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 Fineldor Elwëndrion, la lueur d'argent de Tethien [Terminée]

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Fineldor Elwëndrion
Elfe
Fineldor Elwëndrion


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Âge : 35
Date d'inscription : 01/01/2016

Personnage
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Âge :  799 ans
Taille
: 1m92
Niveau Magique : Maître.
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MessageSujet: Fineldor Elwëndrion, la lueur d'argent de Tethien [Terminée]   Fineldor Elwëndrion, la lueur d'argent de Tethien [Terminée] I_icon_minitimeVen 1 Jan 2016 - 21:56

Nom/Prénom : Fineldor Elwëndrion
Âge : 797 (30 ans d'apparence)
Sexe : Masculin
Race : Elfe
Faction : Cités d’Anaëh
Alignement : Loyal Neutre.

Métier:
Seigneur protecteur de Tethien.
Classe d'arme :
Magie Immatérielle (Lumière et Mysticisme). Il manie aussi un peu l’épée mais il n’est pas un expert, loin de là. Au mieux saura-t-il vaguement se défendre.


Possession/Équipement :
Un talisman, qu’il utilise comme focalisateur magique lorsqu’il use de ses talents. Tenu à l’extrémité d’une chaine d’argent, ce talisman représente un prisme de forme pyramidale, mais irrégulier. Sa particularité est qu’en fonction de son orientation à la lumière, les couleurs qui en émergent sont différentes, ce qui permet de produire une infinité de couleurs différentes. Chaque couleur est ainsi plus ou moins associée à un ou plusieurs sorts (ou type de sorts), et Fineldor utilise  cette particularité pour pouvoir s’en aider à lancer ses sorts.
Il possédait jusqu’à peu une magnifique épée, qui s’est brisée et qu’il cherche désormais à remplacer. Mais très exigeant, il n’est pas encore parvenu à trouver de forgeron susceptible de satisfaire son besoin.

Description physique :
Fineldor est la représentation même de l’elfe noble. De taille commune (un mètre quatre-vingt-douze), son corps élancé possède une musculature peu dessinée et sans aucune pilosité. Son visage possède des traits fins et harmonieux, qu’encadrent des cheveux châtains cascadant jusque sur ses épaules. Ses yeux sont d’un vert profond, semblables à deux émeraudes. Il est d’une beauté certaine parmi les siens, car chez les elfes, si la beauté du corps n’est pas négligée, c’est davantage l’aura et l’harmonie qui prime. Et c’est par sa prestance, sa majesté que l’on ressent toute cette assurance et cette beauté chez Fineldor. Se déplaçant avec grâce et fluidité, chacun de ses mouvements semble calculé. Son simple regard suffit à faire comprendre certaines de ses pensées, voire à faire taire certains de ses interlocuteurs.
Son corps a depuis longtemps cessé de subir les dommages des années, comme figé dans le temps, apparaissant comme s’il avait une trentaine d’années chez les humains. Mais sous cette apparente juvénilité se cache plusieurs siècles de savoir.
Toujours vêtu élégamment, il utilise des tissus délicats pour confectionner ses vêtements. La plupart sont de vert, de bleu sombre ou de gris, et toujours avec des brodures d’argent. Il aime à se vêtir de longues robes ou de tuniques amples. Il ne porte quasiment aucun bijou, si l’on excepte son talisman et parfois une ou deux bagues, mais jamais rien de très ostentatoire. Car il considère que la beauté d’un être ne passe pas par les artifices mais par sa simple prestance.

Description mentale :
Si l’on prétend que les êtres s’assagissent avec l’âge, ce n’est pas tout à fait exact pour certains d’entre eux. Finledor fut, dès son jeune âge, un elfe sûr de lui et de tout ce qu’il entreprenait. S’il a appris à se tempérer, il n’en reste pas moins ce petit côté imprudent. Orgueilleux, il n’aime pas qu’on remette en question ses choix ou ses goûts, à moins de lui démontrer de source sûre qu’il a tort, et encore, cela peut ne pas suffire. Pourtant, il écoute souvent les avis de ses confrères et consœurs elfes, mais n’en tiendra compte que s’il le souhaite. Ayant une haute opinion de lui-même, il se considère (ou plutôt il se sait, selon lui) faire partie des grands de ce monde. Direct dans ses discours, il est capable de faire de belles phrases, mais sans pour autant tourner autour du sujet. Il ne supporte d’ailleurs pas qu’on essaie de lui glisser une information déguisée, ou pire, qu’on lui en cache une ! Son langage, quoique poli et posé, peut ainsi parfois en choquer plus d’un.
Amateur d’arts et friand de savoir, il passe une partie de son temps de libre à profiter des chants de la nature. Il aime aussi s’instruire sur de nombreux sujets, notamment les sujets ayant trait à la magie, thème qu’il sait complexe et dont il a conscience que nul, pas même lui, ne pourra jamais en embrasser la totalité.  Il prend ainsi plaisir à lire ou relire le contenu de sa propre bibliothèque et de tous les ouvrages auxquels il peut avoir accès. Il aime également partager son avis en la matière avec d’autres érudits et magiciens.
S’il se sait au-dessus de la plupart des autres êtres de ce monde, n’allez pas pour autant croire qu’il dédaigne tous les autres. Il aime côtoyer les gens et discuter de choses et d’autres, donnant beaucoup d’importance à l’hospitalité, aussi longtemps que l’invité ne remet pas en question sa place. Car Fineldor est un perfectionniste, dans ce qu’il est, dans ce qu’il fait et dans ce qui l’entoure. Il cherchera toujours à parfaire ses œuvres, même s’il sait que le parfait n’existe pas, qu’on ne peut que s’en rapprocher au mieux. Ainsi, il déteste qu’on laisse un projet en cours sans l’achever. Rien de pire qu’un but non atteint parce que délaissé.
Concernant ses rapports aux divers peuples, il a bien sûr une haute estime de son propre peuple, qu’il considère comme le plus proche de ce besoin de perfection qui le guide. Les cités d’Anaëh sont à ses yeux la représentation même de l’union de la nature et du savoir, de la magie et de la technologie, une œuvre que les autres peuples ne peuvent que rêver d’égaler. Et si le peuple noss s’égare en voulant tenter de détruire cette œuvre, ils n’en restent pas moins dans le vrai pour une chose : l’œuvre de Kÿria et la Symphonie doivent prévaloir dans l’œuvre de tout le peuple elfe.
Vis-à-vis de la Nanie et de ses habitants, il considère ceux-ci comme un peu rustres, mais c’est à ses yeux le peuple le plus fiable après les elfes. Ils savent bâtir et construire, connaissent la magie et certains de ses aspects, estiment l’importance du savoir. Ils ont un grand honneur et une grande fierté et savent ce qu’ils veulent. Fineldor déplore que les deux peuples soient à l’heure actuelle séparés et sans aucun contact, et espère que dans un futur plus ou moins proche cela changera.
Les humains… à ses yeux, ce sont des êtres éphémères, brouillons et vains. Ils ne comprennent pas l’importance des âges, de l’Œuvre et agissent uniquement à petite échelle, pour un individu ou un petit royaume plutôt que pour tout un peuple. Les incessantes guerres qui les séparent et les déchirent sont l’exemple même de leur bêtise. Toutefois, certains rares individus parmi eux font montre d’un peu plus de sagesse et de lucidité en ayant des vues à plus grande échelle et plus long terme.
Enfin, les sombres sont à ses yeux une infamie et une engeance dont même l’éradication pure et simple ne suffirait pas à laver de ses péchés. On les désigne comme les lointains cousins des elfes chez les humains, mais ils n’ont rien en commun. Là où les elfes prônent la majesté et la superbe, les sombres se vautrent dans la chair et la luxure. Là où les elfes recherchent la perfection, les sombres se contentent de petites réussites et de plaisirs éphémères. Quand les elfes bâtissent et créent, les sombres ne font que copier ou détruire. Leur seul éventuel mérite est la maitrise magique que certains des leurs atteignent, et même là ils restent bien en deçà des enfants de Kÿria et de son œuvre.  

Capacité magique :
La magie… un don, certains le pensent de Kÿria, d’autres ne se soucient même pas de son origine. Mais cela reste un don, auquel Fineldor, depuis son jeune âge, a toujours été sensible. Sensible, certes, mais cela le rendit aussi imprudent et provoqua quelques mésaventures.
Tout jeune déjà, il sentit les flux de magie, de même que la symphonie. Mais s’il ne contrôlait absolument pas sa sensibilité à l’œuvre de Kÿria, il chercha à dompter la magie, à la faire sienne. Sûr et suffisant, il voulut lui-même essayer, sans aucune formation préalable. Plusieurs fois, cela lui valut des journées d’alitement, au grand dam de ses parents. Mais qu’importait pour cet elfe fougueux. Si la leçon faisait effet pendant quelques ennéades, il estimait devoir retenter, et retombait dans les mêmes échecs. Sa santé en fut affectée, si bien que la seule solution fut de l’envoyer à l’académie pour canaliser ses envies et l’apprendre à se maitriser. Ce ne fut guère un choix, car c’était cela ou le voir trépasser du fait de ses échecs, qui à chaque fois l’affaiblissaient davantage.
Il fut donc emmené dans un premier temps à l’académie de Tethien. Il y passa près de cinquante années, où il apprit les bases théoriques de la magie, le contrôle de soi, et surtout à ne pas faire appel au flux de lui-même. On chercha à comprendre quel serait le type de magie auquel il avait le plus d’affinité, car son jeune âge empêchait un choix rationnel de sa part. Il s’avéra que la magie de l’immatériel semblait la seule qu’il sut appréhender, bien qu’il ne pouvait encore la canaliser. Il avait une affinité toute particulière avec la maitrise de la lumière et des flux de magie. Décision fut donc prise de l’envoyer dans la principale académie de l’Anaëh, en Aleandir.
Il y resta pendant la majeure partie de sa vie. Il y apprit une maitrise plus poussée des deux seuls domaines magiques qu’il parvenait à utiliser, la maitrise de la lumière, et dans une moindre mesure la protection et détection des flux magiques. Assidu, même si orgueilleux et un peu sûr de lui, il progressa bien et fut parmi les bons élèves. Lorsqu’il sortit enfin de l’académie pour retourner en Tethien, il avait atteint un degré de maitrise avancé dans ses domaines.
Depuis, il n’a cessé de vouloir apprendre, comprendre et peaufiner son savoir. Ce qui explique sa très grande bibliothèque, regorgeant d’ouvrages sur la magie. Il aime d’ailleurs à échanger avec ses confrères et consœurs sur le sujet.
Pour ce qui est de son utilisation même de la magie, il use souvent de sorts de lumière simples. Ses sorts les plus puissants, il les réserve aux situations où ils seront nécessaires. Un peu théâtral dans ses incantations, il fait montre de gestes et d’incantations variés, tout en utilisant son prisme-focalisateur. Mais si les ignorants pensent que ces incantations sont là pour impressionner, elles ont en réalité un effet véritable sur la facilité de lancer certains sorts. Car si créer une simple lumière est aisé, vouloir la courber ou se protéger d’un sort est beaucoup plus complexe… et nécessite un temps de préparation et une concertation beaucoup plus importante. Naïfs sont ceux qui pensent qu’il est possible de créer un « bouclier de magie », comme on l’appelle vulgairement, ou d’éclairer le grand hall d’un palais, d’un simple claquement de doigts.


HRP:
Comment trouves-tu le forum ? : Ma foi, je le connais depuis déjà longtemps et je suis plus que content de pouvoir y revenir :D
Comment as-tu connu le forum ? : Euh… c’est loin, ça date du début du forum… m’en souviens plus ^^’.
Crédit avatar et signature : (en attente des 7 jours)
Compte autorisé par : Mae


Dernière édition par Fineldor Elwëndrion le Ven 1 Jan 2016 - 22:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fineldor Elwëndrion, la lueur d'argent de Tethien [Terminée]   Fineldor Elwëndrion, la lueur d'argent de Tethien [Terminée] I_icon_minitimeVen 1 Jan 2016 - 22:07

Histoire :
Il est des grands êtres qui parsèment l’histoire, brillant telles des étoiles dans le firmament. Mais même les plus brillantes sont nées du plus simple des éclats.

Tethien, deux-cent-onzième année du dixième cycle.
Musique

« La naissance de tout être est un événement exceptionnel parmi les familles du peuple elfique. Celle du nouveau-né des Elwëndrion apporta de la gaieté dans la maisonnée. Sa grande sœur Linëla, son ainée de quarante-trois années, se réjouit à l’idée de ne plus être seule. Ses parents, Alëna et Meldrön, accueillaient la venue d’un nouvel enfant avec grand bonheur. Mais que reste-t-il de ces années ? Rien, ou presque. Les âges s’écoulent, et certains souvenirs se dégradent, s’effritent, jusqu’à disparaitre. Les Elwëndrion étant une des anciennes lignées de la cité de Tethien, il vécut dans un certain confort, c’est là l’une des rares certitudes.
Lorsqu’il atteint l’âge nécessaire, ses parents décidèrent de le confier à un précepteur. Ils voulaient quelqu’un qu’ils connaissaient, qu’ils savaient capable de prendre en charge leur fils, mais aussi qui saurait se montrer suffisamment dur avec lui pour qu’il puisse progresser comme il se doit. C’est donc là que j’entrai en scène. Moi, Gwelryn Ap’Deldir Alvën, l’un des grands érudits et maître mage de Tethien. J’ai toujours porté cette terre en mon cœur, j’ai servi sous la protection de Dame Lùthien Talindë, belle et douce mais qui par un grand malheur n’est plus des nôtres. Je me fis devoir de former ce jeune enfant du mieux que je pouvais. Très tôt, je descellai chez lui cette petite étincelle, ce don de notre Mère qui fit que certains élus seraient parmi les plus à même d’user de cette merveilleuse énergie qu’est la Magie. Cette étincelle brillait chez lui tel un phare dans la nuit. Il eut été gâchis que ne pas l’exploiter, ce sur quoi ses parents, ravis, acquiescèrent. Je lui enseignai donc l’Histoire de notre peuple, les Traditions ainsi que l’importance de Kÿria notre Mère. Je dus aussi lui expliquer ce qu’était la Symphonie, la parole de notre Mère à travers son œuvre. Là aussi, je découvris que l’enfant y était sensible, par ses dires. Il entendait des voix, des murmures très faibles, me disait-il. Il ne les comprenait pas, mais ils devenaient plus fort lorsqu'il s'approchait de tout être naturel de l'Anaëh. Durant son enfance, les perturbations ne furent pas trop dérangeantes. Il fut attentif au début… mais dès lors que j’envisageai de lui apprendre ce qu’était la magie, ce don incroyable, il devenait têtu et difficile. Préférant essayer de lui-même que de suivre mes recommandations, il fit à plusieurs reprises une grande frayeur aux siens. Je n’eus guère le choix. Si j’allais continuer son enseignement, je ne serais plus le seul. Désormais, ce serait l’académie qui le prendrait sous son aile. »

Sur les années qui suivirent, Gwelryn se fit moins loquace. Pourtant, les quarante-sept années suivantes que le jeune Elwëndrion passa dans l’académie de Tethien lui furent on ne peut plus bénéfiques. Ses professeurs (quatre au total) durent le malmener plus d’une fois, le réprimander. Il y apprit les bases de la magie, les différents domaines et leur utilisation. Il apprit l’utilité des rituels et des focalisateurs, les dangers de la magie elle-même, ses limites (ou plutôt les limites de ses utilisateurs). Il apprit beaucoup de choses… Mais le plus important fut qu’il y apprit la patience, la raison et le fait que chaque être était en constant apprentissage jusqu’à son trépas. De l’enfant extrêmement turbulent, il devint un étudiant assidu, intéressé et très attentif. Trop même, passant de nombreuses heures dans la bibliothèque à étudier les ouvrages sur des sujets très variés.

« Oui, ces années à Tethien lui firent le plus grand bien. Le jeune Fineldor devint plus posé et attentif. On n’eut plus à déplorer ses mésaventures avec la magie. Il comprenait que pour faire partie de l’élite, il devait apprendre auprès de ses maitres. J’eus plusieurs fois des reproches quant au fait qu’il était presque trop assidu, au point que quand on ignorait où il était, c’était toujours dans la bibliothèque qu’on le trouvait. Et puis c’est aussi là qu’on le mit à l’épreuve pour comprendre quel serait son domaine. Il en essaya de nombreux, avec beaucoup d’échecs. Mais au final, je ne fus pas surpris de constater que sa magie était en lien avec le domaine de l’invisible et de l’immatériel. Sa première réussite, je m’en souviens encore, c’est lorsqu’on lui demanda d’éclairer un simple petit objet, de canaliser les flux pour augmenter la lumière. Son sourire fut des plus agréables lorsque l’objet s’illumina faiblement. Mais bien sûr, le contrecoup fut moins appréciable. Une ennéade plus tard, on décelait un second domaine, cette faculté de détecter les sources et flux magiques. Un étudiant comme lui, il y en avait peu. Très peu même. Après avoir consulté mes collègues, la conclusion était évidente. Tethien n’avait pas la faculté de lui apprendre à s’épanouir et maitriser ces magies. Il devait donc quitter sa terre natale, pour un temps au moins, et se rendre dans la grande académie de notre peuple, le siège de notre savoir, Alëandir. »



Le pouvoir, certains le croient inné, d’autres croient qu’on peut l’arracher. Mais sans savoir, il n’est nul pouvoir.
Le pouvoir, l’ignorant affirme l’avoir, l’apprenti rêve de l’obtenir, le maitre en connait les dangers, et le sage réfléchit à ce que c’est.

Alëandir, trois-cent-douzième année du dixième cycle.


« Quand j’appris la nouvelle à ses parents, ils se rendirent à l’évidence, mais décidèrent de ne pas l’accompagner, tout en m’enjoignant à continuer à le suivre, à veiller sur lui et à leur ramener leur enfant dès que ses études seraient achevées. Les préparatifs furent rapides. J’ai d’ailleurs dû sermonner le jeune Fineldor. Il pensait emmener beaucoup de livres et de traités, mais je lui ai fait comprendre qu’il y avait suffisamment d’ouvrage dans la grande bibliothèque pour ne pas s’encombrer de tout ça. Bien sûr, il toléra mal ce refus et j’étais quitte pour des regards réprobateurs pour le voyage. J’avais l’habitude de ces caprices passagers, celui-ci s’évanouirait bien vite à notre arrivée. Mais en attendant, le voyage fut mis à contribution pour apprendre et observer la beauté de l’Anaëh. L’apprenti n’avait jamais quitté Tethien, et il profita pleinement de cette période pour poser toutes sortes de questions, auxquelles je répondais volontiers, quand je le pouvais. Il fit même la découverte plus avancée de ce qu’était la Symphonie, lorsqu’un jour, il entendit les murmures de l’œuvre et cru les comprendre. D’abord perturbé, il ressentit une vive douleur sous cet assaut de paroles, mélange de milles émotions ressenties par la plus belle et la plus ancienne des oeuvres de la Mère. Je dus l’aider du mieux que je pouvais. Un jour de repos fut nécessaire avant de repartir.

Nous arrivions enfin dans la belle capitale de notre peuple. Alëandir la magnifique, siège du trône Blanc. Sa magnifique architecture sise au sein même de la grande Anaëh, centre du pouvoir des cités. On y trouvait la vaste académie de magie, probablement l’endroit accueillant le plus grand nombre de hauts-érudits et d’archimages sur les vastes terres de Miradelphia. Le grand temple de Kÿria, où chacun pouvait venir prier la Mère de l’Anaëh. Les autres divinités y sont également représentées, leurs temples n’ayant que peu à envier à celui de Kÿria. L’immense cité d’Alëandir était au-delà de ce que les mots peuvent décrire, pinacle d’argent au cœur de l’œuvre de la déesse Mère. Et j’eus un sourire en voyant mon élève s’ébahir devant tout cela. Oui, c’était la réaction que chacun de nous avait lorsqu’il observait pour la première fois la belle cité.

Je connaissais pour ma part déjà les grandes rues, m’y étant rendu plus d’une fois. Je le conduisais donc directement devant l’académie. Le grand bâtiment était, comme je l’ai dit, le siège de la magie pour les nôtres. Lorsque nous y sommes entrés, nous avons assisté à un défilé d’apprentis, de mages, de maitres et même de quelques rares archimages. Je menais celui qui ne serait bientôt plus mon élève parmi les vastes couloirs, jusque dans le bureau de celui qui superviserait réellement les études de Fineldor durant son séjour ici. Maitre Delmerin était un maitre mage respecté, quoique moins puissants que certains de ses confrères plus jeunes. Son talent résidait dans sa pédagogie et sa faculté à se faire obéir. Je le laisserai continuer le récit du jeune elfe, puisque c’est lui qui le côtoya davantage par la suite. »

Maitre Delmerin, vieil elfe aux cheveux grisonnant et à la longue robe grise et blanche, fut en effet celui qui suivit réellement le jeune Fineldor pendant toutes ses années d’études en Alëandir. Etudes qui furent bien plus longues que la moyenne.

« Je me souviens, oui, de l’arrivée de ce jeune elfe. Il avait les yeux verts perçants et grands ouverts sur son entourage. Je lui fis un accueil chaleureux, mais après la lettre que j’avais eue de Gwelryn, je tenais aussi à mettre les choses au point dès le début. La désobéissance était mal vue, et je ne tolérerai pas qu’on remette en question mes décisions. Il fit un signe acquiesçant de la tête, mais je ne me leurrai pas, son caractère reprendrait le dessus tôt ou tard. A dire vrai, j’étais plus pessimiste que nécessaire à l’époque. Mais enfin, les jeunes étudiants têtus, je connaissais cela.

Les premières années furent probablement les plus dures. D’abord parce que j’ai dû faire accepter que désormais il ne serait plus éduqué seul, mais avec de nombreux autres confrères et consœurs adeptes eux aussi de magie. En plus, il allait devoir côtoyer plusieurs professeurs, dont certains touchaient à des domaines qui ne l’intéressaient pas forcément. Mais au final, cela se passa relativement bien. A dire vrai, j’étais plutôt intéressé par les capacités de Fineldor. Sa maitrise du mysticisme s’affina un peu. Outre la détection des flux magiques, même si c’était à faible distance, il était également capable de se prémunir de la magie, enfin en partie du moins. Il lui fallait apprendre davantage pour qu’il arrive à le faire efficacement. Mais par-dessus tout, j’étais impressionné par sa faculté à maitriser la lumière sous toutes ses formes. On m’avait dit qu’il avait réussi à faiblement éclairer un objet, ce qui lui avait valu une journée de repos complète. Il était maintenant capable de créer une sphère de lumière sans grand effort. Je ne fus d’ailleurs pas étonné, lorsqu’on aborda le thème des focalisateurs magiques, ces objets anodins et pourtant ô combien utiles, que Fineldor vint me présenta ce qu’il espérait faire son propre focalisateur : un prisme. Une pyramide transparente qui servait à diffracter la lumière pour en faire apparaitre les diverses couleurs composantes. Un objet intéressant compte tenu de ses facultés, j’en étais amusé. J’ai donc entrepris de lui expliquer le fonctionnement pratique d’un focalisateur.

Fineldor Elwëndrion était un élève doué, cela allait sans dire. Il apprenait vite et bien, s’intéressait à toutes les magies, même celles qu’il ne maitrisait pas. Par curiosité, disait-il, parce qu’il voulait comprendre, au moins en partie. Il passait une bonne partie de son temps dans la bibliothèque. Je fus d’ailleurs étonné d’apprendre sa rencontre avec une jeune elfe, la fille d’un de nos plus éminents représentants dans l’académie. Et j’ai même entendu dire que la petite, loin d’être effarouchée, avait réussi à ennuyer quelque peu l’étudiant. J’aurais aimé être là pour voir cela. Chose plus étonnante, ce fut qu’ils se recroisèrent plusieurs fois, le plus âgé semblant prendre un certain plaisir à regarder la plus jeune apprendre.

Il passa les cent premières années à apprendre comme tous les autres apprentis. A dire vrai, il aurait très bien pu partir au bout de ce siècle. Sa connaissance était suffisante pour se débrouiller. Il savait se protéger de la plupart des sources de magie si on lui en laissait le temps, pouvait détecter les sources qui n’étaient ni trop faibles ni camouflées, et arrivait à courber les rayons lumineux a un degré plus qu’honorable. Il était un peu théâtral à mon goût. Ses gestes d’incantations avaient l’art de captiver l’attention, alors qu’il aurait pu se passer de la moitié d’entre eux. Mais on n’allait pas lui reprocher cette petite extravagance. Seulement voilà… lorsque plusieurs maitres lui dirent qu’il était prêt à partir, il refusa. Et refusa net. Il voulait rester davantage, apprendre encore plus, lire et entendre, voir et sentir. Même Gwenlryn ne put pas vraiment le convaincre. La jeunesse… même pas deux cent années et déjà ça fait la loi ! A vrai dire on ne pouvait pas vraiment l’empêcher de rester. Libre à chacun d’accéder à l’académie s’il avait le talent. Alors il resta encore davantage. Il resta même longtemps. Très longtemps. A tel point qu’on se demandait bien qu’est ce qui pouvait le motiver à rester ainsi… »


On apprend à tout âge. Fou est celui qui prétend tout savoir. Mais encore plus fou est celui qui pense pouvoir un jour tout connaitre. La vie est un éternel apprentissage. Dont l’ultime est la rencontre avec la mort.
Académie de magie d’Alëandir, six-cent-deuxième année du dixième cycle.


Musique

Les années s’écoulèrent, les saisons se succédèrent. Le peuple elfique vécu bien des périls. Mort ou disparition des rois et protecteurs. Découvertes des ennemis mortels que sont les sombres. Les sages et érudits n’en furent que plus sollicités. Fineldor vécu et prit une large part à ces événements, tout en poursuivant ses études et ses recherches. Dans un premier temps, il ne comprit pas davantage que les siens ce à quoi il avait affaire. Mais lorsqu’il le découvrit…

« Il était plein d’amertume, de haine et de violence contre ces nouveaux êtres dont nous ignorions l’existence. Qui étaient-ils exactement, il s’en moquait un peu. Ils avaient œuvré contre le peuple d’Anaëh. Ils avaient assassiné un roi ! Mais sa rancœur, il la conserva enfouie en lui, se concentrant encore davantage sur ses recherches. Il n’en apprit que davantage. Pour être tout à fait honnête, il pouvait enseigner les rudiments aux plus jeunes apprentis sans difficulté. Cela faisait deux cent quatre-vingt-dix années qu’il était arrivé à l’académie. Gwelryn s’était lassé d’attendre et était retourné en Tethien. Si Fineldor donnait des nouvelles régulières à ses parents et à son précepteur, il n’entendait pas pour autant y retourner de sitôt, du moins pas définitivement. Que dire de plus ? Sa tendance à la perfection et son amour de la connaissance furent ses principaux moteurs pour avancer davantage. Il discutait avec certains membres éminents sans complexe. Sa manière d’exprimer ses pensées choquait parfois, mais cela n’empêchait pas son interlocuteur de le rencontrer de nouveau plus tard. C’est qu’il se dégageait de lui une aura de confiance et une certaine prestance… Il aurait pu sans peine diriger un débat ! Son ton posé avait bien changé de ses colères lors de son arrivée. Oh, il s’énervait encore parfois, mais c’était rare. Et même ces colères-ci étaient, je pourrais presque dire, froides et maitrisées. En revanche, pour ce qui était de la modestie, c’était autre chose. Il savait reconnaitre un maitre quand il en voyait un. Mais lorsque la personne en face n’en était pas, il n’hésitait pas à le lui dire, lui faire comprendre qu’il n’avait rien à apprendre d’elle ou de lui. Un jour, cela lui vaudra des problèmes, je n’en doute pas. Il s’écoula encore de nombreuses années ainsi, où il allait de ses lectures théoriques aux discussions et débats. Jusqu’au terrible événement qui bouleversa notre peuple…

Nous avions, depuis peu, découvert l’existence d’un nouveau peuple, qui partageait un certain nombre de points communs avec le nôtre. Appelés drows ou sombres, ils nous ressemblaient, quoique leur peau soit noire comme la nuit, leurs cheveux et yeux très clairs, et certains de leurs traits disgracieux à nos yeux. Mais surtout, nous avions constaté combien leur esprit était torturé et empreint à la cruauté. De ces apparents cousins, nous voyons davantage de terribles ennemis, qui avaient réussi à tuer l’un de nos rois. Et nous allions constater que nous avions raison…

Car les sombres avaient eu l’audace de mettre un terrible plan en marche. Ils avaient envoyé une troupe en Uraal espérant occuper notre armée. Mais leur esprit retord n’avait utilisé ce prétexte que comme une diversion. La véritable offensive se porta sur Alëandir même. Ils vinrent par légion, espérant détruire le fleuron de notre civilisation. A être tout à fait honnête, ils faillirent y réussir. Dépourvu de troupes, notre belle cité n’eut que peu de monde pour la défendre. Ce fut nous, les mages, qui avons dû la préserver. Nous avons payé cette victoire. Certaines de nos œuvres furent détruites pour ne plus jamais être reconstruites. Plus tard, nous apprenions la perte de l’archimage Caranthir à Uraal, et de plusieurs de nos plus puissants représentants ici même. Mais pour Fineldor Elwëndrion, cette épreuve laissa une autre terrible marque. Il participa à la défense de notre cité, et son aide fut la bienvenue. Protégeant les zones les plus faibles de la magie des sombres, nous pensions qu’il se contenterait de nous défendre pendant que nous nous chargerions de lancer nos incantations. C’était bien mal connaitre cette rancœur qui avait jusque-là sommeillé. »

Maitre Delmerin baissa la tête, pensant à ce terrible souvenir. Il garda le silence, qu’interrompit finalement un long soupir, avant de reprendre.

« Cette colère qui jusqu’alors couvait se révéla pleinement, lorsqu’il assista aux méfaits des drows sur notre cité. Là il donna la pleine mesure à son talent. Je le vis, user de ses pouvoirs sur la lumière et la déchainer face à lignes ennemies. J’assistais même à la destruction pure et simple de l’un des leurs, qui sembla se vaporiser, ne laissant presque rien. Cela causa une violente douleur à mon élève, qui repartis pourtant à l’assaut. Son visage était déformé par la colère. Plus tard, il m’expliqua qu’il estimait que c’était là le sort réservé à ce peuple qui avait osé se dresser face au peuple elfe. Nous, les fiers représentants de la beauté et de la sagesse, comme il le disait. La bataille prit finalement fin, et si nous étions victorieux, le prix en fut terrible. D’autres avaient d’ailleurs fait preuve de folie et déployé une puissance telle que nous espérions ne jamais revoir pareille destruction. Quant à celui qui s’était tant emporté, il fut retrouvé dans l’une des rues de la cité, inerte, le bras en sang. Il avait fortement puisé dans son pouvoir, et il en avait subi le contrecoup. Il fut transporté dans l’une de nos maisons de soins. Il y retrouva d’ailleurs plusieurs de ses connaissances, dont la petite fille avec laquelle il avait maintes fois parcouru les rayonnages. Elle avait elle aussi de terribles blessures, s’étant déchainée suite à la perte de son père, seule famille qui lui restait. Un mois, et l’aide de très nombreux guérisseurs furent nécessaires pour le remettre sur pieds. Mais si le corps était soigné, l’esprit en serait à jamais blessé. Les mois et années qui suivirent furent terribles. A maintes reprises il fit preuve de hardiesse, et lorsqu’on lui mettait en avant ce défaut, il répondait froidement que ceux qui préféraient attendre l’extinction de leur peuple n’avaient pas leur place ici. Même moi, j’eus à subir cela. »

Maitre Delmerin s’arrêta là. Il n’en dit pas davantage. Ce fut d’ailleurs une des dernières fois qu’il aperçut Fineldor. Car peu après, il décida de prendre congé d’Alëandir. Ce fut Gwelryn qui fut de nouveau celui qui accompagna celui qui désormais était un habile manipulateur de magie.

« Nous étions dans la sept-cent-cinquième année du dixième cycle. Cela faisait trois cent quatre-vingt-treize années que le jeune Elwëndrion était partit avec moi pour la grande académie de magie. Nous avions eu connaissance des terribles événements qui nous avaient opposés aux drows. Alëna et Meldrön avaient manifesté leur grande inquiétude concernant leur enfant.  Linëla était restée en Tethien, mais ils étaient sans nouvelles de Fineldor. Et c’est peu après qu’il revint justement. Mais il n’était plus le fougueux petit elfe, imprudent et intrigué. A la place, ses parents retrouvés un elfe adulte, posé, réfléchi, mais aussi froid et au cœur sombre. Il était évident que les événements l’avaient profondément marqué. Et quand nous apprenions pourquoi, nous avons préféré ne pas lui en parler.

Après son retour, il s’écoula une courte période où il se contenta de disparaitre des journées entières, allant lire dans quelque clairière de l’Anaëh, loin de tous. J’appris également qu’il envoyait diverses lettres en Alëandir. J’ignore à qui elles étaient adressées, les rumeurs parlant d’une jeune elfe qu’il avait rencontrée là-bas, et à laquelle il s’était attachée. C’était probablement nécessaire, le temps que son cœur s’apaise. Puis il lui fallut décider ce que serait son avenir. La période des études de la magie en Alëandir avait pris fin. Il voulait œuvrer pour lui, mais aussi pour son peuple et contre cette nouvelle menace venant du sud. Il était alors âgé de prêt de cinq cent années. Il décida d’œuvrer dans l’intérêt de sa terre natale, qui semblait lui revenir à l’esprit. Tethien ne subirait pas le même sort que le sud. Il commença à s’intéresser à la manière dont été gérée les protectorats. A cette époque, le roi avait encore autorité, et les seigneurs-protecteurs écoutaient ses avis. Mais les protecteurs eux même avaient de nombreux conseillers, qui étaient eux aussi secondés, et ainsi de suite. Profitant de son statut, Fineldor Elwëndrion revint à l’académie de magie de Tethien et devint l’un des maitres enseignants de l’académie. Je pris plaisir à cette nouvelle. Mais cette situation avait pour lui un double intérêt. D’une part, continuer ses études en matière de magie et côtoyer les jeunes apprentis qu’il essaierait de former au mieux. D’autre part, tenter d’agir contre la menace sombre et de mettre un pied dans les sphères du pouvoir. Car sans s’en rendre réellement compte, c’était là ce qu’il désirait : pouvoir influencer l’avenir des siens pour que plus jamais le malheur qu’il avait connu ne se reproduise. »


Nul ne sait de quoi sera fait l’avenir. Il est vain de vouloir le prédire. Car chacun de nous est lié à ce qu’il fera de sa destinée.
Un être se meurt, un autre nait. Mais l’Œuvre à jamais demeure.
Tethien, neuf-cent-quatre-vingt-dix-huitième année du dixième cycle.


Hélas Gwelryn ne vécut pas pour voir ce que devint son ancien élève. Il s’éteint durant la huit-cent-soixante-douzième année du dixième cycle, à l’âge de neuf cent trois années. De lassitude dirent certains, d’une maladie étrange et surnaturelle prétendent les autres, le peuple elfique étant pourtant immunisé à celà. Fineldor regretta son ancien mentor, et en porta longtemps le deuil. Ce fut une nouvelle blessure en son cœur. Mais loin de l’affaiblir, elle affermit davantage sa détermination. Œuvrant avant d’autant plus d’ardeur, il devint premier conseiller en magie d’un des membres siégeant au conseil de Tethien, Lwendis Tel’Naëlar. La dame Lùthien, que Fineldor estime autant de par sa justice et sa bonté que ses grands talents magiques, mène le protectorat avec sagesse et bienveillance. Lwendis vit alors ce qu’allait devenir Fineldor bien avant d’autres. Car il avait ce don de comprendre les gens d’un simple regard.

« Fineldor Elwëndrion. Dès que je le vis et que je le pris en tant que conseiller, je compris qu’il serait amené à davantage. Même s’il était entêté, orgueilleux et parfois méprisant envers certains, il savait se faire écouter. Il avait passé par maintes épreuves et sa dévotion à son peuple et à Kÿria n’avait d’égal que sa haine du peuple sombre. Qui, parmi les nôtres, pu en dire autant ?

Au fil des années, dame Lùthien eut à faire face à bien des épreuves. La perte de son époux, puis de sa mère, alors même que notre royaume subissait la perte d’Elyrion. Terrible épreuve. Dans le même temps, je vis la détermination de Fineldor croitre davantage. Bientôt, je le considérais comme mon égal. Il en vint même à siéger à certains conseils avec moi. Son père, Meldrön Elwënrion, qui lui-même était l’un des membres du conseil sentait le poids des âges peser sur lui. Peu avant sa disparition, il demanda au conseil de prendre son fils comme son successeur. La demande fut acceptée. Plus jamais nous ne revîmes Meldrön. Fineldor m’apprit qu’il avait quitté ce monde en paix. Mais je sentais que cette perte l’avait durablement affecté. Jamais il ne toléra plus qu’on médit de lui-même ou des siens. Et ceux qui prétendirent que Meldrön avait pris cette décision à la légère firent face à une furie. Fineldor fut donc pleinement accepté au conseil.

L’événement le plus marquant pour notre peuple dans les années qui suivirent fut la venue du voile, le retour de notre déesse Kÿria… et les grandes destructions qui s’ensuivirent. Tethien se releva malgré les profondes blessures. Nombreux furent ceux qui se sentirent perdus, mais certains tinrent bon. Fineldor fut de ceux qui se voulait fort, mais je sentais combien intérieurement il hésitait. ll ne savait s'il fallait suivre la voix de la Mère. La preuve en fut son opposition farouche lorsque le conseil évoqua la possibilité d'unir les cités face aux Noss. Pour lui, ils étaient tout autant enfants de Kÿria et avaient leur place dans l'oeuvre. Mais je le sentais boulversé, comme moins sûr de lui. Et lorsqu'on souhaitait évoquer le sujet avec lui, son regard faisait comprendre qu'il était plus prudent de ne pas en demander davantage.
L’arrivée d’une missive fut porteuse d’une nouvelle plus terrible encore. Dame Lùthien s’en était allée. Elle avait quitté le protectorat après avoir perdu espoir, et nul ne savait où elle s’était rendue. Lorsque la missive annonçant son départ définitif survint, ce fut l’effondrement. Tethien la belle était à nouveau orpheline. Et bien sûr les débats s’engagèrent sur la succession. Il y eut maints discours, des échanges posés et d’autres véhéments. Il fallait quelqu’un pour nous fédérer en cette rude période. Un elfe capable de mener notre protectorat, d’œuvrer dans l’intérêt de l’Anaëh, de nous représenter dans les Hauts Conseils. Dans mon esprit, il y en avait un qui le pouvait. J’ignore s’il le voulait, mais je pensais qu’il était à même de le faire, qu’il avait les talents et les défauts requis pour un tel poste. Nul besoin de vous dire à qui je pensais… »


Tethien, huitième année du onzième cycle.

Le grimoire était ouvert sur le large bureau, une fine écriture en couvrant les pages. Divers événements avaient emplis les dernières de ces pages. Notamment l’arrivée ô combien inattendue d’une jeune esclave désormais libérée, réapprenant à vivre. Caprice des dieux ? Probablement…

Pourtant, il en restait encore de bien nombreuses pages vierges, de nombreuses années à emplir. La plume posée dans l’encrier, la bougie à la flamme vacillante éclairait celui qui observait l’histoire. Cette histoire qu’il avait lui-même écrite. Il espérait qu’il restait encore beaucoup à écrire. Car depuis désormais plus de deux mois, l’avenir de Tethien était lié au sien. Ainsi en avaient décidé ses confrères après de très longues ennéades de débat. Un poids sur ses épaules. Mais aussi une chance incommensurable de pouvoir faire renaitre cette œuvre encore inachevée. L’œuvre de Dame Lùthien et de ses prédécesseurs. L’œuvre constituée par la Mère et le savoir de ses enfants. Il était plus que temps de reprendre les travaux là où ils en étaient restés.

Fermant le grimoire délicatement, l’elfe se leva. Il souffla la bougie, et se déplaça en direction de la porte. Sa longue robe verte flottait avec légèreté sur le dallage, jusqu’au vaste balcon. D’une brève incantation, il fit flotter une faible lumière dans le creux de sa main, et observa. Face à lui, la belle cité de Tethien. Désormais, il en façonnerait l’avenir.


Musique

Palais de Tethien, onzième année du onzième cycle.

De longues années. Si longues, et pourtant si peu. Une goutte d'eau, mais sera-t-elle celle qui aura fait débordée le vase?

Tant de changements, de nouveautés, de souvenirs du passé. Tant d'êtres aimés, reparus ou revenus. Tant de souffrances et de doutes. La route s'étiole, mais ne fléchit pas. Car la route doit continuer. De par les divers sentiers qui jusqu'ici l'ont mené.

Beaucoup autour de lui se mirent à douter. Le Protecteur n'apparaissait plus. Lui qui mettait tant d'ardeur à protéger ses terres, à rebâtir, à aider. Lui qui se voulait tellement disponible et sûr de lui. On n’avait plus guère de nouvelles, si ce n'était par de brèves missives, et les nouvelles que daignait bien donner Lwendis Tel’Naëlar, son plus proche conseiller. Il disait de ne pas s'inquiéter, que le Protecteur était vivant, bien que retenu par une très importante affaire. Laquelle ? Il n'y avait pas de réponse. Pourtant, via les missives, la reconstruction et la gestion se poursuivaient.

L'inquiétude alla en croissant lorsqu'on apprit que l'accès à la bibliothèque de Fineldor fut refusé à toute personne. Pourquoi? Là encore, aucune réponse. Simplement que c'était les ordres du Protecteur lui même, et qu'il devait avoir une excellente raison. Mais cela n'appaisa en rien les inquiétudes, bien au contraire.

Les saisons se succédaient. L'été laissa place aux belles couleurs de l'automne, puis à la grande fraicheur de l'hiver. Tethien continuait de vivre, malgré les lourds problèmes de l'Anaëh. Les drows s'étaient finalement retirés, après tant de saisons. Mais de nouveaux troubles apparaissaient, et certains persistaient. De la prolifération de la nature, des affrontements entre Citadins et Noss, des troubles en Alëandir, de l'instabilité des dirigeants. Tout cela était préoccupant. Mais de Tethien ne venait guère de messager. Personne n'avait de réelle nouvelle. Que ce fut en Alëandir, à Daranovar. Un lourd silence semblait peser. Certains cherchaient à savoir ce qu'il en était. On leur répondait toujours que le Protecteur était en vie, mais fort préoccupé, et qu'il ne pouvait voir ou venir voir.

Personne n'en savait davantage. Pas même Macabre, cette jeune elfe qu'il avait sauvée des esclavagistes et recueillie comme sa propre fille. Elle était encore accueillie et protégée dans la cité, et semblait sombrer doucement dans la dépression. Et elle ne vit aucune trace de celui qui se voulait être son père adoptif.

La seule qui put le voir une seule et unique fois fut Enoriel. Celle qu'il avait retrouvée depuis peu semblait l'avoir de nouveau perdu. Lorsqu'elle vint en Tethien pour une recherche sur de la magie ancienne, il lui fut répondu que la bibliothèque était fermée. Elle aurait pu repartir les mains vides. Mais il sembla que Lwendis en informa le seigneur des lieux, qui fit ce qui semblait être sa seule sortie.

Vêtu d'une robe grise froissée et qui apparaissait presque poussiéreuse, les cheveux quelques peu dépeignés, les yeux fatigués, il tenait un gros ouvrage. Il se rendit dans la salle où l'on avait fait patienter la petite elfe. Il semblait heureux de la revoir, mais la fatigue masquait son sourire. La saluant avec respect, il lui tendit l'ouvrage. "Voilà qui t'aidera peut être dans tes recherches. Pardonne moi de ne pouvoir rester plus longtemps hélas...". Et sans un autre mot, il repartit, s'enfermer dans une pièce de son palais. Enoriel ne pu en savoir plus, mais au travers de la fatigue, elle avait pu lire dans ses yeux cette même lueur. Oui, il tenait encore à elle. Non, il n'allait pas disparaitre ainsi. Pas encore.

Deux longues années sans aucune nouvelle. C'était là un matin comme tant d'autres. Lwendis s'occupait à gérer le palais, les menus détails qu'il daignait bien gérer, puisque c'était là sa tâche. Il écrivait sur son bureau, sa fine plume crissant sur le parchemin. Et puis il entendit ce bruit. Léger tout d'abord, à tel point qu'il pensait que c'était là son imagination. Et puis... non, c'était bien là un grincement d'une lourde porte. Du fond du couloir... qui menait à la chambre du Protecteur. Posant calmement sa plume, il soupira avant de s'approcher. Sans doute une nouvelle missive. Ou bien pour récupérer son repas, une nouvelle plume ou de l'encre. Sans doute allait-il encore trouver un pli avec la demande concernée.

Et puis les portes claquèrent en s'ouvrant largement. Dans l'encadrement, le Protecteur, vêtue d'une robe d'un bleu profond brodé d'argent, comme il l'avait fait jadis, marchait d'un pas décidé, un lourd ouvrage sous le bras. Il avait retrouvé de sa superbe. Et dans son regard, on y lisait diverses émotions. Regrets, tristesse... mais surtout détermination. Lwendis, après un instant d'arrêt, s'inclina devant lui. Fineldor s'arrêta à sa hauteur, tournant légèrement la tête.

"Merci, Lwendis. Merci d'avoir comblé le vide que j'ai laissé. D'avoir su, avec les autres conseillers, tenir le protectorat pendant mon inadmissible absence, même si elle fut pour d'excellentes raisons. Désormais, il est temps de reprendre tout cela. Il est temps que je remplisse mon rôle. Tu m'expliqueras tout ce que tu sais en temps voulu. L'heure n'est pas aux récits pour le moment. Fait mander Macabre et Enoriel. Le plus vite possible."

« Certes, mais Seig...»

Le regard qui s'en suivit fit comprendre que ce n'était pas de mise.

"Quoi, Lwendis. Parle sans détour."

Le conseiller tendait une lettre.

« Une missive d'Alëandir. Le Haut-Conseil se réunit. Cela sera bientôt.»

Un instant de flottement. L'air semblait se figer. Puis le regard du Protecteur se fixa droit devant lui.

"Je pars dans l'heure. Je verrais Enoriel et Macabre à mon retour, à moins de les croiser sur place. A mon retour, nous nous chargerons de ce qu'il faudra rattraper."

Et sans un autre mot, sans une explication, sans un regard, Fineldor Elwëndrion, Protecteur de Tethien, sortit de son palais, ses pas résonnant sur le sol. Qu'avait-il pu donc faire durant ces deux longues années ? Cela il ne l'avait pas dit. Peut-être à son retour... Mais une chose était sûre, c'est qu'il n'y avait manifestement pas que des regrets...


Dernière édition par Fineldor Elwëndrion le Sam 10 Nov 2018 - 21:55, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Fineldor Elwëndrion, la lueur d'argent de Tethien [Terminée]   Fineldor Elwëndrion, la lueur d'argent de Tethien [Terminée] I_icon_minitimeMar 12 Jan 2016 - 22:42


Y a pleins d'idées sympa dit moi! :D

Bon niveaux ch'tites correction à faire:

"S’il se sait au-dessus de la plupart des autres êtres de ce monde"
-Juste histoire de rappeler que le culte de Kÿria prone l'interdépendance, donc son manque de modestie risque d'en froisser plus d'un.

"Ils savent bâtir et construire, connaissent la magie et certains de ses aspects"
-Dire cela a propos des nains alors qu'ils ont créé les runes car justement ils sont incapable de manier la magie comme les autres peuples, c'est un peu contradictoire.

"académie de Tethien"
-Tu compte faire une académie de magie à Tethien? *curieuse*

"une famille noble de la cité de Tethien"
-remplace par "une ancienne lignée" ou une "famille impliquée dans la politique de Tethien". On comprend ce que tu veux dire mais le terme de noble est abusif chez les elfes ^^

"Je dus aussi lui expliquer ce qu’était la Symphonie, la parole de notre Mère à travers son œuvre. Là aussi, je découvris que l’enfant y était sensible, par ses dires."
-Dans les Cités, la capacité d'entendre la Symphonie avait beaucoup diminuée jusqu'au Voile. N'importe quel précepteur (même maitre mage) ne saura pas forcément la détecté chez quelqu'un d'autre sachant qu'il a lui même une chance très faible de l'entendre. Si tu pouvais ajouter sa manière de ressentir la Symphonie? est-ce qu'il l'entend? est-ce qu'il a des intuitions? Est-ce qu'il voit les arbres bouger et en devine les intensions? Quel part cela a pris dans sa vie? Est-ce qu'il s'y fit, a appris à l'écouter ou préfère rester en ville parce qu'elle est bien plus silencieuse? Enfin bref: un petit topo parce que c'est quand même une capacité rare chez les citadins, d'autant plus s'ils n'ont pas de contactes avec la forêt forêt étant jeune, il peuvent la sentir vaguement sans la comprendre ni en avoir conscience.

"Il s’éteint durant la huit-cent-soixante-douzième année du dixième cycle, à l’âge de neuf cent trois années. De lassitude dirent certains, d’une maladie prétendent les autres."
-les elfes sont immunisés aux maladies d'origine naturelle.


"Tethien se releva malgré les profondes blessures"
-pas de souci que tu n'en dise pas plus maintenant, du moment qu'il est clair dans ton esprit que la Cité n'a pas pu récupéré toute sa gloire en seulment 8 ans, et qu'elle a probablement été pas mal chamboulée sur la durée.


"la belle cité de Tethien, capitale du protectorat"
-La je chipote vraiment beaucoup mais pourrais-tu enlever le terme Capitale? En générale il n'y a qu'une Cité dans chaque protectorat et même si Tethien en compte deux je préfèrerais que tu change le terme.


-Niveau Voile, étant donné qu'il entend la Symphonie, comment Fin l'a-t-il vécu? Est-ce que cela a influencé ses perceptions? En tant que membre du Conseil, a-t-il fait quelque chose de particulier durant la période? Qu'en pense-t-il? Que pense-t-il du retour de Kÿria. Comment les rapports avec les Noss ont été gérés pendant et après le Voile / la disparition de Luthien?

-Depuis ces deux mois en tant que protecteurs a-t-il pris position pour le Front ou ne s'en occupe-t-il tout simplement pas?

-Affleurer les 800ans n'est pas anodin, une petite frange de la population dépasse les 1 000ans, ce qui fait de ton perso un elfe relativement âgé. Juste qu'on soit d'accord.


Voilà voilà, après ça ça devrait être bon.

Bonne chance pour les correction! o/

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MessageSujet: Re: Fineldor Elwëndrion, la lueur d'argent de Tethien [Terminée]   Fineldor Elwëndrion, la lueur d'argent de Tethien [Terminée] I_icon_minitimeLun 18 Jan 2016 - 18:55

Bon déjà et avant toute chose... Désolééééééé du temps de réponse >< la période est plutôt rude niveau horaires et fatigue^^

Mais entrons dans le vif du sujet:

"S’il se sait au-dessus de la plupart des autres êtres de ce monde"
-Juste histoire de rappeler que le culte de Kÿria prone l'interdépendance, donc son manque de modestie risque d'en froisser plus d'un.
=> je me doute bien que oui. Ceci dit, il a de l'estime pour les elfes en général (à part les idiots peut être). Mais il se considère plus doué et talentueux que beaucoup de gens (il ne l'étale pas non plus à tous les coins de rue). Donc si ca froisse, tant pis :p


"Ils savent bâtir et construire, connaissent la magie et certains de ses aspects"
-Dire cela a propos des nains alors qu'ils ont créé les runes car justement ils sont incapable de manier la magie comme les autres peuples, c'est un peu contradictoire.
=> justement, le sous entendu était bien les runes, n'est ce pas un des "aspetcs de la magie"? Je peux corrige si c'est pas assez évident :)


"académie de Tethien"
-Tu compte faire une académie de magie à Tethien? *curieuse*
=> beh euh en fait il me semble qu'il y en a déjà une, loin d'être aussi grande que celle d'Alëandir certes. Je dois finir de rédiger le BG de Tethien pour te présenter tout ca :)

"une famille noble de la cité de Tethien"
-remplace par "une ancienne lignée" ou une "famille impliquée dans la politique de Tethien". On comprend ce que tu veux dire mais le terme de noble est abusif chez les elfes ^^
=> fait, c'est vrai que moi aussi ca me chiffonait mais je ne trouvais pas le terme adéquat


"Je dus aussi lui expliquer ce qu’était la Symphonie, la parole de notre Mère à travers son œuvre. Là aussi, je découvris que l’enfant y était sensible, par ses dires."
-Dans les Cités, la capacité d'entendre la Symphonie avait beaucoup diminuée jusqu'au Voile. N'importe quel précepteur (même maitre mage) ne saura pas forcément la détecté chez quelqu'un d'autre sachant qu'il a lui même une chance très faible de l'entendre. Si tu pouvais ajouter sa manière de ressentir la Symphonie? est-ce qu'il l'entend? est-ce qu'il a des intuitions? Est-ce qu'il voit les arbres bouger et en devine les intensions? Quel part cela a pris dans sa vie? Est-ce qu'il s'y fit, a appris à l'écouter ou préfère rester en ville parce qu'elle est bien plus silencieuse? Enfin bref: un petit topo parce que c'est quand même une capacité rare chez les citadins, d'autant plus s'ils n'ont pas de contactes avec la forêt forêt étant jeune, il peuvent la sentir vaguement sans la comprendre ni en avoir conscience.
=> fait, j'ai un peu etoffé. Je t'invite aussi à relire le début du second morceau de l'histoire, dans le voyage de Tethien et Alëandir, où justement il 'entend' la Symphonie distinctement pour la première fois. Mais en dehors des voix et des émotions, il ne voit rien de plus et n'a pas d'intuitions particulières. C'est juste qu'il "ressent" la Symphonie de manière prononcée. J'entends d'ailleurs le faire jouer dans mes premiers rps

"Il s’éteint durant la huit-cent-soixante-douzième année du dixième cycle, à l’âge de neuf cent trois années. De lassitude dirent certains, d’une maladie prétendent les autres."
-les elfes sont immunisés aux maladies d'origine naturelle.
=> bigre j'ai écris ca moi? Oo je pensais à une maladie pas très nette justement, je précise ca desuite

"Tethien se releva malgré les profondes blessures"
-pas de souci que tu n'en dise pas plus maintenant, du moment qu'il est clair dans ton esprit que la Cité n'a pas pu récupéré toute sa gloire en seulment 8 ans, et qu'elle a probablement été pas mal chamboulée sur la durée.
=> on est bien d'accord, Tethien a été reconstruite globalement d'un point de vue politique, s'est relevée dans le sens restructurée et n'a pas sombrée dans le chaos. Mais les réparations architecturales et la réorganisation est encore longue, et Fineldor va devoir d'ailleurs y faire face! Mais oui nous sommes d'accord.



"la belle cité de Tethien, capitale du protectorat"
-La je chipote vraiment beaucoup mais pourrais-tu enlever le terme Capitale? En générale il n'y a qu'une Cité dans chaque protectorat et même si Tethien en compte deux je préfèrerais que tu change le terme.
=> j'ai supprimé, comme ca plus de débat. Mais tu as raison j'ai fauté là dessus, Mea culpa



-Niveau Voile, étant donné qu'il entend la Symphonie, comment Fin l'a-t-il vécu? Est-ce que cela a influencé ses perceptions? En tant que membre du Conseil, a-t-il fait quelque chose de particulier durant la période? Qu'en pense-t-il? Que pense-t-il du retour de Kÿria. Comment les rapports avec les Noss ont été gérés pendant et après le Voile / la disparition de Luthien?
=> J'ai rajouté. A priori, il a été un peu (beaucoup) désoritenté. S'il reste citadin il ignore s'il faut prêter l'oreille à ce qu'à dit Kÿria, au moins partiellement. Il ne parle pas de cet événement, car lui même ne sait que penser du retour de la Mère.
Sinon les Noss... Lui estime qu'il faut coopérer avec, le conseil de Tethien est divisé. Et ca va être un des gros points politiques qu'il va devoir gérer, donc pour le moment ca reste "vague" dans le sens où il n'y a pas de parti dominant.

-Depuis ces deux mois en tant que protecteurs a-t-il pris position pour le Front ou ne s'en occupe-t-il tout simplement pas?
=> il n'a pas le temps! en deux mois il a passé plus de temps à s'accoutumer à son poste, à poursuivre les réparations de Tethien et à faire le nécessaire pour que le chaos ne s'installe pas. Donc le front pour le moment ce n'est pas (vraiment) son soucis non.


-Affleurer les 800ans n'est pas anodin, une petite frange de la population dépasse les 1 000ans, ce qui fait de ton perso un elfe relativement âgé. Juste qu'on soit d'accord.
=> Âgé oui mais pas non plus un ancêtre en gros. C'est comme ca que je le voyais. Assez âgé pour savoir et avoir vécu beaucoup, mais sans pour autant être lassé de vivre ou être affaibli. En gros l'âge (bien) mûr :)
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MessageSujet: Re: Fineldor Elwëndrion, la lueur d'argent de Tethien [Terminée]   Fineldor Elwëndrion, la lueur d'argent de Tethien [Terminée] I_icon_minitimeMer 20 Jan 2016 - 20:41

Et bah tout me va!

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Code:
[Métier] : Seigneur Protecteur de Tethien

[Sexe] : homme elfe

[Classe d'arme] : magie de l'Immatériel

[Alignement] : Loyal neutre

Je t'évite les liens pour les nouveaux Wink
Si tu veux, tu pourras poster au Haut Conseil mais faudra jouer le jeu et le prendre en cours de route. Par contre je crains qu'il tire un peu vers sa fin (on va pas le faire durer 107ans)

Sur ce: re-bienvenu parmi les Salades! o/
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