Nombre de messages : 135 Âge : 34 Date d'inscription : 11/02/2019
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 236 ans Taille : 1m92 Niveau Magique : Apprenti.
Sujet: Cirincë, l'Hirondelle Pourpre Dim 17 Fév 2019 - 5:57
Histoire
"Est-ce que tu te souviens ?
Est-ce que tu te souviens la première fois que tes petits yeux humides se sont ouvert et que tu as poussé ton premier cri ? Non... bien sûr que non, l'an 780 de ce dixième cycle ne date pas d'hier. Comme toute naissance elfique, tu étais une bénédiction pour tes parents et pour ton peuple. Ta mère ta dit une fois qu'il pleuvait en ce jour de printemps là, mais ça n'avait aucune importe, puisque tu es arrivée tel un soleil, les illuminant de joie. Les forêts d'Anaëh t'ont vu grandir, même qu'il t'arrivait parfois d'entendre ton nom dans les murmures du vent.
Est-ce que tu te souviens de ton nom ? C'était un mot nouveau pour toi et tu as bêtement demandé à tes parents ce que ça voulait dire. Je devrais plutôt dire, ta mère, car c'est elle qui s'occupait de toi le plus souvent. Ton père lui était un homme complexe et très occupé, même s'il venait régulièrement te voir, sans faute. Une famille unie comme tout famille elfique est sensée être. Tu apprends toujours un peu plus chaque jour. Quel noble choix que fut le tien quand, approchant les trois quart de siècle, tu décidas d'apprendre la magie. Il faut dire, t'en avais impressionné plus d'un lors de ton épreuve, à tel point qu'un mentor se proposa de te prendre sous son aile, ce qui te permis de rester près de ton foyer.
Est-ce que tu te souviens de la tête qu'a fait ton père quand il a appris ça ? Surprise et fierté. Avoues, depuis le début, s'il y a une personne que tu souhaites impressionner, c'est bien lui, et tu sais qu'il avait placé la barre très haute. L'exigence de cette homme, tu la connaissais déjà, et tu auras tout le temps de t'y confronter une fois passée la cérémonie du choix. C'est son nom de famille à lui que tu choisis, car tu passais le plus clair de ton temps libre avec ton père à partir de ce moment là. Il t'emmenait découvrir la forêt, et en plus de ton apprentissage sur la magie, tu voulais qu'il t'apprenne à manier une arme. Tu lui ressemblait beaucoup, c'est ce qu'on disait souvent toi. Tu avais le visage de ta mère, mais avec la même palette de couleurs que ton paternel arborait sur sa tête et dans ses yeux. Tu avais aussi le même caractère bien trempé de ce dernier. Tu savais donc à quoi t'attendre. En plus de ça, ton père n'était pas n'importe qui. Un Aigle, rien que ça. Il s'était vu accordé ce titre depuis l'attaque d'Alëandir, mais il n'a jamais vraiment tenu à t'en parler. Il y avait vu et vécu des choses que tu étais bien contente de ne pas pouvoir imaginer.
Est-ce que tu te souviens la première fois que tu as tenu une lame dans ta main ? Tu tremblais, c'était plus fort que toi, dieux que tu étais ridicule ainsi, mais tu t'améliorais, et plutôt vite d'ailleurs. Il faut dire que tu avais un excellent instructeur, et que l'objectif de le surpasser ne t'étais jamais sorti de la tête. Mais la route était encore longue, et ces dernières années, tes études sur la magie t'obligeaient de plus en plus à délaisser ton entraînement aux lames. Tu suivait le chemin de ta vie, et tu étais loin de te douter ce qui s’apprêtait à s'abattre sur toi et les tiens... Personne n'a vu le coup venir.
Est-ce que tu te souviens de la terreur ? Celle qui avait englouti le convoi dans lequel tu te trouvait comme un raz de marée, accompagnée des pleurs des enfants de la forêt qui se mêlaient aux cris vigoureux de ces autres elfes ? Ceux qui ont la peau sombre, ceux qui sont venus jusque dans les Bras de la Mère pour y verser le sang. Toi aussi, tu aurais peut-être dû y laisser la vie, même si tu n'avais que 132 petites années derrière toi... mais il en fut décidé autrement. Tout est passé si vite, et le doux parfum boisé s'est transformé en une odeur nauséabonde de fer et de mort. Le fer de la cage dans laquelle on t'avait mise, la mort de tout ceux qui s'en trouvait en dehors de cette dernière. J'aurais voulu dire que tu t'étais bien battue, mais il n'y avait même pas eu de combat. Ils avaient gagné, et tu avais perdu, il ne pouvait en être autrement.
Est-ce que tu te souviens lors que tu es arrivée au Puy d'Elda ? A partir de cet instant, tout ne ferait qu'empirer, tu le savais et pourtant... Tes premiers coup de fouets n'ont fait que t'énerver, cette combativité que tu as hérité de ton père, tu ne l'as jamais lâchée malgré les punitions qu'on t'infligeait. Une résistance futile mais qui te permettait de te sentir encore un peu libre. Mais le désespoir était un virus qui gagnait rapidement le cœur des autres elfes avec qui tu étais. Tu as été surprise en train de soigner un de tes congénère, tentant d'appliquer comme tu le pouvais ton petit savoir de guérisseuse en devenir, mais là encore, tu étais loin de te douter que cette action allait changer ton destin. Si tes connaissances se limitaient à apaiser les douleurs, tu allais bien vite comprendre que les drows sont les maîtres pour ce qui est de les infliger. Isolée des tiens, cette lourde porte te plongeait dans une obscurité plus noire que les nuits d'Anaëh, mais à travers elle tu pouvais les entendre hurler leur souffrance. Tu pouvais à peine les distinguer, quand ils sont venu te chercher, tu te débattais à nouveau dans une pitoyable tentative, forte tête que tu es, mais en faisant cela, tu ne faisait que plaire davantage à tes bourreaux. Plus tu résistais, plus ils s'amusaient.
Est-ce que tu te souviens combien de temps s'est-il écoulé ? Les jours duraient chacun une saison, les ennéades duraient une vie, les mois étaient sans fin. Les ténèbres permanentes, le sommeil volé, il t'étais impossible de t'y retrouver. Mais alors que tu touchais le fond, et que le désespoir avait empli ton âme, tu ne faisait qu'effleurer l'agonie qui t'attendait. On te déplaça, sans doute avais-tu été vendue, petite effrontée que tu étais.
Est-ce que tu te souviens quand ton corps n'était plus que douleur et que tes pensées s'étaient tournée en une détresse infinie ? Oui, petit oiseau... Il t'a brisé. C'est durant cette période que tu aurait fait absolument tout ce qu'il te serai possible de faire pour mettre fin à tes jours. Mourir aurait été une bénédiction pour ainsi dire, mais ton nouveau maître était malin, ses projets te concernant étaient tout autre. Tout ce qui faisait de toi la personne que tu étais, il l'a habilement détruit, méthodiquement, il y prenait un plaisir fou même. Tout ce qui faisait de toi une personne, il l'a saisi dans ses griffes, rayé, tordu, cassé, et jeté au feu. Alors que tu n'étais plus rien s'est éveillé en toi un dernier élan de combativité, une fureur toute nouvelle, cachée de tous, une rage viscérale qui allait devenir ton pilier fondateur. Il t'a fait renier tes dieux, ton nom, ton être, seul subsistait la haine dans tes entrailles, une haine adroitement utilisée pour te reforger. Même tes dons pour la vie auront été meurtri et corrompu en une discipline abjecte qui te dégoûtait, mais il inventa des stratagèmes pernicieux pour t'y forcer. Le voile n'était pour toi qu'une journée sombre parmi tant d'autres, si ce n'est qu'une effervescence gagnait rapidement tes geôliers. A ce moment là, tu as prié les dieux sombres de ne pas faire parti des ces nombreux esclaves sacrifiés pour apaiser leur colère.
Est-ce que tu te souviens de ce jour où tu m'as fais naître ? Tout les esclaves qui avaient eu le malheur d'avoir le même propriétaire que toi avait été jeté dans une grande fosse. Un faible espoir venait de faire irruption dans les pensées de chacun lorsqu'un homme que tu n'avais jamais vu annonçait le décès de ton maître. Seulement, cet homme était dorénavant celui qui te possédait, toi et les autres, et il n'avait pas besoin de plus d'un esclave... Des épées furent jetées dans l'arène, il fallait mériter sa place aux côtés du maître. Que s'était-il passé ? Tandis que certains rechignaient à se battre, nous... nous sommes saisi d'une de ces lames, c'était comme revivre un peu... Nous n'avions pas fait tout ce chemin pour échouer maintenant... Dans un cri, l'espace d'un battement de cil, nos mains étaient couvertes de sang... la douce chaleur de ce liquide visqueux s'échappait avec abondance de la gorge que nous venions de trancher sous les regards horrifiés de nos pairs. Cette combativité, nous l'avions retrouvée, elle était là, il était hors de question de perdre ! La violence explosa et nous nous retrouvions tous comme des chiens dans cette bataille royale. Chaque vie que nous ôtions déchirait encore un peu plus ton âme déjà en lambeaux... et c'est à cet instant, alors qu'il ne restait plus que lui et nous, que je t'ai perdue...
Nous nous souvenons du crépuscule de ta vie, sinistre aube de la mienne. C'était un anëdhel tout comme nous, et nous n'avons pas verser une seule larme quand notre sabre à pénétré son torse. Je lisais dans la dernière lueur de ses yeux tout son désespoir, je pense même qu'il te connaissait, mais cela n'avais plus aucune importance désormais, il n'était pas digne de nous surpasser. Ce jour là, nous n'avons pas simplement ôté la vie d'un de nos frère, nous avons aussi pris ta vie dans ce même geste... Et la liste de nos victimes ne faisait que commencer... Combien de fois ai-je été envoyée fouler le sable de l'arène, offrir mes spectacles sanglants sous les regards d'un public euphorique ? Peu m'importait, mon nouveau maître était clément, aussi longtemps que je lui apportait gloire, renommée, et argent. N'aurais-tu pas été fier de moi, père ? Moi qui me bats, comme toi, avec une ardeur inextinguible ? J'ai compris tes leçons, seul les forts ont le droit de se frayer un chemin dans cette vie, alors je leur montrerait à tous, que je suis forte. Je montrerais à mon maître ce que je vaut, comme s'il était mon propre père. Punis moi dans mes défaites et glorifie moi dans mes victoires.
Je me souviens de la première fois où j'ai ouvert les yeux, et aucune larme ne s'en enfuyait.
Je me souviens de mon nom, acclamé par une foule réjouit de voir l'Hirondelle Pourpre à l'oeuvre.
Je me souviens de la tête de mon maître, hilare, quand je sortit victorieuse de la fosse.
Je me souviens de la première fois que j'ai tenue une lame, abreuvée du sang des faibles.
Je me souviens de la terreur qui s'empare de mes rivaux au moment où ils rencontrent leur fin.
Je me souviens être arrivée au Puy d'Elda sous une nuit noire pour y briller.
Je me souviens de chaque jour, de chaque combat, de chaque vie que j'ai ôté pour la gloire.
Je me souviens quand les cendres de la douleur et du désespoir se sont embrasées à nouveau.
Je me souviens de ce jour où je suis née, dans le sable et le sang des arènes.
Evidemment que je me souviens de tout cela... Le temps a passé depuis, et je siège fièrement aux côté de mon maître, sans entrave ni méfiance. Les bons outils sont toujours les mieux entretenus, mes chambres de pierres froides ont laissé place a du velours. Gagner le respect de mes sombres cousins n'est pas aisé, et il me reste beaucoup encore à faire, mais l'Hirondelle Pourpre à pris son envol. J'ai accepté ma condition d'esclave il y a déjà bien longtemps, cette marque sur mon bras n'a-t-elle pas toujours fait partie de moi ? Demandez-moi de danser, maître, et je ravirais vos yeux. Demandez-moi de me battre, et j'anéantirait quiconque se dressant devant vous. Demandez-moi d'honorer les dieux sombres, et j'offrirai autant de sang que nécessaire pour l'offrande.
C'est à travers ma fidélité sans faille et mon efficacité que je rentre dans les bonnes grâces de mon maître, un traitement de faveur de sa part multiplie d'autant plus ma dévotion à son service. Lice, danses, exécution d'esclaves récalcitrants, il m'a même demandé d'entraîner son fils à l'épée. Voilà une vie des plus plaisante, à vrai dire je dispose d'un pouvoir et d'une influence qui fait jalouser certains drow de basse extraction, il y en a même qui m'appellent "la princesse esclave", quelle ironie... mais je ne m'en plains pas, loin de là, et je remercie chaque jour les dieux sombres pour leur guidance.
Cirincë... c'est... mon nom à partir de maintenant, ou littéralement "petit oiseau écarlate" dans ma langue natale, mon maître tenait à me donner un nom avec une sonorité rappelant la lointaine forêt. Pour être honnête, ça me ferait presque un pincement au cœur... il à l'air de s'attacher... un peu comme un homme trop fier d'exposer son trophée à la vue de tous, mais soit, je porterais ce nom, sans faille.
Bientôt, la faillite frappera cet homme, beaucoup en parlent parmi son entourage. Sans que j'en sache davantage, je me doute bien de ce que ça veut dire... une prochaine mise en vente approche à grand pas... Hmph, on sait toujours ce qu'on perd, mais jamais ce qu'on gagne... Je verrais bien où le destin m'emmène, ce n'est pas comme si j'avais mon mot à dire de toute façon.
Possessions & Equipements :
En tant qu'esclave, elle ne possède rien véritablement. Cependant, elle dispose d'un assez grand nombre de tenues, très peu couvrantes pour la plus part, ainsi que des capes et des manteaux de fourrures pour se protéger du froid quand il y a besoin. En ce qui concerne les armes, elle s'orientera principalement vers une paire de lames courbes ou choisira parfois un fouet barbelé accompagné d'un poignard. Elle ne porte jamais d'armure, y compris lorsqu'elle arpente l'arène.
Apparence :
Taille : 1m92
Couleur des yeux : bleus-gris
Couleur des cheveux : roux foncé
Difficile de ne pas voir dès le premier regard qu'il ne s'agit pas d'une drow. Sa peau pâle, éclaircie par l'absence prolongée du soleil reste relativement loin du blanc ou du gris de ses cousins du Puy. Son surnom lui vient en partie à cause de sa longue chevelure rousse. Si ces cheveux sont de flammes, ses yeux quant à eux reflètent les eaux calmes de leur bleus-gris à la fois intense et discret. Des traits fins harmonisent la beauté innocente de son visage. Son corps, aisément visible de par ses habitudes vestimentaires, est celui d'une elfe pratiquant quotidiennement des activités sportives, sa musculature est donc fine et élancée. Exceptée la marque apposée au fer rouge qui orne son avant-bras, Cirincë ne semble pas avoir de cicatrices particulièrement visible malgré les nombreux combats qu'elle a mené. Sa démarche et sa gestuelle fluide sont empli d'une grâce innée, y compris lorsqu'elle se bat. Vive et souple, ses techniques acrobatiques se rapprochent bien souvent plus de mouvements de danse que de véritables poses guerrières.
Personnalité :
La Cirincë d'aujourd'hui n'a plus grand chose à voir avec les anëdhels dont elle est issue. C'est une personne qui a été brisée psychologiquement, pouvant aisément montrer des troubles de stabilité mentale pendant des moments de stress intenses. Si une chose est certaine, c'est que sa loyauté ne va qu'à son actuel maître. Elle montre une certaine absence de compassion envers ceux qu'elle considère comme inférieur, ayant pleinement accepté le concept de méritocratie de la culture drow. Une profonde rancœur vis-à-vis des elfes d'Anaëh l'habite, comme si elle les tenait responsable pour la mort de sa précédente "elle". Bien qu'elle puisse sembler froide au premiers abords, narquoise et combative sont deux adjectifs qui s'accordent très bien avec sa réelle manière d'être. Elle aime le défi et déteste perdre un duel à la loyale, si bien qu'elle peut se montrer particulièrement téméraire si le jeu en vaut la chandelle. En dépit de la sauvagerie sanguinaire dont elle peut faire preuve au combat, son agressivité dissimule adroitement une guerrière intelligente et stratégique dans le choix de ses manœuvres. Se permettant tout les coups lors qu'elle livre bataille, cela ne l'empêche pas de respecter son adversaire, à condition que celui-ci se soit montré digne et qu'il ait été en mesure de lui résister suffisamment.
Désormais convertie au panthéon drow, elle adresse ses prières en particulier à Kiel, et parfois à Isten. Sa moralité est elle-aussi alignée sur les habitants du Puy. Pragmatique et franche, elle peut se montrer délicieusement menaçante envers ceux qui lui cherchent des crosses.
Capacités magiques :
Ses débuts dans le domaine de la vie en tant que guérisseuse laissaient paraître un avenir brillant dans cette voie. La jeune fille se révéla être talentueuse et suivait avec grande assiduité les enseignements de son mentor. Dès le passage des épreuves, il fut conquis et enthousiaste la concernant. Un siècle et demi d'études qui auront été perverties pour en faire quelque chose d'égoïste et de personnel. On fit en sorte qu'elle soit trop faible pour se maintenir en vie, l'obligeant à puiser autre part son énergie, et c'est ainsi qu'elle se mis à utiliser le sang des autres esclaves pour parvenir à ses fins. Elle n'était pas en autodidacte bien entendu, son ancien maître lui susurrait comment se servir de ses arts occultes avec malice, cela faisait partie de son oeuvre pour la briser.
Ses pouvoirs agissent comme une drogue à présent, à mesure que ses lames s’imprègnent de sang, Cirincë rentre progressivement dans une transe sanguinaire qui s'amplifie dans un cercle vicieux. Lorsqu'elle entre en contact avec le sang de ses victimes, elle s'emplie d'une puissance magique lui permettant de transcender les limites de son corps. Sa magie de guérison lui permet désormais de régénérer les blessures de sa chair et de contrôler les fonctions primaires de son métabolisme, comme la douleur. C'est en se scarifiant elle même, en s'abreuvant de sang ou en traçant des symboles sur sa peau nue, dans des danses martiales enivrantes qu'elle parvient à utiliser ses capacités.
Sa vision de la magie a toujours été liée au sang, qu'elle voit comme étant l'essence de tout être vivant et chaque battement de cœur sonnait comme un pas supplémentaire de la vie. Après son reconditionnement, tout a été distordu, le sang est devenu un composant indispensable à l'usage de chacun de ses sorts. Elle est incapable d'utiliser la magie autrement qu'en le versant. Elle n'a pas d'autre lieu de culte que là où le sang ne coule, que ce soit le centre de l'arène, un autel sacrificiel, ou le sombre coin d'une rue, tant qu'il y a de quoi en remplir un calice. Le combat et le meurtre sont en quelques sorte ses rituels.
Le collier qu'elle porte est le premier cadeau qu'on lui fit depuis son arrivée au Puy, depuis il ne quitte plus le tour de son cou. Il est la preuve qu'elle a suscité l'intérêt d'un de ses maîtres, il l'aide à lui faire oublier sa position sociale et lui procure une assurance forte en elle-même qui propulse sa motivation vers l'avant. Cet objet représente sa détermination à toute épreuve, Cirincë s'en sert comme focaliseur pour utiliser ses pouvoirs d'hémomancie.
HRP:
Dernière édition par Cirincë le Lun 18 Fév 2019 - 18:23, édité 5 fois
Ellaïn
Elfe
Nombre de messages : 135 Âge : 34 Date d'inscription : 11/02/2019
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 236 ans Taille : 1m92 Niveau Magique : Apprenti.
Bonjour o/ Suite aux retours qui t'ont déjà été faits, tu es à un rien de la validation
Cirincë a écrit:
A la diligence de son maître, elle peux être autorisée de porter une arme dans la demeure de ce dernier.
• Il y a interdiction pour un esclave, sous peine de mort immédiate, de porter une arme en dehors des arènes, et ce pour raison religieuse. Il n'y a donc pas d'exception à la règle.
Cirincë a écrit:
Combien de fois ai-je été envoyée fouler le sable du Colisée
• Il n'y a pas de Colisée au Puy. Est-ce bien une figure de style ?
Petite modification et cette précision, et ce sera bon pour moi
Ellaïn
Elfe
Nombre de messages : 135 Âge : 34 Date d'inscription : 11/02/2019
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 236 ans Taille : 1m92 Niveau Magique : Apprenti.
Rebonsoir o/ Après discussion, il s'avère qu'en effet, le port d'armes en dehors de l'arène est puni de mort pour les esclaves. Donc, si le maître de Cirincë l'autorise chez lui, c'est aux risques et périls de Cirincë, n'importe quel drow qui la surprenne sera dans son bon droit pour l'exécuter.
Sur ce, bienvenue au Puy
Code:
[Métier] : Esclave
[Sexe] : Féminin
[Classe d'arme] : Corps à corps / Magie
[Alignement] : Loyal Mauvais
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
Lómion Ineinior
Modérateur
Nombre de messages : 364 Âge : 24 Date d'inscription : 30/11/2016
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 1584 ans Taille : 2m01 Niveau Magique : Archimage.
Est-ce que tu te souviens la première fois que tes petits yeux humides se sont ouvert et que tu as poussé ton premier cri ? Non... bien sûr que non, l'an 780 de ce dixième cycle ne date pas d'hier. Comme toute naissance elfique, tu étais une bénédiction pour tes parents et pour ton peuple. Ta mère ta dit une fois qu'il pleuvait en ce jour de printemps là, mais ça n'avait aucune importe, puisque tu es arrivée tel un soleil, les illuminant de joie. Les forêts d'Anaëh t'ont vu grandir, même qu'il t'arrivait parfois d'entendre ton nom dans les murmures du vent.
Est-ce que tu te souviens de ton nom ? C'était un mot nouveau pour toi et tu as bêtement demandé à tes parents ce que ça voulait dire. Je devrais plutôt dire, ta mère, car c'est elle qui s'occupait de toi le plus souvent. Ton père lui était un homme complexe et très occupé, même s'il venait régulièrement te voir, sans faute. Une famille unie comme tout famille elfique est sensée être. Tu apprends toujours un peu plus chaque jour. Quel noble choix que fut le tien quand, approchant les trois quart de siècle, tu décidas d'apprendre la magie. Il faut dire, t'en avais impressionné plus d'un lors de ton épreuve, à tel point qu'un mentor se proposa de te prendre sous son aile, ce qui te permis de rester près de ton foyer.
Est-ce que tu te souviens de la tête qu'a fait ton père quand il a appris ça ? Surprise et fierté. Avoues, depuis le début, s'il y a une personne que tu souhaites impressionner, c'est bien lui, et tu sais qu'il avait placé la barre très haute. L'exigence de cette homme, tu la connaissais déjà, et tu auras tout le temps de t'y confronter une fois passée la cérémonie du choix. C'est son nom de famille à lui que tu choisis, car tu passais le plus clair de ton temps libre avec ton père à partir de ce moment là. Il t'emmenait découvrir la forêt, et en plus de ton apprentissage sur la magie, tu voulais qu'il t'apprenne à manier une arme. Tu lui ressemblait beaucoup, c'est ce qu'on disait souvent toi. Tu avais le visage de ta mère, mais avec la même palette de couleurs que ton paternel arborait sur sa tête et dans ses yeux. Tu avais aussi le même caractère bien trempé de ce dernier. Tu savais donc à quoi t'attendre. En plus de ça, ton père n'était pas n'importe qui. Un Aigle, rien que ça. Il s'était vu accordé ce titre depuis l'attaque d'Alëandir, mais il n'a jamais vraiment tenu à t'en parler. Il y avait vu et vécu des choses que tu étais bien contente de ne pas pouvoir imaginer.
Est-ce que tu te souviens la première fois que tu as tenu une lame dans ta main ? Tu tremblais, c'était plus fort que toi, dieux que tu étais ridicule ainsi, mais tu t'améliorais, et plutôt vite d'ailleurs. Il faut dire que tu avais un excellent instructeur, et que l'objectif de le surpasser ne t'étais jamais sorti de la tête. Mais la route était encore longue, et ces dernières années, tes études sur la magie t'obligeaient de plus en plus à délaisser ton entraînement aux lames. Tu suivait le chemin de ta vie, et tu étais loin de te douter ce qui s’apprêtait à s'abattre sur toi et les tiens... Personne n'a vu le coup venir.
Est-ce que tu te souviens de la terreur ? Celle qui avait englouti le convoi dans lequel tu te trouvait comme un raz de marée, accompagnée des pleurs des enfants de la forêt qui se mêlaient aux cris vigoureux de ces autres elfes ? Ceux qui ont la peau sombre, ceux qui sont venus jusque dans les Bras de la Mère pour y verser le sang. Toi aussi, tu aurais peut-être dû y laisser la vie, même si tu n'avais que 132 petites années derrière toi... mais il en fut décidé autrement. Tout est passé si vite, et le doux parfum boisé s'est transformé en une odeur nauséabonde de fer et de mort. Le fer de la cage dans laquelle on t'avait mise, la mort de tout ceux qui s'en trouvait en dehors de cette dernière. J'aurais voulu dire que tu t'étais bien battue, mais il n'y avait même pas eu de combat. Ils avaient gagné, et tu avais perdu, il ne pouvait en être autrement.
Est-ce que tu te souviens lors que tu es arrivée au Puy d'Elda ? A partir de cet instant, tout ne ferait qu'empirer, tu le savais et pourtant... Tes premiers coup de fouets n'ont fait que t'énerver, cette combativité que tu as hérité de ton père, tu ne l'as jamais lâchée malgré les punitions qu'on t'infligeait. Une résistance futile mais qui te permettait de te sentir encore un peu libre. Mais le désespoir était un virus qui gagnait rapidement le cœur des autres elfes avec qui tu étais. Tu as été surprise en train de soigner un de tes congénère, tentant d'appliquer comme tu le pouvais ton petit savoir de guérisseuse en devenir, mais là encore, tu étais loin de te douter que cette action allait changer ton destin. Si tes connaissances se limitaient à apaiser les douleurs, tu allais bien vite comprendre que les drows sont les maîtres pour ce qui est de les infliger. Isolée des tiens, cette lourde porte te plongeait dans une obscurité plus noire que les nuits d'Anaëh, mais à travers elle tu pouvais les entendre hurler leur souffrance. Tu pouvais à peine les distinguer, quand ils sont venu te chercher, tu te débattais à nouveau dans une pitoyable tentative, forte tête que tu es, mais en faisant cela, tu ne faisait que plaire davantage à tes bourreaux. Plus tu résistais, plus ils s'amusaient.
Est-ce que tu te souviens combien de temps s'est-il écoulé ? Les jours duraient chacun une saison, les ennéades duraient une vie, les mois étaient sans fin. Les ténèbres permanentes, le sommeil volé, il t'étais impossible de t'y retrouver. Mais alors que tu touchais le fond, et que le désespoir avait empli ton âme, tu ne faisait qu'effleurer l'agonie qui t'attendait. On te déplaça, sans doute avais-tu été vendue, petite effrontée que tu étais.
Est-ce que tu te souviens quand ton corps n'était plus que douleur et que tes pensées s'étaient tournée en une détresse infinie ? Oui, petit oiseau... Il t'a brisé. C'est durant cette période que tu aurait fait absolument tout ce qu'il te serai possible de faire pour mettre fin à tes jours. Mourir aurait été une bénédiction pour ainsi dire, mais ton nouveau maître était malin, ses projets te concernant étaient tout autre. Tout ce qui faisait de toi la personne que tu étais, il l'a habilement détruit, méthodiquement, il y prenait un plaisir fou même. Tout ce qui faisait de toi une personne, il l'a saisi dans ses griffes, rayé, tordu, cassé, et jeté au feu. Alors que tu n'étais plus rien s'est éveillé en toi un dernier élan de combativité, une fureur toute nouvelle, cachée de tous, une rage viscérale qui allait devenir ton pilier fondateur. Il t'a fait renier tes dieux, ton nom, ton être, seul subsistait la haine dans tes entrailles, une haine adroitement utilisée pour te reforger. Même tes dons pour la vie auront été meurtri et corrompu en une discipline abjecte qui te dégoûtait, mais il inventa des stratagèmes pernicieux pour t'y forcer. Le voile n'était pour toi qu'une journée sombre parmi tant d'autres, si ce n'est qu'une effervescence gagnait rapidement tes geôliers. A ce moment là, tu as prié les dieux sombres de ne pas faire parti des ces nombreux esclaves sacrifiés pour apaiser leur colère.
Est-ce que tu te souviens de ce jour où tu m'as fais naître ? Tout les esclaves qui avaient eu le malheur d'avoir le même propriétaire que toi avait été jeté dans une grande fosse. Un faible espoir venait de faire irruption dans les pensées de chacun lorsqu'un homme que tu n'avais jamais vu annonçait le décès de ton maître. Seulement, cet homme était dorénavant celui qui te possédait, toi et les autres, et il n'avait pas besoin de plus d'un esclave... Des épées furent jetées dans l'arène, il fallait mériter sa place aux côtés du maître. Que s'était-il passé ? Tandis que certains rechignaient à se battre, nous... nous sommes saisi d'une de ces lames, c'était comme revivre un peu... Nous n'avions pas fait tout ce chemin pour échouer maintenant... Dans un cri, l'espace d'un battement de cil, nos mains étaient couvertes de sang... la douce chaleur de ce liquide visqueux s'échappait avec abondance de la gorge que nous venions de trancher sous les regards horrifiés de nos pairs. Cette combativité, nous l'avions retrouvée, elle était là, il était hors de question de perdre ! La violence explosa et nous nous retrouvions tous comme des chiens dans cette bataille royale. Chaque vie que nous ôtions déchirait encore un peu plus ton âme déjà en lambeaux... et c'est à cet instant, alors qu'il ne restait plus que lui et nous, que je t'ai perdue...
Nous nous souvenons du crépuscule de ta vie, sinistre aube de la mienne. C'était un anëdhel tout comme nous, et nous n'avons pas verser une seule larme quand notre sabre à pénétré son torse. Je lisais dans la dernière lueur de ses yeux tout son désespoir, je pense même qu'il te connaissait, mais cela n'avais plus aucune importance désormais, il n'était pas digne de nous surpasser. Ce jour là, nous n'avons pas simplement ôté la vie d'un de nos frère, nous avons aussi pris ta vie dans ce même geste... Et la liste de nos victimes ne faisait que commencer... Combien de fois ai-je été envoyée fouler le sable de l'arène, offrir mes spectacles sanglants sous les regards d'un public euphorique ? Peu m'importait, mon nouveau maître était clément, aussi longtemps que je lui apportait gloire, renommée, et argent. N'aurais-tu pas été fier de moi, père ? Moi qui me bats, comme toi, avec une ardeur inextinguible ? J'ai compris tes leçons, seul les forts ont le droit de se frayer un chemin dans cette vie, alors je leur montrerait à tous, que je suis forte. Je montrerais à mon maître ce que je vaut, comme s'il était mon propre père. Punis moi dans mes défaites et glorifie moi dans mes victoires.
Je me souviens de la première fois où j'ai ouvert les yeux, et aucune larme ne s'en enfuyait.
Je me souviens de mon nom, acclamé par une foule réjouit de voir l'Hirondelle Pourpre à l'oeuvre.
Je me souviens de la tête de mon maître, hilare, quand je sortit victorieuse de la fosse.
Je me souviens de la première fois que j'ai tenue une lame, abreuvée du sang des faibles.
Je me souviens de la terreur qui s'empare de mes rivaux au moment où ils rencontrent leur fin.
Je me souviens être arrivée au Puy d'Elda sous une nuit noire pour y briller.
Je me souviens de chaque jour, de chaque combat, de chaque vie que j'ai ôté pour la gloire.
Je me souviens quand les cendres de la douleur et du désespoir se sont embrasées à nouveau.
Je me souviens de ce jour où je suis née, dans le sable et le sang des arènes.
Evidemment que je me souviens de tout cela... Le temps a passé depuis, et je siège fièrement aux côté de mon maître, sans entrave ni méfiance. Les bons outils sont toujours les mieux entretenus, mes chambres de pierres froides ont laissé place a du velours. Gagner le respect de mes sombres cousins n'est pas aisé, et il me reste beaucoup encore à faire, mais l'Hirondelle Pourpre à pris son envol. J'ai accepté ma condition d'esclave il y a déjà bien longtemps, cette marque sur mon bras n'a-t-elle pas toujours fait partie de moi ? Demandez-moi de danser, maître, et je ravirais vos yeux. Demandez-moi de me battre, et j'anéantirait quiconque se dressant devant vous. Demandez-moi d'honorer les dieux sombres, et j'offrirai autant de sang que nécessaire pour l'offrande.
C'est à travers ma fidélité sans faille et mon efficacité que je rentre dans les bonnes grâces de mon maître, un traitement de faveur de sa part multiplie d'autant plus ma dévotion à son service. Lice, danses, exécution d'esclaves récalcitrants, il m'a même demandé d'entraîner son fils à l'épée. Voilà une vie des plus plaisante, à vrai dire je dispose d'un pouvoir et d'une influence qui fait jalouser certains drow de basse extraction, il y en a même qui m'appellent "la princesse esclave", quelle ironie... mais je ne m'en plains pas, loin de là, et je remercie chaque jour les dieux sombres pour leur guidance.
Cirincë... c'est... mon nom à partir de maintenant, ou littéralement "petit oiseau écarlate" dans ma langue natale, mon maître tenait à me donner un nom avec une sonorité rappelant la lointaine forêt. Pour être honnête, ça me ferait presque un pincement au cœur... il à l'air de s'attacher... un peu comme un homme trop fier d'exposer son trophée à la vue de tous, mais soit, je porterais ce nom, sans faille.
Bientôt, la faillite frappera cet homme, beaucoup en parlent parmi son entourage. Sans que j'en sache davantage, je me doute bien de ce que ça veut dire... une prochaine mise en vente approche à grand pas... Hmph, on sait toujours ce qu'on perd, mais jamais ce qu'on gagne... Je verrais bien où le destin m'emmène, ce n'est pas comme si j'avais mon mot à dire de toute façon.
Possessions & Equipements :
En tant qu'esclave, elle ne possède rien véritablement. Cependant, elle dispose d'un assez grand nombre de tenues, très peu couvrantes pour la plus part, ainsi que des capes et des manteaux de fourrures pour se protéger du froid quand il y a besoin. En ce qui concerne les armes, elle s'orientera principalement vers une paire de lames courbes ou choisira parfois un fouet barbelé accompagné d'un poignard. Elle ne porte jamais d'armure, y compris lorsqu'elle arpente l'arène.
Apparence :
Taille : 1m92
Couleur des yeux : bleus-gris
Couleur des cheveux : roux foncé
Difficile de ne pas voir dès le premier regard qu'il ne s'agit pas d'une drow. Sa peau pâle, éclaircie par l'absence prolongée du soleil reste relativement loin du blanc ou du gris de ses cousins du Puy. Son surnom lui vient en partie à cause de sa longue chevelure rousse. Si ces cheveux sont de flammes, ses yeux quant à eux reflètent les eaux calmes de leur bleus-gris à la fois intense et discret. Des traits fins harmonisent la beauté innocente de son visage. Son corps, aisément visible de par ses habitudes vestimentaires, est celui d'une elfe pratiquant quotidiennement des activités sportives, sa musculature est donc fine et élancée. Exceptée la marque apposée au fer rouge qui orne son avant-bras, Cirincë ne semble pas avoir de cicatrices particulièrement visible malgré les nombreux combats qu'elle a mené. Sa démarche et sa gestuelle fluide sont empli d'une grâce innée, y compris lorsqu'elle se bat. Vive et souple, ses techniques acrobatiques se rapprochent bien souvent plus de mouvements de danse que de véritables poses guerrières.
Personnalité :
La Cirincë d'aujourd'hui n'a plus grand chose à voir avec les anëdhels dont elle est issue. C'est une personne qui a été brisée psychologiquement, pouvant aisément montrer des troubles de stabilité mentale pendant des moments de stress intenses. Si une chose est certaine, c'est que sa loyauté ne va qu'à son actuel maître. Elle montre une certaine absence de compassion envers ceux qu'elle considère comme inférieur, ayant pleinement accepté le concept de méritocratie de la culture drow. Une profonde rancœur vis-à-vis des elfes d'Anaëh l'habite, comme si elle les tenait responsable pour la mort de sa précédente "elle". Bien qu'elle puisse sembler froide au premiers abords, narquoise et combative sont deux adjectifs qui s'accordent très bien avec sa réelle manière d'être. Elle aime le défi et déteste perdre un duel à la loyale, si bien qu'elle peut se montrer particulièrement téméraire si le jeu en vaut la chandelle. En dépit de la sauvagerie sanguinaire dont elle peut faire preuve au combat, son agressivité dissimule adroitement une guerrière intelligente et stratégique dans le choix de ses manœuvres. Se permettant tout les coups lors qu'elle livre bataille, cela ne l'empêche pas de respecter son adversaire, à condition que celui-ci se soit montré digne et qu'il ait été en mesure de lui résister suffisamment.
Désormais convertie au panthéon drow, elle adresse ses prières en particulier à Kiel, et parfois à Isten. Sa moralité est elle-aussi alignée sur les habitants du Puy. Pragmatique et franche, elle peut se montrer délicieusement menaçante envers ceux qui lui cherchent des crosses.
Capacités magiques :
Ses débuts dans le domaine de la vie en tant que guérisseuse laissaient paraître un avenir brillant dans cette voie. La jeune fille se révéla être talentueuse et suivait avec grande assiduité les enseignements de son mentor. Dès le passage des épreuves, il fut conquis et enthousiaste la concernant. Un siècle et demi d'études qui auront été perverties pour en faire quelque chose d'égoïste et de personnel. On fit en sorte qu'elle soit trop faible pour se maintenir en vie, l'obligeant à puiser autre part son énergie, et c'est ainsi qu'elle se mis à utiliser le sang des autres esclaves pour parvenir à ses fins. Elle n'était pas en autodidacte bien entendu, son ancien maître lui susurrait comment se servir de ses arts occultes avec malice, cela faisait partie de son oeuvre pour la briser.
Ses pouvoirs agissent comme une drogue à présent, à mesure que ses lames s’imprègnent de sang, Cirincë rentre progressivement dans une transe sanguinaire qui s'amplifie dans un cercle vicieux. Lorsqu'elle entre en contact avec le sang de ses victimes, elle s'emplie d'une puissance magique lui permettant de transcender les limites de son corps. Sa magie de guérison lui permet désormais de régénérer les blessures de sa chair et de contrôler les fonctions primaires de son métabolisme, comme la douleur. C'est en se scarifiant elle même, en s'abreuvant de sang ou en traçant des symboles sur sa peau nue, dans des danses martiales enivrantes qu'elle parvient à utiliser ses capacités.
Sa vision de la magie a toujours été liée au sang, qu'elle voit comme étant l'essence de tout être vivant et chaque battement de cœur sonnait comme un pas supplémentaire de la vie. Après son reconditionnement, tout a été distordu, le sang est devenu un composant indispensable à l'usage de chacun de ses sorts. Elle est incapable d'utiliser la magie autrement qu'en le versant. Elle n'a pas d'autre lieu de culte que là où le sang ne coule, que ce soit le centre de l'arène, un autel sacrificiel, ou le sombre coin d'une rue, tant qu'il y a de quoi en remplir un calice. Le combat et le meurtre sont en quelques sorte ses rituels.
Le collier qu'elle porte est le premier cadeau qu'on lui fit depuis son arrivée au Puy, depuis il ne quitte plus le tour de son cou. Il est la preuve qu'elle a suscité l'intérêt d'un de ses maîtres, il l'aide à lui faire oublier sa position sociale et lui procure une assurance forte en elle-même qui propulse sa motivation vers l'avant. Cet objet représente sa détermination à toute épreuve, Cirincë s'en sert comme focaliseur pour utiliser ses pouvoirs d'hémomancie.