens en leur disant que vous nous protégeriez. Ils ont tous accouru ici », dit le garçon le sourire aux lèvres.

Malheureusement, il craignait de ne pas pouvoir les protéger tous si des gardes venaient à vouloir entrer de force dans le temple. Oschide lui donna une tape sur l'épaule et se re concentra sur Angelina. Le garrot était imbibé de sang, il lui fallait la guérir à son tour. Il trouva au loin un petit recoin dans le temple, relativement à l'écart et semblant doté de plusieurs bancs. Quelques cierges étaient allumés et laissaient planer une atmosphère typiquement mystique.

Une fois assit confortablement, Oschide entreprit d'enlever le garrot plein de sang pour voir à quoi ressembler la blessure. S'il n'agissait pas au plus vite, alors cela se transformerait en infection. Il regarda le jeune garçon et lui demanda d'aller chercher le prêtre de Néera.

« Je vais tenter de vous recoudre, je ne l'ai jamais fait auparavant, ça risque de piquer... », son ton ne se voulait pas des plus rassurant.

Le prêtre arriva dans la seconde avec de quoi recoudre. Le pauvre avait déjà fait plus qu'il en fallait à soigner tous les réfugiés et la fatigue commençait à se faire ressentir. Oschide nettoya la plaie comme il put avant de recoudre et entreprit par la suite son travail de suture. A chaque rentrée de l'aiguille, il avait le pressentiment que la jeune femme le giflerait. Mais quelques minutes plus tard, l'ouvrage était terminé et Oschide était plutôt satisfait. La fatigue l'avait envahi, la pression redescendait. Il s'assit par terre contre le mur et lâcha un long soupire. Ses mains étaient pleines de sang, ses affaires aussi. Quelle journée ! se mit-il à penser.

« Est-ce que ça va ? »

Par chance Oschide n'avait pas cherché a tergiverser et lui avait fait le garrot sans plus attendre. Il avait serrer solidement, elle avait grimacer mais l'important était que ça tienne .. Tout du moins jusqu’à ce qu'il soit a l'abri. Par chance, ils le furent rapidement. Le chemin se passa sans encombres au grand soulagement de Ange qui au vu de son état n'aurait pas pue être d'une grande aide a Oschide. Si les choses avaient mal tournées, elle s'en serait voulue. Elle avait écoutée sa compassion au détriment du reste, elle le faisait toujours bien qu'elle n’ignorait pas que ce n'était pas toujours sans conséquences.

A leurs entrées dans le temple, elle constata que les gens amassés y étaient plus nombreux. D'autres avaient survécus et étaient venus se mettre a l'abri. Bien que ravie de ce fait, elle était tout aussi inquiète de ce qui pourrait arrivé si la dehors le gardes choisissaient de profaner ce lieux sacré. Cela condamnerait pour sur tout ces braves gens et eux avec, mais que pouvaient ils faire a cela ? Maintenant il n'y'avait plus rien d'autres a faire qu'attendre et prié pour qu'une fois le jour levé, leurs chances de survies soient meilleures.

Pour l'heure, elle devait avant tout se soigner, elle fit quelques pas a la recherche d'un endroit adéquate puis se rendit compte qu'Oschide avait deja trouvé le lieu parfait ou s'installer. Elle le rejoignis et s'installa sur un des bancs. Il vient s'asseoir prés d'elle, ce qui l’étonna quelques peu, elle avait juste pensée qu'il la laisserait pour qu'elle puisse se soigner, mais non . Elle sursaute presque quand il lui retire le garrot, pas par douleur, loin de la. Par chance pour lui elle n'était pas au mieux de sa forme. Sans quoi il aurait appris a ses dépends ce qu'il coutait de la toucher sans permission.

« Je vais tenter de vous recoudre, je ne l'ai jamais fait auparavant, ça risque de piquer... »

Il allait la recoudre vraiment ? Sans lui demander son avis et sans jamais l'avoir fait auparavant. Elle retient une remarque acerbe. Il ne voulait qu'aidé après tout. Mais tout de même, la ils n'étaient plus dehors au cœur du danger, il était au calme a l'abri, dans un endroit plein de bougies et il voulait la recoudre .. C'était pas spécialement romantique et ça ne prêtait pas a confusion, mais c'était malgré tout fichtrement gênant. Par chance elle retient le rouge qui aurait pue lui monter aux joues, la douleur étant plus forte que la gêne.

N'ayez pas peur, allez y franchement, je n'en suis pas a mon coup d'essais .. Évitez juste les points de suture fantaisistes et ce sera parfait. Lui lâche t'elle encourageante alors qu'elle sait très bien que comme tout débutant qu'il est, il va la faire souffrir .. Longuement souffrir. Qu'importe la blessure était mal placée, elle n'aurait pas pue le faire elle même de toute façon.

Une fois que le prête eu ramenait le matériel qu'avait fait demandé Oschide, elle sortie tant bien que mal l'épaule blessée de sa chemise, remerciant les bandes avec lesquelles elle enserrait sa poitrine de la couvrir plus qu'honorablement. Bien que même sans ça, Oschide ne se serait sans doute pas offusqué, les dames dans les bals portaient des tenues qui en dévoilaient bien plus que ce qu'elle aurait pue montré même sans ses bandes pour la couvrir.. Les robes étaient les pires instruments de torture qu'elle connaisse, par chance elle avait toujours réussie a rendre les siennes pudiques au grand dam de ses parents.

Elle se concentre la dessus le temps qu'il nettoie la plaie, puis vint l'aiguille et le premier point. Elle tressaille un point après l'autre, des larmes discrètes brillent dans ses yeux. Cela fait souffrir certes, mais ce n'est pas pire que ce qu'elle a coutume d’affronter. Elle ne laisse dont rien paraitre de ces douleurs. Puis la douleur physique lui fait oublié d'autres douleurs, des douleurs bien plus difficiles a combattre .. La pensée est dérangeante, sans doute, mais c'est un fait les blessures du corps font moins mal que celle du cœur. Un cœur qui pour l'heure est en miettes et quelques points de suture ne sauraient rien changés a cela. Une larme roule sur sa joue, mais pourtant rien avoir avec Oschide qui continue de la torturait .. De la soigner. Non, elle pleure pour toute autre chose .. Elle pleure pour un autre homme .. Et pour une toute autre douleur.

« Est-ce que ça va ? »

Elle se sermonne mentalement, essuie la larme rebelle du revers de sa main et constate qu'il a fini. Ce n'est pas trop mal pour un débutant. Cette cicatrice ira fort bien avec les autres. Elle s’efforce de sourire tout en rajustant sa chemise abimée et ensanglantée. Elle regrette que son sac soit quelque part dans une ruelle. Mais il y'avait eu plus urgent, pour l'heure elle resterait ainsi. Elle regarde Oschide, s’aperçoit qu'il est assis sur le sol et qu'il a l'air épuisé. Il n'avait pas du vivre beaucoup de nuits comme celle la .. Il en était chanceux.

Ne vous inquiétez pas, je n'en suis pas a ma première cicatrice et puis vous ne vous débrouillez pas si mal .. Merci. Ajoute t'elle avec l'ombre d'un sourire, tout ce dont elle soit capable pour le moment. Vous devriez vous reposez maintenant, vous semblez épuisé. Et n'ayez crainte je ne dormirais pas. Si quoi que ce soit se passe, je vous réveillerais .. Dormez.

Elle jette un œil aux alentours, voir si elle pourrait se rendre utile, bien qu'elle sache que ce soit une fort mauvaise idée. Par chance pour sa propre santé, tout le monde semble allait bien. Pas de blessures graves, les prêtres s'étant deja occupés de les soigner. Pas la peine de s'affaiblir d'avantage, ils pourraient avoir a combattre a nouveau très prochainement. Cette dernière pensée amène un pli soucieux sur son front.

Pensez vous que nous serons en sécurité suffisamment longtemps pour que se termine cette folie ? Demande t'elle d'une voix lointaine, sans savoir si Oschide l'écoute ou si il a cédé a sa fatigue.

Elle regarde a nouveau le groupe de personnes qu'ils ont sauvés .. Tous dorment dans un coin. Leur sommeil semble paisible, elle le leur souhaite et elle le leur envie aussi. Pour elle dormir ne signifie rien d'autre qu’être une proie facile pour les cauchemars. Bien que pour l'heure elle n'est pas besoin de dormir pour être la proie des cauchemars .. Le cauchemar ils le vivaient ici et maintenant, dans la nuit sanglante de cette triste journée qui marquerait Ydril a tout jamais. Leur cauchemar c'était cette tragédie dont elle espérait que quelqu'un viendrait au plus vite les réveiller.

Ses paupières se fermaient alors qu’il tentait de les garder le plus possible ouverte pour veiller à son tour, mais l’épuisement était véritablement là. Tous ses membres étaient d’une lourdeur incommensurable et pourtant ses muscles se refroidissaient du fait de sa position et les douleurs avec. Mais il fit semblant de les ignorer pour éviter qu’Angelina le remarque. L’obscurité avait envahi le temple. La plupart des bougies avaient été éteinte pour ne pas divulguer leur refuge, même si elle restait les grands chandeliers du cœur du temple. Cette faible lumière projetée par ces chandeliers permettait néanmoins de discerner l’espace dans lequel ils se trouvaient. Oschide se surprit alors à se sentir presque en totale sécurité, protégé par la déesse Néera. Du moins, pour un petit moment. Ce répit était amplement mérité même s’il regrettait de ne pas avoir fait plus. Angelina interrompit le silence qui régnait en demandant s’ils étaient vraiment en sécurité. Sans attendre, Oschide décida d’y répondre afin d’essayer de rassurer la jeune femme.

« Hélas, cette folie n’est qu’un début. J’espère vraiment que nous serons en sécurité le plus longtemps possible, mais je ne peux vous le garantir ».

Oschide se releva et décida d’adresser une prière à la déesse. Il marcha doucement vers une petite statue représentant Néera et se mit à genou. Ses vœux de chevalerie refirent surface dans sa mémoire. Ils prenaient aujourd’hui tout leur sens et Oschide décida alors de les réciter une fois de plus comme pour jurer à nouveau ce qu’il avait promis. Il parla alors en chuchotant afin de ne pas réveiller les autres et entreprit de retrouver du réconfort dans ses paroles.

« En la Déesse tu placeras ta confiance, et suivras ses conseils. Tu protégeras le culte et les représentants des Divins. Tu auras le respect de toutes les faiblesses et tu t'en constitueras le défenseur. Le pays où tu es né tu chériras et protégeras. Tu ne reculeras pas devant l'ennemi. Par les choix et non la condition tu jugeras, et prodigueras tes bienfaits à tous. Conseils et possibilité de Choix, à tous tu t'efforceras d'apporter. Tu t'acquitteras de tes devoirs féodaux, s'ils ne sont pas contraires aux volontés des Divins. Tu ne mentiras point et seras fidèle à la parole donnée. Tu seras, partout et toujours, le champion du Droit et du Bien contre l'injustice et le Mal ».

Il médita soigneusement ses derniers mots et se retourna calmement vers Angelina pour aller la retrouver. Il retrouva alors sa place et se rassit en gardant la posture la plus droite possible. Oschide se mit alors à réfléchir sur sa place dans une telle tragédie. Etait-ce un hasard ? ou était-il vraiment à sa place ? L’avait-on envoyé dans la cité d’Ydril pour sauver ces gens qu’il regardait dormir paisiblement. Tant de questions qu’il ne parvenait à trouver, et pourtant il avait croisé la route d’Angelina, cousine d’Ambre de Soltariel. Celle qui l’avait remis à sa place quatre années auparavant. Aujourd’hui, elle était celle qui lui avait rappelé son serment et sa mission de protéger les plus faibles. Finalement, les idées qu’il s’était fait d’elle était fausses et cette jeune femme semblait pouvoir lui en apprendre encore beaucoup.

« Le serment que j’ai fait lors de mon adoubement semble avoir pris effet lors de cette journée, et cela, en partie grâce à vous. Je ne pensais pas pouvoir réussir à sauver toutes ces personnes. A vrai dire, je m’en croyais absolument incapable. Mais de vous savoir à mes côtés, vous qui étiez si acharnée à protéger et sauver ces pauvres gens. Il m’est apparu inconcevable de ne pas agir et de laisser faire. Je ne sais donc toujours pas si nous sommes en sécurité dans ce temple, mais une chose est sûre. Tant que je veillerais à vos côtés, aucuns gardes ne franchira cette porte ».

Oschide adressa un léger sourire à la jeune femme.

« Et votre épaule ? »

« Hélas, cette folie n’est qu’un début. J’espère vraiment que nous serons en sécurité le plus longtemps possible, mais je ne peux vous le garantir ».

Finalement il ne dort pas. Elle l’observe discrètement, il a l'air épuisé. Elle aussi sans doute, mais elle y est habituée. Tant par les nuits sur les routes que par le fait de craindre le sommeil. Les cauchemars sont bien plus puissant que la fatigue alors ce n'est pas si dure de rester éveillé. Lui par contre, il dormirait bientôt a n'en pas douter. Tant mieux, si ses paroles se vérifiaient mieux valait qu'il soit au mieux de sa forme. Ils ne pouvaient pas se permettre d' échoués, par après en être arrivés la. Ils avaient donnés de l'espoir a ces gens, maintenant ils devaient tenir la promesse muette que cet espoir avait donné a leur place.

Je croies que la folie n'a jamais de limite quand il s'agit de la soif de pouvoir des hommes. L'essentiel c'est que nous parvenions a sauver ces pauvres gens. Au matin, nous y verrons sans doute plus clair sur la suite des événements.

Elle dit cela avec conviction, mais c'est a peine plus qu'un espoir. Qu'arriverait il si au matin, rien n'avait changer. Combien de temps pourraient ils se terrer ici avant que les gardes ne décident de commettre une offense aux dieux. Au vu du massacre dont ils venaient d’être les auteurs, elle doutait que le respect en une déesse pour le moment absente les empêche de finir leurs desseins. Mais cela elle se garda bien de le dire. L’optimisme devait prévaloir en ce genre de conditions, sinon a quoi bon se battre ?

Elle regarde Oschide se levait, aux aguets. Pas qu'elle craigne un quelquonque danger, pas pour l'heure du moins. Non, c'est lui qu'elle guette, il est si pale et semble si épuisé qu'elle ne s'étonnerait pas qu'il vacille et ne s'écroule sur le sol. Donc elle veille juste au cas ou. Prendre soin des autres c'est ce qu'elle fait mieux .. En tout cas elle le fait mieux que quand il s'agit de prendre soin d'elle.

Mais Oschide ne vacilla pas, il se contenta d'allé prier. Elle tend l'oreille mais n'entends que quelques bribes. Si il peut croire en cela, si ça peut le rendre plus fort pourquoi pas. Mais ce qui compte surtout c'est qu'elle espère qu'il s'en tiendra toujours aux mots qu'il prononce. En tant que noble, la fidélité et la droiture risqué vite de s'affaiblir en son cœur pour faire place a toute autre chose. Elle médita un moment la dessus se demandant s'il resterait le preux chevalier dont elle avait l'image ou si un jour, il serait un noble avide de pouvoir qui se marierait par intérêt tout en entretenant quelques maitresses .. Si il faisait cela, probable que les paroles qu'ils prononcent a la déesse n'auront plus la moindre valeurs. Mais les nobles ont l'habitude de se trouver des excuses ... Ils n'ont la noblesse que de rang, rien avoir avec celle du cœur.

Elle chasse rapidement le flot de pensées sur l'avenir d'Oschide, après tout, tout cela ne la regardait pas. Mais il est plus facile de penser a son avenir a lui, qu'au sien a elle .. Bien trop douloureux.Il ne s'attarde pas plus que nécessaire a sa prière et revient prendre sa place sur le sol. Par respect pour elle ? Ou alors a t'il peur de s'asseoir a coté d'elle ? D'accord elle l'avait giflé il y'avait 4 années de cela, mais il l'avait bien chercher. Paraissait elle hostile d'une quelquonque façon ? Probable que non. Alors pourquoi préférait il le sol a un banc ?

« Le serment que j’ai fait lors de mon adoubement semble avoir pris effet lors de cette journée, et cela, en partie grâce à vous. Je ne pensais pas pouvoir réussir à sauver toutes ces personnes. A vrai dire, je m’en croyais absolument incapable. Mais de vous savoir à mes côtés, vous qui étiez si acharnée à protéger et sauver ces pauvres gens. Il m’est apparu inconcevable de ne pas agir et de laisser faire. Je ne sais donc toujours pas si nous sommes en sécurité dans ce temple, mais une chose est sûre. Tant que je veillerais à vos côtés, aucuns gardes ne franchira cette porte ».

Il lui sourit, elle lui rends un sourire sincère. C'est ce qu'elle avait pensée, ce qu'elle lui avait dit aussi un peu plus tôt, parfois les gens avaient simplement besoin qu'ont les poussent un peu pour se révéler .. Se révéler parfois a eux mêmes. En espérant qu'il ne l’oublierait pas a l'avenir et que surtout il n'oublierait pas l'homme qu'il voulait être et non pas celui que les autres attendraient qu'ils soient... Par les autres, elle entendait la noblesse bien sur.

Je n'ai rien fait de plus que vous secouez un peu. Admettez que vous en aviez besoin Elle lui adresse un clin d’œil. Plus sérieusement, je n'ai rien fait du tout. Ce que vous avez fait aujourd'hui, ce que vous avez fait pour ces gens, c'était présent en vous depuis toujours. Il vous fallait juste l'opportunité pour vous en souvenir ou peu être que quelqu'un vous donne la chance de vous en souvenir. Si j'ai pue être ce quelqu'un alors croyez bien que j'en suis heureuse.

Elle se lève, grimace un peu. Maudite épaule, elle y jette un œil, pas de sang. Une bonne chose. Dans quelques heures ce serait un lointain souvenir dont il ne resterait plus que la cicatrice. Elle n'était pas contre les cicatrices, elle rappelait des choses qui ne doivent pas êtres oubliées. Pour elle, elles lui rappelaient les gens qu'elle avait aidé. Celle ci dernière en date serait un témoignage de cette nuit tragique, de toutes les vies perdues mais aussi de toutes celles sauvées. Elle va s'asseoir prés de lui, pas trop tout de même, mais non loin. A même le sol, a sa hauteur. D'égal a égal. Pas de dames, de nobles, de titres, de rangs ou toutes autres considérations d'un même genre ici, juste deux personnes qui venaient de combattre cote a cote pour une cause juste.

Vous n'avez pas a veiller, je vous l'ai dis. Je ne dormirais pas. Reposez vous. Ayez confiance en moi comme j'ai eu confiance en vous cette nuit pour faire les bons choix. Elle lui adresse un regard encourageant. Épuisez, vous ne nous seriez d'aucune aide si les gardes attaquaient.

Il s'inquiète ensuite de son épaule. Il est prévenant, elle n'a pas l'habitude .. Une seule autre personne s’inquiétait d'elle ainsi. Enfin si ça n'avait pas été que mensonges comme le reste. Elle ne veut pas y penser. Elle secoue la tête doucement, puis désigne son épaule en soupirant comme si ce n'était qu'une broutille, bien que au vu de la douleur c'était plus que ça. Mais pour les faits, c'était vrai ce n'était pas grand chose par rapport a ce qu'elle avait deja connue.

Ceci n'est rien, juste une cicatrice qui se mariera très bien avec les autres ... Dormez maintenant, je veillerais.

Elle lui souris, puis fixe son regard sur les rescapés. Il n'a rien a craindre, elle dit vrai. Elle veillera et au moindre danger, elle sera la pour eux, elle sera la pour le réveiller. Il peut dormir sur ses deux oreilles, elle s'est jurée de protéger tout ses gens et elle ne faillerait pas ... En tout cas pas sans se battre et jusqu’à la mort si nécessaire.

Sur les mots rassurants d’Angelina, Oschide tenta de trouver le sommeil tant espéré. Malgré le fait qu’il essayait de ne pas lâcher prise et de ne pas fermer ses yeux, il ne lui fallut que quelques secondes pour s’allonger et perdre enfin conscience. Il fut alors transporté dans divers endroits. Plusieurs visions apparurent sans qu’elles n’aient de sens. Il vit son père et son regard acerbe qui le dévisageait comme pour lui indiquer qu’il s’était égaré. Puis ce visage s’évapora et il se retrouva à l’âge ou il venait de perdre sa mère. Celle-ci gisait froide, raide et sans vie devant lui. Il n’était qu’un enfant impuissant, seul, suppliant sa mère de revenir à la vie et de l’aider dans le combat qu’il menait présentement. Les regards de ses frères et sœurs le pointèrent alors subitement dans son rêve et tandis que ses sœurs semblaient effrayées, son frère Oscario ne lui affichait que dédain et dégoût.

Son rêve n’était rien de tel. Voilà qu’il vivait un cauchemar. Son inconscient l’incriminait sans qu’il ne puisse comprendre. Etait-ce parce qu’il faisait une erreur ? Tout cela était complétement floue et il se retrouva alors en plein milieu de la place d’Ydril. Des gardes le tenaient fermement de façon à ce que sa tête touche les pavés. Il sentit alors à son cou un contact glacial, celui de l’acier sur la peau. Plusieurs têtes déjà coupées se présentaient devant lui, celles de tous ces gens qu’il avait sauvés, ainsi que celle d’Angelina. Cette vision d’horreur le fit tressaillir et il sentit s’abattre sur son cou la pression effroyable d’une hache.

Oschide sursauta brusquement et mis quelques secondes pour réaliser qu’il se trouvait dans le temple. Il eut l’impression d’être brûlant et plein de sueurs. Ce qui était en réalité le cas. Toutes ses visions étaient encore intactes dans sa tête et la simple idée de les garder à vie l’effraya au plus haut point. Angelina se trouvait non loin de lui et il décida de trouver une fois de plus du réconfort.

« Je ne peux plus fermer l’œil… », dit-il d’une voix affaiblie, « puis-je vous tenir compagnie ? »

Oschide jeta un œil pour voir si personne ne s’était réveillé, ce qui n’était pas le cas.

« Je me souviens de cette soirée lorsque nous étions plus jeune. Je vous avais évité un homme affable. Plein d’assurance en ayant eu l’impression de vous aider, j’avais imaginé pouvoir bénéficier d’un baiser de vous. Je suis tellement navré de ce qui s’est produit, croyez-moi. Jeune, impatient et trop arrogant. J’espère vous avoir montré que j’ai changé aujourd’hui et que je ne suis plus le jeune homme d’autrefois », dit-il avec une franchise insoupçonnée, « Mais j’aimerais savoir… Est-ce par ma faute que vous avez quitté votre famille ? Si c’est le cas, j’aimerais pouvoir me faire pardonner ».

Son regard n’avait jamais été aussi sincère. Décidemment, cette journée l’avait changé du tout au tout. Passé de affable à respectueux. Oschide espéra qu’elle lui rendrait cette franchise.

Comme elle s'y était attendue, il ne met pas bien longtemps a s'endormir, comme si il n'avait attendu que son accord pour le faire. Au début son sommeil semble reposant, il a l'air apaisé. Mais les minutes passent, son visage se fait soucieux tandis que son corps s'agite. Elle grimace, un cauchemar pour sur. Elle en fait suffisamment elle même pour les reconnaitre facilement.

Il est pesant de le laissez ainsi se débattre seul dans les méandres de ses pensées, mais elle veut lui laisser une chance de s'en tirer tout seul. Il n'en serait que plus fort si il devait les affronter a nouveau, cela aussi elle le sait par expérience. A mesure que le temps passe, il a l'air de s’empêtrer d'avantage dans son cauchemar plutôt que de s'en sortir. Elle s'approche doucement de lui, murmure son nom. Rien. Elle pose une main apaisante sur son épaule dans le but de le réveiller doucement, mais cela n'a que pour effet de le faire sursauter.

Elle se recule lui laissant le temps de reprendre ses esprits. Il a l'air un peu perdu mais ne tarde pas a pleinement reprendre conscience. Elle aussi il lui fallait un temps d'adaptation quand elle se sortait de ses cauchemars .. Mais ses réveils a elle étaient plus brutaux. Elle ne dit rien attendant qu'il prenne la parole. S'il souhaite en parler, il le fera. Ils ne sont certainement pas assez proches pour qu'elle lui demande ce qui peuple ces cauchemars et ce qu'importe ce qui les a unit cette nuit.

« Je ne peux plus fermer l’œil… »« Puis-je vous tenir compagnie ? »

Elle suit son regard, il s'inquiète des rescapés mais ils dorment tous encore et plutôt paisiblement depuis un moment. Eux devaient se sentir en sécurité. Eux devaient penser que ce temple les sauverait. Ce qui n'était pas plus mal. Les garder en vie était deja compliquer, si en plus il avait fallut paré a des crises d’hystéries, tout cela aurait pue bien mal tourner.

Je ne suis pas sur d’être le genre de compagnie dont vous avez l'habitude, mais puisque aucun de nous ne va dormir, je ne voies pas de mal a vous offrir la mienne.

Déjà il y'a 4 ans, il avait reçue de sa part une toute autre compagnie que celle qu'il avait probablement espéré et après cette nuit, il ne la confondrait sans doute plus jamais avec une des ces petites dames nobles qui ne vit que pour les bals et les convenances. Alors si il voulait parler, cela ne la dérangeait en rien. Elle doutait de pouvoir a nouveau le choquer après tout ce qu'il avait vue d'elle, de la jeune fille en robe du soir prête a prendre la fuite a la jeune femme épée en main qui se battait pour défendre les plus faibles.

« Je me souviens de cette soirée lorsque nous étions plus jeune. Je vous avais évité un homme affable. Plein d’assurance en ayant eu l’impression de vous aider, j’avais imaginé pouvoir bénéficier d’un baiser de vous. Je suis tellement navré de ce qui s’est produit, croyez-moi. Jeune, impatient et trop arrogant. J’espère vous avoir montré que j’ai changé aujourd’hui et que je ne suis plus le jeune homme d’autrefois »« Mais j’aimerais savoir… Est-ce par ma faute que vous avez quitté votre famille ? Si c’est le cas, j’aimerais pouvoir me faire pardonner ».

C'est fou, mais il parvient a la faire sourire. Il fut un temps ou elle était incapable d'évoqué cette période. Elle refoulait ses souvenirs et se refusait d'y penser, encore moins d'en parler. Aujourd'hui, elle avait juste fait le deuil de tout ça, c'était la de lointain souvenirs. Une page tournée qui ne la faisait plus souffrir, car maintenant avec le recul, elle était libre de ne rien regretter. Et puis les souvenirs lointains étaient bien moins douloureux que les souvenirs récents.

Je vous arrête tout de suite Oschide, il n'y'a rien a pardonner. Vous avez voulu me dérober ce que je ne désirais pas donner et vous avez récolté tout autre chose que ce que vous espériez. En l’occurrence une gifle. Je pense que nous sommes quittes. Elle regarde souriante avant de fixer a nouveau son regard sur les rescapés. Puis tranquillisez vous, ma fuite n'avez rien avoir avec vous.

Elle reste silencieuse un moment se demandant si elle doit poursuivre ou si s'en tenir la suffira. Oschide avait voulue surement savoir la raison de son départ et non pas seulement s’excuser de sa possible faute. Après ce soir, après qu'il connaisse deja son plus grand secret, elle pouvait probablement lui expliqué pourquoi elle avait fuie. Cela ne porterait préjudice a personne et sans doute qu'après cette nuit, ils ne se reverraient jamais alors après tout .. Puis mieux valait penser a ça plutôt qu'a se qui se passer dehors.

Justement cet homme de trois fois notre age qui s'était montré des plus entreprenants pendant cette soirée et dont vous m'avez épargné la compagnie .. Elle marque une pause, bien qu'elle soit guérie de ses souvenirs, la colère est toujours la. J'ai appris pas moins de quelques heures plus tard que mes parents avaient fait de moi sa promise. Pensez vous que l'on m'aurait laisser me faire a l'idée, bien sur que non. Dés le lendemain était donnée notre soirée de fiançailles.

Elle ramène ses jambes vers elle, entoure ses genoux de ses bras pendant que les souvenirs affluent et que sa voix se fait lointaine. Il y'avait si longtemps qu'elle n'avait plus pensée a cela. Elle se l'était interdit pendant tant d'années et pourtant tout lui revenait de façon bien plus claire que jamais.

Ils m'avaient fait portés une robe somptueuse, une torture qui vous entrave de tout mouvement. Elle sourie a sa propre image enfermée dans un grand morceau de tissu blanc. Ce fut d'ailleurs la dernière robe que j'ai portée. Et elle n'eut visiblement pas le plaisir de plaire a mon heureux fiancé, a moins qu'il n'eut était offusqué de la façon dont on m'avait retiré a son attention la veille .. Toujours est il qu'il s'est montré odieux, clamant, la boisson aidante que le contenu de sa fiancé ne valait pas le contenant a savoir le nom, la fortune ...

Elle a un sourire désabusé. Voila comment en quelques minutes, un vieil homme vil avait pue faire perdre toute espèce d'assurance a une jeune fille concernant sa capacité a plaire ou le fait de posséder un quelquonque charme. Tout ça était si loin maintenant. Cela lui paraissait illusoire désormais et tellement futile. Mais a l'époque cela avait fait tant de mal a la jeune fille qu'elle avait été.

Bien sur cela n'a rien changer au désir de mes parents de me le voir épousé. Alors j'ai fais la seule chose possible, j'ai pris un maigre sac et j'ai fuie aussi loin et aussi vite que je l'ai pue. N'importe qu'elle autre noble se serait plier aux conditions d'un tel mariage revendiquant la l'honneur de la famille, l'honneur de ses parents .. J'aurais pue m'en vouloir de les déshonoré si eux avaient fait preuve d'un quelquonque honneur envers moi. Mais qui y'a t'il comme honneur a vouloir vendre sa fille au plus offrant ? Qu'il y'a t'il comme honneur au fait de sacrifier le bonheur de ses enfants au nom de convenances dépassées qui n'ont que le sens que les nobles veulent bien leur donner?

Elle s’arrête un moment, son regard se fait mélancolique. Les souvenirs deviennent douloureux car ils concernent Ambre. C'est certes les souvenirs d'une autre époque, mais ils la ramènent a aujourd'hui. Elle sert légèrement ses mains sur son pantalon arrachant un élancement a son épaule mais elle poursuit sans rien laisser paraitre de plus.

La seule que je m'en voulais de laisser derrière ou pour qui j'avais peur d’être une ombre néfaste, c'était Ambre. Ma chère Ambre, ma cousine, la future duchesse de Soltariel. Mais je savais qu'elle m'approuverait, Ambre a toujours accordée plus d'importance a la noblesse des cœurs qu'a celle que procuré le sang ou les titres. Je suis dont partie sans espoir de retour .. Du moins le croyais je ..

Elle pose son regard sur Oschide, espérant que peut être ce récit pas bien intéressant avait fini par lui rendre le sommeil. Mais non il se contentait d'écouter, on ne peut plus réveiller. Elle soupira doucement, au point ou elle en était autant finir l'histoire, en fin tout du moins passé directement a la fin et c'est ce qu'elle fit d'une voix mélancolique qui ne cachait que bien mal sa peine... Et cette peine n'était que l'ombre de l'immense douleur qui déchirait son cœur, car Ambre n'était pas la seule qu'elle avait perdue mais cela, elle s'interdisait d'y penser.

Qui aurait crue que 4 ans après cette fameuse nuit, je serais devenue Régente de Soltariel et que ma Chère Ambre aurait disparue.

Oui, cette nuit la quand elle avait fuie elle n'avait pas vraiment pensée au lendemain ni a ses projets. Elle avait juste fuie. C'était tout ce qui comptait a ce moment la. Pourtant elle avait été certaine que plus jamais elle ne remettrait les pieds a Soltariel .. Comme elle s'était trompée. Elle l'avait fait par deux fois, d'abord pour Ambre puis ensuite par un coup cruel du destin quand cette dernière avait disparue. Finalement personne ne pouvait juré de ce que serait l'avenir .. Ce dernier était juste imprévisible. Si il y'avait une chose a retenir de ces dernières années c'était bien ça.

Je crains bien de vous avoir assommée avec mes histoires .. J'aurais espérées qu'au moins elles vous permettent de dormir. Vous me voyez navrée que ce ne soit pas le cas. Conclu t'elle en lui souriant.

Tout était plus clair dans la tête d’Oschide. Il l’avait écouté parler sans perdre un mot et sans perdre son attention. Il savait à présent quelles étaient les raisons qui avaient poussés Angelina à quitter le duché de Soltariel. Ce n’était en rien sa faute au final, il n’avait été qu’un acteur de second rang dans cette triste histoire. Il fut même modérément fier d’avoir envoyé promener le gros soiffard qui avait importuné la jeune femme cette fameuse soirée. Mais lui avait fait de même malheureusement, et il n’y pouvait plus rien. S’excuser de nouveau ne servirait à rien, maintenant il devait essayer de comprendre ce qui amenait Angelina à Ydril, et voir de nouveau vers l’avenir.

Le silence quasi mystique qui régnait dans le temple favorisait une certaine sérénité. C’était une tranquillité qu’il n’avait connu que dans ces lieux de recueillements et de prières. L’endroit parfait en soit pour se confier et parler. Sa fièvre tombait quelque peu, sa sueur disparaissait, il se sentait mieux.

« Vous ne m’assommez aucunement avec votre histoire, j’essaie maintenant de comprendre ce qui vous a entraînés si loin de Soltariel… », il essaya de trouver ses mots, « disons, qu’en cette période, Ydril n’était peut-être pas l’endroit le plus approprié pour se balader. Surtout avec le comte Diogène qui refuse toutes les négociations depuis un certain temps déjà ».

Oschide, toujours assit contre le mur, fixait un point au loin dans le temple. Il se remémora les raisons de sa présence à Ydril. Car il aurait pu dire la même chose pour lui, sauf qu’on ne lui en avait pas laissé le choix.

« Avant que vous ne me demandiez ce que je fais également ici. Sachez que cela ne se résume qu’à une énième tentative de mon père d’ouvrir un dialogue et des négociations. J’étais sensé rester à Ydril comme gage de bonne foi, mais je crois qu’avec ce que nous avons vu, je n’aurais plus besoin de rester ».

Son ton semblait évacuer une certaine pression, puis il refit face à Angelina.

« Je crains maintenant, que la guerre ne frappe de plein fouet Soltariel et Ydril. Demain, aux premières lueurs du jour, les portes de la ville devraient s’ouvrir. Le comte Diogène voudra surement intensifier la purge dans tout son comté et enverra des hommes armés sur ses terres. Ce sont des milliers de gens qui risquent de finir exécutés et je souhaiterais quérir de l’aide et informer le plus de monde possible pour empêcher ce massacre. Et vous, que comptez-vous faire ? ».

Sa question ne se voulait pas insistante, mais il voulait savoir ce que comptait faire Angelina après cette nuit. L’accompagnerait-elle ? Continuerait-elle de guérir les ydrilotes ? peut-être un peu des deux se dit le jeune homme, ou peut-être qu’elle poursuivrait sa route seule. Tant de questions, et pourtant Oschide aurait voulu qu’ils continuent à parler sans s’arrêter. Aujourd’hui comme dans l’avenir.

« Vous ne m’assommez aucunement avec votre histoire, j’essaie maintenant de comprendre ce qui vous a entraînés si loin de Soltariel… »« disons, qu’en cette période, Ydril n’était peut-être pas l’endroit le plus approprié pour se balader. Surtout avec le comte Diogène qui refuse toutes les négociations depuis un certain temps déjà ».

Forcément il se demandait ce que l'ancienne régente de Soltariel faisait hors des terres du manoir Solaria. Elle n'avait pas pensée a cela. Elle avait conclue son histoire de manière rapide pour ne pas conduire a une discutions gênante et douloureuse sur ce qu'avait été ces 4 années de fuite. Sauf qu'en les amenant directement au présent, elle avait conduit elle même la discutions sur un terrain bien plus glissant et surtout bien plus douloureux. Elle lui répond d'une voix la plus calme possible, le regard aussi détaché qu'elle le peut, espérant ainsi ne rien trahir des tristesses qui agitent son être.

Sachez Oschide que ma venue a Ydril n'a rien d'une ballade. J'ai quittée ma fonction de régente voila quelques semaines de cela. Je ne l'ai pas fait de guetter de cœur. Mais par ce que je me sentais en obligation de le faire. Elle soupire doucement, chassant au mieux les souvenirs qui affluent vers elle. S'y arrêter signifierait que les larmes ne tarderaient pas et elle se le refusait. Des documents importants du duché ont étés dérober. J'ai fais confiance a quelqu'un et il .. Elle se mord la lèvre, consciente qu'elle a faillie en dire trop. Cette personne a abusée de ma confiance. Conclut t'elle.

Elle fixe son regard sur le mur, accordant toute sa concentration sur un point imaginaire. Le seul moyen de garder le contrôle. Haize avait beau être parti, pour ne pas dire l'avoir trahi depuis maintenant des semaines, la douleur était toujours la, intacte. Le plus terrifiant la dedans c'est que maintenant même la colère qui la protégeait jusqu'alors d'émotions plus néfastes commencée a s’estomper. Ce qui la conduisait peut a peu a créer une barrière entre elle et ses sentiments, ce qu'elle fit pour l'heure pouvant ainsi continuée de parler d'une voix neutre et visiblement détachée. Il n'y'a avait plus qu'a espéré que ses yeux ne la trahiraient pas.

Vu que cela est arrivé de part ma crédulité, naïveté, confiance en la mauvaise personne. J'ai fais la promesse de retrouver moi même ses documents .. Pour en revenir a ma présence a Ydril, c'est un indice sur la disparition de ma cousine Ambre qui m'a menait ici .. Elle fixe de plus belle le point invisible du mur. Rester concentrée, ne pas faillir. Ce ne fut hélas qu'une fausse piste de plus, Ambre reste introuvable.

Chaque piste l'était, celles concernant Ambre, Celles concernant Haize. Tout les deux avaient comme disparu de la surface du monde. L'une contre sa volonté, l'autre de sa volonté. L'une en lui faisant confiance. L'autre en volant sa confiance. Pourtant ces deux disparitions la faisait tout aussi cruellement souffrir. Leurs points communs, elle les avait aimée tout les deux. Elle chasse tout cela de son esprit, elle ne doit pas y pensée, s’apprêtant a demander a son tour, ce que le fils d' Arichis d'Anoszia peut bien faire a Ydril en cette période troublée. Mais Oschide la devance.

« Avant que vous ne me demandiez ce que je fais également ici. Sachez que cela ne se résume qu’à une énième tentative de mon père d’ouvrir un dialogue et des négociations. J’étais sensé rester à Ydril comme gage de bonne foi, mais je crois qu’avec ce que nous avons vu, je n’aurais plus besoin de rester ».

Offrir son fils en gage de bonne fois ? Ah vraiment et pourquoi ne s'était il pas offert lui même en gage de bonne fois si il avait suspecter un quelquonque danger ? Décidément, elle ne comprendrait jamais les nobles. Un temps trouble, un noble en colère et on n’envoie rien de moins que son fils .. Pour quoi faire ? Le servir sur un plateau ? Elle ne fait pourtant aucun commentaire. Puis elle se dit que si il ne l'avait fait pour elle, Oschide se serait sans doute mit a l'abri loin du conflit, comme l'était sa première intention se souvint t'elle. C'est la probablement ce son père aurait attendu de lui. Une fois encore, elle ne comprends pas .. N'attends on pas courage et honneur de la part de son fils ? Elle ne se permet une fois de plus aucun commentaire, laissant Oschide poursuivre. Il lui fait face, elle fait de même espérant que de ses yeux a été ôter toute la douleur ramenait par les explications sur son départ du manoir.

« Je crains maintenant, que la guerre ne frappe de plein fouet Soltariel et Ydril. Demain, aux premières lueurs du jour, les portes de la ville devraient s’ouvrir. Le comte Diogène voudra surement intensifier la purge dans tout son comté et enverra des hommes armés sur ses terres. Ce sont des milliers de gens qui risquent de finir exécutés et je souhaiterais quérir de l’aide et informer le plus de monde possible pour empêcher ce massacre. Et vous, que comptez-vous faire ? ».

La guerre ? Bon sang les hommes ne savaient ils faire que ça ? Et au nom de quoi ? De la soif de pouvoir d'un noble avide. Est ce que le drame de cette nuit ne saurait suffire a calmer cela. Visiblement Oschide pensait le contraire. De nouvelles purges, des gens exécutés. Comment justifié la monstruosité de tels actes ? Un poids d'impuissance vint se loger dans son cœur, la rendant en colère, triste mais aussi dans le besoin de faire d'avantage. Que serait il advenue si elle avait toujours été a la tête du duché en ces temps troubles. Comment aurait elle pue supporter le fait de ne pas pouvoir sauver tout ces gens. L'image lui était intolérable.

Je suis soulagée de voir qu'au lever du jour, vous ne redeviendrez pas juste le jeune homme fuyant que j'ai croisée il y'a quelques heures. Tout ces pauvres gens ont besoin de quelqu'un qui se dresse entre eux ce et ce drame. Elle soupire doucement, le regard plus dure. Le peuple est si souvent une donnée négligeable que l'on laisse périr pendant qu'il s'agit avant toute chose de se battre pour les terres. Je suis contente que ces gens puissent comptés sur vous pour faire plus, Oschide.

Elle était sincère, ce qu'elle voyait en lui en cet instant lui réchauffait le cœur. Et les dieux savaient combien elle en avait besoin en cette période de sa vie. Il allait se battre, il allait prendre les devants pour protéger ces pauvres gens sans que personne n'ait a lui demander. L'idée semble absurde, mais elle se sent fière de lui. C'était ce qu'elle s'était attendue a trouver en lui après cette fameuse nuit précédant celle de sa fuite .. En passant outre le baiser bien sur. Mais c'était un homme et les hommes faisaient toujours des choses absurdes en présumant de leurs charmes qu'ils croyaient tous si grands. Elle s’arrête la dans ses pensées, s'interdisant de penser a un autre homme, a un autre charmeur, a un autre qui avait voulu lui volé ses baisers mais qui lui avait réussi. Les différences entre lui et Oschide ? Il n'y'avait pas plus différent que le jeune homme qui lui faisait pas et le pirate qui gouvernait son cœur, hormis le fait que tout deux avait été gifler de sa main.

Que comptait elle faire ? Elle devait reprendre la route. Elle devait poursuivre de nouvelles pistes concernant Ambre, concernant Haize, concernant les cartes. Elle avait promis au Roi, mais surtout elle se l'était promis a elle même. Certes ces dernières semaines de recherches n'avaient étés que déception et l'avaient menés en des moments bien difficile. Mais elle n'abandonnerait pas. Jamais. Pas avant de les avoir retrouver.

Je dois poursuivre mes recherches. C'est la le prix a payé pour ma bêtise d'avoir crue en la mauvaise personne. Puis au moindre indice sur Ambre, je serais la pour fouillée chaque recoin de ce monde espérant a nouveau la retrouver. Plus le temps passait, plus tout cela devenait illusoire, elle le savait, mais elle ne pouvait l'acceptée .. Du moins s'y refusait t'elle. Elle se force a sourire pour conclure. Mais avant ça Oschide, si vous l'acceptez, sachez que je vous donnerais tout l'aide que vous jugerez nécessaire venant de ma personne.

Il y'a quelques temps encore ces gens dépendaient d'elle, elle ne pouvait juste pas les abandonner sous le prétexte qu'ils n'était plus de sa responsabilités ou que d'autres choses l'attendaient .. Au final qu'est ce qui l'attendait ? Plus de recherches, sans doute beaucoup plus de fausses pistes, une longue solitude et probablement beaucoup de douleurs. Les pistes étaient deja froides depuis bien longtemps, tout cela pourrait donc attendre quelques jours de plus au besoin. Elle savait que tout cela serait bientôt sa vie, elle n'y renoncerait pas, jamais, mais elle si elle pouvait s'offrir quelques jours de répits pour sauver quelques vies, elle ne se détournerait pas de cela. Cela pourrait peut être même l'aider a avancer un jour prochain.

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