Azénor d’Anoszia : Fleur de Velmone

Nom/Prénom : Azénor d’Anoszia
Âge/Date de naissance : 19 ans, née en 988
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Faction : Péninsule
Particularité : Rien de particulièrement notable, si ce n'est sa filiation reconnaissable entre toutes, tant elle ressemble à ses aïeux.

Alignement : Loyale Neutre
Métier : Noble / Demoiselle de compagnie
Classe d'arme : Aucune

Équipement : D'innombrables affublements, robes et autres manteaux en soie, velours ou satin, ornés de fourrures et de pierreries, hérités de sa condition de damoiselle d'Ydril, ainsi que d'autres hardes moins précieuses mais tout aussi soignées afin de mieux convenir à son exercice de damoiselle de compagnie de la Duchesse de Soltariel. Ainsi elle ne possède guère grand chose en cette cité devenue terre d'accueil par la force des événements. De sa famille ne lui reste qu'un modeste bijou embelli d'un délicat rubis taillé qu'elle porte toujours au cou ; Sulfurine, offert par son père Arichis lorsqu'elle quitta Ydril pour la première fois.

Description physique : Le port altier, l'allure noble, le haut sang des Anoszia coulant dans ses veines a doté cette graine d' un héritage seigneurial indéniable. Digne enfant du patriarche de cette puissante et ô combien nombreuse fratrie, deux éclats azurs illuminent un visage fin au teint légèrement basané si caractéristique des terres du Soltaar. Cette apparente douceur dissimule un tempérament tumultueux et ses pupilles claires une ardente envie de s'ouvrir sur le monde. D'interminables cheveux d'un brun aux reflets solaires viennent encadrer le charme de sa délicieuse physionomie, s'opposant de fait à l'ancestrale blondeur des mâles de sa lignée.
On dit de la Fleur de Velmone qu'elle est fort jolie, avenante, mais c'est plus une façon détournée de signifier la magnificence et la finesse de ses traits, les appréciables courbes de sa silhouette. Car Azénor est une de ces beautés ardentes des terres méridionales, faite de feu et de fougue. Des enfants Anoszia, elle incarne la plus représentative figure de cette illustre maison, tel que le commun s'imagine les rejetons idéalisés d'un lignage célèbre pour son ascension aux cimes. La belle ne laisse pas vraiment la gent masculine indifférente, bien qu'elle se pavane dans le sillage de l'irrésistible duchesse de Soltariel, on se retourne sur son passage et sa présence est remarquée. 

Description mentale : Noyée au milieu d'un nombres important de frères et sœurs, l'éducation des descendants d'Anoszia a pourtant été sujette à un encadrement et un intérêt certain de la part de leur éminent patriarche. Ainsi la petite Azénor a pu s'ouvrir à mille et une activités, recevoir la pédagogie et l'apprentissage des bonnes manières avec les meilleurs précepteurs du royaume et côtoyer les plus grandes puissances de la péninsule. Curieuse de tout et avide de connaissances, la demoiselle a donc appris -malgré son tempérament enflammé- à se faire discrète afin de mieux pouvoir assouvir ses envies de compréhension du monde qui l'entoure. C'est grâce à ce talent d'observation plus que d'action qu'elle a forgé sont attraction pour les intrigues et la politique territoriale. Son enfance lui a aussi permis de s'intéresser à d'autres occupations telles que la lecture, l'écriture, la couture, mais aussi et plus surprenant pour une représentante du beau sexe ; la navigation. Riche de ces instructions éclectiques, Azénor n'aspire qu'à découvrir les contrées aux delà des frontières, voyager aux confins de la péninsule mais aussi du monde. Ambitions qui ne s'accordent guère avec celles transmises par sa parentèle et qu'elle partage malgré son impétueuse jeunesse ; porter toujours plus haut le glorieux nom des ancêtres.

Capacités magiques : /


Histoire :

Famille, Honneur, Gloire ... Cette maxime sonnait étrangement depuis quelques jours, comme un peu faux, du moins dans sa globalité. Depuis les événements du Banquet d'Ydril et de la fin de la guerre des Deux Dragons le fil de l'histoire reprenait petit à petit son cours. Mille et une chose s'organisaient tandis que la jeune Azénor sentait en arrière plan, le vent tourner.

« Je sais ce que vous me voulez, père. Et je refuse. » Lança la jouvencelle d'un ton qu'elle voulait sec et affirmé à l'homme qui faisait son entrée, sans s'annoncer, dans l'appartement où elle se trouvait. Son regard se perdait vers le détroit de Curzio où les flots de l’Océan d’Éris s'acharnaient contre les eaux calmes de la Mer Olienne. L'immensité qui s'offrait à ses prunelles lui apportait le calme dont elle avait terriblement besoin en cette situation délicate. Ses longs doigts effleurèrent les voilages qui adoucissaient la lumière toujours trop intense de cet endroit du monde irradié en toute heure.
« Père, si vous m'aimez, ne vous opposez pas à ma décision. »
La tournure de sa phrase se voulait solennelle et acerbe, quiconque aurait eu droit à ces mots serait forcé de croire l'impétueuse brune sur parole tant elle mettait du cœur, et du corps, à être convaincante. Mais intérieurement il n'était que question de paraître car elle bouillonnait du plus profond de son être, outrée mais aussi ravagée du traitement qu'on allait sous peu lui infliger. Une bataille faisait rage en son fort intérieur pour ne pas s’effondrer devant cet être qui lui avait tout donné ; la vie mais aussi le sens de celle-ci. Arichis posa sa lourde main sur la frêle épaule de sa fille cadette, ce contact -pourtant attendu- acheva les dernières défenses qu'elle avait tenté d'édifier. La voix grave de son patriarche lui sermonna le discours de sagesses qu'elle redoutait en cet instant.

« Cesses donc tes enfantillages, Azénor. Tu es maintenant une femme faite, tu comprends parfaitement le pourquoi d'une telle situation. »
« A quoi bon ne plus être considérée comme une enfant si ce n'est pour ne pas pouvoir prendre en main sa propre existence ! »  Lui répondit la douce devenue furie en interrompant pour une des premières fois de son résistance celui qu'elle portait en plus haute estime. De chaudes larmes perlaient sur ses joues rosies par l'émotion qu'elle ne pouvait contenir, ses pupilles s'étaient teinté d'un bleu d'orage comme celui qui menaçait la baie.

Tenir tête à Arichis d'Anoszia n'était pas chose aisée, pire encore quand on était part de son impressionnante descendance, mais Azénor ne comptait pas se laisser manipuler sans agir. Être au cœur des manigances n'était pas pour lui déplaire, mais son avis lui paraissait avoir de l'importance dans le cas présent. De nombreuses rumeurs circulaient au palais d'Ydril où la Duchesse de Soltariel, Kahina d'Ys était venue séjourner plusieurs jours durant, jours qu'elle avait passé enfermée avec le seigneur et maître en ces lieux à discuter de divers accords et autre. Cela était là la version protocolaire qui circulait dans les méandres de pierre blanchie de la demeure de la cité portuaire. En effet, de retour à Velmone, la curiosité d'Azénor avait très nettement assombri le futur qu'elle s'imaginait ; son père voulait la renvoyer à la Cour de la princesse d'Ys. Quelle ne fût pas sa surprise, qui plus est mauvaise, de voir ainsi son avenir façonné d'avance, par autrui, elle qui pensait faire la fierté de cet aïeul exigeant.
«  Père, je ne souhaite pas y retourner. Ma vie, pour le moment, est ici avec vous, avec Cornélia, Cécyllia .... A quoi bon démanteler notre famille et vouloir sa prospérité si nous nous éparpillons ainsi au gré des vents! Oschide parti pour Oësgard, Oscario disparaissant souvent en mer. J'ai peur Père, peur de finir par tous vous perdre définitivement. »

La simple évocation de sa fratrie manqua de lui arracher d'autres sanglots. Le sens de la famille était plus que développé chez les Anoszia, cette valeur ancestrale prévalait sur tout et rien n'aurait pu briser le cercle domestique qu'avait bâti la dynastie Ydriaine. Se rappeler l'absence pesante de ses frères lui fit l'effet d'un coup de poignard dans le ventre. Outre son père qu'elle considérait d'un amour absolu, les seules figures masculines de sont enfance -et donc de la femme en devenir qu'elle était- lui ont été brutalement arrachées, tout comme feu sa mère, Hélène, qui perdit la vie en l'offrant à la benjamine. Ce dramatique événement scella les relations entre les enfants de Velmone ; Cornélia ayant endossé l'ingrat rôle de parente de substitution pour la nouvellement née et panser les plaies de ses semblables après la tempête.
Mais pour Azénor, le départ d'Oschide en des contrées lointaines sous motif belliqueux n'était en rien péripétie à encourager, la jeune femme se sentait complètement abattue depuis qu'il avait chevauché loin de la bâtisse familiale. Le déchirement de cette séparation avait laissé place à la colère, la rancœur, envers cet homme qui était le confident de tous ses secrets. Il en allait de même pour Oscario, qui avait mis de la distance dans leur relation après son malheureux mariage. Ces songes du passé virent la frapper brutalement, comme si ses propres déboires n'étaient plus si grave comparés à la tristesse de la dispersion des descendants d'Arichis.

Il eut un de ces rictus indéchiffrable qu'il lui arrive d'afficher sur ce beau faciès bien qu’abîmé par le temps et les affres de celui-ci. D'un geste tendre il chercha la paume de son enfant et l'enferma dans la sienne. « Azénor, mon joyau. Cette décision n'est pas de mon fait, tu le sais bien. Je n'ai pas plus envie que toi envie de voir mes enfants s'éloigner de notre fief et des terres qui ont accueilli votre venue au monde. Cependant notre légitimité comme souverains du Comté en dépend, et mon devoir de vassal m'impose d'accepter, même à contre cœur, ce dessein. »

Dorénavant Azénor le savait, elle ne serait plus une invitée en la cité du Soleil Blanc, mais bel et bien une otage, un tribut en l'échange de la paix entre le Duché et le Comté. Le prix de sa liberté allait servir celle de la région qui l'avait vu naître et dont on l'éloignait. Elle n'eut d'autre réaction qu'un spasme d'approbation, son destin était déjà scellé.
«  Ma fille, ne perds pas espoir. Je sais ô combien ce que je te demande est tragique, mais un jour l'horizon sera radieuse pour toi, et mon enfant, je te trouverai un parti convenable à qui unir notre lignée afin qu'elle continue de perdurer au delà des ages. » Finit-il par dire en relâchant son étreinte et se dirigeant vers la porte de la pièce. «  Saches aussi que tu ne sera jamais seule. Cécyllia t'accompagnera à nouveau, et dans quelques temps, la cour d'Ydril et moi-même vous rejoindrons à Soltariel. Dame Kahina en a ainsi décidé. »
Ces dernières paroles la détendirent subitement. Sa pénitence se déroulerait en compagnie d'êtres qui lui sont les plus chers au monde. Sa respiration s'apaisa et elle se laissa choir sur les soieries des banquettes d'apparat de ce qui bientôt ne serait plus qu'un vestige de son existence au palais d'été de Velmone.

***

Redevenue dame de compagnie de la Princesse Kahina d'Ys, Azénor s'est aujourd’hui accommodée à sa condition de captive à la cour de l'arbre blanc. Plus qu'acclimatée à ce retour à une situation de parage, la fleur de Velmone apprécie maintenant son séjour aux côtés de la brûlante Estreventine qu'elle chérit d'une affection toute particulière. Attachement qui ne cesse de croître plus elle côtoie sa délicieuse geôlière. Mais son aimé père venant s'installer en Soltariel, la demoiselle d'Ydril pourra t-elle conserver intact son allégeance naissance et vivace pour celle que son géniteur défie ? Comment défendra t-elle les intérêts des Anoszia, si chers à son cœur, sans compromettre sa position ni le statut de sa famille ? L'atmosphère au palais semble idéale pour tourner à l'affrontement froid et subtil, entre manigances et autres intrigues,qui saura tirer le meilleur avantage de la réunification de la cour des terres du Soltaar ?

HRP

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Comme dit, je m'occupe de toi.

Citation :

l'apprentissage des bonnes manières dans les meilleurs établissements

C'est plutôt les précepteurs qui se déplacent jusqu'au château pour enseigner

Pour l'histoire :

Citation :

De nombreuses rumeurs circulaient au palais de Velmone

C'est au palais d'Ydril qu'eurent lieux les discussions avec Kahina

Citation :

Père je n'ai pas la force d'y retourner. Je ne veux pas vous quitter à nouveau, Velmone, Oschide, Cornélia, Oscario... et Cécyllia ….. D'ailleurs, pourquoi moi et non elle ?!

Cécyllia et toi êtes demoiselle de compagnie auprès de la duchesse. Oschide a quitté depuis longtemps le foyer familial (deux mois), il est parti combattre en Oësgard pour la Couronne Royal puis on a essayé de l'assassiner, il s'est soigné à Langehack où la duchesse est tombé amoureuse de lui, il l'a épousé et depuis, vit là-bas.

Citation :

Cependant mon devoir de vassal m'impose cette décision et tu dois accepter cela

Arichis est du genre franc avec ses enfants. Ce n'est pas sa décision à lui de vous envoyer, Cécyllia et toi à Soltariel. Cela a été imposé contre la régence d'Ydril, et il a tenté de le renégocier plusieurs fois mais en vain. Azénor doit le savoir.

Citation :

Prépares tes affaires, tu chevauches demain à l'aube.

Après la Guerre des deux Dragons, Kahina (la duchesse) a voulu réunir toute sa cour à Soltariel. Tu n'es pas la seule Anoszia à t'y rendre. Arichis aussi doit vivre à présent à la capitale du duché et c'est une longue suite de domestiques, d'esclaves et de nobles qui accompagneront Arichis, Azénor et Cécyllia jusqu'à là-bas.

J'aime beaucoup tes descriptions physique et mentale qui sont délicieuse. Tu as remarquablement bien saisi l'essence du personnage et ce, en ne posant pas de questions. Comme tu as dû le lire dans ma fiche, les Anoszia sont une vieille famille très traditionaliste du royaume. Ils accordent énormément d'importance aux apparences et suivent les anciennes valeurs telles que le devoir, le respect, l'honneur mais surtout la famille. Rien n'est plus important pour un Anoszia que la famille, ô combien grande, et tu le retranscris bien dans ta description. La branche principale, celle dont tu es issue a grandi soudée. La mort de votre mère vous a rapproché, Cornélia a prit la figure maternelle. D'ailleurs je t'invite à lire ce rp anecdotique et flashback où Azénor fait une apparition. Dans ton histoire, on ne sent pas cette proximité avec le reste de la fratrie. J'aimerais bien en découvrir un peu plus sur l'enfance d'Azénor, comment elle se débrouillait avec sa grande sœur Cornélia, qui d'Oschide ou d'Oscario l'inspirait le plus, quelles bêtises a-t-elle faîte avec les jumeaux et peut-être aussi comment veille-t-elle sur Cécyllia à Soltariel. Les Anoszia sont comme ces vieilles familles italiennes, nombreuse et soudée, très chaleureuse à l'intérieur et qui dégage cette aura de grandeur et qui trainent une histoire multi-centenaire qui en font jalouser plus d'un. Vous avez grandi entre le palais de Velmone et celui de Diantra (Arichis était conseiller du roi), vos cousins ont grandi avec vous, vous savez que vous pouvez compter les uns sur les autres parce ce que vous en avait bavé ensemble. Vous avez vécu un exil à cause de l'ancien comte Diogène de Systolie, puis vous êtes revenu en force chez vous et un deuxième comte nous a trahi (Alastein de Systolie), on a gagné la guerre mais on doit dealer avec la duchesse maintenant.

J'ai relu ta fiche d'antan et je l'ai comparé à celle-ci et tu t'es vraiment améliorée. Je suis fan de ta plume légère et fluide qui dégage ce charme si caractéristique de la belle Azénor. Tu es délicate dans le choix de tes mots, tu instaures une ambiance si facilement que cela semble aisée alors que non, vraiment bravo

Code:

[Métier & Classe] : Noble / Demoiselle de compagnie

[Sexe] : Féminin

[Classe d'arme] : Aucune

[Alignement] : Neutre