[Terminé] La course au Destin III

[Suite de la place Tyräl]

A l'image du trajet qui avait séparé la forêt de la majestueuse cité Elfe, celui qui reliait la place Tyräl du palais royal fut très silencieux pour Markham. En fait, il avouait intérieurement ne pas être à son aise parmi les membres de ce groupe de fortune. Il avança, plus ou moins ouvrant la marche jusqu'à ce que les renforts internes à la ville se dessinent devant lui.

A quelques enjambées des fortifications, il se retourna comme pour marquer une étape dans leur avancée. Il s'approcha ensuite des deux gardes qui étaient postés là. Leur méfiance était déjà palpable. Ceci dit, il fallait avouer que la délégation porteuse de la lettre à la reine du Beau Peuple avait ce quelque chose d'atypique qui avait tout pour se faire remarquer; certainement en mal lorsqu'il s'agissait de rôder autour du château à la nuit tombée.

Comme cela semblait limpide et prévisible, les deux gardes se hâtèrent de mettre terme à la marche du groupe, du moins temporairement. Markham entama une brève explication, fort succinte mais pourtant prouvée lorsqu'il fit signe à la jeune elfe, qui l'avait précédemment pseudo-réprimandé, afin qu'elle présente la missive cachetée du sceau royal de Diantra. L'échange en question suffit à ce que toute la délégation, oui toute, puisse pénétrer l'enceinte du palais.

Les aventuriers furent guidés jusqu'à la salle du trône, déjà vide. C'était normal au vu de l'heure plutôt tardive. On laissa là les quelques porteurs de la lettre en leur disant de bien vouloir patienter, tâche ne semblant pas ardue au vu de l'enjeu de la "mission".

Markham laissa trainer ses yeux dans la luxueuse et vaste salle du trône emplie de ce charme dont les elfe avaient toujours été porteurs, que ce soit en apparence ou dans leurs coutumes. Il jaugea l'espace, dans sa totalité avant de redescendre sur ses "compagnons". Il gardait encore le silence, préférant la vue à la parole. Il s'arrêta sur Ormée, décidément très belle, comme de nombreuses elfes. Ses yeux coulissèrent jusqu'à Faust puis après un arrêt de quelques secondes, il scruta de nouveau la salle du trône.

[Désoler pour ce post médiocre]

Folkeyn après sa découverte avait rassembler le petit groupe et avait confier l'oiseau mort et son message a Ormée, la sublime elfe qui par la suite de l'entretien avait déclarer le fait d'aller apporter le message a son roi.
Le groupe y alla donc, Folkeyn et Faust était au milieu du groupe, ils suivaient Markham, le chevalier humain, son confrère en l'occurrence, il faisait sombre en cette nuit et lorsqu'ils s'approchèrent du château, les garde s'en tarder vinrent les intercepter.

Markham entama alors la discussion, le sujet, vous le connaissez déjà, le message du seigneur et maître de Diantra destinée a sa majesté, le seigneur des elfes.
Le lieutenant fit signe de la main a Ormée pour qu'elle montre le parchemin et le sceau afin que les garde soit sur des propos du groupe.

Ils étaient presque dans le noir absolue, mais la fabuleuse vision des elfes leur permirent de discerné parfaitement le symbole royal, de leur coté, Folkeyn et Markham pouvait appart voir les gardes devant eux apercevoir la salle de trône "libre", en effet la salle du trône était visible, bien éclairer...mais vide, à l'exception des quelques femmes de ménages qui faisait reluire les sol.

Les gardes leurs dirent d'attendre, ce qu'ils firent.

"Bon, bon, bon..Il ne nous reste plus que cela a faire. J'espère que cela serra rapide et bref.."

Il laissa un moment vide, comme s'il avait finit sa phrase.

"Je souhaite que cela ne soit rien de grave au quelle cas il nous faudras vite agir."

Il regarda alors Ormée, puis gêner de l'épier tel un sauvage, il détourna le regard et observa dans les yeux Faust, ses yeux bleu/violet disait tellement de chose, tout cela n'était qu'un début, il semblez, et le pire viendrait très prochainement...

[ Le mien n'est pas mieux Folk -_-' ]

C'est d'un pas déterminé que la jeune elfe se dirigea vers le château tenant toujours le parchemin en main sans trop faire attention au reste du groupe, tout ce qu'elle voulait c'était vite aller porter ce message pour ensuite aller se reposer auprès de celui qu'elle aimait. Lorsqu'ils arrivèrent enfin devant le château le jeune humain prit la décision de parler aux gardiens, Ormée ne fit pas trop attention à ce geste et lui donna le parchemin lorsqu'il lui demanda de leur montrer. C'est ainsi après avoir vu le sceau du royaume des humains que les gardiens ont gentillement demandé au groupe de les suivre jusque dans la salle du trône. Toujours intrigué par ce " déjà vu " qu'elle avait lorsqu'elle regarda ce jeune soldat elle se sentit aussi épier par l'autre homme qui la fixait par moment. Décidément ces humains sont tous pareil, aussi bien irrespectueux que mal poli. C'est en attendant dans cet immense pièce éclairée et nettoyer à l'instant par les domestiques que le groupe attendit la visite de la Reine, si encore c'était elle qui viendrait. Au fur et à mesure que le temps avançait Ormée se disait que personne ne viendrait, cela commençait à devenir longe cette histoire, ce qui ne plaisait pas trop à Ormée. Un garde vint enlever Ormée de ses pensées en venant dire au groupe que la Reine allait bientôt arrivée. Tant mieux cela commençait à devenir pesant...

Ce ne fut pas la reine qui arriva dans la salle du trône, où une petite équipe l'attendait, c'était Beren, son Conseiller: en effet, sa majesté était souffrante, et avait fait confiance à son vieil ami pour tout faire à sa place: en gros, c'était lui qui gouvernait le royaume, avant le mariage d'Anàrion et d'Illydril. En cette nuit, alors que la salle du trône était presque sans éclairage, le magicien parla:

"Je crains fort que sa Majesté la Reine ne puisse vous recevoir. Il aurait fallu arriver en plein jour"

Beren était très froid dans ses paroles, peut-être parce qu'ils étaient en pleine nuit, et qu'un garde était obligé de le déranger dans sa méditation. Mais, ce qui était sur, c'était qu'il voyait Lenwë Elensar, un elfe voulant devenir humain avec leur culte des armes, Markham et l'aristocrate qui étaient tout deux aussi humain que le roi Ultuant. Il y avait également Ormée, une elfe qui avait un message dans la main, ce message devait surement être celui de la reine. Gentilment, Haldamir tendit la main à la jeune elfe, leva un sourcil, et, elle s'exécuta en lui confiant le parchemin, un peu froissé. Après un petit sourire poli, il remarqua la panthère du noble qui louchait particulièrement sur Podo et Camellia, les deux moineaux de Beren qui s'amusaient à faire la course dans le noir du plafond de la salle. N'y prêtant pas attention, il lut le parchemin, qui disait:

Ma chère amie et reine,

C'est dans un moment de grand malheur que je prend la plume pour vous écrire à toute hâte.
Je ne m'attarderais point en banalités toutes plus inutiles les unes que les autres pour aller directement à l'essentiel.

Je viens d'apprendre à l'instant, par la bouche d'un de mes prisonniers drows, que Tebryn, leur chef, aurait empoisonné votre lac avec un mélange de poisons inconnus.
Je vous somme avec la plus grande urgence de couper son arrivée dans votre ville et de vous mettre aussitôt à la recherche de ce poison.
Je sais qu'un prisonnier peut mentir, mais je préfère vous avertir pour une fausse alerte que de ne pas vous avertir et vous voir tous mourir.

Bien à vous
Ultuant, roi de Diantra

Beren avait désormais la certitude que Dragan et Illydril n'avaient pas rêvé. Refermant le perchemin, Haldamir le confia à un garde pour qu'il l'amène à la Reine, même si elle était devenue folle pour certains, elle avait quand même le droit de le lire puisque c'était à elle que la lettre était adressée ! Le magicien Brun jugea qu'il n'était pas primordial de répondre au roi, les elfes allaient prendre les dispositions qu'il faudrait. Cependant, il dit aux messagers, pour conclure:

"Eh bien, allez donc prévenir votre roi que tout est bien arrivé !"

Après cela, le vieil elfe disparut dans le noir, tout le monde quitta la salle qui devint tout d'un coup... vide.


[TERMINE]