Renaud D'Erac [terminé]

Nom/Prénom : Renaud d'Erac
Âge/Date de naissance : 31 ans le 7 Karfias d'hiver 987
Sexe : Masculin
Race : Humain
Faction : Péninsule
Particularité :  Deux tatouages, le premier en forme d'oiseau sur sa cuisse gauche et le second, un casque lyrion sur le bras droit
Alignement : Chaotique neutre
Métier : Duc d'Erac et Seigneur du Lyron
Classe d'arme : Corps à corps

Équipement :

Que dire de l’équipement d’un Duc si ce n’est qu’il dispose de beaucoup de choses. Outre la direction de la citadelle d’Erac et d’Harren, ses deux fiefs, il possède armes, armures et vêtements de choix afin de faire valoir son titre devant les autres nobles. Il est à noter tout de même qu’à Erac, il y a une écurie ducale qui s’attache à fournir les meilleures montures disponibles, la réputation des palefreniers n’étant plus à faire en matière de dressage des beaux étalons que fourni le Duché.

Description physique :

Renaud ne ressemble pas à son père, il a les traits de sa mère, et plus particulièrement de son grand-père maternel Ulrik, l’ancien seigneur d’Harren avant que Léandre en devienne le seigneur. D’une taille d’un mètre soixante-dix-huit, il a les cheveux châtains et des yeux verts émeraudes, qui semblent vous transpercer. Du fait de son entraînement aux armes, il est musclé et ses mains sont caleuses. Un léger sourire est presque en permanence sur ses lèvres, toutefois il est difficile de cerner si celui-ci est sincère, ironique ou méprisant.

Ses expériences et ses réussites lui donne ont donné une confiance en lui qui se caractérise par un charisme palpable. Renaud se tient droit, et il n'est pas rare d'avoir l'impression qu'il vous jauge lorsqu'il pose son regard sur vous

Description mentale :

Le caractère d'une personne évolue à chaque instant selon ses expériences, Renaud n'est bien entendu pas exempt de cette constatation. Dans sa prime jeunesse, il était d'un naturel jovial, mais les déceptions de sa fratrie ou l'indifférence de son paternel en ont fait un enfant rebelle, prompt à faire des bêtises afin de se venger de tout cela ou tout simplement pour attirer l'attention sur lui, et que l'on oublie pas qu'il existe. Désireux tout de même de satisfaire Léandre, il apprit l'assiduité, et la rigueur de l'enseignement martial qu'il reçut. Les punitions qu'il reçut lui apprirent l'amertume, et il n'est pas rare de le voir s'assombrir lorsque les nouvelles ne sont pas bonnes. Heureusement l'éducation liée à son statut lui permet de se confectionner un masque d'hypocrisie comme tout noble qui se respecte. Un instant brisé par tous ses déboires, il fit une descente aux enfers qui lui enseigna les plaisirs de la chair ou encore de l'amusement pour avoir un échappatoire à tout cela. Heureusement il fut sauvé par la noblesse de sa lignée, et sa fierté le ramena à la raison lorsqu'il apprit tout ce que sa maison subissait.

Aujourd'hui, fort de son expérience de pair, ainsi que de celui de père et de toutes les responsabilités que ces deux conditions exigent, il à adopté une attitude neutre à l'égard des personnes extérieures à sa famille la plus intime, et chaleureux à l'encontre de ses enfants. Il est désireux de se faire de véritables amis mais il a toujours un côté paranoïaque qui l'empêche de faire entièrement confiance à autrui. Renaud a également apprit la relation de couple, et après avoir un temps suspecté son épouse d'être plus liée à sa famille d'origine qu'à sa nouvelle, il est en plein questionnement sur leur relation, lui donnant maintenant le bénéfice du doute, surtout depuis le dernier concile. Il inculque aussi à ses enfants l’ancienneté de leur lignée et il fait tout pour la ramené à son plus haut.


Capacités magiques :

Néant

Histoire :

A la naissance de Renaud, Léandre, son père, n'était que Seigneur du Lyron. Il avait été marié à l'héritière de cette terre, pays très replié sur lui même et véritable épine dans le pied d'Erac afin de le rallier au Duché lorsqu'il en prendrait possession. Second de sa fratrie, c'est le frère de Léandre, Charles qui devint Duc au décès de leur père. Puis, à sa mort, son fils Trystan. C'était sans compter sur le fait que ce dernier se révéla en fait être le bâtard du Roy. De part cette révélation, il apparu alors qu'il n'avait aucune prétention sur le Duché puisque Charles n'était pas son père. Toutefois, cela ne l'arrêta pas et il usurpa le titre du Duc d'Erac, privant Léandre de son droit de succession. Ce fut la que la déchéance du Duché débuta. Dans un premier temps, Léandre, légitime Duc, ne réclama pas son titre, restant dans le rang le temps de se préparer.

A son tour Léandre eut des enfants. Troisième fils, cinquième et dernier de la fratrie, Renaud n’avait que peu de chance de devenir héritier derrière deux frères. De ce fait, non parce qu’il ne l’aimait pas, mais parce qu’il en était moins précieux, Léandre s’occupa en priorité de ses deux premiers fils. L’aîné parce qu’il était son successeur, et Harold, le second, parce qu’il deviendrait l’héritier en cas de décès prématuré de Tibérias. Sa mère, quant à elle, s’occupait de ses deux sœurs, les filles étant plus plaisantes à préparer avec les belles robes et les coiffures en vogue. Renaud manqua donc d’amour même si on ne le rejeta pas pour autant, il en reçut, mais de façon moindre que les autres. En grandissant, il fit les pires bêtises afin d’attirer l’attention de ses parents sur lui, malheureusement cela lui valut plus souvent des punitions que de la gratitude. Elevé dans la tradition du Lyron, fief de son père avant qu’il ne devienne Duc, Renaud cherchait à plaire à Léandre, fasciné par son paternel, et désirant son attention. Afin d'y parvenir, il fut assidu aux leçons d'équitation et d'escrime, au contraire de Tibérias et d'Harold, l’aîné ne faisant qu'engrosser. Bien que ne parvenant pas à s'imposer à son père, la noblesse belliqueuse du Lyron, constituée de braves guerriers, ne manquèrent pas les efforts fournit par Renaud et le guerrier qu'il était en train de devenir, fier représentant du Lyron. En grandissant, la noblesse lyrionne vit le benjamin devenir un cavalier et un combattant accomplit qui savait se servir d'une arme comme il convenait à un noble et encore plus à un Lyrion. De cette époque Renaud conçu un grand ressentiment à l'égard de ses deux frères qui, sans effort apparent, avaient l'attention de leur père.

Léandre ne revendiqua pas son titre alors qu'il aurait pu le faire, la puissance du roy étant alors trop forte, il savait que c'était peine perdue. Il fit donc profil bas tout en attendant le moment propice pour faire valoir son droit. Lorsque la guerre civile opposant le Roy aux rebelles éclata, Léandre, désireux de ne pas perdre trop d'hommes, n’en envoya qu'une poignée pour soutenir Trystan, l’usurpateur qui lui avait volé son titre de Duc. Renaud, âgé de seulement treize ans, fut au nombre de ceux qui partirent, au titre d’écuyer de sa majesté. Cela chagrina le benjamin de la fratrie qui voyait la une nouvelle preuve qu’il n’était pas important aux yeux de Léandre, qu'il était sacrifiable. alors que les années passaient, Renaud apprit beaucoup de choses au contact du monarque, la première étant la haine qu’il lui vouait en raison de sa forfaiture et de l'emprise qu’il avait sur son père. La comédie fut aussi au rendez vous, il devait cacher ses sentiments à l'égard du souverain et lutter contre ses rêves où il poignardait ou égorgeait le Roy de sa main. En effet, Renaud se demandait si le Duché reviendrait enfin à son père après la mort de Trystan. Pourtant il savait que le Roy avait un fils et que le titre ne reviendrait sans doute pas à son père, mais l'on ne peut pas s'empêcher d'avoir certaines idées. Quelle ironie du sort lorsqu'il fut adoubé plusieurs années plus tard par le Roy en personne.

Toujours désireux de revendiquer son titre légitime de Duc, et ayant bien apprit de son père Clovis, Léandre fit de même, il arrangea plusieurs mariages, les premiers au sein du Duché afin d'affermir sa poigne dessus et s’assurer la fidélité des nobles du Duché. Les autres en dehors pour trouver des alliés et affaiblir Trystan. Renaud devint donc le fiancé d’une fille du seigneur de Castel-Pic, au sein des terres royales. Cela avait pour but de s’approprier un appui qui était normalement acquis au souverain. L’union fut scellée plusieurs années plus tard mais contre toute attente, la nouvelle épouse de Renaud, une fille pas très avantagée par la beauté mais qui aurait dû normalement partager sa vie, décéda quelques ennéades plus tard à peine, des suites de maladie. Léandre tempêtait, comme si c’était la faute de son fils si la pauvre était morte. L’alliance ne serait plus après la fin prématurée de la donzelle. Déçu une nouvelle fois, Renaud prit la large, partant pour Thaar, loin de sa famille. Ce fut  pour lui le début de la décadence, il succomba à ses vices dans cette citée où tout été possible. La luxure, l’alcool, le jeu, tout était bon pour oublier le rejet de celui qu’il idolâtrait, celui pour qui il aurait fait n’importe quoi afin d’attirer son attention. Il resta la bas malgré quelques lettres de sa mère lui demandant de revenir.

Lorsque le Roy Trystan mourut, laissant son fils Eliam à la tête de la péninsule, Léandre vit alors l'ouverture qu'il attendait. Il réclama son titre légitime de Duc, refusant de se faire spolier par le fils de son rival. Malheureusement, Léandre perdit contre le régent en place, Aetius. Pire, après avoir battu en retraite, on disait de lui qu'il était un couard alors que la victoire était à portée. Quand la nouvelle arriva à Thaar, cela n'aida pas Renaud à remonter la pente, alors que son idole était l'objet des pires quolibets. Finalement, le régent mourut dans d'étranges circonstances en même temps que le Roy et sa sœur. L'instabilité qui succéda amena la régente, Arsinoé, épouse du régent à reconnaitre enfin le titre de Duc à Léandre, rendant justice. Devant cette nouvelle, Renaud, lors d'un moment de lucidité, décida de s'amender. Il fit de gros efforts afin de se désintoxiquer de ses addictions. Cela prit du temps, pourtant il y parvint, redevenant alors le fier noble qu’il était. Tout s'enchaina ensuite, d'abord Tibérias, l'ainé de la fratrie qui se rebella ouvertement contre son père. Offusqué par la nouvelle et avide de se venger de son frère, Renaud se mit en quête de réunir une troupe afin de revenir soutenir son père et lui prouver sa fidélité et son amour. Il débuta une correspondance avec certains seigneurs ou héritiers de son âge au Duché, d'anciennes connaissances. Mais ce n'était pas tout, il fallait aussi compter sur l'animosité de Nimmio de Velteroc, comté de juré d'Erac. Celui-ci osa se rebeller contre son Duc légitime, mais également contre la couronne. Profitant qu'Erac n'était pas en état d'aider la régente, le Comte réussit à défaire l'ost royal lors des champs pourpres et à prendre l'ascendant dans la guerre, mettant le siège sur la ville de Christabel. Tibérias mourut soudainement et contre toute attente, permettant la réunification du Duché sous Léandre. Voyant que tout allait mal, ses alliés ayant été défaits, mais fort de son Duché derrière lui, Léandre vit une opportunité pour négocier avec ce Comte se belliqueux, c'était sans compter sur sa fourberie, alors qu'il profitait de pourparlers pour capturer lâchement le Duc d'Erac.

Le Duc d'Erac capturé, la nouvelle parvint à Renaud qu'un traité avait été signé et qu'il devait rentrer afin de se rendre à Velteroc. En lisant le soit disant traité, le benjamin en pleura de rage, comprenant suite à la prise en otage de son père, qu'on l'avait forcé. Refusant de rentrer, Renaud intensifia sa campagne de recrutement la guerre ayant toujours court entre la royauté et Velteroc. Malheureusement, celle-ci coupa court avec la victoire du Comte honnis, Christabel tombant et Diantra se laissant prendre sans se défendre. Harold se fit alors couronné Duc. Non seulement il ne fit rien pour sortir son père de son emprisonnement, mais il lui prit la folie des grandeurs. Il essaya de devenir Roy, rien que cela. La couronne à toujours été puissante avec Erac à ses côtés, c'était un adage très connu, mais depuis la trahison de Trystan, tout était allé de travers et cela continuait. Renaud ne comprenait pas pourquoi Harold ne soutenait pas tout simplement son Roy, Bohémond, maintenant que celui-ci avait enfin rendu Erac aux détenteurs légitimes et réparé l'outrage. Et voila que Harold aussi avait failli mourir empoisonné, comme son ainé, il fut toutefois sauvé de justesse par la gardienne de Néera.

Renaud était enfin parvenu à rassembler quelques chevaliers eraçons derrière lui, ils n'étaient pas très nombreux mais c'était suffisant pour ce qu’il ambitionnait maintenant. Sa première destination fut Erac même, il se montra afin que tout le monde sache qu'il était de retour. Il y retrouva le conseil d'Harold, qui virent d'un oeil surpris le retour de ce fils avec quelques chevaliers du cru, l'on aurait pu croire qu'il avait été oublié de tous. Il y revit également ses sœurs jumelles, Roxane et Alcippe, qui lui expliquèrent qu’Harold se terrait dans la citadelle d’Harren suites à son empoisonnement à Diantra et que le Duché était administré par le conseil. Le pauvre Harold ne sortait plus de sa chambre, il avait même des goûteurs tellement il craignait pour sa vie, il était très affaiblit car même avec les gouteurs, il n'osait guère manger. Les soeurs de Renaud furent surprises en constatant que le benjamin avait bien mûrit de ses pérégrinations lointaines. Renaud en profita pour discuter avec la noblesse de la capitale, livrée à elle même. Il paya afin que circulent dans les tavernes des histoires de batailles ou Renaud y excellait, même si celles-ci n'avaient jamais eu lieu bien entendu. Il avait parcouru tout l'Estrevent, de Thaar aux ruines de Nisétis en passant par Naélis et les Sept Monts et il avait combattu tout ce qu'il était possible à son niveau. Les rumeurs qui commençaient à se propager renforçaient son côté mystérieux. Renaud riait sous cape, sachant que tout n’était que manipulation, mais il était content de voir que cela faisait son chemin et que son œuvre commençait à porter ses fruits. Il était bien jeune, il serait difficile de faire valoir ses droits, enfin ses futurs droits. Quelques rencontres pour la forme, quelques deniers pour des troubadours et de belles chansons, un peu de temps afin que les histoires commencent à se répandre et les devances, surtout jusqu'au Lyron, puis il prit le chemin d'Harren. Enfin un héritier digne de Léandre mais aussi et surtout d'Ulric. En effet, il fallait noter que Renaud, plutôt que de ressembler à son père, était le portrait craché de son grand père maternel. Il accentua cet effet lorsqu'il arriva sur place en positionnant judicieusement une peinture de l'ancien dirigeant d'Harren juste au dessus du siège où il se tenait lorsqu'il recevait les nobles du Lyron. il se fit également faire un second tatouage (il en avait fait un lorsqu'il était enfant et rebelle) pour marquer son appartenance à ce peuple d'Erac. Il y retrouva sa mère, celle-ci était revenue dans la citadelle taillée à même la roche afin de veiller sur son fils. Elle fut heureuse de voir le retour de son petit dernier en bonne forme. Ils eurent de longues conversations alors que Renaud prenait le pouls de la noblesse et de la population et se montrait dès qu’il le pouvait, cherchant à prendre en charge les responsabilités abandonnées par Harold. Il réussit à voir à plusieurs reprises son frère, même s’il ne lui dit pas grand-chose, c’était surtout une pierre à son édifice. Sûr de lui, fier et arrogant comme tout noble qui se respecte, Renaud semblait avoir l’aval d’Harold alors qu’il prenait des décisions qui paraissaient venir du Duc en place, même si lui savait que ce n’était pas le cas. Il prit un malin plaisir à feindre des choix qui étaient discutables et à prendre sur lui de les modifier de son initiative pour gagner en crédibilité, tout cela afin de montrer que malgré son jeune âge, il était plus apte à diriger que son frère et que celui-ci n’avait plus toute sa tête. Harold, embourbé dans sa paranoïa, ne sortait plus et il ne voulait voir personne, apeuré à l’idée de se faire assassiner. Il ne se rendait pas compte qu’il creusait sa propre tombe, s’aliénant les nobles de par son manque de communication. Il ne pouvait, bien entendu, pas refuser la visite d’un membre de sa famille, surtout que leur mère avait intercédé en faveur de Renaud, pensant que de la compagnie familiale l’aiderait à remonter la pente. C’était sans compter sur la haine que Renaud avait développé à l’encontre de sa fratrie, ceux-là qui avaient prit le pouvoir sans vergogne et n’avaient rien fait pour faire sortir leur père de la prison dorée de Velteroc. Une fois que tout le monde cru en la bonne foi de Renaud, il décida de mettre son plan à exécution. Lors d’une visite à Harold, il attendit qu’il s’assoupit, Renaud s’approcha alors, il prit un coussin qu’il appuya contre le visage de son frère. Il le laissa ainsi, jusqu’à ce qu’il meurt étouffé. Il repartit comme si tout était normal, laissant la nuit se passer. Le lendemain, il alla rendre visite à sa mère, attendant l’annonce qui ne tarda pas de la mort du Duc. Il feignit admirablement bien la surprise, puis le chagrin alors qu’il serrait la main de sa mère dans la sienne au chevet d’Harold. Au fond de lui, la joie du travail terminé l’inondait, il s’était vengé de son frère, les deux étaient morts et c’était maintenant à lui que revenait le Duché. Son jeune âge amena quelques réfractaires mais Erac ne pouvait pas se permettre une guerre civile après tout ce qu’il lui était arrivé. Les nobles firent donc bonne figure, leur nouveau seigneur n’ayant pas l’air d’un arriviste comme ses deux frères et semblant se préoccuper de ses gens. Renaud se fit "couronner" Duc à Erac peu de temps après, la place ne pouvant rester vacante trop longtemps. Erac avait été bien affaibli par tous ces événements. Le Duché avait perdu ses trois territoires vassaux, Renaud était conscient que s’emparer du Duché n’était que le prologue à tout ce qu’il comptait faire.

Tant de choses s'étaient passées depuis son titre de Duc, tout cela l'amenant jusqu'à ce deuxième concile des pairs ou il était si fier de siéger. Après la nomination de Louis comme Régent, succédant ainsi à Aymeric, Renaud était resté un peu dans la capitale avec sa famille, continuant de jouer son jeu de séduction auprès du Roy. Il avait gardé en tête son idée que la Couronne et Erac devait être soudée pour que le Royaume tourne comme il se devait, mais il avait vécu certaines choses qui l'avaient ramené à la réalité aussi, et il ne devait pas relâcher sa vigilance sur son propre territoire. Il savait que Neyrelle avait rencontré Arnaud, mais ils étaient parents, et malgré sa paranoïa, il devait bien admettre qu'elle lui avait été de bon conseil. Le Duc se résigna donc à refaire le chemin jusqu'à Erac, puis a reprendre les routes qu'il connaissait fort bien maintenant, allant d'Erac à Ancenis, en passant par Hautval, puis ensuite revenir pour aller à Velteroc dont il était le Régent. Il entretenait une correspondance assidue avec ses vassaux, et tous ses efforts étaient tourné vers l'entente cordiale, voir amicale qu'il cherchait à développer avec les Ancenis. Il recherchait aussi ardemment un successeur à l'ogre du médian, un Comte...enfin un Baron maintenant, pour diriger Velteroc, gardant le territoire dans son giron, tout en faisant consensus avec l'ensemble de la noblesse. Le temps passait et il s'efforçait également, comme son épouse lui avait rappelé, à trouver des époux pour les deux baronnes qui étaient ses vassales.

HRP

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[Métier] : Duc d'Erac, Seigneur du Lyron

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : Corps à Corps

[Alignement] : Chaotique Neutre

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