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 [Les âmes déchues] Quand sonne le glas... De Nebheleim.

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MessageSujet: [Les âmes déchues] Quand sonne le glas... De Nebheleim.    [Les âmes déchues] Quand sonne le glas... De Nebheleim.  I_icon_minitimeLun 24 Aoû 2015 - 23:38


1er Jour, 9e ennéade de Barkios, An 8, 11e cycle.


Tsabrak se complaisait en quelques dernières convulsions tandis qu’il se déchargeait de tout son jus sur Nucerlay qui avait accueilli l’offrande avec un plaisir qu’on avait eu du mal à ne pas entendre. Dans un dernier râle, il se laissa naturellement nettoyer après l’effort. Ses muscles noueux et son corps d’éphèbe étaient désormais si légers. Rien de tel que quelques ébats avant un combat. Il se laissa choir sur le lit de fortune de sa tente en fermant les yeux.

« Tsabrak, ce n’est pas le moment de dormir. »
« Je sais. »
« Tu es prêt ? »
« Oui, doutes-tu de ma puissance, idiote ? »

Nucerlay s’indigna, plantant dès lors ses ongles acérés dans son torse mais le mage retint sa main en rouvrant ses yeux sur l’impertinente.

« Je peux te faire mal, tu sais. »
« Tout comme moi. »
« Cesse donc. Tu me fatigues. »

Nucerlay se tut en réprimant une grimace. Elle leva les yeux au ciel.

« Tu as besoin de moi, tu sais. Qui crois-tu, vieille à ton cul lors du rituel. »
« Je sais. »

La drow ricana et laissa sa silhouette s’allonger tout contre celle de son amant. Ses lèvres embrassaient sa peau d’encre, mordillant ci et là.

« Cette fois-ci, nous n’épargnerons pas les femmes. Ni les enfants. Imagine l’argent qu’on peut se faire avec… Et puis, je dois t’avouer qu’un gigot d’humain me tente bien. Cela fait si longtemps… »

Tsabrak ne répondit pas, allouant quelques flatteries à la sorcière aux courbes si alléchantes. Au bout d’un moment, il se redressa lorsque les cors sonnèrent.

« C’est l’heure ! »
« Je sais. »


*

Au loin, une masse noire s’était formée. Qu’était-ce ? Cette forme étrange grouillait telle des insectes. Sur les murailles, on n’était pas si certain que cela jusqu’à ce que les sentinelles sonnent l’alarme. On ferma les portes. On mit les femmes à l’abri et les hommes n’y crurent pas leurs yeux. C’était des corps pour la plupart décharné, pourri ou encore qui leur à qui il manquait un bout qui leur fonçaient dessus. Il y avait des humains, des elfes et puisque les noirs n’avaient franchement aucune morale, des drows. Sur les flancs de cette armée de cadavres s’élevaient d’autres sombres, eux parfaitement rangés et coordonnés dont s’élevèrent plusieurs boules de feu venant s’écraser sur les murailles. Les soldats armés, eux, patientaient que les défenses soient réduites à néant pour s’élancer dans la bataille. Tout était parfaitement maîtrisé, savamment pensé. Bientôt, les deux milles corps décomposés se jetèrent en un seul point contre le rempart et c’est grouillant comme des larves que les cadavres s’empilèrent, se piétinaient formant ainsi peu à peu une échelle pour atteindre les sommets. Oh les archers et soldats firent leur travail. Ils tinrent bon mais la cadence était bien trop soutenue. Ils étaient autant assaillis par les pluies de flèches des archers que par les arcanes élémentaires des mages. La première et deuxième vague de zombies furent repoussées jusqu’à ce que Nebheleim soit envahie. Les morts attaquaient désormais tout ce qui bouge, affolant les hommes n’ayant jamais vu pareille chose. Alors c’était donc vrai à Amblère. Les morts marchaient. C’était donc possible.

Les cris résonnaient. On put voir se détacher du flanc droit, un petit bataillon armé de boucliers. Ces derniers formaient une voute de façon à protéger la sorcière qui était au centre de l’attention. Elle s’arrêta à une bonne distance des portes de Nebheleim et commença à se concentrer. Les yeux rivés sur l’entrée de la ville, le sol commença peu à peu à trembler jusqu’à ce qu’un énorme rocher trainant dans les environs ne se détachent de la terre. Ce dernier fut projeté avec la force, digne d'un golem, contre le bois qui ne céda pas. L’élémentaliste réitéra autant de fois que nécessaire sa manipulation, brisant peu à peu le porche avec son bélier improvisé. Bientôt les morts furent attirés par cette nouvelle faille. Une partie de la masse se détacha pour fondre par l’embouchure et s’insinuer plus encore à l’intérieur.  Le chaos semé délectait les sombres. L’élémentaliste repartit d’où elle était venue après avoir accompli sa besogne… car les Noirs réservaient une surprise aux humains.

Au bout d’une demi-heure, ceux qui étaient encore présents et vivants sur les remparts purent voir l’armée se reculer et les morts quitter peu à peu la forteresse. Étaient-ils sauvés ?

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Jérôme de Clairssac
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MessageSujet: Re: [Les âmes déchues] Quand sonne le glas... De Nebheleim.    [Les âmes déchues] Quand sonne le glas... De Nebheleim.  I_icon_minitimeMar 25 Aoû 2015 - 10:29

Avec la prise d'Amblère, les fleuves et rivières ne protégeaient plus le centre de la Sgarde. Nebelheim était donc en première ligne malgré la distance car c'était en ligne droite et sans devoir rien traverser afin de l'atteindre. Après l'allégeance faite au baron d'Etherna, des patrouilles composées d'une dizaine d'hommes chacune avaient été mise en place dans cette région afin de prévenir le brigandage et aussi pour intervenir rapidement si l'on avait besoin de renforts. Les éclaireurs avaient la charge de surveiller les sombres et leurs mouvements, ainsi qu'au sud et au nord pour les osts des autres protagonistes.

Le départ d'un osts drow vers Nebelheim ne passa donc pas inaperçu même si la distance n'avait pas permis de voir qu'il s'agissait de morts-vivants pour la plupart. L'alerte fut donnée le plus rapidement possible à la ville qui possédait un contingent augmenté par des soldats etherniens. Vu l'ampleur de l'armée qui se rapprochait et le fait qu'elle ne s'était pas arrêté la nuit, l'on comprit vite que la ville, peut défendue tout de même en comparaison du nombre d'assaillant, ne pourrait pas tenir longtemps. Un ordre d'évacuation fut donné et la terreur s'empara rapidement des habitants qui tentaient de regrouper leurs possessions avant de fuir. Le sort subit par Amblère avait fait son effet mais malgré cela, une partie de la population refusa de partir, argumentant sur le fait que leur vie était la ainsi que leurs aïeuls qui y étaient enterré.

En réponse à cela, une grande partie des soldats de Nebelheim, composé maintenant d'une centaine de soldats professionnels, avait décidé de rester afin d'assurer la protection des leurs. ils étaient surs de leurs murailles et défenses et ils se gonflèrent d'orgueil en expliquant qu'ils tiendraient jusqu'à l'arrivée de secours. L'on avait pas dit qu'il y en aurait, mais pour eux, cela semblait être une certitude.

Deux files de fuyards se fit, la première se dirigeant au nord vers Dormmel, la cité la plus fortifiée du coin, l'autre, plus petite, vers le sud et Adelagny qui était plus éloignée mais surtout ou l'on pourrait encore fuir vers le sud si c'était nécessaire. Le royaume des hommes se trouvait plus bas alors qu'il n'y avait rien en haut, lorsqu'on quittait la baronnie d'Oësgard. Les soldats etherniens quittèrent Nebelheim et se dirigèrent vers le nord en compagnie des habitants qui avaient quitté leurs demeurent pour trouver refuge à Dormmel.
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Aymeric de Brochant
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MessageSujet: Re: [Les âmes déchues] Quand sonne le glas... De Nebheleim.    [Les âmes déchues] Quand sonne le glas... De Nebheleim.  I_icon_minitimeLun 7 Sep 2015 - 17:22

Voila plus d'une énéade qu'Evrard, le frère du marquis, arpentait le pays Oesgardien, envoyé en reconnaissance loin des positions de son ainé. Evrard, le frère du marquis ? Peste non! Il était à nouveau Evrard, le chevalier au cimeterre, l'homme ayant sillonné l'Estrévent et ferraillé plus que quiconque avec le drow. Que les mois lui avaient semblé long, depuis qu'il avait quitté sa terre d'adoption pour regagner Serramire, lors de l’ascension d'Aymeric.

Enfin, après ce fiasco de bataille qu'avait été l'assaut sur Amblère, enfin Evrard retrouvait-il le plaisir des armes. Certes, ce n'était pas l'Estrévent, et ici le monde semblait hostile à tout homme, mais qu'à cela ne tienne! Il avait sous ses ordres une hordes de soldats aguerris, sous ses jambes des montures au pédigrée impeccable, mais surtout, la liberté d'entreprendre guerre où bon lui semblait. Evrard, comme on le comprend, s'accommodait plutôt bien des ordres que lui avait confié son frère.

Il parcourait ainsi le centre de l'Oesgardie, portant ce que l'Estrévent lui avait appris de mieux, la petite guerre. Cette guerre faite d'escarmouche, d’embuscades, de coups de mains. Eut il combattu des humains, la chose aurait été assortie de juteux pillages, mais hélas, pour cette fois-ci, il combattait le drow. Fort heureusement, ce n'était pas la première fois, loin s'en faut, et Evrard savait se résoudre à cette pauvreté, car ce qu'il ne gagnerait en butin, il l'obtiendrait en gloire. Après quelques escarmouches contre des drows épars, de vulgaires pillards ou quelques fanatiques, le chevalier entrevit le fait d'armes qui assurerait sa postérité.

Les fourrageurs faméliques avaient en effet mené l'escadron aux abords de Dormmel, où affluaient une file ténue de roturiers. Bientôt, envoyant un homme s'enquérir de la situation tandis que le reste demeuraient dans un bois, Evrard appris la nouvelle de l'offensive contre Nebelheim. On avait repéré une armée s'en venant contre le château de l'ancien baron, et Jérôme, dans sa prévoyance, avait ordonné l'évacuation. L'escadron, d'avis unanime, décida qu'il fallait se porter au devant de ce prochain conflit.

Il était pourtant malaisé d'avancer plus loin dans le pays. Les jours précédent, Evrard et les siens avaient en effet manœuvré en lisière de l'Andelwald, car c'était jusque là que s'étendait de facto le pays acquis au parti légitimiste. Les abords de Dormmel, l'Überwald et la forteresse de Nebelheim étant sous la main du Maréchal, il faudrait s'y déplacer dans le plus grand secret. Evrard n'était pas un novice en la matière, et pendant les nuits brûlantes d'Estrévent, il était coutume de voyager. On décida dès lors de ne se déplacer plus qu'à la lueur des étoiles, et de dormir la journée dans les bois.

Il fallut ainsi deux jours à l'équipée pour gagner les abords de Nebelheim, fort heureusement juste à temps. Du bosquet où les hommes s'étaient retranchés, on envoyait régulièrement un guetteur sonder le pourtour de la forteresse, où l'on s'activait à ériger des barricades, en prévision des puysards. Ceux-ci vinrent le lendemain, dans l'après-midi.

Naturellement, l'escadron serramirois s'était tenu à l'écart du champ de bataille, car l'armée envoyée était pressentie de taille. Il ne s'agissait là plus de pillards, mais d'un ost levé par la nécromancie. On eut la tristesse de trouver dans cette masse grouillante de mort-vivants un nombre conséquent d'armures serramiroises. Tels d'agrestes patous, plusieurs sorciers noirelfiques s'activaient autour de cette masse grouillante de non-vie. On les voyait ça et là, avec leurs robes amples, mais surtout leurs escortes de porte-boucliers.

"Des stargtlin!" cracha sourdement Evrard. Il se tenait tapis sur la crête d'une colline, observant le spectacle aux côtés de son écuyer, le jeune Odon de Maurepas.

"Qu'est-ce, messire ? lança ce dernier à l'adresse de son maître
- Les hommes d'armes des ostes du Puy, voila ce qu'ils sont. Non pas des maraudeurs ou des aventuriers épris de rapine, mais des gens d'épée comme nous le sommes. Il doivent provenir de la quatrième colonne, celle qui s'est épanché en Estrévent il y a des années de cela. Peste soit d'eux!
- Allons nous charger ?
- Non pas. Vois les drows que ces stargtlin entourent : ce sont les sorciers du Puy, ou je ne sais quel prêtre de leurs dieux païens. Ceux-là sont nos plus mortels ennemis, car si nous les chargions sus, ils feraient pleuvoir le feu sur nous!
- Ne pouvons nous rien faire, alors ? Si seulement nous avions nous aussi de puissants mages!
- Au contraire, c'est une aubaine. Les gens de magie sont comme des chiens ; ils savent peuvent se sentir, pour ainsi dire. Si parmi nous quelqu'un pratiquait les arcanes, le drow nous aurait déjà repéré. Maintenant regagnons le bois."

La chance semblait en effet tourner, car sous ses aspects funeste, l'armée drow ne pourrait guère malmener l'escadron serramirois. S'entretenant avec ses sergents, Evrard leur causa longuement du puysards et de ses tactiques, qu'il avait pu observer en ferraillant contre les bandes du quatrième ost en Estrévent. Bientôt, comme c'était attendu, on entendit la magie noirelfique se mettre à l’œuvre. L'armée des morts tentait tant bien que mal, s'amassant en un monticule de non-vie, d'engloutir le rempart du fort. Pendant ce temps, le sorcier drow que l'on avait vu tout à l'heure s'activa. C'était là prodigieux spectacle : il arrachait de fabuleux blocs du sol même, les envoyant contre la porte pour la faire céder. "Il faut l'en empêcher", chuchota Odon, n'écopant que d'un regard sévère de son maître. Il importait peu à Evrard que les morts envahissent la ville : au contraire, il souhaitait ardemment capturer ce sorcier. On attendrait le temps qu'il faudrait, jusqu'à ce que le puysard ait entièrement épuisé ses forces à catapulter des rochers contre la courtine. Et le moment venu, on le choperait au collet, selon les termes du chevalier.

L'assaut se fit presque silencieusement. Tandis que le fracas des armes résonnait dans la forteresse de Nebelheim, l'escadron serramirois, à pas feutrés, se rapprocha de l'armée noirelfique. Ils venaient de l'Ouest, et c'est avec les derniers rayons du soleil dans leur dos que les hommes firent irruption parmi les sorciers drows, tandis que la masse de mort-vivant commençait seulement à refluer. Patientant jusqu'à la dernière seconde pour charger, Evrard, arrivant au point où se dissimuler n'était plus possible, lança sa monture au triple galop, suivi dans sa course par l'escouade aux bannières des Brochant. Ils prirent ainsi les drows au dépourvu, enfonçant dans leur charge les escortes personnelles des sorciers.

La chose avait été bien menée, car après un après midi à pilonner la cité de rocs, il ne se trouvait plus un puysard pour user convenablement de sa magie contre les cavaliers. Les drows avaient après tout leurs limites. C'était malheureusement aussi le cas des hommes, dont l'escouade ne comptait finalement que peu d'hommes. Faible de cet état, Evrard avait ordonné un assaut ciblé ; il aurait été vain de vouloir vaincre aujourd'hui, et chacun tâcha seulement de ne pas se faire tuer. On massacra deux escortes drows, ignorant tout bonnement celles trop éloignées, ou mieux défendues. Tels des prédateurs, les hommes de serramire avaient fondu sur l'élément faible de l'armée adverse, et emportèrent leur proie aussitôt.

On avait, dans l'ardeur du combat, saisi deux sorciers, selon l'ordre, "au collet". C'est-à-dire, à grand coup de masse d'armes. Lorsque plusieurs lieues séparèrent l'escadron serramirois de ses ennemis, on se préoccupa dès lors des prisonniers. Le premier avait eut le crâne fracassé par le coup, et on se rendit compte qu'il était déjà tout froid, mais par chance, le second avait survécu à sa rencontre avec l'acier d'oesgard, et, complètement ensuqué, serait le sujet un choix pour l'interrogatoire.

On replongea ce noiraud dans un sommeil profond par un coup de pommeau bien senti. Il ne se réveilla que quelques heures plus tard - et à des lieues de cela, mais il l'ignorait. Ce second réveil fut plus désagréable encore, qu'il l'était du fait des charbons ardents que l'on répandait aux pieds du croquant.

HRP:
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