Grayle Gardair (MAJ)

Identité

Nom/Prénom : Grayle Gardair
Âge/Date de naissance : 23 ans/ an 994 du Xe Cycle
Sexe : Masculin
Race : Humain
Faction : Péninsule
Alignement : Chaotique bon
Liens notables : : Miriel (femme), La Grise (connaissance), Modeste (amie), Cirincë (amie)

Particularité : Yeux gris et cheveux poivre et sel. Petit doigt de la main gauche tranché. Une balafre qui s'étend de l'arrière de son crâne jusqu'à son oreille droite en passant par son cou. Une cicatrice au sommet du crâne sur toute la longueur de ce dernier. Une autre tout le long de son bras droit, et une autre sur son ventre.

Une gigantesque balafre de griffure de loup dans le dos, entre les deux omoplates, du bas du dos jusqu’à ses épaules. L’intégralité de son corps est couvert de balafres et vieilles blessures. Coups d'épée, de hache, de fouet, lacérations, brûlures, tout son corps en est recouvert.

Métier : Voyageur
Classe d'arme : Corps à corps

Possessions & Equipements :
S’il décide de se remettre à voyager, Grayle emmène avec lui un sac de voyage épais et personnalisé, contenant des onguents, des herbes, un nécessaire à tisser, coudre et aiguiser, des vêtements de rechange, deux cartes, 6 mètres de corde, un peu d'argent, une toile en coton, et une seconde paire de bottes.

Grayle est aussi le propriétaire d’une petite maison à Thaar, près de la mer et du port, légèrement isolée sur la côte avec quelques voisins. La maison est de couleur ocre faite en briques renforcées de bois. Les murs ont été peints par Grayle et Modeste. Arbres, cascades, ciel bleu, forêts y sont représentées, rayonnants de couleurs. L’intérieur est modeste, mais confortable, avec un grand lit, des ustensiles de cuisine, une bassine… rien qu’une maison très classique.


Apparence :

Grayle est un enfant de la terre. Issu d'une robuste et ridiculement longue lignée de paysans, ses ancêtres cultivaient déjà les champs lorsque les premiers humains construisaient leurs huttes. Après de longues années de réflexion, c’est un héritage dont il est extrêmement fier, fruit d’un travail difficile, modeste, mais honnête. Une exceptionnelle génétique, cumulée aux efforts quotidiens de Grayle et à une volonté à toute épreuve, en ont fait un homme incroyablement robuste. Une poussée de croissance tardive pendant la pire période de sa vie lui a permis d’atteindre 1m87.

Certains disent que ce qui ne tue pas rend plus fort. Grayle en est un des meilleurs exemples. Les travaux de son enfance et adolescence et les sévices de sa période d'esclave au Puy ne l'ont jamais brisé. Son corps et son esprit sont sans cesse ressortis renforcés des épreuves.

Fauchant les blés, poussant (ou tirant!) les charrues, bêchant la terre sèche à mains nues, débroussaillant les routes ou coupant les arbres, minant dans les mines drows, sans cesse battu, épuisé, maltraité, mais toujours debout, il n'a eu de cesse de grandir et de s'épaissir, comme un pied de nez au destin. Même aujourd'hui, en temps de paix, il continue de mettre physiquement son corps à l'épreuve.

Son dos est musclé et puissant. Son cou est large, bien plus que sa mâchoire. Ses bras sont longs et noueux. Sa poigne, notamment, est forte au point d'être oppressive. L'homme est assez fort pour briser une pomme entre ses doigts. Ses jambes, surtout, deux puissants piliers de muscles rappelant les immenses arbres du nord. Autrefois fort pour son âge, Grayle, à force d'épreuves et d'un entraînement personnel permanent, est devenu une force de la nature. Combinés à son endurance et une grande résistance à la douleur, il peut tenir la distance et même vaincre à force d'acharnement celles et ceux plus forts, plus rapides ou plus expérimentés que lui. Se relevant sans cesse lorsque d'autres seraient gisant au sol.

Son visage, au contraire, est juvénile. Son nez aquilin est petit, ses lèvres étroites, son visage bien équilibré, sans défaut, mais sans être remarquable non plus, presque banal, avec des sourcils épais et un front large caché par une cascade de cheveux bruns. A son grand désespoir, il n'a aucune pilosité, que ce soit au niveau de sa barbe, de ses jambes, ou près de ses parties les plus intimes, lui donnant l'aspect d'une statue antique.

Habitué à ses travaux difficiles mais précis, le jeune homme s'est habitué à la lenteur de ses journées. Il n'est pas agité ou vif, mais lents, avec des mouvements précis et soignés, sans aucun empressement. Sa démarche est assurée, son port droit (même s'il se force). Sa voix, surtout, est son principal atout de séduction. Douce comme le miel, rassurante et chantante, elle s'alourdit et devient plus grave lorsque la colère ou le sérieux s'emparent de lui. Il devient alors un vrai stentor, exposant ce feu intérieur qui brûle en lui.

Enfin, dernier trait particulier de Grayle : des yeux gris, gris comme l'acier et la cendre, apaisants et calmes, mais qui, comme la mer, recèlent d'une intarissable soif de vivre. Ses cheveux gris, aux teintes argentées, nés du stress et d'une épiphanie post-mortem, achève de lui donner cette apparence unique.

• Taille : 1m83
  
• Couleur des yeux : Gris
  

Personnalité :

Né dans un village isolé du Sud de la Péninsule, Grayle n'a connu que le soleil, les champs de blé à perte de vue, les vertes forêts de son enfance, et le doux son des ruisseaux. Bercé dans un paradis vert, vivant des journées d'une effroyable mais rassurante monotonie, Grayle est un jeune homme patient et posé, tout autant capable de se concentrer sur une tâche que de rêver toute la journée, et d'une cordialité surprenante. Travailleur, obéir n'est pas un problème pour lui. Les nobles dirigent, les paysans cultivent, ainsi a marché le monde, et ainsi continuera t-il de fonctionner, chacun à sa place en harmonie, comme les fourmis d'une fourmilière.

Véritable éponge à savoir toujours envieuse d’en apprendre plus, Grayle est immunisé à l’ennui, trouvant toujours quelque chose à faire, ou un sujet auquel s’intéresser et penser. Il n’a pas la curiosité pénible de l’enfant, mais celle posée du sage, un sage qui n'a encore rien vécu.

Considéré dans son village et les alentours comme un chic type fiable, Grayle est aussi un fervent croyant qui prend sa religion très au sérieux, au point de devenir l'apprenti d'une prêtresse de Neera, qui lui a enseigné les rudiments de la lecture et de l'écriture, assez pour que le jeune homme soit capable d'écrire des phrases basiques, lire des poteaux indicateurs et, avec beaucoup d'efforts, un livre simple.

L'épisode du Voile, où le soleil fut caché par la lune pendant un long mois, l'a absolument terrifié, le jeune homme vouant un culte presque autant à Néera qu'au soleil lui-même. L'absence de miracle dans sa zone a été très mal vécue par lui, se demandant s'ils n'étaient pas assez méritants aux yeux de la Déesse pour avoir son attention et, depuis, il a redoublé de ferveur, espérant un jour être assez pur pour attirer l'attention de la déesse.

Grayle est, de ce fait, un pur produit de son pays, attaché à ses coutumes, ses rituels, à la parole donnée, et aux enseignements de générosité et d’accueil, au point que beaucoup ont pensés qu'il rejoindrait le clergé.

Il en avait le profil. Rassurant et calme, conformiste et peu empreint à la révolte, ce jeune homme inspire généralement la confiance, ou au moins l'affection ou l'indifférence polie des autres. Pas vraiment du genre à se mettre en avant, on ne lui connaissait pas d'ennemi, du moins, pas plus que les rivaux habituels qu'on tous les garçons de son âge.

Il déteste la « vraie » violence. Il aime se battre, pour s’entraîner ou dans le cadre d’une compétition, et il a une grande estime pour les combattants, mais il est écœuré par la guerre. Son parricide n'en a été que plus choquant.

Aîné d'une fratrie variant sans cesse en taille lors de la mort successive de petits frères et soeurs, confronté à un père irresponsable et violent, Grayle est vite devenu le second homme de la maison. Prenant ses responsabilités très à coeur, il est déterminé au point d'être borné, et se prend parfois trop au sérieux. Il est capable de projeter une image rassurante, et de faire croire à des gens le terrifiant qu'il n'est pas du tout impressionné.

Malgré tout, conscient de ses origines, Grayle nourrit un mélange de fierté paysanne et de complexe d'infériorité impressionnant par rapport à toute personne plus "élevée" que lui, socialement ou racialement, c'est à dire, 99% de la planète. Il ne connait rien du monde extérieur, et se sait naïf, et donc, vulnérable.

Grayle est incapable d’utiliser la magie, ce qui le frustre énormément, et a fait naitre chez lui à la fois un grand respect et une petite jalousie des magiciens et magiciennes.

Il n'a jamais eu de relation, ni sentimentale, ni charnelle. Pas question de coucher avant le mariage, comme le veut la tradition, et il était prêt à attendre la femme avec qui son père allait le marier. Hélas, ce jour ne viendra pas...

Depuis la nuit où Grayle a massacré son père à coup de poings, de serpe et de faux, quelque chose a changé en lui. Son regard est devenu légèrement vague, sa voix plus chaude, et une distance s'est crée entre Grayle et, paradoxalement, lui-même.

Ayant frôlé la mort, il vient de se rendre compte à quel point la vie pouvait se finir en un instant, et il est décidé à la remplir avant de vieillir et de mourir. Même si toutes les rencontres, amis et ennemis de Grayle se fera ne sont que temporaires, et que celles et ceux qu’il croise mourront probablement avant lui, il s’attache assez vite et s'est promis de chérir chaque instant passé auprès de ceux qu’il aime. C’est un ami fidèle, un amant qui ne demande qu'à être généreux, et un ennemi peu rancunier.

Pour expier ses péchés de n'avoir pas su protéger sa famille de la folie de son père, il est parti dans un exil, un voyage, dont il ne reviendra peut-être pas.

Mais à ses yeux, ce n'est plus très important.


Capacités magiques :
Aucune

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Histoire

- Grayle.

La porte de fer grinca sur ses gonds alors qu'elle pivotait avec lenteur. La cellule était petite et sombre. Des murs de pierre froids et humides. Un sol recouvert de paille. Un bol de soupe. Grayle n'y avait pas touché. Assis par terre, contre le mur, face à la porte, il semblait endormi. Mais ses yeux gris et ouverts dans le vague, visibles à la lueur de la torche, le trahissaient.

- Grayle. recommença Pierrick. Le milicien regardait le jeune homme de haut, avec un mélange de pitié, de condescendance, et de nostalgie douce-amère. Il connaissait très bien le paysan. Depuis sa naissance même. Un chic type, toujours posé et disponible, même si sans réelle personnalité. Il n'aurait jamais cru qu'il terminerait ainsi, le visage fatigué, creusé par des cernes quasiment violettes.

Semblant sortir de sa torpeur, Grayle leva son visage et le regarda.

- C'est l'heure.

Pas besoin de plus. Grayle se leva, tout seul, et resta immobile, regardant Pierrick, comme s'il attendait les ordres. Le garde frissona. Il avait toujours été comme ca Grayle. Dès son enfance. Un peu perdu. Attendant qu'on lui dise quoi faire. Ces dernières années, il avait fait des progrès... mais Pierrick sentait que le parricide avait tout brisé chez le paysan.

- Je vous suis, garde Pierrick répondit simplement Grayle. Sa voix était la même que d'habitude. Douce et chaud, plaisante à entendre. Entendre Grayle le vouvoyer, alors qu'il avait appris à le tutoyer, l'émut plus qu'il aurait accepté de l'avouer.

- Allez, viens. dit-il, se retournant. Ils montèrent les escaliers, vers le rez de chaussé. Vers dehors. La liberté. Les chaines aux pieds et les mains menottées, Grayle montait les marches doucement, regardant le sol. Pierrick l'entendit chuchoter dans son dos.

« Ô Grande Mère, Créatrice et Fondatrice, accorde-nous ta pitié et préserve-nous du malheur. Ô Divine Patronne, Vierge Vénérable, apaise nos cœurs et veille sur nos enfants... »

Il se répéta, encore et encore. Un frisson parcouru l'échine de Pierrick. C'est la première fois qu'il entendait Grayle prier pour lui-même.

Il ouvrit la porte de la prison, une simple casemate, un peu à l'écart du village de Donzenac. A peine plus de quelques centaines d'âmes y vivaient. Peut-être un millier, si on comptait celles de tous les hameaux alentours qui étaient plus où moins rattachés à leur "mini-capitale" régionale, perdue au milieu du Curzio. Tout le monde se connaissait. La vie était tranquille. La prison et ses deux cellules était plus utilisées pour permettre aux ivrognes de dessouler qu'autre chose.

Le père de Grayle était un client régulier. Pierrick n'aurait jamais cru y voir son fils. Et pas dans ces circonstances...

- Tu a peur ?

- Je suis terrifié. avoua Grayle. S'il n'avait pas eu les yeux déjà rouges et sec, il aurait sans doute sangloté. Pierrick l'avait entendu pleurer la première nuit, et avait du passer la sienne dehors, au frais, pour ne pas devenir dingue. Ils sortirent de la prison. Il faisait beau et chaud. Le soleil brillait, caressant l'assemblée de ses rayons. Pierrick entendit distinctement Grayle chuchoter un "Sainte Vierge" étranglé. Dire que tout le monde était là aurait été un euphémisme. L'intégralité du village s'y trouvait. Sauf la prêtresse, Nessala. Il aurait aimé la voir. Une dernière fois. Il y avait aussi un homme se tenant droit et fier, même si passablement ennuyé de traîner ses beaux vêtements ici. Un noble. Grayle n'en avait jamais vu, si ce n'est de loin.

Pierrick et lui-même se retrouvèrent devant lui, alors que le public s'était formé en arc-de-cercle, comme un troupeau de prédateur emprisonnant une simple biche. Pierrick recula, et Grayle se trouva seul face au noble.

- Regarde moi. gronda ce dernier. Grayle, qui avait jusqu'ici fixé le sol, releva son visage, et, se rappellant de ce que lui répétaient sans cesse sa mère et la prêtresse Nessala, se tint droit. Il était presque aussi grand que le noble, un homme de plus de 30 ans, à la barbe fournie.

- Sais tu qui je suis ?
- Non. Répondit le paysan. A vrai dire, il s'en fichait. Ses jambes, étrangement, ne tremblaient pas. Plus les secondes avancaient, et plus l'annonce de son jugement approchait, et moins il avait peur.

Mourir... sa vie repassait devant ses yeux. La fausse couche de sa mère. Ses frères et soeurs Maria, Dewen, Cervie et Adrian, morts en bas âge. Les travaux aux champs. Les lectures avec Nessala. Les travaux aux champs. La surveillance des orphelins. Les travaux aux champs. Récupérer son père saôul. Les travaux aux champs. La première fois où il avait tué, ce grand loup gris qui tuait les poules, et lui avait laissé cette marque dans le dos. Les soirées et journées passées dans l'herbe, à rêver. Ses affrontements avec son père. Les pleurs de sa mère. Les travaux aux champs. Surveiller Andréa et Callagh

Une belle vie au final...

Il revit Leurs corps sans vie, eviscérés et à moitié calcinés par son père... la scène, une énième fois, repassa devant ses yeux. La maison familiale en feu. Son père possédé, lardant le corps de sa femme à coup de serpes. Ses deux frères et soeurs morts, en train de brûler, la gorge ouverte. La rage, noire, l'effroyable colère qui l'avait habité. Il n'avait jamais haussé le ton, jamais causé de mal à quelqu'un. 17 ans de colère contenue avaient explosés d'un coup. Il l'avait frappé, mordu, griffé. Même lorsqu'il perdit son doigt. Même lorsque la serpe rippa sur son crâne, faisant couler le sang sur son dos. Même lorsqu'un que son bras fut ouvert sur toute sa longueur.

Ce n'était pas un combat. Ni une revanche, ni même un lynchage. Ce n'était pas humain. Lorsqu'ils étaient arrivés, le père de Grayle avait été littéralement massacré, et son fils, tel un animal enragé, le corps poisseux de sang continuait de frapper le cadavre sans vie.

- Tu m'écoute quand je te parle.

Claquement de doigts. Grayle revint dans le monde réel, et ses yeux gris reprirent vie.

- Pardon messire.
- Normalement, je ne me déplace pas pour vos affaires, paysans. Mais j'ai du faire une exception. Sais tu ce que vaut un pariccide, Grayle ?
- La mort.
- Exactement.

Grayle regarda autour de lui, avant de revenir vers le noble.

- Je suis mort ?
- Non.

Son coeur explosa. Un pitoyable "pardon?" se fit entendre. Il ne sauta même pas de joie. Il était encore en train de réaliser...

- Étant donné les circonstances de ton crime, ta vie sera épargnée. Mais ce genre d'événement pose problème. Donzenac est calme et n'attire pas l'attention du reste du monde, et nous voulons que ca reste ainsi.
- Tu es exilé Grayle. Banni. A partir d'aujourd'hui, tu va quitter Donzenac. Puis Curzio. Et pour que tu ne revienne plus, ta tête sera mise à prix dans 1 mois. Si quiconque ne fait que t'entrapercevoir ici, tu sera abattu comme un chien

*Au final, ils ne font que me donner de l'avance...*

Il s'inclina.

- Merci

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Accompagné de Pierrick, Grayle avait été escorté jusqu'à la sortie du village, puis sur quelques centaines de mètres. Le milicien l'avait ensuite quitté. Une dernière accolade, une bonne chance. Grayle l'avait laissé repartir le regard vide, sans dire un simple "merci", et le regrettait déjà. On lui avait donné des vêtements propres, enlevé ses chaines. En prison, il avait été soigné des blessures causées par son père. Il s'en tirait formidablement bien, et le savait.

Il reprit la route. Mais, au détour d'un arbre...

- Grayle. Mon enfant.

Le jeune homme se retourna. Sortant de derrière un arbre avec la souplesse d'une rodêuse, la prêtresse Nessala, celle qui l'avait pris sous son aile, apparue.

- J'ai cru ne jamais vous revoir... confessa Grayle, qui sentit les larmes remonter. Ils avancèrent l'un à l'autre, et finirent l'un contre l'autre, dans une étreinte pleine d'amour amical et de sincérité. Je suis désolé chuchota t-il, la tenant contre lui. Elle caressa ses cheveux, suivant le sillon de la cicatrice parmis ces derniers.

- Je ne pouvais pas pleurer en public dit-elle avec un pâle sourire, que Grayle essaya d'imiter. Je t'ai... apporté quelque chose. Viens.

Il la suivit, s’enfonçant dans la forêt. Après une petite minute de marche, ils arrivèrent devant une souche, sur laquelle reposait une faux. Sa faux. Elle s'en saisit, et la lui donna.

- Tu a passé ta vie avec cette faux Grayle. Ton père, que Néera le pardonne, s'en est servi, ainsi que tes ancêtres. Elle doit être avec toi... même si tu compte la revendre, c'est à toi de décider ce qu'il adviendra d'elle.

Il s'en saisit avec émotion. Une faux n'était ni discrète, ni pratique, mais... elle avait raison. C'était la sienne. SA faux. La faux des Gardair. Qui sais, peut-être qu'un jour, il trouverait une ferme acceptant de l'accueillir...

- Et ceci... est pour toi.

Elle tenait un cylindre métallique entre ses mains, et le lui donna. C'était une urne. Il n'osa rien dire. Il savait ce qu'il y avait dedans. Ce qui restait de sa famille... Il la serra contre lui.

- Veux tu être pardonné Grayle ? Par Néera, et par moi ? demanda la prêtresse d'un air sévère. Il hocha la tête.

- Loin au nord se trouvent les montagnes de Zagazorn. Les terres des nains. C'est une terre froide et dangereuse. Peu de choses y poussent. Je veux que tu trouve le plus haut sommet accessible, et que tu y disperse les cendres de ta famille au vent. Alors, je te pardonnerais.

- Et la déesse ? demanda t-il avec révérence.

- Si tu veux qu'elle te pardonne, alors, tu montrera ton courage en allant au Puy d'Elda. C'est une terre aride, hostile, dont la faune, la flore et les habitants, les drows te réduiront certainement en esclavage, ou te tueront, au mieux.

Silence.

- Si tu veux que la déesse te pardonne, alors c'est là bas que tu dispersera les cendres...

Elle prit son visage entre ses mains, et embrassa son front, se dressant sur la pointe des pieds.

- Maintenant, va Grayle. Va découvrir le monde. Tant que tu le peux encore.

Il s'en alla.

Et ne revint jamais.

HRP:

Vite fait, bien fait ! Et vaut mieux pas que j'attende une seconde de plus sinon Halya me bouffe.

Code:

[Métier] : Voyageur

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : Corps-à-corps

[Alignement] : Neutre bon

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Fiche replacée en présentoir pour mise à jour

Ancienne Fiche:

Bonjour !

Je viens à la chasse aux nouvelles!
Es-ce que cette fiche est bientôt terminée?

A bientôt  

EDIT: Signe de vie donné par Discord

Fiche replacée en présentoir pour mise à jour

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