Nombre de messages : 668 Âge : 36 Date d'inscription : 01/08/2016
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 26 ans Taille : 1m93 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Louis de Saint-Aimé Mar 2 Aoû 2016 - 2:34
Nom/Prénom : Louis de Saint-Aimé Âge/Date de naissance : Né le jour de Tariho, 8ieme ennéade du mois de Vérimios, deuxième mois d’hiver de l’an 990, 10ième cycle Sexe : Masculin Race : Humain Faction : Péninsule Particularité : Fait preuve d’une extrême maladresse avec la gente féminine. Une insignifiante cicatrice au flanc gauche.
Alignement : Loyal Bon Métier : Marquis de Sainte Berthilde, Seigneur et prieur de Saint-Aimé, Seigneur de la Toranne, Seigneur d’Erignac Classe d'arme : Corps à corps
Équipement
Aîné d’un milieu fort bien nanti, mais héritant de quelques mauvaises habitudes de son paternel, Louis ne semble pas se préoccuper outre-mesure de son apparence. Il adhère donc à la simplicité d’un simple surcot, d’une veste ou d’un pourpoint usé, dont il arbore pour ses tâches ménagères. S’il couvre usuellement sa nudité de quelques défroques dérobées à la va-vite, on ne lui forcera pas la main pour se vêtir décemment lorsqu’il le faut. Soupers familiaux, sorties mondaines ou toute autre activités sollicitant une image soignée et entretenue, il ne manquait pas faire plaisir à sa mère, et honneur à son père. De manière générale, on le sait fort vaillant et enclin à se salir les mains, s’il le faut. Se mêlant souvent à la plèbe afin de leur porter main forte et de les épauler en mettre à termes nombres de travaux physiques, on peut souventefois l’apercevoir maquillé de boue ou de poussière.
Seul son équipement militaire aura échappé au triste sort que réservait Louis à ses multiples défroques. Non pas que c’eut été son vouloir d’en faire autrement, mais à constater comme son géniteur insistait - durement - afin que reluise chaque reliefs ou détours de ses armes ou de son harnois, il ne pouvait faire autrement. Jamais il ne lui aura expliqué concrètement pourquoi était-il à cheval sur ce règlement, mais il en était ainsi. Or donc, à chaque ennéade, Louis entreprenait, le temps d’un après-midi de temps, l’entretient complet de ses deux harnois, de son acier et de son pavois.
Sa première cuirasse est un amalgame de plaques d’acier superposées et rattachées ensembles afin de couvrir l’entièreté de son corps. Aucune décoration outre le blason de sa famille n’apparaître sur celle-ci, laissée dans son plus simple état : celle d’une lourd et imprenable protection. Si elle semble de prime abord de simple facture, c’est en effet pour qu’elle soit mise à rude épreuve durant ses entraînements quotidiens. S’il est bien question d’une chose dont il ne pouvait s’esquiver, c’était bien ses séances d’armes. Jours de congés, il pratiquait avec son maître d’arme qui lui montrait comment se tenir, comment bouger, ces choses théoriques qui servent mais qui, à terme, sans les mettre à l’épreuve, voyaient leur utilités s’amoindrir. Alors que d’autres jours, moins glorieux, son père enfilait lui aussi son harnois et rossait son fiston en des affrontements forts bien plus musclés. C’est d’ailleurs de là, que naquit toutes les innombrables bosses et fausses sur les plaques de son harnois.
Son deuxième blindage, celui-ci d’apparat, fût créé pour plaire à l’œil. Son heaume ne laissait que transparaître une fente légère, à laquelle la vision du porteur était obstruée pratiquement en son entièreté. Cependant, on devinait avec aisance que la fonction première de ce casque était esthétique, plutôt qu’un couvre-chef. Des gravures parcouraient sa protection de fer de parts et d’autres, sur lesquelles étaient rehaussés ces lignages avec des bordures dorées. Entremêlant cette armure à une cote de maille déconstruite, on y ajouta également moult décorations tirées de sa région septentrionale, notamment une fourrure aux épaules. Faisant la fierté de son paternel, Louis s’occupe d’elle avec minutie et n’entreprends aucune mésaventure avec icelle hissée sur ses épaules.
Ayant comme arme de prédilection l’épée et le bouclier, Louis s’est avec le temps, équipé d’un petit arsenal où chaque élément semble tirer vers la même saveur. Épée, et bouclier. Passant de la menue rondache au épais pavois, puis du coutelas à l’épée bâtarde, c’est à ce type de combat auquel il voua une majeure partie de sa courte vie.
Description physique
On sait que Louis n’est pas issu des voisins, lorsqu’on le voit haut de ses 182 centimètres. Plus court sur patte que son frère aîné, il n’en reste pas moins très grand. Plus élancé cependant et d’une musculature bien découpée, bien que moins prononcée et abondante que celle de son père, Louis possède un bagage génétique prompt aux armes. D’une pesanteur oscillant entre 85 et 90 kilos, sa charpente fait de lui un homme prompt aux tâches ardues et physiques. Deux billes bleutés ornent son faciès avenant et à la barbe naissante. Une moustache assez bien fournie lui réchauffe la babine supérieur, accompagnant quelques poils hirsute sous sa lippe. Son menton, à l’instar de sa mâchoire, est carré et creusée d’une fossette. De longs cheveux ébène cascadent le long de ses épaules, ceux-ci discrètement coloriés de reflets auburn.
Sa posture est fière et avenante. Foncièrement positif, son faciès est souventefois illuminé d'un sourire bon, ce malgré les embûches qui pourraient gâtés sa journée. Munie de grandes paluches, d'épais poignets, sa poignée de main en dit long sur sa robustesse. Il n'hésite pas de provoquer la poigne de fer de son père, bien qu'il se faisait émietter la mitaine à chaque tentative. Ses longues périodes d'entraînement, à mettre son corps à l'épreuve, à souffrir le martyr lorsque de vilaines ecchymoses bleutées se pointaient, semblait avoir payé. Sa robustesse était à tout épreuve et, baignant dans la fougue de la jeunesse, le temple qu'était son corps semblait à toute épreuve.
Description mentale
Son bras est levé en fonction de la vertu et de la morale, qu’il croit indispensable dans le bon fonctionnement d’un royaume. Ses faits et gestes sont cependant souventefois restreints par son éducation stricte, à laquelle il ne sait en aucun cas déroger. L’autorité parentale prime sur ses agissements et s’il peut laisser savoir son accord avec certaines décisions lancées par ceux-là même, il est tout autre en privé. On lui a inculqué en sa prime jeunesse l’importance de l’image qu’il pourrait projeter, s’il démontrait un quelconque désaccord avec ses tuteurs. Or, même si les agissements de son père peuvent lui sembler contradictoire avec tout ce dont il croit, c’est avec un dédain certain qu’il s’exécutera sans chigner –en publique, du moins-. Prit entre le marteau et l’enclume, Louis doit quotidiennement lutter l’envie prenante de désobéir à son devoir de fils et de n’agir que sous l’impulsion de ce qu’il croit bon. C’est une dualité qui enfle de jour en jour et ce, depuis son tout jeune âge. Jusqu’à maintenant, les liens de béton liés à son sens du devoir restreignent ses faits et gestes mais sont considérablement mit à l’épreuve lorsque sa bonne conscience entre en mise de compte, le faisant hésiter à outrance, mais n’outrepassant pas ses obligations envers sa famille. Désormais en âge de faire connaître son avis, d’être écouté et de se faire entendre, on lui sait la langue complètement déliée lorsqu’il doit prendre parole dans le privé.
D’entre toutes ses qualités, on le sait surtout droit, aimable, vaillant, bon, mais surtout très protecteur envers sa famille, dont il donnerait sa vie à n’importe quel instant, ce malgré son jeune âge. S’il a fière allure une fois son harnois enfilé, acier en main et bouclier au bras, débordant d’assurance et doté d’une prestance certaine, il n’en est plus rien lorsqu’une femme lui décoche un sourire. L’une de ses faiblesses, et non la moindre, est tout ce qui porte une paire de sein. Sa bouche s’assèche au moindre sourire, ses joues s’empourpres d’une œillade indiscrète et pourrait s’évanouir d’une caresse. Le titre qu’il arbore, ajouté à ses performances en lice, lui attire plus que son lot de femmes, auquel il ne donne pas suite au vu de sa timidité débordante. D’ailleurs, une rumeur cours qu’il aurait été défait, d’un simple et menu coup d’épée aux flancs. En effet, son adversaire se serait raillé de lui en le terrassant, de suite après avoir retiré son casque afin de lui faire de coquins clins d’œil, jolie donzelle qu’elle était. Évidemment, son dépucelage n’a pas encore été célébré. Son père attend toujours ce fameux jour, où il pourra casser les oreilles de tous et chacuns en leur disant que son fils est devenu un vrai homme.
Depuis le décès de son frère aîné, Louis s’est considérablement rapproché de sa sœur cadette. La fratrie réduite d’un membre, son côté protecteur a démesurément enflé, au dépend d'une profonde aversion envers les Arétans et Olysséans. Le décès de son aîné l'aura profondément marqué, si tant bien qu'il serait en mesure d'accompagner son père pour exercer vengence, si celui-ci le lui demandait. Comme son père est noyé par les jeux politiques, c’est avec une grave importance que Louis se sent responsable de la sécurité d’icelle. Il y tient comme le plus précieux des bijoux et s’enquit de son état à chaque journée comme si celle-ci était la dernière. Il soulèverait terre et mer pour celle-ci, s’il venait qu’elle soit en danger.
Au niveau politique, il n’a été pour l’heure qu’initié à la chose par ses parents. Cependant, il n’aspire à rien d’autre que les rendre fier, en prenant les rênes, le jour venu. Son apprentissage sera long, pénible et laborieux, mais il en déploiera les efforts afin que sa Patrie, Sainte-Berthilde, prospère pour des siècles à venir.
Capacités magiques
Aucune
Histoire
Second fils de Godfroy de Saint-Aimé et de Judith d’Hardancour, il occupe la seconde place dans une fratrie de trois. Il fût toutefois promu aîné de la famille à son grand malheur, lorsque trépassa son frère dans une guerre qu’on nomma « la guerre de l’Atral ».
Sa tendre enfance n’a pour elle rien pour sortir de l’ordinaire. Progéniture de parents au noble lignage, son évolution avait un tracé auquel il ne pourrait que difficilement échapper. Le chemin de son éducation n’avait rien sinueux, prédestiné à recevoir un enseignement digne de sa position. Très tôt il commença à lire, de force, puisqu’il semblait exécrer ces tâches. On ne pouvait d’ailleurs pas lui en vouloir, compte tenu du fait qu’il passait la plupart de ses journées, en catimini, à épier son frère qui se bataillait avec son père, épée de bois à la main. La lecture, l’écriture, des classes sur la religion, tous des choses qu’il exécrait, hautement et fortement. Ou du moins, c’était le cas lorsque ces matières n’étaient pas enseignées par sa mère. En effet, voyant son aversion face à cet apprentissage élémentaire, Judith eut a cœur à ce que son enfant ne s’égare point, qu’il reçoive et comprenne correctement tout ce qu’il avait à savoir. Un enfant d’aussi Noble lignage ne pouvait se permettre d’être sot, cela relevait de l’évidence. D’une approche différente peut-être, elle parvint à capter l’attention de son rejeton. Si bien, qu’il développa une docilité qu’on ne lui connaissait pas. Icelle lui inculqua non seulement les matières, mais aussi l’art du devoir. La servitude, notamment, en devers sa parenté et celle des Dieux, le rôle qu’il aurait à jouer le cas échéant où son frère ne pourrait être en mesure d’être l’hérité, ou encore le fait qu’il devait se trouver une femme à la juste mesure de son lignage.
En contradiction avec l’avis de Judith, Godfroy mit la main sur la table afin que son morveux de Louis apprenne à monter très tôt. Très, très tôt. Son fils patienta pratiquement dix années avant d’être en mesure d’approcher un équidé sans détaler en hurlant. La chose ne DEVAIT pas se produire avec son deuxième. Or, à peine avait-il finit de pratiquer l’art de piéter sur ses deux petons, qu’on l’asseyait quotidiennement sur le dos d’un jeune poney, afin de se familiariser avec la bête. À l’âge de cinq années seulement, Louis pouvait se déplacer au trot dans un manège à chevaux, toujours en montant un poulain, sans même qu’on ne le guette ou qu’on le materne, une main sur les rênes de l’animal. Godfroy sauvait le coup!
Approchant la décade, mais étant encore loin de la puberté, le jeune Louis commença ses classes d’arme. Au départ théorique, ses leçons portaient majoritairement sur l’art de se tenir, de se mouvoir et des règles d’étiques propres aux duels. D’ailleurs, ce sujet semblait le passionner plus que tout autre chose. Absorbé par ce sujet, il en oubliait parfois l’heure ou le jour, enchaînant les écrits les uns après les autres. Une année s’écoulait depuis le début de ses classes et, toujours, il n’avait pas même manié la moindre épée de fer, émoussée comme aiguisée. Puis, vint ce jour, un jour qui se graverait à jamais dans la mémoire du petit Louis : celui où il reçut sa première arme : une rapière de petite, aiguisée à l’instar d’une véritable arme, dont le pommeau ainsi que la garde était caractérisé par l’emblème de leur famille : le cerf. On se doutait bien que le présent n’allait pas faire l’unanimité dans le couple qu’était ses parents, mais Godfroy n’en avait cure : il voulait son fils manier le fer et ce, depuis qu’il tétait le sein de sa femme.
Nouvelle arme, nouvel entraînement. Son mestre entendais de l’entraîner physiquement, ce qu’il fit de la manière la plus traditionnelle qu’il soit : dans les champs. N’y avait-il rien de plus homme que le labeur d’un agriculteur ? Piocher des journées durant des rochers qui immergeaient dès le printemps de la terre, retourner la terre à l’aide de charrues, semer, puis faire la fenaison des fourrages : voilà qui forgerait, et les muscles, et le caractère du jeune bambin. Or, Louis s’esquiva du Castel nombres de jours par ennéade, question d’offrir main forte aux agriculteurs voisins. Bientôt, sa mère s’immisça dans l’histoire et offrait congé d’agriculture à son fils, lui intimant qu’il lui faudra désormais œuvrer au prieuré, quelques jours par ennéade. Au tout départ ennuyé à cette tâche, il trouva rapidement réconfort à aider son prochain, à remettre quelqu’un sur pied, à le sortir de la misère. Or cette tâche qui semblait être si pesant fardeau, devint quelque chose de naturel. Ce n’est d’ailleurs pas pour un rien que les petites genses l’appelaient, alors qu’il n’était pas plus haut que trois pommes : petit Louis le Bon. Avec le temps, s’il était à ses dix années, tout menu, chétif et maigrelet, il n’en était plus rien. À l’âge de ses quatorze années, une poussée de croissance le prit d’assaut, ne laissant personne de son entourage indifférent. Il s’élança considérablement et ses muscles gonflèrent à vue d’œil. Tout ceci engendré par le mixte parfait d’un dur labeur et d’une alimentation abondante, chose que les fermiers ne pouvaient par souventefois pas s’offrir, contrairement au petit Louis qui logeait au Castel. Ce nouveau corps que lui offrait la puberté arrivait à point, puisque ses leçons à l’épée allaient bientôt se gâtées. À l’âge qu’il était rendu, il était plus que temps d’apprendre à se battre. Pour de vrai. Alors un beau matin, alors que Louis arriva à la salle d’entrainement, cotte de mailles sur le dos, épée et bouclier à la main et au bras, c’est son père qu’il aperçut au dépend de son mestre habituel. « Je vais te montrer à te battre mon fils » dit-il, ce jour-là. Sa prime « leçon » musclée ne fût pas des plus douces, apprenant à la dure, comme l’avait lui-même apprit son père, Louis eut besoin d’une ennéade entière afin de s’en remettre. Son avant-bras protégé par le bois de sa rondache était en bouillie, le poignet de sa main dextre était en miette et son corps était parsemé d’ecchymoses bleutées. Ayant hérité de la fierté de son père, Louis tût ses plaintes, bien que secrètement, la nuit venue, il souffrait le martyr en ses épaisses douillettes. Heureusement, ces rixes vachement corsées lui ont permis, avec le temps, la patience et l’endurance, de devenir l’un des duellistes les plus talentueux du Nord.
Plus tard, cet habitude de travailler sur les terres, d’aider son prochain, à exécuter ces basses besognes, lui restèrent. D’avantage homme du peuple que de politique, il ne fût à peu près pas préparé à gouverner, la chose revenant de droit à son frère aîné. Évidemment, lorsque la guerre éclata et qu’il perdit au change le membre aîné de sa fratrie, tout bascula. Il développa un besoin cuisant de protection envers sa sœur, comme si le fait de devenir le plus vieux lui ordonnait d’agir de la sorte. Jetant l’œil autour de ce qu’elle faisait, de ce qu’elle entreprenait, Louis se rapprocha considérablement d’elle. Il devint aussi l’héritier par défaut et se devait désormais d’être mêlé à toute cette politique que s’adonnait son père. De là naquit une dualité qui prendrait en amplitude, avec les années à venir. Une guerre quotidienne entre le devoir d’un fils envers son Père, et celui d’un homme où la morale et la bonté abondait. Au grand public, Louis était le reflet de l’Ours de Sainte-Berthilde, calquant les volontés de ce dernier et acceptant avec déférence chacune de ses décisions, pour la pluparts discutables. Sa langue se délie lorsque vient le privé, où le fils héritier ne manque pas de faire savoir son avis et ce, avec la même fougue qu’il se battait.
Aujourd’hui encore, on peut voir son faciès se barbouiller d’une grimace passagère lorsqu’il semble en désaccord avec sa famille, mais sans plus. Son échine se ploie à leur volonté parce que s’il est quelque chose de plus fort que l’amour qu’il leur porte, c’est son sens du devoir.
Au jour premier du mois de Favrius de la neuvième année du onzième cycle, Louis était destiné à se faire introniser au monde des hommes en prenant pour femme la fille de l’influant collectionneur de titre, ci-nommé Arichis d’Anoszia. Azénor devait être bridée et montée par le jeune héritier du trône de Sainte-Berthilde, au bon vouloir du Patriarche qui par cette alliance avançait d’un titanesque pas vers l’avant, dans l’homérique bataille qui concernait les patronymes des deux promis. De la poudre aux yeux pour la roture qui croyait que leur bon Seigneur, l’adoré des petites genses, allait s’unir sous le regard bienveillant de la DameDieu, à la séraphique Azénor! Car de ce mariage plus qu’arrangé – voir même forcé -, obtiendrait en dénouement l’une des plus tragiques scène du Berthildois : le suicide de l’Anoszia au pied de l’autel sacré, baignant et dans son sang, et dans ses vomissures. Une scène qui ébranla non seulement les convives, mais également le principal intéressé, à savoir Louis. Car à deux doigts de s’être uni avec une condamnée au décès, icelle aura provoqué une vague colérique envers l’effroyable Godfroy qui dare-dare, se vit accusé d’un double homicide envers la fratrie suicidaire. Loin d’être aisé en ses bottines, le jeune Saint-Aimé chercha à se tenir loin du conflit, ne se manifestant qu’en observateur, l’oreille aiguisée et attentive aux nombreux débats.
Et comme le pauvre pensait nager dans ce qui lui paraissait de pi comme situation, une affliction tordit les boyaux de son tuteur, l’incombant de tenir sa couche pour les jours à venir. Du moins, jusqu’à son décès, où après on libéra sa couche pour le transporter en sa nouvelle maison : la crypte des marquis. Une nécropole sacrée sous les fondations même de Cantharel. Une cérémonie forte bien difficile à surmonter, pour le jeune agneau qu’était Louis. Car à peine s’étaient achevées les rites sacrés, que les corbeaux commençaient à croasser d’envie d’obtenir leur part de Sainte-Berthile. L’héritage de Godefroy devenait du vent aux yeux des traîtres et des fomenteurs, qui désiraient tirer le meilleur de cette situation houleuse. Heureusement pour l’esseulé Marquis en devenir, l’un de ses conseillers les plus fidèles et avisés –croyait-il-, se manifesta lors des pompes funèbres. Son grand-père, Charles d’Hardancour, arriva à point nommé pour éduquer in extremis la marche à suivre à son petit-fils pour ne pas perdre la mise sur ses possessions, face à une potentielle guerre civile. Une guerre imminente qui pouvait amené feu et sang sur le Berthildois, une chose à laquelle Louis n’aspirait en rien.
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Dernière édition par Louis de Saint-Aimé le Mer 1 Fév 2017 - 20:22, édité 4 fois
Louis de Saint-Aimé
Humain
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 26 ans Taille : 1m93 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Re: Louis de Saint-Aimé Mer 3 Aoû 2016 - 14:43
Double post - Fiche terminée. =)
Enrico di Montecale
Ancien
Nombre de messages : 430 Âge : 28 Date d'inscription : 10/04/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 40 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Re: Louis de Saint-Aimé Ven 5 Aoû 2016 - 22:53
On a vu via Skype les choses que je voulais que tu rajoutes. A présent, je te valide officiellement! Re-bienvenue, môssieur Louis
Code:
[Métier] : Héritier du Marquisat de Sainte-Berthilde
[Sexe] : Masculin
[Classe d'arme] : Corps à corps
[Alignement] : Loyal Bon
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
Guzandrakka
Ancien
Nombre de messages : 2426 Âge : 33 Date d'inscription : 07/05/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 177 ans Taille : 1.49 Niveau Magique : Avatar
Sujet: Re: Louis de Saint-Aimé Mer 1 Fév 2017 - 12:24
Fiche sortit des Limbes pour reprise du personnage + modifications et ajouts.
Ancienne fiche:
Nom/Prénom : Louis de Saint-Aimé Âge/Date de naissance : Né le jour de Tariho, 8ieme ennéade du mois de Vérimios, deuxième mois d’hiver de l’an 990, 10ième cycle Sexe : Masculin Race : Humain Faction : Péninsule Particularité : Fait preuve d’une extrême maladresse avec la gente féminine. Une insignifiante cicatrice au flanc gauche.
Alignement : Loyal Bon Métier : Héritier du marquisat de Sainte Berthilde, du prieuré et de la seigneurie de Saint-Aimé, de la seigneurie de la Toranne, et de la seigneurie d'Erignac. Classe d'arme : Corps à corps
Équipement
Aîné d’un milieu fort bien nanti, mais héritant de quelques mauvaises habitudes de son paternel, Louis ne semble pas se préoccuper outre-mesure de son apparence. Il adhère donc à la simplicité d’un simple surcot, d’une veste ou d’un pourpoint usé, dont il arbore pour ses tâches ménagères. S’il couvre usuellement sa nudité de quelques défroques dérobées à la va-vite, on ne lui forcera pas la main pour se vêtir décemment lorsqu’il le faut. Soupers familiaux, sorties mondaines ou toute autre activités sollicitant une image soignée et entretenue, il ne manquait pas faire plaisir à sa mère, et honneur à son père. De manière générale, on le sait fort vaillant et enclin à se salir les mains, s’il le faut. Se mêlant souvent à la plèbe afin de leur porter main forte et de les épauler en mettre à termes nombres de travaux physiques, on peut souventefois l’apercevoir maquillé de boue ou de poussière.
Seul son équipement militaire aura échappé au triste sort que réservait Louis à ses multiples défroques. Non pas que c’eut été son vouloir d’en faire autrement, mais à constater comme son géniteur insistait - durement - afin que reluise chaque reliefs ou détours de ses armes ou de son harnois, il ne pouvait faire autrement. Jamais il ne lui aura expliqué concrètement pourquoi était-il à cheval sur ce règlement, mais il en était ainsi. Or donc, à chaque ennéade, Louis entreprenait, le temps d’un après-midi de temps, l’entretient complet de ses deux harnois, de son acier et de son pavois.
Sa première cuirasse est un amalgame de plaques d’acier superposées et rattachées ensembles afin de couvrir l’entièreté de son corps. Aucune décoration outre le blason de sa famille n’apparaître sur celle-ci, laissée dans son plus simple état : celle d’une lourd et imprenable protection. Si elle semble de prime abord de simple facture, c’est en effet pour qu’elle soit mise à rude épreuve durant ses entraînements quotidiens. S’il est bien question d’une chose dont il ne pouvait s’esquiver, c’était bien ses séances d’armes. Jours de congés, il pratiquait avec son maître d’arme qui lui montrait comment se tenir, comment bouger, ces choses théoriques qui servent mais qui, à terme, sans les mettre à l’épreuve, voyaient leur utilités s’amoindrir. Alors que d’autres jours, moins glorieux, son père enfilait lui aussi son harnois et rossait son fiston en des affrontements forts bien plus musclés. C’est d’ailleurs de là, que naquit toutes les innombrables bosses et fausses sur les plaques de son harnois.
Son deuxième blindage, celui-ci d’apparat, fût créé pour plaire à l’œil. Son heaume ne laissait que transparaître une fente légère, à laquelle la vision du porteur était obstruée pratiquement en son entièreté. Cependant, on devinait avec aisance que la fonction première de ce casque était esthétique, plutôt qu’un couvre-chef. Des gravures parcouraient sa protection de fer de parts et d’autres, sur lesquelles étaient rehaussés ces lignages avec des bordures dorées. Entremêlant cette armure à une cote de maille déconstruite, on y ajouta également moult décorations tirées de sa région septentrionale, notamment une fourrure aux épaules. Faisant la fierté de son paternel, Louis s’occupe d’elle avec minutie et n’entreprends aucune mésaventure avec icelle hissée sur ses épaules.
Ayant comme arme de prédilection l’épée et le bouclier, Louis s’est avec le temps, équipé d’un petit arsenal où chaque élément semble tirer vers la même saveur. Épée, et bouclier. Passant de la menue rondache au épais pavois, puis du coutelas à l’épée bâtarde, c’est à ce type de combat auquel il voua une majeure partie de sa courte vie.
Description physique
On sait que Louis n’est pas issu des voisins, lorsqu’on le voit haut de ses 182 centimètres. Plus court sur patte que son frère aîné, il n’en reste pas moins très grand. Plus élancé cependant et d’une musculature bien découpée, bien que moins prononcée et abondante que celle de son père, Louis possède un bagage génétique prompt aux armes. D’une pesanteur oscillant entre 85 et 90 kilos, sa charpente fait de lui un homme prompt aux tâches ardues et physiques. Deux billes bleutés ornent son faciès avenant et à la barbe naissante. Une moustache assez bien fournie lui réchauffe la babine supérieur, accompagnant quelques poils hirsute sous sa lippe. Son menton, à l’instar de sa mâchoire, est carré et creusée d’une fossette. De longs cheveux ébène cascadent le long de ses épaules, ceux-ci discrètement coloriés de reflets auburn.
Sa posture est fière et avenante. Foncièrement positif, son faciès est souventefois illuminé d'un sourire bon, ce malgré les embûches qui pourraient gâtés sa journée. Munie de grandes paluches, d'épais poignets, sa poignée de main en dit long sur sa robustesse. Il n'hésite pas de provoquer la poigne de fer de son père, bien qu'il se faisait émietter la mitaine à chaque tentative. Ses longues périodes d'entraînement, à mettre son corps à l'épreuve, à souffrir le martyr lorsque de vilaines ecchymoses bleutées se pointaient, semblait avoir payé. Sa robustesse était à tout épreuve et, baignant dans la fougue de la jeunesse, le temple qu'était son corps semblait à toute épreuve.
Description mentale
Son bras est levé en fonction de la vertu et de la morale, qu’il croit indispensable dans le bon fonctionnement d’un royaume. Ses faits et gestes sont cependant souventefois restreints par son éducation stricte, à laquelle il ne sait en aucun cas déroger. L’autorité parentale prime sur ses agissements et s’il peut laisser savoir son accord avec certaines décisions lancées par ceux-là même, il est tout autre en privé. On lui a inculqué en sa prime jeunesse l’importance de l’image qu’il pourrait projeter, s’il démontrait un quelconque désaccord avec ses tuteurs. Or, même si les agissements de son père peuvent lui sembler contradictoire avec tout ce dont il croit, c’est avec un dédain certain qu’il s’exécutera sans chigner –en publique, du moins-. Prit entre le marteau et l’enclume, Louis doit quotidiennement lutter l’envie prenante de désobéir à son devoir de fils et de n’agir que sous l’impulsion de ce qu’il croit bon. C’est une dualité qui enfle de jour en jour et ce, depuis son tout jeune âge. Jusqu’à maintenant, les liens de béton liés à son sens du devoir restreignent ses faits et gestes mais sont considérablement mit à l’épreuve lorsque sa bonne conscience entre en mise de compte, le faisant hésiter à outrance, mais n’outrepassant pas ses obligations envers sa famille. Désormais en âge de faire connaître son avis, d’être écouté et de se faire entendre, on lui sait la langue complètement déliée lorsqu’il doit prendre parole dans le privé.
D’entre toutes ses qualités, on le sait surtout droit, aimable, vaillant, bon, mais surtout très protecteur envers sa famille, dont il donnerait sa vie à n’importe quel instant, ce malgré son jeune âge. S’il a fière allure une fois son harnois enfilé, acier en main et bouclier au bras, débordant d’assurance et doté d’une prestance certaine, il n’en est plus rien lorsqu’une femme lui décoche un sourire. L’une de ses faiblesses, et non la moindre, est tout ce qui porte une paire de sein. Sa bouche s’assèche au moindre sourire, ses joues s’empourpres d’une œillade indiscrète et pourrait s’évanouir d’une caresse. Le titre qu’il arbore, ajouté à ses performances en lice, lui attire plus que son lot de femmes, auquel il ne donne pas suite au vu de sa timidité débordante. D’ailleurs, une rumeur cours qu’il aurait été défait, d’un simple et menu coup d’épée aux flancs. En effet, son adversaire se serait raillé de lui en le terrassant, de suite après avoir retiré son casque afin de lui faire de coquins clins d’œil, jolie donzelle qu’elle était. Évidemment, son dépucelage n’a pas encore été célébré. Son père attend toujours ce fameux jour, où il pourra casser les oreilles de tous et chacuns en leur disant que son fils est devenu un vrai homme.
Depuis le décès de son frère aîné, Louis s’est considérablement rapproché de sa sœur cadette. La fratrie réduite d’un membre, son côté protecteur a démesurément enflé, au dépend d'une profonde aversion envers les Arétans et Olysséans. Le décès de son aîné l'aura profondément marqué, si tant bien qu'il serait en mesure d'accompagner son père pour exercer vengence, si celui-ci le lui demandait. Comme son père est noyé par les jeux politiques, c’est avec une grave importance que Louis se sent responsable de la sécurité d’icelle. Il y tient comme le plus précieux des bijoux et s’enquit de son état à chaque journée comme si celle-ci était la dernière. Il soulèverait terre et mer pour celle-ci, s’il venait qu’elle soit en danger.
Au niveau politique, il n’a été pour l’heure qu’initié à la chose par ses parents. Cependant, il n’aspire à rien d’autre que les rendre fier, en prenant les rênes, le jour venu. Son apprentissage sera long, pénible et laborieux, mais il en déploiera les efforts afin que sa Patrie, Sainte-Berthilde, prospère pour des siècles à venir.
Capacités magiques
Aucune
Histoire
Second fils de Godfroy de Saint-Aimé et de Judith d’Hardancour, il occupe la seconde place dans une fratrie de trois. Il fût toutefois promu aîné de la famille à son grand malheur, lorsque trépassa son frère dans une guerre qu’on nomma « la guerre de l’Atral ».
Sa tendre enfance n’a pour elle rien pour sortir de l’ordinaire. Progéniture de parents au noble lignage, son évolution avait un tracé auquel il ne pourrait que difficilement échapper. Le chemin de son éducation n’avait rien sinueux, prédestiné à recevoir un enseignement digne de sa position. Très tôt il commença à lire, de force, puisqu’il semblait exécrer ces tâches. On ne pouvait d’ailleurs pas lui en vouloir, compte tenu du fait qu’il passait la plupart de ses journées, en catimini, à épier son frère qui se bataillait avec son père, épée de bois à la main. La lecture, l’écriture, des classes sur la religion, tous des choses qu’il exécrait, hautement et fortement. Ou du moins, c’était le cas lorsque ces matières n’étaient pas enseignées par sa mère. En effet, voyant son aversion face à cet apprentissage élémentaire, Judith eut a cœur à ce que son enfant ne s’égare point, qu’il reçoive et comprenne correctement tout ce qu’il avait à savoir. Un enfant d’aussi Noble lignage ne pouvait se permettre d’être sot, cela relevait de l’évidence. D’une approche différente peut-être, elle parvint à capter l’attention de son rejeton. Si bien, qu’il développa une docilité qu’on ne lui connaissait pas. Icelle lui inculqua non seulement les matières, mais aussi l’art du devoir. La servitude, notamment, en devers sa parenté et celle des Dieux, le rôle qu’il aurait à jouer le cas échéant où son frère ne pourrait être en mesure d’être l’hérité, ou encore le fait qu’il devait se trouver une femme à la juste mesure de son lignage.
En contradiction avec l’avis de Judith, Godfroy mit la main sur la table afin que son morveux de Louis apprenne à monter très tôt. Très, très tôt. Son fils patienta pratiquement dix années avant d’être en mesure d’approcher un équidé sans détaler en hurlant. La chose ne DEVAIT pas se produire avec son deuxième. Or, à peine avait-il finit de pratiquer l’art de piéter sur ses deux petons, qu’on l’asseyait quotidiennement sur le dos d’un jeune poney, afin de se familiariser avec la bête. À l’âge de cinq années seulement, Louis pouvait se déplacer au trot dans un manège à chevaux, toujours en montant un poulain, sans même qu’on ne le guette ou qu’on le materne, une main sur les rênes de l’animal. Godfroy sauvait le coup!
Approchant la décade, mais étant encore loin de la puberté, le jeune Louis commença ses classes d’arme. Au départ théorique, ses leçons portaient majoritairement sur l’art de se tenir, de se mouvoir et des règles d’étiques propres aux duels. D’ailleurs, ce sujet semblait le passionner plus que tout autre chose. Absorbé par ce sujet, il en oubliait parfois l’heure ou le jour, enchaînant les écrits les uns après les autres. Une année s’écoulait depuis le début de ses classes et, toujours, il n’avait pas même manié la moindre épée de fer, émoussée comme aiguisée. Puis, vint ce jour, un jour qui se graverait à jamais dans la mémoire du petit Louis : celui où il reçut sa première arme : une rapière de petite, aiguisée à l’instar d’une véritable arme, dont le pommeau ainsi que la garde était caractérisé par l’emblème de leur famille : le cerf. On se doutait bien que le présent n’allait pas faire l’unanimité dans le couple qu’était ses parents, mais Godfroy n’en avait cure : il voulait son fils manier le fer et ce, depuis qu’il tétait le sein de sa femme.
Nouvelle arme, nouvel entraînement. Son mestre entendais de l’entraîner physiquement, ce qu’il fit de la manière la plus traditionnelle qu’il soit : dans les champs. N’y avait-il rien de plus homme que le labeur d’un agriculteur ? Piocher des journées durant des rochers qui immergeaient dès le printemps de la terre, retourner la terre à l’aide de charrues, semer, puis faire la fenaison des fourrages : voilà qui forgerait, et les muscles, et le caractère du jeune bambin. Or, Louis s’esquiva du Castel nombres de jours par ennéade, question d’offrir main forte aux agriculteurs voisins. Bientôt, sa mère s’immisça dans l’histoire et offrait congé d’agriculture à son fils, lui intimant qu’il lui faudra désormais œuvrer au prieuré, quelques jours par ennéade. Au tout départ ennuyé à cette tâche, il trouva rapidement réconfort à aider son prochain, à remettre quelqu’un sur pied, à le sortir de la misère. Or cette tâche qui semblait être si pesant fardeau, devint quelque chose de naturel. Ce n’est d’ailleurs pas pour un rien que les petites genses l’appelaient, alors qu’il n’était pas plus haut que trois pommes : petit Louis le Bon. Avec le temps, s’il était à ses dix années, tout menu, chétif et maigrelet, il n’en était plus rien. À l’âge de ses quatorze années, une poussée de croissance le prit d’assaut, ne laissant personne de son entourage indifférent. Il s’élança considérablement et ses muscles gonflèrent à vue d’œil. Tout ceci engendré par le mixte parfait d’un dur labeur et d’une alimentation abondante, chose que les fermiers ne pouvaient par souventefois pas s’offrir, contrairement au petit Louis qui logeait au Castel. Ce nouveau corps que lui offrait la puberté arrivait à point, puisque ses leçons à l’épée allaient bientôt se gâtées. À l’âge qu’il était rendu, il était plus que temps d’apprendre à se battre. Pour de vrai. Alors un beau matin, alors que Louis arriva à la salle d’entrainement, cotte de mailles sur le dos, épée et bouclier à la main et au bras, c’est son père qu’il aperçut au dépend de son mestre habituel. « Je vais te montrer à te battre mon fils » dit-il, ce jour-là. Sa prime « leçon » musclée ne fût pas des plus douces, apprenant à la dure, comme l’avait lui-même apprit son père, Louis eut besoin d’une ennéade entière afin de s’en remettre. Son avant-bras protégé par le bois de sa rondache était en bouillie, le poignet de sa main dextre était en miette et son corps était parsemé d’ecchymoses bleutées. Ayant hérité de la fierté de son père, Louis tût ses plaintes, bien que secrètement, la nuit venue, il souffrait le martyr en ses épaisses douillettes. Heureusement, ces rixes vachement corsées lui ont permis, avec le temps, la patience et l’endurance, de devenir l’un des duellistes les plus talentueux du Nord.
Plus tard, cet habitude de travailler sur les terres, d’aider son prochain, à exécuter ces basses besognes, lui restèrent. D’avantage homme du peuple que de politique, il ne fût à peu près pas préparé à gouverner, la chose revenant de droit à son frère aîné. Évidemment, lorsque la guerre éclata et qu’il perdit au change le membre aîné de sa fratrie, tout bascula. Il développa un besoin cuisant de protection envers sa sœur, comme si le fait de devenir le plus vieux lui ordonnait d’agir de la sorte. Jetant l’œil autour de ce qu’elle faisait, de ce qu’elle entreprenait, Louis se rapprocha considérablement d’elle. Il devint aussi l’héritier par défaut et se devait désormais d’être mêlé à toute cette politique que s’adonnait son père. De là naquit une dualité qui prendrait en amplitude, avec les années à venir. Une guerre quotidienne entre le devoir d’un fils envers son Père, et celui d’un homme où la morale et la bonté abondait. Au grand public, Louis était le reflet de l’Ours de Sainte-Berthilde, calquant les volontés de ce dernier et acceptant avec déférence chacune de ses décisions, pour la pluparts discutables. Sa langue se délie lorsque vient le privé, où le fils héritier ne manque pas de faire savoir son avis et ce, avec la même fougue qu’il se battait.
Aujourd’hui encore, on peut voir son faciès se barbouiller d’une grimace passagère lorsqu’il semble en désaccord avec sa famille, mais sans plus. Son échine se ploie à leur volonté parce que s’il est quelque chose de plus fort que l’amour qu’il leur porte, c’est son sens du devoir.
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Louis de Saint-Aimé
Humain
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Sujet: Re: Louis de Saint-Aimé Mer 1 Fév 2017 - 20:03
Voici ce que j'ai rajouté. Ce passage concerne surtout ce qui manquait sur ma fiche, à savoir l'intrigue du mariage entre Azénor et Louis, ainsi que l'arrivée de son grand-père Charles d'Hardancour.
Comme l'intrigue actuelle n'est pas terminée, je ne l'ai pas introduite dans le texte, ne sachant pas son dénouement.
Citation :
Au jour premier du mois de Favrius de la neuvième année du onzième cycle, Louis était destiné à se faire introniser au monde des hommes en prenant pour femme la fille de l’influant collectionneur de titre, ci-nommé Arichis d’Anoszia. Azénor devait être bridée et montée par le jeune héritier du trône de Sainte-Berthilde, au bon vouloir du Patriarche qui par cette alliance avançait d’un titanesque pas vers l’avant, dans l’homérique bataille qui concernait les patronymes des deux promis. De la poudre aux yeux pour la roture qui croyait que leur bon Seigneur, l’adoré des petites genses, allait s’unir sous le regard bienveillant de la DameDieu, à la séraphique Azénor! Car de ce mariage plus qu’arrangé – voir même forcé -, obtiendrait en dénouement l’une des plus tragiques scène du Berthildois : le suicide de l’Anoszia au pied de l’autel sacré, baignant et dans son sang, et dans ses vomissures. Une scène qui ébranla non seulement les convives, mais également le principal intéressé, à savoir Louis. Car à deux doigts de s’être uni avec une condamnée au décès, icelle aura provoqué une vague colérique envers l’effroyable Godfroy qui dare-dare, se vit accusé d’un double homicide envers la fratrie suicidaire. Loin d’être aisé en ses bottines, le jeune Saint-Aimé chercha à se tenir loin du conflit, ne se manifestant qu’en observateur, l’oreille aiguisée et attentive aux nombreux débats.
Et comme le pauvre pensait nager dans ce qui lui paraissait de pi comme situation, une affliction tordit les boyaux de son tuteur, l’incombant de tenir sa couche pour les jours à venir. Du moins, jusqu’à son décès, où après on libéra sa couche pour le transporter en sa nouvelle maison : la crypte des marquis. Une nécropole sacrée sous les fondations même de Cantharel. Une cérémonie forte bien difficile à surmonter, pour le jeune agneau qu’était Louis. Car à peine s’étaient achevées les rites sacrés, que les corbeaux commençaient à croasser d’envie d’obtenir leur part de Sainte-Berthile. L’héritage de Godefroy devenait du vent aux yeux des traîtres et des fomenteurs, qui désiraient tirer le meilleur de cette situation houleuse. Heureusement pour l’esseulé Marquis en devenir, l’un de ses conseillers les plus fidèles et avisés –croyait-il-, se manifesta lors des pompes funèbres. Son grand-père, Charles d’Hardancour, arriva à point nommé pour éduquer in extremis la marche à suivre à son petit-fils pour ne pas perdre la mise sur ses possessions, face à une potentielle guerre civile. Une guerre imminente qui pouvait amené feu et sang sur le Berthildois, une chose à laquelle Louis n’aspirait en rien.
Guzandrakka
Ancien
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Sujet: Re: Louis de Saint-Aimé Jeu 2 Fév 2017 - 16:58
Parfait. J'ai modifié le titre dans la case de la fiche prévu pour ça moi même, je m'occupe aussi du manuscrit, même si l'intrigue actuel n'est pas totalement terminé.
Code:
[Métier] : Marquis de Sainte Berthilde, seigneur et prieur de Saint-Aimé, seigneur de la Toranne, seigneur d’Erignac.