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 Au son des violons, nous buvons ! | Courtois

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Sauveur Hadjaoui
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MessageSujet: Re: Au son des violons, nous buvons ! | Courtois   Au son des violons, nous buvons ! | Courtois - Page 2 I_icon_minitimeMer 21 Aoû 2019 - 20:39


Durant le long silence que lui opposa la jeune femme, Courtois se contenta d'attendre que la noiraude se décide sur la suite qu'elle voulait donner à cette soirée. Debout devant lui, nue, bras et jambes croisés, elle n'avait pas l'air de savoir ce qu'elle voulait. Continuer leurs ébats ? Se prendre la tête avec lui ? Partir ? Elle était libre de faire ce dont elle avait envie. Il aurait du mal à cacher qu'il était prêt à reprendre là où ils s'étaient arrêté mais il ne l'empêcherait pas non plus de s'en aller. Il n'allait pas la forcer si elle ne voulait pas. C'était un connard mais pas à ce point non plus.
Finalement, Mleshka vint se planter devant lui. Elle semblait pleine de doutes, chose qui ne présageait rien de bon pour un homme qui, s'il savait assez bien cerner les gens, n'avait pas la patience pour les situation compliquées ou les états d'âmes. Elle se plaignit de son absence d'expressions et il haussa un sourcil. Que sa queue parle pour lui, ça devrait pas lui déplaire pourtant. Elle était venue pour ça non ? Elle voulait quoi ? Qu'il sourit pendant qu'il baise ? Elle ne lui laissa pas le temps de répondre avant d'avouer qu'elle prenait effectivement du plaisir quand elle l'avait arrêté et il haussa son sourcil de plus belle. C'était à n'y rien comprendre... Si elle aimait ça, pourquoi l'interrompre et pourquoi le frapper ? Finalement, elle se fit plus douce et se proposa pour faire amende honorable. Dans sa tête, ça faisait : Hein ?...

Sans cacher son incompréhension, Courtois resta planté là sans rien dire dans un premier temps. Il n'était pas des plus expansifs, c'était vrai. Seuls ses frères et sœurs étaient capables de passer outre son attitude peu avenante pour déceler les maigres signes d'expression sur son visage qui permettaient de deviner ce qu'il ressentait. Et rares étaient ceux qui parvenaient à voir au-delà de la franchise -parfois brutale- de ses paroles pour se concentrer sur le fond et non sur la forme. Pour les autres, parfois ça passait. Parfois non. L'une de ses belles-sœurs avaient peur de lui et l'autre l'appréciait jusqu'à ce qu'il lui dise quelques vérités alors qu'elle n'était pas prête à les entendre. Depuis, elle ne pouvait plus le voir en peinture.
Mleshka n'était apparemment pas susceptible et ne faisait pas plus de manières que lui pour dire les choses -son mal de tête en témoignait-. Cependant, il n'en restait pas moins imperméable aux émotions à aux yeux de la demie-drow, chose qu'il n'essaierait pas de corriger pour autant. Il était ce qu'il était.

-J'garde ta proposition pour plus tard. Dit-il en levant un doigt, pas désintéressé pour deux sous. Avant, j'crois c'est à moi d'me montrer plus clair. S'il n'essayait pas spécialement de la rassurer dans l'intonation de sa voix, il paraissait très calme et ses mots ne sonnaient pas comme un reproche ou une sommation. J'suis là pour tirer un coup mais s'tu prends pas ton pied aussi, c'pas amusant pour moi non plus. Qu'tu m'en mettes une, j'm'en fous : c'pas la première et c's'ra pas la dernière. J'm'en r'mettrai. Mais dis-moi au moins c'que j'ai fait d'mal, bordel ! Parce que j't'ai baisé pendant plus de cinq minutes avant qu'tu réagisses et ça avait pas l'air de t'déplaire sinon j'me s'rai arrêté tout seul. Si y'a quequ'chose qui t'convient pas, tu m'le dis et j'recommenc'rai pas. Si j't'ai fait mal et qu't'aime pas ça, dis-moi comment j't'ai fait mal et j'irai plus doucement. Avec moi, les choses sont pas plus compliquées qu'ça.

En définitive, il ne savait pas ce qui n'avait pas été. A priori, ce n'était pas l'insulte vu qu'elle l'avait juste repris sur la formulation. Qu'est-ce que c'était alors ? La position ? La demie-soumission ? Le rythme ? Les à-coups brutaux ? Le pincement sur son sein ? Il avait commencé pour tenter et, voyant que ça la faisait gémir de plus en plus, il avait continué. Sa réaction sortait un peu de nulle part à ses yeux. Il préférait autant comprendre dès maintenant quel était le problème pour pas se reprendre une beigne inutilement plus tard. A moins qu'elle soit cinglée... Il la connaissait pas après tout.
Et elle ne le connaissait pas davantage d'ailleurs...

-Perso, tu peux faire un peu c'que tu veux. Tu peux m'mordre ou m'griffer, j'm'en fous. Si vraiment tu m'fais mal, j't'arrêtai mais t'as d'la marge. Tu peux m'insulter autant qu'tu veux : tu m'as traité d'salaud, ça m'flatte presque. J'assume c'que j'suis. T'es plutôt entreprenante, j'ai pas l'habitude mais j'aime ça, ça m'change un peu. Et pour une fois que quelqu'un n'a pas peur d'moi et m'tient tête, j'vais pas cracher d'sus.
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MessageSujet: Re: Au son des violons, nous buvons ! | Courtois   Au son des violons, nous buvons ! | Courtois - Page 2 I_icon_minitimeMer 21 Aoû 2019 - 21:52


"C'est pas toi. cracha-t-elle, hérissée, la boule au ventre. Cependant, ce n'était pas contre lui, et elle le re-dit plus calmement. C'est pas toi. T'as rien fait d'mal. Mais m'faire plaquer comme ça, avec l'insulte et la force... Ça m'a surprise. C'était pas toi alors, mais ça m'a mis le doute. J'suis fille d'pute sans en être une, et y a des connards qui font pas la différence. C'est pas faute d'le dire, mais y en a qu'écoutent pas, qu'oublient, ou qu'en ont rien à foutre. Mais pas toi. Elle lâcha, plus bas, le regard déviant. J'avais juste b'soin d'l'entendre."

Et sinon, j'vais lui chialer à la gueule aussi ?... Non. Quand les putes pleurent, les clients sont contents ou s'emmerdent. Les bras croisés comme la dernière des prudes, la Grise accrocha du regard la bouteille de liqueur de poire. Un pas suffit, évitant les morceaux de verre, et sa main la saisit pour la porter à ses lèvres. Il devait rester un peu moins de la moitié du breuvage... Et bientôt, il n'y en eut plus pour barboter dans la bouteille de verre. C'était bon, c'était fort, et ça lui fichue la claque qu'il fallait. La demi-sang lâcha un profond soupir de bien-être en abaissant le bras, avant de lever le cadavre une dernière fois.

"Aux connards qui m'f'ront plus chier. dit-elle avec un faux sérieux, avant de sourire. Faudra qu'tu m'dises pourquoi tu t'prends la grande taille à la taverne, mais pas pour les bouteilles d'chez toi. Ça s'boit tout seul c'truc."

Ouvrant la main, la demi-drow laissa la bouteille tinter sur le sol, avant de l'envoyer valser d'un coup de pied. Bien mal lui en prit : un vertige se pointa sous son crâne. Heureusement, il passa vite - Vraiment pas une bonne idée c'coup d'boule... - mais la Grise se dit qu'elle serait bien contente de retrouver sous peu la position horizontale. Et pour cela... Faisant volt-face, la demi-drow revint auprès de Courtois, l'oeil à nouveau malicieux, les amenant tous-deux à être à cette même distance qu'à la taverne, soit à un cheveu l'un de l'autre... Quoique, présentement il y avait triche : la queue du gaillard dépassait, ce qui ne faisait pas le même effet. Eh bien soit, tant qu'à faire ! L'une des mains vint la cueillir : c'est qu'il lui semblait la voir faiblir.

"On va s'prendre notre pied à deux... Et j'te dirais si y a un problème. Sans coup, cette fois, c'est compris. Enfin, t'as dit qu'les coups tu t'en fous, mais si c'est pour s'arrêter encore, j'trouv'rais ça dommage, non ? Et là, c'est pas ce genre d'coups qu'j'ai envie d'te donner. Distraitement, sans détacher le regard des mires gris sombre de Courtois, la demi-sang laissa sa dextre vagabonder sur son entre-jambe. Du coup, j'te préviens... J'le prendrais mal si tu finis pas c'que t'as commencé."
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Sauveur Hadjaoui
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MessageSujet: Re: Au son des violons, nous buvons ! | Courtois   Au son des violons, nous buvons ! | Courtois - Page 2 I_icon_minitimeJeu 22 Aoû 2019 - 11:29

Alors c’était pour ça ? Il avait jamais autant parlé avec une de ses amantes d’un soir mais ça valait peut-être le coup parce qu’il aurait jamais pu comprendre ça tout seul. Finalement, elle n’avait peut-être rien contre son tour de force et avait juste besoin de connaître le véritable fond de sa pensée la concernant. Lui regardait de travers ceux qui prenaient les filles pour des objets ou même qui se comportaient mal avec les putes. Sur le moment, cela le contraria presque qu’elle ait pu penser qu’il était de ceux-là mais c’était vrai qu’il passait pour un salaud donc l’erreur était légitime. Et il comprenait mieux que son attitude ait pu la déranger quand ses autres plans cul éphémères attendaient justement qu’il se comporte comme ça avec elles. Il planta son regard gris dans les yeux noirs de la demoiselle avec une certainement dureté, achevant de mettre les choses au clair.

-Si j'voulais une pute, j's'rai allé dans un bordel voir les collègues de ta mère. Me s'rai pas fait chier à l'ver sa fille dans une taverne où j'étais même pas là pour ça. Lâcha-t-il avant de continuer sur un ton un peu plus léger. Et encore, même les putes j’préfère quand elles prennent leur pied aussi et puis c’plutôt toi qui m’a l’vé qu’l’inverse. Quant à l’insulte, c’parce qu’t’aime autant la baise que moi, j’pensais à rien d’autre.

Le géant regarda Mleshka se descendre le reste de la bouteille à elle toute seule. Il ne put s’empêcher de penser qu’elle devait tenir sa résistance à l’alcool de son demi-sang. S’il était endurant lui-même, il n’était pas sûr de gagner contre elle… Mais elle trichait un peu pour le coup.

-C’pour pas passer pour un alcolo quand j’sors une bouteille. Plaisanta-t-il à moitié.

Mais, bien vite, la noiraude fut près de lui, ne trouvant pas mieux que de prendre son engin en main. Sa voix résonna dans son thorax dans un grondement sourd alors qu’elle commença à lui porter un peu plus d’attentions. Cette conversation lui avait en effet jeté un petit coup de froid, sans pour autant le ramollir complètement. Cependant, sous les doigts de la belle, il recommença bien vite à gonfler et durcir. Il posa les mains sur les hanches de son amante, la saisissant avec une certaine fermeté pour lui faire comprendre qu’il appréciait, se retenant de la rapprocher un peu plus de lui, ce qui aurait mis fin à ses caresses. Il lui répondit d’une fois rendue plus rauque par le léger plaisir qu’elle lui procurait.

-Ca m’va très bien. Et rassure-toi, j’comptais pas m’contenter de te faire jouir qu’une fois. Quitte à faire chier les voisins toute la nuit... Tandis qu’il parlait, il laissa l’une de ses mains glisser le long des maigres courbes de Mleshka. Puisqu’elle occupait la place entre eux pour lui redonner toute sa vigueur, lui passa par ses fesses pour atteindre son entrejambe -chose rendue possible par sa grande taille- et lui rendre la politesse, caressant son sexe et plongeant par moment ses doigts dans sa moiteur. Il se pencha légèrement vers elle et sa voix se fit plus chaude dans un demi-murmure. Belle garce... Il acheva de rapprocher son visage et l’embrassa avec passion, continuant de lui porter ses attentions, calant ses doigts sur le rythme de ses baisers. Durant quelques minutes, il s’évertua à faire remonter la pression pour elle aussi, quittant ses lèvres pour retrouver sa peau, passant par le lobe de son oreille, usant de sa langue et de ses dents. Puis il se redressa enfin. Restons pas là, on va s’blesser sur l’verre et ça f’ra d’bien à personne c’truc-là. Puis on n’a plus à boire à cause d’toi. Finit-il sur un ton faussement courroucé.

Sans attendre sa réponse, il la pris par la main et l’entraîna vers la cuisine. A peine rentré dans la pièce, il eut une idée qu’il voulut aussitôt mettre à exécution. Tirant sur le bras de Mleshka, il la fit soudainement passer devant lui, la faisant pivoter au passage pour qu’elle se retrouve face à lui. Il l’embrassa de nouveau, plus avide que précédemment, et commença à la faire reculer. Ils avancèrent tant et si bien que le rebord de la table qui se trouvait au centre de la cuisine vint les arrêter dans leur progression. Mais Courtois la poussa encore, la forçant à poser ses fesses sur le bois. Ils avaient inauguré l’entrée et le salon. Pourquoi pas la cuisine ?
Il se redressa légèrement pour prendre l’un de ses seins en main, l’autre étant occupé sur son fessier. Il lui parla d’une voix similaire à celle qu’il avait utilisée pour l’insulter.

-Alors... Comme les aut’fois ?... Ou plus en douceur ? Dit-il le souffle court alors qu’elle pouvait sentir sa queue prête à la prendre de nouveau.

De lui-même, il irait franco. Mais, après leur accrochage, il était d’autant plus prêt à faire un effort pour les rabibocher. Une baise plus douce, il en était capable et pouvait le lui montrer sur le champ si elle le voulait. Il n’oubliait pas qu’elle lui devait une faveur mais ce n’était pas encore le moment. Il voulait qu’elle comprenne qu’il avait vraiment envie que ça lui plaise à elle aussi.
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La Grise
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MessageSujet: Re: Au son des violons, nous buvons ! | Courtois   Au son des violons, nous buvons ! | Courtois - Page 2 I_icon_minitimeJeu 22 Aoû 2019 - 14:28


Plus rien à dire, mon grand... Et la Grise de répondre à ses baisers comme ses caresses par un enthousiasme fébrile, prenant d'autant plus soin de ce qu'elle tenait entre ses doigts qu'une douce chaleur revenait se loger dans ses entrailles, en chassant les restes glaciales de doute et de crainte. Oui, tirer un coup lui était un bon remède à ses état-d'âmes occasionnels et, bien que Courtois n'ait pas la gueule la plus charmante qui soit, il se révélait rassurant, en un sens, par sa franchise. Quant au reste de sa personne... La Grise n'avait rien à redire dessus. Pas en cette instant, pas alors que ses jambes menaçaient de céder, pas alors que ses doigts lui arrachaient un nouveau gémissement, pas alors que tout son être frissonnait au rythme de ses caresses. Salaud...

Capable d'entendre l'argument sans en avoir vraiment quelque chose à cirer, elle se laissa entraîner sans protester. Dans ce qu'elle crut reconnaître comme étant une cuisine - sait-on jamais qu'ils aient une fringale, entre deux coups de reins -, la demi-sang constata que la seule lueur venait d'une bougie esseulée. Cependant, cela lui suffit pour apercevoir l'éclat de bouteilles dans un cellier. A portée de main... Mais son amant avait visiblement un autre plan en tête. Ayant perdu la main dans le mouvement, elle ne put que s'agripper à son fessier, les lèvres volées par ce salaud..., jusqu'à finir le cul sur du bois. Là, elle put de nouveau respirer, là, elle put de nouveau penser... Quoiqu'avec ce qui lui pesait sur le bas-ventre, la raison n'aurait sans doute pas sa place dans ses réflexions.

"Comme les aut'fois..." souffla-t-elle, d'une voix suave et essoufflée.

Et, comme les autres fois, il ne fallut pas lui redire deux fois. D'un coup de rein, Courtois fut en elle, et la Grise lâcha une longue plainte sourde, la première d'une longue lignée. Par la force des choses, la demi-drow relâcha son amant pour mieux se pencher en arrière et s'appuyer sur le meuble, celui-ci vibrant sous eux et les coups de rein qu'elle recevait, la tête rejetée en arrière, étourdie et enivrée à la fois. Vite et fort, ample et profond... Au bout de combien de temps ? Elle ne savait, ne vérifiait pas particulièrement la bougie, mais l'une de ses mains revint entre eux-deux, s'y faisant caressante sur leur deux bas-ventres. L'alcool lui donnait du répit, lui permettant d'apprécier - quoique de manière plus diffuse sans doute - plus longtemps... Cependant, elle sous-estima tout de même sa situation : son seul bras demeuré en soutient, sous ses propres caresses, conjointes avec les mouvements et les attentions de Courtois, finit par céder. Un inquiétant craquement se fit entendre... Mais la table tint bon, faisant rire aux éclats la Grise, avant que le plaisir ne s'impose de nouveau dans sa voix.

Tout à fait étendue, les jambes relevées, offrant une fourbe ampleur à son amant bien doté, la Grise parvint à se rendre compte : elle redoutait seulement que la table cède. C'était tout. Le reste était bon. Reste qui la balaya encore un certain temps, avant qu'une idée, née de cette réflexion fugitive, ne s'impose.

"Arrête... Arrête..." gémit-elle.

Et il s'arrêta. Aussi simplement que cela... Quand est-ce... Qu'il perd la tête... Lui... Mais la demi-drow avait d'autres plans - enfin, un, et c'était déjà bien - que de questionner quoi que ce soit. Au lieu de cela, reprenant son souffle, elle parvint à se redresser, se levant pour pousser Courtois à s'asseoir de la même manière, baisers et caresses comprises, jusqu'à venir s'agenouiller sur la table, ses jambes de part et d'autre de son bassin à lui.

"Pardon, j'ai pas... Pu m'en empêch- hmmm..." fit-elle, malicieuse, avant de se mordre la lèvre.

Son regard noir plongé dans ses yeux gris, elle fit sien son vît. Agenouillée comme elle l'était, ce fut à elle de jouer des cuisses et du bassin pour donner son ampleur à leurs ébats, s'élevant pour mieux retomber jusqu'au bout, prenant parfois son temps, pour mieux accélérer ensuite. Le 'mauvais' côté, c'était qu'il était fichtrement bien placé pour s'occuper de sa poitrine. La Grise fut bien obligée d'y parer en lui saisissant la tête, et l'embrasser avidement, sacrifiant une part de son souffle pour mieux rester lucide, encore un peu, avant d'être balayée, bientôt, par le plaisir qui enflait en eux.
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Sauveur Hadjaoui
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MessageSujet: Re: Au son des violons, nous buvons ! | Courtois   Au son des violons, nous buvons ! | Courtois - Page 2 I_icon_minitimeJeu 22 Aoû 2019 - 16:29

Ni une ni deux, Courtois se planta subitement en elle, l’effort et le plaisir provoquant chez lui un râle sourd qui vint faire écho à celui de la belle. Le fait qu’elle veuille faire comme avant prouvait qu’elle lui faisait désormais suffisamment confiance pour le laisser la baiser comme il en avait l’habitude et comme elle semblait l’aimer. Cette fois encore, le mercenaire varia les rythmes et les plaisirs, accélérant franchement le rythme par moment avant de ralentir et envoyant de violents coups de reins uniques pimenter ses lentes allées et venues.
Durant tout ce temps, Mleshka lui offrit un spectacle qu’il apprécia plus que largement. Rien que la vue de son corps penché en arrière et se laissant tout simplement prendre sans autre gestes ou tentatives inutiles était une vision des plus agréables. Il la regardait, détailla sans honte son expression de plaisir, sa bouche qui laissait échapper tant de gémissements, ses seins qui vibraient lorsqu’il y allait plus fort, et sa chatte de laquelle entrait et sortait son membre sans ménagement pour leur plus grand plaisir à tous les deux. S’il avait pu, il aurait parcouru son corps de ses mains et même plus mais il avait déjà fort à faire en gardant ses hanches en place tout en l’aidant à maintenir son équilibre.
Finalement, la demie-drow porta l’une de ses mains sur leurs sexes, les caressant tous deux. Là où il n’avait encore laissé échapper que quelques râles par moment, sa voix gronda de nouveau de satisfaction. Et pas seulement quand elle portait ses attentions sur lui… Non, la voir se toucher lui donnait un peu plus de vigueur et il l’empoignit davantage pour la baiser avec plus d’ardeur et de profondeur.

-Putain, c’que t’es belle quand tu fais ça…

Mleshka s’allongea finalement. Contrairement à leur première fois, elle était bien plus endurante -ce qui n’était pas le cas de la table qu’il ne croyait pas aussi fragile-. Dans un premier temps, il se contenta de soulever ses jambes comme il l’avait fait pour la lécher afin de mieux la pénétrer, avec plus d’amplitude et plus de force à la fois. Après un petit moment, il se pencha finalement sans pour autant interrompre ses vas et vients, s’appuyant avec ses mains et part et d’autres de la belle pour ne pas reposer de tout son poids sur le meuble. Sa tête tomba pile à la bonne hauteur et il sortit sa langue pour parcourir ses seins et le chemin qui menait de l’un à l’autre. S’arrêtant sur ses tétons, il les titilla de quelques coups, les embrassa, les suça et, accélérant le rythme de son bassin, les mordilla.
Lorsqu’elle lui demanda de s’arrêter, il le fit. Vu la façon dont elle le demandait et le temps écoulé depuis leur entrée dans la cuisine, elle n’allait certainement pas se plaindre du service. Elle le força à se relever et à intervertir leurs places, s’excusant même au passage.

-Fais-toi plaisir… ça m’repose… Lâcha-t-il avant de sourire, signalant ainsi qu’il plaisantait. Il aurait pu continuer comme ça encore longtemps.

Il accueillit ensuite ses lèvres avec passion, jouant avec sa langue en la titillant de la sienne, l’embrassant avec avidité, venant mordiller sa lipse inférieure avec de la libérer au bout de quelques secondes. Elle aussi joua du bassin en changeant régulièrement les rythmes. Il la laissa entièrement gérer, se contentant de placer une main à l’arrière de ses hanches pour appuyer en même temps qu’elle descendait sur lui afin de le faire entrer au plus loin en elle. Après un moment, alors qu’elle faisait toujours en sorte d’occuper sa bouche, il usa de sa seconde main pour atteindre l’un de ses seins qu’il serra entre ses doigts robustes. Il en trouva la pointe, la pinçant et la roulant entre ses doigts. La réaction de Mleshka ne se fit pas attendre.

-Ah ! Mais… Bord… J’peux pas… Penser… Quand tu m- hmmm… Salaud… Putain d’salaud…

Il comprenait soudain pourquoi elle l’avait empêcher de descendre plus tôt. Il étira un sourire menaçant en coin en réalisant qu’il avait trouvé son point sensible. Elle avait voulu faire durer le plaisir. C’était flatteur pour lui car cela voulait dire qu’elle prenait vraiment son pied et il n’en demandait pas plus.

-Insulte-moi tant qu’tu veux mais jouis, ma garce… T’es v’nu pour ça. Lui balança-t-il, ses gestes ne lui laissant pas vraiment d’autres choix.

Car, pour ne plus lui laisser la possibilité de l’empêcher de lui donner ce qu’elle voulait repousser, il s’accrocha plus fort à son sein et délogea sa tête pour venir de nouveau en titiller la pointe qui dépassait entre ses doigts. Lèvres et langue s’affairèrent avec savoir-faire. Finalement, alors qu’il s’était accroché à elle avec ses dents, il sentit un nouveau spasme lui serrer la queue alors qu’elle commençait à crier. Il la libéra aussitôt de son emprise et, de ses mains sur ses hanches, l’invita à continuer encore un peu. A peine quelques vas et vients plus tard, un râle plus lourd et plus fort échappa au géant et son corps se raidit à l’image de celui de Mleshka. Le temps se suspendit alors quelques secondes avant que tous deux ne s’affalent sur la table, Courtois laissant échapper un gémissement d’aise, de soulagement et de fatigue au passage. A peine son dos toucha-t-il la table que celle-ci craqua bien plus fort que la première fois. Le plateau tanga, recula et se rapprocha lentement du sol tandis que les pieds lâchaient tous en même temps. Le géant referma ses bras sur son amante pour la maintenir contre lui jusqu’à ce que le bois s’écrase bruyamment sur le sol. Une fois qu’ils furent stables, Courtois releva la tête et regarda autour d’eux. Un nuage de poussière et de fibres de bois volait, des deux pieds se trouvant près d’eux jonchant le sol tandis que les deux autres devaient se trouver quelque part sous la table. Son regard croisa alors celui de la belle pour s’assurer qu’elle n’avait rien puis il éclata de rire.
Finalement, il laissa sa tête basculer vers l’arrière pour se poser dans un soupir.

-Oh putain ! C’que c’est bon d’baiser avec toi. Dit-il alors que la chute ne l’avait pas délogé de l’antre de Mleshka et qu’il conservait encore un peu de dureté.
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La Grise
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MessageSujet: Re: Au son des violons, nous buvons ! | Courtois   Au son des violons, nous buvons ! | Courtois - Page 2 I_icon_minitimeJeu 22 Aoû 2019 - 19:35


Merde merde merde merde le sal- HA ! La Grise ne put répondre, alors que Courtois lui échappait pour s'occuper de... De... Elle se mordit la lèvre de frustration et de plaisir, mais un gémissement particulièrement étranglé lui échappa tout de même. Main, langue, dent... Rien ne lui fut épargné, sur cette partie plutôt sensible de son anatomie. Bientôt, les jurons se turent tout à fait, la laissant seulement gémissante, les yeux mi-clos, jusqu'à la jouissance. Se cambrant, un cri au bord des lèvres, la demi-drow poursuivit encore un peu, sur les indications de son amant, avant de le sentir et de l'entendre venir à son tour. Ils s'affalèrent tous deux, et la table ne résista pas... Ce à quoi la Grise prêta à peine attention, tout au bien-être de l'extase. Tout juste daigna-t-elle lever la tête après un choc... Et croiser le regard de Courtois, qu'elle regarda tranquillement rire, presque sans comprendre.

Pour seule réponse à son propos, Courtois n'eut qu'un léger mouvement de bassin de la demi-drow, on ne peut détendue. Affalée sur lui, les bras repliée dans son étreinte, son souffle court s’apaisait tout à fait. S'il dit autre chose, pendant un temps, elle marmonna vaguement une réponse pour, finalement, se taire. Endormie.

Ce repos n'était que temporaire. Quand la Grise rouvrit les yeux, sans vraiment se rappeler les avoir fermer, elle se découvrit dans un lit, avec... ? La demi-sang palpa l'homme contre elle, et se rappela bientôt. Courtois, c'était Courtois. Lascive, la demi-drow le réveilla de ses caresses, et fut ravie de le découvrir intéressé. A peines quelques mots, une bonne entente, et ils remirent le couvert, avant de s'endormir encore... Et la Grise de recommencer, chaque fois que le sommeil la quittait. Sans savoir combien de fois, sans prêter attention au temps... Jusqu'à ce que l'épuisement ait raison de son envie, et la garde dans les bras du sommeil, tout contre un corps chaud.

Finalement, ce fut à son tour d'être réveillée. Un gémissement fut la réponse de la Grise à la caresse sur son con, et la demi-drow à moitié endormie enlaça Courtois, toute à sa déraison, étant bien, si bien... Mais qu'il aille plus loin, et la douleur apparut dans la voix de la demi-drow, alors qu'elle chuchotait "Doux... Doux... S'il te plait...". Ce le fut, et elle se rendormit, satisfaite, retenant seulement des dires de son amant des mots comme 'entraînement', 'clé', 'bienvenue'...

Quand elle rouvrit les yeux, l'activité de Thaar se faisait entendre à travers les fenêtres. Bouger lui fit découvrir des douleurs bien particulières, et il lui fallut un peu de temps pour retrouver ses esprits. Quand elle se leva enfin, ce fut d'une drôle de démarche qu'elle chercha la sortie, récupéra ses vêtements, les enfila et partit. Sur le pas de la porte, clé en main, elle crut se rappeler que Courtois lui avait dit quelque chose à ce sujet... Sans trop se rappeler quoi. En désespoir de cause, vérifiant qu'elle n'était pas observée, elle les cacha non loin de l'entrée. Il chercherait un peu, mais trouverait sans doute. Puis, elle s'en fut, tâchant de marcher aussi normalement que possible. Peine perdue.


___________Au Tourne-Gambette____________


"Sors l'nez d'cet oreiller, fillette. ronchonna une voix familière. Par les Dieux, tu t'es même pas dessapée !
- Hmmmph... répondit la forme, affalée en travers du lit usée.
- L'oreiller, gamine.
- Hmmmmmmmph... HAAA ! sursauta soudain la Grise, après qu'une vielle main lui ait claqué le fessier. M- M'man ! J'ai... J'ai travaillé toute la nuit, je...
- Eh bien montre ton or. Non ? Ton cul m'dit l'contraire, ma fille. Ainsi qu'ta démarche. Tu peux pas m'berner là d'sus et tu l'sais."

Face au regard noir qui lui fut lancée, la vieille femme, assise au bord du lit où sa fille s'était effondrée peu de temps auparavant, demeura de marbre, tapotant de la main le plateau qui attendait le bon vouloir de la demi-sang. S'y trouvaient une tasse fumante, ainsi qu'un gâteau. La tête dans un étaux, la demi-drow lorgna dessus, l'air mauvaise... Avant de tenter de s'asseoir, se raviser bien vite avec une grimace, et préférer se redresser suffisamment. A travers les murs de vieux bois et la porte entre-ouverte, elle entendait les voix familières qui annonçaient l'éveil du bordel. Bientôt, s'y mêleraient des rires et des soupirs, toujours différents, toujours semblables. Le visage chiffonné, sans un mot, la Grise but d'une traite le breuvage, avant de baisser le bras tenant le verre, la figure crispée.

"C'est... Toujours aussi dégueulasse. finit-elle par lâcher après un instant.
- Ha ! Moins qu'de chier un chiard toutes les deux saisons, j'peux t'le dire. se gaussa la vieille, avant de lui tapoter l'épaule, ajoutant plus doucement. Mange le gâteau. Pis fait moi l'plaisir d'aller t'laver avant d'pioncer encore : tu empestes l'alcool."

La demi-sang ne réagit pas... Avant de rosir, ses paupières papillonnant. La liqueur d'poire... Elle eut la mauvaise idée de regarder sa mère. Celle-ci lui sourit, et la demi-sang rosit de plus belle. Elle peut pas savoir... Ca s'peut pas... Merde ! La vieille eut un reniflement amusé, puis se leva, un peu raide, en prétextant qu'elle devait préparer ses filles, et s'en fut, laissa celle de sang grignoter le gâteau, l'esprit ailleurs.

Le goût infecte passa, et le bain chaud lui fit du bien. De retour dans sa chambre, dans une tenue de nuit décente, elle trouva Célimé, l'une des filles de l'établissement, qui l'attendait avec une nouvelle tasse fumante. Alors que la Grise grimaçait, la jeune femme eut un sourire amusé.

"Tiens, c'est pour ta tête, cela te fera du bien. dit la seconde à la première, en lui tendant la tasse.
- Comment tu... ? maugréa la demi-sang, s'allonger derrière d'elle. Ah."

Face à la figure amusée de la fille de joie, la Grise but sans hésitation. Cette fois, il n'y aurait pas besoin de gâteau. Elle pige trop d'chose... La vieille bique. Après un instant, elle sentit l'étaux sur sa tête se desserrer un peu... Tandis qu'une douce somnolence la prenait. Célimé la regarda curieusement... Avant de recueillir la tasse, et de la pousser doucement à se poser. J'suis... Plus vieille... Qu'toi... Mais la Grise ne parvint pas à protester, seulement à enlacer la couverture qui lui paraissait incroyablement confortable en cette instant. Là encore, elle ne se souvint pas par la suite s'être endormie.
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