Clotaire de Velteroc

Identité

Nom/Prénom : Clotaire de Velteroc, dit "Mauvoisin"
Âge/Date de naissance : 32 ans (né en l'an 977 du X^ème Cycle)
Sexe : Gros
Race : Humain
Faction : Péninsule
Alignement : Neutre bon
Liens notables : Nimmio et Jesbel de Velteroc, ses cousins

Particularité : Une balafre sur l'arcade sourcilière et la joue gauche

Métier : Baron d'Estaria
Classe d'arme : Corps à corps

Possessions & Equipements :

Clotaire offre à chacun le spectacle d'un homme qui, après une vie de chicheté, put plonger presque par hasard les mains dans le fleuve Pactole. Autrefois simple chevalier, pour le moins désargenté, ne comptant parmi ses effets que son cheval, son haubert et sa brette, l'homme, par un concours inespéré de félicité, devint baron il y a deux ans de cela. Devenu maître des riches terres d'Estaria, Clotaire fit ainsi ce qu'un honnête homme s'empresserait de faire : il claqua son bif céans.

Aujourd'hui, notre héros ne garde de ses terres que le souvenir de leur ancienne richesse, que témoignent ses possessions. Il porte ainsi un haubert complet rutilant, recouvert d'un tabar marqué de ses armes, le bar et le glaive des Velteroc, avec en sautoir le phénix de Nimmio que celui-ci lui accorda de porter. À sa hache bat une bonne épée en acier de Kahark, et l'homme compte plusieurs montures, pour la chasse, pour la course et pour la guerre.

Apparence :

De mémoire d'homme, Clothaire s'est toujours distingué de ses pairs par son physique affable. Très tôt, les hommes lui envièrent sa complexion élégante et virile, quand jeune, déjà, il provoquait force de torticolis dans les cours de Velteroc et d'ailleurs. Les années de maraude et de chevauchée ont roidi ce portait de bellâtre, à mesure que Mauvoisin devenait homme. Aujourd'hui, aux boucles blondes de la dynastie comtale est venue s'ajouter une barbe drues, donnant au chevalier un air léonin.

• Taille : Six pieds
  
• Couleur des yeux : Bleue
  

Personnalité :

Clotaire figure un portrait fidèle de la noblesse d'épée telle que l'on peut la trouver aux pieds de l'Avosne. Hâbleur, l'homme s'en laisse rarement compter. Il possède cet atavisme nobiliaire poussant les jeunes cadets  (ou cousins, c'est la même chose) à prouver au monde qu'en dépits de la ressemblance, le sang sous sa peau diffère de celui de la roture - et qu'il est bouillant, de surcroit.

Qu'on ne se méprenne, pourtant : l'homme n'a rien d'un fol qui se laisserait bercer par quelque geste de chevalerie et par la louange d'un trouvère. Mauvoisin a les pieds bien sur terre. La gloire ne l'importe peu, au contraire. Né d'une branche cadette d'une lignée prestigieuse, il a en effet toujours bénéficié du prestige de son nom, sans jamais réellement jouir des bienfaits d'une haute naissance. Ainsi, l'homme s'est très vite lassé des honneurs, désireux de mener avant tout une existence confortable.

Capacités magiques :

Aucune

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Histoire

Clotaire naquit à Rochenoire même, dans la demeure du comte de Velteroc, Hubert. Il était le neveu de ce dernier, le premier fils du cadet du comte, Abélard, et d'Hermeline de Monragne. À la différence de nombreux cadets du pays, Abélard, au lieu d'une brette, d'un coursier et d'un coup de pied au cul, avait toujours bénéficié d'un siège à la cour du comte, son frère. Leur père avait passé l'arme à gauche lors que les deux étaient encore minots, et par la force de ces évènements, Hubert était devenu comte avant même qu'il n'eut à redouter la rivalité de son cadet : celui-ci était ainsi tout naturellement resté à sa cour, plutôt que de s'en aller quérir fortune par les chemins de la Péninsule, comme c'était l'usage.

Par conséquent, quoiqu'il fut l'ainé de sa fratrie, Clotaire apprit très tôt à n'attendre rien de son héritage, puisque son propre père n'avait jamais eu de fortune qui ne fut celle de son ainé. Vivre comme un familier, fut-il au sang bleu, n'accroit guère le patrimoine. Cependant, Hubert s'était toujours montré bon envers sa fratrie, et l'enfance de Clotaire demeura confortable.

S'il était ainsi reconnaissant avec son oncle, le garçon, en revanche, nourrit bientôt une rivalité certaine vis-à-vis de son cousin Nimmio. Le destin avec fait que ces deux là naissent la même année, mais tandis que la préséance du lignage revenait à Nimmio, les Cinq avaient affublé celui-ci d'une faiblesse congénitale, que trahissait son albinisme. Abélard s'était toujours montré docile à l'endroit de son ainé, pourtant lui aussi fébrile ; ce ne fut toutefois pas le cas de Clotaire envers son cousin. Bientôt, ce fut l'esclandre.

La rivalité était celle d'une cour d'école, pourtant, elle instillait la défiance dans la famille. Hubert, s'il avait accepté de bon cœur son frère à ses côtés, vit d'un mauvais œil que sa propre progéniture vive dans l'ombre de la branche cadette. Clotaire fut ainsi envoyé chez comme page chez les seigneurs de Morène, leurs voisins dans l'Eraçon et lointains cousins des Velteroc. Il devrait y passer le reste de ses jeunes années à la cour de son parent, où il se formerait aux armes et à la chevalerie.

Lorsque nous retrouvons ainsi Clotaire, c'était d'ors et déjà un homme fait. S'il n'était pas encore bachelier, ce n'était qu'une question de circonstance. En effet, ce fut lors de l'hiver de ses dix-huit ans que les barons rebelles mirent à sac Diantra et que le seigneur de Morène prit les armes aux côté du sénéchal de Sephren pour libérer la cité des Roys. De cette glorieuse expédition, Clotaire n'en fut pas, et pour cause : le mois d'avant, il venait de gagner son surnom de Mauvoisin en troussnt la fille de son seigneur. Lui qui en avait été la coqueluche jusque là, et dont on disait qu'il consolait le cœur du vieux maître de Morène de n'avoir eut de propre fils, avait grillé ce jour là les étapes, en même temps que sa chance d'hériter d'un coquet fief qui pourtant lui paraissait presque acquis.

C'est donc chassé de Morène que Clotaire s'en alla regagner la cour de Velteroc, où il s'installa discrètement en l'absence du vieux comte et de son albinos de fils. Nimmio ne devaient revenir que quelques mois plus tard, convalescent, aux côtés de la dépouille paternelle. On accueillit le fils prodigue en héros, quand Clotaire, lui, n'avait reçu que des quolibets suite à ses frasques amoureuses. Ce fut un amer bouillon que l'homme avala : s'écrasant devant son cousin, il fut au premier rang lorsqu'on reconnut celui-ci comme comte, jurant de le service avec fidélité et sans malice, jusqu'à ce que la mort ne les sépare, comme elle en avait fait de feu leurs propres pères.

Servir Nimmio, du reste, s'avéra, quoiqu'éprouvant, profitable. La mort du vieil Hubert entraina des troubles dans l'Est du pays, parmi les clans vassaux des montagnes. Il faudrait près de sept années à Nimmio pour mater ces sujets rebelles, et Clotaire gagna ses galons durant ces justes chevauchées. Fait chevalier par son cousin le comte, il gagna au fil des années la confiance de celui-ci, qui en fit son légat pour ses entreprises guerrières.

Ainsi, quand Velteroc se rebella suite à la mort d'Eliam, c'est tout naturellement que Clotaire prit le chemin d'Erac, sur les ordres de son suzerain, pour y rallier des partisans en acontre du vieillard de Harren. Le succès, hélas, ne fut au rendez vous ; cependant, il n'y avait là qu'une ruse, destinée à duper l'armée royale. Singeant une attaque dans l'Eraçon, Nimmio mena ses ostes dans le Chrystabellain, infligeant une cuisante déroute aux armées de Diantra.

La suite de l'histoire ne mérite d'être contée tant elle est rebattue par les trouvères. Vainqueur du Roy, Nimmio ne réussit cependant à s'y substituer, et de ses déboires naquit la Ligue, dont le destin ne devait être qu'éphémère. Clotaire, cependant, avait tiré son épingle du jeu. Recevant de son cousin le fief d'Estaria, arraché aux domaines du Roy, il s'employa dès lors à vivre en bon baron, jusqu'à ce que les impôts de la Ligue ne le désargentent, et que les armées nordiens ne l'en chassent.

Au printemps de l'an 10, alors que Nimmio s'était reclus dans Rochenoire et sa traîtresse d'épouse enfuie en Estrévent, on appris en effet la nouvelle de l'entrée en guerre du Nord, mené par le sénéchal de Brochant. La situation, après avoir empiré depuis deux ans, était désormais critique. Puisque Nimmio faisait la sourde oreille à même ses parents, Clotaire, lui irait chercher ses soutiens ailleurs. Ce jour là, il prit la plume pour écrire à son autre cousin, le jeune Jesbel.

HRP:

Va rejoindre ton cousin toi maintenant o/

Code:

[Métier] : Baron de Christabel

[Sexe] : Mâle

[Classe d'arme] : Corps à Corps

[Alignement] : Loyal bon

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