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| Exil salutaire - le début d'un long voyage [ Pv Méliane] | |
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Oschide d'Anoszia
Humain
Nombre de messages : 477 Âge : 33 Date d'inscription : 10/02/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 29 (Mort) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Exil salutaire - le début d'un long voyage [ Pv Méliane] Lun 2 Juin 2014 - 13:48 | |
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Fin 7e ennéade
Allongé sur un lit inconfortable et sentant la houle le faire presque perdre toute notion de l’espace ou il se trouvait, Oschide se réveillait avec peine en découvrant son corps totalement mutilé et parsemé de bandages à son épaule gauche. Il sentit également un bandage qui lui serrait une bonne partie du visage, dont son œil gauche. Ignorant s’il avait perdu cet œil, Oschide préféra éviter de vérifier tout de suite et tenta en premier de retrouver ses esprits et ses souvenirs. Tout était complétement flou. Seules quelques bribes de souvenirs ressurgissaient petit à petit, mais il ignorait totalement ou il se trouvait et depuis quand il avait sombré. Sa mémoire à court terme ne revint alors que très difficilement, puis il finit par se rappeler de tout au bout d’un petit moment…
Sa gorge était totalement sèche comme s’il n’avait pas bu depuis des jours entiers. Son corps avait maigri et sa barbe était un peu longue qu’à l’habitude. Cela devait donc faire une bonne ennéade qu’il avait perdu connaissance et seuls les dieux savaient ce qu’on lui réserverait dans ce navire. Une chose était néanmoins évidente, il n’était pas mort car son heure n’était pas encore arrivée. En repensant à son assassin, il se mit à grincer des dents et cessa aussitôt lorsqu’une migraine le prit de plein fouet. De toute évidence, il était encore trop faible pour se battre et il lui faudrait un certain temps pour récupérer ses aptitudes. Un homme rentra dans sa cabine vétuste et il put reconnaître le visage d’un des officiers du petit contingent de Calozi qui avait été envoyé. Il le connaissait bien pour l’avoir déjà vu aux côtés de son père. Si sa mémoire était bonne, son nom devait donc être Ignazio. Son entrée le rassura quelque peu et il attendit que l’homme s’asseye à son niveau pour commencer à quérir des informations sur les événements qu’il avait raté. Seulement, lorsqu’il entreprit de parler, il se mit à cracher et ne put rien sortir d’autre un mugissement.
-Evitez de parler sire, vous ne vous ferez que plus de mal, dit Ignazio tout en inspectant ses bandages. Vous êtes resté trop longtemps inconscient, votre corps va devoir se réhabituer petit à petit. J’ai connu ça, finit-il en faisant une sorte de clin d’œil sensé devoir le rassurer. Tout le monde vous a cru mort, mais les soigneurs se sont acharnés à vous sauver. Beaucoup de choses se sont passées depuis l’incident, votre oncle a repris ses hommes et ceux de votre père pour retourner à Ydril et le maréchal est complétement encerclé dans le trou qu’il convoitait tant.
L’officier de son père se servit alors d’une petite coupe d’eau avant de reprendre.
-Sur ordre de votre oncle, vingt soldats de Calozi vous ont été détachés pour assurer votre sécurité et votre rapatriement chez vous et nous avons dépêchés des missives pour que nous puissions faire une halte à Langehack. Nous devrions y arriver dans trois jours.
Oschide venait de recevoir trop d’informations en un coup et tout s’éparpilla dans sa tête. La seule chose qu’il avait bien retenu était que le nord était terminé pour le détachement de son père, mais sa compagnie royale restait encore dans le nord… il laissait dans la gueule du loup tous ses officiers avec lesquels il s’était entendu. Eux n’y étaient pour rien, mais devraient tout de même payer leur vie pour le bonheur du roy. Son esprit se tourna alors vers Castielle qu’il avait laissé derrière lui, mais qui au moins, était resté en sécurité. Dans une deuxième tentative, il tenta de prendra la parole et d’articuler ses mots du mieux qu’il pouvait.
-Quelle nouvelle d’Alonna ?
-Le baron est mort sire… répondit Ignazio avec un air interrogatif. Des rumeurs traînent à ce sujet. On dit que des soigneurs se sont relayés jour et nuit pour tenter de le sauver.
Il repensa à Castielle subitement et tenta d’avoir plus de précisions. De toute évidence, ils étaient passés par Alonna pour reprendre une embarcation à Etherna. Ignazio saurait donc si une soigneuse s’était occupée de lui ou non. Il voulut en avoir le cœur net.
-Avez-vous vu une jeune femme qui s’occupait des blessés lorsque nous sommes passés par Alonna ?
-Non sire, rien de ce genre-là. La plupart des soigneurs restés à Alonna ont dû nous précéder après les trois sièges menés et on raconte que beaucoup d’entre eux sont morts sur les routes des montagnes, attaqués par des sympathisants du roy de Sgarde. La route était jonchée de cadavres, un vrai massacre… fit-il d’un air grave
Sa gorge se noua brusquement et une larme glissa de son œil encore valide. La guerre avait donc eu raison malgré toutes les précautions qu’il avait apportées pour qu’il n’arrive jamais rien à Castielle. C’était de sa faute si elle était morte et jamais il ne se le pardonnerait. Pris d’étourdissement à cause de l’émotion trop forte qu’il venait d’encaisser, il préféra céder à la fatigue et se rendormit brusquement pour tenter d’oublier tout ce malheur qui s’abattait sur lui. Il n’aurait alors sut dire combien de temps ce nouveau sommeil dura, mais lorsqu’il se réveilla, on lui indiqua qu’ils approchaient des côtes du Langecin. Il tailla sa barbe comme il put et quelques soldats l’aidèrent alors à lui enfiler une tenue décente en prenant soin de ne pas trop bouger son épaule endolori et il essaya de faire quelques pas dans sa cabine histoire de se réhabituer à marcher pour ne pas passer pour un éclopé devant la duchesse qu’il devrait surement rencontrer, à moins qu’elle ne l’ignore complétement à cause de son échec dans le nord. La honte était sur lui, la mort aussi, en marchant dans la petite cabine, Oschide n’était plus qu’un simple homme quasi squelettique, marchant dans le néant. Un homme vint alors faire irruption dans son malaise pour lui dire que leur arrivée avait été avancée d’un jour grâce aux vents qui leur avaient été favorables et à la mer calme.
Il sortit pour la première fois de sa cabine, se faisant ainsi ensevelir sous les rayons du soleil et il marcha avec peine au milieu de ses hommes qui le regardèrent d’un air plus ou moins empathique. Cherchant à rester le plus digne possible en voyant s’approcher les falaises, il manqua tout de même de trébucher lorsqu’une vague bouscula le navire. Il se rattrapa tant bien que mal sur un des gardes et se mit aussi droit qu’il le put.
Dernière édition par Oschide d'Anoszia le Lun 2 Juin 2014 - 20:12, édité 4 fois |
| | | Méliane de Lancrais
Humain
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| Sujet: Re: Exil salutaire - le début d'un long voyage [ Pv Méliane] Lun 2 Juin 2014 - 14:18 | |
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Depuis la lecture de la missive annonçant l'arrivée de Sire Oschide d'Anoszia et de ses hommes de retour du front, le palais ducale sous la houlette de la duchesse n'avait guère eu le temps de souffler. Pour parfaire aux douleurs tant physiques que morale, que tout ces hommes avaient du subir pendant les affres de la guerre, Méliane avait mit tout en oeuvre pour qu'a leurs arrivées ils soient reçus dignement et avec le respect qu'ils méritaient de par la dévotion dont ils avaient fait preuve et ce au péril de leurs vies. Dans les champs entourant la forteresse aux 5 portes avaient étés dresser un petit campement douillé, composé de plusieurs tentes. Certaines aménagées avec confort en lieu de repos, d'autres ou avait été dresser du matériel médical et une plus grande ou serait servis un banquet. Ne sachant guère si ses hommes seraient a l'aise de paraître en possible mauvaise forme au palais, elle avait voulue leur laisser un semblant de liberté en les installant dans ce camp. Des feux de camps y avaient étés prévus, n'attendant plus qu'a être allumés. Couvertures, matériel médical et nourriture attendaient également leurs utilisation. Guérisseur, herboristes et dames étaient sur le pieds de guerre au cas ou leurs présences seraient nécessaire. La veille de l'arrivée tout était prêt. Tout sauf une chose l'imprévu. La soirée était bien avancée quand elle quitta la salle du conseil après une longue et épuisante réunion, les membres du conseils étaient décidément et pour la plupart une bande de vieux bavard plus prompte a discuter qu'a agir. Et pourquoi ? Simplement pour la prétention de s’être fait entendre probablement vu qu'au final les décisions étaient prises telles qu'elle les proposer. L'intendant l'attendait devant la porte et a en croire sa posture, depuis un long moment déjà. Après une révérence respectueuse, il prit la parole la mine toujours si strictement sérieuse qu'elle ne savait jamais si il s'en venait lui annoncer de bonnes ou de mauvaises nouvelles. Votre Altesse Sire d'Anoszia et ses hommes nous sont arrivés avec un jour d'avance. Méliane stoppa nette la marche qu'elle venait d'entreprendre dans les couloirs et se tourna interloquée vers l'intendant. Plait il ? Quand dont sont ils arrivés ? Pourquoi ne me prévenir que maintenant ? L'intendant baissa les yeux un court instant. Veuillez pardonnez cela votre altesse, ils sont arrivés il y'a quelques heures mais j'ai pris sur moi de ne guère vous déranger sachant fort bien si je puis me le permettre que ces sires n'apprécieraient point un dérangement pour quelques futilités. Elle soupira, il avait parfaitement raison, il aura fallut bien plus qu'un détachement de soldats aussi méritant soient ils pour que ces pompeux sires tolèrent d’êtres déranger. Je ne saurais vous tenir rigueur de cela, car telle aurait été leur réaction, mais a l'avenir veuillez me permettre a moi seule de décider ce qui est futilités ou non. Fort bien mais que votre altesse se rassure, ils ont étés accueillis conformément a vos souhaits. Je suis allé moi même les accueillir en compagnie d'une petite délégation. Vos ordres ayant été scrupuleusement suivis. Ils ont pris leurs quartiers dans le campement que vous avez fait installée a leurs intentions et sont en ce moment même en train d'y recevoir soin, restauration et repos. De plus, nous avons informés sire d'Anoszia que sans nul doute vous iriez les visiter dés demain. Elle secoua doucement la tête, le regard bienveillant. Tout est bien, hormis le dernier point. Je m'en vais les visiter de ce pas. Ils méritent toute notre considération pour les sacrifices qu'ils ont acceptés de faire au nom de la couronne et de notre bon roi, mon regret est déjà de ne pas avoir été la pour les accueillir, je ne saurais l’alourdir en les faisant attendre jusqu'au matin. Votre altesse vous n'y pensez pas, la nuit est déjà la et rien n'est prêt pour accueillir votre illustre présence, je .. Rencontrant le regard de sa duchesse, il s'interrompis révélant soumission et respect. Pardonnez moi votre altesse, je vais prévenir afin que les portes vous soient ouvertes. Après un signe respectueux de la tête, il s'engagea rapidement dans les couloirs pendant que Méliane regagnaient ses appartements pour se changer. La soirée était douce, rien de plus qu'une légère brise pour venir troubler cela. La pluie ne s'était point montrée depuis de nombreux jours déjà, les champs ne seraient dont point humides. De plus ils avaient étés ratisser de prés pour l'installation du campement, elle ne risquait dont pas d'y ruiner sa robe. Pas qu'elle ait une quelconque considération pour cela, mais ses dames, elles en auraient probablement fait une maladie, le cas contraire. La robe qu'elle portait pour présider le conseil, trop volumineuse et nullement adéquate a une sortie en extérieure fut abandonnée sur le lit au profit d'une robe plus simple qui ne faisait que rehausser la beauté naturelle et sans artifices de la duchesse. La pureté du tissu contrastant magnifiquement avec le halo sombre que sa chevelure, libre de toutes attaches, projetait autour de sa personne. Flottant sur ses épaules et reposant sur sa tête de par un capuchon, était une cape légère du même tissu et de la même teinte que la robe. Dépourvu de tout bijoux ou de tout signe ostentatoire de richesse, elle passerait facilement pour une simple dame, le but n'étant pas d'attirer l'attention. Elle était fort désireuse d'avoir des nouvelles du nord et si possible d'apporter un peu de réconforts a tout ses braves hommes. S'entourant de deux dames faisant partie de l'escouade des lames de soies, elle traversa prestement le palais, puis chacune des étapes la menant jusqu’à la dernière porte. De par l'heure quelque peu avancée de la soirée, les rues étaient désertes, l'ambiance calme, ils ne croisèrent pas âme qui vive. Pourtant quand la dernière porte s'ouvrit devant elle, la libérant de la protection des murs de la forteresse, l'attendait le sénéchal des armées Lengecines, Vilsteir d'Olside. Un homme d'une cinquantaine d'année qui derrière son regard et son allure un peu bourrue cachait toute la tendresse quasi paternelle qu'il avait pour la nouvelle duchesse de Langehack. Alors qu'il s'inclinait respectueusement fasse a elle, elle se pencha pour déposer un rapide et délicat baiser sur sa joue ne s'étonnant nullement de sa présence. J'imagine qu'il n'y a pas a creuser longuement pour que je devine qui a commit quelques indiscrétions quand a ma sortie n'est ce pas sire ? Votre altesse, n'en voulez point a votre intendant, tout comme moi il est très soucieux de votre sécurité. Une moue adorable aux lèvres, elle glissa un bras sous le sien alors que les deux dames leur ouvraient la voix tandis que deux hommes amenait par sir d'Olside la fermer. Je ne lui en veut point, a vrai dire mon ami je comptais bien sur lui pour m'accorder votre compagnie ce soir. Mais quand cesserez vous dont de me donner du " Votre altesse ", ne vous ai je point dit qu'il n'y'avait point d'utilité a cela entre nous ? L'ombre d'un sourire se dessinant sur les traits du vieil homme mais non point robuste, il lui tapota la main en un geste tendre et maladroit. Je cesserais cela le jour ou vous ne serait plus duchesse, espérant bien que ce jour n'arrive jamais.Ils poursuivirent leurs chemins, discutant tels deux vieux amis, elle se reposant sur lui, allant parfois même jusqu’à poser sa tête quelques secondes sur son épaule. Il était le seul homme avec qui elle parvienne a se permettre pareilles proximités et le seul a connaitre et comprendre parfaitement les douleurs qui étaient siennes depuis de très nombreuses années et ce bien qu'il ne lui en parle jamais ouvertement. Quand ils arrivèrent enfin au devant du campement un homme y montait la garde et les stoppèrent, elle sentie un soupçon d'agacement couvait sous l'air neutre de Sire d'Olside, elle apaisa cela d'un discret tapotement de la main lui signifiant que tout était bien ainsi, après tout elle n'était pas venue pour se faire remarquée. Sire D'Olside la comprenant d'un simple regard comme toujours, donna les mots qui leur ouvrit l'entrée du campement sans que nul ne les remarque plus que nécessaire. Cette dame et moi même venons de la part de la duchesse pour prendre nouvelles des soldats et voir si les dispositions qu'elle avait prit a leurs égares ont étés respecter. Cette dame étant chère au cœur de son altesse, cette escorte est sienne. Termina t'il indiquant les deux hommes et les deux dames qui les entouraient. Le campement avait pris un tout autre aspect que celui qu'il avait quand elle l'avait visité le matin même. Il était alors désert, attendant son utilité. Désormais il semblait vivant, tant dans les tentes qu'a l’extérieur autour des feux de camps. Chaque soldat portant sur son visage ou sur son corps les traces qu'avait laissée la guerre, des traumatismes aux blessures en passant par la peine et les douleurs. Pourtant par delà tout cela, chaque visage se tordait en des ébauches de sourires, en des regards lumineux. Ils étaient sauf, ils avaient survécus, le pire était derrière eux voila ce que tous semblaient vouloir dire.
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| | | Oschide d'Anoszia
Humain
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| Sujet: Re: Exil salutaire - le début d'un long voyage [ Pv Méliane] Lun 2 Juin 2014 - 19:21 | |
| Leur arrivée sur un petit quai installé au bord d’une falaise soutenant la cité ducale se fit sans fioritures, après tout, il avait échoué dans sa mission et il ne méritait certainement pas un accueil digne d’un héros. Heureusement pour lui, son arrivée ne se ferait pas non plus dans le port de Langehack situé un peu plus loin et ou des huées l’auraient surement accueillis. Mais non, Oschide regardait se rapprocher de lui les palissades de bois ou une petite délégation les attendait. Le navire se mit alors à quai et les hommes débarquèrent dans le silence le plus complet. Car si lui avait été assassiné, Oschide n’oubliait pas que son cousin était mort et que tous ces hommes portaient leur deuil. Le malheur s’abattait sur sa famille et il espérait que les choses se passaient mieux dans le sud, seulement, il n’en savait strictement rien…
Sa fierté le fit refuser l’aide de plusieurs gardes pour descendre de l’embarcation et cela failli causer sa perte puisqu’il manqua presque de se retrouver dans l’eau lorsqu’une petite vague vint heurter le bateau. Un homme se présenta alors à lui comme étant un intendant qui lui était attaché et à son service complet. Oschide le remercia sans vraiment parler et attendit que tous ses hommes soient débarqués pour commencer à emprunter l’étroit escalier qui parsemer la falaise. Chaque marche fut alors une épreuve insoutenable et cela le fit complétement grincer des dents, mais tel était sa punition pour avoir échoué. Tous ses rêves mis à l’eau, il n’avait plus aucun intérêt à savourer la vie. Il rentrerait tête basse chez son père qui le considèrerait dès lors comme un moins que rien.
Il réussit néanmoins à parvenir jusqu’au bout de cet escalier sadique et continua de suivre l’intendant qui les mena dans un petit campement installé non loin de la cité ducale. Ils y trouvèrent tout le confort qui était possible. Cela changeait énormément de leur campement dans le nord ou l’humidité et à la fraîcheur était rois. Non, il trouva qu’une attention toute particulière avait été apportée dans ce campement et toujours dans le silence complet, il prit la tente qui lui était attribuée. Mais avant que l’intendant ne parte, il mit un terme à son mutisme pour le remercier.
-Je ne m’attendais pas à cet accueil…veuillez pardonner mon silence depuis mon arrivée, mais je ne pense pas mériter cela… Veuillez apporter mes remerciements les plus sincères pour votre duchesse, son attention me touche profondément. Je vois que les mots qui nous été adressés dans sa lettre étaient honnêtes.
L’intendant acquiesça et s’en alla aussitôt sans dire un mot, mais en l’affublant d’un large sourire. Oschide n’eut alors aucune autre chose à faire que de s’asseoir et contempler l’intérieur de sa tente. Il tenta alors de toucher son bandage au visage pour voir s’il sentait une douleur et il regretta de l’avoir fait quand il vit que c’était bien le cas. Une migraine atroce le prit alors et pour que ça cesse, il ne trouva aucun autre moyen que de mordre un bout de chiffon pour éviter de crier. Une fois que la migraine cessa, il tenta alors de s’imagine à quoi ressemblait la duchesse. D’après ce qu’il savait et ce qu’il avait entendu, on disait d’elle qu’elle possédait une grande beauté et une grande générosité. Il ne lui restait plus qu’à avoir la confirmation, voir si elle l’incendierait pour son échec ou au contraire, qu’elle l’aiderait.
Dans le début de soirée, alors que le soleil commençait à décliner tranquillement dans le ciel, un des gardes Caloziens vint l’avertir de la présence de six personnes souhaitant voir si leur installation s’était bien faite et dedans était apparemment compris une des dames de confiance de la duchesse. Oschide décida de se lever et d’enfiler une tenue propre pour pouvoir les rencontrer et les remercier à leur tour, il en profiterait également pour demander une audience auprès de la duchesse pour la remercier personnellement. Il trouva alors les individus dans l’espace laissé en plein milieu du campement et découvrit trois femmes et trois hommes. L’une des trois femmes attira son attention plus que les autres avec la robe blanche qui jurait totalement avec la saleté de ses hommes. Oschide en eu presque honte de devoir se présenter dans son triste état qui faisait peine à voir. Dans les trois hommes, un semblait beaucoup plus vieux que le reste et cela ne l’aurait guère étonné d’avoir affaire à un officier supérieur. L’ancien capitaine de l’armée royale s’avança tant bien que mal entre ses hommes pour saluer de son mieux les arrivants et fit une légère révérence à la dame et au vieil officier.
-Nous vous remercions pour cet accueil, c’est beaucoup plus que nous ne le méritons vraiment, mais dite à la duchesse que cela me touche profondément. Dit-il d’un ton sincère bien qu’amoindri par son mal de gorge, je suis le capitaine d’Anoszia dont les missives ont dû vous parler. Pardonnez-nous d’être arrivé si tôt et d’avoir prévenu si tard, mais les événements qui ont lieu ne nous ont pas laissés le choix. Sachez donc que votre hospitalité sera gravée à jamais dans ma mémoire…termina-t-il en grinçant des dents lorsque sa migraine le reprit et manqua de le faire vaciller.
Il s’adressa alors à la dame qui semblait être la personne de confiance qu’avait envoyée la duchesse. Il manqua presque de chuter lorsque des vertiges le prirent.
-Ma dame, on m’a dit que vous étiez cher au cœur de la duchesse. Savez-vous s’il me serait possible de la rencontrer pour pouvoir lui faire mes hommages à nouveau et la remercier pour tout ceci. Mes hommages ne sont plus que ceux d’un simple homme, mais j’ose espérer qu’elle les acceptera comme sur la lettre qu’elle m’a envoyée malgré cela.
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| | | Méliane de Lancrais
Humain
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| Sujet: Re: Exil salutaire - le début d'un long voyage [ Pv Méliane] Lun 2 Juin 2014 - 20:09 | |
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Parcourant d'un pas lent le petit campement, elle put voir de ses propres yeux les ravages qu'avait causée la guerre. Les soldats bien que vivants, debout et visiblement soulagés d’êtres la étaient amaigris, l'air épuisés et la plupart portaient encore des écharpes, des bandages .. Traces des blessures qui avaient étés leurs. A cette vue, le regard de la duchesse se fit mélancolique et compatissant, voir un brin honteux de ne guère pouvoir faire plus pour soulager leurs peines, eux qui avaient tant donner pour la couronne. Et a quel but ? Les remercierait on un jour dignement faisant éloge de leur courage, de leurs dévotions ? Chassant ses noirs pensées de son esprit, elle se concentra bientôt sur un homme s'avançant vers eux.
D'un pas peu équilibré, de haute stature et de bonne carrure mais l'air épuisé, le visage en parti recouvert de bandages, il avait l'air plus mal en point que tout les hommes qu'elle avait vue jusqu'alors. Si son état physique n'était pas au mieux, c'est la détresse qu'elle lut en son regard qui la heurta le plus. Il semblait portait toutes les peines du monde sur des épaules qui bien que fortes semblaient en l'instant des plus fragiles. Qu'elle ne fut pas sa surprise quand elle découvrit que le dit homme était sire Oschide d'Anoszia, capitaine des armées royales et qui quelques ennéades plus tôt lui avait envoyé ses hommages quand a son ascension au trône ducale. La brève missive le disait blesser, mais elle ne s'était guère attendue a le voir en si triste état.
Nous vous remercions pour cet accueil, c’est beaucoup plus que nous ne le méritons vraiment, mais dite à la duchesse que cela me touche profondément.Je suis le capitaine d’Anoszia dont les missives ont dû vous parler. Pardonnez-nous d’être arrivé si tôt et d’avoir prévenu si tard, mais les événements qui ont lieu ne nous ont pas laissés le choix. Sachez donc que votre hospitalité sera gravée à jamais dans ma mémoire…
Elle posa son regard dans celui du capitaine, l’espérant parfaitement neutre et non pas le reflet des quelques émotions qui l'habitaient. Sympathie, compassion, peine. Elle ne voudrait pas qu'il se méprenne et pense y percevoir un quelconque sentiment de pitié. Alors qu'elle s’apprête a parler, elle le voit manquer de vaciller, mut par l'instinct, elle exquise un geste vers lui, se rétractant rapidement de peur qu'il ne se méprenne et y voit la une geste visant a le rabaisser. Si il avait besoin d'aide, il le ferait savoir, du moins l’espérait t'elle. Certains hommes hélas, empêtraient dans leurs fiertés, ne savait voir venir le bout de leur limites et ne savaient jamais quand rendre les armes sans pour autant que cela veuille dire toucher a leur honneur.
Ma dame, on m’a dit que vous étiez cher au cœur de la duchesse. Savez-vous s’il me serait possible de la rencontrer pour pouvoir lui faire mes hommages à nouveau et la remercier pour tout ceci. Mes hommages ne sont plus que ceux d’un simple homme, mais j’ose espérer qu’elle les acceptera comme sur la lettre qu’elle m’a envoyée malgré cela.
Sire D'Olside fut le premier a prendre la parole, tapotant légèrement l'épaule du capitaine tout en veillant a ne pas le faire vaciller. Gardant sa main ainsi, il prétexta sans doute une manière formelle de communiquer alors que sous ce couvert, il se permettait de maintenir Sir d'Anoszia sans qu'il n'y prenne ombrage ou sans que nul ne puisse mettre sa fierté en doute. Je suis Sire Olside, Sénéchal des armées Langecines et sachez que c'est un honneur pour moi de vous rencontrer. Vos faits d'armes sont venus jusqu’à mes oreilles tout comme votre bravoure dans le nord. Sire D'olside fit un pas en arrière, devant par la même retiré au capitaine le faible soutient qu'il lui offrait en tenant son épaule. Méliane regarda la scène avec la crainte de le voir vaciller, mais par chance il n'en fut rien.
Souriante, elle fit un pas en avant puis d'une légère inclinaison de tête, elle salua le capitaine. La bienséance aurait voulue qu'elle se présente sans tarder, rompant au plus vite cette méprise, mais l'état de l'homme l'en avait dissuadée. Il avait besoin de repos et non pas de se plier en courbettes protocolaires sous prétexte qu'elle était venue a lui séance tenante. Voyant son état, elle se maudit quelque peu de ne point avoir attendu le matin pour cela. Tellement pressée d'avoir quelques nouvelles du nord, elle n'avait pas réalisée que celui dont on lui avait vanté les mérites puisse se trouver en si triste état.
Permettez moi de vous détromper capitaine, c'est la le minimum que la duchesse pouvait vous offrir a vous et a vos hommes. Elle considère qu'il est un honneur de vous recevoir après la courage, la dévotion et le sacrifice dont vous avez fait preuve dans le nord. Un sourire lumineux apparue sur son visage alors qu'elle ne quittait pas des yeux le capitaine. Elle aurait aimée pouvoir lui prodiguer quelques gestes de réconfort, mais sans penser au fait que ce serait inconvenant, elle n'arrivait pas a se permettre ce genre de proximité avec tout homme autre que Sire Olside, elle espérait donc que son sourire, son regard et ses mots vaudraient dire bien plus que quelques gestes. Si vous le souhaitez, vous et vos hommes pouvaient venir prendre quartier dans le palais. Ce campement était tout au plus temporaire, la duchesse ne souhaitant pas imposer a vos hommes un enfermement qu'ils auraient pus ne pas souhaiter. Croyez bien que nul gratitude n'est nécessaire, ce n'est pas la ce que recherchait la duchesse et c'est bien peu de choses en considérant les combats que vous venez de mené. Elle se rendit rapidement compte que sa présence ne passait pas inaperçue, plusieurs hommes avaient cesser leurs occupations pour les observer. Soit il s'interrogeait sur son identité, soit il s'inquiétait pour la sécurité de leur capitaine, ce qui était tout a leur honneur.
Je croies en effet pouvoir dire qu'il n'y'a guère personne plus proche de la duchesse que moi même. Au moins cela n'était pas mensonge, oui elle avait quelques scrupules a jouer cette petite comédie. Mais c'était la pour le bien du capitaine qui visiblement peiné a tenir sur ses jambes, sa compassion lui interdisait de lui demander en plus de tenir un rôle plus cérémonieux. Vos mots lui seront rapportés avec soin et je sais d'or et déjà qu'elle en sera touché. Elle n'a point oubliée vos hommages et sachez qu'elle vous tient en haute estime qu'importe que vous vous présentiez en tant que Sire d'Anoszia ou en tant que capitaine des armées royales. Un nouveau sourire. Vous pourrez la rencontrer dés demain, un grand banquet a était prévu en votre honneur et celui de vos hommes. Mais pour l'heure peut être devriez vous vous reposez plutôt qu’être la a subir mes bavardages. Le désignant en un bref et léger signe de la main avant de désigner leur petit groupe, elle poursuivit. Peut être pouvons nous vous êtes utile en quelque chose, n'hésitez pas a demander, je sais que je parle au nom de la duchesse pour vous dire que quoi que ce soit, cela vous sera accordé.Le voyant a nouveau sur le point de vaciller, elle adressa un regard a Sir D'olside, ayant vite fait de comprendre, il s'approcha du jeune capitaine. Tel un vieil ami, il passa un bras autour de ses épaules, comme un geste de camaraderie, le soutenant pourtant au besoin, sans que nul ne le devine. Capitaine, il me tarde que vous alliez mieux pour que vous puissiez me conter quelques nouvelles du nord, alors surtout ne vous refusez pas le repos mérité et n’hésitez pas a me faire part de toute demande.
Soulagée de le voir maintenu, le regard de la duchesse du se faire moins inquiet que ce qu'il avait été depuis quelques minutes. Elle avait beau le connaitre a peine, la douleur qu'elle avait perçue en son regard ne faisait qu'attisée sa compassion. Compassion et un brin de curiosité se l'avoua t'elle. Bien malgré elle, elle se demandait qu'elle terrible épreuve il avait eu a affronter pour que son regard en soit si blesser. Il fut un temps ou elle aussi avait eu ce genre de regard et s'en dépêtrait n'avait pas été mince affaire, voila pourquoi sans doute, le devenir du capitaine la préoccupait tant.
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| | | Oschide d'Anoszia
Humain
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| Sujet: Re: Exil salutaire - le début d'un long voyage [ Pv Méliane] Lun 2 Juin 2014 - 21:01 | |
| C’est le vieil homme qui lui avait répondu en premier et lorsqu’il comprit qu’il avait en face de lui le Sénéchal des armées de Langehack, son cœur se mit à accélérer un peu plus vite. Ce n’était personne d’autre que le célèbre Valsteir d’Olside qui lui faisait face, réputé dans une grande partie de la péninsule pour être un homme de guerre et un meneur comme il s’en faisait peu. Lorsqu’il l’écouta dire que c’était un honneur pour lui de le rencontrer, Oschide ne sut pas ou se mettre tellement il se trouvait jeune à côté. Mais tant bien que mal, il tenta de lui répondre en formulant quelques mots.
-C’est un honneur pour moi Sire d’Olside, dit-il respectueusement, mes faits d’armes et ma bravoure ne sont rien comparés aux vôtres.
La dame de la duchesse prit alors la parole et ses mots le réconfortèrent un tant soit peu. Oschide pu se réjouir de pouvoir trouver audience auprès de la duchesse si celle-ci pensait vraiment les mots que la dame vêtue de blanc lui disait. En entendant « courage », « dévotion » et « sacrifice », Oschide ne put s’empêcher de penser aussitôt à tous les hommes qu’il avait laissés derrière lui et une brusque pensée mélancolique s’empara de lui au même moment. Cherchant à ne rien laisser paraître de ses émotions, il se mit à écouter la suite des propos de la jeune femme qui arborait un petit sourire avec toujours autant d’enthousiasme. Cela faisait trop longtemps qu’il n’avait pas vu ça, les derniers regards qu’il avait vu était des visages crispés, remplit d’effroi ou mort se dit-il en repensant à son cousin qu’il avait vu mourir juste en face de lui. En entendant que la duchesse les avait mis là provisoirement pour préparer des appartements dans le palais, Oschide se mit à se demander s’il méritait vraiment un tel accueil. Il n’était ni un comte, ni un seigneur, seulement un homme dépossédé de tout ce qu’il avait bâti. Il esquissa un léger sourire pour montrer la reconnaissance qu’il témoignait à la duchesse pour cette offre.
Mais la douleur commençait à l’assaillir de toute part. Son crâne brûlait de plus en plus et ses jambes devenaient molles. Cela faisait bien trop longtemps qu’il n’était pas resté debout aussi longtemps et ses blessures recommençaient à prendre le dessus sur lui. Les mots de la dame en blanc devinrent alors de plus en plus confus dans sa tête, il comprit seulement qu’on lui avait préparé un banquet en l’honneur de lui et de ses hommes, mais qu’avait-il vraiment à fêter ? A vrai dire, s’il avait pu se faire petit et se terrer dans sa tente, il l’aurait fait. Il ignorait s’il pourrait tenir un banquet entier car ne serait-ce que manger était presque impossible à cause de son manque d’appétit et de sa mâchoire qui lui faisait un mal de chien dès qu’il mâchait.
-Son altesse est trop généreuse avec moi, je ne saurais refuser une telle invitation et un tel honneur si tel sont ses souhaits, mais je crains d’être d’une pitoyable compagnie. Dit-il en manquant de perdre l’équilibre avant que le Sénéchal ne le retienne et lui adresse des mots pour avoir des nouvelles du nord. Je… Je m’excuse pour mon inconvenance, permettez-moi de me retirer, je ne me sens pas bien…Sénéchal, je jure de vous dire tout ce que je sais, y compris ce qui m’a mis dans cet état…
Il se dégagea avec peine pour rejoindre sa tente. Une chaleur bouffante envahit sa tête et tout son corps jusqu’à ce qu’il commence à ne plus marcher droit du tout. Ses hommes le regardèrent tous la mine inquiète de voir leur chef dans cet état-là. Il eut alors l’impression d’avoir fait des centaines de lieux tellement la fatigue fut intense, même si en réalité, il n’avait fait que quelques pas. Sa fierté l’ordonnait de ne pas se montrer aussi faible envers des hôtes, c’était ce pourquoi il avait préféré quitter la petite ambassade. Mais au moment où il fit un pas de plus, ses jambes cédèrent et il se retrouva en un instant étalé sur le sol complétement inconscient et suant à grosse goûte. Il tomba alors sans pouvoir se retenir et son bandage au front se mit à devenir totalement rouge.
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| | | Méliane de Lancrais
Humain
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| Sujet: Re: Exil salutaire - le début d'un long voyage [ Pv Méliane] Lun 2 Juin 2014 - 21:37 | |
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C’est un honneur pour moi Sire d’Olside,mes faits d’armes et ma bravoure ne sont rien comparés aux vôtres.
Le visage de Sir d'Olside restant d'ordinaire bourrue sauf en présence de Méliane se fendit d'un agréable mais maladroit sourire, preuve manifeste qu'il n'en usait que rarement. Vous savez ce qu'on dit, les mots sont des armes bien plus subtiles que les épées, allez dont savoir si la moitié des choses que l'on vous a raconté sur moi sont des faits authentiques ou quelques fables pour flatter mon ego. Méliane ne put se retenir de sourire face a cela, sire d'Olside dont la modestie n'avait d'égale que ses prouesses au combat mentait allègrement et ce le plus naturellement du monde. Nul doute qu'il faisait cela pour rehausser l'estime du capitaine qui semblait avoir été mise a rudes épreuves.
Son altesse est trop généreuse avec moi, je ne saurais refuser une telle invitation et un tel honneur si tel sont ses souhaits, mais je crains d’être d’une pitoyable compagnie… Je m’excuse pour mon inconvenance, permettez-moi de me retirer, je ne me sens pas bien…Sénéchal, je jure de vous dire tout ce que je sais, y compris ce qui m’a mis dans cet état…
Bien sur quand la missive était arrivée faisant état d'un capitaine blesser, personne au palais et surtout pas la duchesse n'avait su prédire qu'il leur arrivait en pareil état. Maintenant le banquet semblait quelques peu grotesque et de fort mauvaises intentions. Néanmoins, elle pensait sincèrement que tous le méritait et pas seulement le capitaine. Vous n'avez point a vous excusez, c'est nous qui sommes la a vous incommodez de notre présence. Veuillez accepté que le banquet soit maintenu en l’honneur de vos hommes. Quand a vous je suis sur que son Altesse dînera volontiers en votre compagnie et celle de Sir d'Olside dés que votre état vous le permettra sans que cela ne vous soit pesant. Prenant conscience de son extrême pâleur, elle regretta une fois encore de ne pas être capable d’esquissé le moindre geste vers lui. Ne voulant guère le retenir plus que nécessaire, elle le laissa dont prendre congé sans ombrages. Allez vous reposez et ne vous inquiétez de rien Sire d'Anoszia, la duchesse saura attendre que vous vous remettiez avant que vous ne lui soyez présenter. A ce moment la, il fallait espéré qu'il ne prendrait pas mal la petite supercherie dont il avait été victime et qui n'avait visé qu'a ne pas lui imposer une situation inconfortable de par son état.
Alors que Sire d'Olside saluait le capitaine et s’apprêtait a rebrousser chemin, l'escorte prête a les suivre, elle ne put s’empêchait de suivre des yeux la démarche bancale de l'homme. Les quelques craintes qui la guidaient en cela furent vite confirmées quand Sire d'Anoszia s’effondra au sol. N'écoutant que son cœur et oubliant toutes choses autre que l’inquiétude en l'instant, elle se précipita vers lui, s'agenouillant a même le sol, recueillant sa tête sur ses genoux et ruinant la blancheur de sa robe par le sang coulant du bandage désormais imbibé du capitaine. Posant sa main sur sa joue dégoulinante de sang et de sueur, elle constata avec horreur qu'il était bouillant de fièvre.
Elle en était a se maudire une fois de plus sur sa venue et la fatigue que cela avait engendrée chez lui quand elle perçut la voix de sire d'Olside donnant quelques ordres. C'est ainsi que la réalité reprit ses droits et qu'elle se rendit compte de la proximité qui la lié au capitaine. Elle le serrait contre elle, sa tête reposant sur ses genoux, sa main caressant sa joue ensanglantée .. La panique et l’inquiétude lui avait fait oublier ses réserves quand a toute forme de proximité. En étant désormais bien consciente et quelque peu gêné, elle prit malgré tout sur elle pour ne pas le repousser. En l'instant seul compté son état et non pas ses quelques traumatismes a elle, qu'elle peinait a oublié même après que tant d'années se soient écoulées.
A mesure que le tissu blanc de sa robe rougissait, elle garda le corps du capitaine bercer contre elle, lui murmurant des paroles apaisantes en l'attente des médecins qui avaient étés fait mander. Il aurait mieux valut pour son propre confort et pour la bienséance le conduire en sa tente, mais sans avis médical mieux valait ne pas le déplacer. Elle se concentra dont sur ses mots plutôt que sur la position qui les liés en l'instant. Sire d'Anoszia, accrochez vous .. M'entendez vous ... Vous ne pouvez pas flanché, pas maintenant .. La guerre n'a pas eu raison de vous, un assassin n'a pas eu raison de vous .. Un léger rire nerveux s’échappa de ses lèvres. Vous n'allez pas me dire que c'est une petite discutions avec une dame qui va venir a bout du capitaine d'Anoszia .. Au loin, elle apercevait sire d'Olside courir vers eux en compagnie de quelques probables médecins. Accrochez vous, la duchesse ne vous le pardonnerez pas si vous en veniez a mourir ... Elle pensa "dans ses bras" mais les mots qui sortirent de sa bouche furent tout autre. .. Avant que vous n'ayez pu la rencontrer.
Alors qu'un médecin s'en venait enfin jusqu’à eux, elle se détacha de lui se moquant bien de l'état de sa robe, que pourtant les deux dames de sa compagnie toute dévouée a sa protection ne manquait pas de fixer d'un air désolé. Vulgaire bout de tissu que voila, pour sa part il n'y pensa pas une seconde, réalisant alors qu'on emportait Sire d'Anoszia en sa tente, qu'elle se faisait réellement un grand soucis pour lui. Était ce son état de fragilité qui l'avait émue ou bien le profond chagrin qu'elle avait vue en son regard ? L'un ou l'autre, au demeurant il ne changeait rien au fait que quand il serait sur pied et il allait l’être, elle se refusait a penser le contraire. Si il n'avait pas était suffisamment gênant qu'il découvre la supercherie, cela le serait deux fois plus que de se rappeler la proximité qui avait été la leur alors que sous le coup de l’inquiétude, elle avait bafouée toute bienséance pour se précipitait vers lui. Mettant cela de coté pour l'heure, dans un froissement de tissu rapide, elle regagna la tente du capitaine. Il gisait sur sa couche alors que les médecins s'activaient a son chevet .. Avait il reprit connaissance ? En toutes autres circonstances, elle aurait du s'en retourner au palais en l'attente de quelques nouvelles, mais elle ne put s'y résoudre. Bientôt une main se posa sur son épaule et elle pu quérir en le regard de sire d'Olside, tout le réconfort dont elle avait besoin.
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| | | Oschide d'Anoszia
Humain
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| Sujet: Re: Exil salutaire - le début d'un long voyage [ Pv Méliane] Mar 3 Juin 2014 - 12:49 | |
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Tout s’était complétement emmêlé dans son esprit avant qu’il ne perde connaissance et s’écrase brutalement sur le sol. La fatigue et la douleur avaient eu raison de lui et il avait de nouveau sombré. Néanmoins, une chose avait changée par rapport à son autre chute. Cette fois-ci, il avait senti la présence de quelqu’un qui l’avait accompagné jusqu’à ce qu’il perde pied. Un parfum agréable avait enseveli ses narines, c’était l’odeur fruitée des mûres qui lui avait rappelé sa mère. Se sentant halluciner, il avait alors cru se trouver avec celle qui lui manquait depuis déjà tant d’années. Mais après cela, il avait flanché…
Il se réveilla alors quelques temps plus tard sur un grand lit dans une chambre qui ne lui rappelait strictement rien. Sa première eut été de se dire que tout n’avait été qu’un cauchemar et qu’il se réveillait enfin auprès des siens, mais tout lui paraissait étranger. Au moins, son corps meurtri était étendu sur un grand lit aussi confortable que possible. Oschide tourna alors un peu la tête du côté ou il n’y avait pas de bandage et tenta de distinguer s’il faisait jour ou nuit. Et de toute évidence, les bougies allumées semblaient tout simplement indiquer qu’il faisait nuit. Il tourna alors la tête de l’autre côté et découvrit que le Sénéchal qu’il avait rencontré avant sa chute, était assit-là et attendait patiemment. Une femme vraisemblablement soigneuse fit son entrée dans la chambre et commença à lever ses couvertures pour inspecter ses bandages à son épaule et sur ses côtes. Gêné par ce qu’il était en train de vivre, Oschide eut l’impression d’être devenu un infirme complet. Et ce, surtout devant le Sénéchal qui le regardait avec le visage toujours aussi bienveillant qu’à leur rencontre.
-Je regrette que vous soyez obligé de me voir dans cet état, Sénéchal…dit-il en sentant ses côtes le faire un mal de chien à chaque mot, le vétéran qui se trouve au chevet du jeune imprudent. Je crois que je n’oublierais jamais cette image.
Il avait essayé de faire une ébauche d’humour, mais il craignait d’avoir complétement échoué. Son humour et ses sarcasmes s’étaient envolées avec sa dignité. Il ne restait plus que de l’amertume et de l’incompréhension.
-J’ai préparé mes hommes à la bataille, je les ai mené au péril de ma vie en leur prouvant que j’étais leur capitaine. Mais je suis tombé en plein vol, foudroyé par ces mêmes hommes. N’y a-t-il aucune justice ? Avez-vous déjà subit une telle trahison ? demanda-t-il sérieusement, j’ai perdu tous ceux que j’aimais, mon corps est meurtri et sera à jamais affaibli et je crois que mon cœur est aujourd’hui devenu plus dur que n’importe quelle roche.
Il tenta de boire une gorgée d’eau grâce à la coupe qui avait été mise à sa disposition.
-Pardonnez-moi de m’apitoyer sur mon sort de cette façon. Mais après avoir tout perdu, je ne saurais expliquer pourquoi son altesse de Langehack me porte une aussi grande considération. Il n’y a plus aucun honneur lorsque l’on se fait trahir par ses propres hommes car généralement l’explication tiens au fait que la personne éliminée était un mauvais meneur…
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| | | Méliane de Lancrais
Humain
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| Sujet: Re: Exil salutaire - le début d'un long voyage [ Pv Méliane] Mar 3 Juin 2014 - 13:36 | |
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Il était une heure fort avancée de la nuit quand Méliane regagna enfin les murs du palais ducale. Il y'avait eu bon nombres de supplications de la part de Sir d'Olside en cela, mais elle n'y avait consentie qu'une fois les médecins l'ayant rassurés sur le sort du capitaine d'Anoszia. Selon eux, il avait simplement présumé de ses forces et la chute avait aidé a rouvrir quelques points de suture fragiles. Soulagement que voila, mais qu'elles frayeurs cela avait été. Elle avait craint un instant de devoir prendre sa plume en de funestes nouvelles a annoncer au régent d'Ydril. Heureusement il n'en était rien.
Marchant d'un pas lent dans les couloirs menant a ses appartement, elle ne fut pas surprise d'y découvrir l'intendant qui l'y attendait et ce visiblement depuis un moment .. Une fois encore. Ceci commençait a devenir mauvaises habitudes pensa t'elle non sans sourire .. A moins que trop lasse, elle n'en ait guère la force. Qu'importe la pensée restait vaguement amusante et après les quelques dernières heures, tout soulagement de ce type était bienvenu. L'intendant se porta en petit pas affolés vers elle, la détaillant d'un regard inquiet. Votre altesse vous allez bien ? Etes vous blessée ? Quoi .. Non qu'est ce qui .. Baissant soudainement les yeux sur sa robe, elle constata le triste état dans lequel elle l'avait mise, ajoutons a cela ses mains ensanglantés, effectivement sa vue devait offrir drôle de spectacle. Ce n'est pas mon sang, Sire d'Anoszia, encore trop peu remit de ses blessures a eu besoin de l'attention de nos médecins une partie de la nuit. Il se repose maintenant. L'intendant acquiesça visiblement fort soulagé. J'imagine que vous, vous en allez faire de même. Je m'en vais annulé vos activités journalière et .. D'une geste de la main, elle mit fin a ses paroles. Ce ne sera pas nécessaire, je vais juste me rendre présentable et je vous rejoindrais en sale du trône. Votre altesse si je puis me permettre .. Un discret sourire aux lèvres, elle l'interrompit a nouveau. Je suis lasse, soyez aimable de ne point insister je vous pris, aussi prévenantes que soient vos intentions. Se courbant en une révérence protocolaire, il s'écarta la laissant reprendre le chemin de ses appartements.
Quand elle y fut enfin, elle jeta un regard désolé a son lit dans lequel elle aurait aimée se glisser avec un besoin certain avant de se digérer vers le miroir. Diantre, une chance que l'intendant ne se soit pas évanoui sous le coup de sa vision. Sa robe blanche n'était plus qu'un lointain souvenir, recouverte tant de poussière que de sang, elle était dans un bien triste état. Quand a ses mains pleines, de sang elle avait du par mégarde les porter a son visage en quelques occasions vu que celui ci se trouver porteur lui aussi de quelques traces rouges, facilement reconnaissables. Se débarbouillant prestement avant de se changer, abandonnant la robe ruinée dans un coin, elle eut le loisir de laisser ses pensées s'égaraient en la curieuse soirée puis nuit qu'elle venait de passer.
Elle avait toujours été fort compatissante et facilement ébranlée par quelques émotions, sans pour autant que jamais cela n'en devienne une faiblesse. Son cœur était ainsi fait. Ses propres épreuves l'ayant faites s'éloignée malgré elle du reste du monde n'ayant pourtant rien changer a cela. Sous la carapace neutre qu'elle affichait en public se cachait quelques sensibleries qu'elle ne reniait pas. Était cela qui avait été en cause cette nuit alors qu'elle s'était précipitée vers Sire d'Anoszia oubliant toute bienséance et toutes craintes de quelques proximités. Il y'avait probablement de cela certes, ça et aussi l'urgence de la situation, la folie de l'instant, ces quelques moments ou vous ne pensez plus. Mais il y'avait au delà de tout cela quelque chose de plus profond, en rapport avec la détresse profonde qu'elle avait lue en son regard. Une détresse qui pourtant probablement bien différente lui avait rappelé la sienne. En ce sens et bien malgré elle, la promesse muette de l'aider avait germée en son être la poussant a quelques folies jusqu'a s’inquiéter de son sort bien au delà de la politesse des circonstances.
Chassant tout cela de ses pensées, elle glissa quelques gouttes de parfum de mures derrière ses oreilles, dans son cou et a ses poignets. Puis vérifiant une dernière fois l'état de sa tenue et par la même que nul trace de sang ne subsistait, elle s'en alla reprendre les chemins du couloir qui bientôt la menèrent en salle du trône. Le palais était silencieux, la nuit ayant pleins pouvoir sur le monde pour quelques pauvres instants encore.
......................................
Appartements des invités, chambre de Sir Oschide d'Anoszia.
Sire d'Olside n'en était point a sa première nuit blanche, ni au premier bien triste spectacle qu'offrait l'homme qui dormait encore a quelques pas de lui. Les affres de la guerre, il les avait connu toute sa vie impliquant en cela, les pertes, les coups du sort, les blessures, les revers et autres joyeusetés du genre. Pourtant même avec les années, constater ces malheurs chez un homme de la même trempe que lui était toujours aussi peinant. Il ne savait pas avec exactitude qu'elles avaient étés les douleurs connues par le jeune homme, qu'elles aient étés physiques ou mentales, mais en un regard il avait sut déterminé qu'elles étaient grandes.
Oschide, puisqu'en son esprit il se permit de l’appeler ainsi avait ce regard brisé qu'il avait vu chez tant d'hommes. Ce regard qui annonçait au delà de la souffrance une perte de confiance, d'estime, le tout toujours parfaitement injustifié. Mais les chemins que prend l'esprit en période de grands malheurs et plus particulièrement chez des hommes d'armes pouvaient s'avérés bien tortueux. Il le savait d'expérience. En ces moments la, il était toujours bon d'avoir quelqu'un pour vous rappelez a ce que vous étiez dans l'attente que vous vous en souveniez vous même. Il espérait être ce quelqu'un.
Une fois les médecins ayant donné leurs accords et la duchesse enfin envoyée a quelques repos, sir d'Anoszia avait pu être transférer en ses nouveaux appartements. Certes une fois le capitaine installé, il aurait pu le laisser au bon soin de quelques dames et s'en allait vers un sommeil bien heureux, il n'avait pourtant pas pu s'y résoudre. Puis n'avait il pas promis a la duchesse qu'il n'en ferait rien. Cette petite lui donnait bien plus de cheveux gris que les guerres qu'il eu a affronté pensa t'il non sans affection.
Percevant un mouvement, il se leva du fauteuil ou il avait pris place, son sourire et ses yeux un peu bourru tourné vers Sire d'Anoszia. Quand ce dernier tourna la tête a la recherche de quelque chose, le sénéchal ne put se retenir d'un petit rire, chose si rare pour lui que ça lui en parut étrange. Ne la cherchez pas, elle n'est point la. Je crains fort qu'il ne faille pour l'heure vous contentez de moi, mais rassurez vous, je ne prendrais point ombrage de votre déception, ma vue a vos yeux n'étant pour sur pas aussi agréable que la sienne. D'un signe de la tête, il indiqua a la dame qui avait veillé sur Sir d'Anoszia en sa compagnie de les laisser seul. Celle ci s'exécuta prestement.
Je regrette que vous soyez obligé de me voir dans cet état, Sénéchal… le vétéran qui se trouve au chevet du jeune imprudent. Je crois que je n’oublierais jamais cette image.
Ne se départissent pas de son air bienveillant, sire d'Olside s'approcha d'avantage du jeune homme. Qu'elle honte, moi pauvre vieux sénéchal restant éveillé alors que vous jeune capitaine en pleine santé profiter d'un lit fort douillé et y dormant de tout votre soûle. Il mima un regard outré, mais tout en son attitude évoquait clairement une boutade visant a la plaisanterie.
J’ai préparé mes hommes à la bataille, je les ai mené au péril de ma vie en leur prouvant que j’étais leur capitaine. Mais je suis tombé en plein vol, foudroyé par ces mêmes hommes. N’y a-t-il aucune justice ? Avez-vous déjà subit une telle trahison ? J’ai perdu tous ceux que j’aimais, mon corps est meurtri et sera à jamais affaibli et je crois que mon cœur est aujourd’hui devenu plus dur que n’importe quelle roche.
Venant s'asseoir maladroitement sur le bord du lit, il planta son regard dans celui du capitaine, son visage emplit d'un grand sérieux et d'une compréhension que seuls les hommes ayant traversés le même genre d'épreuves peuvent avoir. Vous n’êtes point tombé, vous avez trébuché tout au plus pour vous relevez d'une épreuve difficile dont il ne tient qu'a vous de faire une force. Le voyant en difficultés a la simple tache de boire, il se saisit du verre et l'aida dans les gestes d'un homme visiblement habitué a cela. Ne faites pas de manière voulez vous, buvez. La justice n'est pas toujours ce que nous voudrions qu'elle soit, mais tant qu'un souffle de vie vous habitera, il y'aura toujours espoir qu'elle vous soit rendue. Tapotant doucement la main du jeune capitaine en manière peu habile, il se leva ensuite prestement. Votre corps est meurtri pour l'heure, mais il se remettra .. Si tenter que vous le décidiez ! Ne sous estimez point votre cœur, la roche s’évite plus vite qu'on ne le croit. D'un regard compatissant il poursuivit. Quand aux êtres aimés, il ne tient qu'a vous de faire en sorte qu'ils ne soient pas mort pour rien. En les honorant de votre vie.
Pardonnez-moi de m’apitoyer sur mon sort de cette façon. Mais après avoir tout perdu, je ne saurais expliquer pourquoi son altesse de Langehack me porte une aussi grande considération. Il n’y a plus aucun honneur lorsque l’on se fait trahir par ses propres hommes car généralement l’explication tiens au fait que la personne éliminée était un mauvais meneur…
Il n'y'avait nulles excuses a donner, son état était des plus naturelles, il suffisait qu'il ne s’apitoie guère sur son sort plus de temps que nécécsaire et la vie reprendrait ses droits, mais cela était une leçon qu'il devait apprendre lui même comme lui avait eu a le faire jadis. A la mention de la duchesse, ses yeux se firent plus doux, un contraste saisissant avec l'homme de guerre dont avait du entendre parlé le capitaine. L'honneur est quelque chose de bien superflu quand on en décide soit même, laissez dont aux autres le soin d’être seul juge de votre personne. Quand a moi je ne voies rien qui vous désigne en tant que mauvais meneur et vous n'oseriez pas remettre en cause la parole d'un de vos aînés et sénéchal qui plus est ? Ah les titres pompeux avaient du bon parfois. Quand a son altesse, veuillez ne point la sous estimer, sa compassion n'a d'égale que son intelligence, mais jamais cela n'obscurcie son jugement. Elle voit en vous la même chose que moi, un fier capitaine simplement un peu trop éprouvé par de récents événements au point de s’être égaré de son chemin mais a qui il suffira de reprendre confiance pour le retrouver. Ouvrant les rideaux pour laisser filtré les dernières lueurs de la nuit, il termina. Croyez en quelqu'un qui a connu plus de batailles que de nombres d'années et laissez le temps au temps.
Dernière édition par Méliane de Lancrais le Mar 3 Juin 2014 - 22:45, édité 1 fois |
| | | Oschide d'Anoszia
Humain
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| Sujet: Re: Exil salutaire - le début d'un long voyage [ Pv Méliane] Mar 3 Juin 2014 - 20:05 | |
| Oschide aurait voulu croire les mots du sénéchal s’il avait pu, seulement, trop de choses s’étaient passées et il lui faudrait certainement un peu de temps pour s’en remettre. Cependant, il n’avait pas tort sur un point. Il s’était égaré en chemin et devait retrouver sa voie. Ainsi, il récupérerait ce qu’il lui resterait de dignité et accomplir la même quête qu’il avait menée plusieurs années auparavant lorsque Diogène avait commencé les grandes purges de la noblesse Ydrilote. A l’époque, il ne devait avoir qu’une vingtaine d’année et sur sa route, celle qu’il avait croisée lui avait redonné foi en sa dévotion. Angelina lui manquait depuis le temps qu’il ne l’avait pas vu et elle devait totalement ignorer s’il était en vie ou non étant donné le long moment d’absence sans avoir envoyé de lettre.
Mais si Castielle avait appris sa mort avant de quitter Alonna, alors elle avait dû lui envoyer celle qui était destinée pour son amie. Ainsi, la nouvelle lui était probablement arrivée. Il lui faudrait donc en temps et en heure remédier à ça, mais pour l’instant, la discrétion était de rigueur. On le croyait mort, autant continuer de faire semblant jusqu’à ce qu’il retrouve les siens. En repensant à Angelina, il repensa aussitôt à Rhys et à sa famille. Ignazio ne lui avait donné que peu de renseignements sur ce qu’il s’était passé depuis sa tentative d’assassinat. Il profita d’avoir le Sénéchal auprès de lui pour quérir de nouvelles informations. Mais avant, il tenta de se lever pour enfiler une chemise posée sur le lit. Il réussit alors avec peine à la mettre, ses côtes étant encore endolorie malgré le lait de pavot qu’on lui avait donné. Il resta assit sur le lit en posant néanmoins ses pieds sur le sol froid de la chambre ou il remarqua qu’un petit feu avait été allumé.
-Vos mots me réconfortent, sachez-le, mais il me reste un long chemin pour retrouver la dévotion qui m’a été prise. Dit-il en esquissant une mine perplexe. J’ai été inconscient pendant trop longtemps et privé de toutes informations du monde extérieur. Connaissez-vous les nouvelles du Sud et de Diantra ?
Il se leva lentement et essaya de faire quelques pas dans la petite chambre pour voir s’il tenait sur ses jambes ou non. Par chance, son repos l’avait remis d’aplomb, mais le lait de pavot y était peut-être pour quelque chose finalement. Son bandage à l’œil et sur toute la partie gauche de son visage le forçait à voir qu’avec un seul œil pour le moment. Il essayait donc de s’adapter au mieux à son nouvel handicape. En marchant sur les grosses dalles en pierre d’un pas hésitant à chaque, on aurait presque dit que Oschide marcher pour la première fois. Mais comme à la sortie du navire, chaque pas lui donnait quelques douleurs aux côtes.
-Vous me demandiez des nouvelles du Nord si je me souviens. Laissez-moi vous dire que la guerre qui est en train d’y être menée va se transformer en un énorme carnage. Aux dernières nouvelles, Serramire marchait sur nos positions et Odélian était sur le point de faire de même. Si vous voulez un avis, il n’y a aucune place pour la couronne dans ces terres. Elles ne reconnaîtront jamais notre Roy, que le leur. Lança-t-il avec amertume. Notre arrêt momentané à Alonna lorsque les nouveaux barons ont rompus leur serment envers Clairssac n’ont fait que laisser un peu plus de temps aux nordistes pour lever leurs armées et nous accueillir comme ils se le devaient. Dans le sud de la Sgardie, notre Ost s’est donc divisé en trois pour délivrer les trois premières cités se trouvant au Sud de l’Alette. On m’a laissé m’occuper de la cité dans le plus mauvais état, je l’ai assiégé et fait céder au bout d’une ennéade. Il but un peu d’eau pour rafraichir sa gorge sèche. Au moment où j’appris que la cité venait de céder, un homme de ma compagnie a voulu me poignarder, mais n’a trouvé que mon épaule… J’ai survécu, mais mon cousin est mort lorsqu’il fit son interruption dans ma tente. Mon assassin m’a donc laissé un présent au visage et s’en est allé.
Il se rassit sur le lit, le poids des souvenirs étaient trop fort et encore trop récent dans sa tête. Il aurait voulu effacer de sa mémoire tous les éléments, mais il n’y pouvait rien. Il vit alors au loin sur une commode une tunique aux couleurs rouge et noire de sa famille. Il reconnut également son épée rangée dans son fourreau et posée dans un des coins de la pièce. Prenant son courage à deux mains pour se lever et aller la chercher, il y arriva assez rapidement et dégaina l’épée bâtarde. Son manque de force l’empêcha de la lever haut, mais il put néanmoins observer la lame à la lueur des bougies.
-J’ai connu beaucoup d’épreuves avec cette lame, il regarda le vieil homme encore souriant, moins que vous bien évidemment, mais elle m’a permis d’être l’homme que je suis aujourd’hui. Je suis et resterais un homme de guerre Sire et si cet homme dans cette tente n’a pas pu m’achever, c’est que mon heure n’était pas encore arrivée. Il remit la lame dans son fourreau. Veuillez informer son altesse que je serais en capacité de la rencontrer demain. Je pourrais ainsi lui témoigner toute ma reconnaissance pour m’avoir donné l’hospitalité.
Il retourna s’allonger dans le lit tout en continuant à regarder le Sénéchal.
-J’aimerais, s’il est possible, pouvoir rééduquer mon bras et le réhabituer à porter une épée. Pourrai-je le faire dans votre salle d’arme ? demanda-t-il comme si un enfant demandait une faveur à son père.
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| | | Méliane de Lancrais
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| Sujet: Re: Exil salutaire - le début d'un long voyage [ Pv Méliane] Mar 3 Juin 2014 - 20:55 | |
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Vos mots me réconfortent, sachez-le, mais il me reste un long chemin pour retrouver la dévotion qui m’a été prise. J’ai été inconscient pendant trop longtemps et privé de toutes informations du monde extérieur. Connaissez-vous les nouvelles du Sud et de Diantra ?
Sire d'Olside se trompait rarement sur les hommes et a entendre les préoccupations premières du jeune capitaine, il ne se tromperait pas sur lui non plus. Bien que dans un piètre état, doutant de ces capacités, de son honneur, de sa condition physique, l'homme d'arme et de noblesse restait, s'en demandant, encore pourtant alité, quelques nouvelles du royaume. J'ai quelques nouvelles oui, mais je crains qu'elles ne vous que apportent que plus de questions. Allant s'installé dans le fauteuil qu'il avait délaissé un peu plus tôt, il se mit en charge de conté ce qu'il savait, a dire vrai le reste du monde n'était point resté calme pendant que le capitaine guerroyer au nord. Commençons par le sud, voulez vous. N'attendant point de réponses a cela, il se lança en un petit récit qu'il espéra des plus fidèles. Il ne fallait guère oublier que parfois d'une contrée a l'autre, les informations rapportaient s'en venaient parfois a quelques peu variés. Qu'elles soient embellies ou au contraire noircies d'ailleurs.
A Soltariel, car c'est la je pense ce qui vous intéresse le plus, le duché a vue revenir sa duchesse. Ce qui ne fut pas sans causer quelques moult perturbations. En effet votre toute jeune duchesse a trouvée opportun de prendre un bain de foule et disons les choses clairement car nous sommes entres hommes, le peuple d'Ydril ne s'est pas forcément pâmé de joie quand a recevoir une duchesse a la légitimité non forcément acceptée de par ses quelques origines. Balayant l'air de la main, comme si tout cela importait peu, il poursuivit. Le jeune comte Alastein s'est fait mander de faire justice et ma fois on raconte que la scène fut pénible car le sang fut versé, il aurait châtié lui même un pauvre bougre a la langue bien pendue.Portant son regard dans celui du jeune capitaine, il ne perdait rien de ses mouvements au cas ou il est eu quelques besoins de son aide. Votre famille était présente bien sur m'a t'on dit, se portant tous bien. Ah et notons également, mais cela n'est que rumeur, qu'une descendante de la famille de Soltariel vivrait encore et serait de retour sur ses terres. Il m'est avis que si tel est le cas, elle ne restera guère longtemps en sécurité. Folie que retournez la bas quand a la réputation du nouveau pouvoir ducale.
Caressant en un geste machinale sa joue fraîchement rasée, il en vint a un sujet quelque peu plus délicat tant par sa teneur que par le fait que pour l'heure tout cela en restait très flou. Les nouvelles de Diantra mon ami sont propices a moult questions. Madeleyne d'Ancenis a marché sur la capitale entourée de ses troupes. Il semble qu'une entrevue ait eu lieu entre elle et la régente .. Entrevue qui ne dut guère la satisfaire, car la dame du nord s'en est venue a séquestrer la régente et le roi par la même. Prenant un ton grave il termina. Il se murmure que des négociations entre la dame et le sénéchal des armées royales ont eu lieux mais sans que la régente n'y y ait a voir quoi que ce soit. Elle serait parait il encore séquestrée et le royaume ne serait plus dirigé de sa main .... Si il n'avait guère rien affirmer, tout au plus donner quelques murmures, c'est que la situation a Diantra faisait que les nouvelles se faisaient certes en bons nombres mais la plupart étaient faussés par quelques conflits internes dans quelques buts obscures. Sauver la régente pour certains, prendre le pouvoir pour d'autres. Par chance, Langehack restait pour l'heure neutre en cela, selon les vœux de la duchesse.
Il écouta avec soin le récit de Sire d'Anoszia sur ses périples dans le nord. Des informations que tout comme lui la duchesse attendait impatiemment, en son bon cœur elle s'était fait bien du soucis quand aux pertes que causerait cette funeste guerre. Les paroles du jeune capitaine ne sauraient guère être un baume sur son cœur. Diantre, comment se pouvait il qu'un grand homme d'armes comme l'était Sire de Clairssac s'en reste empêtrer dans ses contrées poussiéreuses qui visiblement ne voulaient pas d'eux pensa t'il avec mécontentement. Qu'elle folie que cela. Il y'a des combats parfois qu'ils faut savoir perdre pour en revenir plus fort et les tenter a nouveaux quand les cieux se font plus propices. C'est fort d’entêtement mal venus que les grands hommes perdent tout. Il suivait toujours du regard le jeune homme encore bien mal habile sur ses jambes qui venait de quérir son épée, peinant pourtant a la soulever convenablement. Spectacle désolant que voila, mais il sentait qu'a l'avenir le jeune homme retrouverait ce qu'il fut jadis, il avait juste besoin de se trouver quelques nouveaux but en son existence. Nous avons appris quelques bribes de votre assassina par la lettre qui nous fut envoyée pour prévenir de votre arrivée, mais nous en savons pour ainsi dire que bien peu de choses. Qui a commit pareilles immondice ? Avez vous un quelconque indice comme au commanditaire de cet acte infâme ? Les yeux de Sir d'Olside étaient emplis de colère alors que son visage semblait se couvrait de marbre. Voila l'homme que tant craignaient. Les propos de Sir d'Anoszia l'ayant mit en rage. Quel genre de lâche pouvait bien attaqué de la sorte ? Et qui pouvait commandé telles bassesses sur un capitaine issu de la noblesse. Ah si il n'était point si soucieux de la sécurité de la duchesse, il s'en serait volontiers allé lui même quérir quelques vérités sur cet acte.
J’ai connu beaucoup d’épreuves avec cette lame, moins que vous bien évidemment, mais elle m’a permis d’être l’homme que je suis aujourd’hui. Je suis et resterais un homme de guerre Sire et si cet homme dans cette tente n’a pas pu m’achever, c’est que mon heure n’était pas encore arrivée.Veuillez informer son altesse que je serais en capacité de la rencontrer demain. Je pourrais ainsi lui témoigner toute ma reconnaissance pour m’avoir donné l’hospitalité.
Il porta a nouveau toute son attention sur le jeune capitaine, relayant a plus tard sa fureur, prenant de façon déconcertante un visage a nouveau parfaitement neutre. Des années de pratique, en voila le secret. Ma lame et moi même ne faisons désormais plus qu'un, bien que l'age aidant j'eu souhaité m'en détacher. Mais une noble dame montant sur le trône de Langehack me fit renoncé a mes quelques envies de retraites .. Son regard s'adoucit. Que ne ferions nous pas pour une belle dame n'est ce pas ? Voyant le sir d'Anoszia s'en retourné a son lit, il se leva du fauteuil ou il avait pris place, s’apprêtant bientôt a soulager le jeune homme de sa présence, lui accordant ainsi quelques repos nécessaires. Sachez que son altesse est fort impatiente de vous raconter, mais ma foi si vous pouviez lui faire un récit quelque peu amoindri des pertes subit dans le nord, je vous en serais reconnaissant. Prononça t'il d'une voix quasi paternelle. Ne la croyez pas faible, c'est juste moi qui me fait trop protecteur, mais que voulez vous, on ne va pas contre sa nature, surtout pas a mon age.
J’aimerais, s’il est possible, pouvoir rééduquer mon bras et le réhabituer à porter une épée. Pourrai-je le faire dans votre salle d’arme ?
D'un regard entendu, il acquiesça de cela, satisfait de voir que le jeune homme n'en oubliait pas ce qu'il était et serait toujours malgré les quelques doutes qui semblaient l'habités pour l'heure. Elle vous est toute ouverte et au besoin n'hésitez point a faire appel a moi .. Voila un moment que mon épée me chatouille. Elle semble avoir grand besoin d'action. Il ponctua cela d'un sourire bourru.
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| | | Oschide d'Anoszia
Humain
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 29 (Mort) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: Exil salutaire - le début d'un long voyage [ Pv Méliane] Mar 3 Juin 2014 - 21:49 | |
| Les nouvelles que le Sénéchal lui donna ne l’enthousiasmèrent aucunement. Tout d’abord dans le sud, s’il en croyait les dires du vieil homme, la jeune duchesse était revenue de son excursion estréventine. Il ne lui témoignait que peu d’affection contrairement à son mari, Maciste, avec qui il avait déjà chevauché à maintes reprises. Seul lui possédait véritablement une légitimité, mais aux dernières nouvelles de son père, son état était jugé mal engagé. Sans lui à ses côtés, l’estréventine peinerait surement à se faire entendre. Il parut surprit cependant lorsqu’il lui annonça que le jeune comte avait fait couler le sang d’un de ses sujets. La dernière fois qu’il l’avait vu, le comte était encore un enfant, et voilà qu’il devenait comme son cousin fou.
Il fut néanmoins apaisé lorsque le Sire d’Olside lui indiqua que sa famille se portait bien. Cela faisait presque une moitié d’année qu’il ne les avait pas vus et rien que l’idée de tous les revoir le réconforta quelque peu avant que le Sénéchal ne se mette à parler de Diantra et de ce qui s’y passait. De toute évidence, quelque chose était en train de se produire, mais cela semblait encore flou. Il supposa dans un premier temps que le Sénéchal faisait exprès d’omettre quelques détails, mais au final, il eut la certitude qu’il n’en savait pas plus. Lorsqu’il lui demanda qui avait commis son assassinat, Oschide prit un air interrogatif. A vrai dire, il n’en savait rien ou avait quelques suppositions, mais préférait les garder encore pour lui avant de les étaler au grand jour.
Il continua alors de parler et lui donna quelques informations sur sa place aux côtés de la duchesse. Oschide se mit alors à avoir un léger sourire lorsqu’il lui demanda ce qu’on ne ferait pas pour une dame. Mais son sourire fut assez aigre quand il repensa à Castielle qu’il avait tenté de protéger, mais en vain. Oschide acquiesça alors au moment où le vieux Sénéchal lui demanda d’amoindrir ses propos sur la guerre du Nord. Le récit du chaos n’était peut-être pas ce qu’il y avait de mieux lorsqu’on voulait parler à une dame.
Avant de quitter la chambre, le Sénéchal de Langehack approuva sa demande pour qu’il s’entraîne et lui proposa même de le remettre à niveau. « L’infirme contre le vieillard », Oschide s’imagina déjà la scène avec tous les regards braqués sur lui. Avant qu’il ne parte, Oschide le retint rapidement par le bras.
-Je ne pourrais jamais vous remercier assez pour ce que vous avez fait avec mes hommes et moi-même. J’espère que la duchesse ne sera pas déçu du capitaine déchu que je suis devenu…dit-il perplexe. Le vieil homme hocha brièvement la tête avec un sourire pour acquiescer et disparut. Oschide se retrouva alors de nouveau seul dans cette chambre qui semblait toujours aussi obscures malgré les dizaines de bougies posées sur les meubles. Mais prit d’un regain de vitalité, il voulut prendre l’air et marcher un petit peu dans les couloirs du palais. Cela faisait trop longtemps qu’il était resté allongé et il ne supportait plus de l’être. Il enfila alors la tunique aux couleurs de sa maison qui était sur la commode et partit maladroitement dans les premiers couloirs qui n’étaient éclairés eux aussi que par quelques bougies. Ici, l’architecture n’avait rien à voir avec celle d’Alonna. Elle était travaillée et l’on voyait qu’elle provenait d’une certaine richesse. De ce qu’il savait de toute façon, Langehack était réputé pour sa grande richesse, son luxe et le bon vivre. Il se mit alors en quête de trouver une ouverture lui permettant de sortir pour respirer le bon air. Une torche dans sa main valide, il descendit donc quelques marches unes à unes en manquant à chaque fois de chuter. Mais s’il tombait, autant dire qu’il aurait l’air très fin. Mais aucune chose de la sorte ne se fit et il put découvrir la présence d’un jardin intérieur éclairé par les quelques rayons de lune. La nuit était fraîche, mais revigorante. Très différente des nuits dans le nord, mais plus froide que celle d’Ydril se dit-il. Dans le jardin, des centaines de plantes étaient disposées de façon parfaitement harmonieuse et structurée. Il se mit alors à lever la tête vers le ciel et à fermer les yeux pour sentir une brise d’air venir se poser sur son visage. Mais un bruit le fit sortir de sa concentration et il découvrit une silhouette au loin qui lui rappelait quelqu’un. En se rapprochant petit à petit d’un pas prudent, il vit la jeune femme très belle qui l’avait accueillie la veille et qui l’avait, si sa mémoire de l’événement était bonne, soutenue lorsqu’il était à terre. Une gêne s’empara brusquement de lui et il se mit à faire une révérence maladroite. En baissant les yeux vers le sol, il évita donc de croiser son regard.
-Ma dame, je n’ai pas pu vous présenter mes excuses pour la chose qui s’est produite hier. Je tiens à vous demander votre pardon, mais je vous remercie pour m’avoir soutenu, dit-il comme s’il passait en jugement. Ses yeux étaient rivés vers le par terre de fleur pour éviter de croiser le regard de la jeune femme. Il ignorait si elle s’était offusquée de sa chute et préféra faire amande honorable. Etant un invité imprévu, il préférait faire profil bas. Il se remit alors à regarder le ciel et tenta de trouver une porte de sortie pour ne pas revenir sur le sujet.
-Le ciel est bien différent du Nord…Ici, les étoiles sont visibles. Je ne pensais pas en revoir un jour…
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| | | Méliane de Lancrais
Humain
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| Sujet: Re: Exil salutaire - le début d'un long voyage [ Pv Méliane] Mar 3 Juin 2014 - 22:28 | |
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Après s’être rendue en salle du trône pour donnait quelques directives a l'intendant, Méliane était parti en quête de Sire d'Olside, mais on l'avait informé qu'il était parti se quérir d'un repos bien mérité en ses appartements. S'étant enquise de quelques nouvelles de sire d'Anoszia, elle fut soulagée d'apprendre que le reste de sa nuit fut calme et que pour l'heure, il devait se reposer. Il ne restait guère plus que peu de temps avant que le soleil ne se lève faisant que la journée commence réellement et de ce fait que ses responsabilités ne la rattrapent. N'ayant pas fermé l’œil de la nuit, elle décida donc que profiter de la douce brise nocturne des jardins lui ferait le plus grand bien. Peut être même s'accorderait elle le temps de voir le soleil se lever.
Si elle avait crue trouvée en son antre habituelle quelques solitudes, une présence non inconnue eu vite fait de la détromper. S'approchant vers elle d'un pas un peu hésitant, venait sire d'Anoszia. La surprise était totale, elle le croyait au lit et a l'abri de toute rencontre fortuite sauf qu'il n'en était rien. Inspectant brièvement sa tenue, elle rendis grâce a sa fatigue qui avait fait que son choix s'était porté en une tenue simple, sans faste ni fioritures. Pour accompagnait cela nul parure autre que sa chevelure libre de toute attache flottant autour d'elle. Pourquoi du soulagement quand a l'idée de passer encore pour tout autre que la duchesse ?
Fait simple, le pauvre capitaine s'en trouvait encore a quelques situations de faiblesse devant elle, il ne manquerait plus qu'avec cela il découvre son identité pour se retrouver pour sur mortifié, voir honteux. En repensant a la détresse qu'elle avait perçue en son regard la veille, elle décida qu'il n'était absolument pas question qu'elle lui inflige cela .. Bien que ça veuille dire poursuivre un peu plus cette petite mascarade dérangeante. Il n'y'avait plus qu'a prier les dieux pour qu'au moment ou la vérité s'inviterait, il ne prenne pas trop ombrage de la situation.
Elle fut peinée de le voir se courber en une révérence maladroite et possiblement douloureuse, mais s'eut été probablement pire si il avait connue sa véritable identité, forte de cette certitude, elle en resta dont a la méprise de la veille le saluant d'un délicatement mouvement de tête pendant que ses lèvres se tordaient en un doux sourire. Probable que toute autre dame qu'elle aurait proposée son bras, une aide, un appuis .. Mais l’inquiétude passée, tout comme l'urgence d'une certaine situation, elle ne parvenait pas a se permettre cela. De plus mieux valait ne pas ajouté a la méprise.
Ma dame, je n’ai pas pu vous présenter mes excuses pour la chose qui s’est produite hier. Je tiens à vous demander votre pardon, mais je vous remercie pour m’avoir soutenu,
Si excuses il y'avait a présenter, c'était pour sur les siennes, et bientôt elle le devrait, mais pour l'heure elle ne pouvait rien en laisser paraître. Vous n'avez nul excuses a me faire. A moins bien sur que votre chute ait été préméditer, en ce cas permettez moi de douter de votre santé mentale. Qu'il était agréable de pouvoir plaisanter ainsi après les craintes de la nuit et le tout sans avoir a se soucier de quelques convenances du a son rang. Voila qui ne lui était guère plus arrivée depuis son intronisation en tant que duchesse. Quoi que avait elle vraiment jamais pris le temps de plaisanter avant cela ? Oui en d'autres temps dont elle ne voulait pas se souvenir. C'était avant que viennent les douleurs et les tourments. Ne devriez vous pas être au lit ? Est ce dont raisonnable de vous tenir si vite debout ? Voudriez vous aussi goûter le sol de nos jardins ? Ajouta t'elle continuant sur le ton de la plaisanterie, cachant ainsi son ton inquiet et espérant qu'il n'en prendrait guère la mouche.
Alors qu'elle cherchait son regard, elle se rendit compte qu'il fuyait le sien. Était il quelques peu gêné de la scène s'étant déroulé plus tôt dans la nuit. S'en souvenait il parfaitement ? Subitement gêné a son tour, elle veilla a garder quelques pas de bonnes distances avec lui. Il ne fallait guère oublier que non satisfaite de lui servir quelques supercheries, bien que cela soit pour son bien, elle avait eu pour lui quelques gestes allant contre toute bienséance, mais surtout contre toute proximité qu'elle se refusait depuis bons nombres d'années. Elle se sentait curieusement en position de faiblesse, mais eu vite fait de se convaincre que quand elle le rencontrerait a nouveau en sa position de duchesse avec tout le faste et les accessoires qui allaient avec cela, il n'en serait plus rien. Ils étaient seuls, la nuit était encore la, il y'avait méprise, ajoutant a cela une certaine scène quelques heures plutôt .. Ceci expliquait cela.
Le ciel est bien différent du Nord…Ici, les étoiles sont visibles. Je ne pensais pas en revoir un jour…
Oubliant en l'instant toutes ses préoccupations précédentes, elle concentra toute son attention sur le capitaine. Le ton avait l'air mélancolique, blesser. Elle regrettait de ne pouvoir lui apporter quelques réconforts. Elle tenta néanmoins au mieux de lui montrer une présence bienveillante sur laquelle au besoin il pourrait déversée la peine qui semblait lui étreindre le cœur. Le sud a du beaucoup vous manquait, ainsi que vos proches et toutes les choses qui faisaient votre vie avant votre départ pour le nord. Se permettant quelques pas vers lui, mais gardant malgré tout une distance respectable, elle chercha a nouveau son regard. Je ne peux imaginée ce que vous avez vécut la bas, ni les douleurs que vous eu a enduré, mais si tel est votre souhait, sachez que mes oreilles sont a votre écoute et que mes lèvres sauront restées sceller. Faible sourire illuminant pourtant ses traits. Je sais que nul mots ne sauraient soulagés votre cœur meurtri, mais il est parfois bon de confier ses peines pour pouvoir s'en guérir. Curieusement ces paroles destinés entièrement au capitaine trouvèrent un drôle d'échos en elle. Elle n'avait jamais suivi le conseil qu'elle venait de donner, ses tourments elle les avait toujours garder pour elle et ce encore aujourd'hui. Était ce pour ça qu'elle n'en fut jamais remise, même après un grand nombres d'années écoulées. Ayant crainte que ses quelques pensées mal venues ne s'en viennent a assombrir son visage ou a marqué ses traits, déjà fort éprouvés par une nuit sans sommeil, elle se secoua mentalement pour chasser tout cela loin d'elle.
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| | | Oschide d'Anoszia
Humain
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| Sujet: Re: Exil salutaire - le début d'un long voyage [ Pv Méliane] Mar 10 Juin 2014 - 8:55 | |
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La jeune femme avait nullement était surprise par sa présence bien qu’elle lui porta quelques inquiétudes quant à sa capacité de pouvoir rester debout assez longtemps. L’allusion au parterre de fleurs le fit sourire, chose qu’il n’avait guère faite depuis bien longtemps se souvint-il. Apparemment, cette confidente de la duchesse semblait posséder une étonnante simplicité et ce qu’il commençait à apprécier chez elle était qu’elle n’agissait pas comme toutes ces femmes de la cour royale. D’habitude, elles restaient silencieuse et surtout, ne répondaient pas avec humour. Mais l’humour était bel et bien ce qui lui manquait depuis tant d’années s’était-il dit. Ainsi, répondit-il avec des mots qu’il se serait bien de garder s’il s’était trouvé en présence d’autres personnes ou pis, de la duchesse.
-Oui ma dame, je devrais… Mais je suis resté trop longtemps allongé, mes jambes me démangeaient. Il sourit un petit peu, mais ma foi, ces parterres de fleurs magnifiques m’ont l’air très confortable. Alors nulles craintes si vous m’y voyez, c’est que je testerais le couchage.
Son ironie était maladroite, mais il préférait aussi détendre l’atmosphère. Etre seul ou quasiment, dans un tel endroit relevait d’un exploit. Cela ne pouvait arriver que lorsque le palais devait dormir. Il préféra donc savourer ce petit moment d’intimité avant de rejoindre ses appartements. Ses hommes devaient encore être dans le campement, il s’était donc dit qu’il essaierait d’en parler à duchesse pour qu’ils puissent bénéficier tout comme lui d’un confort. Ces vingt hommes qui l’accompagnaient avaient risqué leur vie tout comme lui, si ce n’est plus pour le ramener sain et sauf jusqu’ici, ils méritaient donc d’être traités tout comme lui.
Une tristesse toute relative s’empara soudainement de lui lorsqu’elle aborda le sud. A chaque fois qu’il y pensait, la nostalgie le gagnait. Il avait laissé tant de choses derrière lui à cause de sa soif de gloire. Ses sœurs devaient l’attendre et avaient dû être complétement choquées par la nouvelle de l’événement. Il essaya donc de savoir comment son père, ses frères et ses cousins avaient réagi à la nouvelle. La devise de sa famille était simple, « un Anoszia n’est jamais seul »… A voir s’ils viendraient à son secours, mais jusque-là, il n’avait reçu aucune lettres ou missives de leur part. Il savait que sa présence à Langehack n’avait pas été ébruitée, mais son père était au courant de tout ce qui se passait dans la péninsule. Comment n’avait-il donc pu ne pas être courant de son sort ? Etait-ce parce qu’il avait échouée à gagner le titre de Sénéchal qu’il ne lui adressait plus la parole ? Tant de questions, mais aucune réponse se mit-il à maugréer dans sa tête.
-Oui…j’ai laissé tant de choses derrière moi que je ne serais dire quel est celle qui me manque le plus… En rejoignant les compagnies royales, j’avais pensé faire mon propre chemin et m’éloigner quelque peu du Sud, mais je me rends compte aujourd’hui qu’il n’y a pas de meilleurs foyer que celui qui vous a vu naître et grandir.
Elle lui proposa aussitôt de se confier à elle s’il le souhaitait. La chose le surprit quelque peu étant donné qu’il ne connaissait à peine cette jeune femme qui était qui plus est une proche de la duchesse. Sachant éperdument qu’il ne devait y avoir aucun secret entre elle deux, que penserait alors la duchesse si elle apprenait toutes ses peines et rancœurs ? D’habitude, il se confiait à ses sœurs ou à son amie Angelina dans ses lettres. Pourtant, elle lui assura que ses lèvres sauraient rester scellées. En y lisant de la sincérité dans ces propos, Oschide l’a cru et saisit alors l’occasion pour parler un tant soit peu, histoire d’évacuer la souffrance. Et puis de toute façon, une fois qu’il aurait repris la route pour Ydril, il ne reverrait jamais la jeune femme, alors il ne perdait rien à parler et elle avait tout simplement raison, il lui fallait en parler s’il voulait guérir au plus vite. Néanmoins, il se souvint des paroles du Sénéchal qui lui avait demandé de mesurer un peu ses propos sur la guerre lorsqu’il serait en face de la duchesse. Ainsi, fit-il la même chose pour sa confidente.
-Il n’y a aucune guerre qui n’entraîne aucune souffrance avec elle. Pour celle-ci, le plus triste à savoir est que des hommes se sont battus et son mort pour une cause qui n’était pas la leur. Et pourtant, ils l’ont fait ! Les plus grands ordonnent et les petits exécutent, cela a toujours été comme ça et lorsque l’un des pions n’avance plus ou gêne, on le supprime. Durant tout ce conflit, nous n’avons été que sur un échiquier géant et nous savons tous bel et bien qui est la pièce maîtresse d’un tel jeu. Il s’assit alors sur un petit banc en pierre finement travaillé et son ton était maussade. En tant qu’officier, je n’ai fait qu’exécuter les ordres qu’on me donnait, et ce, même si je les trouvais incompréhensibles. Ramener une terre qui s’est battue à feu et à sang pour son indépendance dans le giron d’un roi qui se trouve à des milliers de lieus était de toute façon une bêtise. On ne règne pas par l’acier et le sang ma dame, dit-il en regardant la jeune et ravissante femme, votre duchesse ne l’ignore aucunement je présume.
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| | | Méliane de Lancrais
Humain
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| Sujet: Re: Exil salutaire - le début d'un long voyage [ Pv Méliane] Mar 10 Juin 2014 - 9:29 | |
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Oui ma dame, je devrais… Mais je suis resté trop longtemps allongé, mes jambes me démangeaient.Mais ma foi, ces parterres de fleurs magnifiques m’ont l’air très confortable. Alors nulles craintes si vous m’y voyez, c’est que je testerais le couchage.
Un rire léger et délicat s'échappa de la gorge de la duchesse. Tout au plus d'ordinaire, elle se contentait d'un sourire lumineux, mais le plaisir de rire s'était perdue depuis bien des années, c'est pourquoi elle s'étonna presque de se l'entendre faire. Il était si simple d’être soit, ainsi a l'abri des regard, en faveur de la fin de nuit dans un jardin désert ou presque. Se laissant aller a la simplicité de l'instant, a être une femme ordinaire sans passé, ni futur, elle continua sur le ton de la plaisanterie, son regard brillant illuminant ses traits autant que le sourire qui se dessinait sur ses lèvres.
Le lit qui vous fut donné Sir est il si inconfortable qu'il vous faille en désiré une autre couche ? Si il n'y a que ça, peut être puis je demandé a ce qu'un oreiller vous soit amené en ce lieux. Pour sur la duchesse s'en voudrait de vous savoir a dormir dehors sans quelques conforts. Retrouvant une mine un peu plus sérieuse, elle le fixa un instant. Au delà de ces plaisanteries, sommes toutes agréables, veuillez ne point présumé de vos forces. Je pense que votre famille aurait quelques griefs a avoir contre l'hospitalité du Langecin si vous en veniez a rentré en mauvaise forme.
Quand elle perçut un désarrois familier en son regard, elle eu tout le loisir de se demander une fois encore qu'elles douleurs avaient pus s'en venir ébranler le capitaine pour que son regard porte trace de pareilles tourmentes. Était ce de la douleur, de la peine, des regrets .. Elle ne saurait le dire, mais pour sur les yeux qui fixaient les étoiles en l'instant dépeignait de l'homme un portrait bien mélancolique. Il aurait été simple d'attribuer cela a la guerre, tant de choses abominables, il avait du y voir, mais elle n'en croyait rien, son mal être semblait plus profond que celui d'un capitaine ayant participé a trop de batailles.
Oui…j’ai laissé tant de choses derrière moi que je ne serais dire quel est celle qui me manque le plus… En rejoignant les compagnies royales, j’avais pensé faire mon propre chemin et m’éloigner quelque peu du Sud, mais je me rends compte aujourd’hui qu’il n’y a pas de meilleurs foyer que celui qui vous a vu naître et grandir.
Elle médita un instant sur ces quelques paroles, lui laissant le loisir de poursuivre. Elle même n'était plus certaine de ressentir pareilles sentiments pour le foyer qui l'avait vue naître. En les terres de son époux, n'étaient que souvenirs de désolations, de douleurs, de peine, de traumatisme. En les terres de son père, terres de son enfance, terre ou elle avait vue le jour il y'avait certes des souvenirs de jours heureux, mais c'était la aussi qu'elle avait été mariée, la que son destin avait été sceller. Non nul endroit ne reflétait d'un réel bonheur a ses yeux, mais peut être un jour le palais ducal serait il cela pour elle. Enchevêtrait dans ses propres pensées, elle eu le cœur lourd quand son esprit se tourna vers sa fille, restée la bas sur leurs terres et le manque qui en découlait. Fort désireuse de ne point afficher ses émotions, elle chassa cela rapidement pour se concentrer sur les paroles du capitaine. L'homme avait besoin d’épanché son âme, de se délester de ses douleurs pour s'en revenir plus fort, elle en avait la certitude et elle l'enviée quelque peu du t'elle s'avouer, car cela elle ne pouvait le faire. Son fardeau n'appartenant qu'a elle seule, depuis toujours et pour toujours.
Il n’y a aucune guerre qui n’entraîne aucune souffrance avec elle. Pour celle-ci, le plus triste à savoir est que des hommes se sont battus et son mort pour une cause qui n’était pas la leur. Et pourtant, ils l’ont fait ! Les plus grands ordonnent et les petits exécutent, cela a toujours été comme ça et lorsque l’un des pions n’avance plus ou gêne, on le supprime. Durant tout ce conflit, nous n’avons été que sur un échiquier géant et nous savons tous bel et bien qui est la pièce maîtresse d’un tel jeu.En tant qu’officier, je n’ai fait qu’exécuter les ordres qu’on me donnait, et ce, même si je les trouvais incompréhensibles. Ramener une terre qui s’est battue à feu et à sang pour son indépendance dans le giron d’un roi qui se trouve à des milliers de lieus était de toute façon une bêtise. On ne règne pas par l’acier et le sang ma dame,votre duchesse ne l’ignore aucunement je présume.
Les paroles de sir d'Anoszia trouvèrent un écho douloureux en son cœur, en tant que femme de paix, elle ne pouvait que se désoler de voir que les grands de ce monde comme les appelait le capitaine n'aient pas encore compris que régler les conflits par les armes apportait bien plus de malheurs et de conflits qu'ils n'en résolvaient. Elle avait l'espoir d'un royaume unifié, d'un royaume ou la diplomatie primerait sur le reste, mettant a l'honneur la protection de la vie plutôt que sa destruction en des batailles menés par la soif de pouvoir. C'était pour cela qu'elle s'était engagée dans la bataille qui avait été sienne pour devenir duchesse, elle voulait faire la différence, être différente. Certains y verraient probablement une faiblesse, mais nulle n'était plus grande force que celle de respecter la vie et de la sauvegarder envers et contre tout. Puisse t'elle ne jamais oubliée cela, pensa t'elle alors qu'elle s'en venait a répondre au capitaine mélancolique, dont les yeux semblaient toujours erré a milles lieux de l'endroit ou ils étaient.
La duchesse de Langehack est une femme de paix, en ses paroles et en ses actes priment avant toutes choses la diplomatie, je puis dont vous dire avec certitude qu'elle approuverait vos mots et qu'ils seraient a ses oreilles l'écho de ses propres pensées. Comme il était curieux de parler d'elle ainsi a la troisième personne, mais point n'était l'heure de remettre les choses dans le bon ordre. J'ai moi même l’espérance qu'un jour le monde s'en vienne a cesser de commettre ce genre de folies par simple soif de pouvoir. Peut être serait il bon d'envoyé "les grands" eux mêmes se battre sur un champ de bataille a la place des pauvres hommes qu'ils envoient a la guerre, il m'est avis alors qu'ils seraient moins prompte a s'engager en des conflits aux débouchées meurtrières. Rêve utopique que cela elle le savait, mais vérité néanmoins elle en était tout aussi certaine. Ah si les rois, les ducs et autres grands noms du monde maniés eux même l'épée pour sur ils seraient plus respectueux de la vie humaine et fort moins désireux que des vies soient perdus .. Le tout la plus part du temps pour quelques terres a milles lieux d'ici comme le disait si bien le capitaine. L'humanité était capable du meilleur comme du pire, chacun faisant ses propres choix et choisissant d’être ou non l'instrument du malheur. Posant a nouveau son regard dans celui du capitaine, sa mine se porta en interrogations. Avec des paroles telles que les vôtres, il est presque étonnant que votre voix ait été celle des armes. Si vous me permettez la question, qu'est ce qui a motivé ce choix ? Au terme de ses paroles, elle alla prendre place sur le banc ou il s'était lui même installé, mais en gardant une distance respectable entre eux deux. Elle porta alors son regard vers les cieux ou la nuit tirée sa révérence pour laisser apparaître les prémisses du jour.
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| | | Oschide d'Anoszia
Humain
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| Sujet: Re: Exil salutaire - le début d'un long voyage [ Pv Méliane] Mar 10 Juin 2014 - 14:28 | |
| Le jour commençait à se lever s’aperçut-il vaguement. Pourtant, il aurait aimé garder cette obscurité encore un petit peu. Ici, loin de tous les regards, il se sentait à son aise et se promit de revenir chaque nuit contempler le ciel étoilé et profiter du petit jardin discret et intimiste si éloigné des jardins démesurés d’Ydril. Avec une sérénité et un apaisement qui le prit tout à coup, il se mit à écouter les paroles de la dame de compagnie de la duchesse et esquissa un petit sourire en l’entendant aborder avec assurance ce que pensait la duchesse. La chose le rassura lorsqu’il comprit que ses mots à lui étaient aussi ceux de la duchesse. Car effectivement, il parlait en quelque sorte comme un vétéran maintenant et la guerre était devenue pour lui très éloignée de ses envies.
Par la suite, les idées de la jeune femme prirent écho dans son esprit lorsqu’elle aborda l’idée que ce soit les grands de ce monde qui se battent en face à face. Cela réglerait certainement d’innombrables problèmes certes, cependant, cela était et resterait pure utopie jusqu’à la fin de leur civilisation. Il sourit alors à la jeune femme sans pour autant faire une ébauche de réponse puisque de toute façon, elle avait raison et qu’il ne se voyait pas la contredire étant donné qu’il savait parfaitement qu’elle aussi savait que ces mots était utopiques. Mais cela n’empêchait aucunement de rêver et d’espérer un tant soit peu. Si on leur enlever leurs rêves et leurs espoirs, que leur resterait-il après tout ? Les derniers mots de la jeune dame le fit réfléchir quelques secondes avant de pouvoir répondre. Qu’est ce qui avait motivé ses choix pour embrasser la carrière des armes ? tant de réponses se chevauchaient dans sa tête et pourtant il n’arrivait pas à se décider. Une chose cependant le fit se décider et il entreprit de répondre tout en sentant ses côtes recommencer à lui faire mal.
-Il y a longtemps déjà, lorsque je devais avoir qu’une vingtaine d’années. J’ai vécu les grandes purges d’Ydril en étant en première loge. Par le plus grand des hasards, j’ai rencontré sur mon chemin une personne que je ne pensais plus jamais revoir. Tout jeune chevalier que j’étais, je n’ai voulu que sauver ma peau et la sienne, mais cela ne se passa pas tout à fait comme ça. Il regarda la dame en affichant un petit sourire. J’étais arrogant et je ne pensais qu’à moi et à celle qui incarnait l’héritage de Soltariel. Cependant, elle me fit comprendre et me rappeler mon devoir et mon serment envers les cinq lorsque j’acceptais d’être fait chevalier. Avec son aide, j’ai donc tenté de sauver la population qui était prise sous les lances des gardes et nous avons réussi à en sauver une vingtaine. Trop peu comparé aux milliers d’autres qui ont péri, mais au moins, nous avons essayé.
Il fit une légère grimace en sentant sa migraine revenir quelque peu, mais cela se calma aussitôt et il put reprendre.
-J’ai compris à ce moment-là que notre monde ne pouvait survivre s’il ne subsistait pas des remparts aux atrocités. La signification des armes fut donc toute simple pour moi et prirent un écho que j’ignorais jusque-là. Les mots et la diplomatie sont les meilleurs moyens de parvenir à la paix, mais pour y arriver, il faut parfois prendre les armes et faire en sorte de trouver un compromis. Parce que j’aime me dire que pour mille meurtriers, il existe une personne capable de les arrêter. Mais notre monde étant ce qu’il est, nous ne pouvons y parvenir si ces milles hommes ne craignent pas cet individu.
Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas parlé autant, mais les mots étaient venus naturellement. Il se surprit alors à trouver une nouvelle signification des événements qu’il avait vécu à Ydril. Comme quoi, ces enseignements prenaient aujourd’hui une nouvelle proportion qu’il n’avait pas encore soupçonnée. Ignorant s’il était devenu plus sage ou moins imprudent, il était allé au but, parlant le plus franchement possible. De toute façon, il parlait en étant libre de ses propos étant donné que cette jeune femme en face de lui devait être tout comme lui, une noble servant une des grandes de ce monde.
-Ma dame, j'aimerais si vous me le permettez, aller me préparer pour pouvoir rencontrer la duchesse. J'aimerais apparaître dans le meilleur état possible pour éviter de tomber sur les pavés de la grande salle. Conclut-il en laissant s'échapper un petit rire
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| | | Méliane de Lancrais
Humain
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| Sujet: Re: Exil salutaire - le début d'un long voyage [ Pv Méliane] Mar 10 Juin 2014 - 15:05 | |
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Elle écouta le récit du jeune capitaine avec attention, ses yeux se fixant sur lui de temps a autres, point par soucis de l'observer mais par celui de sa santé. A mesure que la conversation avançait, il semblait pâlir. Probable que ses blessures devaient a nouveau le faire souffrir, fort désireuse de l'envoyer a quelques repos bien mérité, elle se fit néanmoins violence pour ne point le faire. Il pourrait le prendre mal, elle n'avait aucune autorité a demander cela, de plus il lui semblait nécessaire que l'homme puisse allé au terme de ses mots. Il ne lui ouvrirait probablement pas son cœur alors qu'elle restait pour lui parfaite inconnue, mais les moindres maux dont il pourrait se délivré en l'instant ne pourrait être qu'un poids en moins sur ses épaules.
Elle découvrit en lui de par ses paroles, plus que ce que certains auraient pu attendre d'un capitaine de haut rang et issu de la noblesse Ydrilote. Il n'était point de ces hommes avares de pouvoirs, orgueilleux, égoïste et se noyant volontiers dans leur propre vanité .. Du moins ne l'était il plus depuis un grand nombre d'années. Il semblait être un homme vertueux, bien pensant et prenant a cœur les vies d'autrui. En bien des choses, il lui rappelait sir d'Olside. Tout ça il le devait a une femme. Une femme qui aurait eu l'art de plaire a Méliane par ce qu'il en laissait percevoir en ses mots. Un bref instant, elle se demanda quel genre de relations il pouvait avoir avec la dame avant de se sermonner que cela ne la regardait en rien.
Je comprends désormais d'ou vous vient votre vocation. Vos mots sont sages et emprunt de vérités que nul ne peut ignorer bien que parfois nous aimerions les taire. Elle ne savait que trop bien que malheureusement le poids des mots ne suffisaient pas toujours contre le poids des armes. Parfois pour préserver la paix, il fallait savoir accepté la guerre. Le tout était de ne point perdre de vue que cela devait restait une protection et non une attaque. Trop de grands hommes se perdaient en cela. Il semble que cette jeune femme ait changée votre vie ce jour la. Désormais elle doit beaucoup comptée pour vous. Nul doutes que quand on traverse ce genre d'épreuves avec quelqu'un cela tisse des liens solides.Nul curiosité quand a leur relation en ces mots, du moins tentait elle de s'en convaincre avec habilité. Quelques fussent vos déceptions passés ou a venir, ayez toujours la fierté de ce que vous avez accompli ce jour la. Ces gens qui vivent grâce a vous, grâce a cette femme sont plus que ce que certains seront capable de réaliser en toute une vie. Un délicat sourire vint étiré ses lèvres alors que dans le ciel, le jour prenait désormais plein pouvoir. Dans quelques pauvres instants, il faudrait laissé la ce brève interlude et s'en retournait a la réalité. Pourtant au rappel de certains des mots du capitaine, un léger questionnement vint l’empêcher de prendre congé. L'héritage de Soltariel .. Dites moi capitaine, cette femme qui vous a aidé cette nuit la ne serait pas celle dont il se murmure le retour dans le sud ?
Une rumeur voila ce que c'était, une rumeur récoltait par les hommes de sir d'Olside qui en tout temps aimait a se tenir informé même des affaires bien éloignées de celles de leurs contrées. La demoiselle dont elle ignorait beaucoup et ne connaissait que peu de choses avait disait on refait surface après bien des années ou tous l'avait crue disparue. Il se racontait qu'elle restait enfermée en son domaine, intelligence que voila, pour sur le nouveau pouvoir ducal n’accueillerait pas son retour avec faste et joie. Mais de ce fait de discrétions, le retour de la demoiselle restait tout au plus un bruit de couloir.
Ma dame, j'aimerais si vous me le permettez, aller me préparer pour pouvoir rencontrer la duchesse. J'aimerais apparaître dans le meilleur état possible pour éviter de tomber sur les pavés de la grande salle.
Elle se leva prestement comprenant ainsi qu'il se décider enfin a demander quelques repos. Un sourire étira a nouveau ses lèvres sous le nouveau trait de plaisanterie dont il faisait étalage. Elle décida dont de faire de même tant qu'elle le pouvait encore. A leur prochaine entrevue, les choses seraient tout autre. Il verrait devant lui une duchesse et probable que son comportement s'en changerait. Curieusement elle se prit a le regretter ayant appréciée ses instants plus qu'elle ne l'aurait crue. Gardons nous bien de cela, les pavés sont fort froid. Cela elle le savait pour y déambulé pieds nus depuis bons nombres de nuits, mais cela était secret qui n’appartenait qu'a elle. Il ne manquerait plus que vous preniez froid, nous conduisant ainsi au bord de l'incident diplomatique. le taquina t'elle espérant que la plaisanterie ne se vérifierait pas quand il en viendrait a découvrir sa véritable identité. Soucieuse de son état, elle termina toutefois plus sérieuse. La duchesse ne prendrait point ombrage que vous décaliez votre rencontre de quelques jours. Sachez qu'elle est fort désireuse de vous savoir remit. Si plus de repos vous est nécessaire, je peux veillée a décaler votre entrevue. D'accord l'intendant lui en ferait probablement une maladie qu'un capitaine déambule dans le palais sans qu'il fusse présenter dans les règles et il serait fort peu aisé de l'éviter jusqu’à leur rencontre officielle, mais pour l'heure, elle se moquait bien de cela. Ses craintes de la nuit passée la presser de d'abord veiller au bien être du capitaine, fusse t'il y sacrifié quelques convenances.
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| | | Oschide d'Anoszia
Humain
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| Sujet: Re: Exil salutaire - le début d'un long voyage [ Pv Méliane] Mar 10 Juin 2014 - 16:44 | |
| Les mots bienveillants à son égard le touchaient, mais lorsque la jeune femme lui posa des questions sur Angelina, Oschide se mit à regretter d’en avoir parlé. Il venait de trahir un secret sans même s’en rendre compte. Il savait la situation de son amie tendue du fait de son rang qui lui donnait une légitimité pour le duché de Soltariel et il savait que cela ne devait pas trop s’ébruiter. Il repensa alors à la dernière lettre qu’il avait reçue d’elle avant qu’il ne quitte Alonna. Il se mit alors à penser à la lettre qu’il avait donnée à Castielle pour qu’elle la remette à son amie dans le cas où il mourrait. Mais il ignorait complétement si ces lettres avaient été envoyées. Si oui, il lui faudrait informer au plus vite Angelina pour qu’elle le sache en vie. Cette pensée lui provoqua une petite crise d’anxiété qu’il tenta de camoufler du mieux qu’il put en gardant son calme et en répondant calmement à la dame de la duchesse.
-J’ignore quels sont ces murmures. Dit-il avec peine. Nous ne devons certainement pas parler de la même personne je pense. Conclut-il pour couper net aux questions afin qu’il n’en dévoile pas plus sur Angelina.
Voyant qu’elle ne réaborda pas le sujet et qu’elle en passa à un autre directement, Oschide fut relativement apaisé. Comme si elle avait remarqué son malaise, elle lui lança une petite pique qui ne manqua pas de le faire rire. Cependant, son idée qui était de décaler à nouveau la rencontre avec la duchesse ne lui plut aucunement. En tant qu’invité, il se devait, et ce même malgré ses problèmes physiques, de se présenter à la duchesse peu importe les douleurs. Il lui tardait de la rencontrer également pour savoir si tout ce qu’on disait à son sujet était vrai. Les lettres qu’elle avait envoyée à toute la péninsule l’avait passé pour une femme forte et à la fois bienveillante. Sa curiosité le poussait donc à savoir si un tel oiseau rare existait vraiment.
-Je vous remercie pour cette proposition, mais je ne peux retarder cette rencontre encore plus. Je surmonterais mes douleurs s’il le faut, mais je ne ferais pas attendre la duchesse un peu plus. Et puis, il me semble qu’elle souhaitait être au courant de la guerre du Nord. Si je venais à succomber dans mon lit, je m’en voudrais de ne pas avoir pu lui donner ce qu’elle souhaitait.
Décidemment, l’humour était de nouveau revenu même si cela n’était pas vraiment drôle aux vues de sa situation. S’amuser de ses propres faiblesses étaient bien la dernière chose qu’il pouvait faire. Sinon, il ne lui restait plus qu’à s’apitoyer sur son sort et nul doute que la duchesse l’aurait trouvé fort ennuyant.
-Ma dame, dit-il en faisant une courte révérence qui ne manqua pas de la faire grimacer. J’espère vous revoir quand je serais en face de la duchesse. Avec vous, je me sentirais rassuré si je venais à tomber devant elle. Au moins, pourrez-vous peut être m’excusez auprès de son altesse si je suis dans l’incapacité de le faire. Mais aucun doute que si vous me souriez comme vous l’avez fait maintenant avec moi, je me sentirais capable d’avoir assez de force pour ne pas faillir. Dit-il en affichant un sourire en coin des lèvres.
Il se retourna donc sans attendre et se remit à remarcher dans le jardin qui était déjà éclairé par les nombreux rayons de soleil. Il peina à gravir les marches qui menaient à ses appartements et chaque gardes qu’il croisait semblaient surprit de le voir en train de marcher. Lorsqu’il atteignit sa chambre, Ignazio l’attendait devant et lui affichait une mine inquiète. Oschide le rassura d’une petite frappe amicale sur l’épaule et s’en alla se reposer avant de rencontrer cette fameuse duchesse.
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| | | Méliane de Lancrais
Humain
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| Sujet: Re: Exil salutaire - le début d'un long voyage [ Pv Méliane] Mar 10 Juin 2014 - 17:21 | |
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J’ignore quels sont ces murmures. Dit-il avec peine. Nous ne devons certainement pas parler de la même personne je pense.
Visiblement, elle avait vue juste, la dame devait être fort chère a son cœur, sans quoi il ne tenterait pas de la protéger. De façon sommes toutes maladroite mais qu'importe que cela, elle n'avait guère d'intentions hostiles quand a la dame, héritière ou non des Soltariel. De plus, il lui semblait évident que si la dame avait voulue causer quelque tracas que ce soit dans le duché du sud, elle l'aurait déjà fait, ne se contentant point de regagner ses terres dans la discrétion. Elle mit dont le sujet de coté sans guère plus s'y attardait, l'avenir l'informerait de toute manière de l'évolution des choses.
Quand il s'en vint a refusé sa proposition de repousser leur entrevue, bien qu'il ignore que c'était la "leur" entrevue dont ils parlaient, elle n'en fut guère étonnée. Il semblait fort soucieux de la bienséance. Ce qui la ramena a ses quelques inquiétudes quand au moment ou il découvrirait le subterfuge dont il avait été la victime. Pour l'heure elle ne voulait guère penser a cela, elle devait trouvée moyen de donner quelques repos supplémentaires au capitaine et ce bien malgré lui. Quel homme têtu pensa t'elle, non sans un élan d'attendrissement, qu'elle mit sur le compte de la détresse perçue dans le regard de l'homme un peu plus tôt. Sachez qu'il est évident qu'elle ne saurait vous pardonnée si vous en veniez a passé de vie a trépas avant d’être paru devant elle, alors ne vous y risquez point, son courroux serait terrible. Dernier trait d'humour avant qu'elle ne semble soudain soucieuse de quelques faits oubliés. Oh je crains par contre qu'il vous faille attendre la fin de journée. La duchesse a en effet quelques réunions et visites avant cela. Veuillez dont saisir ce temps pour vous offrir quelques repos mérités. Des réunions imaginaires, voila ce qu'elles étaient, sommes toutes destinées a lui accorder un peu de repos. Les réunions du conseil avaient eu lieu la veille, la tenant ainsi tranquille pour quelques jours, sauf cas de crises urgentes. Les visites elles au moins n'étaient point mensonges.
Elle se retint de ne pas l'aider a se redresser quand elle le vit grimacer sous le poids de sa révérence. Diantre voila qui apaisé sa conscience, plus longtemps elle avait pue lui épargné les courbettes protocolaires mieux cela avait valu pour sa santé. Elle ne put s’empêcher de sourire quand a ses derniers mots, tant par l'amusement que par le fait de vouloir calmer quelques stress. N'ayez crainte, je puis vous assurez que quand vous serez en présence de la duchesse, ma vue ne vous fera pas défaut. Et pour cause, c'est elle qui lui ferait face. Puisez dont en mon regard toute la force nécessaire dont vous aurez besoin et par les dieux veuillez vous retenir de céder a la tentation d'essayé les pavés, ils m'est avis que vous les trouveriez fort inconfortables. Conclua t'elle avant de le regarder s'éloigné et d'ajouter dans un murmure quand il fut suffisamment loin. Vous ne pourrez pas manqué ma présence capitaine, je le crains .. Puissiez vous ne point me tenir rigueur de tout cela.
Profitant encore un bref instant des quelques apaisements que lui procurait le calme des jardins, elle s'en retourna ensuite en salle du trône veillant a ne point laisser ses pensées s'obscurcirent par ses craintes de l'entrevue a venir. Elle était duchesse, il se devrait aux yeux du monde de la pardonner, nulles craintes en cela. La véritable inquiétude résidait en le fait que la compagnie de l'homme lui avait été plaisante et qu'elle ne souhaitait pas que son opinion d'elle soit ternie par cette petite méprise volontaire.
RP Terminé.
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