Alastair Trevelyan dit le Géant [Terminé]

Nom/Prénom : Alastair Trevelyan
Surnom : Le Géant (À cause de sa grande taille et de sa musculature imposante)
Âge/Date de naissance : 32 ans - Fin Barkios d'automne de l'an 975 du 10ème cycle
Sexe : Masculin
Race : Humain
Faction : Péninsule
Particularité : Il possède un tatouage en forme de dragon courbé dans le bas du dos. Ce tatouage à une représentation bien significative pour Alastair. Le dragon représente la force, la puissance qu'il doit avoir et possédé. Le symbolisme de la puissance brute. Quant au fait que le dragon soit courbé sur lui-même représente la solitude, le fait qu'il n'y a qu'une personne sur qui il peut compter et c'est lui-même. Le symbolisme de l'égoïsme profond.

Alignement : Chaotique Neutre (Presque Chaotique Mauvais)
Métier : Mercenaire
Classe d'arme : Principal : Corps à corps (Espadon principalement et Épée en second)

Équipement :
Balmung -> Une lame d'environ 200cm de longueur sur 20cm de largeur pour un poids d'environ 2kg appelé Balmung. Elle fut forgée à partir du métal qu'il récupéra sur l'espadon de son compagnon décédé, Hector, forgé dans le marquisat d'Odélian. C'est l'arme principale et fétiche d'Alastair. Son expérience avec cette lame à commencer alors qu'il n'avait que 18 ans. Elle est faite principalement d'acier sur toute la longueur de l'arme et d'un rubis. Le pommeau et la lame furent forgés à partir d'un acier très résistant. Le pommeau prend la forme d'un dragon. La tête du dragon possède un rubis dans l'œil droit et la bouche de celui-ci est ouverte, laissant passé la lame de l'espadon. La lame possède une inscription, en tout petit caractère. Il y est écris « Que la Puissance ». Elle possède pas mal de rayures à cause de tout l'entraînement et des combats avec lesquelles il utilisa cette arme. L'arme ne possède aucun étui puisqu'elle est trop grande pour pouvoir la ranger de cette manière. Par-contre, dans le dos d'Alastair, son armure a été conçu de manière à ce que celle-ci puisse être rangé. Deux bandes de cuir qui forme une espèce de ceinture lui permettent de ranger l'arme. La fente est assez grande pour laisser passer la lame, mais pas assez pour que le pommeau y passe également, ce qui fait en sorte qu'il peut la ranger dans son dos assez aisément. C'est la lame frère, le contraire de Mystolteinn. Elle représente la force et la puissance que veut posséder Alastair.

Mystolteinn -> Une épée longue d'environ 100cm de longueur par 10cm de largeur. Le pommeau et la lame sont identiques à celle de Balmung. Elle est faite d'acier pour toute la largeur de l'arme venant du peu qui restait de l'arme d'Hector et le pommeau possède la forme d'un dragon ouvrant la bouche pour laisser passer la lame. Elle fut forgée au même endroit que Balmung, à Odélian. Malgré cela, elle possède quelques différences avec son frère Balmung. Au lieu d'avoir un rubis dans l'œil droit comme son frère Balmung, Mystolteinn possède quant à lui un saphir qui se situe dans l'œil gauche du pommeau en forme de dragon. Les inscriptions sont également différentes sur la lame. Il y est écrit « La Puissance n'est pas Tout ». Elle est la représentation du peu de bien qui reste encore en Alastair. Il se sert de cette arme que dans de très rare occasion. La lame est encore toute neuve dû au peu de combat où il l'utilisa. Mystolteinn est la sœur de Balmung, son contraire. Elle possède un étui attaché à la ceinture d'Alastair par une corde dans laquelle il range l'épée. C'est la lame soeur, le contraire de Balmung. Elle représente le bien, l'amour, tous ce que considère Alastair comme une faiblesse, la raison du pourquoi il se sert de cette arme que dans certaine occasion.

Armure en Cuir d'Ours -> Alastair préfère la liberté de mouvement à la défense brute. C'est pour cette raison que son armure est fait de cuir d'ours brun. Il ne possède ni casque, ni gorgerin. Le plastron lui fait tout le devant du corps, tandis que pour la dossière, on peut voir encore un peu de son dos. Il porte une spalière sur chaque épaule. Une ceinture part de chacune d'elle pour se diriger vers l'autre, ce qui forme une espèce de ceinture dans laquelle le Claymore y est rangé. Sur le côté gauche, il porte un canon d'arrière-bras avec un gantelet au bout.  Pour le côté droit, il porte simplement un gantelet. Pour le bas de l'armure, tout y est, jambière, cuissot, genouillère, grève et soleret, tous fait de cuir d'ours brun. Son armure comprend également une ceinture en cuir du même matériau qui lui permet de ranger son épée. Il porte une sacoche à la taille qui lui permet de transporter les choses utiles, or, nourriture, eau, etc.

Description physique : Alastair est considéré parmi ces pairs comme un géant. Pourquoi? À cause de sa taille impressionnante et de sa musculature imposante. Sa musculature lui recouvre le corps au complet, de la tête au pied. Il est très large et cela en fait une armoire à glace en plus de sa taille, d'où le surnom du géant. Cela va de sa tête carrée dure comme la pierre à son cou large jusqu'à sa poitrine poilue, mais musclé. Son torse également sans aucune trace de graisse et poilu également en allant à ses biceps anormalement musclé jusqu'à ses mains très grandes et fortes.  Cela descend à ses jambes solides jusqu'à ses pieds grands capables de supporter tout le poids de ce corps. Il ne possède pas une once de graisse dans le corps, Alastair s'assure toujours d'avoir la puissance dont il a besoin et la graisse est une faiblesse. En partant de la tête, il est chauve. Il a perdu ses cheveux par calvitie précoce alors qu'il venait d'atteindre 25 ans. Il est même jusqu'à perdre la racine de ses cheveux. Jamais ils pousseront à nouveaux. Par-contre, il possède une barbe qui lui recouvre le contour de la bouche et une partie de ses joue pour atteindre la pointe des oreilles. Au départ, elle était brune, puis elle a commencé à changer de couleur, tournant vers le blond pâle, presque blanc. Cela ne prendra pas très longtemps avant d'avoir la barbe totalement blanche. La couleur de ses yeux est bleue tournant presque vers le gris. Il possède un regard que l'on peut qualifier de doux, mais ce n'est qu'une mascarade. Il possède un nez solide, mais assez petit pour un homme de sa corpulence et une bouche assez grande. Son corps est bourré de cicatrices venant de plusieurs batailles, de moments périlleux ou d'autres événements de ce genre. Il en possède une sur la cheville, une sur son torse à l'endroit où se situe son estomac qui est relié à une cicatrice dans son dos. Il en possède une autre sur l'épaule gauche et également une dans le haut du dos droit. Il en possède une autre sur la jambe droite et la dernière se situe sur son bras gauche. Étrangement, son visage ne porte aucune cicatrice malgré le fait que son corps en soit recouvert. Sa tenue, porté à 95% du temps est son armure en cuir d'ours. Il lui arrive de porter des vêtements que l'on peut qualifier de plus rustiques, du genre un chandail et un pantalon ordinaire, mais cela arrive que dans 2% des chances. Les 3% restant, il le passe nu comme un vers. Il possède un tatouage de couleur noir dans le bas du dos en forme de dragon recourbé sur lui-même.

Description mentale : Côtoyer Alastair n'est pas quelque chose de simple pour la plupart des gens. Son regard doux est un attrape-nigaud que beaucoup de gens ont succombé. Son attitude fait plus pensé à un barbare qu'autre chose. Commençons par ses qualités avant de voir ses défauts. Sa taille et sa corpulence ne le démontrent pas ainsi que son attitude, mais Alastair possède quand même pas mal d'intelligence. Cela ne fait pas de lui un brillant tacticien, mais il sait réfléchir lorsqu'une situation ou une autre demande de la cervelle. Il peut devenir très charismatique lorsqu'il le veut, mais seulement avec les hommes qu'il trouve de son goût, car il est homosexuelle. C'est un des rares moments où il démontre sa lumière intérieure, mais souvent, elle s'éteigne rapidement. Il peut démontrer un certain romantisme envers les autres hommes, autant vulgaire que barbare ou tout simplement beau. Il faut lui avouer cette qualité, Alastair est très audacieux, surtout lorsqu'il veut quelque chose. Il peut voyager jusqu'au bout du monde pour avoir un objet ou une personne en particulier sous son aile. Cela peut même en devenir abusif au bout d'un moment. Beaucoup de gens considèrent cela comme un défaut dans sont cas, mais il est créatif. Il possède une imagination débordante qui s'accompagne souvent à ses autres traits de sa personnalité, son charisme, sa violence, son intelligence, etc. C'est une qualité qu'il mélange à d'autre. C'est un infatigable, autant au lit qu'au combat. Il possède une vigueur hors du commun, pouvant courir plusieurs kilomètres sans s'épuiser, passer plusieurs jours à s'entraîner sans se fatiguer, etc.

Pour ce qui est des défauts, il en possède plusieurs. Premièrement, il est violent, sinon si l'on peut dire dangereux de nature. Il a du mal à maîtriser cette violence, car le plus souvent, il ne fait pas le moindre effort pour la maîtriser. Pour lui, cette violence est une puissance dont il a besoin. Même si c'est un mercenaire qui gagne sa vie en vendant sa lame à d'autre personne, c'est un solitaire. L'on pourrait croire qu'il s'est fait des amis dans son métier, cela est totalement le contraire. La solitude est quelque chose qu'il côtoie en permanence et aux fils des ans, il en a fait son allié le plus proche. Il a bien du mal à accorder sa confiance à autrui. Peu de personnes peuvent l'approcher et vanter les mérites d'être son ami. Accompagné de sa violence vient le goût de la bagarre. Son espadon est souvent utilisé dans de tels cas, simplement parce que quelqu'un la bousculée, ou bien dit quelque chose de travers. Toutes les occasions sont bonnes pour déclencher un combat dans lequel il participe. On pourrait même dire que pour lui, le combat et le sang sont une drogue sur quoi il dépense toute son énergie pour obtenir. C'est quelqu'un de très sombre, replier sur lui-même. L'expression « Je possède un cœur, mais il est fait de pierre » est tout à fait adaptée sur sont cas. Lorsqu'il parle, le plus souvent, c'est pour insulter ou bien pour obtenir quelque chose, le plus souvent un contrat, de l'or ou du sexe. En parlant de l'or, c'est quelqu'un de très avare à ce sujet. C'est en fait le contraire de son audace, puisque celle-ci est souvent accompagnée de son avarice pour l'or et pour les hommes. Si vous savez y mettre l'or, vous pouvez lui demander un service, sinon passez votre chemin, il n'écoutera pas votre supplice. Il possède un proverbe « La faiblesse doit mourir. Seuls les puissant peuvent vivre. ». Finalement, il est raciste envers les autres races. Il faut préciser que même envers les humains, il n'est pas du genre très tendre, mais c'est encore pire avec les elfes, les nains et les drows. Le seul moyen d'avoir son respect est de montrer votre force, car il respecte ce genre de personne.

Qualités -> Intelligent, Charismatique, Audacieux, Créatif, Infatigable
Défauts -> Violent, Solitaire, Bagarreur, Sombre, Avare, Raciste

Capacités magiques :Aucune

Histoire :

Naissance

Je vis le jour dans le Marquisat de Saint Berthilde d'une famille assez pauvre. Ma mère n'avait point le sous puisqu'elle ne travaillait pas et mon père était un homme un égoïste qui gardait l'or qu'il volait en tant que voleur pour des sorties dans les tavernes miteuses du coin. Déjà à ma naissance, j'étais considéré comme une vermine par l'homme qui se disait être mon père. Pourquoi un tel homme avait-il enfanté une femme alors qu'il était loin d'être un homme à s'occuper d'un enfant? La raison est simple, je suis un accident. Il ne me voulait pas, il ne m'a jamais désiré, je suis né hors de son désir. Je n'avais que deux jours que mon père me maltraitait. Si je suis envie aujourd'hui, c'est parce que ma mère et la dame de la chance m'ont protégé. Sans elles, j'aurais quitté ce monde avant même d'avoir pu ouvrir mes yeux sur celui-ci. Un jour, alors que je dormais auprès de ma mère, mon père arriva de l'une de ces nuits de beuverie après avoir dépensé tout l'or qu'il avait réussi à accumuler. Il était soul et il avait besoin de distraction. Je fus alors choisi comme objet de distraction par mon père. Il avait besoin de s'entraîner, disait-il à ma mère alors qu'elle faisait de sont mieux pour soigner ma blessure à la cheville. M'ont très cher père avait décidé de vouloir s'entraîner sur une enfant qui était incapable de se défendre à l'aide de sa dague. Il me coupa la cheville et c'est en hurlant que je pus me libérer puisque ma mère, dans son sommeil, entendit mes cris de douleurs alors que mon père « s'entraînait ». Elle aurait bien voulu le quitter, mais elle n'avait aucun moyen de survivre dehors seul avec moi dans ce bras. Elle avait besoin de ce monstre.

Enfance

J'ai appris à marcher alors que je n'avais que deux ans. Déjà à cet âge, j'étais fort et j'étais quand même très grand pour un enfant de mon âge et à trois ans, je pouvais courir. Je suis quelqu'un qui apprend vite les choses de la vie qui sont importante. De plus, je commençais déjà à dire certains mots à cet âge là. Chaque jour était un calvaire que je devais empiler les uns par-dessus les autres dans un coffre de mon esprit. Je tentais désespérément de remplir le coffre avec tous les souvenirs qui submergeaient mon esprit, mais au bout d'un moment, j'ai fini que par comprendre que cela ne servait à rien. J'ai finalement craqué alors que je venais d'avoir sept ans. J'avais l'esprit embrouiller, je ne voyais plus clairement. Le coffre dans mon esprit qui retenait tout le mal dont j'avais souffert, le verrou finis par céder et tous les moments, tous les coups que j'ai reçus, la souffrance que j'avais accumulée, tout ça me sauta au visage d'un coup. Mon père était un nocturne, pendant le jour, il dormait pour mieux me battre la nuit. Un jour, alors que ma mère était partie au marché, je me faufilai dans la chambre de mon père. Profondément endormi comme l'ivrogne qu'il était, je pouvais me déplacer sans même prendre de précaution. Il avait rangé tout son matériel sur un tiroir tous près de lui. Je pris qu'une seule chose, ça dague. J'étais en colère, je souffrais de martyre à l'intérieur. Mon seul désir était que tout cela cesse. Que ça s'arrête. Le premier coup fut décisif. Je lui plantai la lame de sa propre arme dans le haut du torse. Cela réveilla mon père, mais la douleur et l'alcool l'empêchait de pouvoir se défendre correctement et dans un excès de rage, je lui plantai la lame une deuxième fois dans le torse. Je ne contrôlais plus rien, je continuais de planter la lame dans le torse de mon père sans que je puisse m'arrêter. Ce fut le premier meurtre que je commis. Je venais de goûter au sang pour la première fois. Ma première pensée fut l'horreur, je venais de massacrer mon père dans son sommeil. J'avais recouvert les murs du sang de mon propre père et moi-même j'étais recouvert de ce sang. Puis rapidement, la simple pensée de ne plus supporter l'ivresse, l'insolence et la violence de mon père était une satisfaction en soit. Plus jamais je ne supporterais la méprise de cet homme qui m'avait considéré comme un monstre toute ma vie. Je venais de résoudre un problème rien qu'en le tuant. Cette pensée me taraudait l'esprit.

Ma mère rentra du marché quelques heures plus tard pour trouver son mari, mort dans son lit, ainsi que moi, replier sur moi-même à côté de lui. J'avais encore la dague de mon père que j'avais utilisé pour le massacrer dans la main et le sang qui avait coulé partout sur moi. Je ne faisais que regarder ce que je venais de faire. Ma mère ce précipita sur moi. Elle ne me critiqua pas, ne me jugea pas. Elle semblait même très compréhensible de mon acte. Je me souviens de ces paroles comme si c'était hier. Elle me réconfortait, me disait que cela n'était pas ma faute. Je venais de poignarder un homme à au moins 50 reprises dans un excès de rage et de colère. Je n'ai jamais compris les mots de ma mère, mais au moins, je savais qu'elle essayait de me protéger de mon propre acte. Nous avons dû faire nos bagages et partir, en laissant le corps inerte de mon père derrière nous. Selon elle, j'aurais sans doute été condamné pour un tel acte et elle ne voulait point que cela arrive. Nous avons voyagé jusqu'au Comté d'Arétria. Nous n'avions pas le moindre sou et tout ce que ma mère réussissait à avoir comme nourriture, elle me le donnait. Au bout d'un moment, elle n'avait plus la force nécessaire pour continuer de vivre. La faim la rattrapa, mais même malgré le fait qu'elle n'avait aucune chance de survie sans nourriture, elle me le donnait quand même. Elle finit par mourir de faim. Jamais je ne pourrais oublier tout ce qu'elle a fait pour moi. Elle m'avait donné vie, la protection d'une mère contre un père abusif, la sécurité d'un acte monstrueux que j'avais commis. Elle avait même donné sa vie pour ma survie.

Après cet évènement tragique, je fus obligé de vivre dans la rue comme un chien demandant de la nourriture. Ce fut les moments les plus gênants de ma vie. Encore aujourd'hui, j'ai honte d'avoir été un enfant aussi faible et pathétique. Je ne savais pas chasser, je faisais les poches des gens dans la rue pour tenter d'avoir au moins un peu d'or, de quoi me nourrir sans avoir à supplier qui que ce soit. J'étais dans l'obscurité la plus total. J'étais sur le point de mourir comme j'avais vécu. C'est un homme, un mercenaire, qui me trouva agonisant dans une ruelle. Il avait besoin de quelqu'un pour lui rendre des services. J'étais plus un serviteur qu'autre chose, obligé de suivre ces ordres et de faire tous pour lui faire plaisir, mais au moins, j'avais un toit au-dessus de la tête, un lit pour dormir la nuit et de quoi manger pour survivre. Je ne pouvais demander rien de mieux à l'époque. J'avais tous ce dont il me fallait pour survivre. J'avais également la chance d'avoir un ami. Un autre enfant abandonné, comme moi, était un serviteur aux ordres de notre maître mercenaire. Nous avons commencé petit. Au départ, c'était de simples jeux, puis après une amitié forte. Il s'appelait Hector.

Adolescence

J'avais 12 ans lorsque le mercenaire qui me sauva la vie tenta de m'éduquer au combat. J'avais déjà la musculature adéquate et une taille plus que nécessaire puisque j'avais commencer à faire de la musculature après que mon mentor m'ai recruté. À force d'entraînement constant, je pus avoir la musculature adéquate. J'avais la chance d'avoir un mentor qui s'occupait bien de ces troupes, même pour la nourriture. Il débuta par la lance, mais je n'avais pas la dextérité adéquate pour manier tel arme. L'arc était encore pire à cause de mes géantes mains. J'étais assez doué à la hache puisqu'elle est considérée comme une arme de barbare, mais j'avais préféré le combat à l'épée. Étrangement, Hector avait le même style d'arme que moi, sauf pour le point ou moi j'aurais pu utiliser la hache. J'étais plus grand et plus fort que lui, mais il tentait toujours de me rattraper. Rapidement, les hormones se firent sentir et j'avais commencé à ressentir quelque chose que je n'avais jamais ressentie auparavant. J'étais attiré par Hector, ce que je ne considérais pas normal au départ, mais rapidement, je fus pris d'amour pour mon ami que j'avais côtoyé pendant tant d'années. Pour moi, il était devenu plus qu'un ami, c'était le garçon que j'aimais. Nous avons commencé à nous entraîner ensemble et plus les jours passaient, plus j'étais attaché à lui. Il m'est arrivé à plusieurs reprises de vouloir lui avouer la véritée, j'avais même parfois des pensées perverses ou nous étions lui et moi ensemble, mais j'avais peur qu'il ne m'accepte pas comme je suis et que je perde son amitié. Je préférais ne pas lui avouer ce que je ressentais et le garder comme ami plutôt que de le voir partir et ne jamais le revoir. Je n'étais qu'un enfant, j'étais naïf et cette pensée enfantine ma coûtée chère.

Je venais d'avoir 16 ans qu'Hector et moi étions très proches l'un de l'autre. Pour beaucoup de personnes dans notre groupe, cela devenait même excessif. Pour celui qui m'avait recueilli, cela devait cesser. Il jugeait nécessaire une amitié dans sa troupe, mais pas au point d'en arriver à ce point là. En plus de cela, il ne voulait garder que l'un d'entre nous. Il voulait que Hector et moi, nous nous battions en combat pour savoir qui était le plus fort de nous deux. L'un devait mourir tandis que l'autre devait s'élever. Je ne pouvais pas croire que l'homme qui m'avait tant donné me demanderait un service pareil. Ma décision était prise, jamais je n'aurais pu combattre Hector, je l'aimais. Je fus le premier à jeter mon arme et à dire non à ce combat. J'étais prêt à mourir si tel était la décision de mon ami. J'acceptais le fait de mourir pour lui, mais je fus surpris encore une fois par sa bonté. Ce n'était pas le cas de notre mentor.

Il jugeait Hector trop faible. L'un de nous devaient mourir et son dévolu se jeta sur Hector. En une seconde, je vis la lame de l'homme que je respectais, traverser le torse du garçon que j'aimais. Je fus paralysé, dans ma tête, tous c'était arrêté net. J'avais envie de hurler et d'en vouloir à la terre entière. Je fus pris d'un excès de rage, encore plus important que le moment ou j'ai tué mon père. J'ai tenté de tuer mon mentor, mais j'étais encore trop jeune, je ne faisais pas le poids contre lui. J'ai fini avec une lame dans le torse, près de l'estomac. Elle passa de part en part mon corps. Je sentais que je l'avais déçu. Il ne prononça même pas une parole avant de partir en me laissant là, agonisant par la tristesse qui m'accablait et par la douleur qui me submergeait. Je n'avais aucune raison de continuer à vivre de toute manière. Je perdis connaissance. Lorsque j'ouvris à nouveau les yeux, je ne vis qu'une femme qui tentait de soigner ma blessure. Elle avait vu la scène et avait attendu pour me porter secours. C'était la première fois que je rencontrais une personne aussi généreuse après ma mère. Elle était désolée pour mon ami, il n'avait pas survécu. Il était mort et je n'avais rien pu faire pour empêcher que cela n'arrive. Les premiers jours de ma convalescence, je me souvins de son sourire, puis les jours après de sa force et ensuite de con charisme. Chaque jour, je pleurais la perte de mon ami le plus cher. J'avais du mal à dormir, je ne pouvais point bouger. J'avais qu'une seule envie sur le moment, la mort. J'étais accablé de chagrin et de malheur. La vie ne m'avait fait aucun cadeau, elle m'avait enlevé ma mère puis l'homme que j'aimais.

Lorsque je pus récupérer la force nécessaire pour pouvoir me déplacer librement, la première chose que j'ai faite fut la visite de la tombe d'Hector. La femme qui m'avait sauvé la vie avait enterré mon ami dans une tombe et elle avait même organisé une cérémonie pour le repos de son âme. Devant sa tombe, je ne pouvais pas m'empêcher de repenser aux moments ou nous avions vécu ensemble. Les larmes sortaient toutes seules, sans que je ne puisse rien faire les en empêcher. Sur la tombe de mon ami, je lui jurai de me venger. Je ne pourrais pas trouver le repos aussi longtemps que je n'aurais pas tué l'homme qui m'avais enlevé l'être le plus cher de ma vie. Je voyagerais au bout du monde s'il le faut, j'accepterais le diable lui-même dans ma vie si cela pouvait apporter mon souhait le plus cher à se réaliser, la mort de mon mentor. L'arme d'Hector, un espadon, se trouvait là. Il tentait de devenir plus fort en me prouvant qu'il pouvait utiliser cette arme. Quelques jours après, je débutais mon voyage en quête de vengeance en compagnie de l'espadon de mon ami.  

Adulte

J'ai quitté Arétria et me suis dirigé vers Serramire ou je fis une halte pour m'entraîner. J'avais du mal à ce moment-là. J'utilisais une épée, le même genre d'arme que mon mentor avait utilisé pour tuer Hector. Chaque fois que je prenais la garde de mon épée, ma main tremblait. J'étais incapable de saisir mon arme correctement. Puis j'ai commencé à me servir de l'espadon d'Hector. J'avais une aisance déconcertante quant au maniement de cette arme. Comme je pouvais plus utiliser une épée sans trembler, j'ai commencé à utiliser l'espadon. Je ne voulais plus rien à avoir avec une épée. Les tremblements allaient me nuire et je considérais cela comme de la faiblesse. Je continuai de voyager. Les jours passaient ou j'ai commencé à me replier sur moi-même. De plus en plus, j'avais du mal à accorder ma confiance jusqu'au moment ou la confiance n'était plus qu'un lointain souvenir. Mon voyage m'amena aux portes d'Odelian ou j'y ai fait une halte. J'ai accepté pas mal de contrat alors que je me trouvais dans cette cité. Plusieurs d'entre elles m'ont valu les cicatrices que je possède actuellement et une en particulier m'a rapporté un saphir et un rubis. C'était la première fois que je voyais des joyaux. Je n'avais que 18 ans que j'avais déjà remportées tel récompense pour un contrat. J'avais entendu la rumeur sur un forgeron capable de faire des merveilles. Je lui ai demandé une requête bien spéciale. Je voulais qu'il me forge un espadon en se servant uniquement du métal de mon ami. Je lui ai également demandé de faire en sorte que le pommeau prenne la forme d'un dragon et que le rubis que je lui donnais soit incrusté dans son œil droit. Ma dernière requête était qu'il incruste sur la lame la phrase suivante : Que la Puissance – Balmung. Il accepta et je lui donnai le saphir ainsi qu'une bourse d'or comme paiement. Il me proposa même de me recueillir sous son toit le temps de faire l'arme. Pendant le temps où je vivais chez lui, il remarqua ma tristesse, mes cauchemars et mon angoisse vis-à-vis des autres personnes. Lorsque l'espadon était prêt, je remarquai alors qu'il m'avait également forgé une épée avec le saphir que je lui avais donné. Il avait utilisé le restant du métal de l'épée de mon ami pour la forgé. Il disait qu'elle s'appelait Mystolteinn, la sœur jumelle de son frère Balmung. Je ne pouvais accepter tel cadeau, mais il insista. J'ai eu beaucoup de mal à ranger cette épée dans son étui sur ma ceinture, ma main tremblait quand j'ai tenté. Je remerciai l'homme avant de continuer mon périple.

J'ai suivi le chemin qui menait à Alonna ou je fis quelques contrats avant de continuer ma route vers Oesgard. J'avais 25 ans à cette époque et j'ai rapidement pu constater la perte de mes cheveux. Je n'ai jamais connu la raison pour laquelle il était tombé, mais je m'en fichais. Cela n'avait pas d'importance. J'ai observé ma carte pour remarquer que ma prochaine destination était Eldarinwa. J'ai pu apprendre rapidement que c'était une cité elfe. Les elfes sont une race que je déteste, j'ai donc décidé de faire demi-tour avant de traverser la frontière, vers Linaeh puis j'ai continué ma route pour revenir à Alonna quelques années plus tard. J'avais 28 ans à cette époque quand je suis tombé nez à nez avec l'objet de ma vengeance. Je n'avais rien à lui dire, tout ce que je voulais, c'était le tué. J'avais pris de l'expérience et lui de l'âge. Le combat fut aisément gagné avant que je lui plante ma lame dans l'estomac. Agonisant au sol, il m'épargnait de le laisser vivre. J'ai eu un visage de débout en voyant avec quelle aisance il me suppliait. Je fus même dégoûté. Sans aucun remord, je l'ai achevé en lui plantant le bout de ma lame encore une fois. Hector avait été vengé. Il ne me restait rien à présent. Le cœur vide de but, j'ai continué mon chemin après avoir laissé la le corps de mon ancien mentor. J'ai continué mon voyage à travers le monde en profitant des plaisirs simples de la vie avant qu'un jour, je finisse moi aussi avec une lame dans le ventre. Je suis parti alors en quête de force et de puissance. Encore aujourd'hui, à mon 32ème anniversaire, je cherche la puissance que je convoite.

HRP

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Compte autorisé par :

Citation :

J'avais 12 ans lorsque le mercenaire qui me sauva la vie tenta de m'éduquer au combat. J'avais déjà la musculature adéquate et une taille plus que nécessaire.

Citation :

J'ai continué ma route vers Eldarinwa, une cité elfe. Ils n'étaient pas très enclins à ma présence et j'ai décidé de faire demi-tour vers Linaeh puis j'ai continué ma route pour revenir à Alonna quelques années plus tard.

Code:

[Métier] : Mercenaire

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : Corps à corps

[Alignement] : Chaotique neutre