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 [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren

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Yindis Zorath’og
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MessageSujet: [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren   Vous d�sirez - [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren I_icon_minitimeLun 18 Déc 2017 - 18:46





Vous désirez ?

III ième Elenwënas de Barkios, An 10 du XI ème cycle
Dans les étages de la grande bâtisse accueillant l’échoppe et les quartiers personnels d’Yindis Zorath’Og  - Quartier de la Sanguette –Puy d’Elda

Au travers de la myriade de puits de lumière qui constellait le plafond bombé de la salle des ablutions, transparaissait l’intensité glauque des faibles éclairages du quartier marchand de la montagne sombre.  Cette onde violacée que marbrait parfois des vagues d’un carmin fugace rivalisaient aux parois des orifices de la pièce avec la lueur pâle et phosphorescente du grand bassin de mousses micellaires qui trônait en son centre tel grand un œil verdâtre et paisible. Comme autant de rétines réfléchissantes qui relayaient l’éclat blafard du bassin et qui propageaient cette ambiance de pénombre incertaine,  de hauts miroirs jalonnaient le pourtour du dôme.   De profonds placards enchâssés dans la roche mère et quelques meubles sophistiqués en agrémentaient ça-et -à la circonférence. Il y planait un silence morne émoussé par l’éclosion discrète de spores aquatiques. Dans un coin plus sombre des voix chuchotant se firent entendre. Une paire de silhouettes accroupies restaient terrées là L’une contre l’autre.

La première nerveuse  insista  en jetant des regards inquiets au delà du bassin de mousses
« Je te dis que j’ai entendu  des cris … » L’autre  non moins inquiète mais ne désirant le laisser paraître répondit avec un agacement qu'elle espérait plein de détachement « Tu entends toujours des cris Sylla … et tu en entendras encore… c'est comme ça! ». La première silhouette  tira machinalement et nerveusement  sur les pans impudiques du bout de pagne qu’elle avait gagné le droit de porter depuis qu’elle servait à cet étage de la grande demeure.

«  Galorn ?! Dis… tu...Tu crois qu’elle a recommencé ? .. Qu’elle en a tué un autre ? » Déglutit l’inquiète en rapprochant l’ombre de son corps de celle de l’autre esclave.

« Ne me parle pas de ça  ! je ne veux pas savoir !!, je ne veux plus rien avoir à faire avec ce qui se passe « en bas » ! Tu m’entends ! alors cesse de me tourmenter avec tes questions qui de toutes manières ont des réponses évidentes ! »

« Mais je… » Des pas cadencés et sonores résonnèrent dans un couloir lointain.« tais-tois ! elle arrive »

La porte voûtée qui  tel un orifice profond donnait accès à cette pièce hémisphérique, s’ouvrit subitement dans un grondement sourd de gonds, laissant pénétrer l’impacte volontaire des talons hauts  de la maîtresse des lieux  dans une démarche affirmée et féline.  Quand elle s’immobilisa devant la lueur du grand disque phosphorescent au sol, les deux silhouettes tapies dans l’ombre entrèrent prestement dans la lumière, dévoilant la mise servile de leurs mines craintives et se positionnèrent humbles et attentives de chaque cotés de la haute Deadhel qui écarta les bras et ouvrit les mains tandis que les deux humaines desserraient avec maintes précautions les deux gantelets d’épais cuir cloutés  où luisait le sang frais dont ils venaient d’être maculés. Une fois la paire sanguinolente ôtée et posée à l’entrée de la pièce,  les mains  serviles s’affairèrent à dégrafer le bustier de cuir ouvragé et les voilures cramoisies qui habillaient  le satin tatoué et sacrifié de sa peau dumortiérite.

Impériale et silencieuse, la terrible Maîtresse Y toisa alternativement les deux créatures serviles du rouge rubis luisant au coin de ses paupières mi-closes. Quand elle fut  enfin parfaitement mise a nue, Yindis inspira la satisfaction  de cette mise légère annonçant avec délice le bain qui allait suivre et poussa sans ménagement d’un revers de la main l’une des esclaves qui  prit trop de temps a rassembler les étoffes de sa toilette dévêtue et qui  eut la mauvaise idée de rester un peu trop longtemps dans le champs de vision de la cruelle. La maladroite trébucha sur les deux petites marches qui abordaient le bord du bassin lumineux et chut sur son séant contre le marbre froid. Ne cherchant pas à donner à la Maîtresse une autre raison de s’en prendre à elle, Sylla  serra la tenue contre elle en rejoignant l’autre esclave à demi-nue et elles patientèrent aux aguets, attendant pour sortir de la pénombre, le moindre signe d’un désir émit par l’elfe-noire.

Yindis entra lentement dans l’onde lumineuse, immergeant doucement  son corps magnifique que des giclées de sang humain entachaient parcimonieusement. A mesure qu’elle s’enfonçait dans  le bain micellaire, les champignons s’activèrent et  vinrent absorber chacune des souillures de vitae carmin, se mouvant comme de petits organismes affamés venus festoyer sur la peau de la belle Drow.

Les yeux désormais clos, les bras en croix sur le bord du bassin, ses seins luisants comme des astres magnifiques  effectuaient de délicats mouvements d’immersions entre les mousses bienfaisantes au rythme de sa respiration apaisée … Elle goûtait ce moment de paix et d’intimité après la tempête de coups de poings qu’elle venait d’abattre sur le visage désormais méconnaissable d’un esclave-mineur fugitif. Celui-là en tout cas ne pourrait plus voir ni dire quoi que ce soit désormais Pourrait il encore tenir une pioche pour faire ce à quoi il ne pouvait que servir? Probablement que non mais qu'importe cela n'avait pas une très grande importance pour l'esclavagiste. S'il n'était plus capable de cultiver les précieux champignons nutritifs, il finirait comme engrais pour la croissance de ceux-ci. C'était le grand cycle de la vie et de la mort et ses circonvolutions interdépendantes Tout était affaire de recyclage ... Yindis savait très bien valoriser et tirer profit d'un esclave ... peu importe son état général ...





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Dernière édition par Yindis Zorath’og le Mer 27 Déc 2017 - 16:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren   Vous d�sirez - [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren I_icon_minitimeMar 19 Déc 2017 - 10:40


Il y a des moments où un homme (en l’occurrence un drow) doit savoir agir par lui-même et prendre ses responsabilités. Nous ne parlons pas là d'aller vider sa vessie aux toilettes mais de se rendre au Puy à la barbe de tous ceux qui auraient souhaité vous y trucider ou de vous pendre par vos boyaux en chantant "singing in the dark".

Bref, je m'égare et m'aperçois qu'il faut recommencer plus sereinement.

Haldren Baenfere, archimage de son état et chef du culte du Chaos basé à Abyssea, se trouvait confronté à un problème de main d'oeuvre corvéable que l'on regroupait généralement sous le nom d'esclaves. Ses sources d'approvisionnements en chair humaine en provenance de ses contacts en Ithri'Vaan commençaient à saturer alors que les besoins du culte augmentaient rapidement, et les longues distances à parcourir ne facilitaient pas l'arrivée des esclaves dans un état acceptable. Si cela ne prêtait guère à conséquence pour l'esclave de base destiné aux menues tâches du quotidien, le seigneur d'Abyssea rencontrait quelques difficultés à remplir correctement les bordels de la cité avec des prostituées de qualité. Problématique mineure pour un être dont l'objectif n'était rien de moins que de s’asseoir à la table des Cinq ? Pas du tout, car les amusements dont pouvaient profiter ses fidèles constituaient également un facteur d'attraction dont l'influence ne devait en aucun cas être négligé.

Afin de palier à ces carences, Haldren avait décidé de se rendre au Puy pour y rencontrer quelqu'un apte à lui fournir les catins de luxe dont il avait besoin. Marchande d'esclave basée dans le quartier de la Sanguette, Yindis Zorath’og avait également l'avantage d'être une connaissance de l'archimage du temps où il dirigeait le C'nros, l'école des mages de guerre de l'Elda. Celui qui était alors Ditronw Da're se trouvait aussi un client régulier d'Yindis pour ses esclaves personnels, et les deux drows avaient même un temps eu une liaison passionnée avant que leurs destinées respectives ne les éloignent. Se rendre au Puy ne manquait toutefois pas de danger pour Haldren, dont l'action lors de la bataille d'Eraison pouvait avoir éveiller les foudres de l'Olath Blada. Par souci de discrétion, l'archimage avait décidé d'utiliser la téléportation dans les appartements d'Yindis qu'il connaissait bien, tout en espérant que la belle n'ait pas réorganisé les lieux depuis, ou pire vendu ses locaux !

Vous sentez venir le chaos ?

Revenons à Yindis alors qu'elle se prélasse tranquillement dans son bain après avoir salement amoché un humain fuyard. Un froid glacial envahit brutalement la pièce alors qu'un vortex d'énergie se créait au-dessus de la baignoire. Avant même qu'Yindis ou que ses deux esclaves ne puissent réagir, le vortex se déchira en laissant apparaître un monde peuplé d'ombres terrifiantes qu'aucun mortel ne devrait jamais contempler, un monde hanté par le néant et le désespoir issu des pires cauchemars. Par cette faille tomba un corps hurlant...


Meeeeerde !

PLOUF !

Le drow qui venait de passer par le portail magique tomba comme une masse dans la baignoire, faisant gicler eau et champignons tout autour.


Cette baignoire n'était pas là lors de ma dernière venue, commenta sobrement Haldren en écartant les cheveux trempés qui lui tombaient sur le visage.
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MessageSujet: Re: [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren   Vous d�sirez - [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren I_icon_minitimeVen 22 Déc 2017 - 13:31






Yindis "infusait" paisiblement dans ce bain phosphorescent, soupirant d'aisance des bienfaits relaxant qu'il lui procurait. Elle repensait perversement aux sons humides de la chair humaine maintes fois frappés avec rage. La violence dévastatrice de la correction exemplaire qu'elle avait infligée à cet esclave  fugitif  faisait monter en elle le souvenir sensuel d'une excitation lubrique à laquelle elle céda dans un frisson délicieux en plongeant la finesse caressante de sa main entre ses cuisses sous la surface lumineuse.

Entrouvrant la bouche et passant sa langue gourmande sur ses lèvres pulpeuses pour y goûter la saveur  ferreuse d'une petite goutte de sang, elle imprima avec plus de précision l'attouchement intime qu'elle s'offrait comme une petite récompense personnelle. Mais alors qu'une irisation vibrante de son ventre pointait à la pulpe de ses doigts, elle fut interrompue par l'apparition soudaine d'un portail magique juste au dessus du bassin.

Elle n'eut que le temps de retirer sa main caressante en fronçant les sourcils avant que le corps d'un Drow ne chut littéralement de ce passage éthérée directement dans son bain. Prête à bondir sur l'importun qui avait fait aussi impoliment irruption dans ce moment privilégié, elle se ravisa immédiatement en reconnaissant les traits ruisselants d'Haldren Baenfere. Il est clair qu'elle n'aurait pas fait preuve de la même mansuétude à l'égard d'une autre personne. Mais Haldren était et serait toujours une personne qui aurait une valeur particulière à ses yeux. Et pour cause, car en le voyant ainsi réapparaître, il lui revint en mémoire le passé et la passion commune qui les animèrent il y a de cela bien des années.

Le désir réciproque qui naquit entre eux au premier regard alors que le mage était venu s'offrir une esclave sexuelle dans l'échoppe de l'esclavagiste, se changea bien vite en une passion qu'ils assouvirent avec force lubricité et sans la moindre gêne. Les murs de la bâtisse se souvenaient probablement encore des cris  de plaisir et des râles de jouissances qu'ils entonnèrent de concert des années durant. Le relation était  en ce point parfaitement charnelle et même s'ils se refusaient conjointement à reconnaître qu'il y avait probablement entre eux bien plus qu'une perpétuelle envie de s'envoyer en l'air de mille et une manières, il avait subsisté une forme d'affection salace qui survécu aux aléas de l'existence qui les séparèrent et leur firent suivre leurs propres destins par la suite. Mais alors Yindis esquissa un sourire moqueur en voyant la mine humide et quelques peu contrariée du mage qui venait de faire de nouveau irruption dans son existence, et d'une manière assez drôle qui plus est.  

Effaçant d'un revers de la main les éclaboussures lumineuses qui étoilaient la peau de son visage, elle adressa un regard désabusé et amusé à cet homme, changé en visiteur indiscret ... et détrempé par une apparition aussi incongrue que maladroite.


Dans leur coin sombre, les deux esclaves ne dirent mot et restèrent éberluées devant la scène. Elles n'avaient assurément jamais vu tel prodige et se gardaient bien du moindre commentaire. Sachant parfaitement que la maîtresse ne tolérait aucun dérangement ni le moindre tumulte lorsqu'elle prenait son bain. Mais alors comment se faisait-il qu'elle ne rentra pas dans l'une des colères violentes qu'elles lui connaissaient? La suite n'allait pas tarder à leur faire comprendre que ces deux-là se connaissaient  très bien.

Yindis ne fut pas surprise qu'Haldren réapparaisse après une si longue période d'absence. Elle le savait assez malin et puissant pour ne pas être mort ou mystérieusement disparu, comme les rumeurs le laissaient croire à l'ensemble des Eldéens. Ce thaumaturge avait plus d'un tour dans son sac et elle se doutait bien qu'il referait surface un jour ou l'autre. Et même si elle le savait adepte des entrées remarquables aux travers de portails magiques, pour le coup elle ne se serait pas attendue à le voir  plonger dans son bain.

Un petit rire cristallin s'échappa d'entre ses lèvres souriantes avant qu'elle ne salut avec une lueur de perversité ironique ce visiteur, ancien amant fougueux, client exigeant et congénère remarquable


"Voila une manière bien cavalière d'entrer dans l'intimité d'une dame mon cher ... car même si cette pièce n'était effectivement pas dédiée à ma toilette à l'époque où vous fréquentiez les lieux, je vous savais capable de plus d'habileté au moment d'y pénétrer"

Émoustillée par la présence de ce galant tout droit sorti de nulle part, elle se mordit tendrement la lèvre inférieure tandis que sous l'eau moussue encore agitée par l'immersion spectaculaire du mage, Yindis laissa son pieds remonter le long de la jambe du mâle, lui flattant au passage la virilité avant de le laisser poindre à la surface ses petons sombres posés sur le buste fort d'Haldren.


"Mais que me vaut une visite si agréable? ... Chercheriez vous quelques réconforts à la chaleur de mon havre ? Vous que l'on disait refroidi et bercé par les bras de Teiweon..."

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MessageSujet: Re: [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren   Vous d�sirez - [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren I_icon_minitimeVen 22 Déc 2017 - 19:12

Les bras de Teiweon sont trop froids pour me retenir et la chaleur de ta couche me manquait, répondit l'archimage d'un ton mi-badin mi-sérieux à la remarque d'Yindis sur les raisons du retour quelque peu chaotique ayant interrompu ce moment intimiste.

Attrapant le mignon peton qui appuyait sur son torse, Haldren entrepris de la masser délicatement, cherchant du bout des doigts les endroits où les muscles noués trahissaient la tension de leur propriétaire. Les deux drows avaient été bien trop intimes pendant de longues années pour s'embarrasser de formalité. S'étant rencontré pour affaires plus d'un siècle auparavant, ils étaient rapidement devenus amants et les venues du Ditronw Da're chez la perverse esclavagiste constituaient l'un de ses rares moments de détente au milieu d'un quotidien de complots pour atteindre les profondeurs de l'Elda. Quant à Yindis, la présence dans son lit d'un personnage de premier plan lui garantissait une certaine sécurité contre d'éventuelles tentatives de concurrents jaloux de ses succès commerciaux.

Sexe et intérêt ? Ces deux mots suffisaient-ils à résumer l'intensité de leur relation ? Souvent Haldren s'était posé la question, ne pouvant nier qu'il appréciait la drow au-delà de l'aspect purement charnel. Dans un univers aussi dangereux que l'Elda où chaque erreur peut constituer la dernière, disposer d'un endroit permettant d'y abaisser (même partiellement) sa garde valait parfois plus que de l'or. Cultivée et intelligente, ambitieuse et sans scrupule, Yindis avait tout de la compagne idéale n'aurait été sa naissance trop humble par rapport à un Prima Sanguis.


Même si je ne peux nier que tes caresses m'ont manqué, je viens avant tout pour affaires. Il me faudrait des esclaves pour alimenter des bordels de luxe, une douzaine par saison permettrait de tenir le rythme nécessaire au renouvellement inévitable du cheptel. Humains, elfes, drows ou sang-mêlés, peu importe. Deux tiers de femmes, un tiers d'hommes. La marchandise devra être livrée à une dizaine de kilomètres au nord de la Faille, une caravane les y récupérera. Le reste me regarde.

Une douzaine de nouveaux esclaves par saison simplement pour un bordel ? Et pour une destination inconnue ? Il y avait dans cette demande de quoi surprendre la maîtresse des lieux même si le trafic de chair amenait souvent à des arrangements pour le moins inattendus nécessitant d'étouffer sa curiosité contre le versement de monnaies sonnantes et trébuchantes. Un boucher demande-t-il au client la façon dont il compte cuire la pièce de viande achetée à son étal ? De la même manière, un esclavagiste ne considère ses "pensionnaires" que comme du stock dont l'utilité finale importe peu tant qu'ils sont rentabilisées.

Par ailleurs, j'apprécierais que nul au Puy en dehors de toi ne soit au courant de mon passage ni ne pose de questions sur notre marché. Ces deux-là... Haldren désigna les esclaves qui les regardaient avec des yeux ronds... en ont trop vu pour les laisser bavarder tranquillement avec leurs congénères. Il importera de les inclure au premier chargement.

Se redressant, l'archimage sortit dignement de la baignoire, trempé comme une soupe et ôta sa tenue qu'il jeta négligemment à une des esclaves en lui ordonnant de la mettre à sécher. Attrapant une carafe de vin, il en remplit deux verre et en tendit un à la belle qui attendait encore immergée dans sa baignoire. La nudité ne le gênait pas en présence d'Yindis qui l'avait vu bien des fois vêtu de son seul orgueil, les drows n'ayant pas un rapport à la pudeur aussi prononcé que d'autres races.

Ton prix sera le mien.

Debout près de la baignoire, verre en main, Haldren attendit la réaction de son hôtesse.
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Yindis Zorath’og
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MessageSujet: Re: [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren   Vous d�sirez - [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren I_icon_minitimeMar 26 Déc 2017 - 13:55






C'est d'un regard sur et paisible avec un petit sourire victorieux sur ses lèvres entrouvertes qu'elle éprouva la satisfaction de sentir les attentions palpées, roulantes et  inquisitrices des mains d'Haldren à la recherche des points précis dans la chair de ses pieds délicats. Elle l'observa un instant, jouant de torsions linguales  dans sa bouche amusée et ravie qu'elle était de le revoir apporter tant de concentration et de précision à la soulager d'une éventuelle tension. Satisfaite par cette entrée en matière elle se détendit et reposa sa nuque parfaitement contre l'arrondi du bord du bassin. La vie était pleine de surprise . Et celle de recevoir l'immersion imprévue d'un intime disparu depuis des lustres venu lui rendre galante visite c'était tout simplement délicieux. Elle allait presque s'en laisser aller à refermer les yeux dans un soupire d'abandon puisqu'on lui flattait si habilement la voûte plantaire, quand ce masseur brisa la félicité du moment en parlant affaire.

l'expression ravie et souriante qu'affichait Yindis  s’amenuisât quelques peu et elle inspira finalement une petite vexation "de principe" en gesticulant les orteils avant de retrouver la froideur d'une face hautaine l'espace d'un instant tout en écoutant le client lui transmettre sa commande.Elle récupéra son pied et considéra le nombre d'esclaves par saison avec un léger haussement de sourcils circonspect tandis que le rubis de son regard sondait les nébuleuses raisons justifiant une telle quantité. Les cogitations de la commerçante pesèrent les ressources et la logistique d'une commande  importante et bien vite la petite vexation de ne pas voir revenir Haldren vers elle par pur manque sexuel et affectif, elle trouva un tout autre intérêt à voir une si fructueuse affaire  se ratifier et sonner comme bénéfice net dans ses affaires courantes.

Mais cette insistante discrétion de la part du mage quand à la destination de cet imposant cheptel ne manquait pas d'éveiller sa curiosité. Apres tout Il la connaissait bien et depuis longtemps. Elle avait toujours fait preuve d'une diligence et d'un professionnalisme qui ne laissa jamais transpirer les détails de ses rapports commerciaux. Mais Yindis voulait savoir par opportunisme certainement mais également pour avoir ce droit de regard privilégié sur les petits secrets de ce cher Haldren. Ho oui elle aimait mettre son nez dans les affaires des puissants...


Sans bouger de son bain, pinçant un rictus moqueur en commissure d'ironie, elle le regarda ruisseler au sortir du bassin et pivota finalement sur elle-même avec la grâce d'une sirène pour venir poser son visage au croisement de ses bras posés sur le bord.  Tandis qu'elle ondulait  malicieusement  l'îlot ténébreux que formait l'arrondi de ses fesses vers le centre du bassin moussu, elle se régala de revoir ce corps de Daedhel bien fait et cette peau sombre que parcouraient en chutes libres quelques gouttes d'eau lumineuse. Elle était sincèrement heureuse de le voir revenir à elle en cet instant ... ne serait-ce que pour ce genre de situations rocambolesques où son charisme et son érudition étaient parfaitement démunis par la force de l'existence et la vacuité du pouvoir. C'était là un aspect "particulier" qu'Yindis aimait beaucoup chez le Mage Haldren. ... elle le savait vulnérable sous certains aspects qu'elle maîtrisait ... et elle aimait ça... le maîtriser.


Par ailleurs, j'apprécierais que nul au Puy en dehors de toi ne soit au courant de mon passage ni ne pose de questions sur notre marché. Ces deux-là...  en ont trop vu pour les laisser bavarder tranquillement avec leurs congénères. Il importera de les inclure au premier chargement.

Elle releva cette exigence clientèle spécifique d'inclure dès le premier convoi les deux esclaves présentes comme une mesure préventive quelques peu maladroite mais elle y reconnaissait là, la prudence d'un homme qui est dans une existence fugitive et conquérante. Elle se doutait bien qu'il y avait encore au Puy des habitants qui donneraient cher pour avoir le moyen de mettre la main sur l'ancien Ditrow. Yindis aurait elle put vendre Haldren? pas tant qu'être de son coté sera un bienfait, même  sur le long terme, pour ses propres intérêts. Mais si en plus elle pouvait s'offrir de jouer avec lui un peu. la Malicieuse sadique ne s'en priverait pas. Apres tout, rien ne lui garantit qu'il fera de nouveau surface un jour. Avec les ennuis qui le poursuivaient rien n'était moins certain. Alors autant profiter de la présence de cet ancien amant qu'elle aimait bien pour en jouir  à la manière qui était sa favorite. Avec cruauté et perversité...

et d'intérêts il en était justement question.


Ton prix sera le mien.

Ayant dans le même plan de vue sur le verre de vin tendu et la virilité endormie - et quoi qu'un peu humide- d'Haldren. Yindis en considéra d'un regard en coin la non combativité décevante du membre. Elle accusa intérieurement la vie d'errance et de paria qu'il devait mener loin d'Elda pour être affaiblit a ce point. Mais en un sens cela restait très vexant pour sa vanité qu'il ne soit pas continuellement "admiratif d'excitation" en sa présence ... surtout après tant d'années de privation.  Yindis rabroua d'un grognement mental ce parasitage de son esprit et posa les yeux  sur les deux esclaves qui avaient joints leurs efforts pour étendre le bas et les différentes pièces  qui composaient la tenue trempée du visiteur.

Elle prit le verre d'une main et claqua sèchement des doigts de l'autre. -on sent l'habitude du mouvement parfaitement exécuté et  ce même avec les doigts mouillés- Aussitôt l'une des esclaves sursauta quelques peu et interrompit ce qu'elle était en train de faire en laissant l'autre fille essorer seule une chemise humide. Elle déglutit et fit quelques pas hésitant vers le bassin, l'attitude humble et le regard indirect tourné vers la Maîtresse. Yindis posa ensuite la douceur ferme de sa main sur l'avant bras de son congénère pour solliciter toute son attention


Je vous trouverai autant d'esclaves qu'il vous en faudra Mage Baenfere, vous savez  parfaitement que je m'attache à ne vous vendre que de bonnes marchandises. Les meilleures même ce fut souvent le cas "Elle marqua un temps d'arrêt pour s'assurer que son client était bien sur la même longueur d'onde.
" je prend alors comme un gage de votre confiance que vous vous adressiez à moi pour ce nouvel approvisionnement." Elle porta le verre à ses lèvres et  en but une gorgée avant de le reposer en reprenant
. "Mais pour ce qui est de mes servantes de bain, celle-ci n'est pas a vendre. L'autre je vous l'offre, c'est mon petit cadeau de retrouvailles. Faites en ce que bon vous semble. mais j'ai dressé cette femelle là tout spécialement pour cette pièce. J'aime le silence et la paix quand je prend mon bain. De plus je n'ai jamais enseigner le moindre mot de notre langue bien trop précieuse pour si détestables bouches" soulignât-elle d'un petit regard réprobateur et désabusé à l'adresse de son interlocuteur
"Et je l'ai donc dressée de manière à ce qu'elle fasse tout ce que je lui demande, dictée uniquement par mon langage corporel. Spécifiquement mes mains .. mais Regardez plutôt .."

Yindis exécuta un mouvement de la main particulier et l'esclave s'empressa d'aller chercher une serviette propre qu'elle apporta et tendit, à genoux, aux deux drows qui buvaient leurs verres. Yindis la prit sans un mot et dessina de son doigt dans l'air un autre signe auquel l’esclave "savante" obtempéra en approchant un peu plus, laissant désormais son visage jeune, creusé par la fatigue et la détention, apparaître en pleine lumière. Yindis  la saisit lentement parla mâchoire et pressa les joues jusqu'à entendre gémir la jeune femme  qui sentait que les circonstances prenaient une tournure inquiétante ... la drow affichait elle une exhalation fine et dominatrice dans son regard. Elle inhalait le délicat parfum de la montée de la peur dans le coeur et dans le corps de cette esclave. Puis elle  mima l'ouverture de bouche pour qu'elle présente ce que cachait ses lèvres et ses dents closes... sa langue tout simplement.


Mais je vous comprend on est jamais assez prudent avec les bruits qui courent. Vous qui sous la menace, jouez les courants d'airs traversant la faille comme un passe-muraille, vous ne pouvez prendre aucun risque." Elle lui désigna la bouche ouverte de la jeune femme qui roulait des yeux paniqués, la gueule grande ouverte ... "Et bien allez-y coupez lui donc la langue comme ça elle ne pourra plus dire quoi que ce soit à personne. Pour moi ça ne changera rien à son utilité. Par contre je la garde."Yindis  jubilait intérieurement. Elle savait de longue date qu'Haldren n'était pas un sadique et que s'adonner a ce genre de sévices cruels ne lui apportait pas de plaisir particulier. Ce qui n'était pas le cas d'Yindis qui elle en raffolait.

Puis langoureuse et tentatrice, elle tendit la pulpe de ses lèvres vers l'oreille éfilée du Drow pour y chuchoter avec une malice veloutée:



"...HooOui mon prix sera le tien"

L'utilisation si subit et discrète du tutoiement ne pouvait faire appel qu'à une chose qu'Haldren connaissait bien. Une facette de leur histoire qu'il devait probablement avoir remisé dans un coin intime de son esprit sans pour autant jamais en perdre le souvenir. Cela signifiait la nature spéciale de leur lien sexuel ... de ce qu'elle pouvait exiger de lui ... la bouche instigatrice s'éloigna de l'oreille du souvenir avec un  énigmatique sourire de satisfaction et Yindis sonda du rubis de ses yeux en amandes, ceux du mage.


"Alors langue dedans ou langue dehors ?" ironisa-t-elle avec ce petit air cruel irrésistiblement libidineux qui lui faisait pétiller le regard de méchanceté.

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MessageSujet: Re: [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren   Vous d�sirez - [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren I_icon_minitimeMar 26 Déc 2017 - 15:24


Bien des drows au Puy avaient dans le passé commis la fatale erreur de sous-estimer Yindis Zorath’og en la considérant simplement comme une sublime dominatrice perverse, alors qu'elle était en réalité une sublime dominatrice perverse ET intelligente. L'utilisation d'esclaves humaines obéissant uniquement aux gestes constituait une idée fort habile pour s'assurer de la discrétion dans ses quartiers privés. Certes, un humain pourrait finir par comprendre quelques mots drows au fil du temps, mais réussir à suivre une conversation complète sans un enseignement adapté leur demanderait plus d'années que ces pauvres créatures n'en ont à leur disposition. Yindis lui apporta la preuve de cette stupéfiante maîtrise gestuelle au dépens de l'esclave qu'elle souhaitait garder avec elle plutôt que la voir disparaître dans les ténébreux projets de l'archimage.

Impressionnant, commenta Haldren avec une sincérité non feinte lorsque l'esclave terrifiée ouvrit la bouche, tout en ayant probablement compris ce que sa cruelle maîtresse avait en tête.

Haldren connaissait suffisament Yindis pour savoir qu'elle jouissait de la douleur des autres, de la terreur qu'elle pouvait leur procurer ou tout simplement du pouvoir qu'elle leur imposait. Bien entendu, elle jouait aussi avec lui en cet instant, sachant qu'il n'était pas un adepte de la cruauté gratuite mais qu'il pouvait difficilement prendre le risque que l'esclave ne révèle sa venue aux Chaines d'Obsidiennes. Yindis elle-même ne le trahirait probablement pas sans avoir au préalable assuré ses arrières, mais les esclaves échangent nombre de ragots entre eux et l'irruption d'un drow inconnu dans les quartiers privées de leur maîtresse sans que celle-ci s'énerve ne pourrait que fortement les intriguer.

Sa maitresse refusant de la lui vendre ou de la tuer, il ne restait à l'intrus venu d'Abyssea que deux possibilités : lui effacer la mémoire ou la rendre muette pour toujours. La première possibilité lui aurait demandé trop d'efforts aussitôt après une téléportation épuisante, il ne restait donc...

...que la méthode cruelle.

Tendant la main, l'archimage y invoqua une petit serpent d'ébène à peine plus épais qu'une corde. La créature, arrachée brutalement au plan des ombres où elle coulait des jours heureux dans ce monde de néant chaotique, darda ses yeux rougeoyants et sifflant de colère comme pour défier les drows d'avoir osé l'amener de force en ces lieux.

Caressant presque tendrement la joue de l'humaine terrifiée, Haldren lui murmura à l'oreille dans la langue de la Péninsule :


Désolé ma jolie. La parole est d'argent mais le silence est d'or.

D'un geste sec, la main du drow plongea le serpent dans la bouche de l'humaine. Obéissant à l'ordre mental de son maître, la créature invoquée s'enroula autour de la langue tendue à une vitesse sidérante, avant de resserrer ses anneaux avec une force bien supérieure à ce que sa taille pouvait laisser penser. Issu d'un autre plan de réalité et animé par la magie d'Haldren, le serpent ne se trouvait pas restreint par de simples considérations musculaires.

L'esclave lâcha un épouvantable hurlement de douleur étouffé alors que sa langue se trouvait réduite à l'état de pulpe sanguinolente sous l'étreinte d'acier du reptile. Tombant à genoux en crachant du sang, la pauvrette hoquetait en se tenant inutilement la bouche, tandis que son bourreau tacheté d'ichor rougeoyant se glissait entre ses doigts et tombait au sol pour rejoindre son invocateur avec la satisfaction du travail accompli. Sans même un regard pour la malheureuse qui se roulait au sol en poussant des borborygmes inarticulés, Haldren ordonna à la seconde humaine :


Emmène ta camarade se faire soigner avant qu'elle ne s'étouffe, il faudra surement cautériser ce qu'il lui reste de langue. Puis va m'attendre devant les appartements de ta maîtresse.

Ladite maîtresse avait assisté à la scène avec un regard... amusé ? Lubrique ? Curieux ? Peut-être un peu de tout cela à la fois, discerner les sentiments qui transparaissaient dans son regard n'était pas toujours évident. Tandis que les deux humaines quittaient la salle de bain, Haldren se retourna vers Yindis tout en finissant son verre de vin.

Bien, et si nous parlions des détails du paiement ?

L'utilisation du tutoiement un peu plus tôt dans la conversation indiquait clairement que la belle ne se contenterait pas de gemmes et d'or, l'abandon du vouvoiement ayant été pour eux deux un signe secret pour des jeux plus discrets. Mais la lubricité victorieuse d'Yindis n'ayant jamais effacé son sens inné des affaires, le paiement en nature ne serait qu'un surplus à une somme qui s'annonçait déjà bien rondelette.
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MessageSujet: Re: [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren   Vous d�sirez - [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren I_icon_minitimeMer 27 Déc 2017 - 13:32






C'est  avec une expression  intriguée et  enthousiaste qu'elle observa Haldren procéder à cette petite invocation  familière. Car elle qui n'était que si chichement bercée dans les arts occultes, elle n'avait de cesse d'admirer les prodiges dont étaient capables ceux qui avaient le don et qui avaient accru leur maîtrise par l'abnégation de longues années de pratique. Yindis savait qu'Haldren était de ceux-là.  Même plus encore elle le savait être l'un des mages les plus puissants d'Elda et qui sait peut être même de plus loin encore.  A vraie dire, la magie n'était pas vraiment sa "partie" même si elle en possédait les rudiments que sa  mère lui avait transmis. Mais elle ne s'ignorait pas d'une puissance  et d'une érudition ridicule en comparaison de thaumaturges comme le mage Baenfere.

Et en un sens elle regrettait de ne jamais vraiment avoir pris le temps  de se consacrer plus profondément aux arts occultes. Surtout qu'avec un  formateur comme Haldren, elle aurait été initiée à de biens redoutables arcanes ... mais voila. Le destin en avait décidé autrement. Ce qui n’empêcha pas l'ancienne militaire reconvertie dans  le commerce, de se dire qu'il n'était jamais trop tard pour apprendre.  Profiterait-elle de l'occasion de son retour pour évoquer à cet intime, son envie d'en apprendre plus sur la magie ? peut être mais pour l'heure elle avait d'autres intérêts plus concrets à mettre en oeuvre.

Elle était donc toujours  piquée de curiosité et de cette fascination d'apprentie qui lui donnait des airs un brun enfantin quand elle assistait à  la pratique d'un rituel. L'esclavagiste qui tenait la nuque de l'humaine pour qu'elle ne tenta pas de se dérober à cet intriguant processus, observa l'introduction éclaire du maléfice et alors qu'elle lâchait l'emprise qu'elle avait pour applaudir nerveusement de ses mains, elle ricana d'excitation en voyant cette incarnat de vermine vriller et s'enrouler autour de la langue de la créature négligeable.

Machinalement, alors qu'elle la toisait avec la cruauté exacerbée de son regard rubis qui dévorait la scène, Yindis  tortilla avec gourmandise sa propre langue dans sa bouche, en proie à cette exaltation libidineuse face aux râles de douleurs étouffés par les clapots glaireux du sang que l'esclave éructait  aux soubresauts de son supplice. N'ayant pas plus d'attrait que cela pour l'état de la pauvre esclave une fois que la douleur intense qui l'accablait, sembla s'éteindre, Yindis reporta le carmin de son regard sur le mage et s'extirpa du bassin d'un geste leste pour venir s'asseoir à ses cotés et poser la sombre peau tiède et humide de ses hanches contre celles d'Haldren déjà refroidies par l'air ambiant. Elle vida son verre et l'abandonna sur le bord avant de venir minauder de la pointe de son menton sur l'arrondi de l'épaule du mage.


" Voila qui n'est pas moins impressionnant ... ça met l'eau à la bouche"susurra t'elle en fixant le profil fière du sombrelfe avant de claquer avec malice sa langue contre son palais.

Mais la liberté ordinatrice que prit le mage sur son personnel de bain en les congédiant sans prendre la peine de lui en demander la permission, piqua le nerf sensible de la susceptibilité d'Yindis qui prit ombrage en l'espace d'un battement de cils, de cette attitude désinvolte et intrusive. Certes l'ordre donné par Haldren était justifié et elle en aurait eu autant  à l'encontre de cette bête souffrante si il lui en avait laissé le pouvoir légitime. Elle était chez elle après tout!. C'était ses esclaves!!

Cette nouvelle goutte vint s'ajouter à l'arrivée spectaculaire qu'il fit en plein moment de paix intime en plus des exigences commerciales qu'il avait proférées et de sa disparition sans donner de nouvelles ... tout cela au goût d'Yindis commençait à faire trop pour un seul Drow, quand  bien même il s'agirait d'Haldren Baenfere ... Elle en avait une rage sourde qui grondait en elle. Mais elle serra les dents et un petit tressaillement de sa paupière gauche contint la monté  acide qui l'envahissait. Il y avait un gros contrat en jeu et elle comptait bien même lui soutirer plus encore... Car, calculatrice et revancharde autant qu'impulsive et susceptible, Yindis résorba l'envie de lui envoyer une réplique cinglante l'invitant à rester à sa place ...


"Bien, et si nous parlions des détails du paiement ?"

... Pour lui en réserver les répercussions dans ce qui allait suivre.

Un impérieux désir rageur tenaillait le ventre et bourdonnait entre les tempes de la belle Drow qui fondit sur lui sans un traître mot et le bascula en arrière contre le bord du bassin. N'ayant aucune compassion pour l'arrière du crâne de cet homme qu'elle embrassa avec une fouge gourmande et grondante. Véloce et agile, elle le chevaucha  derechef de ses jambes ouvertes, le tenant plaqué contre le marbre de ses ongles acérés exerçant une ferme pression sur la peau de son torse ténébreux. Suspendant fièrement l'instant elle le toisa d'un regard formidable et laissa la pointe de ses onlges jouer sur l'épiderme.


Tu as été un très vilain Daedhel, Haldren ... très vilain ...

Elle amplifia la pression de ses doigts et naturellement son bassin se déverrouilla pour laisser naître une oscillation  lascive. le visagede la dominatrice restait ferme et traduisait bien qu'au delà des règles et des consensualités perverses de leur façon de se faire plaisir, il y avait bien des choses sérieuses entre eux à régler.

Elle se pencha sur lui et vint mêler l'incendiaire de leurs regards pour laisser la  pulpe soyeuse et aguicheuse de ses lèvres souffler ces quelques mots sur la bouche de son amant:


"Tu m'as manqué  vasligr'*..."

Les ongles d'Yindis devinrent réellement plus précis et griffèrent avec force et passion alors qu'elle portait son amant aux doubles portes de l'excitation et de la douleur. L'ondulation équivoque de son bassin s'était affirmée et flattait désormais sans ménagement ce membre trop longtemps démissionnaire des jouissances jadis pourtant si nombreuses. La tigresse  qui s'échauffait  en se mordillant la lèvre inférieure se cambra et offrit au mage la contemplation primale d'une métaphore dardée et arrondie de Natha tandis qu'elle labourait lascivement de ses ongles les épaules  et le cou d'Haldren.

" Ce que tu as fait à la sienne m'a donné envie de la tienne ...Hmmm ouvre ta bouche  ... Donne moi cette langue toi aussi! " Encouragea-t-elle vicieusement en jouant de la sienne  en petits coups lapé sur les lèvres et la pointe du nez de son amant. Sans doute la connaissant se méfierait il des intentions de la fougueuse cavalière qui le montait. Mais puisque justement il la connaissait et qu'il savait ce dont elle était capable envers lui, il y a de forte chance pour qu'il obtempéra .. à moins que ses années d'errance ne l'aient mué en un piteux amant.




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MessageSujet: Re: [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren   Vous d�sirez - [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren I_icon_minitimeJeu 28 Déc 2017 - 9:55

Pris par surprise, Haldren bascula d'un coup en arrière alors que la belle prédatrice lui sautait dessus comme une panthère sur sa proie, son crâne heurtant violemment les délicats carreaux de la mosaïque incrustée tout autour du bassin. Il en serait probablement quitte pour une belle bosse le lendemain, mais ce genre de contrariété était inhérent à une proximité charnelle avec Yindis, il pourrait d'ailleurs s'estimer heureux s'il s'en sortait à si bon compte. Telle une cavalière accomplie, elle s'installa à califourchon sur son torse tout en lui plantant ses ongles dans le torse, ongles que de longues séances de manucure avaient rendu suffisamment acérés pour s'enfoncer quelque peu dans la chair tendre de l'épiderme.

Vilain ? Oh oui, certes il l'avait été et bien plus encore qu'elle ne l'imaginait, mais se faire appeler ainsi li rappelait leurs folles années de passion sauvage, lorsque le Ditronw Da're et la maîtresse esclavagiste partageaient autant de nuits que possible en de fougueux ébats. Dominatrice dans l'âme, Yindis le demeurait au lit en exigeant de ses amants une totale disponibilité et une acceptation de toutes les lubies qui traversaient son esprit pervers. Si en public elle avait toujours fait preuve de respect et de déférence envers Haldren, une fois dans l'intimité les rôles s'inversaient.

De douces lèvres l'effleurèrent tandis qu'un regard brulant de désir plongeait dans le sien. De toutes les femmes qu'il avait connu, humaines drows ou elfes, Yindis restait la seule à qui Haldren avait ainsi accepté de se soumettre tant elle savait embraser son corps et son âme d'une passion dévorante.


Chaque jour loin de vous est une torture, quar'valsharess.

Il n'osa pas ajouter que chaque jour avec elle l'était également, bien qu'il s'agisse alors de tortures autrement plus agréables au point que le supplicié en redemandait.

Quar'valsharess, "déesse" en drow antique, était un terme désormais rarement employé en dehors des prières rituelles aux divinités issues des rites les plus rigoristes et conservateurs. Haldren appelait Yindis ainsi uniquement en privé, le plaisir du blasphème les amusant tout les deux. L'ironie de la situation aurait été encore plus marquée si la belle esclavagiste avait connu le détail des plans que menaient son amant mage dans la ténébreuse cité d'Abyssea, mais sur ce point précis Haldren préférait rester discret.

Les ongles aiguisés se plantèrent plus férocement dans son torse, de petites gouttelettes sanguines les imbibant tandis qu'une moite intimité venait frôler son pieu de chair qui n'en demandait pas tant pour sonner le réveil des troupes et présenter fièrement les armes. Salut au drapeau, camarade, fusil au clair ! Se cambrant, la cavalière offrit aux yeux admiratifs du drow deux globes fièrement rondis, tandis que ses ongles continuaient de labourer sa chair. Si son amante ne répugnait pas à utiliser la cravache comme cavalière, ses ongles seuls pouvaient constituer des arguments aptes à faire galoper l'étalon le plus réticent.

Se rapprochant de nouveau, Yindis laissa sa langue explorer le visage de son amant, tel un papillon butinant de fleurs en fleurs. D'une voix sensuelle qui aurait pu faire bander un mort, elle lui ordonna de sortir la sienne pour... pour quoi, en fait ? Avec elle, chaque demande pouvait amener douleur ou plaisir selon l'humeur du moment, et la règle du jeu édictée part l'esclavagiste exigeait de son amant qu'il obéisse sans discuter. Dardant lui aussi sa langue, Haldren vint la faire frôler celle de sa congénère.
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MessageSujet: Re: [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren   Vous d�sirez - [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren I_icon_minitimeJeu 28 Déc 2017 - 22:48






Sur ce mage, Yindis trônait, formidable dans sa féminité glorieuse et charmante qui surplombait le visage extatiquement docile et attentiste d'un amant se soumettant consensuellement aux sulfureux ordres pervers que la belle esclavagiste lui susurrait. Diantre! par tous les sangs versés, qu'elle aimait avoir cet ascendant langoureux et passionné sur lui. Comme elle vrombissait intérieurement de s'entendre flatté de si plaisant sobriquet. L'inconvenance de l'usage d'un tel titre, si élogieux soient-il  nefaisait que souligner le goût de la transgression des ordres établis. Leurs unions tumultueuses étaient des bouleversements de codes sociaux. A cet endroit où l'humble peut dicter au fort et que celui-ci en redemande .. sur l'autel du désir ...

C'était là un jardin secret qu'eux seuls connaissaient intimement. Enfin pour ce qui concernait le Mage et son goût exclusif pour l'obéissance par le désir et la souffrance infligé par Yindis. Car celle-ci de son coté  ne comptait plus les amants qu'elle faisaient ramper à ses pieds pour leur cravacher l'échine jusqu'à l'orgasme. Mais elle était ainsi. C'était  naturellement et spontanément en elle. Prendre l'ascendant et le contrôle sur ses partenaires quels qu'ils soient était dans sa personnalité sensuelle et sexuelle.

Autant elle était dominatrice, ordinatrice, cruelle et libidineuse avec lui dans l'intimité de leurs ébats licencieux, autant elle était respectueuse, élogieuse et consciente de ses rangs et places dans la société d'Elda. (et bien que s'y élever soit un cap à tenir pour elle) Elle n'outre-passait pas le pouvoir intime et luxurieux qu'elle avait sur lui. Haldren restait un sang-pur, un ancien, un puissant mage et un sombrelfe respecté en hauts lieux.
Du moins le supposait elle encore, ignorant la plupart des récents déboires d'influences et d'attributions qu'Haldren avait essuyé depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Mais pour l'heure Yindis  était encore convaincue que le Mage pourrait à un moment ou à un autre lui permettre de tirer profit de cette supposée puissance d'influence sociale ... en réalité déchue.
Ainsi gardait elle précieusement la nature et les détails de ce pouvoir pervers qu'elle avait sur lui pour lui laisser l'entière  jouissance de sa supériorité hiérarchique dans tous les autre moments.

S'il existait une forme d'affection sincère entre ces deux là -parler "d'amour"  chez les drows seraient usurper le sens commun du terme - c'était à n'en point douter de l'amour vache, cruel, intéressé et sensuellement opportuniste. Chacun y trouvait alors son compte de satisfactions et d'accomplissements. N'était-ce pas au final la définition du bonheur présent. Yindis elle s'en satisfaisait totalement.

Ce que passion exige, raison tolère ...
 
Le contact des deux langues avides élança enfin l'ardeur d'un baiser gourmand où les lèvres expertes d'Yindis  pompèrent et sucèrent avec forces petites morsures tendres, la langue tendue d'Haldren qu'elle avait en bouche. La caresse buccale ne manquant pas de solliciter une salivation abondante des deux amants, la dominante empoigna d'une main la bouille émoustillée de son soumis pour faire ruisseler de salive les lèvres  de cette sombre bouche grande ouverte. Elle récolta cette bave généreuse d'une main et l'étala négligemment sur le front et le nez de sa victime consentante. Une "tendre" souillure préliminaire annonçant en un langage corporel un : "tu vas en baver et en prendre plein la gueule".

Un sourire salace de la part d'Yindis accompagna d'ailleurs l'onction salivaire du visage à langue tendue.

Elle lui colla une petite baffe qui claqua sèchement alors qu'elle même en lâcha un gémissement chaud tout droit venu de son ventre sous l'impacte de la gifle. encore un peu plus excitée, elle bascula de nouveau sur lui pour venir humidifier les sensibles pointes dardées de ses seins obusiers sur la moiteur de la langue offerte.  Soupesant sa générosité mammaire d'une main caressante, elle y fit de petits cercles flatteurs, jouant avec elle même dans de fins gloussements presque candides. Puis en gesticulant d'envie le rebondi de sa croupe tendue vers la voûte, elle le laissa les lui lécher comme une louve l'autoriserait un instant à son petit avant de lui retirer brutalement dans un grognement en le tirant par les cheveux qu'elle avait agrippé de sa poigne ferme.

Et de nouveau rayonnante de ce sourire carnassier et avide elle se redressa et se leva au dessus de lui. Le gouvernant de son regard  excité, elle lui laissa le privilège de contempler les replis de son intimité depuis cet auguste point de vue. Alors ondulante et lascive elle dansa pour lui quelques pas, pivotant sur elle-même telle une dryade,  risquant à chaque instants de lui mettre un pieds sur le visage dans ses virevoltes érotiques. Elle fléchit sensuellement sa cambrure sur ses appuis avec une infinie lenteur, approchant puis écartant avec sadisme  la contemplation du "fruit très fendu" au dessus du visage de son soumis. Puis d'un seul geste elle se laissa tomber à plein cul sur la face de cet homme, jambes pliées et largement ouverte sur la sensation plaisante de cette langue qui allait pourvoir à son plaisir et de ce nez fiché à l'orée de son autre orifice qui n'en serait pas moins agréable dans le mouvement

Dans un grognement gémissant elle affirma la gloire retrouvé de son  petit trône personnel ...

Restant ainsi lubriquement accroupie sur le nez et la bouche d'Haldren, elle tenait son équilibre de ses mains posées impérialement sur ses genoux, dodelinant avec perversité son bassin pour bien se placer à son aise sur ce coussin vivant. Moqueuse, elle ricana clairement, satisfaite de rappeler au bon souvenir de son amant la flaveur magistrale de son ventre.

"Puisque tu as si joliment rabougri la langue de cette chienne pâle, montre moi que la tienne ne mérite pas le même sort, rend la utile sans manigances! LECHE MOI!! Et Applique toi !! "

Lui ordonna-t-elle en marquant d'invective son propos grâce à un petit coup de rein sec tandis que ses mains s'approchaient "dangereusement" du membre viril tendu par la luxure de l'instant.

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MessageSujet: Re: [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren   Vous d�sirez - [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren I_icon_minitimeVen 29 Déc 2017 - 11:00


Les deux langues s'exploraient en dansant un ballet sensuel, se cherchant, se trouvant, s'écartant brusquement pour mieux se jeter de nouveau l'une contre l'autre. Des mignonnes petites quenottes d'une blancheur resplendissante vinrent se planter dans la langue du drow, pas méchamment mais comme pour rappeler qu'elles pourraient le devenir si la totale obéissance requise par leur maitresse ne se trouvait pas satisfaite. Le plaisir d'Yindis se décuplait grâce à la soumission qu'elle obtenait de ceux accueillis dans sa couche, Haldren ne faisant pas exception à cette règle.

Un crachat tomba dans sa gorge tandis qu'une main aux doigts effilés lui maintenait la bouche ouverte. Pas très agréable pour le coup, non plus que se voir tartiner de salive le front et les joues, mais la cruelle aimait à marquer ses proies pour leur rappeler qu'ils n'étaient que des jouets consentants entre ses mains, jouets qu'elle pouvait souiller à sa guise si son instinct pervers le lui dictait. De petites humiliations privées marquaient ainsi leur relation, en opposition totale avec la déférence publique dont elle faisait preuve envers lui. Une gifle donnée avec vigueur vint s'ajouter à la punition tandis que la belle se redressait un peu et dardait en avant une paire de seins férocement appétissante.

Un téton dardé vint se présenter aux lèvres du mage qui s'en emparèrent avec avidité, comme un homme assoiffé dans le désert se jetterait sur une oasis verdoyante aperçue au détour d'une dune de sable. De la pointe de sa langue, il joua avec sa cible, la faisant rouler et la contournant pour revenir la léchouiller avec encore plus d'ardeur. Yindis n'étant pas jalouse de son corps, elle lui amena le mamelon jumeau pour qu'il subisse les mêmes caresses ardentes que son frère tandis que ses doigts se glissaient dans les cheveux d'Haldren. Par tendresse ? Même pas, car la cruelle se redressa soudain en utilisant sa prise capillaire pour empêcher son amant de suivre la remontée.

S'il y avait bien une chose qu'Yindis ne supportait pas, c'était de perdre la maîtrise de la situation, de subir au lieu de décider. Cela se retrouvait aussi bien dans sa vie publique et dans la gestion de son entreprise esclavagiste qu'au lit où un amant trop exigeant prenait des risques non négligeables. Des rumeurs courraient selon lesquelles les esclaves qu'Yindis prenaient dans son lit finissaient torturés à mort dans de sombres cachots si leurs performances s'avéraient décevantes... voire parfois s'ils payaient le prix d'une désillusion offerte par un amant de haut rang. Haldren se demandait parfois combien d'esclaves avaient payé de leur vie son départ de la vie d'Yindis. Il espérait que le chiffre était élevé, cela aurait voulu dire qu'elle tenait vraiment à lui.

Se relevant, la belle offrit une vue admirable en contre-plongée sur son corps, ne cachant rien de ses jambes fuselées, de sa blanche toison soigneusement taillée ou de son ventre ferme. "Déesse", l'avait appelé Haldren un peu plus tôt, et force était d'admettre qu'Yindis en possédait les attributs charnels dont il se trouvait fort dévôt. Les drows sont souvent renommées pour leur beauté qui éveille l'avidité et le désir y compris chez les autres races, or peut-être les nains. Certes, admettons que le corps dénudé d'Yindis pourrait ne pas faire bander un dawi dont les canons de beauté risquent de se trouver légèrement éloigné du spectacle offert. Mais le seul point commun existant entre Haldren et un natif du Zagazorn venait de la dureté de sa pioche, qui pointait fièrement vers le plafond pour rendre hommage à sa déesse personnelle.

Quelques pas de danse amenèrent Yindis au dessus du visage de son amant, sur lequel elle s'abattit brutalement, sa toison se plaquant sur la bouche offerte tandis que le nez d'Haldren se retrouvait prisonnier d'une paire de fesses bien fermes. Au travail, au travail mon gaillard, l'heure est venue de l'épopée historique "Haldren et la toison d'or", car parler plus prosaïquement de toison d'ivoire couperait dramatiquement l'effet poétique recherché. Le bon petit soldat salivaire se mit au travail, retrouvant un champ de bataille certes bien connu mais qu'il redécouvrait toujours avec le même plaisir qu'à leur première nuit ensemble.

Hardi compagnon ! Ne faiblis pas ! La langue d'Haldren se déchaînait sur l'intimité d'Yindis, se dardant pour en lécher et en fouiller chaque recoin, mettant à la tache toute l'ardeur que la maîtresse esclavagiste attendait d'un drow à qui elle faisait l'honneur de son corps. Le nez bloqué par la croupe de la tigresse et la bouche couverte par une divine toison, Haldren commençait à sentir la difficulté à reprendre son souffle tandis que les réserves d'air de ses poumons se réduisaient et qu'une légère sensation d'étouffement commençait à naître en lui en se renforçant de seconde en seconde. Sensation apte à faire naître du stress issu de ses réflexes primaux, mais qui conjugué à l'excitation que lui procurait Yindis ne l'en faisait bander que mieux.
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MessageSujet: Re: [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren   Vous d�sirez - [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren I_icon_minitimeVen 5 Jan 2018 - 12:22







C'est d'une bouche ahane, entrouverte et chaude, tout comme l'était son intimité investie par l'obéissante langue fouineuse de son amant, qu'Yindis  siégeait sur le visage enfouit sous son ventre. Le mage se régalait-il autant à la déguster servilement, qu'elle même en gémissait langoureusement de satisfaction? Peu importe à vrai dire, même si elle savait pertinemment que lui comme elle s'enivraient avec passion de ces retrouvailles empourprées.

Était-ce l'humidité résiduelle de son bain, la salivation gourmande d'Haldren ou plus vraisemblablement  l'intensité excitée de sa propre lubrification intime qui faisait ainsi ruisseler la Drow sexuellement tyrannique?  Probablement un peu des trois. mais toujours est il que le mage n'aurait aucune chance de mourir de déshydratation à cet instant ... à moins que ce ne soit d'un concupiscent étouffement ou  d'une sulfureuse noyade ...

La belle ondulait comme une liane sur ce trône qui lui flattait l'entre-jambe de fougueux lapements. Par intermittences et en vagues successives, un irrésistible plaisir montait en elle et lui réchauffait plus encore l'humeur qu'elle avait de si peu farouche. Ses mouvements de bassin appuyés sur la lippe lécheuse s'intensifièrent encore un peu  alors qu'elle empoignait  avec une fermeté volontaire  le vit tendu et ses précieuses gonades. Ha!! quelle fascinante et élogieuse sensation que de reprendre en main cette baguette de mage pour la manipuler à la guise de sa perverse volonté afin de lui instiller quelques douloureux sorts. Les gémissements révélateurs qu'elle entonnait d'ailleurs eurent tôt fait de confirmer à son soumis qu'il n'avait rien perdu de sa dextre buccale. Il faut bien avouer que l'articulation est un aspect non négligeable chez un mage ... d'autant plus s'il est SombrElfe.

Les doigts experts de la demoiselle véhémente, qui n'avaient quant à eux rien oublié de ce qui faisait tant d'effet à l'instrument viril, se refermèrent donc sur celui-ci, comme une serre d'aigle agrippant avec vélocité et envie cette nerveuse proie de garenne. Lui imprimant une pression forte de sa poigne cruelle, la dominatrice imposa à l'extrémité de son jouet palpitant, une couleur tirant au violet sombre, signe indubitable que la pression sanguine qui tambourinait dans ce sensible gland turgescent.

La gourmande envie de goûter à cet appendice exacerbé lui fit rendre à son siège cunilingual l'accession à l'air frais et salvateur qui commençait à dangereusement lui manquer. Ainsi penchée vers l'avant sur l'auguste tension masculine elle l'aboucha quelques instants, lui offrant la caresse et la douceur moite de l'intérieur de sa bouche. Elle lui démontra qu'ainsi, elle aussi n'avait rien perdu de sa maestria. Mais l'instant d’après,le moelleux cajoleur  se changea en une morsure sadique à lèvres retroussées sur la rangée incisive de ses dents opalines. Grondant son plaisir impudique sur l'élan de douleur salace qu'elle lui prodiguait, Yindis agita  la luxure de son visage et l'épaisseur qu'elle tenaillait de son sourire contondant.

Quand  cette application eut le résultat escompté, à savoir l'expression haute et claire d'une sensation douloureuse ambivalente, la dominatrice libéra le membre vicieusement mordu pour s'asseoir de nouveau sur le visage d'Haldren afin de lui intimer physiquement l'ordre de reprendre sa dégustation lubrique. les mains de la "déesse" ne lâchèrent pourtant en rien la tige et ses pompons qu'elle malaxait avec une forte tendresse bouleversante. Pétrissant ainsi sans gène la sensibilité du mâle, elle s'offrit  l'assise érotique jusqu'à sentir de nouveau que son amant suffoquait plus encore que la fois précédente. Et c'est dans un ricanement charmeur et tres féminin qu'elle lui accorda l'inhalation qui lui manquait tant.

Elle le gardait fermement en main, s'amusant a lui tordre le chibre en tout sens, jouant à lui imposer une courbure de souffrance contraire à celle naturelle de son érection formidable. Puis le gardant ainsi dans l'étau pervers de sa paume elle lui infligea une série de tapes sèches et rapides de son autre main, comme le l'aurait fait une maîtresse répressive sur la menotte docile d'un cancre absentéiste. Elle ponctua d'ailleurs cette humiliante correction de ces quelques mots qu'elle gronda d'une fausse sévérité consensuelle:


*pif!* "Voila ..."*pif!* "....ce que je réserve ... "*pif!*"... aux cancrelats ..." *pif!* "...qui me lèsent..." *pif!* "...et me délaissent..." *pif!*

La dernière gifle sur le membre strangulé fut le point d'orgue et elle lâcha subitement son jouet pour le laisser là, pantelant et attentiste. l'observant d'un regard  supérieur avec un petit sourire en coin qui en disait long sur le divertissement que lui offrait la réapparition inattendue de cet ancien amant. D'ailleurs celui-ci, loin d'être refroidi et frustré par le cinglant de ce traitement, bandait toujours avec brio ce qui fit clairement sourire l'esclavagiste. Elle était heureuse de constater qu'Haldren n'avait pas été tristement amoindri par cet éloignement du Puy. Il lui restait toute la vigueur de leurs premiers ébats. Encore heureux en un sens, car le contraire eut été rédhibitoire pour la belle.

Mais bien qu'elle éprouve la satisfaction de retrouver l'un de ses meilleurs amants dans une si libidineuse prédisposition, Yindis n'en oubliait pas pour autant la curiosité qui la tenaillait au sujet  de cet impressionnante commande d'esclaves qu'il venait de lui passer. Non pas que le sort de ces négligeables créatures lui importe réellement une fois qu'ils appartiennent à un client, mais bien que tout ce qui concernait les affaires , si secrètes soient-elles du mage, puisse la titiller à ce point. Consciente alors du pouvoir dont elle disposait dans ces moments intimes, elle ne manquait pas de profiter de l'occasion pour soutirer ces précieuses révélation à son amant.

Ainsi déterminée à lui faire avouer  ce qu'il comptait en faire, Yindis  vint adopter au dessus du sexe d'Haldren - qu'elle  tenaillait toujours sans relâche -  la même posture ouverte et tentatrice qu'elle adopta lorsqu'elle se servit de cette délicieuse face d'érudit comme d'un siège lubrique. Agitant lentement le phallus à l'orée de ses nymphes, elle jouait d'une malice excitante ce chantage de luxure qu'elle affectionnait tant. La question qui suivit résonna dans la pièce comme l’exigence d'une réponse sincère, condition "sine qua none" à l'introduction du mage en elle.  

"Révèle-moi ce que tu comptes faire de ces esclaves, petit cachottier ... je brûle d'envie de savoir ce que tu leur réserves" gémit-elle en passant sa langue sur ses lèvres alors que son regard aussi incandescent qu'indécent, toisait son amant aux travers du voile d'opale de sa chevelure cascadant sur son visage.

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Haldren
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MessageSujet: Re: [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren   Vous d�sirez - [Sanguette] Vous désirez ? | Haldren I_icon_minitimeDim 7 Jan 2018 - 14:29

Ouf, enfin un peu d'air, se réjouit mentalement le lécheur de touffe communément désigné sous le nom d'Haldren. Yindis ayant daigné lever quelque peu son divin postérieur alors qu'elle se penchait en avant, l'air arrivait à nouveau aux poumons de son amant qui en avait bien besoin. Continuant son mouvement, la gourmande goba la sucette qui se dressait fièrement face à elle et dont elle raffolait. Sucette drow, sucette humain ou sucette elfe, toutes les origines de fabrication convenaient à "maîtresse Y" tant que lesdites sucettes se révélaient bien raides dans l'effort. Haldren pensait pouvoir apprécier une gâterie buccale lorsqu'il sentit les dents de sa belle se refermer le glaive. Aie ! On ne mord le p'tit Uriz, catin ! C'est fragile ces mécaniques de précision, il faut en prendre soin ! Mais Yindis se fichait bien de ce qu'il pouvait en penser et en profita pour abattre de nouveau son mignon fessier sur le visage, lui coupant l'arrivée en oxygène tandis que la toison se plaquait de nouveau sur sa bouche pour l'inciter à continuer son oeuvre.

Pas facile toutes les nuits d'être l'amant d'Yindis, n'est-ce pas ? Il faut encaisser ses caprices tout en lui offrant un maximum de plaisir. Des torsions puis des gifles sévèrement appliquées sur la verge palpitante vinrent accompagner une remontrance sur ses années d'absence. Pif ! Paf ! Mordu puis frappé, c'est un miracle que le soldat soit encore au garde-à-vous après ça ! Mais pas plus qu'un Obok Senger n'accepterait de ses troupes une défaillance après la première charge ennemie, Yindis ne tolérait pas le relâchement d'un service trois-pièces qui se devait d'offrir une raideur martiale en toutes circonstances. Haut et fort ! Jusqu'à la victoire ! Pulsant, rougeoyant, limite violaçant, le promontoire de chair du drow semblait aussi près d'exploser que ses poumons lorsqu'Yindis changea de position et vint le positionner à l'entrée de sa grotte luisante.

A l'entrée oui, mais pas dedans. Ne perdant pas le sens des réalités, la belle esclavagiste en profita pour demander à son client ce qu'il souhaitait faire avec les esclaves commandés un peu plus tôt. Perverse, aguicheuse, mais également curieuse, n'est-ce pas ? Peu de drows savaient aussi bien qu'Yindis joindre l'utile à l'agréable, et mêler les galipettes avec des intrigues politiques. Pour autant, trop lui en révéler pourrait constituer un danger que la promesse d'une pénétration risquait de ne pas égaler. Quand bien même l'épée souhaitait rentrer dans son fourreau, Haldren se méfiait des réactions de son amante si elle apprenait ses objectifs à Abyssea.


Après la dissolution du Ivème ost à travers l'Ithri'Vaan, j'ai gardé des contacts avec leurs anciens officiers qui sont depuis implantés dans le monde du crime. Ils ont récemment reçu commande de cargaisons de chair humaine en direction d'Abyssea, la cité des marais. J'ai accepté de les aider à fournir des esclaves afin de pouvoir apprendre ce qui se trame là-bas.

Yindis le croirait-elle ? L'explication semblait plausible mais la belle se révélait souvent anormalement douée pour deviner les mensonges chez ses amants. Ou les demi-mensonges, car Haldren ne mentait que sur son rôle dans cette affaire.
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