[Druide] Ëninríl Il'Dolwen >Terminée<

Nom/Prénom : Il'Dolwen Ëninríl
Âge/Date de naissance : 341 ans. Elenwënas, Favriüs de l'an 669 du dixième cycle.
Sexe : Masculin
Race : Elfe
Faction : Noss
Particularité : Yeux vairons : le gauche est marron, le droite est bleu. Deux tatouages, situés sur ses pommettes, représentent son appartenance à la Noss Wen'Döríl.


Alignement : Neutre Loyal
Métier : Druide
Classe d'arme : Magie (principale) A distance : Arc et flèches de bois taillées (secondaire)


Équipement :
Vêtu le plus souvent d'une armure en cuir très légère, Ëninríl possède de larges épaulettes de cuir ainsi qu'une ceinture ventrale sur laquelle il a fixé des poches, dans lesquelles il peut stocker des herbes pour diverses concoctions. Sa peau d'aigle géant, qui provient de son totem, est placée sur sa tête. A sa taille pend une dague de bois, très bien aiguisée mais qui ne lui permet que de découper de la viande pour des sacrifices. Elle nécessite beaucoup d'entretien pour rester tranchante. En guerre ou en chasse, le druide met aussi son arc et un carquois, remplit de flèche taillés en pieu de bois et garnies de plumes, en bandoulière dans son dos. Pour finir, sa cape verte flotte dans son dos.


Description physique :
Ëninríl est un elfe d'un mètre quatre-vingt seize et quatre-vingt dix kilos. Assez frêle, le druide est en bonne forme physique, pratique de la magie oblige. Le teint assez blâfard, résultant de la liaison de son grand-père et d'une elfe des Cités, Ëninríl a les cheveux bruns mi-longs très foncé, au bord du noir de ses ancêtres des forêts. Sa chevelure est souvent cachée par la peau de l'aigle. L'elfe a des yeux vairons, le gauche est marron, tandis que le droite est bleu. Son nez fin et ses pommettes saillantes lui donne un certain charme. Sur celle-ci on peut voir des tatouages sous formes de deux traits blancs superposés qui montrent son appartenance à sa Noss. D'un points de vue humain, Ëninríl parait avoir vingt-deux voire vingt-trois ans.


Description mentale :
Prétentieux, fier et très confiant en lui, Ëninríl est souvent orgueilleux. Il cherche toujours le dernier mot et la répartie parfaite : le concept d'humilité lui est étranger. La singularité de l'apprentissage druidique et la maitrise qu'il amène l'a conduit à considérer son savoir comme universel. Le druide a le goût du travail bien fait et assidu. Il est intransigeant avec les personnes laxistes et persévère toujours dans l'effort. Toujours honnête, il ne retient pas ses mots et peut parfois devenir acerbe.
L'elfe est, comme beaucoup de ses pairs druides, extrêmement pieux et loue les cinq dieux et les Ëala. Le culte de Kÿria est très important pour lui. Cependant, au contraire de la plupart des Ornedhels qui ne quittent pas leur foyer ou leur forêt de bon cœur, il est d'un tempérament aventureux et voyageur.


Capacités magiques :
Comme tous ses pairs druides, il entends et sait écouter la Symphonie des arbres. A force de méditation, l'Ornedhel a développé une sensibilité à la magie très forte, qu'il se représente comme un arbre : les dieux produisent magie, telle les racines font la sève, qui se repends à travers le tronc, jusqu'à chaque petite branche : un mage. Au travers du bourgeon qui utilise l’énergie pour faire éclore sa fleur, le catalyseur permet au sort de prendre forme. Chaque arbre, chaque animal, chaque brun d'herbe en est empli. Il suffit de voir la magie et de la manipuler.

Le jeune elfe ne maitrise pas toujours cet puissance divine, et doit souvent se plonger dans une transe de méditation pour se concentrer et la contrôler. La cheffe spirituelle lui a appris un dialecte ancien et oral, lui permettant de se concentrer en incantant pour canaliser l’énergie. Il s'agit de mots clés voulant dire ce qui veut être réalisé dans un langage ressemblant vaguement à de l'elfique. Ce langage lui fut transmis de génération en génération de chef de Noss. Cependant, l'utilisation de rituel lui est fréquent.

Au contact de son mentor et dans un environnement exclusivement sylvestre, Ëninríl a appris à maitriser la magie druidique. Cette connaissance est cependant incomplète et l'elfe devra multiplier les années de pratique pour prétendre très bien maitriser cet Art. Ressentant une affinité très forte avec les plantes, le jeune druide se spécialisa très tôt dans cette branche, au détriment de sa relation avec le règne animal. Cependant, il s'appuit beaucoup sur son totem pour se déplacer et remplir ses missions. Manipulant la végétation selon ses besoins, Ëninríl est très dépendant de son environnement pour exercer ses pouvoirs. Capable d'emprisonner ses ennemis dans la sylve, de les attaquer à l'aide de ronces, de se cacher et se déplacer sans se faire repérer ou de se protéger avec un bouclier de feuilles, le Noss est redoutable en combat dans la forêt.

Histoire :
Ëninríl Il'Dolwen naquit un Elenwënas pendant Favriüs de l'an trois six cent soixante-neuf du dixième cycle, sous le nom de Ëninríl Véneanár. Son père, chef guerrier de la Noss Wen'Döríl, s'appelle Arafinwë Véneanár. Sa mère, quant à elle, est appelée Tári Véneanár. Elle est la prêtresse de Kÿria dans la Noss. Les deux parents eurent une très grosse influence sur les premiers cent ans de l'elfe, avant de décroitre. A leur contact, le petit Véneanár apprit le sens de l'honneur, le combat à l'arc et la théologie. Sa mère inculqua à son fils le culte des cinq dieux et particulièrement la déesse la plus puissante du panthéon : Kÿria.

Dès son plus jeune âge, Ëninríl présentait des qualités essentielles à la pratique de la magie, par son assiduité, sa curiosité ou ses facilités d'apprentissage. A vingt ans, le jeune elfe montrait qu'il entendait très bien la Symphonie. Vers ses cent quarante et un ans, poussé par le père de l'elfe, Idril Lissësúl prît Ëninríl sous son aile et lui transmit son savoir. Elle même était druidesse et confia à son apprenti druide les secrets du métier. Passant des heures dans la forêt à concocter des potions, écouter les arbres et surtout méditer, maître et élève développèrent une  forte complicité. L'essentiel de l'apprentissage consistait à l'écoute de la nature. Si cela exaspérait l'elfe fougueux qu'il était, Ëninríl apprit rapidement à canaliser son énergie, se concentrer et calmer ses impatiences. Au bout de soixantes longues années d'apprentissage, Idril estima le jeune elfe "en âge de parcourir les sentiers d'Anaëh seul". Ëninríl avait alors cent deux ans, et son physique d'enfant avait laissé place à celui d'un adulte elfe qu'on lui connait actuellement.

Pour parfaire et conclure sa formation druidique, le petit Ornedhel se mit en route à travers la forêt afin de se mesurer au test du totem. Il se dirigea instinctivement vers les pics montagneux d'Anaëh et priant Carpacelva pour lui accorder un animal mourant à qui il donnerait une seconde vie. Après deux semaines de recherche et d'attente, Ëninríl fut récompensé. Un animal des plus emblématique du monde Miradelphia venait de tomber à ses pieds : l'aigle géant. Le jeune druide attendait ce moment depuis des décennies et savait ce qu'il avait à faire. Sortant son couteau de son fourreau, il entreprit, après multiples prières de remerciements pour les dieux et les Ëala, de découper méticuleusement l'animal. Sa chair, Ëninríl la mangea goulument, sans que son visage n'exprime autre chose que de la fierté. Ses os, il les tailla pour en faire des bijoux qu'il porte en guise de talismans. Et enfin, il utilisa son plumage pour se confectionner une capuche, le 'visage' de l'oiseau sur sa tête et ses ailes dans son dos, par dessus sa cape et cachant sa chevelure. Epuisé par sa tâche, le jeune elfe se coucha et passa une nuit agitée. La liaison traditionnelle du druide et du totem s'opérait. Par moment, sa vision s’aiguisait, son nez s'allongeait ou ses bras se couvrait de duvet. L'opération dut parfois douloureuse, et le druide prit la route du retour au lever du soleil en sentant une force nouvelle en lui. Une force qu'il lui faudrait comprendre et maitriser.

Ëninríl fut accueilli comme il se doit dans la clairière qui abritait la Noss. Son père, sa mère et Idril était en tête de la délégation. Lorsque celle-ci vit les ornements du nouveau druide, elle sut de quoi il en ressortait : Ëninríl Véneanár était lié au grand aigle royal. Il fut donc renommé Il'Dolwen, l'Aigle. Désormais autonome, il appris à contrôler son nouveau pouvoir en autodidacte, mais sachant que sa protectrice gardait un œil sur lui. Les sensations éprouvée lors de ses premières métamorphoses dépassèrent tous les noms. Pas un mot ne pouvait qualifier cette expérience.

Désormais totalement initié, le druide fut reçu par son père qui lui confia le travail qu'il lui destinait depuis toujours. Ëninríl fût nommé "Émissaire de Wen'Döríl". Avec ce titre, le jeune elfe parcouru Anaëh, rencontrant des chefs de Noss divers et transmettant les volontés de son père. Il gagna peu à peu de la notoriété dans toute la forêt et, l'apprentissage druidique étant constant, de la maitrise de la magie. Au contact de la forêt il développait ses capacités et devenait de plus en plus fort de jours en jours.

Avec l'arrivée de la guerre et le devoir de protection de la forêt qu'avait tous les Noss, son travail s'intensifia. Les guerriers de son clan furent appelés à combattre avec son père, qui s'absenta pour des durées toujours plus longues. Depuis sa liaison avec son totem, il s'était passé plus de cent ans lorsqu'Ëninríl quitta une nouvelle fois sa Noss pour prendre un rôle plus actif dans la guerre contre les Drows. Le jeune druide s'engagea vers le Sud, vers Ardamir, dans l'espoir de trouver ce rôle auquel il aspirait tant.

HRP

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Citation :

Dès son plus jeune âge on perçu des aptitudes magiques chez le druide.

Code:

[Métier] : druide

[Sexe] : Masculin

[Classe d'armes] : Magie et à distance

[Alignement] : Neutre loyal