Messages d'amour égarés dans des bouteilles vides [Mira'lentin 2019]

Mon aimée,
C’est avec un plaisir non dissimulé, comme toujours, que je t’écris aujourd’hui car c’est en réalité un jour particulier. C’est après une nuit orageuse que je t’écris et la situation dans laquelle je me trouve en rédigeant cette lettre m’ouvre les yeux maintenant plus que jamais sur la puissance souveraine de l’amour ; sur son emprise absolue sur mon cœur. Mon esprit revient à toi à chaque fois que je tente de me changer les idées et pour chaque seconde que je passe à observer ton portrait gravé dans le marbre de ma mémoire je me languis toujours plus de ta présence.

J’ai tracé, à même le bois de la table sur laquelle je t’écris, le serment de t’aimer toujours.


Te considérant comme mon amante, ma meilleur amie et ma confidente j’aimerai partager avec toi un rêve singulier que j’ai fait la veille, celui-là même qui m’a fait passer la nuit orageuse dont je te parle plus haut. Je ne saurai dire si ce rêve est absurde ou abscond mais voilà, je le trouve intéressant car il m'a permit d'observer le monde sous un nouvel angle de vue :

J’étais dans un lit, entre les quatre murs d’une petite chambre que je ne connaissais pas. Sur le mur opposé me regardait le tableau d’une femme assise sur une chaise curule, avec une jambe sur l’autre on aurai dit qu’elle voulait faire admirer ses bottines en liège. Quant à ses mains, elles étaient posées sur les accoudoirs rendant ses lourds bracelets d’or impossible à manquer, sa robe en mousseline noire se terminait par un décollecté peu rempli mais profond et un collier en rubis aidait à y attirer l’œil qui osait vagabonder ailleurs. Le tableau trônait au dessus d’une table en bois et d’une armoire tout aussi rustique le tout étant d’une simplicité déconcertante pour la magnificence du cadre du tableau ainsi que son sujet. Dehors le temps était maussade, la seule fenêtre donnait sur une ville de pierre rendue gris foncé par la pluie dont les goutes venait s’écraser contre la vitre créant, étrangement, une mélodie qui n’était pas déplaisante à écouter. Je me suis levé et après m’être rapidement habillé je suis sorti de la chambre.

Je t’ai vu assise dans un siège, dévorant avidement un livre ; n’ayant pas osé te déranger je me suis dirigé vers la cuisine et j’ai croqué à pleine dent dans un fruit, savourant sa chair juteuse et sucrée. Ne voulant toujours pas te distraire de ta lecture qui semblait passionnante je suis allé répondre à la porte lorsque que quelqu’un y toqua. C’était un soldat portant l’uniforme de la milice d’Alëandir, ma surprise fut aussi grande que complète en découvrant qu’il avait un grade relativement élevé. Je n’ai pas eu le temps de lui demander ce qu’il désirait qu’il m’a dit de le suivre, ce fut avec un pincement au cœur que je t’ai abandonné.

J’ai dû obtempérer, lorsque le devoir appel il est malvenu de l’ignorer. Cependant en levant les yeux vers lui j’ai cru reconnaître son visage mais malheureusement il s’est retourné avant que je ne puisse l’observer davantage. J’ai pris mon manteau puis je t’ai souhaité une bonne journée avant de m’en aller. Les rues étaient pourtant noires de monde malgré la pluie et sans doute à cause de ladite pluie le soldat me conduisit dans une taverne.

Il y avait une drow ; une naine ; un humain qui semblait venir de la frontière nord de la Péninsule ; un elfe, ou une elfe, je ne saurai le dire avec certitude ; un elfe géant souriant à la peau d’albâtre qui faisait des vocalises. Il y en avait d’autres mais à quoi bon tous les décrire car malgré leurs origines aussi diverses les unes que les autres ils se ressemblaient tous. Le soldat fit claquer la porte derrière moi ce qui me fit sursauter, je me suis retourné pour le sermonner mais maintenant qu’il avait retiré son casque je l’ai enfin reconnu. Un éclair zébra le ciel. Dans une vitre adjacente mon reflet me sourit, les cheveux roux m’allaient bien malgré la mèche blanche, sans parler des yeux verts ; et puis même si j’ai perdu un peu des épaules et que ma musculature a quelque peu fondu ça m’allait plutôt bien.

Ça allait très bien à tout le monde.


Un rêve étrange n'est-ce pas? Puissent les dieux veiller sur toi, j'espère te retrouver sous peu au puits.

A Tromglod brûle-Hache
Un jour de printemps
Le lieu d’où a été envoyée la missive n’est pas mentionné ;
Pas plus que son auteur.

Très cher Tromglod,

Pardonne un admirateur un peu trop épris d’amour d’avoir l’audace d’envoyer cette missive. Peut-être d’ailleurs ne la liras-tu jamais. Peut-être la liras-tu avant de la jeter au feu. Alors ses mots s’envoleront en fumée et retomberont en cendre. Si j’ai de la chance, quelques cendres viendront coiffer ta crinière, comme si une partie de mes mots restaient ainsi avec toi.

Quoi qu’il en soit j’écris sans avoir l’espoir d’une réponse. Peux m’importe. Je n’ai le courage de t’écrire que maintenant car je ne supporte plus le silence auquel je suis contraint. Car oui je souffre de cet amour interdit. Chaque nuit, chaque jour, mon cœur hurle sa douleur.

Depuis que mes yeux se sont posés sur toi – Ah ! je sais que tu ne te souviendras pas de cet instant ! -, ton image est restée imprimée sur ma rétine. Comprends-tu cher Tromglod ? Mon cœur s’est accordé au tient à l’instant même où nous nous sommes croisés.

Combien de temps cela-fait-il maintenant ? Des jours ? Des mois ? Des années peut-être ? Je ne sais plus. Je n’ai plus compté les jours depuis que ta silhouette s’est subtilisée à ma vue.

Ah que tu étais beau tout de fer vêtu ! Ta barbe agrémentée de ce qui me semblait-être des purs œuvres artistiques reposant fièrement sur ta poitrine. Tes deux haches, symbole de puissance, reposants sur tes non moins puissantes épaules. Oui tu étais beau mon aimé.

Et moi j’étais laid devant ta splendeur. Incapable de ne rien faire d’autre que de t’admirer, toi le Thane. Le nain vaillant et fort.

Alors tu m’as dit : ‘’Hé c’est quoi ton problème à me fixer comme un Akrak ? T’as gobé un truc de travers ou quoi ?’’ Et ta voix n’a cessé de raisonner dans mes oreilles. Si forte, si rocailleuse. Si toi.

C’est toi tout entier que j’aime Tromglod. Oh comme j’aimerais à nouveau admirer le Thane du clan Brûle-Hache ! Lui qui a sût en un instant, un souffle, un battement de paupière, à la fois élever mes sens et me projeter dans l’abime du désespoir.

Je brûle de te revoir Tromglod. Et si les dieux sont cléments peut-être mon vœu sera-t-il exaucé.

Larbin de Kerhel,

Quand je t'arracherai le coeur, une partie de moi mourra. Ainsi en ont décidé Kiel et Isten. Maudites soient-elles, car je le suis. Cache-toi, enfuis-toi, terre-toi... Son Souffle consumera tes armées, et je te retrouverai. Sur toutes Ses bêtes je sens ton fumet, me rappelant ce que ma chair exige. Ta mort... Puis la mienne. Ainsi, les geôles de la Voilée attendront à jamais, ma Braises et tes Cendres demeureront mêlées.

Ainsi soit-il.

Ce soir, je me sens tel un poète maladroit et amoureux. L’amour me transporte et je n’y peux rien.

Un seul regard a suffi. Un seul et je me suis senti fondre. J’ai su, oh oui j’ai su que tu étais l’amour de ma vie. Je veux toucher ta peau d’ébène si sombre qu’elle me rappelle les nuits sulfureuses de Thaar. Tes yeux sont des braises rougeoyantes arrachées au cœur d’un furieux volcan. Tu me regardes comme si j’étais un parfais imbécile, un insecte bon à piétiner... Oh combien j’ai envie de te baiser !

Je mettrai le monde à genoux devant ta sublime grandeur. Au prix de mon âme, je ferai verser le sang des puissants en torrents écarlates. Toi et moi nous serions des seigneurs ténébreux et le monde nous vénérera. Et je te vénérerai aussi ! Ah ! Chaque nuit dans le secret de notre chambre, mes lèvres sur son corps magnifique souffleront ton nom comme autant de prières, une ode à ta beauté qui fait pâlir les déesses de l’outre-monde.

Mes mains tremblent en écrivant ces quelques mots. Mon cœur se consume à l’idée que yeux puissent les lires, mais je ne pouvais me contenir plus longtemps. Soit ma reine ! Ma déesse ! Mon éternelle !

Oh, Shyn’tae, je t’aime !

La missive est écrite en lettres d'un rouge profond, d'une écriture propre, régulière et minutieuse.


Un regard de dédain
Porté sur demain
Un soupir perdu
Face au pendu

Une main levée
Pour le supplicié
Une bavure
Une torture

Donne moi ton sang
Envoûte moi de ton chant
pour calmer de désordre de mon coeur.
Pour amener sur ma peau la peur

Tue moi une bonne fois pour toute
Parce que ton sourire le fait si bien de toute façon.

A celui dont je n'ai jamais connu le nom.

Seizième année du XIe Cycle
septième jour de la 5e ennéade de Barkios

Toi qui ne peux qu'avoir oublié,

J'aimerais pouvoir jurer que je me souviendrai pour nous deux, mais comment le pourrais-je alors que ton visage m'échappe ?

J'ai mis longtemps à comprendre pourquoi cette envie de prendre la plume me tenaillait au ventre. À quoi bon ? Le papier et l'encre m'ont coûtés une journée de pain. Celle que tu as pu connaitre disparait peu à peu. Je suis certaine que tu ne te souviens même pas de notre rencontre et je ne possède plus que les bribes d'une existence trop immonde pour être couchée sur le papier.

La raison était si simple, pourtant.

Ces dernières bribes qui coulent entre mes doigts t'appartiennent. J'avais bien trop à perdre à l'époque et toi sûrement pas assez. J'ai pu me convaincre que ce n'était qu'un fantasme, une émotion passagère. J'ai tant rêvé à ce peuple qui aurait dû être le tien; cela ne pouvait être que la fascination d'une enfant trop curieuse. J'ai juré que cela n'avait pas d'importance. J'ai donné ma main à bien des galants, offerts mes lèvres à bien des victimes, mais la demoiselle de quinze ans que j'étais n'a jamais pu oublier le baiser qu'elle aurait voulu te voler.

Aujourd'hui, je n'ai plus ni nom, ni famille, ni patrie. L'odeur de sang à imprégnée ma peau au point que son parfum me rappelle la tienne. Le gouffre dans lequel je ne pouvais te rejoindre, j'en contemple la profondeur. Ils n'ont jamais voulu me dire ton nom. Tu n'étais qu'un outils à leurs yeux. Mais tu as été la première personne à me connaitre sans faux-semblant. Et pourvu qu'un relief de ce court instant demeure en ta mémoire, tu seras également la dernière.

Je ne garde de cette soirée que des éclats épars, mais cette clairière me revient dans le moindre détail. Les jeux inconscients des serviteurs du château de ton maître m'y avaient poussée. L'odeur d'herbe sèche. L'alizé frissonnant de ces terres de cocagne. Ma robe par trop légère. La peur que m'a causée ton apparition. Ta voix douce et claire. Si mélancolique. Ta présence, presque irréelle. Cette distance placide qui s'anime pour me porter secours. Peut-être tes doigts se sont-ils perdus autour des miens par simple devoir, mais tes mots et tes silences, aussi lointains soient-ils, étaient plus sincères que tout ce que j'avais entendu jusque là.

Tu m'as sauvé par deux fois cette nuit là et pourtant tu te moquais de ma présence. Maintenant je le sais. Et c'est par pur hasard que tu m'as offert le plus inattendu des présents. Malgré tout ce que j'ai pu connaitre par la suite, jamais je n'ai oublié l'instant que nous avons partagé. J'ai cru aimé. J'ai cru vivre. J'ai essayé. Mais depuis je n'ai eu de cesse que de retrouver un contact semblable à celui de ta main sur la mienne. Ce mélange si terrifiant de douceur et de danger que je ne pouvais comprendre.

J'aurais voulu réussir à parler des choses qui importaient vraiment. J'aurais aimé que tu devines à quel point mon cœur s'emballait au moindre de tes mots. J'aurais aimé dire ce qu'il fallait pour chasser ta peine. J'aurais aimé savoir alors, ce que je sais aujourd'hui. Peut-être aurais-je pu t'aider à vivre hors de cet entre-deux que d'autres t'avaient imposé. Les mots que nous avons échangés tournent dans ma tête. L'accent si simple avec lequel tu prononçais mon prénom me hante jusque dans les moment les plus anodins. Et plus encore, l'idée que tu ne le saches jamais est la dernière chose qui me fait redouter l'oubli.

Je ne sais si tu vis encore dans ce château du Sud, mais si cette lettre te trouve un jour, sache que la jeune fille que tu as rencontré dans cette clairière n'a jamais cessé de t'aimer. Si tu as le moindre souvenir d'elle, je te supplie de la garder près de ton cœur. Je te la confie.

Peut-être te souviens-tu de ce point sur lequel nous nous étions accordé au fil des discussions : ce qui aurait dû être n'a pas été.

Et pourtant,

Je t'aime.

Mon très cher,

Les nouvelles qui me parviennent ne sont pas bonnes. Comme souvent.
J'ai ouïe dire que tu viens de perdre des enfants lors d'un énième affrontement. Qu'en est il ? Comment te sens tu ?
Ton silence m'afflige.

J'aimerai tant pouvoir être à tes côtés, à t'enlacer… et te disputer ! Pourquoi faut il que ce soit la colère que tu choisis d'exprimer ? Ne crois tu pas qu'à force, tu risques d'y rester ?
Pardonne moi mon amour, pardonne mes mots. Mon amour, j'ai peur.
Peur de te voir consumer par la haine. Peur de te voir partir en fumée.

Ne pourrais tu pas simplement déposer les armes et venir à moi ?
Je ferais de mon corps un rempart à la rancune.
Mes bras pourrais devenir un refuge, où tu puiseras l'eau à ma bouche. De mon cou à mes reins, tu feras le chemin de la tendresse. Tu te repaîtras de lait et de miel. Et quand l'envie nous accaparera, nous plongerons dans le vertigineux précipice où nous renaitrons. Amoureux.

Peu importe que le temps passe, je t'attendrai demain comme aujourd'hui, car je n'ai qu'une envie. Celle de voir ton bonheur après tant de douleur.
Et s'il le faut, pour pouvoir te préserver, pour pouvoir te protéger, je te donnerai ma vie.
Car je t'aime.

Je t'aime.

Je t'aime Toi, enfant d'Urgoz. Toi, enfant de La Gardienne. Toi, de Natha.

Je t'aime.

Je ne sais trop à qui cette lettre est destinée. Est-ce le roi, fier elfe parmi les elfes, même quand la catastrophe survient ? Est-ce celui qui passe le plus clair de son temps dans ce monde de spores que je n’ai qu’entre-aperçu, celui qui retranscrit ironiquement mieux ce qu’il pense que ce qu’il fait ? Est-ce le sombre qui n’hésite pas à marcher sur les siens, sur lequel je n’ai même pas d’anecdote ? Est-ce celui qui m’a accueilli, rendu fou par une forêt meurtrie ?

Ou bien est-ce tout simplement celui qui est derrière toutes ces formes, celui qui a besoin d’être accompagné lorsqu’il est confronté au monde, celui qui représente l’esprit de contradiction de tous, qui débat jusqu’à ce que personne n’ait assez d’énergie pour continuer ? Est-ce que le destinataire de cette lettre est important finalement, alors que ce même « je » peut lui aussi représenter une multitude de choses différentes ?

Aucune association de ces facettes ne fait de sens, et pourtant je suis là, à dévoiler des sentiments que je n’aurais jamais pensé dévoiler. Mais rationnaliser quelque chose comme l’amour n’est-ce pas lui retirer tout son sens ? Seulement, une fois que l’on a admit ce fait, comment exprimer cette absence de sens ? Je ne promets pas de réussir cette entreprise périlleuse, mais pour toi, j’essaierais.

L’absence de sens, c’est exactement ce qui nous a relié à maintes reprises, ce qui est à l’origine des messes basses, de notre unique rencontre, de la durée de nos discussions… C’est à la fois tout et rien, un extrémisme et une neutralité, un désaccord et un accord… Si tout faisait du sens, rien de tout ce que nous avons vécu pendant tous ces mois n’aurait existé.

Finalement, mon unique regret, c’est que je n’aurais réussi à repousser les assauts de cette absence de sens sur cette lettre, et qu’elle ne veut strictement rien dire. Tu auras très certainement plus de questions en la lisant que tu n’as eu de réponses.

C’est avec une citation et une figure de style que je pense être l’incarnation de l’absence de sens que je conclurais cette lettre.

Va, je ne te hais point.

On dit que rien ne résiste au temps, car tout s'efface. C'est un mensonge.

Je me souviens de notre première rencontre comme si c'était hier.

De toi si sûre de toi, étoile, à l'inconcevable chevelure défiant les lois de la gravité, et de ta cour de navrants flatteurs comme des satellites autour de ta grandeur.

Moi croissant de lune effarouché, demoiselle ignorée.

Pourtant, toi, tu as su me remarquer aussi bien que nul ne pouvait t'ignorer.

Nous n'étions pas faites l'une pour l'autre, et, si semblables et pourtant si différentes, nous nous sommes tant haïs, mon amour. Nous nous sommes tant aimées, mon ennemie.

Tu as beau être un Mirage, une illusion héritage d'autres temps, lorsque tu danses, je ne suis plus moi-même. Lorsque tu danses, le monde n'est plus, je me perds dans l'abime de tes yeux. Lorsque tu danses, Zhak'Bar lui-même ne parviendrait à t'ignorer, il voudrait t'étrangler.

Tu t'élèves si vite, élue des dieux, et pourtant ces derniers persistent à te placer sur mon chemin. Lorsque nous danserons ensemble, soleil et croissant de lune, rien ne nous résistera.

Car je le sais, nous danserons à nouveau ensemble, et, mon beau rêve charmeur, pour Uriz nous triompherons.

Une simple visite de courtoisie… Une visite que j’avais faite des millions de fois… Jamais je n’aurai pensé qu'une action que j'avais faite si souvent changerait ma vie. Tu m’as montré que chaque jour arrive pour une raison. Les étoiles se sont alignées et cela a changé nos vies de la façon la plus remarquable qui soit. Ceci a allumé une étincelle chez moi, une étincelle qui ne partira jamais et qui brûle toujours en moi. Cette même étincelle qui m’a montré que la perfection existait dans ce monde. Grâce à toi, je vois la perfection dans tes yeux, sens la perfection sur ta peau, je la goûte sur tes lèvres et je l’entends à chaque fois que tu me dis que tu m’aimes. Tu es mon plus grand succès, mon inspiration, mon âme sœur, mon amour, ma famille et ma destinée. Je te le dis, maintenant, que je t'aimerais toujours et te choisirais toujours. Ceci n'est pas que des mots, c'est une façon de te dire que tu es l'homme le plus exceptionnel que j'ai jamais rencontré. Tu fais en sort que je sois une meilleure personne ainsi qu'une meilleure humaine pour cette planète. Je ne peux plus attendre de passer le reste de ma vie avec toi et être debout, ici, devant toi est probablement la meilleure décision que je n’ai jamais prise.


Je promets de toujours mettre ton bonheur en premier, de tenir ta main à chaque opportunité que j'ai. J’aimerais ta famille comme si elle était la mienne. Et je me battrais pour garder notre amour aussi passionné qu’il l’ait aujourd’hui. À tes côtés, j’ai l’impression non seulement de vieillir, mais de grandir, a chaque jour et lorsque nos visages seront remplis de souvenirs cachés derrières nos rides; je tracerais chaque ligne sur ton merveilleux visage pour revivre les moments incroyables que nous sommes sur le point de partager.


Alors je vous dis maintenant que ces mots que je dis ne sont pas que des mots; c’est ma tentative de faire comprendre que tu es la seule chose dont je n’aurai jamais besoin dans cette vie. Je vais donc t'aimer, sauvage et féroce. Je vais te poursuivre avec une passion qui mettra le monde à genoux. J’irais en guerre contre tes démons pour te permettre de dormir la nuit, pour m’assurer qu’aucun cauchemar ne puisse jamais t’atteindre. Tu es la seule chose dont j’ai réellement besoin. Tu es mon amour et aujourd'hui notre conte de fées qui n'a pas de fin commence et te dire que je t'aimerais toute ma vie ne me semble pas juste, car une vie entière avec toi ne me semble pas assez. Avec ces mots, je te donne ma vie et mon amour.

Cher Inconnue que j'ai croisé à Thaar


Oh que ton nez long et pas fin est magnifique!
Ta vielle peau me donne envie de caresser avec délicatesse, de toucher cette peau rugueuse de ton âge si avancé. Mais surtout, ta vielle peau me donne envie de le griffonner sur mon carnet de croquis détaillant chaque forme et chaque trait.
J'ai un désir ardent de te voir nue, de voir tes mamelons tomber jusqu'à ton ventre. Mais ne sois pas timide! Je ferais en sorte de te dessiner en te mettant en valeur! Car la beauté est subjective !
J'aime ta façon de faire les tresses sur tes cheveux accentuant la classe de ton peuple!
Ton sourire constipé me fait sourire, suivit de ton regard plissé. On dirait qu'un engin veut sortir de ton antre secret!
Tu ressemble parfaitement à une mamie gâteuse! Et! à une mamie joyeuse!
Oui, malgré ton vielle âge! Je suis tombé amoureuse de toi pour ta beauté atypique! J'aime ton caractère tempétueux, ton accent issus d'une contrée lointaine. Faut croire que l'amour n'a pas d'âge! Qu'elle n'a aucune limite! Arcam a surement jouer le coup! Ce saligot aime faire les mauvaises blagues
Oh toi belle inconnue, je suis tombée amoureuse de toi pour une courte durée.... car tout ceci est un exercice de style bien foireux .

Bise à toi belle inconue !