Eryn Caela [terminée]

Nom/Prénom : Eryn Caela
Âge/Date de naissance : 30 ans /
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Faction : Peuple libre
Particularité : Très bonne apnéiste

Alignement : Neutre Bon
Métier : Aventurière / guérisseuse à l'occasion / musicienne à ses heures
Classe d'arme : Corps-à-corps
Équipement :
L'équipement d'Eryn est plutôt rudimentaire. Toujours en tenue de voyage pour pouvoir se déplacer rapidement en cas de besoin, la jeune femme se contente pour bagage d'un sac dans lequel se trouve un recueil d'herboristerie, une petite serpe pour couper les plantes dont elle peut avoir besoin, ainsi qu'une petite flûte pour jouer de la musique pour égayer ses voyages.

Description physique :
Selon elle, Eryn a une apparence banale qui lui permettait de rester relativement discrète. Ses cheveux sont de couleur châtain, toujours libres de leurs mouvements et lui arrivent au niveau des épaules. Ses yeux sont noirs comme l’ébène, et ils peuvent parfois donner l’impression, lorsqu’elle est en colère, qu’ils vont vous fusiller sur place. Sa taille est plutôt fine et musclée, due à des années à courir dans les bois, à nager et à monter dans les arbres, et sa peau est un peu tannée par le soleil.

Pour ce qui est des vêtements, jamais, au grand jamais, vous ne verrez Eryn en jupe ou en robe. Même dans son clan, elle n’était pas vraiment à l’aise dans cette tenue. Vous la verrez toujours en braies et en brogues, beaucoup plus pratiques pour se déplacer sans être gênée, et ces deux accessoires sont généralement de couleur plutôt sombre. Eryn met cependant un peu de couleur, notamment dans le haut : en effet, la jeune femme préfère mettre des tuniques ou des chemises de couleur claire, blanche pour la majorité…

Enfin, parlons des accessoires : mis à part son équipement, elle n’a que très peu d’accessoires, y compris dans les bijoux – ou alors, des objets vraiment simples, le clinquant ce n’est pas sa tasse de thé. C’est l’incarnation de la simplicité même : ses boucles d'oreilles sont composées d'une petite plume d'oiseau enfilée sur une petite perle, ses bracelets sont faits de perles d'os enfilées sur une lanière de cuir.

Description mentale :
Si on devait résumer le mental d'Eryn en un mot, ce serait "insoumise". La seule soumission qu'elle accepte, c'est celle à ses valeurs, les principales étant la justice et l'égalité entre chacun. Plutôt pacifiste, elle ne se bat qu'en dernier recours ou si on la pousse à bout.

Elle respecte toutes les croyances, y compris celle envers le Grand Tourteau, figure tutélaire de son clan, cependant, si elle lui rendait régulièrement hommage, elle essayait de s'en détacher un maximum, le Grand Tourteau n'étant pas spécialement connu pour son pacifisme.

Même si elle est dans un équipage de contrebandiers, elle apporte un peu de bonne humeur avec son enthousiasme débordant qu'elle complète avec sa musique. Elle considère l'équipage comme sa seconde famille et la servira jusqu'au bout, la loyauté étant un autre de ses traits de caractère.

Elle est prête à mourir pour ses idées et elle sait faire preuve d'une franchise déconcertante, surtout quand elle exprime son désaccord. Le tout en restant calme et posée, sauf quand elle est hors de ses gonds, auquel cas il faut attendre que la tempête se calme...

Une dernière particularité : quand elle est dans l’eau, Eryn passe presque tout son temps sous l’eau, comme si elle était un poisson.
Enfin, Eryn fait preuve d'une curiosité insatiable, prête à tout pour apprendre tout et n'importe quoi qui la sorte de l'ordinaire.

Capacités magiques :
Aucune

Histoire :
Issue d’un clan des Wandres, dans le Landnörten – celui de la grève du Mitfell, les Fellings, plus précisément le clan des Bake - , Eryn naquit dans une famille certes modeste par les moyens, mais grande dans les valeurs. Les parents, mère chamane et père pêcheur, furent soulagés de voir arriver leur petite fille après des années infructueuses.

Dès qu’elle sut marcher, c’est-à-dire à l’âge de trois, quatre ans, Eryn se mit à accompagner sa mère, généralement, à la recherche de plantes médicinales qu’elle apprit à reconnaître assez rapidement. Bien qu’elle fût encore un peu jeune pour décrypter les recettes médicinales de sa mère, elle apprit bien vite à les réaliser en l'observant, en silence, s’exécuter dans sa tâche, sa mémoire photographique se développant rapidement à compter de cet âge, sans pour autant mettre la main à la pâte au début : en effet, c’était un peu trop dangereux pour son jeune âge que de manipuler des plantes, surtout si l’on craint de mal doser, la dose faisant le poison…

Très vite, elle montra une certaine agilité à monter dans les arbres, n’hésitant pas à s’y réfugier pour être tranquille et rêvasser. Ce fut également autour de cet âge-là, vers six ans, que l’on se rendit compte qu’elle ne faisait presqu’un avec l’eau. Je dis bien « presque », car ce qu’ils prenaient pour un don au départ était en réalité juste dû au fait que la capacité thoracique de la fillette lui permettait de rester un peu plus longtemps sous l’eau que le reste de ses camarades.

Pendant des années, en alternance avec l’apprentissage de l’herboristerie, de la chasse, de la pêche et des temps de pause qu’elle dédiait à la nage dans la rivière ou à la musique, sa nouvelle passion, Eryn grandissait et devenait de plus en plus agile. C’est au moment de l’adolescence qu’un certain désir de liberté prit la demoiselle, qui en venait régulièrement à « s’échapper » pour aller se perdre dans son environnement, sans pour autant perdre de vue son avenir d’herboriste. La seule variable dans son destin, ce serait le lieu où elle s’épanouirait, et elle savait que ce ne serait pas chez elle. Elle se forgea d'ailleurs un certain bagage pour affronter les éléments, n'hésitant pas à subir les intempéries et à ne rentrer que plusieurs jours après pour apprendre à se débrouiller toute seule.

Quand elle fut à l’aube de l’âge adulte, ses parents lui annoncèrent qu’ils attendaient un autre enfant, ce qui confirma Eryn dans son désir de voir d’autres horizons. Elle attendit d’être bien sûre que son petit frère soit suffisamment grand pour lui confier la famille, avant de prendre ses cliques et ses claques pour partir à l’aventure. Elle attendit une dizaine d'années, continuant à disparaître de son village pendant des jours, s'entraînant à résister à des conditions environnementales très dures - quand elle ne repoussait pas les prétendants qui se bousculaient à sa porte : le mariage, non merci. L'attente fut longue, mais Eryn prenait son mal en patience comme nous l'avons vu un peu plus haut.

Après des mois de voyage, montant dans des rafiots moyennement assurés face aux éléments comme gabier pour limiter les dégâts à son niveau et profitant des raids estivaux sur les côtes Berthildoises - d'où elle décida de se carapater furtivement dès qu'ils purent toucher terre - Eryn finit par arriver en Péninsule, à Lün, en Arétria, enfin plus précisément sur le rivage de Lün. Elle fut émerveillée par ce qu'elle voyait, elle qui venait d'un pays "sauvage"... Seul bémol, elle ne parlait pas la langue de la Péninsule. Ce fut à ce moment-là que le Voile s’installa sur le continent, que le « chômage » toucha Eryn, bref, rien n’allait plus sur Miradelphia. Pour ne pas rester oisive, la jeune femme s’empressa de continuer à travailler son herboristerie et sa musique, qui mettait un peu de baume au cœur des gens. Ce fut à compter de cet instant qu'elle apprit à parler, auprès d'un apothicaire qui l'avait prise sous son aile en attendant des jours meilleurs, et qui en profita pour compléter son savoir en matière d'herboristerie et commencer à lui apprendre les bases de la lecture et de l'écriture.

Une fois le Voile levé, l’histoire d’Eryn put se continuer : une nouvelle page fut ouverte lorsque, postulant comme gabier sur divers bâtiments, elle finit par trouver son bonheur sur L’Amaranthe, dont la capitaine, une certaine Koda, l’embaucha en un tour de main. Depuis, elle considère l’équipage comme sa seconde famille, et comme tout habitant des Wandres qui se respecte, elle se battra pour lui jusqu’au bout.

HRP

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Citation :

Après des mois de voyage, montant dans des rafiots moyennement assurés face aux éléments comme gabier pour limiter les dégâts à son niveau et profitant des raids estivaux sur les côtes Berthildoises