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| Pendant ce temps | |
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Jérôme de Clairssac
Humain
Nombre de messages : 1159 Âge : 47 Date d'inscription : 10/01/2012
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| Sujet: Pendant ce temps Lun 3 Aoû 2015 - 9:18 | |
| 1er jour de la 9ème ennéade de Barkios Le temps passait, Jérôme était revenu, passant d'abord à Nulhadon, puis Adelagny pour se poser à Dormmel car c'était sans doute la que c'était le plus sensible. Durant toute l'absence du baron, l'ost et son frère Guillaume ne s'étaient pas tournés les pouces. Des patrouilles nombreuses avaient été mises en place et les espions envoyaient régulièrement des informations sur ce qu'il se passait dans les villes. Jérôme avait fait un tour des terres et il se demandait de quoi il retournerait de tout son parcours. Il avait rencontré le marquis d'Odélian, participé à un conseil à Sainte-Berthilde, puis il s'était entretenu avec le marquis de Brochant avant de revenir ici ou il espérait qu'un accord serait trouvé et qu'une union se ferait. Il avait donc inspecté les chausses-trappes qui avaient été installé aux points indispensables, passé en revu les troupes qui l'avaient acclamé et reçu le serment des seigneurs de Dormmel et de Nebelheim en échange de sa protection. Cela avait été une grande surprise en effet lorsque des émissaire de cette dernière arrivèrent pour faire la même demande que ceux que Dormmel peu de temps après. Le passage de troupes etherniennes entre Dormmel et les cités du sud et l'insécurité persistante ainsi que les fléaux qui étaient à leur porte, couplé à l'inaction du roi et du manque d'informations avaient précipité la décision. Des troupes étaient ensuite descendues des montagnes pour regagner leurs villes et augmenter les effectifs déjà présents. En effet, d'abord hostile au baron, les seigneurs et la population de la Sgarde furent bien obligés de se rendre compte de la réalité. Aussi, Haurse-Porc qui avait préféré rester neutre n'existait plus. Amblère, une cité importante de l'ancienne baronnie avait succombé aux sombres et l'on ne pouvait que constater que le roi qui était censé protéger ses terres en était incapable. La débâcle de l'ost serramirois envoya un sentiment de peur qui força à prendre des décisions. Au final, le dernier ost d'importance et la réputation de guerrier de son seigneur était celui d'Etherna, l'homme qui n'avait subit aucune défaite et dont certains disait qu'il était sous la protection des Dieux. Le peuple, pour sa part, se moquer éperdument de qui le gouvernait tant qu'il était protégé et qu'il n'avait pas faim. C'était étonnant de voir que la présence d'un ost était aussi bien perçu alors que d'ordinaire, c'était plutôt une plaie. Cette fois la, avec les sombres à leurs portes, les hommes étaient heureux de voir les hommes d'arme patrouiller. Il y avait eu des escarmouches avec des sombres qui essayaient de passer. Il y avait même eut maille à partir avec des morts-vivants, ce qui avait jeté l'effroi et fait largement remonter les superstitions des gens qui voyaient encre plus en Jérôme un sauveur et non plus un envahisseur comme certains nobles l'avaient dit. Un envoyé des Dieux était un bienfait en ces temps ou les morts se relevaient. Les éclaireurs pullulaient, les ponts (un seul perdurait, les autres étant détruit) et gués, très rares, étaient tous piégés et surveillés de prêt par des groupes aptes à repousser un assaut en attendant des renforts qui n'étaient pas très loin. Aussi, tout le sud et le centre de la Sgarde était maintenant entre les mains du baron d'Etherna, l'est était désert ou conquis par les sombres et le nord périclitait. Des osts se réunissaient en Hasseroi, que cela soit les restes de Serramire ou encore Odélian, Sainte-Berthilde ou Aretria. La jonction se ferait elle avec l'ost d'Etherna pour repousser les sombres et faire cette union qui mettrait fin à l'invasion. Il y avait donc encore beaucoup d'attente mais il était maintenant temps que quelque chose se passe. - précision:
La prise de Nebelheim était prévue de longue date avec entité mais il fallait attendre la 9ème ennéade.
Dernière édition par Jérôme de Clairssac le Mer 2 Sep 2015 - 14:45, édité 1 fois |
| | | Jérôme de Clairssac
Humain
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| Sujet: Re: Pendant ce temps Lun 3 Aoû 2015 - 12:05 | |
| Jérôme se trouvait à la citadelle de Dormmel lorsqu'on l'avertit que quelqu'un, un religieux, souhaitait le voir. Intrigué par le souhait d'un prêtre de le rencontrer et baigné dans la foi, il ne pu refuser de lui accorder un entretien, et de toute façon, il ne le souhaitait pas. Arrivé dans le "bureau" ou on les avait introduit, Jérôme vit trois individus, tous d'âge mur mais avec une allure digne et bien charpenté, sans doute rompus au maniement des armes d'après certains détails, chose étrange pour cette caste
"Soyez les bienvenues dans ces murs, l'on m'a dit que vous souhaitiez me voir, me voila, en quoi puis vous aider ?"
Les trois individus avaient tous le regards vif, ils dévisagèrent le baron des pieds à la tête. Le plus âgé, sans doute leur chef, prit la parole
"Bonjour votre honneur. Je me nomme Charles et je suis prêtre d'Othar. Nous avons entendu, à de nombreuses reprises, parler de votre ferveur et de votre dévotion à l'égard des cinq. Nous sommes venus vous voir afin de vérifier les dires et constater de nous même si c'était la vérité ?
Voila une question directe et des plus ambigus, n'amenant aucune réponse aux questions que le baron se posait
"En effet, je suis croyant envers les cinq et tout particulièrement envers Néera, je suis étonné de voir des représentants d'Othar ici. Je suis curieux de savoir ce que voulez de moi ?"
Les deux compagnons ne parlaient pas, se contentant de regarder le baron comme s'ils pouvaient voir au travers de lui pendant que leurs "chef" discutait calmement avec Jérôme
"Bien, bien. Peut être que nous pourrions commencer par un repas, la route à été longue pour venir jusqu'à vous"
Voila qui commençait bien, énigmatique à souhait. Jérôme n'était pas plus avancé que cela. il invita donc cordialement ses "invités" à se restaurer dans une taverne toute proche de renom, ne voulant pas abuser de l'hospitalité de Dormmel qui avait mit des appartements à sa disposition, ni les vexer par un endroit trop miteux. Une fois attablé, ayant commandé du sanglier, sans doute en raison de leurs croyances aussi, la conversation repris
"Je m'excuse par avance si je donne l'impression de vouloir vous brusquer, mais ma surprise et ma curiosité sont attisées et je ne comprends pas le motif de votre venue."
Charles prit le temps de s'essuyer comme il convenait avant de parler à un seigneur. il y avait eu des silences qui menaient toute cette discussion en longueur, ce qui était désagréable lorsque vous ne saviez pas ce qu'on attendait de vous
"Votre honneur, que pensez vous des cinq ? et selon vous, lequel est celui qui doit avoir la priorité ?"
Une question bien ambiguë, dangereuse à souhait à laquelle Jérôme réfléchit avant de répondre
"La religion est importante et les incroyants ont eu la preuve, durant le voile, que les dieux existent bel et bien. Je pense qu'il faut être dévoué et faire ce qu'il faut pour les satisfaire et s'attirer leurs faveurs. Quand à savoir lequel privilégier, c'est difficile à dire. La péninsule à mit la déesse Néera au dessus des autres mais ils sont pourtant sur une pied d'égalité. selon moi"
Après un nouveau silence gênant, le prêtre lui répondit
"Et pourtant, il est de notoriété publique que vous aussi, vous privilégiez la déesse mère, même si vous priez régulièrement pour les cinq" le prêtre semblait en savoir beaucoup sur Jérôme qui se raidit, l'avait il espionné ? en tout cas, il avait des informations qui indiquaient qu'il n'était pas venu voir n'importe quel noble au hasard. "Vous dites vouloir suivre les règles des Dieux et vous priez Néera et pourtant, vous êtes régulièrement en guerre. La déesse mère n'est pas une fervente admiratrice de la destruction de la vie."
La tension se fit encore plus forte, Jérôme se demanda s'ils étaient venus le juger
"Est ce une accusation ? les nobles ont des devoirs et.."
Charles leva une main pour l'arrêter
"Non, non, nous ne sommes pas la pour juger votre honneur ! pas à cet instant."
La tension ne redescendit pas mais Jérôme se tut. De nouveau un silence pesant
"Pour vous, à quoi servent les terres du nord ? elles semblent vous importer beaucoup vu votre investissement la bas."
"Ce sont les boucliers de la péninsule, les garants de la sécurité du royaume, ou du moins ce qu'il en reste. elles doivent être prête en toute circonstances et jouer leur rôle. Hors elles ont oublié cela, la déchéance les a prise et aujourd'hui, nous voyons les sombres assaillir les forteresses de la Sgarde. C'est inacceptable, il faut que cela change."
Les trois prêtres se regardèrent mutuellement avec une flamme dans les yeux, comme s'ils avaient entendu ce qu'ils voulaient
"En effet, ce sont les boucliers de la péninsule et les garants de l'espèce humaine"
Bon la c'était fort puisqu'il y avait l'Estrevent mais il fallait frapper fort pour la démonstration et la suite qui allait venir.
"Othar est un Dieu guerrier la ou Néera est une Déesse bienveillante et pacifique"
Il poussait encore un peu sur la passivité de Néera mais il fallait donner le change
"Néera à la prééminence sur la péninsule et nous l'acceptons pleinement mais voyez vous, nous aimerions réussir à augmenter l'influence d'Othar. Hors, quoi de mieux que des terres frontalières et guerrières pour le Dieu de la guerre, vous en convenez ?"
Jérôme commençait à comprendre le but de cet entretien
"Je vois oui, les peuples nordiques sont plus batailleurs que ceux du sud, en effet. Les dangers sont plus vastes aussi et il serait plus aisé de vous implanter la bas pour augmenter l'influence du dieu Othar. Et donc ?"
Le repas était terminé depuis un petit moment, ils prirent donc le chemin du retour vers le château, toujours en faisant attendre le baron sur la raison de leur venu même si Jérôme avait cerné l'essentiel. |
| | | Jérôme de Clairssac
Humain
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| Sujet: Re: Pendant ce temps Ven 21 Aoû 2015 - 16:04 | |
| Une fois de retour dans le bureau alloué au baron d'Etherna, ils reprirent la discussion la ou ils l'avaient laissé. Ce fut une fois de plus Jérôme qui débuta
"Qu'attendez vous donc de moi ? que me voulez vous ?"
Même s'il avait compris l'essentiel, il voulait les entendre le dires. Charles, le chef des prêtres d'Othar sourit tout en ayant une lueur dans les yeux
"Je ne doute pas de votre intelligence, messire baron. Nous ne vous ferons pas languir plus longtemps. Nous aimerions que vous nous concédiez une terre afin de bâtir une commanderie sur les terres d'Oësgard. Qu'elle soit indépendante et qu'aucun serment d'allégeance ne nous soit demandé. Vous comprendrez que nous ne servons que les Dieux et que nous ne pouvons pas faire un serment envers une personne."
Voila, les mots étaient dit. Ils avaient enfin dévoilé leur jeu. En s'implantant sur cette terre, ils gagneraient en influence et pourraient commencer à prêcher afin de ramener le peuple vers eux. Un silence s'installa avant que Jérôme ne réponde
"Et qu'est ce que je gagnerais à vous accorder cela ? je ne suis même pas dirigeant de cette terre et même si je le devenais, qu'est ce que ça m'apporterait de faire cette grosse concession ?"
Négocier avec des représentant d'une divinité n'était jamais aisé mais la demande était conséquence et il se doutait qu'ils avaient bien réfléchit avant de venir le voir. Le sourire sur les lèvres de Charles s'agrandit
"Nous ne sommes pas des ingrats et nous avons conscience de la valeur de ce que nous demandons. En échange de votre concession et de votre soutien à notre cause, nous parlerons au peuple afin de lui faire comprendre que vous n'êtes pas son ennemi et que vous êtes celui qui a le pouvoir de lui apporter la paix et la prospérité."
L'offre était alléchante, c'était indéniable
"Je comprends. Mais même si je le voulais, la Sgarde n'a pas les moyens de financer une commanderie. Il y a beaucoup de choses à faire pour redresser ce pays et bâtir un bâtiment religieux n'est pas une priorité, les Dieux me pardonnent"
"Je comprends mais nous n'avons pas besoin de financement. Juste la main d'oeuvre dont je ne doute pas que nous trouverons."
Jérôme resta sans voix un instant. Ainsi ils avaient suffisamment d'argent pour financer la construction d'une commanderie, c'était difficile à croire
"Nous avons une autre requête !"
Le baron regarda Charles dans les yeux, se demandant ce qu'ils allaient encore lui demander mais n'ayant rien à perdre
"Je vous écoute"
"Nous voulons que notre dirigeant ait une place dans votre conseil et qu'il ait son mot à dire afin de vous donner des conseils avisés."
Voila qui n'était pas rien, ils étaient exigeant mais ils savaient ce qu'ils faisaient. Voyant que le baron réfléchissait et surtout hésitait, le chef des prêtres continua
"En contrepartie, nous vous allouerons une cinquantaine de moine-soldats qui rallieront votre bannière"
Cinquante hommes, ce n'était pas extraordinaire mais si c'était des hommes rompu au combat comme Othar le voulait, alors ils constituaient une élite à ne pas négliger.
Jérôme réfléchit et il demanda un temps de réflexion qu'ils lui donnèrent. Le lendemain, il accepta finalement cette offre. Il ne devait cracher sur aucun soutient et si les Dieux eux-même lui avaient envoyé ces hommes, il ne fallait pas les repousser. |
| | | Jérôme de Clairssac
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| Sujet: Re: Pendant ce temps Mer 2 Sep 2015 - 16:53 | |
| 2ème jour de la 9ème ennéade de Barkios Dès le lendemain de sa conversation les prêtres d'Othar, ceux-ci ne chaumèrent pas. Charles était le supérieur de cette branche et il prit place aux côtés de Jérôme afin de le conseiller et surtout pour veiller à ce qu'il tienne parole. Ils devaient être bien sur d'eux-même puisque aussitôt les cinquante guerriers promis entrèrent dans la ville. Il était évident qu'ils ne devaient pas être très loin. Ils étaient des guerriers d'élite, des hommes élevés pour guerroyer au nom du dieu de la guerre. Leur petit nombre n'était donc pas à négliger vu leurs compétences martiales.
Un conseil avait été mis en place et il y avait du beau monde dans cette salle de commandement sise à l'intérieur du château de Dormmel. Les cinq consuls de la ville, des nobles éminents et proches du baron ainsi que les officiers de l'armée. L'on parla des places fortes et des protections qui étaient rajoutées ou remises en état. Des pieds en bois taillés en pointe en bas des murailles, des douves approfondit et élargit, des pièces de sièges sur les tours et tout ce qui allait avec la défense d'une place forte. L'on parla aussi des troupes, du moral et des mouvements possibles selon les situations. Enfin, l'on devisa sur les dirigeants en place ainsi que de ce que l'on savait sur ce qu'il se passait ailleurs. Ainsi l'on parla de Nebelheim et de son dirigeant, un certain Arnaud de Raisse qui demandait plus d'hommes afin de protéger sa cité. Plus au sud, Guillaume, le frère du baron d'Etherna, se trouvait à Adelagny ou il était aux côtés de Renaud de Chassur, un compagnon de la première heure de Jérôme qui avait mérité son ascension en tant que châtelain de la forteresse. Il organisait le tout et veillait sur les villes alentours, comme Erbay qui avait été donné à Armand de Chastellon, un autre ethernien méritant ou encore Nulhadon qui avait un nouveau seigneur également, après la mort de Sebastian de Systoli à la croisade, placé par feu Goar Ier. l'on avait retrouvé un membre de l'ancienne lignée qui avait été écarté, un homme qui avait donc toute la légitimité du nom de Bertrand du Bertou et qui avait été ravis qu'on lui redonne le fief qui avait appartenu à sa famille.
Jérôme avait ainsi placé ses pions sur l’échiquier de la Sgarde qui était entre ses mains afin de s'assurer que rien ne lui glisserait entre les doigts. La situation voulait aussi qu'on ait besoin de sa protection vu l'absence de celle du pseudo roy en titre qui n'avait pas bougé son petit doigt jusque la, du moins aux vus des nobles. L'anéantissement de nombre de proches de Goar ainsi que la haute noblesse lors de sa croisade avait beaucoup aidé à faire accepter sa présence qui s'était passée sans heurt majeur, la peur du sombre étant bien présente et les armées la bienvenue. |
| | | Nakor
Humain
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| Sujet: Re: Pendant ce temps Sam 3 Oct 2015 - 17:46 | |
| Nakor avait nettoyé Haurse-porc de la mort et les créatures qui l'infestaient, s'était approché d'Amblère, y avait rencontré un terrible magicien à moitié elfe, moitié mort-vivant. La situation avait été ce qu'elle avait été et le vieux fou avait quitté la place d'Amblère. Il décida d'aller chercher les dernières forces encore capables de résister à l'invasion drows par l'est. Il fila en ligne droite jusqu'à Nebelheim où il entendu un nom qui résonna dans on esprit avec vivacité : Jérôme de Clairssac. Une vieille connaissance qui plongea momentanément le vieillard dans des souvenirs sans âge. Un hôtel particulier, une discussion, un enfant qui joue, puis le chaos, le combat, l'action, le sauvetage, l'affrontement et toutes les folies qui avaient pu en suivre, sa rencontre avec Nimmio, ses tentatives pour l'aider à aller dans le juste chemin et maintenant cette satanée attaque des sombres. C’est tout haut que Nakor s'entendit lui même dire
"Mais cela ne finira-t-il donc jamais?"
Le soldat à qu'il s'adressait lui demanda pardon, mais le Magistère du Firmament balaya l'air devant lui et demanda où il pouvait trouver Jérôme. Une vague indication inquiète d'un soldat n'aimant plus vraiment la magie après tout ce qu'il venait d'advenir et le chapeau pointu parti en ligne droite, remonta aussi vite que possible en direction de la citadelle de Dormmel. Que faisait-il là bas? Les soldats se regroupaient-ils? Les armées étaient-elles en place? Ou les nobles continuaient-ils à s'affronter, se duper et faire du mieux qu'il pouvait pour faire tuer leurs propres hommes? Nakor eut tout le temps de réfléchir et décida que, peine perdu, il valait mieux se concentrer, canaliser son énergie, se ressourcer et se préparer à la suite d'un combat qui était loin d'être fini. Il allait devoir prêter main forte à une armée, si tenté qu'elle existe, sans aucun doute un peu réfractaire à la présence d'un magicien. Il fallait dire que le vieux fou avait une réputation difficile à cerner, si ample et divergente selon les gens, que lui même ne savait plus ce que l'on pensait de lui : un allié? Un ennemi? Un monstre mangeur d'enfant? Une succube avaleur de vie? Une momie damnée? Une barbe flottante? Un vieillard sénile capable de quelques tours de passe-passe? Un magicien respectable? Il allait sans doute vite finir par le savoir.
Il y avait de l'activité aux abords de la cité fortifiée, comme une construction qui en était à ses début mais qui allait avancer vite. Se passant la main sur la barbe, il put voir quelques prêtres par-ci par là, des prêtres d'Othar ...
"Hum, que viennent encore faire les dieux dans cette affaire?"
L'antique archimage n'aimait guère les dieux, qui avaient récemment démontré leur incroyable manque d'empathie envers certains de leurs plus grands fidèles. Ne comprenant pas toutes ces histoires d'adoration et de culte, et étant lui même hors-la-loi envers la mort et sa représentante divinité, Nakor n'était pas un prieur invétéré, bien au contraire. Il respectait l'immense pouvoir des dieux mais n'y faisait jamais appel. Il tenta d'entrer dans le palais quand il fut arrêter tout net par un colosse à la porte
"Hé là toi! Où tu crois aller comme ça, on accepte plus les mendiants à cette heure ci. - Les mendiants? ... Les ... non mais qu'est-ce que vous racontez bon sang? Je ne vois aucun mendiant ici enfin! Vous perdez la raison jeune homme! - Quoi? Qu'est-ce que tu oses dire vieux hibou? - Un hibou? Non mais cela ne va pas du tout mon garçon ... auriez-vous un peu de fièvre? ... Enfin bref, cela va sans doute vous passer ... je demande à voir d'urgence mon excellent ami Jérôme de Clairssac. Hâtez-vous je vous prie, le temps presse. - Monsieur veut voir son ami le baron d'Etherna ... mais bien sur et moi je vais coucher avec la reine mère en personne dés ce soir! Aller fiche le camp de là avant que je ne m'énerve vraiment et que je t'en colle une ou deux grand père!"
Nakor ouvrit de grands yeux ronds et fut outré au possible! Pourquoi donc, à chaque fois qu'il voulait voir quelqu'un d'important, on lui disait de s'en aller? Il était constamment prit pour un vagabond, un miséreux et un vieux fou. Le magicien arqua ses sourcils en se demandant pourquoi Est-ce qu'on lui réservait à chaque fois ce sort. Mais en entendant qu'il allait se prendre une bonne claque ou deux, Nakor parti dans une de ses bougonneries habituelles.
"Pour qui me prenez-vous espèce de jeune imbécile sans cervelle? je suis Nakor, Magistère du Firmament, Archimage humain, ancien conseiller personnel du roi, dernier survivant humain de l'empire dragon, j'ai six cent vingt huit ans et j'ai combattu et tuer plus qu'à mon tour des drows, des sorcières des marais, des chaotiques et autres monstres des profondeurs. Je n'ai absolument rien à prouver à personne et encore moins à un freluquet sans manière à la barbe mal rasée. Aller immédiatement prévenir le Baron avant que je ne libère des forces que vous ne voudriez pas voir libérer sur votre petite personne. Est-ce clair?"
Le ton de la voix était lentement monté, la magie se mit à frémir et l'air à vibrer autour du vieillard. La dernière question, tout à fait rhétorique, fut prononcée avec une voix devenue magiquement amplifiée. Quel que soit le mage qui se trouverait dans cette citadelle, il sentirait la présence d'une force contre laquelle il ne valait mieux pas jouer si l'on avait pas derrière soit de nombreuses années de pratiques. Le garde allait-il enfin se décider à bouger, allait-il au contraire appeler la garde pour faire tuer le vieux fou? Jérôme viendrait-il? |
| | | Jérôme de Clairssac
Humain
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| Sujet: Re: Pendant ce temps Mer 21 Oct 2015 - 13:37 | |
| 1er jour de la 9ème ennéade de Barkios Jérôme était dans sa chambre, à ressasser tout ce qu'il devait emmagasiner. Il mettait un point d'honneur à lire chaque rapport d'espionnage et à connaitre les rumeurs et informations qui leur parvenait. Il ne voulait pas manquer une information importante qui lui nuirait. Les fortifications des forteresses, déjà lourdement protégés, avançaient bon train et si l'ennemi venait sous les murs des citadelles sous le contrôle de Jérôme aurait beaucoup de difficultés à l'en déloger. La chute de Nebelheim était arrivée la veille et la peur, déjà bien ancré, s'attisa encore en entendant les histoires de morts vivants. Les temples n'avaient jamais été aussi pleins, de même que les offrandes étaient telles qu'il était difficile de toutes les recueillir. Jérôme, depuis son retour, passait beaucoup de temps parmi ses hommes afin d'être visible et pour bien montrer qui les dirigeaient. Après la triste nouvelle, il intensifia sa présence au milieu de ses soldats mais également en ville. En plus des quatre hommes de sa gardes personnelles allouées à sa protection, deux moines s'étaient greffés et ne lâchaient plus le baron, prêt à tout pour protéger sa vie. La présence des fidèles d'Othar raffermit l'illusion et la rumeur qui disait que Jérôme était un homme saint. Il arrivait, sur son passage, que des femmes lui présente leurs nouveaux nés afin qu'il les touche ou les bénisse. Il n'aimait pas beaucoup cet aspect qu'on lui donnait mais il se devait de les rassurer et non de ruiner leurs espérances. Dès qu'il le pouvait, il se réfugiait dans la salle d'entrainement ou il mettait une ardeur surprenante à massacrer des mannequins d'entrainement ou à défaire ses adversaires. La rumeur franchit les murs du château ou on l'avait logé et l'on chuchota rapidement (avec un sourire) qu'il ne serait pas bon de se retrouver devant lui lorsque les hostilités débuteraient.
Il était donc à cet instant dans sa chambre lorsqu'il ressentit soudain une puissance magique d'une grande ampleur au sein du château. Intrigué, il sortit de son mutisme ainsi que de la pièce ou il se trouvait et il partit d'un pas rapide vers le lieu ou il y avait la débauche d'énergie. C'est alors qu'il entendit une sorte d'esclandre ou une petite poignée de soldats entouraient un homme en cherchant ce qu'ils devaient faire. La tension était palpable lorsque Jérôme aperçu celui qui se trouvait au milieu. Le mage Nakor était donc dans les murs et à ce que le baron entendait, il voulait le voir. Il connaissait l'illustre personnage pour l'avoir déjà côtoyé. En effet, sa formation magique l'avait amené, durant son enfance, à Diantra et il avait eu la chance d'être mit en présence du mage qui était proche du Roy Trystan. Ils avaient même discuté certaines fois, étonné de voir une homme aussi puissant, prendre en considération quelqu'un comme lui. Suite au décès tragique de ce dernier, les rumeurs avaient courus sur lui et sa tête avait même été mise à prix. C'était d'ailleurs à l'enterrement du fils de Trystan que le baron avait vu le mage pour la dernière fois. Jérôme n'avait pas su qui croire dans cette histoire jusqu'à ce qu'il rencontre Nimmio de Velteroc qui lui avait alors fournit une autre histoire que celle que la couronne voulait faire croire.
Il sourit donc en voyant cet énergumène (car aucun autre mot ne pouvait mieux le caractériser) doté d'une terrible puissance. Il pensa aussitôt aux avantages qu'il pourrait tirer de lui s'il parvenait à le rallier à sa cause, encore plus alors que des morts vivants étaient sur toutes les langues et que la magie était en oeuvre. Il se demandait si Nakor serait alors toujours perçu en tant que perturbateur ou comme un sauveur depuis les dernières nouvelles. Il savait également, de la part de ses espions, que la présence serramiroise n'était pas très bien perçu en raison des différends qui avaient eu lieu auparavant entre la baronnie et le duchés. La rancune était tenace parmi ce peuple mais ils avaient accepté la chose, désireux de la protection que leurs fournissaient l'ost, pour ces mêmes raisons qui les avaient fait accepter la présence ethernienne. Alors qu'il s'avançait, Jérôme repensa aux osts qui se réunissaient dans le nord de la baronnie, se demandant pourquoi Gaston n'avait pas mené son armée directement au contact de la sienne. Peut être qu'il préférait rester en contact avec les osts coalisés pour avoir la main sur ce qu'il se passait et empêcher Aymeric de rallier Aretria et les autres à sa cause ?
Jérôme chassa tout ça et il s'avança, poussant deux gardes afin de se rendre au centre du cerlce
"Cela suffit !"
Sa voix était emprunte d'autorité et tout le monde se retourna vers lui. La tension retomba lorsqu'on le reconnu, la question de savoir s'il fallait le prévenir ou non n'étant plus d'actualité et des ordres directs n'allant pas tarder à arriver, ce qui les soulageraient.
"Maître Nakor, c'est une surprise que de vous voir en ces lieux. L'on ne vous attendait pas, veuillez excuser mes hommes."
Jérôme fit un signe et les soldats repartirent à leurs postes. Seul les quatre gardes et les deux moines soldats étaient présent derrière le baron
"Suivez moi s'il vous plait, nous serons plus à l'aise devant une bonne boisson pour discuter du pourquoi de votre visite."
Jérôme savait que l'homme n'était pas venu pour rien. |
| | | Nakor
Humain
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| Sujet: Re: Pendant ce temps Ven 23 Oct 2015 - 21:43 | |
| Nakor était relativement énervé. Seulement relativement, s'il l'avait vraiment été, les soldats du coin s'en seraient bien rendus compte rapidement. Le vieux fou était bougon mais perdait rarement réellement le contrôle de lui-même et de ce qu'il disait et faisait. Et alors que le Magistère du Firmament se demandait quelle était la meilleure marche à suivre, il entendit un très clair et autoritaire
"Cela suffit!"
Le magicien arqua son sourcil droit puis pivota très lentement afin de voir qui était la source de ce son qu'il reconnaissait et le soulageait un brin. Gardant tout son sérieux, il planta son regard implacable dans celui de son jeune ami Jérôme de Clairssac et écouta avec une grande intensité. Il lâcha un très bref mais salutaire
"Je les excuses évidemment."
Puis le légendaire sourire du vieillard presque millénaire apparu sur son visage buriné. Il tendit une main chaleureuse et bien ferme en direction du Baron en disant tout haut
"Je suis heureux de vous revoir mon ami. Je dois bien avouer que je ne m'attendais pas non plus à vous trouver dans de telles conditions. Allons, je vous suis."
La poigne du vieux magicien était toujours étonnamment solide et puissante, alors qu'on pouvait l'imaginer comme une vieille momie desséchée et sans force, il était tout l'inverse, un réservoir de force et de vie, une quantité colossale de magie et de bienveillance qui jamais pourtant n'hésitait à se battre de toutes ses forces pour ses profondes convictions. Il suivi le maître des lieux en jetant un oeil interrogateur sur les gardiens du Baron. Des moines guerriers d'Othar ... Nakor avait une relation très singulière avec la religion, il garda quelques remarques pour lui pour ils arrivèrent dans une vaste salle. Le Magistère du Firmament pris lourdement place et accepta un verre de vin, il le fit osciller devant lui, avant de prendre la parole, les yeux perdus dans le vague.
"Vous aviez raison Jérôme ... je ne suis pas venu pour rien ici. J'ai fais une longue route depuis que nos chemins nous ont séparé de Diantra, à la suite de l'assassinat de Trystan d'Erac. J'ai fondé une guilde de magiciens accueillant tous les mages de toutes les races de notre monde ... toute ... et cela fonctionne Jérôme. Cela m'a amené à reprendre contact avec certains de vos semblables humains. Glenn Hereon qui participe au rempart principal contre les armées drows. J'ai aussi poussé Nimmio de Velteroc à relever la tête et prendre ce qui semblait à la portée du premier venu et que je ne voulais pas voir échoir sur la tête de n'importe quel imbécile qui allait encore plonger la Péninsule dans l'effroi et la guerre intestine. Mais comme toujours les vents sont souvent contraires et tournent sans cesse. Les révoltes, les interventions lointaines de quelques ennemies à la couronne et maintenant ... la percée des drows dans le royaume! J'ai dû quitter précipitamment Diantra avant que ne se tienne un conseil important et j'ai filé vers Oesgard. J'ai trouvé Haurse-Porc totalement dévasté, infesté par la mort ... j'ai nettoyé cet endroit de fond en comble puis je suis remonté vers Amblère où j'ai découvert la tête de pont des drows et de leurs prêtres nécromantiques maudits! Je les ai affrontés à l'aide d'un étrange mage elfe ... si seulement c'est encore un elfe ... mais après avoir fait mon possible, je me suis dis que je serai peut-être plus utile aux côtés de quelques armées humaines qui seraient dénués de mages dans leur rang. Quiconque va à l'encontre des drows sans force magique perdra immédiatement le combat Jérôme! Une armée de drows et une armée de morts magiquement animés. Je peux aider, je peux aider par le feu, la terre, l'eau, le vent, l'éclair et bien d'autres choses encore. Mais je ne peux rien faire seul ... alors parlez franc mon jeune ami ... quels sont vos plans!"
Quelques petits détours par le passé pour arriver cruellement dans le présent, terrible et mortuaire, mais tourner en rond ne ferait que donner plus de temps et de forces aux ennemis du Royaume. Et ça, jamais le magicien ne le permettrait. Après tous ces siècles de vie, on pouvait s'étonner de voir autant de force de conviction et d'envie de vivre chez ce vieil homme, mais rien ne l'arrêtait, et encore moins des ennemis à sa porte, qui s'en prenait à la vie et au repos des morts. La réponse allait sans doute rapidement venir. |
| | | Jérôme de Clairssac
Humain
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| Sujet: Re: Pendant ce temps Jeu 29 Oct 2015 - 17:24 | |
| Lorsque Nakor serra la main du baron, la force qu'il mit sans cette poignée démontra sa santé. Contrairement à ce que beaucoup de monde pensait, Jérôme savait que la magie était très exigeante. Quelqu'un qui n'était pas en pleine possession de ses moyens ne pouvait pas employer la magie ou alors avec de très grands risques qu'aucun arcaniste ne prenait. L'arrivée de ce puissant mage amena un sourire sur les lèvres de Jérôme qui se demandait si ce n'était pas une intervention divine. En effet, sa présence était on ne peut plus adéquat avec les sombres qui étaient des sorciers accomplis. Jérôme lui demanda de l'accompagner et il se retrouva dans la salle qui servait aux planifications afin un combat. L'on amena de quoi se sustenter et boire et Jérôme demanda à rester seul en présence de l'illustre personnage. Les gardes s'exécutèrent immédiatement alors que les moines soldat restèrent un petit peu avant de sortir de la pièce. Nul doute qu'ils voulaient également épier tout ce qu'il se passait.
Une fois tranquillement installé, Nakor se perdit dans ses souvenirs, un verre de vin en main alors qu'il racontait ce qui lui était arrivé ainsi que deux trois détails d'avant qui pouvaient avoir leur importance. La moindre des choses à dire, c'est qu'il ne tourna pas autour du pot. De même, bien que faisant un long monologue, il résuma parfaitement ce qu'il avait vécu. Les yeux de Jérôme étincelaient alors qu'il écoutait le mage faire son récit, son cerveau déjà en train de mettre en place certaines choses. Le passage de sa guilde l’intéressa au plus haut point. Il nota le fait qu'il semblait y avoir toutes les races. Les sombres n'étaient bien entendu pas la bienvenue mais alors pas du tout et encore moins (si c'était possible) avec les événements actuels. Les violences subits par Aline de Montévlin ne plaidait pas non plus en faveur d'une tolérance envers cette race aux yeux du baron.
"J'ai moi même voulu unifier, ne serait ce que le nord de la péninsule et aujourd'hui je m'en mords les doigts. Je comprends donc votre frustration maître, il semble qu'il soit impossible de trouver un accord entre les dirigeants, c'est pure folie. Permettez moi de vous féliciter pour votre guilde, je n'en savais rien mais c'est une bonne chose que les mages trouvent un endroit sur pour pratiquer. Les derniers événements de Diantra avec la mort du régent les ont mis au banc de la société."
En effet, depuis la mort d'Aetius, son épouse, Arsinoé, devenue régente, avait lancé une chasse aux sorcières qui avait jeté les magiciens sur les routes.
"Vous avez rencontré beaucoup de monde, j'imagine votre déception quand à la tournure des événements. Avez vous des nouvelles récentes de ce qu'il se passe dans le médian ? les nouvelles ne sont pas très rapide. Je vois que vous n'avez pas été inactif, loin de la, vos informations nous serons précieuse, n'en doutez pas un instant. Nous n'avions plus de nouvelles de Haurse-Porc mais aucune troupe n'est allée voir ce qu'il s'était passé. C'est bien triste de penser que tout une ville à éradiqué, tout comme à Amblère."
La colère couvait de façon constante en Jérôme depuis son sauvetage d'Aline et il comptait bien pouvoir assouvir sa vengeance comme il le pouvait. Il rongeait son frein devant la puissance des envahisseurs, attendant que les renforts n'arrivent mais il espérait que ce serait avant bientôt.
"Savez vous combien ils sont à Amblère ? des mages nécromantiques, nous nous en doutions, des rapports annoncent qu'il y a eut des attaques de morts-vivants. Et le mage qui était avec vous, peut il nous aider ? et ceux de votre guilde, sont ils loin ? peuvent ils nous apporter leur soutien ?"
Tous les renforts étaient bons à prendre, en particulier s'il s'agissait de mages.
"La magie est l'un des points forts des sombres, je ne le sais que trop bien mais, à part moi même qui ne suis pas très puissant, je n'ai pas connaissance de mages dans mes rangs. Votre présence est plus qu'appréciée et je gage que l'opinion de beaucoup de monde changera par la suite. vous ne pouvez rien faire seul, je le conçois, alors je vous en conjure, rester avec moi. Les plans sont simples, pour l'instant c'est l'attente malheureusement. Je dispose de plus de cinq mille hommes mais ils sont répartis entre Dormmel, Nebelheim, Erbay, Nulhadon et Adelagny, ce qui fait un vaste territoire. Je ne peux malheureusement pas dégarnir les forteresses et je n'ai donc pas la puissance actuelle pour un assaut seul. Heureusement, Serramire, Odélian et Aretria se réunissent en cet instant à Hasseroi. Nous devons tout faire pour contenir les sombres le temps qu'ils fassent leur jonction avec mes forces. Ensuite, nous pourrons alors les renvoyer d'où ils sont venus et encore mieux, faire en sorte qu'aucun ne revienne. Cela enverra un message clair à ceux qui désireraient envahir la péninsule par la suite."
Voila qui était un premier résumé qui ne tenait compte que de l'aspect militaire. La politique était un véritable fléau mais elle ne tarderait pas à venir dans la conversation actuelle. |
| | | Nakor
Humain
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| Sujet: Re: Pendant ce temps Sam 31 Oct 2015 - 18:18 | |
| Nakor avait prit place bien tranquillement et avait regardé un à un, les autres membres de la garde de Jérôme quitter la pièce. C'était rassurant de voir qu'il y avait encore quelques endroits dans la Péninsule où l'on savait que le vieil homme n'était pas le monstre décrit par les trop nombreuses rumeurs à son sujet. Même si certains hésitèrent un peu, ils obéirent à leur maître et s'en allèrent. Le Magistère donna ses explications puis il bu une longue gorgée après avoir parlé d'un seul ensemble. Ce fut donc au tour du baron d'Etherna de prendre la parole. Nakor inclina alors la tête assez bas après les premières félicitations de son noble ami.
"Je vous remercie Jérôme, car en effet, Aetius a emporté avec lui sa vie, celle des héritiers légitimes de la couronne, tout l'Arcanum et sa tour mais surtout, il a emporté avec lui la confiance que les gens avaient en les sorciers. C'est donc plus que nécessaire d'avoir ouvert cette guilde qui prend doucement de l'ampleur. Je note aussi que vous avez fini par acquérir les mêmes certitudes que moi, sauf que j'ai fini par les obtenir après plusieurs siècles de vie ... unir les hommes est un pari bien fou!"
Nakor souriait, mais il souriait jaune en disant cela, il était amère même car jamais la pauvre partie géographique du monde regroupant les humains n'avait pu connaître de longues périodes de calme. Il fut ensuite question du Médian. Là encore, le vieux fou hocha de la tête, de gauche à droite cette fois, en ajoutant
"Non malheureusement, j'ai dû quitter Diantra dans la précipitation. Voilà tout ce que je sais Monseigneur : Nimmio venait de prendre la ville, préalablement quitté et partiellement détruite par ceux qui prétendaient avoir le trône sous leur fondement. J'ai réclamé de lui qu'il envoie immédiatement de l'aide dans le nord mais il s'est retrouvé entouré de vipères! La peste d'Ys depuis le grand sud, prétend être autoproclamé la régente de la couronne et donc de toute la Péninsule, des attaques de vautour ont lieu aux alentours de Velteroc, les forces de Nimmio sont exsangues et doivent faire face à tous les fronts en même temps. Il ne peut militairement déployer aucune de ses forces sans prendre le risque de perdre absolument tout ce qu'il tient entre ses mains. J'ai donc dis que je partais ... en pensant de manière sans doute un peu orgueilleuse que j'étais mieux que rien. Depuis, la route est longue, même par mes moyens magiques. Il a pu se passer de nombreuses choses depuis : une alliance avec le sud, une destitution, une attaque féroce ... rien ... je n'ai aucun pouvoir de divination malheureusement, et encore moins de voyance. Avez-vous eu des nouvelles de votre côté?"
Nakor espérait qu'un émissaire avait pu trouver quelques nobles du coin pour leur transmettre des informations utiles.
"Oui, une armées de morts Jérôme, c'est ce à quoi vos troupes devront faire face. Ce qui signifie qu'ils devront aussi affronter la peur la plus terrible qui soit en plus de toutes celles qui accompagnent les grandes batailles : tomber et se retourner contre ses propres alliés de force. Les morts doivent être aux alentours de deux ou trois milles pauvres âmes. Les mages sont bien moins, ils doivent être une vingtaine si on compte le Haut-Prêtre qui tire les ficelles et commande en usant de la force mentale et physique de ses sous-fifres. Si nous parvenons à le tuer lui, toute l'armée des morts tombera et retournera en paix auprès des dieux. C'est lui que je devrai trouver et affronter en premier. Ne comptez cependant pas sur mon acolyte du moment ... il a ses propres préoccupations et n'interviendra plus dans ce conflit malheureusement, ni pour nous ni contre nous finalement."
Nakor fit claquer sa langue dans sa bouche, ce goût amer n'avait pas envie de le quitter pour le moment!
"Ceux de ma guilde? Mais ... Monseigneur, ma guilde, tout comme le monde, est actuellement fortement fragile. Elle est naissante et réside au tournant de tellement de peuples et de culture qu'elle risque chaque instant de sombrer dans le néant. Ma forteresse se trouve à la pointe sud de Naelis, en Ithry Vaan. Trop loin pour intervenir dans des délais corrects, et je crains trop qu'elle ne disparaisse pour la faire militairement intervenir où que ce soit pour le moment. Elle doit d'abord continuer à grandir. Désolé, mais ce n'est pas avec cela que nous trouverons notre salut Jérôme."
Nakor était catégorique et clair : il n'appellerait pas ses mages pour le moment, car de toutes les façons, même s'il le faisait, ils étaient tous beaucoup trop loin pour être là dans des temps raisonnables. Vint enfin la dernière intervention du baron. Le magicien se passa lentement et longuement la main sur sa barbe soyeuse et blanche. Il se pencha alors un peu plus, un air de conspirateur sur le visage, avant de terminer sa partie
"Pas connaissance de mages dans vos rangs ... vraiment?"
Puis il se recula dans sa chaise et continua
"Je vais évidemment rester à vos côtés ... je vais vous aider, vous et vos armées mon ami. Vous ne serez pas seul devant la puissance magique des sombres. Mais, je ne suis pas le seul en dehors de vous à pouvoir faire quelque chose de magique ... ce ne sont pas des sorciers, mais que faites vous de tous ces prêtres qui vous entourent de si prés. Othar et son culte sont capable de faire de nombreuses choses brillantes lors d'un affrontement armée Monseigneur. Je n'aime pas les clercs, mais leur présence se peut être un atout à ne pas négliger."
Réfléchissant quelques secondes il termina ainsi
"Dormmel, Nebelheim, Erbay, Nulhadon et Adelagny vous dîtes. Avec Serramire, Odélian et Aretria qui se réunissent en cet instant à Hasseroi ... toutes nos forces jointes permettraient sans doute de faire la différence. Vous devez vous assurer que le chemin entre ici et Hasseroi, comme entre chacune de vos places armées et Hasseroi soit totalement dégagé. Nous devons pouvoir rejoindre nos alliés du moment rapidement. La vitesse et la surprise doivent finir par jouer en notre faveur, mais cela ne fonctionnera que si chacun de vos hommes d'armes est parfaitement prés à quitter les lieux à l'instant où vous l'ordonnerez. Il ne faudra alors manquer ni de vigueur ni faire preuve d'excès de prudence Jérôme. Vous pourrez constamment vous demander quand est le bon moment ... et risquer de le repousser. Le bon moment ... vous devrez plus le sentir que le percevoir! Faite vous confiance, faite confiance en vos hommes. Je m'occupe de la magie, occupez vous donc de l'épée voulez-vous? Faites moi rencontrer le chef des prêtres qui vous entoure ... nous devons obtenir de lui de l'aide!"
Nakor, comme en tout temps, en toute époque, donnait des conseils sur le ton d'un ordre. Sans jamais se croire ni se considérer supérieur aux autres, il avait toujours été dans la position du vieux conseiller. Et il avait une qualité que beaucoup pouvaient considérer comme utile : il n'hésitait pas! Un feu brûlait en lui, il estimait et se battait de toutes ses forces pour la vie. Mais il savait que cela ne pouvait se faire dans la peur, l'attente et l'effroi. Non, il fallait des gens motivés, revigorés, et un chef tout seul dans sa forteresse pouvait finir par se laisser dicter sa conduite par la peur. Nakor était précisément là pour que cela n'arrive pas! |
| | | Jérôme de Clairssac
Humain
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| Sujet: Re: Pendant ce temps Ven 13 Nov 2015 - 16:24 | |
| Après avoir remercié Jérôme pour son compliment sur la création de sa guilde, Nakor indiqua qu'il était partit précipitamment de la capitale et qu'il n'avait guère plus d'informations que celles déjà connues. Il expliqua ce qu'il savait sur Nimmio et le fait qu'il était dans l'impossibilité de venir aider alors qu'il était entouré de toutes parts. Il parla de la duchesse de Soltariel
"Nous avons entendu jusqu'ici les envies de régence de la duchesse de Soltariel. Elle prétend même avoir le roi chez elle. Pourtant, lors d'un passage à Sainte-Berthilde, messire Godefroy de Saint-Aimé a annoncé que le corps du roy Bohémond avait été repêché au large de la baronnie d'Olyssea. il a certifié qu'il connaissait le roy, le berthildois étant sa première patrie et il a affirmé avoir reconnu le corps du pauvre enfant décédé, Tyra veille sur lui. Il semble donc que l'enfant qui est en la possession du duché soit un faux. En dehors de cela, il n'y a pas beaucoup de nouvelles autres que celles que vous venez de me donner, j'en suis désolé."
Nakor continua et ce qu'il dit était intéressant bien qu'effrayant. Trois mille corps semblaient avoir été ranimé et il faudrait s'inquiéter de tous ceux qui tomberaient lors des combats à venir. Par contre les nécromants étaient sensiblement moins que leur puissance soit largement supérieur. La bonne nouvelle était qu'il semblait qu'une seule personne ne dirige les morts-vivants et que si elle était vaincu, l'armée des morts retournerait dans la tombe. Nakor expliqua donc qu'il devait le trouver et qu'il l'affronterait en personne. La mauvaise nouvelle était que le mage qui l'avait aidé ne le pouvait plus et que sa guilde, encore trop jeune et pas suffisamment solide pour intervenir, c'était bien dommage car il y aurait bien besoin de cette puissance magique en ce moment. Il parla ensuite des moines en évoquant les capacités magiques des prêtres
"Ne vous excusez pas, c'est déjà très bien que vous soyez la, tout le monde connait votre puissance et votre présence en soulagera plus d'un. Trouvez le haut-prêtre et le supprimer ne sera pas une tâche aisée, surtout s'il dispose de sorciers pour l'appuyer. Que pourrions nous faire pour vous aider dans votre tâche ?
En ce qui concerne les prêtres d'Othar, j'ai envisagé de leur demandé mais je ne l'ai pas encore fait. Il semble avoir prit parti pour ma cause mais je n'ai pas d'influence sur eux, ils n'en réfèrent qu'à leur divinité, aussi j'y vais doucement. Je ne manquerais pas de leur parler de tout cela dans les plus brefs délais."
Nakor parla alors stratégie et il tenta de réconforter le baron. Il explique qu'il s'occuperait de la magie mais le nombre de sorciers adverses étaient conséquents en l'absence de soutien magique. Jérôme ne baissa toutefois pas sa garde et une lueur inquiétante dans ses yeux apparue, miroir de la haine qu'il vouait aux sombres et à la vengeance qu'il entretenait en son fort intérieur, prêt à déborder
"Nous serons prêt maître Nakor. J'ai toute confiance en mes hommes qui sont des vétérans, toutefois vous avez raison sur le fait que se retrouver face à des morts peut être dérangeant. Je m'assurerais qu'ils soient au meilleur de leur forme. D'ailleurs en ce moment, ils prennent le repos mérité après tout ce qu'ils ont fait mais je ne doute pas un seul instant de leur rapidité en cas d'urgence. Nous nous tiendrons prêt, toutefois, je me demande ce que font les autres osts que nous attendons afin de pouvoir nous débarrasser de cette vermine"
Un coup à la porte qui s'ouvrit ensuite surpris le baron qui ne s'attendait pas à être dérangé. Un soldat fit entrer un messager poussiéreux qui avait une mine déconfite. La nouvelle devait être d'importance, Jérôme lui dit de délivrer son message sans attendre.
"Votre honneur, des troupes marchent sur Nebelheim. Elles sont trop nombreuses et le temps manquait pour faire parvenir des renforts. Il a été décidé l'évacuation et il se peut qu'au moment ou je vous parle, la ville soit déjà tombée. Tous n'ont pas voulu partir et ils ont décidé de se battre pour la ville."
Jérôme se releva, la fureur montant en lui
"Comment cela se fait il ? avec tous les éclaireurs sur place, nous n'avons pas pu les voir plus tôt ? il est plus que temps de mettre fin à tout cela."
Il se tourna vers Nakor afin de prendre des conseils d'un homme aussi sage que lui tout en réfléchissant à la suite |
| | | Nakor
Humain
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| Sujet: Re: Pendant ce temps Jeu 26 Nov 2015 - 23:37 | |
| Nakor écoutait autant qu'il était entendu. Jérôme était un homme avisé, jeune encore et plein d'énergie mais il n'hésitait pas à user de son esprit avant de prendre des décisions ce qui était une chose particulièrement rare chez les nobles humains ces derniers temps. Un seul nom suffit à faire bouillir le sang du vieux fou. La garce de Soltariel, elle et ses minables petits coups bas. Il fallait tout de même lui concéder que c'était plutôt bien joué. Serrant fortement le poing autour de son bâton, au risque de le rompre, Nakor indiqua
"Ho, je connais particulièrement bien la duchesse maudite soit-elle! Garce parmi les garces, elle est capable de tout. C'est une pièce à ne pas négliger sur l'échiquier, croyez moi. Son faux est aussi simpliste que possible, mais il pourrait être une arme redoutable. En temps de guerre, nous avons trop vite fait de nous tourner vers les ennemis les plus visibles et bruyants et oublier que le pire est toujours dans l'ombre."
Une petite inquiétude passa dans le regard antique de l'archimage avant de se concentrer sur la suite. Se faire du mauvais sang quand on avait déjà à se préoccuper de sa propre vie et de celle des autres n'aidait pas. Il fut ainsi question de la rumeur qui précédait le vieux sorcier, de sa puissance et de ce que sa présence ferait comme effet sur les troupes. Un petit sourire en coin, Nakor balaya l'air devant lui, comme pour dire qu'il ne fallait pas croire tout ce que l'on racontait sur lui. D'autant plus qu'il n'avait aucune idée de tout ce que l'on racontait sur lui exactement. Le pire comme le meilleur sans aucun doute, surtout le pire! Le Magistère du Firmament arqua le sourcil lorsqu'il fut question des prêtres.
"Mais que donc pensent-ils dans leur divines dévotions? Qu'ils seront épargnés par les drows si jamais les forces du Puys s'abattent sur nous? Les prêtres ont leurs défauts, au moins autant que les mages ... je parlerai avec leur représentant, j'ai un brin d'habitude avec les hommes de foi ... je ne les aime pas quand ils sont aveugles et bornés, mais souvent, on parvient à trouver un chemin d'entente. Il faut simplement savoir utiliser le bon mot au bon moment."
Un petit clin d'oeil glissa du mage au seigneur. La discussion continua. Nakor et Jérôme passaient en revu tout ce qu'il était nécessaire de voir avant de pouvoir sans doute prendre congés l'un de l'autre.
"Je vous en prie, appelez moi simplement Nakor, je ne suis le maître de personne. Vous et vos hommes devez vous sentir en ma présence comme en la présence de n'importe qui. Je ne suis rien, ni personne. Juste un vieil homme qui connaît quelques bons tours. Vous pourrez me soutenir durant le combat ... j'ai d'abord besoin de repos, j'ai fais une longue route et usé de pas mal d'énergie arcanique. Ensuite, sur le terrain je serai d'abord un soutien pour vos hommes. Si nous faisons face à des sorciers drows, ils jetteront du feu sur nous? Un seul pan de terre jaillissant du sol protégera vos soldats Jérôme. Ils attaquent avec des éclairs? Une vague qui leur repart en pleine face, ils attaquent avec du vent, je peux le détourner. Un mage qui sait ce qu'il fait et qui réfléchi vite peut annuler ou protéger des effets de plusieurs autres mages d'un seul coup. Ne vous préoccupez pas trop du nombre. La seule chose qui me sera d'un grand secours c'est qu'au moment critique, vos hommes me fassent confiance et avancent! Car un mage qui voit une épée d'un peu trop prêt, perd vite ses moyens croyez moi. Je protége de la magie, l'épée avance et frappe ... plus de magie! Je pense que vous avez compris l'idée et ..."
Mais on frappait déjà à la porte. De sombres nouvelles. Nakor ouvrit des yeux sombres, et se passa longuement la main sur la barbe. Jérôme posa immédiatement des questions comme le grand seigneur local qu'il était. Il se devait d'être le maître des armées et d'indiquer à quel point il était surpris d'une telle tournure d'événement. Il finit par se tourner vers le sorcier, seul autre personne dans la pièce. Le seul aussi à avoir assez de recul grâce à plus de six cent vingt huit ans de vie.
"Battez le rappel Monseigneur! Les éclaireurs ont dû être la cible des meilleurs chasseurs drows du Puys. Contre eux, ni la vision ni l'ouie des humains ne peut faire le poids. Nous sommes devancés sur ce terrain. Un ost drow? Une diversion? Un traquenard? Une provocation? Tout est possible. Il n'y a qu'une seule chose qui est sûre : cette place forte dans laquelle nous nous trouvons sera plus solide et protectrice que les chemins qui se trouvent entre vos villes Jérôme. Envoyez vos messagers les plus rapides ... qu'ils soient prêt à donner leur vie : il faut que toutes les troupes de la région viennent vers nous. La prochaine étape du chemin drow est Dormmel, c'est la citadelle la plus solide de cette partie d'Oesgard. S'ils la prennent, ils auront une tête de pont dans le royaume humain que nous ne pourrons pas leur reprendre."
Nakor se leva, pour donner plus de poids à ce qu'il disait
"Vous devez garder la tête froide Monseigneur. Donnez vos ordres sans attendre. La citadelle doit tenir, d'ici, nous pourrons lutter plus efficacement contre les drows et leur horde, car alors c'est eux qui seront dans la position délicate d'attaquant devant de grands murs. De si loin, je pourrai être encore plus efficace, les prêtres devront aussi défendre leur vie et se joindre à nous. Si les renforts arrivent de différents points jusqu'à nous, nous pourrons percer leur formation et vaincre le plus grand nombre. Ils battront retraite ... la chasse commencera à ce moment là! Je vous en supplie ne partez pas pour tenter de récupérer Nebelheim, il est déjà trop tard pour elle."
Nakor attendit là, tendu comme un arc. Avec ça, il allait rapidement devoir trouver un peu le repos, sinon il ne serait jamais prêt. Il avait suffisamment de temps pour cela, mais fallait-il que les bonnes décisions soient prises. Dans ce cas là, la défense était bien préférable à l'attaque, à n'en pas douter. |
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