Sujet: Cécyllia d'Anoszia [Maé] Jeu 14 Avr 2016 - 12:55
Nom/Prénom : Cécyllia d'Anozia Âge/Date de naissance : Quinze ans ~ Née à l'automne l'an 992 Sexe : Jeune demoiselle Race : Humaine Faction : Péninsule Particularité : Cécyllia a les yeux vairons.
Alignement : Loyal bon Métier : Demoiselle de Velmone Classe d'arme : Aucune
Équipement : Robes, bijoux, bref tout ce que peut posséder une demoiselle de noble lignage. Plusieurs livres également, ceux qu'elle a déjà relu des dizaines de fois et qu'elle rechigne à reposer sur les rayonnages de la bibliothèque.
Description physique :
Si Cécyllia a hérité de la finesse des traits de sa mère, sa chevelure dorée en revanche, elle la tient de son père. Elle n’est pas très grande et ses rondeurs d’enfant ont depuis longtemps quitté son visage. N’étant pas du genre à mettre ses atouts féminins en valeur dans des robes aux décolletés provocants, on ne peut tout de même pas ignorer ses bras menus et sa taille fine. Enfant on l’a laissé se promener les cheveux détachés, mais depuis son entrée dans « l’âge adulte », une servante se charge de les lui coiffer soigneusement chaque jour. Toujours relevé pour mettre en valeur sa nuque. Du fait de ses longues heures passées au temple, ou à l’ombre des rayonnages de la bibliothèque, la peau de Cécyllia est à peine halée par le soleil du Sud, on dit d'elle qu'elle a un teint de porcelaine. Si elle n’est pas déplaisante à regarder, il y a tout de même une particularité chez elle qui suscite soit de la gêne soit une certaine fascination. Quoi qu’il en soit, ses yeux vairons ne laisse pas indifférents. Même si la nuance n’est pas choquante, son œil droit est bleu-vert, alors que son œil gauche est noisette. Si un fin sourire est souvent accroché à ses lèvres, il n’est pas aisé de lire sur son visage son humeur. Elle a depuis longtemps appris à masquer sa tristesse et ses tracas. En revanche, lorsqu’elle éprouve une grande joie, ses yeux pétillants la trahissent souvent. De par sa noble lignée, elle possède les manières et le port altier qui conviennent à son rang. Si ses sœurs sont connues pour leurs grandes beautés, Cécyllia se démarque par la grâce toute naturelle qui émane d’elle. Toutefois, elle préfère rester dans leurs ombres. A côté d'elles, qui savent si bien jouer de leurs charmes, la benjamine préfère s'éclipser, leurs laissant sans regret les œillades enamourés de la gente masculine, au risque de passer pour naïve et prude.
Description mentale :
Peut-être était-ce parce qu’elle se sentait responsable de la mort de sa mère que Cécyllia s’était toujours montrée très réservée. Un brin timide même, surtout en présence d’inconnus. C’était d’ailleurs pour cette même raison qu’elle aimait la solitude. Elle était la petite dernière d’une grande famille et même si elle s’était toujours sentie énormément choyée – peut-être un peu trop – Cécyllia avait toujours aimé les moments où elle parvenait à s’isoler. Du vieux grenier de la maison familiale que ses frères et sœurs avaient aménagé avant elle, au saule pleureur près de l’étang sans oublier l’immense bibliothèque de Diantra, la jeune adolescente s’était toujours trouvée des endroits rien qu’à elle. Et tout le monde semblait respecter ça, même sa préceptrice. L’amour et les attentions particulières de sa famille auraient pu la rendre capricieuse et prétentieuse mais c’était tout le contraire. Elle était calme et douce, bien loin de la fougue de sa sœur Lucrezia. Elle savourait les moments de sa vie avec une sorte de détachement tout à fait surprenant pour son jeune âge. Son seul souhait étant de satisfaire les attentes de son père. Car s’il est bien une chose primordiale pour la benjamine des Anoszia c’est le regard de son père. Il est la seule personne qu’elle refuse de décevoir – une nouvelle fois. Même s’il ne lui a jamais rien reproché concernant le décès de son épouse, Cécyllia a déjà croisé à plusieurs reprises ce regard peiné qu’il lui adresse parfois. Si elle aime ses frères et sœurs, elle sait aussi qu’elle leur a pris leur mère et depuis petite Cécyllia a toujours chercher à se faire la plus discrète possible. Jamais de cri, jamais de caprice, jamais de dispute. Si ses frères voulaient l’embêter elle se laissait faire, ou s’enfuyait pour se cacher. Si ses sœurs voulaient lui prendre ses jouets, elle les leur donnait avec plaisir. C’était une jeune fille timide, heureuse lorsqu’on lui accorde une attention particulière mais silencieuse et effacée quand la conversation ne la concerne pas. Sa perceptrice avait de quoi être fière d’elle, elle qui lui rabâchait sans cesse « Sois belle et tais toi ». Heureusement Cornélia avait veillé à ce qu’elle ne soit pas juste une potiche sans intérêt. Très tôt elle lui avait appris à lire et à écrire, si bien que la jeune Cécyllia se faufilait tard le soir dans la bibliothèque en quête de savoir. Elle avait une nette préférence pour tous les ouvrages traitant de la mer, de bateaux, d’histoires de pirates et de trésor englouti. Sans avoir jamais navigué de sa vie, elle connaissait les différents nœuds marins, le nom des vents et comment utiliser un compas. Cécyllia est une jeune femme très pieuse qui se rend fréquemment au temple de Néera. Elle passe de longs moments à prier pour sa famille sans jamais oublier d’adresser une pensée à Tyra et à sa mère. C’est également pour honorer la mémoire de sa mère qu’elle fut une élève appliquée et consciencieuse lorsqu’il s’agissait d’apprendre les convenances et les manières que l’on attendait d’une demoiselle de son rang. Jamais précepteur n’eut à se plaindre de son manque d’attention. Lorsque le sujet abordait durant ses leçons l’intéresse, Cécyllia était capable d’une grande concentration. Ses nombreuses lectures, clandestines ou non, avaient affuté son esprit. Elle parvenait à comprendre des sujets et des textes complexes, et sa curiosité la poussait toujours plus à apprendre davantage. Même si pour cela elle était capable de lire des nuits entières.
Capacités magiques : Aucunes
Histoire :
Il est des naissances qui procurent d’immenses joies. Après tout la venue au monde d’un nouveau né est toujours signe de continuité, de rire et de bonheur. Certaines familles se construisent autour d’un bébé et d’autres trouvent un nouveau sens à leur vie dès l’instant que leurs yeux se posent sur le petit être potelé. Oui, de nombreuses naissances ressemblent à celle là. Mais pas celle de Cécyllia d’Anoszia. La jeune fille est née le premier jour de l'automne. Si les longues semaines de grossesse de Dame Hélène se passèrent sans l’ombre d’un souci, il n’en fut pas pareil le jour de l’accouchement. Des heures de travail, de souffrance et de cris épuisèrent la Dame. La délivrance ne venait jamais et les sages femmes firent demander la présence d’une prêtresse de Néera pour soulager l’Ydriaine. Le travail avait commencé au petit matin et pourtant Cécyllia ne fit son entrée dans le monde qu’une fois la lune levée.
Pour cette petite enfant, criant à pleins poumons les souffrances et la fatigue qu’avaient provoqués sa naissance, elle était comme n’importe quel bébé. Elle avait faim, elle était poisseuse du liquide dans lequel elle avait grandi, et elle avait froid. Mais pour le reste de la maisonnée, une toute autre scène se jouait. La Dame de Velmone se mourrait vaincue par l’effort et la perte de sang.
Il est des naissances qui procurent d’immenses joies. Pas celle de Cécyllia. De nombreuses larmes accueillirent la petite fille et il fallut longtemps avant que son père accepte de la prendre dans ses bras. Il fallut plus longtemps encore à ses frères pour cesser de lui en vouloir. Et encore aujourd’hui la jeune femme n’arrive pas à oublier que sa seule présence rappelle à tous l’absence d’une Dame bienveillante, d’une épouse fidèle et d’une mère aimante. Cornélia, la première fille des Anoszia, prit à sa charge, malgré son jeune âge, de veiller sur la petite dernière. C’était elle qui la berçait le soir, elle qui la rassurait lors des soirées d’été orageuse, elle qui lui avait appris ses lettres et qui lui avait transmis cette passion pour les livres. Cornélia avait repris le rôle de sa mère, parfois sévère mais toujours tendre et aimante. Elle lui parlait parfois de Dame Hélène, de sa prestance et de sa grâce, de sa douceur et de son sourire. C’était difficile pour Cécyllie d’imaginer cette femme autrement que sur le portrait d’elle qui se trouvait dans le bureau de son père. Parfois, lorsqu’Arichis ne s’y trouvait pas, la jeune fille se glissait dans la pièce pour admirer cette mère qu’elle ne connaîtrait jamais.
Durant son enfance, la politique avait malmené sa famille. D’abord exilés de leurs terres Ydrilaines, les Anoszia s’installèrent à Diantra à la Cour du Roi Trystan. Cécyllia n’avait que dix ans et même s’il s’agissait d’un événement politique grave, la fillette était émerveillée par la capitale, le palais et les gens qu’elle croisait là-bas. Et quel meilleur endroit pour apprendre toute l’importance de l’étiquette, des convenances et de la courtoisie que la Cour d’un Roi. Mais comme tout bon Anoszia, elle apprit également à retenir les piliers fondateurs de leur famille : L'honneur, la Gloire et la Famille. Et les Cinq pouvaient être témoin qu'elle aimait profondément sa famille et qu'elle aurait tout fait pour elle. A dix ans déjà, Cécyllia était une jeune enfant discrète. Elle se tenait toujours en retrait derrière ses soeurs qu’elle admirait secrètement. Ce fut sûrement ce comportement si loin des emportements fougueux de Lucrezia qui attira l’attention de la Reine sur elle. Elle ne la rencontra qu’en de rares occasions mais à chaque fois, Cécyllia fut marquée par la prestance et la grâce qui se dégageait de cette femme. Chacun semblait lui obéir au moindre sourire, elle n’élevait jamais la voix et elle avait toujours un mot gentil pour elle. N’ayant jamais eu de figure maternelle, la fillette se mit à rêver qu’un jour, elle aussi elle commanderait aux gens rien qu’en souriant. Les années suivantes, ce fut à nouveau la politique qui décida de son destin. De retour en Ydril après le renvoi de son frère par le Régent Aetius d’Yvrey, Cécyllia avait émis le souhait de rester à Velmone. Elle n’aimait pas être sans cesse ballotter d’un endroit à un autre, s’attacher à des gens pour ensuite devoir les quitter dans la précipitation. Si on lui accorda ce droit les premiers temps, il lui fallut se résoudre à quitter la maison familiale pour se rendre à la cour de la Duchesse de Soltariel. Elle était en âge de faire ses débuts en tant que demoiselle de compagnie, pour certains elle était même en âge d’être courtisée même si elle, elle refusait de se prêter aux jeux. Azénor était avec elle, et sa magnifique soeur ne manquait pas d’occasions et de courtisans. Et Cécyllia profitait de cette attirance que la gent masculine semblait éprouver pour sa chère soeur, pour s’éclipser chaque fois qu’elle le pouvait.
Les événements suivants marquèrent profondément la jeune adolescente. La guerre en Ydril, son emprisonnement à Velmone avec certains membres de sa famille, l’agitation et l’ambiance pesante qui régnaient alors. Tout cela contribuait à ce que Cécyllia s’enferme un peu plus dans le silence. Elle s’isolait, refusait la compagnie de ses soeurs, lisait moins et semblait se perdre dans ses réflexions plus souvent. Elle redoutait qu’une nouvelle guerre éclate et lui enlève ses frères, ses soeurs ou même son père. Elle craignait par dessus tout d’être séparée d’eux, de devoir ajouter un nom à ses prières pour Tyra. Malgré son jeune elle, elle cherchait une solution, une idée qui aurait pu mettre à l’abri sa famille mais elle avait compris depuis longtemps que le pouvoir va toujours de pair avec l’incertitude. Le triste exemple de la famille royale lui revenait en mémoire. Même eux, qui n’avait été que bonté et sourire avec elle, même eux n’avait su se protéger indéfiniment.
***
Velmone. Seul cet endroit lui apportait un semblant de paix alors que sa famille s’éparpillait à présent. Même Lucrezia, d’ordinaire si peu tournée vers les autres, s’était rendue compte du changement qui s’opérait chez sa soeur.
« - Encore sous cet arbre Cécy ? Tu devrais rentrer il va bientôt faire nuit. Tante Sybille s’inquiète de ne pas t’avoir vu de l’après-midi. » « - Nuit ? Déjà ? Je n’ai pas vu le temps passé, excuse-moi. »
Alors qu’elle s’apprêtait à se lever, Cécyllia fut surprise de voir sa sœur s’asseoir près d’elle. Le tempérament impétueux de Lucrezia les faisait paraître totalement opposées. L’une explosive et démonstrative, l’autre douce et réservée. Mais elles s’adoraient sincèrement. Peut-être qu’elles se complétaient si bien.
« - Est-ce ton mariage qui t’angoisse ? » « - Non. Non… Je n’y ai pas vraiment réfléchis. Je fais confiance à Père pour m’avoir trouvé un bon époux. » « - Alors pourquoi sembles-tu si songeuse ses derniers temps ? Te faire rire relève du défi et à présent tu disparais des demi-journées entières. » « - Je ne sais pas … C’est juste que… nous sommes tous éparpillées et je m’inquiète pour tout le monde. » « - Allons, tu vas leur porter malheur en te morfondant ainsi ! Viens rentrons, j’ai dû broder seule avec Tante Sybille et je crois que j’ai complètement fichue en l’air mon ouvrage… Tu es la seule à savoir si bien manier l’aiguille, il faut que tu m'aides! »
Sa sœur n’avait jamais été doué pour la broderie, elle était trop impatiente pour ça, aussi dès qu’elle le pouvait, elle demandait à Cécyllia de terminer ses ouvrages. En contrepartie, elle la couvrait lors de ses nombreuses disparitions. Un échange de bon procéder entre sœurs. Mais le reste de sa famille lui manquait terriblement.
« - Au fait… tout à l’heure Tante Sybille a envoyé une lettre à Père. Elle s’inquiète de tes absences et de tes silences. Je n’ai rien pu faire pour intercepter ce message … Je suis désolée. »
La dernière chose qu’elle voulait s’était bien d’inquiéter son père. Elle n’en voulait pas à Lucrezia, au contraire, elle s’en voulait à elle pour n’avoir pas su se montrer plus enjouée, pour n’avoir pas su mettre de côté ses angoisses et ses peurs d’enfants. Sa préceptrice lui avait dit un jour « A votre âge on ne doit plus craindre pour sa famille, mais plutôt avoir peur de ne jamais en fonder une. »[/color]
Dernière édition par Cécyllia d'Anoszia le Dim 17 Avr 2016 - 20:41, édité 3 fois
Cécyllia d'Anoszia
Ancien
Nombre de messages : 62 Âge : 36 Date d'inscription : 13/04/2016
Âge/Date de naissance : Seize ans ~ Née au Printemps de l'an 992
Pas d'an 0 au 11ème cycle donc elle doit être née en 991 sinon elle n'a que 15 ans si elle est née en 992. En plus en 992 c'est l'automne pas le printemps.
Arichis me dit que Cécylia avait 16 ans en l'an 7
Donc elle doit avoir eu 17 ans en l'an 8
Donc si je calcule bien :
17-8=9 999-9= 990
Tu dis qu'elle est née le premier jour de printemps donc 1er jour de Karfias. si nous prenons ce mois comme référence cela nous donne :
automne en 990
Donc, soit tu change ton histoire (elle est née le 1er jour d'automne) Soit elle a 17 ans en l'an 9
Voili voilou Ch'est tout :)
Maélyne de Lourmel
Ancien
Nombre de messages : 2536 Âge : 33 Date d'inscription : 14/03/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 26 ans / 983 du 10ème cycle. Taille : 1m72 Niveau Magique : Non-Initié.
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