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| Il serait temps de partir [Rod] | |
| | Auteur | Message |
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Roland de Dorour
Humain
Nombre de messages : 56 Âge : 35 Date d'inscription : 16/05/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 26 ans, Année 981 du 10ème cycle en Favriüs Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Il serait temps de partir [Rod] Lun 14 Mar 2016 - 20:08 | |
| Nulle intention de s’attarder plus que nécessaire… C’était le sentiment qui animait la Lance de Dorour aux alentours d’Amblière, la chose était certaine et il ne regretterait rien de cette foutue terre, priant les dieux, si ils devaient encore se pencher sur elle, de la consumer pour de bon, et vite… d’y faire fuir les quelques imbéciles qui s’y accrochaient pour que seuls les fous dépourvus d’humanité mais traînant une ambition et un appétit au-delà du raisonnable y brûlent. Enfin… Il avait tout juste prit le temps de souffler, de se remettre de ses quelques blessures, avant d’entamer les préparatifs du départ, réunissant ses hommes, pour ceux qui avaient survécu à ces événements, et avait recherché les dépouilles de ceux qui étaient tombés, dans la mesure où il était possible d’y récupérer un corps – refusant de les laisser là -, et sollicita un prêtre de Tyra pour encadrer une prière aux disparus. Et il se tint près des dépouilles un moment, même après le départ de ses propres hommes, formulant une dernière prière avant de retourner à ses préparatifs. Là, devant sa tente, un objet en particulier reçu ses attentions, le seul trophée qu’il tirerait de cette campagne, le seul souvenir qu’il tenait à préserver, condamnant le reste au mépris et à l’oubli. Il enroula dans le tissu une impressionnante et superbe lance, gagnée au cours de ce qui lui paraissait comme le plus éprouvant et palpitant duel qu’il n’ait jamais mené, contre un adversaire sans pareil et au cours d’un instant séparé du gros de la bataille, un moment de félicité.
Ils s’étaient bien trouvés, deux lances qui faisaient échos, l’une à l’autre, saisissant cette opportunité et l’occasion d’un duel en bonne et due forme avant d’engager leur danse. Jamais il n’avait connu pareil opposant, moins encore dans un tel contexte. Une aubaine, assurément, stimulé par le risque et l’absence de courtoisie d’un duel à mort, d’abord, puis par la prestation de l’autre, son initiative et son répondant, auquel il offrait une réponse adéquate. Ils s’étaient trouvés, l’un pour l’autre, un respect que tous ne peuvent espérer ou désirer éprouver. La volonté qu’un infime instant se prolonge, une bulle dans laquelle ils s’étaient enfermés pour ferrailler de la meilleure des manières. Il avait cru voir sa défaite et sa fin en bien des occasions, se sauvant de justesse, héritant de quelques blessures plus ou moins superficielles en lieu et place du trépas, et infligé finalement bien peu de coups à un adversaire qui le dominait, physiquement mais surtout techniquement… Au cours de ce seul duel, il avait contemplé un aperçu de la marge qu’il possédait pour progresser et parfaire son style. Il reconnaissait cela, sans vantardise, mettant sur le compte de la chance d’en être sorti victorieux. Une de ses rares attaques ayant atteint la cible avait entamé davantage une blessure probablement issue de la bataille voisine, et le lancier drow s’était mis à saigner en continu, et les privations lors du siège, sans affecter son talent éprouvait son corps. Dès lors, tout l’enjeu était de ne pas se faire piéger, mais la Lance de Dorour avait pris l’avantage à mesure que le combat se prolongeait sur un ennemi condamné mais résolu à livrer un dernier combat digne de son dieu. Mais finalement, il fut transpercé, et il cessa alors de se débattre, affichant un sourire satisfait qui surprit le chevalier.
Le calme était revenu dans leur bulle, et le tumulte voisin reprenait peu à peu ses droits, mais il voulait tenter une chose, un geste simple mais qui voulait dire beaucoup, à ses yeux. D’abord, il lui rendit son sourire, autant qu’il le pouvait, son corps tremblant de l’effort qu’il avait du fournir, mais surtout, il entreprit de lui dire une chose.
« Roland de Dorour. » Tout simplement… Offrir à son adversaire tombé aussi honorablement son nom, car il aurait voulu cela, si les rôles s’étaient inversés, il aurait voulu savoir qui l’avait vaincu. Mais plus que cela, il espérait un retour… Et le drow lui offrit satisfaction. Peut-être qu’il comprenait la volonté de l’humain, peut-être lui était-il reconnaissant de lui avoir offert une telle fin, dans tous les cas, il lui offrit son nom, Nhaundar Zelynt’sek, avant de s’éteindre. Malgré la situation, Roland choisit de prendre le temps de faire les choses correctement, extrayant sa lance et allongeant le corps du sombre avant de formuler une rapide prière à Othar, pour le remercier d’avoir mis sur sa route un tel adversaire, et il remercia le drow lui-même avant de le couvrir… Et il n’oublia pas de récupérer la lance, comme trophée.
Ainsi, dans le camp, il contempla un moment l’arme qui lui serait associée à l’avenir, qu’il baptiserait Zelyn, en souvenir de son ancien propriétaire, probablement le produit d’un grand forgeron, d’un maître, qu’il lui faudrait apprendre à manier à la perfection. Une arme pour relativiser autant que possible la dimension pénible de cette guerre, c’était toujours à prendre. |
| | | Roderik de Wenden
Ancien
Nombre de messages : 1133 Âge : 34 Date d'inscription : 25/12/2014
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| Sujet: Re: Il serait temps de partir [Rod] Mar 15 Mar 2016 - 15:10 | |
| - A voir votre amertume, sire Roland, on croirait presque avoir perdu la guerre.
Roderik était discrètement apparu dans l'allée de tentes des chevaliers de Lourmel. Les traits tirés, visiblement fatigué lui aussi, il subissait les contrecoups de ses nouvelles responsabilités et de la blessure qu'il avait reçue pendant l'assaut. Appuyé sur une simple canne en bois sans ornement, il semblait marcher sans trop de difficultés, mais les pas lui étaient parfois douloureux.
- Mais je devine ce qui vous tourmente, chevalier. Un mois de campagne pour traquer ces maudites engeances, cela paraît long, mais ça maintient occupé. A présent, lorsque je contemple les ruines d'Amblère, que j'entends les prêtres accorder les derniers rites et que mes hommes lèvent le camp pour rentrer chez nous, je me demande à quoi rimait tout cela.
Il s'arrêta à quelques pas de la Lance de Dorour. Celui-ci n'avait pas manifesté la moindre envie de faire la conversation, mais cela ne gênait pas outre-mesure le seigneur de Wenden qui avait grand besoin de parler. Il sortit une pomme de son baluchon, et en proposa une à son interlocuteur taciturne.
- Enfin... nous avons fait notre devoir, après tout. Nous avons défendu le royaume, ou ce qu'il en reste.
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| | | Roland de Dorour
Humain
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| Sujet: Re: Il serait temps de partir [Rod] Mar 15 Mar 2016 - 19:14 | |
| « Cette guerre n’est pas terminée, même si nous rentrons chez nous, seigneur. » Il jeta un œil dans la direction supposée de la tente du marquis « Ce carnage s’inscrivait dans la lutte que se font les grands du nord pour ce morceau de terres misérable, les puysards ont profité de la faiblesse née de leurs différends. La guerre ne sera réellement terminée que lorsqu’ils prendront, les uns et les autres, la mesure du sacrifice, qu’ils considèreront le sort des hommes tombés ici et ce qui doit en découler. »
Pessimiste ? Probablement, mais ce sont les grands seigneurs du nord qui ont inculqué cet état d’esprit, à ne pas savoir s’arrêter, renoncer et avoir de la considération pour leurs hommes, plutôt que de n’y voir que l’obligation de ces derniers à les suivre dans leurs folles ambitions personnelles. Il jeta un coup d’œil aux corps qu’il avait pu rassembler, baissa la tête et soupira.
« Enfin, je pourrais bientôt laisser toutes ces embrouilles derrière… » Il pensa à Dorour, à ce qu’il allait retrouver, et cette seule idée lui fit retrouver son sourire. Oui, il n’avait plus aucun motif à rester, aucune obligation de s’attarder, il accordait juste à ses hommes et à lui-même un dernier jour pour se reposer avant d’entreprendre la route qui les ramènerait chez eux. « et me reconcentrer sur ce qui a vraiment de l’intérêt pour moi, et je dois admettre que l’un de ses puysards m’a donné matière à exercer. »
Il pouvait paraître curieux, dans le contexte, qu’un drow amène davantage de bonne humeur que l’idée d’une possible fin du conflit, mais que voulez-vous, c’était sa façon de gérer ses priorités.
« Et vous-même, que croyez-vous qu’il arrivera, maintenant que nous sommes débarrassés de ces sombres ? » |
| | | Roderik de Wenden
Ancien
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| Sujet: Re: Il serait temps de partir [Rod] Mer 16 Mar 2016 - 14:41 | |
| Pour le chevalier moyen, la guerre est l'opportunité de montrer sa bravoure, de briller aux yeux de son seigneur, de s'enrichir ou, tout simplement, de satisfaire une appétance naturelle pour la violence. Or, la guerre qui venait de s'achever n'était pas une guerre ordinaire : elle n'était pas le fruit d'un conflit entre les hommes, destiné à satisfaire les ambitions de quelque seigneur avide - du moins, pas en apparence. Les esprits les plus simples y voyaient une guerre juste, au bénéfice de toute la péninsule ; y participer ne faisait pas de vous un guerrier, mais un héros.
De toute évidence, Roland de Dorour n'était pas dupe face à ce raisonnement simpliste. L'homme, s'il avait une solide réputation de jouteur, n'était pas un amoureux de la guerre. Et il avait compris qu'à présent que l'ennemi commun, le drow, était chassé, il ne faudrait probablement pas longtemps avant que les grands seigneurs n'en reviennent à leurs jeux de pouvoir.
- Vous êtes un homme intelligent, Roland, dit Roderik avant de croquer dans une pomme. Vous avez parfaitement raison, dit-il tout en mâchonnant, les sombres n'étaient qu'un amuse-bouche, et si Serramire et Odélian ne se disputent pas le plat de résistance, peut-être irons-nous réclamer le dessert dans le sud ou au médian. Vous êtes sûr que vous ne voulez pas une pomme ? ajouta-t-il en montrant le sac. Elles sont croquantes et bien juteuses.
Il s'essuya la bouche, le jus de la pomme lui coulant sur le menton et dans sa barbe.
- En ce qui me concerne, j'essaie de ne pas trop m'inquiéter. J'ose espérer que, quoiqu'il arrive, Arétria saura se tenir à l'écart. Nous avons déjà versé un tribut suffisamment lourd, mes deux anciens suzerains peuvent en témoigner. Enfin, non, du coup, ils ne peuvent plus, c'est bien ça le problème...
Il jeta le trognon de pomme par terre, avant d'essuyer ses mains sur ses vêtements.
- Je crois qu'il est dans notre nature de rechercher le conflit, sire Roland. Sans doute n'êtes-vous pas d'accord... il est vrai que j'éprouve moins de goût pour la guerre depuis qu'elle m'a privé de mon père. Il ne mentionna pas son épouse et son fils, mais ressentit un pincement au cœur, avant d'enfouir ces souvenirs au fond de sa mémoire. Mais peut-être finirais-je par m'ennuyer, si je devais passer le restant de mes jours entre les murs de Wenden. J'imagine que je passerais mon temps à bouffer, et que je n'arriverais bientôt plus à quitter le lit...
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| | | Roland de Dorour
Humain
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| Sujet: Re: Il serait temps de partir [Rod] Ven 18 Mar 2016 - 17:28 | |
| « Puissent les dieux leur accorder un sursaut de sagesse, alors. Les hommes ont suivi, car les drows représentent un épouvantail universel, mais à trop tirer sur la corde, ils perdront la loyauté de leurs hommes. »
Il ne réagit pas au « compliment »… Oui, il était intelligent, ou tout au moins, savait-il, même si la chose lui paraissait parfois ennuyeuse, voir plus loin que les évidences, et il connaissait les hommes, à partir de là, il n’était pas si difficile de saisir la trame qui se dessinait, et les pires scénarios qu’elle esquissait, autant que les meilleurs. Il avait beau souhaiter, espérer en un sens, lorsque la question se posait, une telle prise de conscience de la part des grands seigneurs, il voulait croire qu’elle aurait lieu avant les mutineries et les bains de sang qui viendront avec.
« Nous avons tous versé un tribut suffisamment lourd, ce paysage désolé en témoigne plus qu’aucun autre. Puissions-nous bâtir sur ces braves tombés pour garantir la sécurité de nos terres une paix plus durable que les précédentes, c’est le moins qu’on puisse faire pour leur rendre hommage. »
Il sourit à l’idée du seigneur de Wendern qui surclasserait en corpulence Gaucelm le Gras, ancien comte d’Odelian. Mais il ne pouvait que désapprouver cette absence de nuance, d’intermédiaire dans les extrêmes qu’il définissait… la guerre ou l’oisiveté ? N’y avait-il, à ses yeux, que cela ? Quelle triste vision !
« Pas d’accord ? Prétendre qu’il n’est pas dans notre nature de rechercher le conflit serait nié ma propre quête, Sire Roderik. » Etait-il surprit d’entendre de tel mot dans la bouche d'un homme qui n’a, ouvertement, aucun goût pour la guerre ? « Je ne suis pas un homme de guerre, et je me contente fort bien de ce que m’offre Dorour sans désirer davantage, en richesse ou en terres, aussi ne ferais-je jamais la guerre pour moi-même. » Sa quête était d’une autre nature, sans pour autant rejeter cette volonté de se confronter à quelques formes d’adversité. « Mais je trouve le conflit dans les duels que je provoque, je m’y prépare et m’y consacre chaque jour, en quête de perfection. L’absence de guerre ne signifie pas l’oisiveté… Comme à d’autre, cette dernière est un ennemi, et l’on ne me prendra à l’accepter qu’au jour où je n’aurais plus le choix. Tant que je peux me mouvoir, tant que je peux tenir une lance et monter à cheval, on ne me verra jamais me reposer sur mes acquis. »
La grande différence entre sa propre recherche et celle qu’on conçoit généralement, c’est qu’elle n’impliquait jamais que lui-même et son adversaire, et qu’en règle générale, bien qu’il ait existé des exceptions, il n’infligeait qu’une défaite – avec ce qu’elle peut avoir de conséquence sur la réputation, évidemment -, quelques ecchymoses et une ponction dans les coffres, sans nécessité de bouleverser des centaines, des milliers de vies. |
| | | Roderik de Wenden
Ancien
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| Sujet: Re: Il serait temps de partir [Rod] Sam 19 Mar 2016 - 13:01 | |
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Le seigneur de Wenden sourit ; la philosophie du chevalier l'amusait, non pas qu'elle soit ridicule, bien au contraire ; il le comprenait. Finalement, il retrouvait chez cet homme plus de lui-même qu'il ne l'aurait cru. Ce n'était pas par couardise que Roland réprouvait la guerre. Il en exécrait le caractère destructeur et inutilement meurtrier. Pour autant, il avait cet amour pour l'action et la bravoure, tant qu'elles n'engageaient que ceux qui voulaient bien s'y risquer. Roderik pouvait parfaitement souscrire à cela.
- On dit de vous que vous êtes un jouteur hors pair, sire de Dorour, ainsi qu'un duelliste éprouvé. J'espère que l'avenir me donnera l'occasion de me mesurer à vous, lorsque cette maudite blessure sera guérie.
Lui-même appréciait la joute, bien qu'il n'ait jamais fréquenté les lices diantraises et qu'il n'ait prit part qu'à de petits tournois organisés en pays arétan. Il rangea le sac de pommes dans un coin, le sire de Dorour n'ayant visiblement pas d'intérêt pour ces délicieux fruits.
- Quoiqu'il en soit, vous serez toujours le bienvenu à Wenden. Il m'est agréable de recevoir des hommes braves, surtout quand ceux-ci ne manifestent pas l'envie de semer la mort et la désolation sur mes terres. Nous pourrons confronter nos points de vue sur le meilleur acier, et peut-être me conterez-vous enfin votre fameuse victoire sur le kerkand qui terrorisait Lourmel.
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| | | Roland de Dorour
Humain
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| Sujet: Re: Il serait temps de partir [Rod] Ven 8 Avr 2016 - 17:13 | |
| « Davantage un duelliste qu’un jouteur, même si j’ai dans cet exercice également accumulé quelques victoires de renom, l’exercice demeure trop frontal et percutant pour que j’y excelle autant que je le voudrais. »
Peut-être un peu trop modeste ? Ou bien était-ce une diversion ? La vérité était qu’il considérait ses victoires comme se suffisant à elle-même sans avoir à les grandir à outrance… Et il connaissait fort bien l’humiliation qu’il y a dans une défaite alors qu’on s’était constitué une aura digne des plus grands… Et pour cause, il avait construit une part de son propre nom sur la défaite de ceux qui se figuraient ou prétendaient invincible. Mais c’était pourtant une vérité, il esquivait les confrontations musclées, se sachant probablement vaincu dans un tel exercice, et sa réputation s’était construite sur sa capacité à maintenir ses adversaires à distance et dans ses cabrioles et son style très… aérien. Le jour où, dans une lice, il saura faire faire des cabrioles à sa monture, et que la chose sera autorisée, il sera aussi grand jouteur que duelliste, assurément !
« En tout cas, ça sera avec un grand plaisir que je viendrais étrenner Zelyn » tapotant sur la lance en bonne partie recouverte « contre votre Bravoure. » Il connaissait le nom de l’épée familiale d’un voisin, même si il savait également qu’il n’en usait que cérémonieusement, mais c’était une façon comme une autre de dire qu’il viendrait éprouver les qualités maintes fois démontré du seigneur de Wenden.
« Faites-moi parvenir de vos nouvelles, lorsque vous serez remis et au mieux de votre forme, et vous me verrez m’inviter sous votre toit pour vous provoquer, je vous le garantis… Et si vous en êtes digne, alors je vous raconterais l’histoire. »
C’était une petite provocation sans offense, et cela faisait aussi parti de sa réputation, autant que de sa stratégie, d’ailleurs, parfois. Pour autant, sauf à ceux dont le mensonge et la malhonnêteté était dévoilé au combat, et malgré ses airs, il avait toujours eu le plus grand respect pour chacun des hommes qui avaient accepté de l’affronter, vainqueur ou vaincu. |
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