Louve Noire
Humain
Nombre de messages : 575 Âge : 29 Date d'inscription : 26/07/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 22 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Merde à tout ce vous pensez Jeu 26 Avr 2018 - 18:48 | |
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Mes chers lecteurs, vous aurez compris après d’innombrable aventure dont je possède une vie remplie d’incohérence et de frivolité. Dans une situation où je devrais prendre un choix de ma vie. Profitons de ce nouveau journal pour récapituler mon parcours.
Vous le savez tous, je suis la joyeuse Batarde de la famille d’Outremont. Mon père a voulue s’acoquiner avec ma mère avec sa belle paire de manche et de son or pour avoir l’entrejambe de ma mère. De là, je fus née dans la magnifique cambrousse d’Oesgard. De là, ma mère était incapable de m’éduquer à cause de son travail et morte pendant une des sièges d'Amblère. Je fus éduqué par Vieux loup et ma charmante mère de Cœur Elisabeth. De là, toute mon éducation était auprès de ces deux piliers de ma vie. Ma mère m’éduqua avec toute les vertus Néerite et Vieux Loup m’éduqua à l’art de me défendre jusqu’à mes quatorze années d’existence. Sachant qu’au départs, c’était par l’intermédiaire du Vieux loup que ma mère de cœur m’avait pris sous son aile et par leurs relations amoureuses aussi paradoxale que ma vie. Vieux loup était un mercenaire vendant son service à quelques gens qui chercher à se défendre ou à des bonnes personnes. Pour une néerite, son cœur avait pris sur la raison. Je crois que dans cette période, ma vie était simple. J’étais éduquée, je m’amusais avant tout avec les garçons et j’aimais depuis ma petite enfance aux jeux de la bagarre. En soit, j’avais une petite préfiguration de la violence.
A ma quatorzième année, je me souvins encore de ce…..connard qui m’avait violée et mis au monde Elia. C’était là que j’avais pris conscience que le monde était bien pourri. J’avais une bonne haine envers la gente masculine mais surtout, je haïssais d’être fragile et qu’on avait enlever l’indépendance de mon corps. C’était ce jour, après l’accouchement d’Elia que j’avais pris la décision de rester auprès du Vieux loup aux grands malheurs de ma mère. Elia fut abandonné, j’abandonnais aussi ma mère au profit de mon père qui avait quitter ma mère de cœur par la même occasion. C’était là que j’entamais ma réelle transformation. Tout ce parcours était rythmé par la vie joyeuse du mercenaire, de la camaraderie salace et que je formais tout ce mentale les plus étranges. C’était là que j’ai eu mon premier amour après une immense déception amoureuse. C’était là que j’ai connu mes premières batailles pendant les séries de conflits dans le nord. C’était là que la guerrière c’était formée.
La mort du vieux loup marqua aussi mon indépendance. De ma propre initiative, je fus l’éclaireuse de Maélyne de Lourmel, une mission qui s’avère d’un succès moyen, puis, je me travestissais pour être dans la bataille d’Amblère. Puis, par prise de conscience, je retrouvais ma mère, décidant d’accepter le rôle de mère à mi-temps auprès d’Elia. Puis, je décidai de suivre avec ardeurs le Culte d’Othar. J’avais su apprendre de nouvelle technique, avoir une nouvelle vision de la vie de guerrière. Puis, dans l’auberge, je m’étais rebeller contre un petit noble de pacotille ou je l’ai su refroidir avec ma lame aiguisée. Sauveuse de deux pauvres aubergistes. Celui qui me servait de mettre avait su montrer diplomate en liquidant les deux innocents. Là, c’était ma rupture avec le culte d’Othar et que ma tête finit par être mise à prix. De là, suivit mon aventure à Missède, tentant d’être utile auprès d’une Abbaye Néerite, aidant ma mère dans sa tâche pour sauver les femmes meurtries de la vie.
Mais finalement, dans toute ces dernières aventures après la mort du vieux Loups. Mon plus gros problème était d’accorder ma confiance à un prêtre d’Othar qui me faisait miroiter, à une noble qui croyait que je devais être protéger et à une mère qui voulait que sa fille soit bien et du forme, aimeuse de son prochain…Ou l’illusion de marquer mon empreinte sur ce monde par mes exploits guerriers que Vieux Loup s’amusait à montrer.
Nenni, en remémorant mon passé en écrivant sur ce nouveau carnet, je compris que ma vie était très simple. Suivre les dictats des gens qui soit étranger ou proche n’étaient pas pour moi. M’imposer d’être une fille bien, d’être une femme vertueuse ou faire preuve de charité. Non, du non. Je ne pense pas être une fille foncièrement mauvaise. J’aide les gens qui ont dans le besoin. Je ne suis pas un brigand, je ne trucide pas les villageois sauf quand la guerre obligea de pratiquer cette sauvagerie.
On imposait mon choix de vie, on imposait à être ce que vous ! Je dis bien vous ce que je dois être. « Tu dois être une fille droite, Lyarra. Ne parle pas de manière vulgaire. Ne va pas coucher avec les garçons. »
Non, en faites, je vais vous le dire à vous mes chers lecteurs. Je vous emmerde bien comme il se doit. J’emmerde ma mère avec sa bonne conscience. J’emmerde la noblesse et ces petites salopes au cul poudré en train de pouffer de rire en me lisant ou se toucher en cachette par mes histoires de cul. Merde ces hommes qui me voit comme une femme malsaine qui doit rester dans une maison et avoir des enfants. Je chie d’autant plus fort sur les codes moraux des cultes et de leurs soi-disant vérités. Je crois en mes dieux, j’encule les adeptes des cultes. Je chie sur les conventions de la noblesse et de la bonne société qui est la pire des hypocrisies.
Alors, je suis cette batarde ! Je suis cette garce, je suis cette insolente qui à rien à foutre de votre titre de noblesse ! Je suis la folle qui est insatisfaite. Oui, je suis cette femme violente qui tranche la tête à des connards qui méritent vraiment de crever. Je suis cette fille qui ne se soucie pas de son avenir ! Mère indigne de sa fille ! Femme de petite vertu. Je suis cette fille égoïste qui ne pense qu’à elle ! D’un autre côté, vous allez me dire que je suis cette fille sympathique, simple, parfois protectrice ou très émotive !
Vous avez raison. Parfaitement raison. Je suis tout ça ! Par les dieux, j’aime ce que je suis !
Tout au fond de vous, dans votre inconscience. Vous êtes comme moi. Vous aimerez coucher avec quelqu’un d’autre, être arrogante pour clore le bec à vos supérieurs. Etre salope quand cela vous enchante. Ne pas respectez ces mœurs inutiles ! Admettez, vous aimerez vous les femmes d’être cette femme que je suis. Mais vous n’avez ni le courage de le faire ou que vous avez peur que les divinités vous foudroient.
En écrivant cette dernière ligne. Voilà ce que j’en conclue. Je ne changerais pas d’un iota de ce que je suis. Je serais cette femme qui voyagerai là ou mon envie me guette. Je prendrais un homme pour une nuit. Je truciderais des gens qui le mérite. Je partirais en expédition dans des choses étranges. Je serais toujours cette cynique personnage, la folle et la garce. Je vivrais sans me soucier du futur et vivre ma vie aussi courte soit elle. Même si je dois sacrifier quelque chose pour cette vie. Vous haïssez Arcam ? Pourtant, dans le fond, je suis peut-être la meilleure fidèle d’ARcam et vous aussi mes lecteurs. Car, vous aimez mes histoires.
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