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 Eraïos Aen'Tyril [Terminé]

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Eraïos
Elfe
Eraïos


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MessageSujet: Eraïos Aen'Tyril [Terminé]   Eraïos Aen'Tyril [Terminé] I_icon_minitimeMar 10 Juil 2018 - 16:37

Identité
Nom/Prénom : Aen'Tyril Eraïos
Âge/Date de naissance : 174 ans, né quelque part en 837 du 10ème Cycle.
Sexe : Masculin
Race : Elfe
Faction : Cités d'Anaëh
Alignement : Neutre strict
Liens notables : -


Particularité :

  • Eraïos a été élevé chez des humains de la Péninsule toute son enfance, n'a pas de souvenirs précédent son arrivée et a décidé à sa libération de rejoindre les siens en Anaëh. Il n'a évidemment aucune culture elfique et a envie d'apprendre. (cf: Histoire)
  • La Symphonie des Arbres était un concept étranger à Eraïos pendant toute sa vie mais depuis son arrivée dans la forêt il n'entend plus que ça et sa force l'a littéralement fait perdre connaissance. (cf: Capacités magiques & Histoire)
  • L'elfe a un aspect quasi-androgyne – même pour un elfe – purement par accident. Le fait d'être élevé par des humains qui ne savaient pas comment procéder pour une croissance idéale y a peut-être joué. Qu'elle qu'en soit la raison, quelqu'un qui ne fera pas attention pourra se faire avoir par l'ambiguïté de son apparence. (cf: Apparence & Histoire)


Métier : Ex-duelliste
Classe d'arme : Corps à corps


Possessions & Equipements :

Eraïos n'a comme possessions que ce qu'il a sur lui et y ajoute quelques pièces de cuir lorsqu'il se retrouve en situation de duel. Dans les faits donc, une tenue quelconque agrémentée d'une capuche, un plastron de cuir pour laisser glisser les coups, pas pour les encaisser, tout en laissant les mouvements de l'elfe libres, des gants, une ceinture et des bottes en cuir. A la ceinture n'est accroché qu'un petit couteau qui sert plus à la survie en voyage qu'à tuer quoi que ce soit plus gros qu'un lapin. Les armes qu'il a manié ne lui appartenaient pas et aussi il n'en possédait pas dans ses effets personnels.

Il est entré en la possession d'un petit pendentif en bois. Des branches entremêlées comme des tentacules y étaient représentées, et il était certain que ce pendentif avait une signification quelque part.

Apparence :

  • Taille :1,92m
  • Couleur des yeux :Vert/noisette

    Les différences entre les deux sexes sont réputées pour ne pas être très marquées chez les elfes, mais Eraïos pousse le cliché encore plus loin. Un corps fin, des jambes élancées, un visage lisse et ovale aux traits féminins constellé de tâches de rousseur en plus de sa douce voix pourront lancer un observateur sur de mauvaises pistes, et seul un connaisseur des formes peu prononcées des elfes du beau sexe aura une chance d'en constater l'absence.

    Ses déplacements restent en accord avec sa carrure et l'elfe a le pas léger, souple et assuré. Sa façon de se battre suit le pas également, et tous ses mouvements sont basés sur son agilité plus que sa force loin d'être exceptionnelle.


Personnalité :

Eraïos est, même pour un elfe, une personne très calme et rationnelle. Peu de choses le mettent en colère, et son "humeur de repos" est totalement neutre. On peut approcher son caractère de son côté stoïque, dans le sens philosophique du terme. Les choses qui ne dépendent pas de lui n'altèrent pas son caractère et semblent n'avoir aucune emprise sur lui. Mais lorsqu'il sent qu'il peut apporter sa pierre à l'édifice, Eraïos semble prendre vie.

Il n'est pas très cultivé sur le monde l'entourant, voire pas du tout quand cela concerne les elfes, et va par conséquent être très curieux quand il rencontre quelqu'un qui en sait plus que lui. Il ne va pas abreuver ses interlocuteurs de questions cependant, et préfèrera l'observation pour apprendre, restant silencieux la plupart du temps en la présence d'une personne qui en connait plus.

Son apparence physique ambiguë est purement accidentelle, et aucun effort n'est fait par Eraïos pour l'amenuiser ou l'amplifier. Il en est presque inconscient car personne ne lui a jamais fait remarquer, tous ses interlocuteurs ayant été des humains qui n'avaient jamais vu d'elfes, ils avaient jugé ça normal. Par nostalgie, il a même gardé l'habitude de se coiffer exactement de la même manière qu'Eiva le faisait. Eraïos aura en effet tendance à céder à la nostalgie, bien que les événements heureux aient encore été trop rares dans sa jeune vie, alors qu'il avait assisté à un nombre beaucoup trop importants de décès.

Capacités magiques :

Eraïos n'a a priori aucune capacité magique, et ayant été élevé loin d'Anaëh, il n'avait jusqu'à présent jamais ressenti une quelconque force qu'il ne pouvait comprendre. Ses premiers pas en Anaëh cependant présageaient une tout autre vérité. Il avait pris de plein fouet la Symphonie des Arbres qui l'avait assommé sur place. Un fort potentiel était là, mais la question restait de savoir si Eraïos allait s'y habituer et le garder enfoui, ou s'il allait chercher des personnes capables de l'aider à comprendre ce qu'il lui arrivait.
Histoire

Quand un elfe grandit entouré d'elfes, son seul souci est de comprendre. De comprendre où il vit, de comprendre qui il est, de comprendre les siens, de comprendre sa place, en profitant, ou souffrant, de la position de ses proches dans cette société.

Quand un elfe grandit entouré d'humains, son seul souci est de comprendre. De comprendre pourquoi le monde avance à une vitesse folle, et pourquoi une seule personne n'avance pas avec le monde, lui-même.

Ce qui devait être n'a pas été, et rien ni personne n'a essayé d'y remédier.

***

Thaelaf l'impatient (808, 10ème cycle – 862, 10ème cycle)

An 843, 10ème cycle, la péninsule, au sud. Un petit noble et propriétaire terrien, Thaelaf, ni le premier de sa lignée, ni le dernier, reçut un cadeau. Peu étaient au courant de quels événements avaient amené un petit elfe à se retrouver sous la tutelle de Thaelaf. De l'elfe n'étaient connus qu'un prénom, Eraïos, et un âge approximatif, une demi-douzaine d'années, et il allait grandir loin des siens.

Pour se retrouver avec Eraïos entre les pattes, Thaelaf avait participé par proxy à une vente aux enchère en Ithri'Vaan. On ne sait pas lors de quel raid il s'est retrouvé séparé de sa famille mais un drow attentif l'avait trouvé sous une pile de vêtements. Pour faire augmenter artificiellement sa valeur aux yeux du noble de la Péninsule, un nom lui avait été inventé et un pendentif accroché au cou. L'acheteur penserait qu'il avait mis la main sur un elfe non banal, ce qui était absolument faux, ses parents étant de simples elfes d'Ithri'Vaan qui s'étaient retrouvés au mauvais endroit au mauvais moment. C'est par la voie des eaux qu'Eraïos était arrivé jusqu'à la Péninsule.

Elever un elfe prendrait des générations, bien sûr, mais ce n'était pas l'objectif en lui-même. L'objectif, à très long terme, était d'avoir un guerrier personnel immortel attaché à cette maison, après avoir été défait de trop nombreuses fois dans des duels utilisés pour résoudre des querelles de nobles.

Thaelaf pensait, de façon assez particulière, au bien des siens, non pas à ses objectifs personnels. Cependant, contre toute attente, l'égoïsme et la frustration de ne pas pouvoir profiter de son investissement allait le rendre fou, et au lieu d'élever le petit elfe correctement, il le laissa aux mains de serviteurs peu désireux de s'en occuper.

De ce fait, les premiers souvenirs d'Eraïos ne furent pas des souvenirs joyeux, et il n'eut que peu de contacts humains en dehors de ceux qui lui permettaient de survivre. De la même façon, comble pour un elfe, Eraïos ne mit pas un pied à l'extérieur de la demeure de Thaelaf.

***

Thaelaf le jeune (842, 10ème cycle – 891, 10ème cycle)

An 852, 10ème cycle, le premier fils de Thaelaf l'impatient prit les rennes de son père lors de sa mort. Il n'avait que vingt ans à ce moment là, cinq de moins qu'Eraïos, mais de par la différence de croissance des deux races, il l'avait toujours vu comme une présence immuable et éternelle dans sa demeure, bien qu'ils aient grandi complètement séparés.

Le nouveau maître des lieux n'était que curiosité envers l'elfe, et au lieu de traiter Eraïos comme un prisonnier, il avait décidé de l'intégrer à part entière à sa famille, ainsi que de punir ceux qui l'avaient délaissé. Eduqué par ceux là même qui avaient éduqué Thaelaf, on lui apprit le langage des hommes, et tout ce qui lui permettrait d'accomplir son rôle le temps venu, pas plus, cependant, car il n'était que voué à combattre tout en ayant le moins d'envies d'indépendance possible.

Le savoir mis à sa disposition était maigre par rapport aux quantités astronomiques de savoir qu'un elfe de l'Anaëh pouvait intégrer, et il l'eût très vite épuisé. Au moment où les éducateurs avaient baissé les bras, Thaelaf jugea qu'il était temps d'initier l'elfe au combat. Bien sûr, il faudrait attendre une ou deux générations de plus pour qu'il commence la pratique en elle-même, mais plus on l'habituait à observer et apprendre sur ce sujet, plus il serait efficace dans le futur.

***

Thaelaf le duelliste (938, 10ème cycle – Le Voile)

An 979, 10ème cycle, après des décennies d'entraînement, Eraïos était prêt à remplir son rôle. Le dernier Thaelaf, surnommé le duelliste pour ses liens avec l'elfe à titre posthume, fut le premier à pouvoir profiter de l'investissement. Tant d'années après s'être emparé de l'elfe, plus d'un siècle, les intentions de Thaelaf "l'impatient" étaient presque oubliées alors que les duels s'étaient faits de plus en plus rares.

Le maître des lieux actuel avait donc trouvé une fonction pour l'elfe, et une vingtaine d'années de malheur allaient s'abattre sur ses terres. A chaque fois qu'une querelle avait lieu entre des sujets de Thaelaf, il ne prenait pas de décision tranchée, mais organisait un duel entre les deux parties en prêtant Eraïos à la cause qu'il préférait ou qu'il jugeait intéressante sur le moment. Ceux qui refusaient le duel se voyaient obliger de céder, si bien que la plupart envoyaient des jeunes inconscients à la mort face au guerrier immortel. En conséquence, les duels étaient tellement déséquilibrés qu'Eraïos les remportait sans trop d'efforts, et son corps d'elfe ne se développait que très peu, et il restait très fin avec des muscles peu prononcés.

Eraïos lui avait été élevé pour ça et on ne l'exposait pas au contexte des duels, il savait juste devoir gagner des duels, parfois à mort, pour les intérêts des siens. Il n'était pas exempt de tout remord cependant, et c'est à travers quelqu'un très proche de lui qu'il les exprimait, quelqu'un qui l'éduquait aux arts de la vie – en opposition à ceux de la mort qu'il connaissait déjà – en toute discrétion…

***

Eiva (927, 10ème cycle – 995, 10ème cycle)

An 932, 10ème cycle, la première fois que j'ai rencontré Eraïos, j'étais trop petite pour comprendre qu'il n'était pas comme nous. On me disait de faire attention autour de lui, mais j'étais trop curieuse, et le petit elfe était ce qui se rapprochait le plus d'un grand frère. Du coup, je n'arrêtais pas de le suivre quand j'étais libre. Au début juste pour l'observer cachée dans un recoin, puis, plus téméraire, je le suivais, accrochée à lui. Je pense qu'il en était amusé, et je le voyais vérifier si j'étais toujours là, de temps en temps.

An 940, 10ème cycle, physiquement, j'étais devenue la grande sœur d'Eraïos. Cela ne changeait pas grand chose dans notre relation, qui s'était approfondie dans le temps, parce qu'il restait bien sûr plus âgé et mature que je ne l'étais et continuais d'agir comme un grand frère quoique un peu froid. J'appris plus tard que sa froideur était liée au nombre de décès qu'il avait déjà dû vivre, à un peu plus d'un siècle de vie entouré d'humains, et qu'il savait que je ne durerais pas. Je le suivais toujours, même quand il allait s'entraîner au combat, et quand il passait me voir dans mes quartiers, je m'amusais à le coiffer, comme une poupée, malgré toutes les protestations du monde.

An 944, 10ème cycle, vers la moitié du mois de Favriüs, alors que mon mariage était en cours de négociation, une mauvaise chute de cheval allait détruire ma vie. Du jour au lendemain, je devins paralysée des membres inférieurs. Toute idée de mariage disparut ainsi, et j'allais passer le restant de mes jours dans ces lieux, enfermée. Eraïos commença en conséquent à passer plus de temps en ma compagnie. A court d'occupations, ma famille n'ayant aucun projet pour moi, j'allais dédier ma vie à un elfe qui était mon dernier soutien.

An 980, 10ème cycle, ma vie s'était découpée en trois moments distincts pendant les quatre décennies qui avaient succédé à mon accident. Lorsqu'Eraïos s'entrainait ou était en duel, je restais seule, rêvant au monde qui aurait pu être si j'étais en bonne santé.

Quand le monde n'avait aucune raison de nous interrompre, nous restions tous les deux, à discuter de tout, à débattre sur des choses futiles, pendant que je continuais de le coiffer pour me raccrocher à ce que j'étais avant que ma vie ne change. C'était idiot, mais depuis toute jeune, voir sa chevelure d'elfe, ses traits fins et sa voix qui n'avait jamais cessé d'être douce – dans mon monde intégralement masculin – m'empêchait d'être complètement rationnelle face à lui. Un autre sujet de discussion qui revenait souvent était plus psychologique, je faisais prendre conscience à Eraïos que son rôle était anormal, qu'il valait mieux que ça. Je n'étais pas trop insistante, car il n'avait pas énormément d'autres choix que de se plier à ce qu'on lui demandait, mais il fallait que quand l'occasion serait venue il change totalement de vie pour sa santé mentale.

Enfin, les rares jours où il n'y avait ni duel, ni entraînement, j'invitais – grâce à l'argent de ma famille – des personnes qui connaissaient le monde, et nous restions suspendus à leurs lèvres. Je me souviens d'un savant de Diantra, particulièrement, qui nous avait parlé d'un mal qui m'affectait tout particulièrement, et sa leçon était que le bonheur n'était atteignable que si l'on ne se préoccupait que de ce sur quoi on pouvait agir, et d'abandonner tout le reste, qui ne méritait pas d'être retenu. Bien sûr, cela me concernait au plus haut point lorsque je rêvais d'un monde avec des membres inférieurs intacts.

An 995, 10ème cycle, ma mort approchait, j'en étais certaine. Elle allait être une mort douce, après avoir vécu beaucoup trop longtemps, beaucoup trop immobile. J'allais abandonner mon frère, qui allait devoir vivre une éternité sans moi. Ma dernière pensée fut pour lui, forcément, il avait été présent toute ma vie, alors que je n'avais été présente pour lui que pendant moins de la moitié de sa vie, il avait été mon sauveur, mais je ne pourrais pas le sauver à mon tour.

Ou c'était ce que je croyais. A travers un serviteur loyal, j'avais réussi à mettre la main sur le seul effet personnel de l'elfe à son arrivée chez nous, aucun Thaelaf ne méritait de garder cet objet. C'était un petit pendentif en bois ouvragé qui n'avait jamais intéressé aucun acheteur. L'objet lui permettrait peut-être de retrouver les siens s'il était libéré un jour et j'avais arrangé de le lui donner après mon décès.

***

Thaelaf le sage (980, 10ème cycle – ???)

Dans les jours qui suivaient le début du Voile, Thaelaf "le duelliste" allait mourir dans la nuit. Son fils n'y voyait rien de plus qu'une mort naturelle, mais beaucoup criaient au miracle, si bien que peu à peu, le doute vint envahir son esprit. Il avait entendu ce qu'il s'était passé aux alentours de Diantra, les multiples miracles, sauvant les valeureux et innocents, damnant les pêcheurs. Beaucoup critiquaient la façon de vivre des siens, et notamment les duels réguliers de son père, avec ce monstre sanguinaire qui n'hésitait jamais à abattre ses adversaires. Peut-être que Néera avait décidé de le punir ?

Pleins de doutes, Thaelaf décida de cesser complètement les duels, son père avait régné trop longtemps de manière autoritaire et il allait essayer de remettre de l'ordre dans sa maison. Il avait décidé de retirer Eraïos de ses fonctions, et à prendre de vraies décisions lorsque les siens devaient se quereller.

An 10, 11ème cycle, l'elfe s'était acquitté machinalement des ses fonctions pendant toute la période qui avait succédé la mort d'Eiva, la tante de Thaelaf, il ne pouvait pas se représenter le rôle qu'ils avaient joué tous les deux, l'un pour l'autre, et lorsqu'il les avait connu elle avait déjà l'âge d'être sa grand-mère, du moins par l'apparence physique, et la relation lui avait toujours paru étrange. Depuis qu'il ne s'occupait même plus des duels, Eraïos n'avait strictement pas bougé, comme vidé d'émotions, et on pouvait le retrouver assis par terre dans une petite forêt proche, en pleine méditation.

Quand Thaelaf, surnommé "le sage" en contraste avec son père, se rendit dans cette forêt en vue de rendre sa liberté à l'elfe, il trouva là l'elfe, aussi impassible qu'on le lui avait rapporté. Quand il commença à s'en approcher, il se rendit compte que pour la première fois il allait lui adresser la parole. Après un "j'ai décidé de rendre ta liberté" hésitant, la scène qui s'ensuivit l'ébahit. L'elfe se leva tout simplement, lança un regard dans la direction de Thaelaf, et disparut dans les arbres. Ce visage lui restera gravé dans l'esprit pendant très longtemps. Les traits très féminins, même pour un elfe, un regard las, aucune émotion montrée, des cheveux coiffés comme Eiva le faisait de son vivant, et un rayon de lumière qui s'était faufilé à travers les feuillages éclairait tout juste ses traits. Il comprenait qu'il avait sauvé la vie de cet elfe avec une seule phrase.

***

Eraïos (837, 10ème cycle – ???)

An 11, 11ème cycle, mon voyage avait été long et éprouvant, alors que je m'étais retrouvé seul et sans le sou. Grâce aux voyageurs que j'avais rencontré avec Eiva, j'avais une idée du chemin à arpenter, des dangers à éviter, et des signes à suivre pour retrouver l'Anaëh. Eiva, c'était grâce à elle que j'étais là. Sa mort m'avait bouleversé, mais elle m'avait convaincu que si un jour on n'avait plus besoin de moi, je ne devrais qu'avoir un objectif, retrouver les miens, que ma vie n'avait pas été naturelle. Et quand on m'a offert la liberté, je n'y ai pas réfléchi à deux fois.

Mon voyage donc, qui m'avait mené à travers la péninsule, que j'avais traversée de la façon la plus discrète possible le long de la route intérieure, cachant à tous le fait que j'étais un elfe. Vint ensuite Oësgard, et de là je n'avais plus qu'à traverser l'Oliya et rejoindre Linaëh, ce que je fis aisément, avec des oreilles toujours aussi dissimulées.

En me rapprochant de Linaëh, un bourdonnement m'emplit la tête et résonnait de plus en plus fort au fil des heures. Je ne pouvais même plus penser, mais je me devais de continuer, sans vaciller. Une scène merveilleuse s'offrit soudain devant moi.

Au milieu d'une sorte de clairière trônait un arbre probablement plus âgé que je ne l'étais, un cours d'eau l'encerclait, et sous ses racines très aériennes il y avait un espace juste assez grand pour que je puisse m'asseoir. C'était l'endroit parfait pour me reposer et il ne ressemblait en rien à un nid ou quelque terrier que ce soit, même si je n'avais aucune idée des créatures qui pouvaient se retrouver dans les parages. Je m'étais déplacé sans me rendre compte sous ces racines, et assommé par le bourdonnement incompréhensible qui ne faisait que s'accroitre.
HRP:


Dernière édition par Eraïos le Mer 11 Juil 2018 - 18:41, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Eraïos Aen'Tyril [Terminé]   Eraïos Aen'Tyril [Terminé] I_icon_minitimeMar 10 Juil 2018 - 19:02


Et bah la voilà enfin cette fiche !

Du coup, c'est qu'au final tu l'as plutôt bien ficelé ton micmac. Les objectifs de la famille qui s'est occupée de ton perso sont bien trouvés, la manière dont a été gérée l'éducation du perso et son rapport à la famille est vachement bien foutue, et du coup, sur le gros de la chose, on a pas grand chose à reprendre.

PAR CONTRE ( parce qu'il y a toujours un détail sur lequel s'arrêter ) il faudra absolument, même si tu ne fais qu'y faire une vague allusion, ou même nous envoyer à nous du staff une liste d'options dans lesquelles tu serais susceptible de choisir plus tard, que tu définisses la manière dont Eraïos en tant qu'enfant est arrivé jusqu'entre les mains de Péninsulaires.
Qui sont ses parents ? Des elfes des Noss ? Des elfes d'Ithri'Vaan ? Des elfes des Cités ?
Comment ses parents ont été séparés de lui ? Est-ce qu'il a été kidnappé ? Est-ce que ses parents sont morts et l'ont confié à quelqu'un de moins scrupuleux qu'ils ne le pensaient ?
Comment est-il arrivé jusqu'au Sud de la Péninsule ? Est-ce qu'il a été vendu ? Est-ce qu'on l'a mis sur un landau et jeté à la rivière ?

Sinon, deuxième et dernier détail à revoir, le chemin par lequel il a fait son retour en Anaëh.
Grosso merdo, les deux portes d'entrée pour l'Anaëh quand on vient de Péninsule c'est la frontière Linaëh / Oësgard, et l'Annon. Du coup, toi tu as choisi de faire la route du Sud et de passer par l'Annon... mais dans ce cas-là pourquoi aller chercher l'Oliya jusqu'à Thaar et prendre le risque de passer par Sol'Dorn ( qui est aux mains de Drows qui ne demandent qu'à zigouiller de l'elfe ) alors qu'en prenant plein est à partir de Naélis tu retrouves l'Oliya =p ?
Puis au passage, pour rejoindre Naélis, même si tu ne passes pas par le coeur, il faut que tu longes les frontières d'Aduram, et en Aduram ( moins aux frontières quand même ), la Symphonie est non seulement très forte, mais très violente ( on ne l'a pas surnommée Dissonance pour rien ). Du coup ton personnage devrait avoir déjà connu quelques coups de marteau sur le crâne avant de retrouver les Chants de l'intérieur d'Anaëh ( qui devraient lui paraître plus doux d'un coup Eraïos Aen'Tyril [Terminé] 657689250 )

Je ne te demande pas d'abandonner l'idée d'être assommé par le contact à la Symphonie une fois arrivé en Anaëh, mais pour le coup, vu la route empruntée, il faudrait juste ne pas oublier la menace que représentent même les bordures de l'Aduram pour les elfes Wink
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MessageSujet: Re: Eraïos Aen'Tyril [Terminé]   Eraïos Aen'Tyril [Terminé] I_icon_minitimeMer 11 Juil 2018 - 13:46

Merci pour le retour, j'ai envoyé un mp pour les propositions de passé d'Eraïos et modifié son parcours pendant ce voyage, normalement tout est bon :D

Edit: J'ai rajouté un paragraphe au début de l'histoire pour préciser d'où Eraïos vient, qui sont ses parents et tout et tout, j'espère que ça règle la question.
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MessageSujet: Re: Eraïos Aen'Tyril [Terminé]   Eraïos Aen'Tyril [Terminé] I_icon_minitimeMer 11 Juil 2018 - 20:17


Eraïos Aen'Tyril [Terminé] Tampon13
Voilà qui ne va pas arranger ta situation niveau RPs !

Code:
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[Classe d'arme] : Corps à Corps

[Alignement] : Neutre Strict

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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Aerianna Hiisi
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MessageSujet: Re: Eraïos Aen'Tyril [Terminé]   Eraïos Aen'Tyril [Terminé] I_icon_minitimeSam 23 Jan 2021 - 18:00


Décédé en Barkiòs de l'an 17 du XIe Cycle


Nom : Eraïos Aen'Tyril
Age : 175 ans

Retenu par son ancienne vie et les drames qu'il a vécus, il n'a jamais réussi à se sentir pleinement elfe et s'est toujours accroché à l'Humanité sous la forme d'Elenwë. Il s'est suicidé dans son habit de prêtre et a été découvert par les siens, ceux qui comme lui ne voulaient pas voir les raisons du rejet d'Elenwë.

Code:
Mort(e) en Barkiòs de l'an 17

[Métier] : Prêtre d'Elenwë

[Sexe] : Homme

[Classe d'arme] : Corps à Corps

[Alignement] : Neutre Strict

[Lieu de repos] : Alëandir
 

Lien vers le RP de la mort : Les chaînes qui le retenaient

Eraïos Aen'Tyril [Terminé] MdO_2020_FinTragique_Eraios
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