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 Hadrian de Felrynn [Alric]

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Hadrian de Ferlynn
Humain
Hadrian de Ferlynn


Nombre de messages : 20
Âge : 34
Date d'inscription : 21/07/2014

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MessageSujet: Hadrian de Felrynn [Alric]   Hadrian de Felrynn [Alric] I_icon_minitimeMer 23 Juil 2014 - 1:45

Nom/Prénom : Hadrian de Felrynn
Âge : 26 ans
Sexe : Masculin
Race : Humaine
Faction : Royaume de la Péninsule
Particularité : Aucunes

Alignement : Chaotique neutre
Métier : Chevalier errant
Classe d'arme : Corps à corps/Défensif


Équipement :
Hadrian porte généralement une lourde cotte de maille intégrale complétée par un camail qui lui couvre les cheveux et le visage. Il complète les protections de son visage par un heaume à nasal nordique traditionnel, en acier trempé, et un tabard aux couleurs de sa maison : « D'argent tranché de gueule, à la bande de sable, un aigle de gueule, armé et lampassé d'or posé au canton senestre du chef ». Sa devise « Et populus, Et corona », pour le peuple et la couronne, en dit long de son engagement.

Hadrian de Felrynn [Alric] Felryn10

Il s'équipe généralement d'une longue lance de cavalerie, de deux bons mètres de long et d'un écu de bois, cerclé de fer, pour tenir entre elles les planches et offrir la meilleure des résistance. Une couche de cuir le recouvre, et est peinte aux couleurs de la maison de Felrynn. Ses armes de corps comprennent une épée à une main et demi, dite bâtarde, baptisée Asdruval, une bardiche à l'épaisse tête de fer, qu'il utilise généralement lorsqu'il doit combattre à pied, contre un cavalier, afin de briser les rotules de sa monture, et un estramaçon, qui lui vient de sa famille et qu'il conserve précieusement, telle une relique familiale. Hadrian n'a en effet jamais osé s'en servir. Andural, car tel est son nom, était l'épée de son père, laquelle revêt pour lui une valeur sentimentale. Il ne saurait, en aucun cas, l'utiliser car il craindrait trop de l'endommager.

L'ensemble de cet équipement, quand il ne le porte pas, est généralement fixé à sa monture, un puissant palefroi nommé Deorwann. Les seules autres possessions de Hadrian sont un baudet, lequel transporte une paillasse, une petite tente, des vivres et quelques vêtements, dont une tenue qui sied d'avantage aux banquets de cour que sa lourde armure.


Description physique :
La première chose qui marque chez ce grand cavalier, lorsque vous l'apercevez au loin, chevauchant dans votre direction, c'est sa taille. Son palefroi, bien qu'impressionnant, semble aussi grand que lui. Mais à mesure qu'il s'approche, vous vous apercevez que ce que vous preniez pour un puissant chevalier majestueux, ressemble d'avantage à un vieux baroudeur qui crève de faim. Son équipement, quoique bien entretenu, et visiblement en parfait état, est usé, et porte les stigmates de nombreuses aventures et de nombreux combats. Vous devinez rapidement que cet homme a sans aucun doute vu bien des batailles, des joutes et des tournois.

Lorsqu'il lève les yeux vers vous, vous percevez un visage buriné par le soleil, le vent et la pluie, que d'anciennes cicatrices marquent encore. Des rides de fatigue entourent ses yeux, et sa peau est marquée par la rude vie à l'extérieur. Mais une fois encore, alors qu'il vous semble pathétique au premier abord, vous êtes frappé par son expression. Elle est glacial. Ses traits sont inexpressifs, son calme olympien. Seul, dans ses yeux d'un bleu acier, semble briller une étincelle de fougue. Vous devinez qu'il sommeille là un feu qu'il ne faut pas réveiller.

Vous vous attardez sur le reste, alors qu'il détourne le regard et vous dépasse sans un mot. Ses cheveux sont crasseux, mal coiffés, et emmêlés, comme s'il ne semblait pas avoir connu de refuge sûr depuis une éternité. Le chevalier continue sa route, vous laissant le vague sentiment d'avoir croisé un fantôme dans votre périple. Sans vous retourner, vous poursuivez votre route, un frisson parcourt votre épine dorsale. Pas commode le bonhomme.


Description mentale :[/b
Cynique, désabusé, aigri et blasé sont les maîtres mots qui caractérisent Hadrian. Autrefois idéaliste fringuant, fier de sa famille, de son passé et de son héritage, Hadrian est un zombie, un homme qui devrait être mort, mais qui marche encore. Le fait est que lui, ses idéaux, son avenir ont été brisés par ses ennemis. Depuis lors, Hadrian n'a plus foi en rien, ni personne, sinon lui-même.

Toujours intimement convaincu qu'il existe une voix juste et honorable, qu'il est dans ce monde des injustices, et des torts qui doivent être redressé, Hadrian aime profondément l'Humanité. Mais il n'a aucune foi envers les gens qui l'entourent. Les condisciples qui partagent son époque lui semblent tous opportunistes, corrompus, mauvais, et naturellement hostiles. Lui même le dit, « Le pire des maux de ce monde, c'est la médiocrité ». Caricature de misanthrope, ce jeune homme qui semble en avoir déjà trop vu ne croit pas qu'un seul de ses semblables ne puisse lui apporter une forme d'assistance qui soit franche et désintéressée, ce que lui, en revanche, s'efforce de faire à chaque fois qu'il en a l'occasion, sans jamais rien exiger en retour. Du moins jamais ostensiblement, car il lui semble évident que lui-même est dans une situation d’extrême détresse.

Hélas, Hadrian doit plus souvent affronter le rejet, la peur et la crainte des gens qu'il rencontre. Même lorsqu'un barde, ou un troubadour itinérant a croisé sa route, chanté ses louanges devant lui, et préparer son arrivée dans un village, un château ou un bastion reculé, Hadrian n'y est jamais accueilli avec bienveillance. Il émane de lui l'impression que des troubles le suivront, que sa présence provoquera des incidents, des changements dans le train train quotidien de la population. Ce qui est souvent vrai. Et c'est bien connu, les gens n'aiment pas les changements. Encore plus lorsqu'il s'agit de paysans superstitieux.De ce fait, Hadrian a appris a gérer le rejet et la défiance des autres. Il n'a pas appris à accueillir les compliments et les louanges. Et il s'en passe. Les bardes qui ont parfois partagé leur route et leur repas avec lui, en quête d'un beau poème à écrire ou d'une nouvelle chanson à jouer dans la cour d'un seigneur, ne manquent pas de le décrire comme silencieux, quoique plein de sollicitude à leur égard. De ce fait, Hadrian a toujours été incapable de s'attirer les faveurs des femmes. De toute façon, il est trop brut de décoffrage, trop franc, et trop froid pour déclencher la moindre sympathie.

De manière générale, Hadrian ne sait de toute façon pas quoi faire des compliments. Ils le mettent mal à l'aise. Il préférerait presque qu'on l'insulte, qu'on lui lance des fruits pourris, et qu'on se moque de lui. Ça, il en a d'avantage l'habitude, et il y réagit toujours de la même manière : ça ne semble même pas l'effleurer.

En bref, pour Hadrian, les femmes sont l'avenir des cons, et l'homme n'est l'avenir de rien. Pour autant, ne le jugez pas trop hâtivement. Loin d'être un nihiliste, il est, au contraire un idéaliste convaincu de la justesse de son combat. Il sait qu'un jour, ce combat deviendra une réalité, et que son rêve sera réalisé, car cela va, dit-il, dans le sens de l'Histoire. Mais il sait aussi qu'il n'est qu'un pion sur l'échiquier de sa bataille, et que sa mort viendra bien avant la victoire. Alors, il fait sa part.

Déterminé à éviter l'emploi de la violence (oui, c'est bizarre pour un type qui utile une épée), Hadrian n'a, en revanche, aucun code d'honneur. Sa devise ? « Si tu ne ruines pas une cité libre que tu as conquise, c'est elle qui te conduira à ta ruine ». En bref, pas de quartier. Oui, Hadrian combat pour la justice. Mais il n'hésite pas à employer les mêmes armes que ses adversaires, à exécuter un homme à terre, à piller ou à massacrer si le but final en vaut la chandelle. Nécessité fait loi. Tant pis pour les dommages collatéraux. Bref, pour résumer, Hadrian cherche toujours à tout prix à éviter l'emploi de la violence. Mais s'il y est contraint, alors il ne ferra jamais les choses à moitié.

En bref, si un jour vous le conduisez à utiliser ses armes, n'oubliez jamais une chose : il ne s'arrêtera que lorsque vous l'aurez tué, ou que lui vous aura tué. Et n'espérez pas une seule seconde qu'il entende vos suppliques, une fois que vous tomberez à ses pieds pour lui demander grâce. Même si votre tête vaut une coquette somme d'argent. Même si vos amis sont Rois de tout Miradelphia. Hadrian ne fait pas de prisonniers.

Pourquoi combat-il alors ? Eh bien c'est très simple. Si Hadrian sait que son sang bleu lui octroie bien des privilège, fait de lui un « homme de la haute » et lui donne un laissez passer pour aller à peu prêt ou il le souhaite, sous réserve qu'il y garde sa place, s'il sait que ce même sang lui donne droit d'avoir des gens, de tenir des terres, et de jouir du droit de vie et de mort sur ses mêmes gens, il lui semble pourtant qu'il n'a pas forcément mérité ce droit. Ou en tout cas, que certains, parmi ses semblables, ne le méritent pas. Les innombrables guerres intestines, conflits privés, et affrontements sanglants que se livrent les Nobles du Royaume Péninsulaire l'ont amené à croire que ces Nobles là n'avaient pas le droit de régner, qu'ils l'avaient usurper. Hadrian estime ainsi que n'importe quel homme, par ses actions justes et pieuses, devraient pouvoir prendre leur place, et il est prêt à faire partie de ceux qui donneront à ce « Roi », les moyens de son ambition. L'ordre social rigide des Royaumes Humains le débecte, et il aspire à une société plus égalitaire, sans pour autant trop savoir ce que cela pourrait bien représenter.

Hadrian est, aussi étrange que cela puisse paraître, un homme extrêmement pieu également. S'il vit dans une extrême pauvreté, c'est aussi du fait de ses nombreuses offrandes aux Eglises, aux monastères, aux chapelles ou aux prédicateurs itinérants. Empli de compassion, il n'a aucun respect pour Mogar, qui aurait pourtant dû être son Dieu tutélaire, et voue son cœur et ses prières à Néera. Car Hadrian ne fait pas la guerre pour la gloire. Il s’accommode de cette dernière, elle le gêne plus qu'autre chose. Hadrian fait la guerre pour une cause. Et si votre cause est juste, si elle correspond à ce en quoi il croit, il se passera de solde. Qu'un forgeron entretienne son armure et son épée, que sa gamelle soit pleine, et il combattra avec assurance et dévotion pour vous.

Mais cette soif d'idéal, d'aucun diront qu'elle n'est qu'une façade. Car Hadrian est taciturne pour une bonne raison. Il a un ennemi. Un seul : Antoine de Lurens, l'assassin de son père, le châtelain que les Felrynn servaient encore il y a six ans, et qui s'est accaparé leurs terres en violant les droits les plus élémentaires de la petite noblesse. Hadrian souhaite que ses terres lui soient rendue, et qu'Antoine réponde de son crime. Mais la justice féodale est telle qu'Antoine de Lurens n'a jamais été jugé coupable d'assassinat par le Baron d'Oesgard ...

Hadrian, on l'admire, ou on le déteste. Mais il ne laisse personne indifférent. Il émane de sa personne un charisme indéfinissable, un magnétisme glacial, et une fascination presque morbide. Connu comme un ange blanc envoyé par Néera dans certains villages, on fait de lui un ogre dévoreur d'enfants dans la vallée voisine. Mais de ces racontars, Hadrian n'en a cure. Sa quête n'a pas besoin de l'avis du petit peuple dans l'immédiat. Quand à son idéal, Hadrian n'éprouve pas de rancune envers les ignorants.


Capacités magiques : None


Histoire :

La Maison de Ferlynn
La Maison de Ferlynn est une obscure maison de la petite noblesse d'Oesgard. Faisant partie des vavasseurs (les vassaux des vassaux) du baron (même pas du Roi), elle est une petite famille qui détenait une vingtaine d'acres de terre au sud-est de la cité d'Aetenach. Avec une telle quantité de terre, la population qui vivaient dans la dépendance des Felrynn comptait donc entre 400 et 500 âmes, et la richesse que tiraient les propriétaires leur permettait d'envoyer un membre de leur famille dans l'Ost de la maison de Lurens, qui elle-même envoyait ses propres troupes au service des barons successifs d'Oesgard (théoriquement vassaux de Serramire, et donc vavasseurs du Roi de Diantra … Bref, nous sommes loin, très loin, dans la hiérarchie nobiliaire du Royaume). Certains bourgeois d'Amblere, de Hasseroi ou d'Oesgard étaient ainsi plus riches que les Ferlynn. Mais cela ne signifie pas qu'ils n'aient pas une certaine fierté. Car les maigres forces de la maison se chiffraient tout de même à trois lances, soit une quinzaine de sergents d'armes qui pouvaient être mobilisés quand le châtelain d'Aetenach le demandait. Pour autant, n'allez pas vous imaginer que les Ferlynn vivaient dans un château, ou une motte castrale, car Maxence de Ferlynn, le père de Hadrian, n'avait pour seule demeure qu'une longère, au cœur du village principal ou vivait la maison (lequel comptait par ailleurs en outre quelques hommes libres, qui ne devaient rien aux Ferlynn, sinon un service militaire de trois jours, non soldés, dans leur ban).

Bien qu'humble, la maison de Ferlynn avait néanmoins des origines anciennes, et l'on prétend ainsi que de père en fils, les Ferlynn avaient toujours dirigé ces terres depuis le temps des premiers hommes. Ainsi, quoique pauvre par l'étendue de leurs possessions, les Ferlynn étaient pourtant très bien considéré par leurs voisins et par la Noblesse locale, de part leur ascendance ancestrale. Même au sein du Royaume Péninsulaire, un mariage avec la maison de Ferlynn permettait parfois de réhabiliter politiquement une famille à la légitimité chancelante. Imaginez qu'on trouve un bâtard dans votre lointain lignage. Mariez-vous avec un Ferlynn et le problème est effacé. Rare sont les seigneurs qui peuvent dire, sans mentir, et preuve à l'appui, que leurs aïeux s'asseyaient à la table du légendaire Unvan. De ce fait, la renommée de la Maison s'étendait à la plupart des comtés et baronnies des Marches de Serramires, et débordait même un peu plus au Sud. Quand aux experts en généalogie de tout le Royaume, il connaissait naturellement fort bien le blason rouge et blanc de la maison ...

Maxence de Ferlynn, le père de Hadrian, avait donc participé à de multiples guerres, et rempli ses devoirs seigneuriaux les plus élémentaires depuis toujours, peu importe qui était le Chatelain qui tenait le fort d'Abalthrad, dans les collines voisines. Mais cela, il allait un jour le payer. Marié à Illiane de Dresclin, une maison amie, et tout aussi ancienne que la maison de Ferlynn, Maxence avait eut trois fils, et deux filles : Hadrian, son héritier, Isandra, son aînée, Saarwen et Marius, ses benjamins, et Pulo, son cadet. Isandra fut mariée à ses seize ans à une riche famille d'Olyssea au sang néanmoins bien moins illustre que les Ferlynn : les Aumonts,  ce qui permit à la maison de renflouer sérieusement ses coffres. La dot d'Isandra ouvrit ainsi une période de prospérité pour le petit fief, jusqu'à la guerre de Sgardie. Aujourd'hui, à 27 ans, Isandra d'Aumont est, avec Hadrian, la dernière des Ferlynn en vie. Et elle est mère d'un petit garçon de huit ans, Louis II Maximilien, et de deux petites filles, Illiane et Isabelle. Hélas, ces enfants ne perpétueront pas l'illustre lignée des Ferlynn, car ils appartiennent à la dynastie de leur père : Louis Ier Maximilien d'Aumont.


Enfance
Mais nous nous écartons dans les méandres de la généalogie, et en continuant ainsi, nous pourrions bien finir par tomber sur le Roi Unvan sans trop savoir par quel sortilège nous en arrivâmes là.Revenons donc à Hadrian. En temps que fils de bonne famille, il grandit donc à l'abri du besoin. Même si l'on ne saurait dire qu'il vivait dans le luxe et l'abondance, du moins ne connut-il jamais la faim. Née d'ascendance Noble, il apprit rapidement à lire auprès d'un Moine Néeranien de passage qui lui enseigna les textes sacrés, et l'initia aux arts religieux. Mécène des arts, Maxence de Felrynn accueillit également de nombreux troubadours en sa cour et Hadrian aimait écouter leurs histoires. Il apprit ainsi la légende d'Unvan l'unificateur, et les autres grandes histoires de son pays des bouches des ménestrels et bardes qui venaient égailler les repas de son père lors des grandes fêtes.

Bien vite cependant, l'âge le mit face aux responsabilités qui accompagnaient sa classe sociale, et, à ses six ans, il fut envoyé comme page auprès du châtelain d'Aetenach. Il y servit les repas, fit office de coursier, rencontra son tout premier amour et y coula ainsi une vie doucereuse et tranquille. A cette époque, c'était la maison de Findes qui régnait sur Aetenach, et Findes comme Ferlynn entretenaient des relations cordiales et amicales. Ainsi, son mentor et enseignant ne fut autre que Denis de Findes, le Châtelain d'Aetenach, qui lui inculqua les valeurs de la chevalerie, les bases de l'amour courtois (après qu'il l'ai surprit en galante compagnie derrière les écuries), et quelques rudiments dans l'art de manier les lattes de bois.Mais Hadrian grandissant, il prit de plus en plus la mesure de ce qu'impliquait son statut, se montra moins distrait, moins chahuteur, plus mature. Il perdit moins de temps en farce et en jeu et prit d'avantage soin de ses études. Pour autant, le gamin restait espiègle, curieux, plein de malice et prompt aux farces de très mauvais goût, ce qui lui fit de nombreux ennemis chez ses aînés, et beaucoup d'amis chez ses petits camarades.


Adolescence
A ses douze ans, Hadrian fut ensuite envoyé par son père à Oesgard, pour y apprendre les arts du combats, et suivre un entrainement en vue d'être adoubé comme chevalier. Oesgard, c'était totalement un autre monde. Les petits châtelains de la campagne y semblaient totalement dépassés, et Hadrian dut donc constituer un nouveau réseau d'amis et de relations. Mais il n'était plus page désormais. En temps qu'écuyer, il passait le plus clair de son temps à l'entrainement, dans la cour du château, sous l’œil vigilant et attentif de ses maîtres d'armes.

Pendant cette période, Hadrian se montra néanmoins toujours aussi enclin à ne pas suivre les règles. D'une nature rebelle, indomptable et téméraire, il faisait systématiquement ce qu'il voulait, quand il le voulait, et avec qui il voulait. Aussi, très vite, le Baron décida de le remettre à sa place en lui donnant, à ses quatorze ans, un chevalier particulièrement sévère pour maître. Hadrian fut confié à Ludwig de Mont-Morancy, un Chevalier de Néera, et donc un moine soldat. Sévère, le mot était faible. Ludwig s'avéra être un maître dur, exigeant, et il ne laissait à son écuyer aucun repos. Sur les routes du Royaume de la Péninsule, Hadrian apprit à craindre les colères de son maître, et à suivre les ordres et les directives de ce dernier. Il vécu déjà nombre d'aventure à cette époque de sa vie, mais la place ici nous manque pour vous les conter. Quoiqu'il en soit, en travaillant avec un Paladin de Néera, il eut l'occasion de redresser les torts et les injustices, et d'apporter la lumière divine aux infidèles, aux incroyants et aux hérétiques. Une lumière divine qui se traduisit régulièrement par un bon coup d'épée dans la figure.

Mais l'année de ses 16 ans, alors qu'il venait juste d'être adoubé comme Chevalier, et de rentrer au pays, le Roi Trystan de Diantra eut l'excellente mauvaise idée d'assassiner l'un de ses vassaux, la duchesse de Langehack, et de revendiquer pour lui les droits ancestraux de la Noblesse, ce qui, aux yeux des Ferlynn, était une aberration. Naturellement, tout le pays hurla au blasphème, et une guerre éclata. Le Baron Baudouin d'Oesgard prit alors le parti des nobles révoltés, et avec lui, tout ses vassaux, y comprit la maison de Findes et donc Hadrian et Maxence de Felrynn.Hadrian leva une lance (unité militaire féodale composée de 1 lancier, 1 vougier, 1 page, 3 archers, plus un cavalier), Maxence une autre. Et père et fils chevauchèrent ensemble, à la tête de leurs propres troupes, vers le Sud pour jeter le Roi à bas de son trône. Ils y parvinrent presque. Mais la contre-attaque du Roi conduisit à la chute des barons, et à une foultitude de règlements de comptes.

On jugea que la maison de Felrynn n'avait fait que remplir ses devoirs féodaux envers son suzerain immédiat, et n'avait donc pas trahi. En tout cas pas de son propre chef. Mais la maison de Findes, dont le Châtelain : Denis, servit de connétable dans l'armée du Baron d'Oesgard, fut, elle, dépossédée de ses terres, et ses membres exécutés. Bien sûr, certains en réchappèrent. Et l'on dit qu'ils s’exilèrent en Ithri-Vaan. Mais il n'en reste pas moins que le Château d'Aetenach fut confié à une nouvelle lignée de loyaux serviteurs du Roi : les Lurens. Les Felrynn leur jurèrent donc allégeance. Et c'est ainsi qu'ils purent sauver leurs têtes.

Mais les Lurens étaient tout sauf des seigneurs nobles et justes, comme le furent les Findes. Ils étranglaient leurs vassaux d'impôts, et doublèrent le nombre de jours d'Ost dut par ces derniers au Seigneur en cas de guerre, et sans compensation, le faisant passer de deux ennéades à quatre. La grogne se répandait parmi les chevaliers, mais, trop faible pour s'opposer, ils devaient ronger leur frein, et déposer des recours auprès du nouveau Baron d'Oesgard. Lequel n'en avait cure.


Premier voyage : Rite initiatique
Tradition médiévale oblige, Hadrian se trouva cependant éloigné de ces intrigues politiques. Il fut envoyé sur les routes pour un périple initiatique, il y vécu de nombreuses aventures, forma même un premier écuyer, et traversa la péninsule de long en large. On le dépeignit comme un chevalier enjoué, heureux de vivre, et fier de servir. Au bout de quelques mois d'itinérance solitaire, Hadrian s'engagea auprès d'une compagnie mercenaire, désireux de participer à quelque grande bataille de son temps. Il se tailla un petit nom parmi la troupe, ou on le baptisa vite « le chevalier blond ».

A cette époque, Hadrian dépensait le plus clair de sa solde à s'encanailler dans les tavernes, à profiter de son argent, de son pouvoir et de sa richesse. L'avenir lui souriait. Il avait la vie devant lui, un confortable héritage qu'il n'imaginait pas se voir contester, et l'insouciance de sa jeunesse pour se moquer des politiques de ses aînés, et prétendre qu'il ferrait infiniment mieux qu'eux.

Mais lorsqu’éclata la guerre de Sgardie, son père le rappela. Les chevaliers d'Aetenach avaient choisit de trahir leur seigneur et de prendre le parti des rebelles d'Odoacre, pour renverser Norman le terrible. En fait, leur but était surtout d'évincer la maison de Lurens, et de remporter suffisamment de victoires aux côtés des Rebelles pour que, même en cas de défaite, la maison de Findes soit rétablie dans ses possessions. Hélas, les choses ne se passèrent pas comme prévu.


Retour et constatation
Hadrian ne put quitter sa compagnie immédiatement. Il devait achever un cycle de service, et attendre la fin du mois en cours. Ce qu'il fit. Et aussitôt ses devoirs accomplis, qu'il chevauchait déjà à bride abattue vers le nord, pour participer à la guerre de son père. En chemin, il traversa des paysages désolés, des champs de batailles désertés et dut, à plusieurs reprises, se confronter à des patrouilles des forces royales, qui, lorsqu'elles reconnaissaient ses armes, n'hésitaient pas à l'attaquer. Cependant, après trois semaines de voyage, Hadrian arriva enfin en vue de Felrynn. Hélas, il y découvrit un village incendié, dont la population avait été massacrée, laissée sans sépultures, et les maisons brûlée. Quelques pauvres âmes éraient ça-et-là dans le village, en pleur, ou remuant les décombres à la recherche de trésors ...

Hadrian n'en avait cure, il fonça au centre du village dans la longère de son père. Mais il se trouva alors face à face avec trois bandits, qui parcouraient la maison pour y déterrer le « trésor des Felrynn ». A la vue du chevalier, l'un d'eux brandit l'épée à deux mains qu'il avait dut ramasser, quelques minutes plus tôt, dans la chambre du Seigneur. D'un geste vif et élégant, Hadrian plongea son épée dans sa gorge, et régla aussitôt après leur compte aux deux autres. Puis, se penchant avec un geste quasi-religieux, il ramassa l'épée de son père, et l'attacha à son cheval, à l'extérieur. Retournant à l'intérieur afin de livrer son enquête, encore fébrile après ce qu'il venait de découvrir, il eut la surprise de trouver une petite fille debout dans la cohue, et les décombres de la bataille précédente. De grosses larmes roulaient sur ses joues. L'emmenant avec lui, Hadrian quitta bientôt le village, comprenant qu'il ne trouverait rien de plus ici. Lorsqu'enfin il retrouva la quiétude de la campagne, il décida de prendre le temps d'interroger la fillette. Hélas, elle ne parlait pas. Ou plutôt, elle ne parlait plus. Car il y a encore cinq ans, cette petite fille, issue d'une famille de Leutes au service des Felrynn avait été une gamine pleine de vie et débordant de joie. Elle avait été sélectionnée pour servir de demoiselle de compagnie à la plus jeune sœur de Hadrian : Saarwen. Par des gestes et des dessins, elle parvint néanmoins à lui expliquer que les troupes d'Aetenach étaient venues deux jours plus tôt pour mettre le village à sac et décapiter la révolte des chevaliers dirigée par les Felrynn. Les habitants furent tous massacrés, les réserves brûlées, le trésor pillé, et l'ensemble des occupants de la maison encore présent emmenés à Abalthrad …

Déterminé à obtenir vengeance, Hadrian chevaucha alors vers le château des Lurens, avec, dans l'idée, de défier le châtelain dans un duel judiciaire. Mais à peine arriva-t-il en vue des remparts qu'il trouva toute sa famille pendue au dessus de la porte. Un avertissement, et une humiliation, jusque dans la mort.

Pendue, comme de vulgaire paysans … La sentence des nobles était de périr la tête coupée, par l'épée, peu importe le crime commis, et certainement pas par pendaison. La punition était réservée aux voleurs de bas étage, aux bandits de grand chemin ... Les Lurens ne respectaient donc plus rien. Abattu, Hadrian comprit bien vite que même si son duel judiciaire était accepté, c'est un carreau d'arbalète tiré dans son dos qui y mettrait fin. Sans s'approcher d'avantage, il fit volte-face et retourna à la tranquillité de la campagne. Désormais, il n'avait plus de chez lui.


Second voyage : l'exil
Cela fait maintenant presque deux ans que Hadrian parcoure les routes de la péninsule, suivit par Eleanore, la gamine devenue muette. Depuis tout ce temps, Hadrian n'est jamais parvenu à arraché à l'enfant sa propre histoire pendant ce qui fut certainement les deux jours les plus sinistres de sa vie. Il n'osait l'imaginer. A vrai dire, si, il le devinait. Et il était plus que probable que l'enfant ne soit déjà plus vierge.

Mais qu'importe son mutisme. Le même feu rédempteur brûle dans leurs yeux. Elle n'a peut-être que douze ans. Mais elle en a vu plus, dans sa vie, que certaines de ses consœurs qui en ont le triple. Alors, enfreignant toute les lois de son éducation, Hadrian lui enseigne l'art de manier l'épée et la lance. Et si le fait de voir un chevalier, si jeune, accompagné d'une enfant de douze ans, soulève parfois des questions, Hadrian les élude en déclarant qu'Eléanore est sa fille bâtarde. Le fruit d'une nuit passée dans une auberge en Ydril, en compagnie d'une prostituée quelconque, qu'il a décidé de la recueillir, et de lui transmettre tout ce qu'il sait, car peu importe son sang, elle est sa fille. En cela, Ludwig de Mont-Morancy, son ancien maître d'arme, devenu abbé dans un monastère reculé dans l'intervalle l'aida, reconnaissant devant Néera l'adoption de cette enfant bâtarde. De toute façon, Eléanore n'a plus de famille qui puisse la revendiquer désormais.

Et puis, il font tout deux partie des proscrits. Qui peut bien prêté attention à l'Histoire de cette enfant ?


HRPComment trouves-tu le forum ? : Bah euh ... Au premier abord, chouette, BG complet, graphisme sobre et agréable, communauté à priori sympa, concept administratif novateur (c'est cool cette idée d’élection, même si moi je pense qu'une liste c'est mieux qu'un scrutin nominal, de toute façon, on s'en fout de mon avis Razz). Maintenant, une critique complète maintenant serait ... hum ... hasardeuse. Je prendrai le temps d'en faire une plus poussée d'ici deux/trois mois si vous voulez :).
Comment as-tu connu le forum ? : Google est ton ami.
Crédit avatar et signature : here it is
Compte autorisé par : First one. I swear.


J'aurai voulu prendre le temps de faire un beau BBCode. Mais ... la mega-flemme après écriture + relecture ...


Dernière édition par Hadrian de Ferlynn le Lun 28 Juil 2014 - 10:58, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Hadrian de Felrynn [Alric]   Hadrian de Felrynn [Alric] I_icon_minitimeDim 27 Juil 2014 - 1:05

Yop. Je suis en train de lire ta fiche. Voici mes commentaires, au fur et à mesure que j'avance. Le tout est en tout cas bien écrit et ça se lit bien, c'est vraiment agréable de ce côté là. Félicitations. J'ai néanmoins quelques points à discuter avec toi.

Ta description mentale est très contradictoire. On en ressort avec un arrière-goût de patchwork dans les yeux, je pense que tu gagnerais à l'épurer pour bien vérifier que tu gardes une ligne de personnage simple.

Citation :
La dot d'Isandra ouvrit ainsi une période de prospérité pour le petit fief, jusqu'à la guerre de Sgardie.

Cette phrase me laisse perplexe, parce qu'au final, je ne sais plus de quel fief tu parles. La dot, de ce que j'en sais, est ce qui est payé par la famille de la mariée, et non l'inverse. Je ne vois pas pourquoi une dot offrirait prospérité à la famille de ton personnage, donc. Que le mariage lui soit profitable est bien entendu possible, mais ça ne viendrait pas de la dot ;o. Si tu parles du fief du mari, alors je ne comprends pas la référence à la guerre de Sgardie.

Aussi, je suis assez surpris par cette étiquette que tu colles à la famille de ton personnage. Globalement, ta famille est modeste, tu le dis toi-même. Je doute, dans ce cas, qu'elle soit connu au niveau péninsulaire. Qu'en Oësgardie, elle soit porteuse d'une certaine aura, je peux le comprendre. Que cette aura déborde sur les terres alentours, pourquoi pas. Mais à mon avis, ça s'arrête là.

Citation :
Il apprit ainsi la tragique histoire de Tristan et Iseult, la légende d'Unvan l'unificateur, et les autres grandes histoires de son pays des bouches des ménestrels et bardes qui venaient égailler les repas de son père lors des grandes fêtes.

Tu nous fais un petit cassage du 4e mur, en citant Tristan et Iseult ? ;o. Je n'ai pas connaissance qu'on ait adapté la légende à Miradelphia, en tout cas.

Citation :
Mais l'année de ses 16 ans, alors qu'il venait juste d'être adoubé comme Chevalier, et de rentrer au pays, le Roi Tristan de Diantra eut l'excellente mauvaise idée d'assassiner l'un de ses vassaux et de revendiquer pour lui les droits ancestraux de la Noblesse.

Trystan, pas Tristan.
Il y a souvent un problème que l'on peut rencontrer dans les fiches et tu tombes pile dedans. Dans la mesure du possible, une fiche doit être objective ; elle ne sert pas à véhiculer la propagande RP des joueurs passés ou présents, mais à établir des faits. Dans les faits, cette objectivité est difficile à atteindre ; néanmoins, j'aimerai que tu éclaircisses ce passage. Aussi, ta fiche gagnerait en clarté si tu faisais explicitement référence à Langehack (pour que ceux qui ne connaissent pas le déroulement de la Guerre Civile puissent comprendre plus vite).

Citation :
Ils étranglaient leurs vassaux d'impôts, et doublèrent le nombre de jours d'Ost dut par ces derniers au Seigneur en cas de guerre, et sans compensation, le faisant passer de deux semaines à un mois.

Attention, sur Miradelphia, nous avons hérité d'un calendrier un peu... étrange (mais pas spécialement compliqué). Il n'existe pas de notion de semaines, mais d'ennéades (qui font chacune 9 jours). Neuf ennéades constituent un mois (de 81 jours, donc). Et une saison dure deux mois.

Citation :
(...) et déposer des recours auprès du nouveau Baron d'Oesgard. Lequel n'en avait cure.

Cette phrase m'a fait me rendre compte que tu as ignoré toute l'intrigue qui s'est produite, en même temps que la Guerre Civile, dans le Nord. Vu la rigueur et la qualité de ta fiche, ça me surprend un peu ; après, tu justifies ça par le fait que ton personnage reste éloigné de tous ces tracas. Soit, mais je me dis que je pourrais te faire partager ce que je me souviens de cette époque troublée. Tu pourras t'en servir si ça t'intéresse dans tes RPs, par la suite (en spoiler).

Spoiler:

Citation :
Au bout de quelques mois d'itinérance solitaire, Hadrian s'engagea auprès d'une compagnie mercenaire, désireux de participer à quelque grande bataille de son temps. Il se tailla un petit nom parmi la troupe, ou on le baptisa vite « le chevalier blond ».

C'est vraiment en accord avec l'idéal chevaleresque que ton personnage semble chercher à poursuivre ?

Citation :
Mais lorsqu’éclata la guerre de Sgardie, son père le rappela. Les chevaliers d'Abalthrad avaient choisit de trahir leur seigneur et de prendre le parti des rebelles, pour renverser Norman le terrible. En fait, leur but est surtout d'évincer la maison de Lurens, et de remporter suffisamment de victoires aux côtés des Rebelles pour que, même en cas de défaite, la maison de Findes soit rétablie dans ses possessions. Hélas, les choses ne se passèrent pas comme prévu.

Alors. La guerre de Sgardie est particulièrement confuse. Du coup, encore une fois, il va falloir préciser. Norman n'était par exemple moins légitime, d'une certaine façon, qu'Odoacre. J'allais citer Goar, mais au final, il était du parti d'Odoacre jusqu'à ce la défaite de Norman, alors...

Il n'empêche que ce paragraphe m'a fait me rendre compte d'une chose. Depuis le départ, je pensais que tu parlais d'Aatenach, mais en fait non. Tu sembles avoir inventé une autre cité ; au final, la carte d'Oësgard est maintenant assez complexe pour ne pas rajouter de vassaux au baron (que tu te rajoutes un vavasseur ne pose bien évidemment pas de problème, par contre).

Citation :
Hadrian ne put quitter sa compagnie immédiatement. Il devait achever un cycle de service, et attendre la fin du mois en cours.

Là encore, ça m'étonne, rapport à son potentiel sens du devoir, toussa.

Et c'est finalement tout. Si tu décides de changer ton suzerain pour Aatenach, il faudra juste jeter un œil aux derniers RPs de Goar, pour voir ce qu'il a pu dire à leur sujet. J'ai sans doute été un peu pointilleux, il ne faut pas prendre ça comme un gage de mauvaise qualité de ta part, bien au contraire ! Je n'aurai pas pris autant de temps si la fiche n'en valait pas la peine !
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MessageSujet: Re: Hadrian de Felrynn [Alric]   Hadrian de Felrynn [Alric] I_icon_minitimeDim 27 Juil 2014 - 6:15

Allah Ouackbar ! Et sa femme est cool ! Enfin ! Merci pour ton passage :).

Donc, je m'atèle aux modifications.

(Mea culpa, habituellement, j'essaye d'éviter les quote-war. Mais pour le coup, je pense que c'est plus simple comme ça).

Citation :
Ta description mentale est très contradictoire. On en ressort avec un arrière-goût de patchwork dans les yeux, je pense que tu gagnerais à l'épurer pour bien vérifier que tu gardes une ligne de personnage simple.

C'est la première fois qu'on me dit qu'il vaut mieux garder un caractère simple Surprised. Habituellement, on m'a toujours dit que développer des contradictions était important, car cela permettait de créer des conflits, des dilemmes, et donc de rendre le personnage plus intéressant à jouer. Cette succession de contradictions dans la manière de penser du personnage laisse autant de voies, et de possibilités ouvertes pour son développement futur, c'est le but recherché. On verra bien ou ses aventures le conduiront.

(Rassures-toi, je doute d'avoir du mal à jouer ce caractère. C'est un peu moi-même ^^'.)

Citation :
Cette phrase me laisse perplexe, parce qu'au final, je ne sais plus de quel fief tu parles. La dot, de ce que j'en sais, est ce qui est payé par la famille de la mariée, et non l'inverse.

Ça dépend des traditions en fait (même s'il me semble que dans le sens opposé on appelle ça un douaire, c'est l'idée). Je suis parti du principe que pour marier une femme de haute stature quand on est d'une extraction plus basse, il convient de payer.

Et vu que la maison de Ferlynn est désargentée, elle cherche plutôt des alliances qui lui permettent de remplir ses caisses (Glory agains't money !).

Citation :
Aussi, je suis assez surpris par cette étiquette que tu colles à la famille de ton personnage. Globalement, ta famille est modeste, tu le dis toi-même. Je doute, dans ce cas, qu'elle soit connu au niveau péninsulaire. Qu'en Oësgardie, elle soit porteuse d'une certaine aura, je peux le comprendre. Que cette aura déborde sur les terres alentours, pourquoi pas. Mais à mon avis, ça s'arrête là.

Modeste par sa fortune, riche par son lignage. Ce sont deux notions distinctes. Disposé d'ancêtres glorieux, d'une lignée noble totalement pure, bref, d'un sang bleu azur, c'est aussi une très très grande richesse. Et hélas, elle n'a rien à voir avec les terres possédées. J'avais dans l'idée que si la famille était désargentée, il jouissait néanmoins de très nobles ancêtres. Donc était auréolée d'un fort prestige.

Citation :
Il y a souvent un problème que l'on peut rencontrer dans les fiches et tu tombes pile dedans. Dans la mesure du possible, une fiche doit être objective ; elle ne sert pas à véhiculer la propagande RP des joueurs passés ou présents, mais à établir des faits. Dans les faits, cette objectivité est difficile à atteindre ; néanmoins, j'aimerai que tu éclaircisses ce passage. Aussi, ta fiche gagnerait en clarté si tu faisais explicitement référence à Langehack (pour que ceux qui ne connaissent pas le déroulement de la Guerre Civile puissent comprendre plus vite).

Je véhicule la propagande de mon personnage, et ce qu'il pense d'un Roi qui bafoue les droits de la Noblesse. Pas celle d'un quelconque joueur hormis moi-même :). Mais c'est noté.

Citation :
C'est vraiment en accord avec l'idéal chevaleresque que ton personnage semble chercher à poursuivre ?

Ah là, désolé, mais tu as provoqué le médiéviste que je suis >.< !

Je comprends néanmoins ce qui t'interloque (c'est bizarre, un chevalier, normalement ça protège les faibles et les orphelins, et les veuves, et les prêtres et tout et tout ... Les mercenaires ils font plutôt l'inverse). Mais en fait, ça c'est une définition moderniste communément admise et véhiculée par Hollywood (bref, ça relève d'une vision romantique et romancée du moyen-âge). Ce n'est qu'une partie de la réalité. L'Esprit chevaleresque a trois dimensions, et celle là n'est qu'une partie de la troisième :
- La recherche de la prouesse, de l'aventure (expliqué en dessous)
- L'amour courtois (d'une certaine manière ... L'amour courtois en lui-même ne fait pas partie de l'esprit chevaleresque. Mais il a contribué à codifier les règles de la chevalerie, pour en faire une classe sociale à part entière. On y retrouve le respect des femmes, la propension à les défendre, et à assurer leur sécurité, l'idéal romantique ... Bref un tas de truc. Alienor d'Aquitaine a beaucoup fait pour le popularisé dans la noblesse.)
- La lutte contre les infidèles (dans les croisades), et la protection de l'Eglise (la Paix de Dieu et la Trêve de Dieu, se croiser et tuer les femmes, les enfants, les veuves et les orphelins sarrasins, parce qu'ils ont des tronches pas très catholiques ... Ce que les chevaliers ne pouvaient pas faire avec les Européens, parce qu'ils avaient des tronches très catholiques eux ...).

Au moyen-âge, plus particulièrement au début du Moyen-âge central, la vie normale d'un Noble pouvait se résumer ainsi : après avoir appris le métier des armes et avoir été adoubé, il partait en voyage initiatique, et en quête d'aventures pour plusieurs années (parfois décennies) à la recherche de la "prouesse" qui lui permette d'inscrire son nom dans une longue lignée de vaillants chevaliers. Puis, autour de 35/40 ans, il était rappelé par son père, sa famille, pour se marier, et enfin tenir des terres (C'est pour ça que dans Crusader Kings II ils me cassent les c***** quand ils m'enlèvent du prestige parce que mes fils n'ont pas de terres >.< !).

Cette "prouesse" ou "aventure", ça pouvait aller du tournoi local à participer aux croisades, en passant par combattre dans l'Ost d'un Roi aventureux à la recherche de conquêtes, voir, pour les plus fortunés, créer leur propre ost et essayer de se tailler leur royaume personnel (un prince sicilien à essayé de conquérir l'Epire et l'Etolie sur l'Empire Byzantin par exemple, j'ai oublié son nom et sa date, mais c'est un exemple de ce type d'aventure). Rejoindre des compagnies de mercenaires fait partie également de ce genre "d'aventure" (les compagnies mercenaires étaient d'ailleurs souvent dirigées par des nobles).

On est donc dans la recherche de la prouesse.

Bref, je sens déjà que je suis chiant, donc j'arrête le médiévisme. Promis.

Citation :
Là encore, ça m'étonne, rapport à son potentiel sens du devoir, toussa.

Bah justement. Il respecte le sens du devoir là non ? scratch Tu parles par rapport au daron ? Dans ce cas, j'ai calculé (avec la carte spéciale calcul déplacement) que pour aller d'Ydril à Oesgard, il fallait trois semaines ... Donc à ce stade là, deux ou trois jours de plus ou de moins ...

Je te mettrais les modifications en jaune et en italique pour te simplifier la vie sur la suite Wink.
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MessageSujet: Re: Hadrian de Felrynn [Alric]   Hadrian de Felrynn [Alric] I_icon_minitimeDim 27 Juil 2014 - 12:33

Je n'avais pas une vision aussi idéalisée du chevalier que tu sembles le penser, mais je ne savais pas qu'ils trempaient aussi facilement dans le mercenariat, pour être honnête. Ce, pour plusieurs raisons, à commencer par le fait qu'un capitaine mercenaire n'est pas forcément noble, par exemple. Rejoindre un Ost d'un Roi aventureux me choque beaucoup moins, par exemple. Mira n'a pas manqué de guerre, pourquoi ne pas avoir tapé là-dedans ?

Enfin, j'attends l'ensemble de tes corrections avant de commenter vraiment.
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MessageSujet: Re: Hadrian de Felrynn [Alric]   Hadrian de Felrynn [Alric] I_icon_minitimeLun 28 Juil 2014 - 9:52

Vala ! Modifications intégrées.

(Bordel, j'ai dû refaire tout le code de la fiche en même temps >.< !)
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MessageSujet: Re: Hadrian de Felrynn [Alric]   Hadrian de Felrynn [Alric] I_icon_minitimeJeu 31 Juil 2014 - 21:41

So ? How does it go ?
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MessageSujet: Re: Hadrian de Felrynn [Alric]   Hadrian de Felrynn [Alric] I_icon_minitimeDim 3 Aoû 2014 - 9:58

Hello la baraque. C'est moi qui vais finir de m'occuper de ta fiche. o/

La tienne est un peu plus compliquée à corriger parce qu'elle me demande de vérifier certaines choses, je te fais une réponse dans la journée ou demain derniers délais.
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MessageSujet: Re: Hadrian de Felrynn [Alric]   Hadrian de Felrynn [Alric] I_icon_minitimeLun 4 Aoû 2014 - 16:29

Boooon, on va pas se le cacher: je suis un peu paumé. En fait je suis surtout sceptique parce que malgré toutes les corrections demandées je ne vois qu'une seule ligne marquée en jaune. C'est un oubli ou tu as corrigé le reste sans y mettre la couleur?
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MessageSujet: Re: Hadrian de Felrynn [Alric]   Hadrian de Felrynn [Alric] I_icon_minitimeLun 4 Aoû 2014 - 17:04

Non. J'ai tout corrigé en effet. Mais la balise [list] de FA bug. Du coup, quand j'ai réédité le message pour faire cette correction, demandée par Kata, toutes les autres corrections ont disparut. Et comme je ne me souvenais pas exactement de ce qui avait été corrigé, et de ce qui ne l'avait pas été, je ne pouvais pas remettre les choses en état.

Désolé Mad ... Not my bad.

N'hésites pas à tout reprendre avec tes impressions personnelles. Ca ne me dérange pas.
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MessageSujet: Re: Hadrian de Felrynn [Alric]   Hadrian de Felrynn [Alric] I_icon_minitimeLun 4 Aoû 2014 - 18:41

Bon, j'ai un peu tout relu. Je n'ai pas les connaissances fluffiques de Kata mais les corrections apportées me semblent bonnes. 

En conséquence tu es:
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Code:
[Métier & Classe] : Chevalier errant

[Race & Sexe] : Humain & Masculin

[Classe d'arme] : Corps à Corps

[Alignement] : Chaotique neutre

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! {Vivement conseillé}
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {facultatif}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Enjoy ~.
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MessageSujet: Re: Hadrian de Felrynn [Alric]   Hadrian de Felrynn [Alric] I_icon_minitime

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