Maralina Irohivrah [Terminé]

Identité

Nom/Prénom : Maralina « Mara » Irohivrah
Âge/Date de naissance : 98 ans, Née en la sixième ennéades de Favriüs de l’année 912, Xe cycle
Sexe : Féminin
Race : Sang-mêlée Elfique
Faction : Ithri’Vann
Alignement : Chaotique Neutre
Liens notables:

Pouvons-nous réellement considérer les autres membres du conseil de Thaar comme des liens notables? Sinon non, sa famille est décédé lors de la guerre qu’elle avait livré contre la précédente princesse de l’Uldal’Rhiz.

Particularité :

Contrairement à l’image préconçue que l’on peut avoir dans son esprit lorsque l’on pense à une marchande des plaisirs de la chair, Maralina est extrêmement posé. Oui, une certaine sensualité se dégage de chaque mouvement qu’elle fait, ne laissant personne indifférent. Mais elle semble toujours en contrôle de ses émotions.

Métier : Membre du conseil de Thaar – Princesse Marchande d’Uldal’Rhilz, Marchande d’esclave et de plaisir de la chair
Classe d'arme : Corps à corps

Possessions & Equipements :

Par où commencer, le domaine des Irohivrah à Thaar est maintenant le sien. Un gigantesque palace situé dans les quartiers riches de la ville où tout est permis. Ce palace qui ne cesse de s’agrandir fit l’envie de presque toute la ville.  Le domaine fut construit par son arrière-grand-père, alors que son commerce d’esclave commençait à prendre une certaine ampleur. Avec les années, le domaine se transforma en un gigantesque palace. Le domaine en pierre blanche est entouré d’un haut et épais mur afin de laisser le petit peuple à l’extérieur. La demeure est composés de nombreuses pièces en tout genre, toutes, plus décoré les unes que les autres. De nombreux jardins, énorme et luxuriant, entourent la demeure. C’est une demeure digne d’une reine. Le domaine a aussi sa propre caserne étant donné que les Irohivrah ont leurs propres milices. À Thaar, l’argent achète tout, y compris la protection de combattants hors pairs. Maralina a aussi acquis un nouveau domaine tout récemment à Uldal’Rhilz. Mieux valait avoir un pied à terre pour réclamer la couronne de la province. Demeure, tout aussi impressionnante et comparable que le domaine familiale à Thaar.

Mara eut la chance d’avoir de venir d’une famille de marchand extrêmement prospère, elle put donc facilement avoir accès à la flotte des Irohavrah. Une gigantesque flotte marchande qui permet d’exporter ou d’importer la marchandise de la famille partout en Ithri’Vann. Sinon que dire d’autres? Tout ce qu’elle voulait, elle le reçoit en cadeau ou peut l’acquérir assez aisément. Les demeures sont pleines de riches tapisseries, de tapis luxueux, de meubles finement décorés. Sans compter, les tas de bijoux, pierres précieuses et vêtements qu’elle possède. Les écuries sont pleines de cheval pur-sang et autres animaux exotiques. Des tas d’esclaves et de serviteur, honnêtement, elle ne manque absolument de rien.

Ses commerces sont nombreux et se propagent en peu partout dans la région, elle avait vite comprit rapidement d’élargir les horizons de son commerce et de l’adapter à l’endroit où elle se situait était probablement la meilleure option pour faire fleurir son entreprise.

Apparence :

Physiquement, disons que la princesse d’Uldal’Rhiz ne laisse personnes indiffèrent. Les origines elfiques lui ont donné une vie extrêmement longue. À 98 ans, elle n’en n’as que l’apparence de qu’un humain dans sa jeune vingtaine. Un corps menue et effilée, une peau douce et ferme, elle est beaucoup plus petite que la majorité des elfes, preuve que le sang humain qui coulait dans ses veines avait aussi une place importante. Elle a hérité de forme ronde et alléchante. Une poitrine généreuse, des hanches rondes à souhait souligne sa taille fine. Son visage ovale met joliment en valeur ses lèvres pulpeuses et son nez fin. Sans oubliés ses yeux, en forme d’amande, d’un bleu élégant et perçant. Elle a de longs cheveux noirs qui lui arrêtent au bas du dos. Et elle en prend énormément soin, n’hésitant pas à les orner de bijoux tous les plus luxueux les uns que les autres.

• Taille : 1m70
  
• Couleur des yeux : Bleu
  

Personnalité :

Ne vous fiez pas à son apparence de jeune hybride angélique, elle n’en retient que de son physique. Digne des plus féroces femmes d’affaire, Maralina est extrêmement ambitieuse et intelligente. Elle n’arrêtera jamais tant et aussi longtemps que ses plus profonds désirs ne seront pas réaliser. Son but ultime? Contrôler tout l’Ithri’Vann, et éventuellement étendre son pouvoir plus loin.  Extrêmement manipulatrice, elle n’hésite pas à utiliser les faiblesses d’autrui pour s’enrichir ou acquérir un peu plus de pouvoir. Semblant toujours avoir une longueur d’avance sur ses adversaires, elle contrôle tout ce qui se passe autour d’elle comme un jeu d’échec. Pour elle, le monde est un troupeau. Un troupeau de moutons stupides et naïfs, facile à pousser dans la direction que l’on veut. Il faut juste savoir comment s’y prendre et s’est un jeu que la cadette des Irohivrah excelle. Provocatrice, possessive et hautaine sont probablement d’autres termes à laquelle on peut la rattacher. Ses parents ont dépensé sans compter pour s’assurer que leurs enfants soient éduqués et Maralina avait profité de chaque professeur mit sur son passage pour en apprendre un peu plus sur le monde. Pour comprendre chaque équation, chaque réaction que les gens pouvaient avoir. Elle avait compris très vite qu’elle serait la candidate parfaite pour reprendre le commerce de son père. Féroce négociatrice, elle pourra obtenir ce qu’elle veut de vous sans même que vous vous en rendiez compte.

Si l’on va de l’autre côté de la médaille, on peut aussi découvrir une jeune hybride charmante, très vive d’esprit et qui n’a pas froid aux yeux. Elle réussira et apprendra de chaque erreur ou faux mouvement qu’elle fera. Sinon, si vous avez la chance de l’avoir comme alliée, vous retrouvez quelqu’un de généreux, mais rappelez-vous qu’elle n’hésitera pas à réclamer la faveur quand le moment sera venu.  Elle est une amante exceptionnelle, capable de séduire n’importe quel genre de personnalité. Passionné, attentionné et séductrice sont probablement les appropriés à son bon côté. Elle dégage une énergie hors du commun, nombreux sont ceux qui sont totalement envoûtes par son unique présence, et ce malgré l’air froid qu’elle peut avoir à certain moment.

Capacités magiques :
Aucune

Histoire

Irohivrah… Un nom qui effraye de nombreuses personnes à Thaar de nos jours. Une famille riche, puissante et que vous ne voulez pas avoir comme ennemi.  L’empire d’Irohivrah, c’est comme cela que la populace appelle le réseau crée par Maralina Irohivrah. Mais malheureusement, il n’en fut pas toujours le cas. La famille avait toujours été puissante et riche. Elle gérait des commerces prospères d’esclave et d’herbes médicinales en tout genre à Thaar. Elle fut assez puissante pour être crainte, mais pas assez respecter ou prospère pour être admis dans le conseil de Thaar. Le père de notre héroïne, Kelas Irohivrah, avait pour but de devenir un des membres du conseil. Il voulait faire partir de l’élite, mais son manque d’éducation et de créativité était flagrant. Kelas était un semi-elfe beaucoup trop honnête pour rejoindre le conseil de la ville. Il eut une vie assez tranquille, tentant de se faufiler sans succès dans l’élite de sa ville. Ce qui malheureusement, ne put jamais accomplir. Le commerce dont il était la tête lui avait été de son père, qui lui-même  avait hérité de son père, et il voulait absolument passer le flambeau à un de ses enfants un jour. Ambition très noble, qui ne semblait pas partagé par tout le monde dans cette cité, mais cela ne l’arrêta pas. Il rencontra une elfe du nom de Marinella. Ce fut l’amour fou. Elle lui donna deux magnifiques petites filles, Leephina, l’ainée et Maralina, de deux ans plus jeune. Malheureusement, l’elfe eut des grossesses particulièrement difficiles et mourut en donnant naissance à Maralina.

Son père, accablé par la perte de son épouse, donna tout ce qu’il pouvait acheter à ses filles. Une éducation avec les meilleures professeurs de l’Ithri’vann. Des cours de combats, de monté à cheval, des voyages luxueux un peu partout dans la région. Rien ne leur était refusé. Tandis que sa sœur ainée, Leephina devenait une espèce de parasite de la fortune de son père, Maralina étudiait pour tenter, tant bien que mal de reprendre les rênes de l’entreprise familiale. Elle avait compris, et ce dès l’adolescence, qu’elle devrait faire ses preuves à son père pour l’obtenir. La cadette fut tout en son possible pour apprendre le plus possible sur les marchés, et elle ne cessait de s’améliorer à chaque jour. Et puis, le voile arriva. Sortant de nuls part un chant envahi la cité, et ce fut à ce moment, que pour la première fois, qu’elle goûta au plaisir de la chair. Elle s’enveloppa des bras d’un des gardes de la milice de la famille, Ulric. Ce dernier, lui fit découvrir des passions nouvelles. Elle abandonna son corps de femme entre ses bras et ne put s’empêcher de succomber à la passion qu’était ce plaisir charnelle. Le voile changea sa façon de penser. Elle devint adepte du culte d’Arcam, comme la plupart des habitants de Naelis.

La cadette des Irohivrah rencontra Amshet Ank Afah alors qu’elle avait 88 ans. De près de dix ans son aînée, la princesse marchande de Uldal’Rhilz l’avait obnubilé. Son ascension fulgurante au conseil avait fait d’elle une personne intouchable. Les gens l’admirait et se pliait en deux pour respecter ses moindres volontés. Mara ne pouvait s’empêcher de détester cette demi-drow. Elle se mit à la jalouser, à vouloir s’emparer de ses richesses. Comment une esclave pouvait-elle accéder au conseil alors qu’elle, Maralina Irohivrah, héritière de la fortune familiale, se retrouvait à faire des courbettes devant elle pour tenter d’être dans ses bonnes volontés. Mara se jura à ce moment qu’elle allait prendre ce qu’on lui devait et à sa famille. Mais ce plan ne se ferait pas sans aide…

6e ennéades de Karfias, an 1, Cycle 11

Mara était assis, bien droite sur la chaise de son père, pendant que celui-ci marchait d’un bout à l’autre de la pièce. Ce dernier, nerveux, tentait tant bien que mal de comprendre l’objectif de sa fille. Il Se retourna devant elle, et en posant les deux mains sur son propre bureau lui demanda, d’un air agacé; « Et pourquoi je ferais cela? Tu le sais très bien que ta sœur va hériter de notre empire. Je n’ai pas le droit de changer les choses pour le donner à toi et ce, même si tu as été mon bras droit ces dernières années » Maralina ricana légèrement et reprit son air froid et fière en une seconde. « Vous les savez père. Leephina n’est tout simplement pas prête à prendre le contrôle. Tout ce qu’elle veut est se trouver un riche mari et ne rien faire de sa journée. Tandis que moi ! MOI, je le suis. Et laissez-moi vous prouvez. » Kelas regarda sa fille d’un air méfiant et lui fit signe de continuer. Mara se leva du fauteuil richement décoré et alla chercher une carte de la ville avant de la déposer sur le bureau de son père. « Amshet contrôle le marché de l’opium. Nous savons pertinemment qu’il n’y as pas d’autre joueur dans ce marché.  Oui, nous avons commencé une production à son insu. Mais si l’on ne peut vendre notre produit et se créer une réputation de fournisseur solide, on ne pourra pas facilement faire du profit. Nous avons besoin d’un plan d’attaque solide et se faire une place agressivement sur le marché. » Son père hocha la tête avant de lui demander de quelle façon elle se ferait une place sur le marché. Maralina eut un sourire légèrement mesquin avant de commencer. « C’est simple cher père, coupez l’offre. La demande restera toujours là et à ce moment nous serons là, prêt, pour proposer à qui le veut bien notre produit. La populace nous connait, nous produisons presque toutes les plantes médicinales  et autres substances hors du commun qui entre à Thaar. Ils viendront nous voir aussitôt que les réserves d’Amshet seront à sec. » La question qu’elle attendait ne tarda pas à venir : « Et comment crois-tu que tu vas arrêter sa production! Bon sang Mara! S’attaquer à un membre du conseil n’est pas la solution! » La sang-mêlé haussa les épaules et dit d’un air ennuyé ; « Qui ne risque rien n’as rien. ». Kelas se mit alors à hurler contre sa fille, lui disant que jamais il ne lui  laisserait contrôler l’empire que son père lui avait donné. Selon lui, elle le détruirait en  quelques minutes. Mara serra des poings et sortit d’un pas furieux du bureau de son père. La traîne de sa robe claqua tellement elle se retourna rapidement, et le bruit de ses talons sur le marbres blanc du domaine ne laissait rien à l’imagination. Comment osait-il la sous-estimé? Comment osait-il pensé que quiconque dans ce conseil avait plus qu’eux!

Elle entra en trombes dans ses appartements, prenant un magnifique vase qui ornait une armoire richement décoré et le tira au bout de ses bras. Le vase s’écrasa sur le mur en faisant un bruit incroyable, elle lâcha un hurlement de colère et attrapa une de ses esclaves qui tentait, tant bien que mal de contrôler les tremblements de frayeurs qui l’habitait. « Vas me chercher Ulric – MAINTENANT! » dit-elle d’un ton ferme et agressif. La pauvre esclave ne demanda même pas son reste et partit exécuter la demande de sa maîtresse. Ulric était le chef de la milice de la famille. Il était un humain et un ancien mercenaire qui avait été engagé il y a quelques années par Kelas. Combattant assez doué, il avait un corps énormément découpé et son visage carré, était orné de magnifiques yeux bleus. Il était bel homme au final, et aussi un des nombreux amants de Maralina. Ce dernier arriva rapidement dans les appartements de sa maîtresse avant de faire une révérence. La sang-mêlé n’était pas d’humeur à jouer et elle lui lâcha d’un ton sec de se relever. Ce dernier s’approcha d’elle et vit le vase en mille morceaux près du mur. « Je vais supposer qu’il n’a pas accepté ta proposition? » Maralina croisa les bras en lui lançant un regard meurtrier. Ce dernier haussa les épaules et dit; « Je te l’ai dit qu’il ne voudrait rien savoir. Ton père est un mouton. » La jeune femme se leva de son lit en lui lançant un regard défiant. « Alors vaut mieux se débarrasser de certains moutons. » Ulric resta quelques peu surprit de la réponse de sa belle, mais n’en fit pas de cas. « Tu as toujours ce contact pour le chef de cette bande de malfrat que je t’ai demandé voilà quelques ennéades? » Ulric hocha la tête en lâchant un regard suspicieux vers son amante. « Arrange nous un rendez-vous discret. Que lui et moi. » Elle lui fit un signe de la main pour signifier que la discussion était terminé et qu’il devait partir. Le mercenaire approcha de Maralina en déposant sa main sur la taille fine de la jeune femme. Mais cette dernière lui fit comprendre d’un regard qu’il n’aurait certainement de l’affection d’elle ce soir. L’homme soupira et sortit de la pièce. Mieux valait arranger  ce rendez-vous rapidement pour éviter les foudres de la jeune femme.

8e ennéades de Karfias, an 1, Cycle 11

Maralina était sur le balcon de ses appartements, admirant la vue qu’elle avait du joyau. Si tout se déroulait comme elle l’avait planifié, bientôt elle y serait. Lorsque le soleil commença finalement à ce coucher sur le joyau, la jeune hybride entra à l’intérieur en claquant des doigts pour que ses esclaves l’aident à se changer. Elle enfila des pantalons moulants et une armure en cuir. Attacha une ceinture ornée d’une longue épée. Elle devait être le plus discrète possible, avoir l’air de la populace. Au bout de quelques minutes, elle réussit à sortir du domaine sans se faire remarquer. La ville était dégoutante et dangereuse la nuit,  mais elle avait assez confiance en ces qualités de combattante et ce n’était pas quelques personnages de bas étages qui lui faisaient peur. Elle se dirigea vers les bas quartiers à la recherche de cette auberge un peu en retrait où le rendez-vous devait avoir lieu. Cela lui prit de longues minutes pour se rendre mais elle trouva finalement l’établissement et s’y engouffra à l’intérieur sans poser de question. L’auberge était glauque, une odeur de renfermé étouffait l’atmosphère. Certaines pièces du mobiliers tentaient tant bien que mal de tenir debout, preuve que l’auberge avait dû être le théâtre de quelques discussion assez intense. Le sol collant laissait déterminer la  propreté de l’établissement. La marchande nota qu’elle ne prendrait probablement rien à boire. Ce genre d’établissement ne servait probablement le nectar doré que ses caves pouvaient offrir. Elle remarqua un homme assis au fond de l’auberge. Ce dernier la dévisagea depuis qu’elle était entré dans l’établissement. Quoi que il semblait que de nombreux visages semblèrent s’être illuminé aussitôt qu’elle avait mis les pieds dans le sombre caveau que semblait être l’auberge. En effet, cette auberge n’était pas des plus recommandables. Mara détonnait par ce qu’elle dégageait. Elle était totalement en contrôle, contrairement à plusieurs visages désespéré autour d’elle. L’hybride avança et se retrouva face au mercenaire. « Rayvan je suppose? » Ce dernier acquiesçât et Mara s’assit sur la chaise en face de lui. Ce dernier la détailla des pieds à la tête en ayant un regard méfiant. «Je dois avouer que je m’attendais à autre chose de la part d’une Irohivrah » lâcha-t-il en prenant une gorgée de ce qui semblait être de la cervoise.

Mara lui lâcha un regard glacial. « Je suis ici parce qu’on m’a vanté vos mérites. Si vous accepter ma proposition je verrais à ce que vous ne manquerez jamais de rien. Autant de travail et d’argent. Sinon je suis sûre qu’il y a d’autres mercenaires dans cet établissement qui se ferait un plaisir de travailler pour moi. » Elle attrapa la chope de la main du mercenaire avant d’en prendre une lampée. La demi-elfe ne put s’empêcher de grimacer au goût acre que le liquide doré venait de laisser dans sa bouche. Elle lui redonna sa chope et secoua la tête en ajoutant ; « Et je vais m’assurer que vous ne buviez plus cette pisse. » Le mercenaire lui fit un signe de main pour lui faire comprendre qu’il avait compris. « Quel est le contrat? » La semi-elfe souri avant de se caler dans sa chaise en croisant les bras. C’était maintenant que le jeu commençait et tous ceux qui serait dans son chemin périront.

7e ennéades de Favrüs, an 4, Cycle 11

Un cavalier entra en trombe dans la cour intérieur d’une immense demeure de l’Uldal’Rhiz, laissant un nuage de poussière derrière lui. Il fut rapidement accueilli par une panoplie de garde. Ne se laissant pas intimider il demanda à parler au maître des lieux, qu’il avait une requête urgente d’un confrère. Après un moment de silence, un des garde lui fit signe de le suivre et le fit entrer dans la riche demeure. Il le conduit à travers l’immense labyrinthe de pièces, remplit de milles et une richesse, pour finalement arriver dans un bureau. Le maître des lieux tendit la main, demandant à ce que l’on lui donne la missive. Il décacheta l’enveloppe et lut avec intérêt la missive. Avant de faire un rapide mouvement à son garde pour qu’il le laisse seul avec le messager. Une fois que la porte se referma derrière le garde, ce dernier s’approcha avec un air méfiant du messager. « Qui est ton maître? D’où connait-il ses informations? » Le messager répondit rapidement; « Cela n’a pas d’importance mon prince. Mon maître sait comment Amshet Ahk Afah a pris votre trône, et souhaite se débarrasser de la princesse. » Il eut un moment de silence avant d’ajouter, sans expression « Probablement autant que vous. C’est le moment de prendre votre revenge. » Le prince dépossédé hocha la tête avant d’ajouter : « Et quel serait ma récompense pour aider ton maître? Me rendra-t-il ma place? » Le messager répondit sans hésiter : « Vous savez que cela est tout simplement impossible. Amshet a découvert il y a longtemps que vous n’être pas l’héritier et elle laisserait exploser ce secret explosé au grand jour dès qu’elle en aurait l’occasion. Je doute, que vos frères vous laisseraient en paix à ce moment. »

L’ancien prince de l’Uldal’Rhiz alla prêt de la cheminée où un feu crépitait doucement dans l’espace magnifiquement taillé. Il jeta la lettre dans le feu, regardant les flammes léché et noircir la missive. Avant de se retourner vers le messager. « Dites à votre maître que j’accepte son marché. En échange je veux être témoin de la chute de cette putain de drow et garder mes possessions. » Le messager fit une révérence et sortit de la pièce pour reprendre la route vers Thaar. Maralina Irohivrah venait de se faire un allié de taille.

HRP:

1e ennéades de Karfias, an 11, Cycle 11

Les affaires de Maralina avaient fleurie au cours de ses dix dernières années. L’hybride avait réussi à bâtir un empire dans le commerce de la chair et des esclaves. Au grand détriment de son père et d’Amshet, la princesse marchande. Elle avait su prendre des décisions d’affaires importantes qui avaient changé la face des bordels et des maisons de passe. Thaar était une ville où tous les vices sont permis, et Mara s’était servie de cette excuse pour créer différentes niches de produits. Maison de passe pour haut dignitaire, bordel réservé exclusivement pour les hommes ou les femmes, maison de passe où ceux avait envie de quelques choses de plus violents verrait leur souhait exhaussé. Si quelqu’un avait un désir un peu plus particulier, la sang-mêlé avait créé une maison pour chacun de leur désir. Bien entendu, le prix allait en fonction de la qualité de la marchandise et des différents services offerts. Si cela existait déjà à Thaar, Mara avait poussé la chose plus loin, offrant des divertissement tous plus poussé les uns que les autres. Maralina avait amassé une fortune en quelques années, elle qui était partie que  de ses quelques économies. Par contre, le plaisir de la chair n’était pas le seul endroit où elle s’était spécialisée. Elle avait entreprit sa domination sur le marché des esclaves. Si la précédente Princesse Marchande avait tenté tant bien que mal d’améliorer le marché, Mara avait poussé encore plus loin le raisonnement d'Amshet. Appliquant le même principe qu’avec ses maisons de passe. Maintenant une majorité de la population de Thaar avait accès aux esclaves. Ce n’était pas la meilleure qualité, mais il y avait accès. En créant différentes niches, elle augmentait le statut de tous et chacun. L’élite de Thaar ne voulait et ne méritait rien de mieux que la crème de la crème. Tandis que la populace pourrait se procurer une vielle dame pour les aider dans leurs différentes tâches ménagères. N'hésitant pas à employer les pauvres, elle les louait leurs services à la populace. Vous aviez besoin de main d'oeuvre pour quelques jours? Maralina vous envoyait un employé pour la journée. Vendant ainsi les pauvres aux pauvres. En spécialisant ses produits, elle avait créé une demande qu’elle seule réussissait à combler.

Une autre chose que l’hybride apprit rapidement était qu’elle pouvait sauver un énorme somme d’argent en contrôlant elle- même sa chaîne d’approvisionnement. Elle engagea des tas de mercenaires qui parcouraient toutes les terres pour trouver les meilleurs esclaves possibles.  Anaëh, Péninsule… aucune contré n’était à l’abri de la cadette des Irohivrah. Elle employait de nombreuses personnes, de factions différentes. On ne pouvait envoyer un Elfe dans la péninsule pour récupérer des esclaves… d'une façon légale ou non. Ces décisions d’affaire étaient très stratégiques, mais énormément payante. Bien entendu certains fournisseurs, voyant qu’elle était l’avenir du commerce dans la ville, tentèrent tant bien que mal de se joindre à elle. Bien qu’elle ait sa propre chaîne, la femme d’affaire savait qu’elle ne pouvait mettre tous ses œufs dans le même panier. Certains des nombreux fournisseurs qui se joignirent à elle, acceptèrent rapidement le contrat assez étoffée que l’hybride leur donnait. Elle avait le premier choix dans les esclaves qui arrivait en Ithri’Vann, tarif fixe dépendamment du sexe, de l’âge ainsi que de la santé, physique et mentale, de la marchandise. Le reste des esclaves allaient aux autres marchands. Les bris de contrat étaient punis d’une façon assez sordide. Dépossédé de leurs entreprises et de leurs possessions, les personnes qui se dressaient contre elle finissait dans la rue, pauvre et impuissante. Tandis que leurs entreprises venaient s’intégrer à l’empire grandissant de Maralina.  Si le bris des contrats étaient punis, ceux qui suivait les termes sans faire de problème grandissait a une vitesse fulgurante, pas autant que notre maestro, mais assez pour que les fournisseurs suivent la cadence sans faire trop de problème. Mara était une négociatrice hors pairs, et n’était jamais perdantes dans aucun des marchés qu’elle faisait.

Son marché grandissait dans l’Ithri’Vann au fur des années. Thaar, maintenant conquise, ne lui suffisait plus, et sa soif de pouvoir et de richesse était bien loin d’être assouvie. Elle voulait étendre son empire, si elle aurait pu détruire toutes concurence pour obtenir le monopole elle l'aurait fait en un instant. De Sol’Dorn à Garesh en passant par l’Uldal’Rhiz. On connaissait son nom et son entreprise. Elle se faufilait dans chaque cité en négociant avec les têtes dirigeantes pour que son commerce se passe bien. A Sol’Dorn la situation était plus complexe, voyant le fait que la cité n’était pas stable, elle soudoya les différents temples pour s’assurer que rien ne dérange ses activités. Après tout, l’instabilité du citée n’était jamais bonne pour les affaires.  Maralina avait un don pour amasser l’information, et plusieurs espions à sa charge, et elle utilisait cette information à son avantage. Tout ce qu’elle ne pouvait acheter, elle le détruisait ou le faisait imploser pas différents stratagème plus ou moins honnête. Bien entendu ses exploits eurent l’effet de mettre un prix sur sa tête. Mais cela ne la choquait aucunement, elle avait prévu le coup des années auparavant et avait maintenant Rayvan, le mercenaire ainsi qu’une cinquantaine d’homme de main en tout genre qui travaillait exclusivement pour elle. La cadette de la famille avait su amasser de l’information sur ses ennemis et elle le coup qu’elle avait pris des années à préparer, à mettre tous ses pions en place, allait bientôt s’enclencher. Il ne restait qu’une seule étape…

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Maralina Irohivrah s’apprêta à sortir du joyau avec sa garde rapproché quand une voix familière l’interpella. Elle se retourna pour faire face Amshet Ank Afah, la princesse marchande. Cette dernière était furieuse contre la jeune hybride. Après tout, elle lui avait pris énormément au cours de ces dernières années, et malheureusement la demi-drow ne put suivre la croissance que son adversaire avait eu, perdant ainsi des sommes astronomiques, mais aussi sa très chère clientèle. Pour le moment, la seule chose qu’elle avait encore le contrôle était le marché de l’opium. « Maralina Irohivar, cela faisait un bout de temps que je voulais te parler. Si j’étais toi, j’arrêterais de jouer dans mon camp ! » Une menace légèrement faible, qui ne faisait aucunement peur à Mara. Des mots vides qui n’arrêteraient aucunement la marchande. Croyait-elle vraiment qu’elle dirigeait encore? Où était-elle tellement obnubilée par ses soi-disant richesses pour ne rien voir de la partie qui se jouait?  Mara eut un sourire en coin et croisa les bras. « Oh! Mais dites-moi Amshet… Combien d’argent avez-vous perdu au cours de ces dernières années? Combien de clients vous ont abandonnés? Combien de fournisseur ont décidés de venir marchander avec moi? » Elle resta silencieuse un moment, et se rendit compte qu’elle avait visé juste. On pouvait voir la colère déformé le visage d’Amshet. «  Ah et j’oubliais Amshet, vous et moi ne jouons pas pour la même ligue. Et si je peux vous donner un conseil. » Elle se reprocha d’elle en ayant son air défiant. « Enlevez-vous de mon chemin. Mon ascension est loin d’être terminé. » Elle se retourna d’un geste élégant, en replaçant la traîne de sa magnifique robe, sans donner plus d’attention à la princesse marchande. Elle eut un léger air satisfait pendant que Rayvan la regardait d’un air inquiet. « Vous êtes sûre que c’était la bonne façon de faire les choses? » Mara haussa son sourcil droit en ayant un sourire moqueur. « Douterais-tu de mes compétences Rayvan? » Ce dernier secoua la tête, il était vrai qu’il avait vu son employeur manipuler et contrôler les gens dans le passé. Mais il n’avait aucune idée de pourquoi elle provoquait aussi habilement la princesse d’Uldal’Rhiz. Après tout, cette dernière n’avait pas la réputation de laisser ses ennemis en vie, et il était clair que la cadette des Irohivrah n’était pas dans ses bonnes grâces.  L’insulter aussi habilement, de surcroit dans le joyau, au vu et aux oreilles de tout le monde n’était pas une agression qu’elle laisserait passer. Il fit signe aux autres gardes de rester concentré. La nuit n’allait pas être tranquille.

La nuit était finalement tombé à Thaar, et Mara était assis dans la pièce qui lui servait de bureau. De là elle contrôlait son empire, cette pièce avait été le théatre de nombreuses décisions cinglantes, de négotiations intense et nombreuses chaudes discussions. Elle se cala dans son fauteuil et mit ses pieds sur son bureau en se croisant les bras l’air satisfait. Devant elle, Ulric et Rayvan se tenait debout, l’air professionnel. Ils ne connaissaient jamais tout les plans de leurs employeurs, et mieux valait pour eux de ne pas tout savoir. Chacun avait sa mission à accomplir dans les prochaines heures et si Maralina avait bien joués ses pions. Sa première longue partie d’échec serait gagné. Elle se leva avant de se retrouver devant la fenêtre, regardant le joyau qui se dressait au travers des lumières de la ville. Elle eut un sourire mesquin avant de se faire sortir de ses pensées par les  portes qui s’ouvrirent rageusement. Elle se retourna pour voir son père et sa sœur entrer. Son père avait le visage tordu de colère. Avant de s’arrêter à un pas de sa fille en lui hurlant; « Comment oses-tu t’adresser ainsi à un membre du conseil? Ne sais-tu donc pas qu’es qu’ils peuvent nous faire? Tu vas détruire notre famille! »  Mara serra des dents et sifflant en ayant un air défiant. « Détruire notre famille mon père? Je vous ai déjà prouvé que je pouvais bâtir mon propre empire, que je n’avais pas besoin de vous! » Ce dernier, toujours hors de lui, gifla sa fille devant les personnes présentes. Rayvan dégaina sa épée immédiatement, prête à défendre son employeur, pendant que Ulric tentait tant bien que mal de le contenir. Quant à sa sœur, cette dernière avait un léger sourire satisfait accrocher à ses lèvres. Elle jalousait sa cadette. Elle était jalouse de ce qu’elle avait et aussi des nombreux hommes à ses pieds. Leephina avait pris pour acquis que le commerce de son père allait directement à elle aussitôt qu’il se retirait des affaires, et sa sœur menaçait cette héritage.

Après la giffle que son père lui avait fait, Mara se redressa, un air froid et dédaigneux envahi son visage. Son père la menaça : « Je t’ai laissé faire ton propre commerce car je savais que tu ne ferais que te détruire! Tu as prouvé que tu ne valais pas mieux que personnes dans cette ville! Tu n’es plus ma fille! Tu sortiras de ce domaine demain! Toi et tes adeptes! » Dit-il en jetant un regard mauvais en direction de Rayvan. Il sortit en coup de vent. Bientôt suivi de Leephina qui lui jeta un regard amusée, qui ferma la porte derrière elle. Ulric alla directement prendre Mara dans ses bras, mais cette dernière le repoussa rapidement. « Je n’ai pas besoin de ta pitié Ulric. Ne fais que ton travail! » Son air calme et posé, inquiéta le chef de la milice. Comment pouvait-elle rester si calme alors que son père venait de la mettre à la rue? Soyons honnête, ce n’était pas vraiment la rue. Maralina avait acheté un énorme palace à Uldal’Rhiz quelques ennéades auparavant. Il espèrait réellement que cela n’avait pas affecter son orgueil. Il ne remarqua pas le regard que son amante avait échangé avec Rayvan pendant qu’il était perdu dans ces pensées. Le mercenaire hocha rapidement et sortit de la pièce. Mara se retourne vers Rayvan, avant de lui lancer; « Je ne veux pas de te sympathie. Fais seulement t’assurer que tes hommes arrêtent tout assassin qui essaie d’entrer ici ce soir. » Ce dernier approuva, et la laissa entrer dans sa chambre. Sachant parfaitement qu’il y avait des hommes de sa milice caché partout dans la chambre de la cadette des Irohivrah. Personnes ne pourrait s’approcher d’elle ce soir.

Mara claqua des doigts pour que ses esclaves viennent la changer en tenue de nuit. Ne restant pas pour le moins élégantes. La délicieuse tunique de nuit en satin épousait chaque courbe de son corps. Elle renvoya rapidement ses esclaves et alla s’étendre sur le lit en fermant les yeux. Elle savait pertinemment qu’elle n’était pas seule dans la chambre. Non seulement des hommes étaient cachés à presque toute les extrémités, mais elle avait aussi remarqué la porte ouverte de son balcon. Fait étrange, puisqu’elle l’avait elle-même fermé quelques heures auparavant. L’assassin tenta de s’approcha rapidement de la marchande, prêt à enlever la vie qui l’habitait. Mais le malheureux n’eut même pas le temps d’entrer qui se fit maîtriser par la milice de la famille. Mara se leva de son lit et applaudit ironiquement l’assassin. « Définitivement, rien ne me surprend. Dis-moi qui t’as envoyé? » Ce dernier cracha à ses pieds, en la défiant. Mara fit un signe à un des gardes de la milice qui lui brisa le bras en faisant un crac sinistre. L’assassin hurla de douleur, et tenta tant bien que mal de retenir les larmes de douleurs et de rage qui lui embrumait la vue. « Je répète ma question; qui t’a envoyé? » L’assassin siffla finalement entre ses dents. « Amshet ». Le visage, généralement sans expression de Mara, s’illumina d’un sourire. Ah! Définitivement, la princesse, aveuglée par la rage, était définitivement tombé dans le panneau. Soudainement, Ulric entra dans la pièce dans un fracas inquiétant. Il se s’agenouilla devant Mara, avec un air triste. « Mara, je suis désolé… Ton père et…. Et  ta sœur…. Quelqu’un les as assassiné Mara! » Le regard embrouillé de larmes, le pauvre chef de la milice semblait ne pas pouvoir contenir ses larmes.  L’hybride reprit son air froid, avant de remarquer Rayvan qui faisait apparition dans sa chambre avant de lui faire un signe de tête. Le sale travail avait été fait.  Oui, elle avait ordonné la mort de sa famille et maintenant quelqu’un d’autre allait prendre le blâme et cela était pour une bonne cause! Aucune personnalité sans ardeur ne pourrait jamais salir le nom de Irohivrah.

Bonne actrice, Mara eut un air triste, en attrapant la main d’Ulric. Elle serra son amant dans ses bras, et entoura son visage de ses doigts effilés, « Ne t’en fait pas Ulric, toi et tes hommes ont réussis à me sauver. » L’assassin tenta tant bien que mal de clamer son innocence pour les deux meurtres, mais Ulric, prit d’une colère incontrôlable, le fit rapidement taire et ordonna qu’on le mette dans les cellules privés du domaine. Maralina se retourna vers Rayvan avant de lui lancer « C’est le moment » Elle claqua des doigts pour appeler ses esclaves, et se changea rapidement. Mara se rendit le plus rapidement possible vers les écuries et fut heureuse de voir le prince déchu devant elle. Décidément, les nouvelles voyageaient vite! Ou du moins ses messagers étaient efficaces. Ce dernier, quelques pu surpris par sa présence, lui fit une révérence avant de lui baisser la main. Mara la retira gentiment en faisant non de son long doigt effilé. «Les bienscéances attendront que notre tâche soient accomplis. » Elle monta gracieusement sur son pur-sang, et fit un signe à sa milice d’avancer. Ils allaient payer une petite visite à la princesse marchande.  Le spectacle sembla terrifier la populace, une milice, que dire, presque une armée avançait vers la demeure de la princesse marchande. Si elle croyait s’en sortir en la faisant assassiner, disons qu’elle avait mal planifié son coup. Lorsqu’ils furent tout près du palace de Amshet, Mara fit un signe de tête à Rayvan, qui partit à grand galot avec une bonne parties de ses soldats attaquer le palace. Leur ordre était simple; tuer, saccager et trouver la princesse marchande. Maralina la voulait vivante, pour finaliser son plan.

L’Ithri’vaan fut mis à feu et à sang durant cette chaude nuit d’été. À Thaar, les bordels et les commerce appartenant à Amshet  furent saccagés et pillés par des mercenaires. Les clients fuyait en courant tandis que les nombreuses courtisanes et esclaves tentèrent de se protéger le mieux qu’ils pouvaient. Les nombreux champs de Pavot, nécessaire à la production d’opium de  Amshet, s’enflammèrent un peu partout dans l’Ithri’vaan. Son armée personnelle fut décimer ou racheter. Ses réserves de produits disparurent, comme si un groupe organisé avait décidé de réclamer tout ce que la princesse marchande avait posséder. C’était fou ce que l’on pouvait acheter et organisé avec de l’argent et un peu de pouvoir. Maralina venait de détruire, avec l’aide du prince déchu, le commerce d’Amshet. Certes, cela lui avait couté cher, très cher même. Mais c’était le moment de commencé son vraie empire! Si l’on voulait garder un point positif de nombreux mercenaires se trouvèrent un emploi payant pendant cette nuit! Après tout, la demi-elfe voulait tout simplement relancé l’économie! Au bout de quelques minutes, un des hommes de Rayvan vinrent chercher Mara et le prince, ils avaient réussi à mettre la main sur la princesse marchande et sa sœur.

Les deux acolytes entrèrent à l’intérieur du palais en évitant les mercenaires et les quelques braves citoyens qui tentèrent de profiter du chaos pour ce faire un peu d’argent et se saisir des richesses de la princesse déchue. Ils retrouvèrent bientôt la princesse marchande entourés de ses hommes. La demi-elfe ne put s’empêcher de sourire. Elle se mit debout, devant Amshet qui était maintenant agenouillé et ligoté. « Voyons Amshet, je croyais vous avoir dit de rester de en dehors de mon chemin. Voilà ou cela vous a menez! » Elle prit une seconde pour admirée le spectacle. « Oh, pardonnez-moi, ù sont mes manières? Je ne vous ai pas présenté à mon généreux ami! Mais si je ne m’abuse vous vous connaissez déjà? » La demi-drow lui cracha des insultes à la figure.  Mais un des mercenaires de Maralina la gifla solidement pour la faire taire. « Voilà ce qui va se passer, Amshet. Vous avez tenté de me détruire, alors je vous ai détruit. Vos commerces sont perdus, et j’ai pris tout ce qui m’intéressait de vous. » Elle prit une seconde pour afficher un sourire mesquin à son visage. « Mais je ne suis pas cruelle. Signez ce contrat et vous aurez la vie sauve. »  Un des hommes déposa le contrat sur le sol près de Amshet. Le contrat était simple. Elle promettait de quitter l’Ithri’Vaan pour ne plus jamais y remettre les pieds. Elle cédait ses commerces à Maralina et céder son manoir à Uldal’Rhiz au prince à qui elle avait volé son titre.  Qui plus est, elle cédait son titre de princesse de Uldal’Rhiz à la demi-elfe ainsi que son poste de membre du conseil de Thaar. Ce qui en soit, n’était pas une grande chose, étant donné que Mara avait déjà décimé ses commerces, il était clair qu’elle était la commerçante la plus lucrative dans le monde des esclaves et des plaisirs de la chair. Si Amshet revenait contre les conditions, soit elle serait prise comme esclave ou la mort l’attendrait dépendamment de l’humeur de la nouvelle princesse d’Uldal’Rhiz. La demi-drow ne se posa pas de question, ruinée, elle se trouvait devant un mur et n’eut d’autre choix que de signer le contrat. Mara se tourna vers le prince « J’ai ce que je voulais… Vous pouvez faire ce que vous voulez avec elles. » Le prince se frotta les mains avant d’ordonner à ses hommes de se saisir de Amshet et de sa sœur. Puis, se retournant vers Maralina, il s’agenouilla avant de lui baiser la main. « Longue vie à la princesse d’Uldal’Rhiz! » Et ce fut le début de son règne…

HRP:

Comme quoi, l'homme est un loup pour l'homme et l'argent en est de même pour l'argent. En espérant que notre nouvelle Princesse Marchande sache jouer de sa nouvelle notoriété pour mettre quelques coups de pieds dans la fourmilière. Il y a plein de mercenaires disponibles après tout !

Code:

[Métier] : Princesse Marchande de l'Uldal'Rhiz

[Sexe] : Féminin

[Classe d'arme] : Corps à corps

[Alignement] : Chaotique Neutre

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.