Nombre de messages : 60 Âge : 34 Date d'inscription : 18/04/2019
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 273 ans Taille : 1m70 Niveau Magique : Arcaniste.
Sujet: Silex Jeu 18 Avr 2019 - 19:14
Possessions & Équipements : Ses possessions les plus importantes sont les deux pierres à feu plates qu’elle s’attache au dos de chaque main et qui lui valent son surnom. Les étincelles qu’elle parvient à en tirer en les frappant l’une contre l’autre lui permettent de ne pas dépendre sur l’éclairage public pour déchaîner ses dons. Elle s’arrange par ailleurs pour essayer d’ignifuger ses vêtements. Les procédés qu’elle utilise sont d’une qualité discutable et le résultat est rarement capable de résister aux températures qu’elle conjure ; ils parfument ses habits d’un fumet légèrement âcre qui n’est pas du goût de tout le monde.
Apparence : L’étroite relation qu’entretient Silex avec son élément de prédilection est assez facile à deviner, tant elle la porte dans sa chair : ses mains, ses bras, ses jambes, son son dos, son flanc, sa nuque et sa joue gauche abordent des brûlures plus ou moins impressionnantes. Elle a par ailleurs perdu plusieurs phalanges : à la senestre, une à l’auriculaire, deux à l’index, une au pouce ; à la dextre, une à l’annulaire, une au majeur. Sa taille dans la moyenne basse des femelles de sa race, ses épais sourcils, son nez court, ses lèvres fermes et ses cheveux gris par trop souvent ébouriffés lui donnent un air juvénile, que seule la dureté de son regard gris parvient à contrebalancé.
Taille : 1m70
Couleur des yeux : Gris
Personnalité : Silex est une pyromane pathologique et son quotidien est rythmé par la préparation, la planification et l’exécution de ses épisodes d’incendie volontaires, qui sont donc on ne peut plus prédémités. Passionnée d’architecture et de pyrotechnie, elle est devenue par la force des choses une experte dans la destruction de bâtisses en tout genre, capable de tirer profit de la moindre faiblesse dans la structure de ses cibles pour démultiplier les effets de ses départs de feu ; que leur exploitation nécessite de se mettre en danger ne l’a jamais empêchée de passer à l’acte, comme en témoignent ses très nombreuses brûlures. Les conséquences de ses grands feux de joie ne l’ont par ailleurs jamais empêché de dormir sur ses deux oreilles, bien au contraire. Son sommeil est toujours plus léger quand elle est parvenue à enfin évacuer la tension qui lui noue ses épaules chaque fois qu’elle met un peu de temps avant de satisfaire ses pulsions. Son idée obsessive pour les incendies ne l’empêche cependant pas de présenter un visage tout à fait acceptable pour la société. Introvertie de nature, un peu excentrique malgré tout, Silex se livre surtout au travers de ses spectacles. Au cours de sa vie, elle est par ailleurs tombée deux fois éperdument amoureuse et elle cherche toujours à venger la mort prématurée de sa seconde compagne.
Capacités magiques : Silex est-ce que d’aucuns appellent, dans un certain jargon, une irrégulière. Malgré deux siècles de pratique assidue et l’enseignement de quatre maîtres différents, elle demeure une piètre magicienne une piètre magicienne. Dans l’absolu, elle ne sait faire qu’une chose : dompter une flamme existante, l’amplifier et la guider vers sa cible. La puissance qu’elle est capable de déployer est cependant impressionnante et sa vitesse d’exécution est sans commune mesure avec ce que son manque de maîtrise générale pourrait laisser à penser, mais elles n’ont d’égales que l’extrême célérité avec laquelle elle puise dans ses réserves. En règle générale, il ne lui faudra guère plus de trois ou quatre incantations pour tomber à genoux, complètement épuisée, mais entourée d’un environnement dévasté. Pour pallier à ses limites, Silex compte d’ordinaire sur l’effet de surprise et ses connaissances très poussées en pyrotechnie.
Histoire
I – Ambros Entre Verimios de l’An 742:X et Barkios de l’An 813:X
Silmari Itarïl est née au crépuscule de l’An 742:X à Ardamir, où elle a vécu des premières années heureuses dans un environnement familial favorable. Il y a en réalité fort peu à dire de son enfance, sinon qu’elle a commencé très tôt à développer sa fascination obsessive pour le feu. Dans le plus grand des secrets, elle expérimente ses premiers départs de feu dès l’An 771:XI — elle n’a pas encore trente ans et un éphémère ne lui donnerait pas plus de sept de ses années — et provoque l’incendie involontaire de la maison familiale six ans plus tard. Cet événement, loin d’être traumatique, est une véritable révélation pour elle. Elle ne parviendra jamais à mettre de mots sur ce qu’elle ressent face à cet impressionnant brasier qui détruit tout et ne cède devant rien. Si ses parents la soupçonnent, ils le taisent au reste de la communauté qui pendant des mois s’interroge sur les origines de l’accident. Une fois installés dans une nouvelle demeure, ils se relaient pour garder constamment un œil sur elle. La jeune Silmari vit mal cette surveillance accrue et profite de chaque occasion pour fausser compagnie à ses deux gardiens.
En l’An 788:X, Silmari attire l’attention d’un élémentariste de l’Académie des Mages d’Alëandir de passage à Ardamir. Effrayés à l’idée de ce que leur progéniture pourrait provoquer si d’aventure elle devenait une magicienne et empêtrés dans les mensonges qu’ils cultivent depuis plus de dix ans, ils refusent violemment la proposition du dénommé Ambros de déménager à Alëandir pour que Silmari puisse profiter de l’enseignement de l’Académie. Cette confrontation pourtant privée attire une nouvelle fois l’attention sur Silmari et sa famille, qui finit par convaincre Ambros de commencer la formation de leur fille à Ardamir. Cinq ans plus tard, en l’An 793:X, Ambros meurt dans l’incendie de son étude et Silmari, qui confesse être à l’origine du départ de flamme, est internée dans le Sanctuaire d’Ardamir.
Pendant vingt longues années, la jeune anëdhelle grandit dans un environnement contrôlé et est maintenue autant que faire se peut de la moindre flamme, sous la houlette des prêtres de Tari qui cherchent à lui donner la meilleure éducation possible en vue d’en faire une novice. Peu motivée à l’idée de vouer sa vie à la Voilée, Silmari joue néanmoins le jeu dans l’espoir que sa bonne conduite lui permette un jour de quitter Adramir. Cette parenthèse monastique demeure néanmoins une période extrêmement pénible, stressante et frustrante, durant laquelle ses gardiens tentent plusieurs approches pour la « guérir ». Loin de parvenir à leurs fins, ces thérapies parfois hasardeuses ont des conséquences malheureuses sur le sujet, qui développent par exemple pendant presque cinq années des troubles compulsifs alimentaires. De tout cela, Silmari tirera surtout une leçon : sous couvert de méthodes « douces », ses congénères sont parfois capables d’une violence digne des « barbares » éphémères dont ils ont vite fait de se gausser par ailleurs. Dans le courant de l’An 810:X, Silmari fait la connaissance d’Elros, un ancien soldat de l’armée royale souffrant de lourds traumatismes se matérialisant sous la forme de — très — violentes crises de colère. Ils deviennent vite inséparables et Silmari ne met pas beaucoup plus de temps à convaincre son aîné de s’enfuir avec elle ; ils planifient patiemment leur évasion pendant près de deux ans, avant de parvenir finalement à leurs fins à l’aube de l’An 813:X.
II – Kassim Entre Verimios de l’An 813:X et Karfïas de l’An 854:X
L’improbable duo quitte Adramir comme si Tari elle-même les en chassait. Plutôt que de se risquer à affronter Anaëh et ses dangers, ils préfèrent longer l’Elorëa jusqu’à rejoindre le lac Uraal, puis descendent au sud pour rallier la Annon. Ils se tournent ensuite vers le sud-ouest et descendent lentement vers les Principautés. Pendant leur périple, Silmari renoue avec ses pulsions incendiaires sous la supervision curieuse d’Elros. L’ancien soldat est subjugué par l’adolescente et voit en elle sa rédemption. Après plusieurs mois d’errance et de précarité, ils finissent par s’installer à Eofel dans le courant de l’An 814:X. La région, alors, est sous domination Puysarde et il ne fait pas bon être un anëdhel, mais Elros possède un certain nombre de compétences qu’il lui est aisé de monnayer. Silmari, pour sa part, reste cloîtrée dans leur maison la plupart du temps le temps d’apprendre la langue locale.
Au début de l’An 817:X, Elros fait la rencontre de Kassim, un sorcier sang-mêlé excentrique qui ne manque pas de talent ni de ressources, mais qui est un peu trop porté sur la boisson. Ce dernier accepte de prendre les deux elfes sous son aile et pendant presque quarante ans, il présente Elros comme son frère et sa protégée comme sa nièce. Il accepte en plus de reprendre l’enseignement de Silmari, sans savoir les circonstances qui ont amené à son interruption en premier lieu. Contrairement à Ambros, qui tenait à garder ses leçons très théoriques dans les premières années, Kassim était un pragmatique qui aida l’adolescente à trouver sa voie magique. Or, si Silmari est une théoricienne honorable, elle se révèle une piètre patricienne. Loin de se laisser décourager, c’est Kassim qui identifie ses limites et c’est lui qui lui confectionne les premières attaches pour des pierres de silex en l’An 819:X, quand il comprend qu’elle ne peut pas conjurer des flammes elle-même. En parallèle de ses études, la jeune anëdhelle profite des accès de son nouveau maître pour un autre genre de recherche. Ses expériences pyrotechniques sont de plus en plus aventureuses et elle perdra pendant cette période sa première phalange.
En Karfïas de l’An 854:X, Silmari est devenue une jeune femme, ce qui n’a pas échappé à son maître dont l’attitude devient de plus en plus ambiguë. Un soir qu’il est ivre, Kassim commet l’irréparable en tentant de forcer son élève à rejoindre sa couche. Elros, le prenant sur le fait, le tue sans lui laisser la moindre chance de s’expliquer ou de se défendre ; ils s’enfuient vers le sud, les poches pleines d’or. Malgré cette fin abrupte, Silmari garde un souvenir agréable de ses années à Eofel. Sous la houlette de Kassim, elle a pu consolider ses bases en magie élémentaire et s’essayer à ses premiers sorts pyromantiques. Elle a par ailleurs continué ses expérimentations pyrotechniques, amassant des connaissances qu’elle met à profit pour déclencher un magnifique incendie pour couvrir leurs traces. La vision de ce grand feu de joie réveille en elle des émotions qu’elle n’avait pas ressenties depuis avant son séjour prolongé dans le Sanctuaire de Tari.
III – Io Entre Favrïus de l’An 813:X et Barkios de l’An 867:X
Grâce à leur butin, Elros et Silmari s’installent à Thaar dans des conditions tout à fait honorable ; ils s’astreignent cependant à une vie simple, le temps de savoir de quoi demain sera fait. Pendant une dizaine d’années, elle enchaîne les emplois : tisserande, lavandière, nourrice, femme de chambre… Elle ne fait cependant pas le bonheur de ses employés, qui doivent composer avec ses absences régulières. C’est pendant cette période qu’elle écope de la plupart de ses cicatrices, car elle est de plus en plus ambitieuse, mais utilise dans le même temps des produits de mauvaise qualité. Dans le courant de l’An 824:x, elle assiste à un spectacle pyrotechnique sauvage délivré par un jeune éphémère d’une trentaine d’années qui se fait appeler Io. D’abord fascinée par ce qu’elle voit, elle comprend peu à peu les tours et les astuces qu’il utilise… et anticipe un accident juste à temps pour l’empêcher. Pour Io, lu surprise est double : il ne s’attendait pas à rencontrer dans son assistance quelqu’un capable de « lire » son numéro et moins encore devoir sa vie à une telle personne. Entre les deux Souffles, c’est le coup de foudre et ils ne se quitteront plus jusqu’à la mort d’Io en l’An 867:X.
La relation qu’ils entretiennent est fusionnelle, mais platonique du fait de l’asexualité de Silmari. À contre-courant des mœurs Vaanis, Io lui reste fidèle pendant les quatre décades de leur vie commune et leur complicité marque leurs contemporains, amis et proches, qui porteront sans cesse aux nues leur couple exemplaire. Ils forment aussi un duo de saltimbanques réputés. Leurs numéros audacieux finissent par attirer l’attention des élites de l’époque, toujours avides de grands frissons. C’est pendant cette période que Silmari commence à se faire appeler Silex, construisant sans même s’en rendre compte le personnage qu’elle incarnera le reste de sa vie. Io n’est pas un sorcier, mais il participe à la formation magique de sa compagne en mettant à son service son esprit d’analyse et de déduction. Les impressionnants déchaînements de puissance de Silex deviendront l’élément-signature de leurs spectacles. Enfin, Io devient très vite le complice des obsessions moins avouables de l’anëdhelle. Il s’assure jusqu’à sa mort que les incendies qu’ils provoquent ensemble n’interviennent que dans des bâtiments totalement vides.
IV – Octavius Entre Verimios de l’An 867:X et Verimios de l’An 909:X
La mort d’Io affecte fortement Silex, qui se raccroche à ce moment-là plus que jamais à Elros. L’ancien soldat royal est devenu un mercenaire accompli, mais il n’a jamais vraiment surmonté ses crises de colère. Deux ans après la mort d’Io, en l’An 869:X, Elros est arrêté par le guet et est condamné à cinq années de geôles pour le meurtre involontaire d’un Vaani pendant une rixe de taverne. Isolée, déprimée, Silex se réfugie dans ses travers les plus destructeurs et en l’An 870:X, elle manque mourir dans un incendie qu’elle à elle-même provoquée, incendie dont elle est déclarée coupable et qui lui vaudra à elle aussi une condamnation sévère. Elle ne purge cependant pas le dixième de sa peine, car en l’An 873:X, un dénommé Octavius achète sa liberté.
L’homme est un membre émérite de la Confrérie des Mille Brasiers, une corporation de pyrotechniciens célèbres dans toutes les Principautés pour le haut niveau de technicités de ses membres. Octavius en est membre depuis une vingtaine d’années, mais il approche à ce moment-là des soixante ans et s’est décidé à se chercher un successeur — bien que cette notion n’existe pas au sein de la Confrérie, qui invite uniquement les candidats qui font l’unanimité parmi ses membres. Silex entretient dès le départ une relation très particulière avec lui ; Octavius lui rappelle en effet furieusement Io, tout en étant par beaucoup d’aspects son exact opposé. Elle accepte néanmoins de devenir son apprentie, consciente que l’alternative est un retour dans sa cellule. Sa seule condition est que le pyromancien fasse aussi libérer Elros, ce qu’il accepte de bon cœur.
Faisant mentir son pressentiment, Octavius meurt trente-six ans plus tard, en l’An 909:X. Il a donc tout le loisir de voir son élève devenir une membre émérite en l’An 893:X et de se brouiller avec elle deux ans plus tard, en l’An 895:X.
V – Silex Entre Karfïas de l’An 910:X et Verimios de l’An 16:XI
À l’aube de l’An 910:X et malgré son âge relativement jeune eu égard aux standards de sa race, l’expertise pyrotechnique de Silex n’à que peu d’égal dans les Principautés. Octavius sera d’ailleurs son dernier « maître » et c’est elle qui endossera à l’occasion le rôle de professeure. À cette époque, la Confrérie compte onze membres, dont six noirelfes, trois sang-mêlés daedhels et une éphémère d’une quarantaine d’années nommée Kassandra. Il ne faut guère de temps pour que les deux femmes se rapprochent et commencent à entretenir une relation similaire à celle qu’a déjà nouée Silex avec Io, au grand damne d’Elros qui craint les contrecoups de la mort inévitable de la nouvelle compagne de sa protégée. Cette dernière intervient en l’An 926:X, dans des circonstances troublées. Silex soupçonne très vite l’implication de quatre membres Doeben de la Confrérie qui aurait pris ombrage de la renommée grandissante de leur consœur. Elle ne cherchera jamais à confirmer ses doutes, mais entamera plutôt une longue vendetta. Entre les Ans 926:X et 999:X, Silex provoque activement la mort de trois des quatre présumés coupables du meurtre de Kassandra, en prenant bien garde que les soupçons se tournent vers la négligence de ses victimes. Ironiquement et sur la même période, elle travaille régulièrement avec et pour le compte des autorités Puysardes, qui savent mettre à profit ses talents particuliers pour dénouer leurs propres affaires.
Silex travaille activement sur les derniers détails de « l’accident » qui doit conclure sa vengeance quand survient le Voile. Les chants d’Arcam exacerbent encore un peu plus sa pyromanie, mais si elle a toujours accepté comme parfaitement naturels ses élans destructeurs par le passé, les violentes obsessions qui la secouent pendant cette période lui font assez peur pour qu’elle s’exile vers l’Est, dans l’espoir de leur échapper. Elle manque mourir dans le désert Zurthan et ne doit sa survie qu’à la tribu dont elle avait pénétré le territoire. Peu après la fin du Voile, Elros retrouve sa trace, rachète sa liberté, puis la ramène à Thaar.
Les premières années du nouveau cycle marquent l’affaiblissement puis l’effondrement du IVe Ost et l’émergence de nouveaux pouvoirs forts dans les Principautés. Habituée à vivre sous le joug noirelfique depuis un peu moins de deux siècles, Silex se rend vite compte que ces changements profonds pour la région n’affectent pas tant que cela son quotidien, si bien que leur retour annoncé dans la seconde décennie du XIe cycle ne l’émeut pas plus que cela. En l’An 14:X, elle est approchée par Mamba, la présentatrice et organisatrice des Grands Jeux de Thaar, pour participer à l’animation des différentes épreuves et des festivités qui s’en suivent. Les deux femmes entretiennent ensuite une relation amicale soutenue.
Elros est né à Alëandir en l’An 577:X. Enfant isolé et anxieux de nature, il entre dans l’âge adulte sans aucune idée de son rôle dans la société. Sa quête de sens l’amènera à s’engager dans l’armée royale en l’An 698:X. Quand les daedhels attaquent le cœur du pouvoir du Trône Blanc, il est encore un novice et s’il survit à ces événements tragiques, il doit faire face au syndrome du survivant qui s’ajoute à ses questionnements sur son identité. Il se retrouve piégé dans un cercle vicieux de colère et de culpabilité qui le met régulièrement en porte à faux avec sa hiérarchie et les soldats avec qui il sert. À la fin de l’An 809:X, il en vient aux mains avec un taledhel un peu trop hautain et manque le tuer. Placé aux arrêts pendant un an, il reçoit la visite d’un prêtre de Tari d’Ardamir, sur le chemin de retour d’un voyage d’Holimion et ami d’un des supérieurs d’Elros. Après avoir longuement discuté avec lui, le prêtre lui propose de l’accompagner dans le Sanctuaire d’Ardamir où, promet-il, il recevra les soins adaptés à sa condition. Il accepte. À Ardamir, il fait rapidement la rencontre d’une jeune anëdhelle nommée Silmari, avec qui il se lie très rapidement d’amitié. Elle le convainc de l’aider à s’enfuir. Ils réussissent leur évasion à leur premier essai en 813:X, ils s’installent à Eofel l’année suivante. Pour assurer leur subsistance, Elros devient un mercenaire, ce qui lui permet de mettre à profit son excellent entraînement militaire. Pendant presque six décennies, il restera au côté de Silmari, jouant le rôle de grand frère protecteur, mais torturé. Ses tourments ne sont en effet pas resté à Anaëh et il doit continuer de lutter contre un mal être qui ne lui laisse que peu de répit. En 869:X, il se laisse embarquer dans une rixe de taverne et fait une victime, ce qui provoquera sa condamnation aux geôles. C’est Silmari qui obtiendra sa libération avant le terme de sa peine, en 873:X. À la suite de ces événements, les routes d’Elros et Silmari se dissocient légèrement. Jusqu’au crépuscule du Xe cycle, ils passent parfois plusieurs années sans que leur chemins ne se croisent, tout en sachant qu’ils seront toujours là l’un pour l’autre en cas de besoin. Pendant le Voile, les chants d’Arcam ont un effet tout particulier sur Elros, qui fait en plus la rencontre d’Akila, une barde-prêtresse d’Arcam. Cette dernière s’adresse à lui au féminin, le vêtit comme une femme et le met face à l’image qu’il renvoit désormais. Elros ne sera plus jamais la même après cela. Elle reste aux côtés d’Akila jusqu’au départ des Dieux, puis se met en quête de Silmari qu’elle ramène à Thaar avant de retrouver les côtés de « sa » prêtresse. Pendant deux ans, elle vit dans un cocon, couvée par sa compagne qui l’aide à découvrir et apprivoiser sa nouvelle identité révélée par les chants du Prisonnier. En l’An 3:XI, Elros recommence à se confronter au monde extérieur et redevient une épée-louée, puis en l’An 8:XI, elle manque mourir quand la caravane qu’elle escorte est prise en embuscade à l’entrée d’une petite ville des principautés ; elle survit, non sans sauver une orpheline du nom de Modeste qui se trouvait là au mauvais moment. Incapable d’abandonner l’enfant, blessée pendant l’escarmouche et maigre comme un clou par ailleurs, elle la prend sous son aile et la ramène à Akila. Les deux femmes décident d’un commun d’accord de la recueillir et elles traitent comme leur fille par la suite.
Akila est une sang-mêlée anëdhelle née en l’An 943:X, dans un petit village de la Côte Brûlée qu’elle quitte en l’An 957:X pour devenir l’apprentie d’un barde-prêtre d’Arcam. Elle a alors quatorze ans. Elle voyage à ses côtés pendant près de vingt ans. Danseuse accomplie, amoureuse des arts sous toutes leurs formes, elle est aussi une érudite férue de contes et d’Histoire. Pendant le Voile, elle fait la rencontre d’Elros et, guidée par les chants, elle lui révèle sa véritable identité que l’ancien soldat Lëandrain n’était jamais parvenu à découvrir seul. L’expérience mystique la marque profondément et elle tombe follement amoureuse de l’épée-louée. En l’An 8:XI, quand sa compagne lui amène une petite orpheline sans trop savoir qu’en faire, elle n’hésite pas une seule seconde avant de l’accueillir à bras ouverts dans leur foyer. Quand il est question de Silex, cependant, la sang-mêlée se révèle beaucoup moins tolérante. Elle se méfie de la pyrotechnicienne, qui la met extrêmement mal à l’aise. Indirectement, la membre émérite de la Confrérie des Mille Brasiers est un des rares sujets sur lesquelles Elros et elle ne peuvent pas tomber d’accord. Sans l’épée-louée, qui conserve une affection sincère et inconditionnelle pour sa sœur de cœur, Modeste n’aurait sans doute jamais pu rencontrer sa « tante ».
La Confrérie des Mille Brasiers Corporation de pyrotechniciens
La Confrérie des Mille Brasiers est une institution ancestrale de Thaar. Les spectacles pyrotechniques imaginés par ses membres sont très prisés des élites Vaanies, qui n’hésitent pas à payer des fortunes pour que la Confrérie anime leurs soirées. Le fonctionnement et les effectifs de cette corporation de pyrotechniciens sont globalement restés stables au cours de son histoire : sa dizaine de membres émérites, recrutés alors qu’ils étaient déjà au sommet de leur art et donc jaloux de leurs secrets, forme un rassemblement hétéroclite et peu hiérarchisé. Chaque pyrotechnicien entretient sa clientèle et sa renommée, mais accepte de porter les couleurs de la Confrérie pendant ses représentations et de lui reverser une part de ses revenues afin qu’elle joue un rôle de groupe de pression auprès des autorités compétentes pour faciliter la vie de ses membres. En plus de cela, la Confrérie emploie une poignée de personnes pour gérer le ravitaillement de ses membres, qui sont de gros consommateurs de produits rares, précieux et dangereux. Il est à noter que certains membres émérites de la Confrérie acceptent bien volontiers des « représentations » d’un genre bien particulier : le feu est après tout une arme de guerre redoutablement efficace pour qui sait la manier. Ils sont relativement peu nombreux — trois ou quatre en moyenne —, mais loin de décourager ces pratiques lucratives, la Confrérie exige cependant que les concernés le fassent dans le plus grand secret et prélève sa part des bénéfices engendrés comme si de rien était.
HRP:
Krish Al'Serat
Ancien
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 1 008 ans Taille : 1m82 Niveau Magique : Avatar
Sujet: Re: Silex Mar 30 Avr 2019 - 23:57
Bon pour moi ! Ça va chauffer à Thaar :D
Code:
[Métier] : Pyrotechnicienne
[Sexe] : Féminin
[Classe d'arme] : Magie
[Alignement] : Chaotique Mauvais
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.