Appel à l'Aide

A sa son Altesse la Duchesse de Langehack, Méliane de Lancrais, Dame de Lancrais, Dame de Leliande, Joyaux de Cerulyse,


Moi,  Blanche d’Ancenis, Comtesse de Velteroc et Baronne de Hautval,

escrit à votre sérénissime et sainte personne pour des affaires qui vous insupportent. La politique, chère amie.  Voici trois ennéades que je ne vous estois point escrit pour vous donner des nouvelles. Sachez que nous le regrettons mais nous avions des préoccupations d'ordre familiale, et moult tracas avec l'état précaire de notre époux. Sachez, d'ailleurs, que le Comte Nimmio est désormais guéri. Je bénis Néera et Tyra de leur clémence et vous remercie pour vos prières qui ont atteint le ciel. Ma reconnaissance ne serait s'exprimer par la parole ni même par une quelconque action physique tant elle est grande.


Votre sérénissime altesse, nous irons droit au but. Nous vous escrivons pour un appel à l'aide. En effet, nous avons appris que vos vassaux scylléens et mervalois marchent actuellement vers nous avec leur armée menaçante. Avons-nous fait quelconque action pour vous froisser ? Nous ne comprenons pas.  Vos vassaux sont à nos portes pour massacrer notre peuple, nos enfants, nos vies pour un crime que nous n'avons pas commis.

Nous vous écrivons en tant qu'amie ainsi qu'humble servante, nous vous implorons de donner l'ordre à vos vassaux de rejoindre leurs frontières. Nous vous supplions pour l'avenir de nos enfants, de notre peuple, pour que le sang d'innocents ne coule pas et ne gorge pas les rives de la le Garnaad.


Ici même, moi, Blanche, simple humaine, simple mortelle servante des Cinq et de tous les saints, vous implore de l'aide et espère que mes pleurs vous atteignent.



Que les Cinq vous garde et vous guide pour la félicité de votre pays.

Dans les affres de la guerre, la missive avait du s'égarer a moins qu'elle n'ait eu a subir divers changements de mains par les dangers encourus par les messagers en ces temps difficiles. Quand elle parvint enfin a sa destination sur les terres de Langehack, bon nombres d’ennéades avaient passées. Il n'était guère plus temps d'envoyer de l'aide, si tenter toutefois que cela ait pu se faire.

A Blanche d’Ancenis, Grande Dame du Val, Comtesse de Velteroc et Baronne de Hautval,

J'ai appris avec grande peine les malheurs qui s'agitent autour de vous et des vôtres. Qu'elle injustice que vous ayez a subir cela alors même que les dieux accordent a votre époux meilleure santé. Les dieux sont parfois aussi miséricordieux que cruels, je ne le sais que trop bien me trouvant moi même alitée par la maladie. Néanmoins nous devons nous efforcer de croire qu'ils ne nous envoient que des épreuves que nous sommes capables de surmonter.

Je crains mon amie que ma réponse ne vous arrive bien tard, je pris malgré tout les dieux qu'a son arrivée, vous soyez sauf, vous, votre époux et vos enfants. Votre missive a eut grand mal a me parvenir, est ce du aux affres de la guerre ou a quelques malversations pour que je ne puisse vous venir en aide ? Je ne serais le dire. Toujours est il que vous me trouverez mains liés. Ma colère contre mes vassaux est incommensurables, je crains malheureusement qu'ils aient pris mes mots de paix dans une mesure si vaste qu'ils se croient désormais libre de se passer de mon jugement concernant les affaires de leurs terres.

Scylla ne m'a point prêter serment. Les terres du roi, certes. Notre seigneur a tous. Mais sur mes terres, les siennes ne sont t'elles pas dépendantes des miennes ? Et pourtant l'on ne me reconnait point les droits qui sont miens. Quel exemple donne un roi qui agit de la sorte ? Quel enseignement devons nous en tirer ma dame ? Devons nous le  juger digne de confiance aveuglément alors que lui même nous refuse cette confiance ?

Quand a Merval, que vous dire ? Fier de l'appartenance de son baron a la cour de Diantra, ce dernier semble bien croire pouvoir également s'abstenir de me prêter serment. Voyez vous ma dame, bien que je ne connaisse pas les dangers qui vous guettent, mes terres ne sont pas aussi calmes et bienheureuses qu'il n'y parait. Je règne sur une stabilité fragile. De ce fait je crains dont que quand bien même votre missive me serait parvenue a temps, mes ordres n'auraient guère rien changer a la situation qui est votre et cela m'emplit de regrets autant que cela me désole.

Au jour ou vous parviendra cette missive, sachez que mes prières vous auront accompagnés tout du long. J'espère bientôt pouvoir lire a nouveau vos mots en de meilleures circonstances. Puissent les 5 vous protéger, veillant sur vous, vous accordant protection et miséricorde. Croyez en l'assurance de mes bons sentiments et de ma bonne volonté. Si mes simples mots pouvaient suffir a calmer ce conflit et a vous garder sauf vous et les vôtres, j'en serais forte heureuse. Bien que je craigne qu'il n'en soit rien, j'écrirais malgré tout a mes vassaux quand aux rappel de leurs devoirs. Tant envers leur duché, leur duchesse mais surtout envers leurs dieux et leurs miséricordes.

Prenez bien garde a vous Ma dame. Soyez forte et digne dans cette épreuve, j'ose croire que les dieux ne vous abandonneront pas vous femme d'honneur et de piété, épouse et mère dévouée.

Votre amie, Méliane de Lancrais, duchesse de Langehack.

A sa son Altesse la Duchesse de Langehack, Méliane de Lancrais, Dame de Lancrais, Dame de Leliande, Joyaux de Cerulyse,


Moi,  Blanche d’Ancenis, Comtesse de Velteroc et Baronne de Hautval,

répond à votre sérénissime et sainte personne. Nous pensions que nous n'aurions aucune réponse et nous sommes ravis de nous être trompée. Nous apprécions l'empathie dont votre Altesse fait preuve à notre égard et nous en sommes très touchés. Nous sommes peinée d'apprendre votre état. Nous osons espérer que vous êtes entre les mains les plus brillantes qui soient pour un prompt rétablissement. Nous sommes extrêmement ému d'apprendre que malgré votre faiblesse vous prenez le temps de nous répondre. Nos prières se tournent vers votre sainte personne et nous savons pertinemment que Néera a de grand dessein pour vous et qu'elle ne vous abandonnera pas aux bras de sa soeur. Nous savons que vous aurez la force de surmonter ces épreuves.

En ce qui concerne notre position, nous sommes pour l'instant sauves, mon époux et moi-même et par dessus tout, mes enfants n'ont rien et nous remercions Néera de veiller sur eux. Nous comprenons parfaitement votre position.Nous serions aussi fachée que vous dans ce cas de figure. Et nous ferions châtier de juste droit ces traîtres. Nous savons que vous serez réagir de la meilleure façon qui soit en ce qui concerne vos vassaux qui d'ailleurs ne manquent pas de guerroyer au côté de la couronne contre nous. Profitez de leur absence pour asseoir votre suprématie sur ces félons. Vous êtes Duchesse et nous savons que vous vous comporterez comme tel sans jamais faiblir malgré vos maux.

Nous vous remercions d'avoir prêtée attention à nos problèmes et espérons que vos réglerez les vôtres. Nous savons que si nous devons fuir, vos terres seront terres d’accueil.  


Que les Cinq vous garde, vous guide pour la félicité de votre pays et protège tout ce qui est précieux à vos yeux.