Le deal à ne pas rater :
Code promo Nike : -25% dès 50€ d’achats sur tout le site Nike
Voir le deal

 

 [MdO-10ans]Le destin n'est que question de volonté

Aller en bas 
4 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Lœthwil
Ancien
Ancien
Lœthwil


Nombre de messages : 761
Âge : 27
Date d'inscription : 20/10/2015

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  966 ans
Taille
: 2m08
Niveau Magique : Archimage.
[MdO-10ans]Le destin n'est que question de volonté - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [MdO-10ans]Le destin n'est que question de volonté   [MdO-10ans]Le destin n'est que question de volonté - Page 2 I_icon_minitimeVen 4 Mar 2016 - 12:35


Tes muscles se lient et se tendent en une infinité de crampes, les acides de l’épuisement commencent à te ronger plus profondément encore que ne le fait déjà la magie, mais rien, absolument rien ne pourrait t’empêcher de t’atteler à réduire l’archimage en une bouillie plus écœurante qu’il ne l’est déjà ; si seulement c’est possible. Tes coups s’écrasent contre lui dans un mélange paradoxal de lourdeur et de mollesse, arrachant à la bouche décidément la partie la plus endurante de son corps juron après juron. Tu ne prends pas la peine de répondre. Chaque once de ton énergie est entièrement dédiée à ta violente vendetta. Tu cueilles ton adversaire en pleine mâchoire, et par la même occasion l’envoies sur ses genoux. Les regards s’échangent. L’un provocateur, l’autre aveuglé de colère. Tu souffles comme un bœuf des Wandres, profitant de la position de l’autre pour laisser à ton corps au moins quelques secondes de repos, te baignant au passage dans ton apparente supériorité. Tu cherches à donner le dernier coup, mais tu es trop lent.

Merde soit de ta maudite magie. Putain d’éducation corporelle Noss. Foutu besoin absolu de ne pas être gêné dans tes mouvements. La capacité à se mouvoir prestement n’a de valeur que lorsque l’on n’est pas déjà presque terrassé par l’épuisement. Là, maintenant, tu aurais aimé être l’un de ces soldats habitués à l’arme lourde. Tu aurais aimé que ton armure ne soit pas cet arrangement sophistiqué de plaques de métal, de soie d’araignée et de cuir. Tu aurais voulu ne porter rien d’autre que les caisses de métal dans lesquelles sont enfermés le gros des troupes. Ta protection était solide, mais durant ton combat elle a été traitée sans grande douceur. L’armure est abîmée et le Sombre en a lâchement profité.

Jouant de son apparente position d’infériorité, dans un dernier assaut mu par un espoir rageux, il a planté une lame que tu ne le savais pas posséder là où les plaques le lui autorisaient. Le fil d’araignée est solide heureusement, et il aurait fallu bien plus de force à Haldren s’il avait voulu réellement atteindre tes tripes. La douleur de la chair qui se déchire, goutte d’eau de plus dans l’océan, mais goutte d’eau de trop, suffit à te désarçonner, échangeant les places du vainqueur et du vaincu. Tu reprenais ta place au sol, et lui se levait à nouveau. Tu te savais dès le départ dans l’incapacité de vaincre… au moins auras-tu donné un affrontement plus correct que ce que tu aurais toi-même espéré.

- Ordure.

Voilà ton seul retour à la menaçante promesse du Puysard. Malheureusement sûrement pas un serment fait en l’air. Vos routes se croiseront à nouveau un jour, et ce jour-là, il tentera de terminer ce qu’il a commencé. Ce jour-là, rien ne te garantit que tu puisses compter sur le support de tes comparses, et probablement aucune magie ne viendra t’offrir pour lutter plus que ce que tu possèdes. Ce jour-là il te faudra être prêt. L’éternité est courte, bien plus courte que certains ne le laissent entendre, lorsque l’objectif est de déplacer les montagnes. C’est pourquoi une fois relevé, tu commencerais déjà à pousser. À te pousser.

Une fois relevé… mais pour l’instant tu ne parvenais pas à quitter le sol. Les mains ourlées autour du pommeau d’une dague que tu préfères ne pas enlever, le ventre serré, les dents grinçantes, tu te maintiens tant bien que mal conscient. En l’attente du miracle, les yeux fixés sur le soleil que les affrontements ont dévoilé. Tu comptes les secondes, t’autorises de temps à autres un râle de douleur, tu tends l’oreille au moindre son. Et puis finalement, le peu de vent traversant les lieux t’apporte le son d’une voix, un accent de vos terres… une bonne nouvelle. L’autorisation que tu attendais pour fermer les yeux, et trouver le soulagement du sommeil.


HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Telenwë Neraën
Elfe
Telenwë Neraën


Nombre de messages : 571
Âge : 32
Date d'inscription : 04/07/2015

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  816 ans
Taille
: 2m05
Niveau Magique : Apprenti.
[MdO-10ans]Le destin n'est que question de volonté - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [MdO-10ans]Le destin n'est que question de volonté   [MdO-10ans]Le destin n'est que question de volonté - Page 2 I_icon_minitimeVen 11 Mar 2016 - 17:55

Il n'était de plus grande tristesse que ce qui se passait en cet endroit, à l'instant présent. Alors que la magie se formait encore pour essayer de devenir ce que les Eternels appellent un noeud, tout autour dans la cité les combats faisaient rage. A la surface, les Elfes se frayaient un passage à travers les morts-vivants afin de reprendre le palais alors que les Drows se préparaient pour ce qui serait plus ou moins leur dernière bataille. Au sous-sol, quelques elfes combattaient des ombres afin d'atteindre un archimage et de réduire sa création à néant. Et, faisant le lien entre la surface et le sous-sol, les âmes des morts et de ceux qui auraient dû rester intacts ou bien qui auraient dû rester de simples blessés volaient jusqu'à cette magie en formation, attirées par les ombres.

Une bien triste scène... scène qui devait faire mal au coeur des deux soeurs qu'étaient Tari et Kÿria : la première se voyait voler des souffles (ou âmes en langage courant) qui sombreraient dans un endroit qu'elle ne connaissait peut-être pas. Peut-être que ces souffles n'existaient tout simplement plus une fois qu'ils étaient aspirés par la chose ou peut-être qu'ils étaient à partir de ce moment précis condamnés à errer loin de leur corps. La deuxième soeur, elle, ne pouvait que voir ses enfants mourir et surtout ceux qui auraient dû vivre encore plusieurs jours, plusieurs ennéades, plusieurs siècles... Mais qu'est-ce qu'en avaient à faire ceux qui ne vivaient que sur terre ?

Alors qu'il combattait contre les ombres, il vit la protectrice d'Ardamir se diriger sans même sembler vouloir faire attention à elle, se prenant des coups par-derrière et sur les côtés. Il ne put être assez rapide pour la protéger, tout juste put-il se défendre. Du coin de l'oeil, il vit la dame s'arrêter sans même pouvoir ne serait-ce qu'effleurer le drow. Il aperçut également le grand elfe, son propre protecteur, courir d'un autre côté de la pièce pour frapper ce qui devait permettre de maintenir la magie. Le mage drow ne le vit que trop tard... enfin c'est ce que comprit l'épéiste qui, sans vraiment comprendre ce qu'il se passait, ne put que se tourner vers l'intense lumière rouge libérée par le rubis, lumière qui lui fit mal aux yeux, avant d'être définitivement ébloui par la chaude lumière jaune qui explosa dans le sous-sol et jusqu'au ciel. Il se sentit valser dans les airs, puis une douleur atroce l'écrasa. Et enfin il ouvrit les yeux ; les yeux sur un autre monde.

Onendiel regardait désormais le duel entre les deux mages avec exaspération : eux qui avaient détruit les murs du sous-sol - il se demandait d'ailleurs comment s'était-il fait qu'il ait fallu l'explosion de l'impressionnante magie pour que les pierres s'écroulent sur eux, le menant à la mort en même temps - en étaient réduis à se donner des coups de poings misérables. C'en était presque pathétique ! Enfin le plus pathétique était l'état de son corps... écrasé et déchiré, rien de mieux pour être sûr de ne pas pouvoir retourner à la vie ! Bon. Heureusement pour lui - ou pas - il s'était toujours fait à l'idée qu'il pourrait mourir au combat. Mais mourir de la sorte... Il avait mal pour lui. Alors il s'assit en tailleur prit un instant pour penser philosophiquement, se demandant quoi faire en attendant que Tari se réveille et voit qu'il y avait des morts qu'elle pouvait accueillir. Il pensa à cette déesse ainsi qu'à Kÿria, celle qu'il avait toujours priée : elles devaient pleurer face à la bêtise des Elfes comme des Noirelfes. Puis il prit le temps de réfléchir sur sa vie passée, sur les événements plus ou moins récents qui avaient marqué Anaëh tout en s'étonnant de ce qu'il pouvait voir en tant que souffle dépourvu d'enveloppe charnelle. Il en venait même à se demander si un mage de l'esprit pouvait être conscient de ce monde différent.

Le duel se termina par un coup de poignard de la part du mage sombre qui ne prit pas son temps pour sortir de ce trou de mort par la magie - ce qui étonnait franchement Onendiel. Le mage elfe tomba à terre et il se passa un long moment avant que des secours ne viennent. Visiblement emplis de bonnes intentions, ils se retrouvèrent cependant confrontés au grand loup de la protectrice qui, pour protéger celle-ci, essaya de massacrer tous ceux qui osèrent l'approcher. Et voilà, deux nouvelles âmes dont les corps ne pouvaient plus les supporter ! Salut les copains, ici on regarde ce qui se passe sans rien pouvoir changer ! Oh par les Cinq, qu'est-ce que ce lieu pouvait être voué à l'idiotie ! Onendiel imaginait bien la scène : alors qu'Elenwë les regardait avec de grands yeux pleins de surprise, Kÿria pleurait à chaudes larmes, Tari se tenait le visage d'une main d'un geste désespéré et Calimenthar riait aux éclats. Et au milieu de ces quatre dieux, Arcamenel essayait de calmer tout le monde de par ses chants. Il rit de l'image qui vint à son esprit.

Il se releva et alla voir ceux que la prêtresse de Kÿria avait reconnus comme vivants. Dame Yassaïrava était saine et sauve, là pas de soucis, il avait pu le remarquer d'une manière autre que les vivants. Il continua son petit tour, découvrit une sensation nouvelle, puis s'arrêta face à son protecteur. Fichtre... Lui qu'on disait insomniaque, voilà qu'il dormait comme un bébé heureux d'être de ce monde ! Mais... mais... Quelque chose le troubla, il ne sut dire quoi. Au même moment il ressentit derrière lui un tunel s'ouvrir, le menant on ne sait où... tunel qui l'appelait, qui avait une présence chaleureuse. Tari qui se remettait de ses émotions, certainement. Alors il souhaita intérieurement aux blessés de pouvoir se rétablir puis emprunta ce qui serait son dernier aller, le menant vers un royaume inconnu.

C'est ainsi que s'acheva l'histoire d'Onendiel, de même que celle d'un noeud qui ne sera jamais né.

Un rp qui se termine... :
Revenir en haut Aller en bas
 
[MdO-10ans]Le destin n'est que question de volonté
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-
» Fillis, la volonté d'Arcam. [Terminé]
» [MdO-10ans]Où se mêle le sable, la sueur et le sang | Libre Drow
» [MdO-10ans] Je vous offre du sang, de la peine, des larmes et de la sueur...
» L'épaisseur d'une muraille compte moins que la volonté de la franchir.
» On s'était dit rendez-vous dans 10ans... | Ranag

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Miradelphia :: ANAËH :: Terres d'Ardamir :: Clairière d'Eraison-
Sauter vers: