[Jardins de Velmonè ] La promenade du dragon et du trident (Arichis)

Suite à là, cérémonie du mariage le déroulement d'un banquet fastueux est une nuit de noces des plus passionnels, mon amant devenu l'époux de la baronne d'Ysari, donnant une importance de choix au troisième fils du régent d'Ydril. Ce fut après les fins d'ébats charnels aux lueurs du lendemain que nous nous endormis comblés. Je tournais la page vers ma nouvelle vie conjugale avec un descendant Anoszia, on aurait des enfants dans peu temps en connaissant sa vigueur sexuelle mais revient à notre sujet. Tout le monde avait commencé sa matinée au palais de Velmonè que je devais considérer comme mon second foyer à compter de ce jour, néanmoins la terre natale de la famille du mari rappelons le bien. Àma surprise mon beau-père me demanda une promenade dans les jardins, je suppose qu'il voulait voir comment son fils et moi nous entendons. Il était un père de famille soucieux de leur bien-être, notamment leur avenir qui dépendra des alliances prolifiques pour sa maison. Je savais que ça tournerait à une conversation hors du cadre formel, merci beaucoup d'échapper à ce genre de chose quand il était possible. Je faisais assez front devant mes gens quotidiennement. Est-ce que le grand argentier de Sa Majesté ne pouvait pas cacher d'autres facettes ?

Il m'apparaît si complexe qu'en pensant me rapprocher de lui sur le plan familial aiderait peut-être à mieux cerner mon allié et parent par alliance. Je donnai un tendre baiser à mon époux avant de le rejoindre dans une allée du jardin seigneurial, fragrance délicate émanant des fleurs entretenues par le jardinier de la cour. Je saluai le patriarche puis commença notre promenade à une cadence tranquille, il me semblait heureux que je sois un membre de la famille, son expression du visage détendu, dirais-je apaisé en quelque sorte... Me rassurait concernant le ressenti de partager un moment à ses côtés, je ne saurais pas, étonné si Sisyphe s'est confié à, lui pour certains conseils conjugaux, il avait l'expérience d'un

- Cher beau-père, vous vouliez me parler de quelques choses en particuliers ? Avez-vous apprécié l'ensemble de vos préparatifs pour votre fils et moi-même comme j'aime a le penser. Je ne trouve les mots pour vous remercier de telles festivités.

- Êtes vous impatient de franchir a nouveau le pas, je peux vous dire que vous devez être chanceux qu'une telle dame marche a vos côtés, j'espère que vous réalisez ce fait. Faisons mieux connaissances voulez-vous ?

Dis-j'en encourageant le dialogue en ces heures de tranquillité auprès de lui.

« Dame Anoszia.» La salua avec un sourire le Patriarche.

Il la rejoignit dans une des allées du jardin où ils se mirent à marcher le long des sentiers tranquillement. A leur droite et à leur gauche, des paons flânaient sur l’herbe presque au même rythme. Arichis n’eut pas le loisir de s’entre tenir avec son fils après son mariage mais une chambre nuptial lui avait été offert au château un peu plus loin de sa chambre d’enfant qu’il avait jusqu’à lors au palais.

« Tibéria sera une épouse remarquable, je n’en doute pas.»

Il mentait car il doutait. Il avait quelques craintes, celle que Tibéria ne soit pas à la hauteur de la famille qu’il avait. Arichis avait de grands projets, de grandes ambitions et la jeune femme n’avait pas été éduquée pour cela. Mais il la guiderait à n’en pas douter.

« Il y a un sujet à propos duquel il nous faut discuter.»

Les rumeurs s’étaient à présent propagées depuis qu’Oschide lui en avait fait part dans son bureau. Pour le moment c’était des murmures inquiets pour certains ou des murmures moqueurs, on doutait fort qu’une terre étrangère vienne porter les armes ici tout au sud.

« Sarina j’ai de mauvaises nouvelles pour Ysari. Sainte-Berthilde souhaite nous déclarer la guerre, après mon mariage avec Tibéria il nous faudrait convoquer un conseil. Sysiphe sera-t-il prêt selon vous pour cette tâche?»

- Vous m'intriguez Arichis, puis-je connaitre le degré de la menace que vous pensez préoccupante ? Quel intérêt aurait le marquis de s'attaquer à nos terres ? La seule raison serait d'atteindre sa majesté Bohémond Ier me semble la plus plausible.

- Néanmoins, c'est mon beau-frère Oschide qui vous a informé de telles intentions sans nuls doutes. Rassurez-vous mon époux est préparé a affronter cela, n'est-il pas un anoszia ? Je le tiendrai au courant.

Dis-j'en songeant à la façon d'aborder ce souci à venir.

- Vous pouvez être fier de votre fils, il fait honneur aux hommes de la maison Anoszia, la nuit de noces fut pleine de contentement.

Dis-j'en disant un aperçu de la nuit de noces du fils cadet, il était très demandeur et entreprenant cette nuit-là.

Je ne réalisais pas exactement l'ampleur de la perspective d'une nouvelle guerre pour satisfaire l'ego du marquis de Sainte Berthide, nous devons se montrer prévoyant à l'éventualité de manœuvre en ce sens. Je le prenais d'un ton serein et concerné car ça concernait non seulement ma baronnie mais également mes voisins qui sont averti tels que le langecin... L'Ydril et le soltaar feraient front ensemble éventuellement, j'ai le temps d'annoncer à ce sujet à mon époux ce soir que je perçois animé sexuellement comme nos discussions. Étant épouse, Amante et dirigeante je me demandais parfois comment je concilie ses rôles en restant la femme que je suis.Sisyphe se privera pas de raconter sa noce avec son père et ses frères, c'est un homme je n'en pouvais rien. Il aimait se vanter lorsque leur nuit leur laisse un souvenir mémorable et une promesse de réitérer la performance, un époux vigoureux me plaisait assez pour le bien-être de notre vie conjugale.

- Je pourrais m'entretenir avec vous si je désire votre point de vue, la famille occupe une place importante à mes yeux. Pour autant se consacrer du temps propre et veiller sur nos sujets, nos vassaux comptent.

- J'aimerais que vous me parlez de vous, ce que vous aimez en dehors de vos enfants et la politique. Vous êtes un père pour eux et une figure influente de la noblesse. J'ose penser que Sysiphe veut être à la hauteur, je crois qu'il le saura. Il tient de vous dans sa manière de visualiser la situation et son sang-froid.

Dis-j'en poursuivant la conversation d'un ton agréable, le cadre parfait à la détente.

« Pour le moment, je ne pense pas que la menace soit imminente. Ce prétendu marquis doit d’abord convaincre les siens du bien fondé de sa guerre. Il ne menacera pas nos terres directement mais pourra menacer Langehack ou Missède. Il faut nous tenir prêt, ce pourquoi j’aimerais que vous leviez votre ban à Ysari. Godefroy de Saint-Aimé souhaite la destitution de notre roi, nous ne pouvons le tolérer. »

Arichis n’avait aucun doute sur les capacités de son fils, le baron d’Ysari lui avait déjà montré de quoi il était capable lors de la guerre contre les Systolie mais le patriarche avait besoin de savoir si Sarina lui faisait confiance ou pas.

La baronne changea de sujet pour celui de la nuit de noces. Arichis ne pensait pas qu’une femme partagerait avec lui ce genre de détails mais il ne s’en formalisa pas plus que cela. Au contraire, il sourit à la phrase de sa belle-fille puis répondit.

« Je suis ravi d’entendre que la vigueur de mon fils vous contente ma dame. »

Sarina était une belle femme à la silhouette délicate et tracée. Il n’y avait nul doute que Sysiphe prenait plaisir à la culbuter et ce dès l’annonce des fiançailles. Le jeune chevalier avait été très expressif avec ses frères sur ses prouesses dont il pouvait pour la première fois se vanter. La conversation continua alors qu’ils marchèrent dans les allées. Arichis avaient les mains nouées derrière son dos.

« Sysiphe fera un bon baron. Avec lui et Marsili à vos côtés, Ysari ne peux qu’aller mieux. Sinon pour répondre à votre question, je suis passionnée de fauconnerie. »

- Bien, je vais informer Marsilli qu'il prenne les dispositions pour le banc d'Ysari, lui et mon époux à mes côtés je ne doute pas que nous seront tenir nos terres. Je lui écrirait une missive après avoir discuter avec Sysiphe. J'ai l'intuition que vous avez déjà eut une appréciation expressif de l'heureux homme.

- J'ai une nouvelle a vous annoncer sous le sceau de la confidence, vous allez devenir grand-père une fois de plus. Je l'ai réalisai lorsque une soudaine envie de fruit survint. Je fis venir l'un de vos médecins pour le confirmer. Il l'ignore encore vous êtes le premier au courant. Pensez-vous qu'une de vos sage-femmes pourrait suivre ma grossesse conjointement à la mienne ?

Dis-j'en disant la seconde réponse d'un ton plus bas, on ne savait quel oreille allait trainer près d'eux.

Je portais le fruit de notre liaison qui est devenu un mariage, mon mari devant toutes la noblesse et membres de la famille et belle-famille, je songeais à la façon de le révéler au concerné qui se sentait très épanoui parce qu'il était le baron d'Ysari, le mari d'une belle femme lui apportant promesse d'une vie conjugale pleinement satisfaite. De l'influence et l'influence d'exercer un pouvoir significatif pour sa maison et lui-même devrait gérer beaucoup d'affaires militaires et territoriales comme convenu, il a tenu a me soutenir tel un époux de poids le ferait. Il ressemblait bel et bien a son père sur les sujets politique et la gestion des armées ysaroises, Marsilli a vraiment fait un excellent boulot de conseiller politique et diplomatique. Être entouré de valeur sûr est toujours valorisant ne dit-on pas ? J'aime a le penser la plupart du temps. Je poursuivi la conversation d'une même attitude, détendue et sereine.

- Je n'ai guère le plaisir de contempler ses rapaces en personne, pourriez-vous m'en montrer ? Ceci est un passion tous a fais intéressante. On dit qu'ils sont loyaux envers leurs maîtres.

- Je sais que cela n'est pas prévu, je voudrais montrer la cour d'Ysari à ma belle-sœur Lucrezia, elle me paraissait vouloir voir son frère et découvrir d'autre paysage que les limites du domaine. Soyez certain qu'on prendra soin de son bien-être le long de son séjour.

Dis-j appuyant ma suggestion due à l'échange en compagnie d'une femme vive d'esprit et de corps, je pensais que ça lui plairait dans la mesure du raisonnable, la soeur du baron d'Ysari et fille du duc de Soltariel ne tardera pas à se faire remarquer par sa beauté et son esprit. Mon beau-père aura à agir dans son intérêt. Je m'inquiétais peu là-dessus. Je dessine un sourire amusé teinté d'amusement subtil en appréciant la tranquillité du jardin et la présence d'Arichis.

Le sourire qu’Arichis affichait était plus qu’expressif. Il n’avait pas douté un instant que Sysiphe n’avait pas consommé ses fiançailles avec Sarina, il avait demandé à rester un moment à Ysari et lui avait semblé particulièrement heureux de profiter de la compagnie de la baronne. Son fils allait devenir père à son tour, tout comme Oschide et Oscario, sa famille s’agrandissait et il ne pouvait qu’en être enchanté.

« Je garderais le secret pour les premiers mois, mais nous devrions organiser une cérémonie au deuxième mois de grossesse pour l’enfant à naitre. »

L’Anoszia allait avoir un cinquième petits-enfants et espérait pouvoir vivre assez longtemps pour tous les voir grandir.

« Je vous mettrais à disposition une des sages femmes qui a assisté aux accouchements de mon épouse. La vieille Afeni serait ravie de mettre au monde un énième Anoszia. »

Lorsque Sarina mentionna les rapaces, Arichis se permit d’offrir un sourire franc car elle avait raison. Ils étaient bien plus loyaux que les hommes envers leurs maitres. Marchant à ses côtés, il lui promit de lui faire visiter sa volière lorsqu’ils en auront l’occasion pour admirer ses magnifiques spécimens qu’il considérait presque comme membre de sa famille. Il avait une belle collection de rapaces allant de la buse à l’aigle royal.

Elle mentionna ensuite Lucrezia.

« Vous pourrez poser la question à Lucrezia, la décision lui revient mais j’apprécie la demande. »

- Je vous remercie Arichis, vous comprenez que le dire maintenant au risque éventuel d'une attaque du marquis me fait m'inquiéter pour ma grossesse. J'ai appris a découvrir votre fils qui mérite mon respect, l'attachement et la confiance en ses capacités que porte à son égard. Il m'a agréablement surprise a prendre son rôle au sérieux, à l'aise en affaire politique et militaire de surcroît. Vous l'avez dignement formé à suivre votre exemple. Je vous tiens comme un second père car le mien n'es plus, je n'avais que onze ans au moment où je repris sa relève. Ma mère et nos conseillers m'ont aidé a assurer la gérance du domaine familial.

- J'ai échangé quelques mots à ce propos en sa compagnie, l'idée l'a enchantée. Je pu mesurer le manque de son frère au timbre de sa voix, ils sont proches l'un de l'autre en plus, cela est une façon naturelle de maintenir le lien gémellaire entre eux. Elle fait partie de ma famille désormais, je veux me rapprocher d'elle et la connaitre mieux.

Dis-j'en songeant a ce que je pourrais établir comme relations avec chacun d'eux.

Je me sentais heureuse et anxieuse à la fois, d'un côté nous auronsun nouveau-né en bonne santé pour égayer le palais des paons ainsi que les deux maisons nobles. Je suis certaine de la réaction de ma mère, le contentement dans sa voix et son sourire. Mon beau-père allait garder le secret jusque-là, ça me paraissait plus sûr en vue des perspectives néfastes d'une offensive du berthildois. De l'autre les événements se bousculaient sans en être averti, c'est pourquoi je préconise la prudence d'annoncer quoi que ce soit si le décor et le contexte ne s'y prêtaient pas. Le patriarche saurait prendre soin de veiller de nous comme ses enfants en cas de souci, notamment mon époux et amant pour la vie. J'ai la sensation qu'en ayant un tel père, il fera le nécessaire pour assurer la sécurité des siens.

- Je suivrai ce que vous proposez, en mes terres nous ferons cette cérémonie, je permet qu'elle le sache afin de réagir en temps voulu. J'accepte le soutien de la sage-femme.

- Comment vous sentez-vous par rapport a votre mariage, je sais bien sa nature mais suite a votre intronisation au trône. Vous serez plutôt accaparé ainsi ne vous négliger pas. Je me soucie de vous.

Dis-j'en me souciant de mon beau-père, je voyais un homme attaché aux valeurs de la famille, détendu enclin à la conversation. C'était relativement relaxant cet aspect du duc.

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